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 [Terminé] Le Bal de la Colombe Noire

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Mer 4 Sep 2013 - 22:48

Mais pour qui le prenait-on, à peine arrivé au bar et commanda son propre verre en bonne compagnie, il lança un regard discret à l'homme qui avait les traits de son Luka et le Gros tartare de poisson. Il ne voyait même pas les regard de la gente féminine autour de lui, occupé à garder sous contrôle la situation entre sa compagne et son Luka. Et puis lors de ses soirées, il avait pris pour habitude d'attirer le regard désireux des femmes, voir même la jalousie des hommes. Et même la jalousie sur l'heureuse prétendante. Ce n'était qu'une soirée normale, ou ses talents de danseur éveillait les tentations des spectateurs. Mais le duo d'homme parti finalement sur la piste de danse, ayant au préalable griffonner quelques mots sur un papier, éveillant la curiosité du vampire. La curiosité et l'énervement. Si ça continuait, les nuage allait avoir grise mine au-dessus de lui. Pour le moment, il était chanceux.

Le pire dans ce départ précipité du couple d'homme, c'était le fait d'être ignorer totalement et feinter ce comportement de Luka. Ses hypothèses se confirmant de plus en plus. IL tenta d'écouter le discours qui se passait entre les deux hommes, sans pour autant y parvenir et surtout, il ne voulait pas perdre sa trouvaille du soir, en la magnifique femme qu'il tenait encore dans les bras. Quel choix cornélien avait-il là! Donnant l'impression d'observer les danseurs sur la piste, il se permit un commentaire destiné à sa Belle, dont il ne connaissait toujours pas le prénom:

-Il faut croire que depuis que nous sommes parti de la piste de danse, plus aucun couple n'arrive à subjuguer l'auditoire! Mais faisons les patienter pour revenir sous un tonnerre applaudissement. Et puis je manque cruellement de politesse, je me nomme Nath, et quel est le jolie nom derrière ce masque?


Tout en lui adressant un regard charmeur, il observa de suite après le partenaire de Luka, plus en détail. Certes il émanait de lui un charme certain, presque magique. Un bel homme avec tout où il faut là où il faut. Et puis... et puis non, ce charme ne marcherait pas sur lui, si son Luka était aussi simplet pour lui préférer ce jouvenceau de campagne à lui... Et en plus, il ne sait pas y faire avec lui! Il ne joue pas avec lui comme... Mais rapidement, il fut interrompu dans son flot assassin de commentaires et d'insulte, par la jeune femme. Lui faisant revenir un moment de son absence, remerciant au passage le masque qui avait caché sa surprise. Avait-il été aussi visible et remarqué, pour qu'ainsi, elle lui en fasse la remarque? Le problème devenait plus grand encore, car non seulement, il voulait récupérer son Luka, mais Garder la belle femme dont il espérait avoir le nom. Nathanaël n'était pas du genre à abandonner les personnes auquel il avait "accroché" comme on dit et cette dernière, même si peu de temps s'était écoulé en faisait parti. Comment pouvait-il donc se comporter ou répondre pour ne point l'indisposer ou la blesser... Et finalement, ce qui était rare de sa part, il opta pour la franchise, alors que le Barman, lui tendit le mot précédemment écrit, le lisant en même temps qu'il parlait.

-Je veux être franc avec vous, Mademoiselle. Je ne me permettrais en aucun cas de blesser la belle fleur que vous êtes. Donc en effet je crois avoir...

Il s’interrompit, un instant dans son discours, comprimant le papier avec force dans son poigne fermée, avant d'ajouter, avec légèrement plus de colère et de peine? Non, il ne fallait pas non plus pousser. Mais à coup sûre cette soirée qui devait être superbe tournait au vinaigre.

-Je suis sûre avoir reconnu, une de mes conquêtes... Qui se joue de moi avec effronterie. Essayant de me blesser et de s'amuser de ma personne.

Il tourna son regard vers la jeune fille légèrement empreint de douleur et de colère, mais cette ombre changea rapidement, alors que ses yeux azuréen brillèrent d'un nouvel éclat plus joueur et charmeur. Il la voulait, elle aussi, et Luka. Les hostilités était donc lancées, néanmoins vu dans l'état qu'était le vampire, s'il perdait face à Luka, celui-ci le regretterait amèrement, voir le perdrait, et bonne chance à lui pour le récupérer. Pour le moment, il l'ignorerait complétement, ayant une très bonne compagnie pour "oublier" sa présence. Lui présenta sa main dans une révérence bien plus magistrale, usant de ses charmes et de son savoir faire sans égal.

-Nos spectateurs s'impatientent de nous voir faire le spectacle à nouveau. M'accorderiez-vous cette danse, afin de tous les subjugués; Oublions le passé et tournons nous sur le présent!


Une fois que celle-ci aura mis sa main dans la sienne, si évidemment, elle accepte son invitation, et il espérait de tout son cœur, il lui poserait un baiser sur la main à travers le masque, alors que son visage s’étirait dans un large sourire à la fois joueur, prédateur, charmeur et joyeux. Alors que son esprit noir se mit à fredonner un petit air, à l'intention de la "pâle" créature au bras de son Luka

~ Un, deux trois, nous irons à la pêche.. Quatre, cinq, Six, pêcher le poisson! Sept, Huit, neuf... Arracher sa tête...~

Il continuait ainsi, prêt à en effet s'élancer sur la piste de son plus belle apparat tel le paon faisant sa cours au peuple. Ce soir, il y avait deux cibles, ce soir il comptait bien remporter les deux! Ce soir n'était plus une soirée de repos...
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Jeu 5 Sep 2013 - 7:22

Quelqu'un m'avais interpellée, je reconnaissais sans mal la voix de Anwen. Cette rencontre était récente pour que je me rappelle de tout. J'avais relevé la tête vers elle. Avant d'arquer un sourcil. Comment m'avais t-elle reconnus avec ma perruque dorée. Salehm me fit un coup de coude, avant de murmurer dans un éclat de rire.

« Hey tu sais que tu as une mèche qui s'est fait la malle ? Attend je la remet bien au chaud là dessous. Tu me fais rire ! »


J'eus un petit éclat de rire, avant de me tourner vers la jeune femme, Salehm pendent ce temps rangeait précieusement sous ma perruque cette mèche rose. Je discernais ses yeux aquatiques sous son masque. J'eus un grand sourire. Elle aussi arborait des couleurs froides, moi ma peau était teintée de doré, alors que ma robe était noire et pailleté d'or. Le noir, l'or, le jaune. Je répondis à Anwen. Je me trouvais proche d'elle. Sans doute parce que maman me parlait souvent de ses aventures avec ce petit bout de femme. Moi maintenant, je savais que j'étais pire que ma mère. Non seulement j'étais un peu folle et schyzo sur les bords... mais en plus... J'avais tendance à foncer dans le tas.

« Anwen ! Je suis contente de te revoir. Je me demandais ce que tu devenais ! »

C'est alors qu'IL arriva. Un jeune homme d'après sa tenue. Et mes aïeux... Quelle tenue ! Je ne savais même pas comment il était rentré dedans, mais j'avais qu'une chose à dire... Il avait dus y mettre du temps ! Un paquet de temps. Il s'approcha vers moi. Et je le regardais faire, pétrifié... J'avais pas l'habitude qu'on vienne me voir... MOI j'étais pas la petite poupée. Non j'étais la fille habillée à la garçonne qui avait vraiment du mal à se sentir bien, sans son épée à sa hanche.

« Lady , accepteriez-vous ... De danser un instant à mes côtés ? Je vous promets que vous ne le regretterez pas . »

Sa main douce s'était délicatement posée sur la mienne. Elle diffusait une certaine chaleurs. La mienne était froide. J'avais toujours froid. Et elle se réchauffa alors à son contact. J'eus un large sourire. Avant de hocher doucement la tête. Les joues en feu, mais sous ce maquillage... Rien n'était visible.

« Milles fois oui dans ce cas mon cher. »


Sa voix me disait quelque chose... Mais impossible de me rappeler quoi... Impossible. Ma tête ne voulait rien me dire, et j'allais devoir voir avec ce bel inconnu masqué. Le connaissais-je ? Ou était-ce seulement un déjà vus ?

« Excuse moi Anwen, mais je reviens après ma danse, d'accord ? »


Je m'éloignais alors, aux bras de mon inconnu, alors que Salehm engageait la discutions avec elle, à mi voix. Il avait quelque chose à dire. Mais quoi ?

[Terminé] Le Bal de la Colombe Noire  - Page 3 Flash11

« Excusez moi dame Anwen, j'ai un présent pour vous, j’attends qu'Ember ne soit pas dans les parages. Ces souvenirs ont tendance à la bouleverser, et elle n'a pas besoin de ça. Tenez. Je suis à la recherche des gens dont la mère de cette tête de pioche là bas m'as parlé. Calypso y tenait. »

Il lui tendais un vieux papier jaunit, ou il était raconté quelques épisodes de la captivité de la jeune mère, ainsi que ses espoirs de sortir un jour, jusqu'au dernier instant de sa vie. Puis quand elle avait compris... Elle avait couché sur le papier des excuses. Il y en avait une autre pour Neros, en ce qui concernait le père de Ember, le jeune homme s'était déjà entretenus longtemps avec lui. Calypso avait bien prédit... Qu'un jour Ember serait libre, mais ce qu'elle n'avait pas prévus, c'est qu'elle ne ferait jamais partie du voyage. Elle lui avait parlé pendent des jours, et il en avait fait un mémo dans sa tête, celui pour Valkan disait que cette fille, née d'un désir charnel devrait un jour compter sur son père pour accomplir de grandes choses, et qu'elle avait confiance en lui pour assurer ce rôle. Mais la jeune demoiselle ignorait tout de cette histoire. Et elle ne s'en tiendrait que mieux.

[Terminé] Le Bal de la Colombe Noire  - Page 3 Flash11

Ma main dans la sienne, il me demanda alors quel était mon nom, et je vins doucement lui susurrer au creux de l'oreille.

« Patience patience, tu sauras tout ça à Minuit mon cher. Si tu te tiens encore près de moi à cette heure »


Résumé:
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36412
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Jeu 5 Sep 2013 - 15:49

Mitsuko n'avait qu'une envie, qu'il soit minuit et qu'elle puisse enfin retirer son masque et vêtir une toute autre tenue. Ou peut-être continuerait-elle à soutenir son époux qui, visiblement, était affligé du costume pour la soirée? Cela dit, elle aimait les masques, pas forcément ceux-là mais simplement le fait de cacher son identité. C'était un jeu finalement, un jeu qui lui permettait d'être beaucoup moins sage. Elle fixait son cavalier, amusée par sa mauvaise humeur mais appréciant tout de même de danser dans ses bras. La dernière fois qu'ils avaient dansé ensembles avait été la fin d'un paragraphe de sa vie et le commencement d'un autre. Une dernière danse avec Naram, danse qui avait conduit à son oubli. C'était tellement étrange, passer des bras du génie à ceux du réprouvé. C'était pourtant ce qu'il s'était passé lors du mariage d'Aya et Koal. Son regard dansa sur l'assemblée un moment. Il n'était pas là. Tant mieux. Elle savait qu'il faudrait qu'ils se voient, notamment pour discuter du sort de Jun, mais la chose serait plus aisée s'ils étaient seuls. La déesse reporta son attention sur son mari ou futur mari, les deux, son regard brillant. Elle aimait la danse, il le savait, aussi bien qu'elle savait qu'il détestait ça. Mais en dansant avec un homme, elle savait si leurs corps et leurs esprits s'accordaient. Pour elle, c'était beaucoup plus qu'une simple danse mais une sorte de fusion. Danser dans les bras d'un individu quelconque ne lui procurait aucun plaisir mais, parfois, les corps étaient tellement en harmonie que s'en était troublant. La valse était une danse qui promettait l'amour, le tango une qui promettait la passion. La danse était une invitation, un partage. Elle sourit, aimant se sentir guidée par son époux, aimant ses gestes fermes. Elle le désirait, depuis longtemps, et même si elle était convaincue que lui ne pensait pas à ça en dansant avec elle, son désir à elle augmentait à chaque fois qu'il la ramenait à lui. Zéleph était réel et ce qu'elle ressentait pour lui l'était tout autant. Elle devenait humaine dans ses bras, oubliant la beauté du monde, le merveilleux, la magie, pour se concentrer que sur ses sensations, l'instant présent. Lorsqu'il passa dans son dos, elle en frissonna, faisant en sorte que cela ne se voit pas. Qui aurait pu l'apercevoir de toute façon, la jeune femme cachée par son costume de carnaval? Elle sourit de nouveau une fois qu'elle fut en face du roi, lui soufflant au creux de l'oreille. « Je suis toujours satisfaite lorsque je suis dans tes bras. ». Elle rit doucement, cherchant à l'émoustiller un peu plus. Après tout, plus la tension entre eux serait à son comble, plus ils seraient heureux de retrouver leur cabane abandonnée. L'interdit avait cela de bon qu'il rendait sa fin bien plus plaisante. Qu'il ne se plaigne pas, c'était lui qui avait fait d'elle ce qu'elle était.

La danse reprenait mais, bientôt, la jeune femme eut une nouvelle idée pour pimenter un peu tout cela. Valkan ne s'était pas montré encore et la déesse se doutait qu'il était la deuxième personne qui devait être trouvée. Il est vrai que l'idée de le cueillir comme une pâquerette parmi la foule lui traversa l'esprit puisqu'elle pourrait lui demander une cruelle faveur, en toute amitié bien sûr. Cela dit, si elle le trouvait, cela voulait dire qu'il la trouvait. Et elle préférait de loin ne rien lui devoir tout en oubliant la satisfaction de le voir faire la poule en pleine foule. La poule ou autre chose du même style. Cela aurait été, certes, bien amusant, mais peu importait. C'était Zéleph qui devait la trouver, tout simplement parce qu'il était le seul à qui elle voulait accorder une faveur. Seulement, ce n'était pas drôle qu'il la trouve sans la chercher. Elle lui murmura donc doucement : « Je suis la souris, tu es le chat. Bonne chance. ». Et elle disparut, laissant derrière elle une trainée dorée. Le roi était le seul à pouvoir la trouver, le seul à se rappeler d'elle, même les étoiles n'oseraient pas crier son identité. De toute façon, peu lui importait qu'un autre individu la trouve, elle disparaîtrait, tout simplement, prétextant ne pas être la personne visée. On ne jouait pas à cache cache avec un dieu qui n'avait pas envi d'être trouvé, qui que l'on soit. Elle réapparut donc dans un coin quelconque de la pièce, regardant la foule.

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Jeu 5 Sep 2013 - 15:53

J'ai toujours été un jeune homme sociable. Je suis né suffisamment tard pour n'avoir jamais connu les temps particulièrement durs qu'a enduré ma race. D'autre part en tant que membre de la famille Taiji je n'ai jamais eut de soucis matériel, j'ai bénéficié d'une éducation de choix et ai choisit d'en tirer le plus grand parti. La vie n'a jamais été trop dure pour moi d'un certain côté, pourtant aucune richesse ne peu remplacer la présence de parents aimants. Bien sur je n'ai jamais eut conscience de ce manque tant que je n'ai pas quitté le manoir familiale et eut l'occasion de réaliser que les choses avaient été très différentes pour d'autres. Au fond être le fils d'une déesse et d'un souverain n'est pas forcément très heureux. Cependant aujourd'hui je pouvais aller dans n'importe quelle soirée et m'y sentir à l'aise, les manières des milieux aisés ne m'étaient pas inconnues. Quelque part c'était naturel pour moi de fréquenter ce genre de bals. Tout d'abord cela permettait de se faire des relations haut placés, en effet je ne pouvais guère compter sur ma mère, elle était comme une étrangère à mes yeux, ni sur son promis, mon souverain, qui se fichait comme d'une guigne de mon insignifiante personne surtout que j'étais le fils de son prédécesseur. D'autre part il y avait toujours moyen d'apprendre les dernières nouvelles politiques sans qu'elles aient été déformées à outrance par les journalistes. Enfin observer les protagonistes de ces mascarades permettait d'en apprendre long sur leur caractère les relations qu'ils entretenaient et les usages des hautes sphères politiques.

Aussi quand j'appris que Valkan Kin'Shakor nouveau souverain des sorciers organisait une de ces délicieuses fêtes au parc du matin calme, j'entamais sur le champ mes préparatifs afin de m'y rendre. Je ne raterais ça pour rien au monde. Un bal masqué serait amusant, surtout que je m'ennuyais quelque peu ces temps ci et le désœuvrement me poussait à retomber dans des crises de personnalité qui n'en finissaient plus. Le meilleur moyen d'y échapper consistait à sortir et se retrancher derrière des règles de politesse établies de longue date en s'y conformant scrupuleusement. Si je concentrais mon attention sur un autre point tout irait mieux. Je commençais donc par réfléchir fiévreusement au costume que j'allais arborer. Mon choix se portait sur une tenue d'homme du désert composée d'une tunique de soie noire brodée d'or, d'un pantalon bourrant assortit et pour compléter le tout un masque de porcelaine auquel était fixé un foulard de soie moirée qui dissimulerait mes cheveux blonds et mon cou. Réaliser cet ensemble me prit du temps, mais le travail me permit d'attendre dans le calme et surtout je ressentit une intense satisfaction devant le résultat lorsque je pu enfin essayer la tenue complète. C'était un petit plaisir, une preuve de ma capacité à créer quelque chose de mes dix doigts.

Le jour venu, quand l'après midi toucha à sa fin j'eus le plaisir d'enfiler mon costume ainsi que mon masque. Quand ce fut fait je m'examinais une dernière fois dans une glace, peu de gens me connaissaient mais là dedans personne ne pourrait me reconnaître j'en étais certain. C'est alors qu'une étrange question me traversa l'esprit, l'insaisissable créature qui peuplait mes rêves depuis plusieurs mois serait-elle présente ? Si dans un premier temps je l'avais crue née de mon imagination et de mes désirs tant elle était belle et éthérée, peu à peu en la voyant réapparaître de temps à autre j'avais du accepter l'idée qu'une femme que je ne connaissais pas avait le pouvoir de visiter les rêves et que pour une raison que j'ignorais elle se glissait dans les miens. Quelques fois j'avais tenté de lui parler de l'interroger, mais ses réponses étaient toujours étranges et sibyllines, et une fois énoncées la belle disparaissait. J'en étais venue à attendre fiévreusement les nuits où elle m'apparaissait, espérant en apprendre plus sur son compte, sans succès. J'étais hanté par sa présence évanescente, il me semblait parfois qu'elle était derrière moi, qu'elle m'observait dans la foule, je me demandais parfois si je ne devenais pas fou, ce qui ne relevait pas tout à fait de l'impossible.

J'empruntais une calèche pour me rendre à ce bal, je ne tenais pas à être bousculé ou salit par quiconque en y allant à pied, d'autant plus que je n'étais guère en avance. Une fois sur place je pénétrais dans le chapiteau dressé pour abriter là fête, le décors créé à l'intérieur était irréel, on se sentait dans un petit nuage de conte de fée. Cela me fit sourire, c'était amusant, comme on pouvait s'y attendre de la part d'un souverain il n'avait pas lésiné sur les moyens. L'annonce qui fut faite m'apprit que mon auguste mère était en ses lieux. Je réalisais avec tristesse que je serais bien en peine de la reconnaître, il me semblait moins impensable de percer à jour la belle inconnue si elle était là que ma mère, au moins il me semblait connaître sa façon de bouger, sa voix, son rire, son regard. J'avais l'intuition que je pouvais la voire ce soir en chaire et en os, aussi décidais-je de la chercher.

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Jeu 5 Sep 2013 - 18:36

 Et comme les grains de sable vous glissent entre les doigts, elle venait de lui échapper.  Il soupira, plus par habitude que par lassitude. Cette femme ne pouvait s’empêcher de jouait avec lui. Avec tout le monde. Les gens n’étaient que des pelotes de laine, et lui un petit chaton. Trop exciter, trop féroce pour être mit en cage. Quel idée de croire que le vent pouvait être attrapé. Un homme aussi terre à terre que lui ce révéler bien trop rêveur lors ce que l’on regardait les ambitions auquel il prétendait. C’était plutôt ridicule au fond. Ridicule mais pas tant que ça. Il savait qu’il la retrouverait, et même si il n’y arrivait pas, elle finirait par vernir à lui. Il le savait. Il la connaissait. Comme un aimant, elle revenait irrémédiablement à lui. L’attraction de deux corps opposés. Il y avait de la physique entre eux, plus encore qu’une inévitable chimie.

Seul sur la piste, il se faisait par fois bousculer, ou plutôt, les autres se bousculaient contre lui. Réalisant qu’il n’avait plus rien à faire ici, il valait mieux fuir avant qu’une charmante demoiselle ait l’idée de changer de partenaire avec sa personne. Il était ouvert à toute sorte de rencontre, mais pas le genre trémoussant sur la piste. Voilà un privilège qui n’appartenait bien qu’à sa chère et tendre. Il s’éloigna. S’engouffra dans les convives sans ce soucié d’où cela pouvait bien le mener. Il lui était égal pour dire vrais. Son épaule frappa violement quelqu’un alors qu’il marché tranquillement, droit devant lui et sans faire attention aux autre pour dire vrais. Il avait certainement du déboiter le bras de l’autre, mais ne s’arrêta pas pour autant, n’ayant pour sa part rien sentit du tout. Zéleph marchait toujours ainsi, les épaules et le dos droit, fière, presque peut être conquérant, mais il pouvait ce le permettre. A chaque pas qu’il faisait, la terre qu’il foulait semblait lui appartenir, et il valait mieux ce soumettre et se défaire de sa route car lui ne ferait jamais un pas de coter pour vous éviter. C’était peut-être ça la différence entre les prédateurs et ceux qui pensait l’être. Une force bestiale, sans égale.

Son costume ne l’empêchait pas de l’étouffer de chaleur et de ridicule. Il avait la gorge sèche, mais au fond une question existentiel lui traversa l’esprit lors ce qu’il y pensa. Comment boire avec un masque recouvrant tout son visage ? Quand il ce retrouvas avec son verre d’eau, il réalisa l’ampleur de la misérable situation dans la quel il se retrouver. Comme à peu près quatre-vingt-dix pourcent des invités. Voilà une raison de plus pour la quel ce genre de fête devrait être puni par la loi. Il penserait à faire quelque chose pour cela. Son peuple en serrait ravis. Une menace de moins a éradiqué pour le bien mental de chacun. Trouvant tout cela franchement risible, il ne se gêna pas tellement de soulever son masque pour enfin ce désaltéré. Qui cela surprendrait de voir le seigneur des deux rives a une fête ce voulant pour la paix ? D’accord, vue le style du bal on pouvait se poser la question, à commencer par l’argument suivant : c’était déjà un bal. Rien que ce point était un facteur qui assuré déjà une erreur de la part des organisateur si ça venu avait réellement était voulu. Le croyait-il vraiment. Non, les sorciers offrir une fête sans grabuge et pour la paix ? Avec toute l’amitié qu’il avait pour Valkan il était évidant que personne n’y croyait. Un écran de fumer parmi tant d’autre. Le verre posé là, sur un plateau lambda, l’envie de fumer lui prit. C’était bien malheureux, le problème du masque revint comme le revers d’une mauvaise blague. Frustrer de tout par un bout de porcelaine. Au final il avait l’impression que tout ici était fait pour qu’il perde son calme. Il était si facile de le lui retiré. Aucun droit de faire ce qui lui plaisait, forcé de ce plié aux idées des autres. N’était-ce pas cette idée qui le révulsait tans ?  Fiasco. Tout ceux-ci n’avait aucun sens et il le ferait payer d’une façon ou d’une autre a Mitsuko. Après tout elle lui devait bien justice pour cela. Il en sourit, un peut malgré lui.

Elle avait lancé le jeu, peut-être était-il temps de lui accorder son attention. Il connaissait son costume, c’était triché, mais face à cette foule de gens il était encore aussi difficile de retrouvé une goute dans un verre d’eau, que des paillettes dans un océan de fioriture. Cela lui donnait la migraine. Trop de couleurs chatoyante agresser ses yeux. Un mauvais gout à s’en rendre malade, et cette musique ! Qu’on l’achève avant que ses oreilles ne ce mettes à saigner. Il avait un avantage, un avantage sur sa mauvaise humeur et son envie d’attendre plutôt que de chercher. Il était capable de la ressentir. De savoir où elle pouvait être qu’importe son déguisement ou ses subterfuge. Elle était sa déesse, sa femme, un double lien qui faisait de lui un mortel bien trop attaché. Son regard rouge sang balayât distraitement les invités. Il ne semblait pas réellement chercher, tout simplement par ce qu’il n’en avait aucunement besoin. Elle avait perdu avant même d’avoir à commencer. Elle le savait et il doutait que ce manque de danger puise l’amuser. Ô elle avait des idées, beaucoup d’idées dans la tête, il le savait. C’est pour cela qu’il ne douta pas une seule seconde qu’elle trouvait son compte dans ce jeu. A la seconde où il finit par capter entièrement sa présence, son regard se posa sur elle, et il sourit, simplement parce qu’il savait qu’il ne pouvait se trompait. Il ne bougea pourtant pas de sa position, s’adossant au pilier qu’il avait derrière lui. Ce n’était pas amusant si il la trouvait dix minutes à peine après l’avoir quitter, autant lui donner l’illusion qu’il était aussi idiot qu’il en avait l’air. Regardant au-dessus de lui il aperçut l’un de ces curieux nuages passer. Il les avait vue et avait trouvé ça bien inutile. Si l’on pouvait réellement croire que ce genre de chose pouvait stopper la vrais colère, il était sûr que les personnes source de cette idiotie n’avait jamais vue la vrais fureur. Il en riait presque, espérant tout de même ne pas finir dans ce cas-là, où il ne donnait pas chère de la peau de chaque convives ici. Un vrai carnage et sur tout une diminution relative de la population.

On s'enfou ou de ta vie 8D:
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Jeu 5 Sep 2013 - 21:38


L’Empereur Noir continuait à observer le balai qui se jouait devant lui. Si…Amusant. Les gens dansaient, semblaient emporté dans le bal, demeurant là pour se pavaner. Il pensait à tant de choses, Aya n’ayant pas pu se déplacer il regrettait amèrement sa présence, pourtant il la comprenait et n’aurait pas été tranquille si il l’avait vue ici. Elle demeurait encore faible. Lexy regarda son père avant de l’interrompre dans ses pensées. Tu penses à…Maman encore… Valkan souria derrière son masque. Lexy commençait à apprendre de lui et plus le temps passait plus leur famille en devenait une. Il avait passé le cap difficile et malgré le fait qu’elle en veuille toujours un peu à ses parents, elle demeurait prête à faire des efforts. Dans le fond, elle ne l’admettrait jamais mais…Elle commençait à vouloir une place au creux de cette famille étrange. Je ne devrais pas être aussi facile à déchiffrer pour ma fille… Lexy fit mine de prendre une moue boudeuse puis se mit à sourire. Ce n’est pas ça…C’est simplement que quand tu penses à elle, tu es…Différent. Au fait Ember danses avec quelqu’un. La dernière remarque de Lexy fit froncer les sourcils de l’Empereur. Depuis que les trois femmes de sa vie vivaient avec lui, il était devenu extrêmement vigilant et protecteur. Il avait un sentiment avide, un sentiment dévorant à l’égard d’Aya et de ses deux filles. Valkan se devait de les protéger du monde, peu importe ce qui lui en coûterait. Il chercha du regard Ember, il la sentit et jugea la scène. Elle dansait c’est vrai. Avec quelqu’un. Va la chercher. Ce n’était pas un ordre, cependant Lexy savait que quand son père prenant ce ton il était inutile d’ouvre la bouche. On ne faisait que perdre de la salive inutilement. Lexy c’était rapprochée de sa demi-sœur. Elles se ressemblaient dans une certaine mesure. Plusieurs différences flagrantes les marquaient, néanmoins leurs profondeurs étaient similaires. Lexy pesta une seconde contre Ember à voix basse et se leva pour aller la chercher. Elle se déplaça tranquillement dans ce bruit de frictions de ces froufrous roses. Elle jugea la scène et attendue qu’ils passent près d’eux. Bousculant son cavalier avec aisance et discrétion, elle attrapa Ember et laissa son cavalier sur la touche en prononçant un seul mot. Désolé. Tout en continuant de danser, elle interpella celle qu’elle considérait comme une véritable sœur et non une pièce rapportée. Ne danses pas à tout va, tu pourrais mettre notre cher papa en colère. Tu sais comme il est…Vous êtes mes filles, vous resterez mes deux petites chéries jusqu’à la fin de votre vie et je ferais en sorte que vos prétendants prennent toujours peur blablabla… Elle parlait à voix basse pour que seule Ember l’entende,  sur un ton de conspirateur. Elle avait fait état de la volonté de son père avec une teinte de blasement. En tous les cas, tu sembles bien émoustillée hein…

L’Empereur c’était déporté il avait marché jusqu’à un coin discret et calme en recul de la piste. Il savait que Vrashka courait en tous sens pour s’assurer de la bonne marche du Bal. Il paierait aussi pour son petit jeu. Ember était avec Lexy, ça devrait calmer les mâles en rut. Sinon c’est lui-même qui les calmerait. Au fond de lui il voulait offrir à ses filles, une vie qu’il n’avait jamais eue. Arrivant à proximité de l’endroit qu’il savait le plus discret du chapiteau il continuait à scruté ses deux filles qui dansaient à présent ensemble. Ne regardant pas devant lui étant habitué à ce que les gens s’écartent, il rentra dans quelqu’un sans véritablement de violences. Une bousculade en bonne forme. Il grogna et se tourna vers une femme vêtue de blanc et d’argent. Pestant contre lui-même, il fit une légère courbette. Veuillez m’excusez, j’étais attentif à autre chose. Pardonnez-moi en tous les cas. Il parlait d’un ton badin. Puis il eut une impression étrange….Qui était cette personne ?

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Ven 6 Sep 2013 - 9:12

Alors que j'avais dit bonjour à Ember, la jeune femme était contente de me revoir. Je lui souris tendrement, elle était si belle. Elle ressemblait tellement à sa mère, même si je ne voyais pas tout son visage. La jeune femme se retourna et me reconnut immédiatement car notre rencontre était récente et que ma voix était un peu spécial, enfin c'est ce que je pensais du moins. J'aimais parler avec elle, elle avait beaucoup de sujets de discussions et elle me racontait beaucoup de choses sur son passé.

Cependant, à peine que je lui ai dit bonjour, un jeune homme vint vers elle pour danser avec elle. Ce jeune homme avait des cheveux de couleur Or comme Julius, mais il semblait plus jeune et différent de lui, je le savais bien. La jeune fille me laissa seule au buffet, mais elle m'avait dit qu'elle reviendrait bientôt. Je lui fis signe de la main en souriant tristement, je n'aimais pas trop qu'on me laisse seule comme cela, mais je ne pouvais pas lui en vouloir.

Je regardais autour de moi et je vis que son compagnon était à côté de moi et il ne disait rien de spécial. Je me demandais ce qu'il voulait au juste, puis il me regarda dans les yeux et il me tendit une lettre. Je la pris en lui remerciant et alors que je voulais lui demander ce que c'était, il me répondit avant que je lui pose :

- Excusez moi dame Anwen, j'ai un présent pour vous, j’attends qu'Ember ne soit pas dans les parages. Ces souvenirs ont tendance à la bouleverser, et elle n'a pas besoin de ça. Tenez. Je suis à la recherche des gens dont la mère de cette tête de pioche là bas m'as parlé. Calypso y tenait.

Je me demandais bien ce qu'il y avait dans cette lettre mais, je la rangeais dans ma poche intérieur. Je voulais la lire quand je serais seule et au calme pour bien comprendre cette lettre. Alors que je regardais la jeune femme dansait avec ce jeune homme qui dansait très bien, je vis qu'elle changeait de cavaliers en moins d'une seconde. Et bah, elle avait la cote de la jeune Ember, mais ce jeune homme, je le sentais différent, je ne l'aimais pas du tout ...

Enfin, bref, je pris un autre verre, et sans faire exprès, je le renversais sur la personne qui était à coté de moi. Mince !! Rohh, cela commençait bien cette soirée, je ne me sentais pas trop bien. je regardais cette personne dans les yeux, enfin j'essayais car avec le masque ce n'était pas facile du tout !

- Ohhhh, je suis désolé, je ne voulais pas faire cela ! Excusez moi monsieur ! Je suis sincèrement désolé ...

Je pris une serviette pour le nettoyer mais je ne voyais rien dans ce noir complet. J'avais la tête qui tournait, oh qu'est que j'étais idiote de boire cela moi. Le jeune homme ne disait rien de spécial, je ne voulais pas que ce soit une personne importante de la haute société sinon j'étais mal ...

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Ven 6 Sep 2013 - 12:00

Danser, il n’y avait que cela de vrai, et surtout seulement ceci d’efficace pour mes nerfs. J’ignorais si c’était l’alcool, la colère ou la libido qui montait en moi, mais une chose était certaine : quelque chose ne tournait réellement pas rond chez ma petite personne ! Pris dans les bras d’un illustre inconnu dont je pouvais tout savoir si je le souhaitais – ce qui n’était pas le cas – je me laissais aller à danser, aussi naturellement que j’avais pu danser à travers les âges. Quelques souvenirs, flous certes, me remontaient, et je me voyais aux bras de beaucoup de femmes – de quelques hommes aussi – à virevolter sur une piste de danse, un marbre d’une qualité incomparable ou même sur les pavés d’une quelconque rue. J’aimais danser, et me mouvoir de la sorte me transporta ailleurs, sans que je ne m’en rendre vraiment compte d’ailleurs.

Plus rien n’avait d’importance, même pas Nath qui pouvait bien mourir sur place en me voyant dans les bras d’un autre que lui, je voulais juste danser et passer un bon moment. Être ivre – d’alcool et de nostalgie – me rendit encore plus étrange, bien trop aimable à mon goût dirais-je. Un petit « L’exhibitionnisme a ses qualités, mais aussi ses défauts. Chacun est prisonnier du regard des autres en des lieux comme ceux-ci, forcé de faire bonne figure et d’adopter une tenue irréprochable. Se faire remarquer sans faire scandale en quelques sortes. Je déteste ce genre de mascarades. » suffit pour que je me surprenne moi-même. Et je pensais réellement ce que je disais, là était sûrement le nœud de mon problème, j'étais actuellement bien trop franc. Pour répondre à la suite de sa remarque, qui allait dans un drôle de sens, je rajoutai « Je n’en demande pas autant. Si je puis être de bonne compagnie et n’avoir d’yeux que pour une seule personne, son exclusivité sans que quiconque ne puisse m’observer comme une bête curieuse, n’importe quel lieu me convient. » Toujours à l’abri des regards indiscrets en somme !

Réfléchissant à mes propres paroles, je cru que le sang allait me monter à la tête. Mais ce fut la jugulaire du jeune homme qui m’apparu au plus près et me rendit tout chose. Pourquoi faisait-il cela ? Il se savait déjà irrésistible non, souhaitait-il que je le tue dans la foulée ? Je dus prendre une bonne inspiration pour me calmer, car même si les fragrances qui émanaient de lui emplirent mes narines, j’avais au moins le loisir de penser à autre chose que son sang en identifiant chacune des notes de la symphonie que représentait son parfum !

Lorsqu’il revint à la charge, je fis des yeux ronds, et cela du se voir. Il me fallu quelques secondes – sans cesser de danser toutefois – pour que mon regard se voit rempli de satisfaction, le temps que je comprenne le plein sens de ses mots, et surtout que je confirme par une seconde pensée où il voulait en venir. Dieu qu’il était entreprenant ce jeunot ! « Vous m’en voyez ravi ! Mais permettez-moi de vous retourner le compliment, je me serais sûrement ennuyé à mourir sans l’inégalable compagnie que vous représentez à mes yeux ! » Oh, n’était-ce pas Nath qui passait un peu trop près et qui pourrait sûrement entendre les quelques mots que je venais de glisser à l’ondin ? Echec !

Pour tout avouer, je ne l’avais pas fait exprès, la réplique était venue d’elle-même, tout comme le vampire semblait-il. Un mauvais concours de circonstances peut-être ? En tout cas, il était certain que s’il n’était pas le premier auquel j’allais faire face en cette soirée, il ne serait sûrement pas le dernier. Il ne fallut que quelques secondes supplémentaires pour que la donne change, et que le roc ambulant ne vienne heurter mon petit jouet, celui que je tentais vainement d’ignorer au profit de mon cavalier. L’un ne sembla même pas remarquer ce qu’il heurtait, mais le pauvre vampire allait sûrement s’en souvenir pour sa part. C’est alors que quelque chose changea en moi, et qu’un mélange de pitié et de rancœur traversa mon être. J’aurais voulu être là pour Nath, et dans le même instant coller une droite monumentale au salopard qui avait osé l’abîmer, mais je savais ces deux actions bien trop risquées voire suicidaires.

Le nuage au dessus de ma tête, qui avait eu du mal à rester à peu près blanc depuis le début de la danse, vira instantanément au gris menaçant. Des grondements retentirent dans ma tête, signe d’un déluge émotionnel particulièrement violent. Je ne pouvais voir ça en restant là sans rien faire, et pour toute explication je ne glissais qu’un « Je dois prendre l’air. Tout de suite. » Libre à l’ondin avant de me hâter vers la sortie. Libre à mon cavalier de me rejoindre ou non, car je n’allais pas supporter longtemps tout ceci. J’espérais seulement que Nath ne l’avait pas fait exprès, car d’une il aurait été très idiot de se mettre en danger de la sorte, et de deux … Peu importe ce qu’il avait tenté, cela avait eu l’effet escompté. La balle était au centre, et ce petit jeu ne m’amusait déjà plus.
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Ven 6 Sep 2013 - 13:33

Cocoon n'arrêtait pas de se délecter de l'odeur de sa douce. Elle sentait tellement bon, et elle était tellement belle, qu'il se serait fait une joie de la dévorer sur l'instant. Seulement il ne voulait pas qu'elle le voit. Qu'elle voit cette peau blême et surtout, ses yeux unis. De tous temps, elle lui avait dis que ses yeux étaient comme deux perles, et qu'elle les aimait énormément. Il ne voulait pas la décevoir. Avoir cette impression d'avoir finalement mal fait de s'être autant prêté au jeu. Si il la retournait, et qu'il découvrait de l'horreur, ou de la déception, il irait faire bouffer ce bracelet à Jupiter, car ce dernier ne mériterait que ça.
Les paroles de la jeune femme le firent cependant ricaner, et il déposa un baiser dans son cou en disant :

« Tricher, moi ? Non... Je n'ai même pas besoin de me servir de mes attributs pour te remarquer belle ange. Tu coules dans mes veines. »

A défaut d'être accroc à l'alcool, Cocoon adorait par dessus tout une autre activité, tout aussi jouissive que la première. Sa main gantée glissa doucement sur la taille de Nydelia, alors que l'autre qui l'avait empêché de crier, descendait sur son cou, pour effleurer avec amour, cette peau blanche. Mais cette belle femme étant toujours très terre à terre, elle distingua avec brio le bon du mauvais, en disant que si elle restait dans ses bras pendant quatre heures, elle avait finir affamée. Fourrant sa tête dans ses cheveux blonds, il étouffa un rire presque moqueur et dit d'une voix de velours, à son oreille.

« Tu as raison. J'espère que tu es prête... S'il te plait ne crie pas. »

Son étreinte se desserra complètement, il rajusta son masque et il attendit patiemment qu'elle se retourne. Alors elle pouvait voir son visage et son cou blanc, ses yeux unis, noisette, et ses cheveux noirs.

« J'ai l'air malade hein ? »

Pour sa part, il évitait de croiser les miroirs. Ce bracelet le démangeait d'ailleurs, il aurait aimé l'enlever, retrouver sa peau bronzé et chaleureuse, et non blanche comme la mort. Enfin, lui se voir comme cela... Il avait l'impression d'être enchainé, et les quatre prochaines heures seraient un réel supplice. Cocoon s'efforçait surtout d'éviter certaines personnes qui, il le savait parfaitement, n'hésiteraient pas à se foutre ouvertement de sa gueule, sans prendre cas de pourquoi il faisait cela. Mais outre le fait qu'il était ici, habillé comme un clown à ses yeux, il aurait aimé s'entretenir quelques minutes avec le maitre de cérémonie. Depuis la chute de l'ancien souverain sorcier, l'Orisha s'était juré de rencontrer le suivant pour essayer de capter dès le début ses intentions. Oh bien sur, le bronzé n'était pas aussi doué que ça pour lire dans l'avenir, mais il était assez bon juge pour, pour le moment, s'enticher de certaines personnes, ou non.
Parcourant la salle des yeux, il ne vit cependant rien qui pouvait laisser pensé que Valkan était ici, parmi la foule. Tous se dissimulaient parfaitement sous leurs apparats, alors il était évident qu'il doive attendre.
Préférant remettre la politique à plus tard, il s'intéressa à nouveau à sa femme, avant d'attraper deux verres, sur le plateau d'un serviteur. L'Orisha en remit un à son Ange avant de dire :

« Cristalline et toi comptiez voir du monde en particulier ici ? »

Evidement que Cocoon savait que Nydelia n'était pas venue seule.


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Ven 6 Sep 2013 - 14:14

Nastaé fit part, à qui voulait bien le regarder, de ses talents de danseur venu d'ailleurs. Il avait finalement quelque chose d'exotique, même si ses habits d'apparats ne l'aidaient pas à vraiment se fondre dans la masse. Il fallait aussi faire remarquer qu’ici, les couleurs se déversaient à profusion, et que personne ne se fondait vraiment dans la masse.
Se tenant si près de Luka, il ne se rendit pas compte que son partenaire éphémère était un danger, et pouvait même s’avérer être un prédateur. L'Ondin était du genre à attribuer sa confiance à beaucoup de monde, trop aveuglément, et il ne restait pas constamment sur la défensive, à masquer ses émotions. Surtout pas dans ce genre de lieu. Alors quand il s'exposa inconsciemment à son partenaire, il eut simplement beaucoup de chance que ce dernier puisse calmer ses propres pulsions, pour ne pas le saigner comme un goret. C’était ce qui était énervant avec Nastaé, il était assez décalé comme type. Même ses expériences passées, où il a failli frôler la mort plusieurs fois, en provoquant un peu trop ses bourreaux, ne lui servirent pas de leçon. Et ici, ce n’était pas vraiment différent. Chaque personne, masquée en plus, pouvait très bien être un sanguinaire meurtrier.

Cependant, il s’en fichait bien mal. Il était juste focalisé sur son intriguant partenaire, sur qui il voulait en savoir toujours plus. Mais la retenue étant de mise, il préféra taire ses questions et autres remarques.
La façon que Luka avait de parler doucement, était presque perçue comme des avances langoureuses, bien que les sujets de discussions n’avaient aucun rapport avec le rapprochement mutuel des deux êtres. Nastaé frissonna à nouveau, se disant qu'il ne s'habituerait jamais à cette voix, et c'était temps mieux. Il aimait se faire surprendre par ce genre d’agréable surprise, et son esprit un peu trop fructueux en terme d’imagination, n’hésita pas à le projeter dans diverses situation, ou cette voix le ferait vibrer.
Ne pouvant s'empêcher d'esquisser un petit sourire, il écouta l'homme en face de lui et hocha la tête lors de ses premiers dires. Une mascarade...

-...c'est le mot, oui.

Un couple leur passa à côté, mais l'Ondin ne fit même pas attention à lui, tournant à peine la tête pour regarder ailleurs, et ne pas constamment fixer les yeux -qu'il commençait à connaitre par coeur- de son cavalier.
Seulement, la voix légèrement plus élevée de ce dernier le surprit, si bien que ses billes vertes reflétèrent la surprise. L'homme avait presque changé de ton, et de tout ce qui allait avec, comme si c'était tout à coup une seconde personne. Nastaé resta un instant affaibli par la surprise, mais cligna des yeux et se reprit immédiatement. Alors qu'il allait lui répondre, quelque chose se passa juste derrière lui. Luka se dressa, et l'Ondin se retourna, pour constater que quelqu'un était passé un peu rapidement et avait bousculé, de manière assez franche, un homme. Ce dernier devait ressentir gravement les effets de cette décharge. Seulement l'Ondin ne jouait pas les bons samaritains ce soir, il n'avait pas envie de se faire démasquer en chantant, pour aider qui que ce soit. D'ailleurs, il n'en eut pas le temps, car l'homme juste derrière lui, commençait à s'énerver. En entendant son départ, la sirène ne se fit pas prier, et le suivit, sur ses talons, pour ne pas l'abandonner. Non, il ne voulait pas le laisser s'en aller, pas sans lui du moins. Certes, ils n'étaient pas dépendants l'un de l'autre -quoique ça ne saurait tarder-, ce n'était que deux inconnus masqués, mais l’Ondin était bien trop intrigué pour le laisser se faire la malle comme ça. Il aurait au moins voulu voir son visage, connaitre son nom, pour un jour pouvoir le recroiser. Pour le moment, il ne connaissait que ses yeux, et ce n'était pas assez à son goût. Une fois à l'extérieur, Nastaé laissa l'homme s'arrêter, et s'approcha doucement, avant de se mettre face à lui.

-Tu as raison, ce genre de fête n'est pas pour nous, nous valons mieux que ça, n'est-ce pas... ?


Et alors il leva le bras et claqua des doigts. Comme s'il venait d'une autre dimension, et que la nuit ne faisait visiblement que l'embellir, son costume abyssal disparut pour laisser place à ses vêtements habituels, lui donnant tout à coup bien plus de prestance. Lui même se sentait bien plus à l'aise parmi tous ces voiles blancs et parme, et ses quelques bijoux d'or. La Lune l’éclairait, comme si c’était lui qu’il fallait regarder, mais de manière timide, car au final, ce fut à l’abri de tout regard, que la transformation se passa. Nastaé avait fait attention au lieu où ils étaient. Un peu dans l'ombre, reculé de tout pour le moment bref, les personnes qui passaient à côté ne pouvaient les voir, et ne pouvaient donc le reconnaitre. Seul Luka était le spectateur privilégié, qui assista à cette jolie représentation gracieuse et élégante.
Essuyant sa bouche d'un pouce habile, pour assécher ses lèvres rosées, il sourit gentiment à son binôme en disant :

-Je te présente le vrai Nastaé.

L'homme qu'on désirait, ou que l'on jalousait. Et si ses gestes et son comportement restaient les mêmes, il avait quelque chose de beaucoup plus crédible, et tout de suite plus sympathique aussi. Seulement ce soir, il voulait rester avec cet inconnu, alors sans se faire insistant, il fit quand même passer un certain message à travers son regard. Dans la subtilité. Il restait proche de lui, de manière à ne pas casser la distance qu'ils avaient instaurée sur la piste de danse.
Puis, croisant les bras il regarda vaguement l'entrée, plus loin sur la droite, avant de poser à nouveau ses émeraudes sur son vis-à-vis. D’un doigt fin et gracieux, il effleura, au niveau de son torse, une partie du vêtement du masqué, sans gêne apparente et en disant, accompagné d’un léger sourire malicieux - et néanmoins sincère- :

-Je pense que l'heure de nous retirer est arrivée, qu'en dis-tu ?

Luka avait peut-être des choses à faire encore à l'intérieur, mais, pour sa part, l'Ondin allait partir. Il n'était pas là au nom de sa reine, et ne devait pas s'efforcer de faire bonne figure. Le choix ne relevait que du bon sens de Luka.

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Sam 7 Sep 2013 - 10:29

« It's the moment to truth, the moment to lie, the moment to live, the moment to die ... »

« Milles fois oui dans ce cas mon cher. »

Un sourire qu'elle ne put voir se fit sur mon visage tandis qu'elle s'excusa auprès de celle avec qui elle discutait gentiment . Après tout je n'avais pas tellement interrompue avec méchanceté aussi décidais-je d'être poli , tout à fait de bonne humeur ce soir - pour le moment du moins ! - .

« Excusez moi de vous la prendre un instant , je vous la rends après c'est promis . »

Cependant ma question à propos de son nom n'eut aucune autre réponse assez précise comme celle que j'attendais ; autre que celle-ci :

« Patience patience, tu sauras tout ça à Minuit mon cher. Si tu te tiens encore près de moi à cette heure . »

J'acquiesçais d'un mouvement de tête positif , commençant à danser avec elle . Poli , patient dans une extrême magnanimité qu'on avait jamais vu chez moi , je dansais élégamment avec elle . Sans trop la coller , sa main dans la mienne et l'autre tenant son dos . Mais je fus soudainement interrompu de manière impromptue et tout à fait impolie malgré le :

« Désolé. »

Exprimé par la personne m'ayant écarté sans plus de cérémonies et politesses , allant danser plus loin en parlant avec la jeune dame que j'avais accosté . J'entendis un bruit étrange , avant que quelqu'un ne se saisisse de ma main . Daphnee était apparue , un masque sur la figure , commençant à danser avec moi . J'étais plus petit qu'elle et était l'homme , ce qui était ridicule mais aussi une question me turlupinait .

« Depuis quand t'es-tu changée ?! »

Son masque laissant apercevoir le bas de son visage , j'aperçus son sourire ravi de sa petite surprise dont elle me glissa enfin les ficelles .

« Quand tu t'habillais et tu m'as demandé de me glisser à ta ceinture en arme , je m'étais changée sans m montrer au cas où on aurait besoin de moi mais en toute discrétion ... Et dans telle humiliation il fallait bien que tu ne restes pas comme une andouille au milieu de la piste , tout seul lâchée par ta partenaire ; qui n'a d'ailleurs si je puis me permettre , aucune politesse . »


Je soupirais si fort qu'elle put l'entendre à travers mon masque avant de l'entraîner en dansant vers un coin du chapiteau pour finalement arrêter de danser , me posant assis sans bouger . Daphnee voyant ma déception , s'empressa de demander d'un air humblement sérieux :

« Tu veux que je te la ramène ? »

Je hochais négativement la tête avant de replier mes genoux sur moi-même , d'enrouler mes bras autour d'eux et de poser ma tête dessus en regardant les danseurs . Ma compagne soupira , puis se posa à côté de moi en silence , me jetant des piteux regards par moments .

Spoiler:
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Sam 7 Sep 2013 - 21:38


Alexie tourna légèrement la tête sur le coté, observant certains danseurs, et les quelques mouvements de foules qu'il y avait parfois, surtout lorsque l'une d'entre elle se faisait arroser par un nuage. Au moins, elle savait que la menace de trempé chaque personne ayant de mauvaises intentions étaient vraies. Bon, il fallait vraiment qu'elle évite de penser à voler des objets précieux, ne voulant pas se mouiller. Elle supportait l'eau, et aimait, parfois, se baigner, mais seulement si elle le voulait, mais quand ce n'était pas volontaire... Elle n'arrivait pas à retenir son chat. En tout cas, ne portant pas de maquillage, il ne coulerait pas, au cas où. Envisager toutes sortes de possibilités, même si ce n'était que pour un simple bal faisait partit des habitudes de la jeune femme. Rien qu'en ce moment, elle cherchait une sortie de secours pour pouvoir s'enfuir si quelque chose se passait mal.

La Bélua prit une autre gorgée de son cocktail, toujours aussi seule, ce qui ne la gênait pas. A cause de la musique, et du fait qu'elle ne faisait pas vraiment attention aux personnes tout autour d'elle, la chatte sursauta légèrement lorsque quelqu'un lui adressa la parole. Elle leva les yeux de son verre, pour les reporter sur cette personne. D'après la voix qu'elle avait entendu, c'était une femme. Elle pouvait également le deviner au costume noir et blanc, assez gênant pour bouger, se dit la Bélua. D'ailleurs, son interlocutrice, le déclara elle-même. Alexie fit un léger sourire, dissimuler derrière son masque. "Bonsoir mademoiselle, et comme vous pouvez le voir, je suis venue seule, mais j'espérais faire de nouvelles rencontres, ce qui est le cas". Elle marqua une pause, vouvoyant la jeune femme. C'était la première fois depuis des années. Elle ne le faisait pas par respect, mais surtout pour garder une part de mystère, comme si, avec le masque, elle était une femme différente, ce qui n'était pas vraiment son cas. Elle savait pertinemment que la plupart des personnes détestaient se faire tutoyer par des inconnues, encore plus si c'était pas une femme aussi jeune qu'elle, et beaucoup partaient, offensés, ou parfois lui criaient dessus, lui parlant du respect des ainés, ou de simplement la politesse, ce dont la jeune femme répondait par des répliques ironiques, moqueuses, ou tout simplement, restait de glace, conservant toujours son habituel sourire moqueur.

Elle continua de parler. "Merci pour le compliment, le votre est pas plutôt joli également, même si je le trouve un peu trop gênant pour bouger, comme vous venez de le faire remarquer". Les paroles étaient sans détour, reflétant ce qu'elle pensait, comme toujours. Du coin de l'oeil, elle remarqua un homme approcher, jeune ou vieux, elle ne le savait pas, n'ayant pas entendu sa voix, mais elle devinait qu'il était avec l'inconnue qui venait de lui parler, car leurs vêtements étaient similaires. Ce dernier s'assit, peu loin des deux femmes, silencieux. La Bélua comprit que ce n'était pas lui qui allait faire la conversation, au contraire, elle doutait même d'entendre le son de sa voix, mais peu importe, pour le moment, elle discutait avec la jeune femme en face d'elle, et reporta donc son attention sur cette dernière.

Alexie lui montra le siège à coté d'elle, l'invitant ainsi à s'asseoir. "Que diriez-vous de vous installer, nous pourrions discuter pour faire connaissance, qu'en pensez-vous?". On ne pouvait pas lui reprocher de ne pas faire d'effort cette fois-ci. Habituellement, elle gardait plutôt ses distances avec les inconnus, et ne lui aurait sûrement pas proposer de s'asseoir. En plus, elle la vouvoyait, chose exceptionnel. La dernière fois c'était... C'était... Trop loin pour qu'elle s'en souvienne. Au moins l'éducation que lui avait fourni sa mère ne lui servirait pas entièrement à rien.

La chatte réfléchit à ce qu'elle devait dire, n'étant pas très habitué à parler à quelqu'un amicalement sans connaître son prénom, mais elle jouerait le jeu. Un jeu qui pourrait devenir amusant. En pensant à ça, elle trouva un sujet de discussion potentiel. Pourquoi pas, et puis, l'inconnue pourrait le lui dire si elle ne veut pas en parler. "Le petit jeu qu'à proposer l'organisateur, avec l'énigme associée, qu'en pensez-vous?". Bon, ce n'était pas forcément le sujet le plus intéressant sur lequel discuter, mais au moins elle restait polie, et essayait de faire la conversation. Elle espérait juste que la jeune femme ait un peu plus d'idées de sujets, sinon elles allaient s'ennuyer.

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Dim 8 Sep 2013 - 1:08


    L’un des serveurs discute avec moi et nous rigolons un peu, notre humour étant plus ou moins semblable, le contact est plutôt facile. Beaucoup de boissons alcoolisées sont proposée mais je ne suis pas vraiment un expert dans ce domaine, je demande donc au serveur de me servir ce que lui prendrait à ma place. Il semble plutôt content de ma commande et il me prépare un cocktail fruité, légèrement sucré, à la framboise semble t’il, un cocktail maison si j’en crois ses dires. C’était une chose exquise en bouche et puissante en gorge, on aurait dit de la liqueur mais le liquide est légèrement moins épais. Une pointe d’acidité avec du citron relève un peu la framboise et chatouille mes papilles gustatives. Au bout de plusieurs verres l’alcool me monte à la tête et je commence à en ressentir les effets.

    J’étais dans un état d’euphorie, le sourire s’affichait sur mon visage. Une femme s’installe alors juste à côté de moi et commande un verre, elle l’air un peu perturbé par les teneurs en alcool de nos boissons et semble avoir levé le coude un peu plus souvent que moi ce soir. C’est par mégarde qu’elle renverse le contenu de sa boisson sur mon bras. Très polie et apparemment désolé elle tente de s’excuser de m’aider à nettoyer. Le serveur nous tend gentiment une serviette afin d’éponger le plus possible l’alcool avant que les tissus n’absorbent tout le liquide et ne s’en imbibent.

- Ohhhh, je suis désolé, je ne voulais pas faire cela ! Excusez moi monsieur ! Je suis sincèrement désolé ...

    Pendant quelques secondes je ne réagi pas mais je finis par éclater de rire sans vraiment savoir pourquoi, surement l’ivresse. Surement aussi parce que je n’ai aucune attache envers ce costume et qu’une détérioration ne me gène pas, seul le masque me plait à vrai dire. Véritable obstacle sur mon identité, le masque est visible aux yeux de tous tandis que mon visage n’est connu que par certain. J’aime à croire qu’il est l’image et le reflet de mon état et ma situation au sein de mon clan…

- Ne vous en faites pas pour mon costume, ce n’est pas grave, vous semblez profitez de la soirée, tout ce passe comme bien pour vous ? Je suis ici suite à la demande d’une très grande amie à moi, mais les masques rendent la tache plutôt difficile.

    Puisqu’il m’est pratiquement impossible de retrouver mon amie, à moins de demander à chaque personne mais ce ne serait pas vraiment très judicieux dans une soirée costumée, je décide donc de profiter de la soirée et de retrouvé Anwen lorsque les masques tomberont. Nous discutons un peu et échangeons petit à petit des informations personnelles. Sans me rendre compte que je discute avec celle que je cherche, je finis par apprécier son contact et discuter avec elle est un véritable plaisir.
Une musique commence alors, entraînante et légèrement rythmé, un style musicale qui me plait particulièrement, je tends ma main vers ma nouvelle rencontre.

- M’accorderiez-vous cette danse ?


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Dim 8 Sep 2013 - 11:44

masque:

Un bal ! Quelle bonne idée ! Se foutre un masque sur la tronche, aller manger des petits gâteaux et danser jusque tard dans la nuit, en se pavanant devant tout le monde pour faire le beau, le gentil, le sage et ne froisser personne. Bordel, rien que d'y penser, ça lui hérissait le poil !! Pourquoi fallait-il qu'il ait reçu ce message de Shiro disant que ça présence était plus que conseillait ? Il ne comprenait vraiment pas en quoi le fait qu'il soit là ou non changerait quelque chose à tout ceci. Faisait-elle cela parce qu'elle voulait pas y aller seule ? Et même, elle était toujours accompagnait de Kuro, donc au final, elle n'était jamais seule. Alors bon dieu pourquoi l'invitait-elle dans cette galère ?! On pouvait dire que Raeden était plongé dans une sale humeur jusqu'au cou. Il n'avait jamais aimé les bals. Les seules fois où il s' était rendu, c'était accompagné de Faline, sa femme, pour lui faire plaisir car elle adorait cela. On pouvait donc dire qu'en plus d'être une contrainte pour lui de venir aujourd'hui ici, c'était presque aussi une torture, lui rappelant douloureusement la perte et le vide qu'il y avait à présent à ses côtés.

Ainsi donc, pour montrer à Shiro – parce qu'elle ne manquerait certainement pas d'être là - sa mauvaise humeur et son manque flagrant d'envie de s'amuser, il avait choisit un masque dont il était certain que personne ne l'oublierait. Non pas par sa beauté, mais justement pour le contraire. Après tout, aucune règle n'avait spécifiait qu'il fallait être jolie. La seule chose indispensable était d'être masqué. Ca tombait bien, c'était la seule prérogative que le Grand Faucheur allait respecter. Pour le reste … les gens pourraient repasser. D'ailleurs, à peine rentrer sous le chapiteau, un nuage noir vint flotter au dessus de sa tête, prévenant ainsi par avance que ce n'était ni le jour ni l'heure de l'emmerder. En fait, le mieux était de le laisser seul dans son coin sans même chercher à faire la conversation avec lui. Par contre, pour les gens qui le connaissaient, ils pourraient l'identifier immédiatement étant donné que Leaic, son chien, l'accompagnait comme à l'accoutumé.

L'Ombre observa quelques instants la salle, restant quasi imperméable à sa beauté, des images de son passé se télescopant à celles du présent. Des éclats de rire, sortit tout droit de ses souvenirs, retentirent à ses oreilles, lui faisant oublier un instant où il se trouvait et les gens autour de lui. Puis quelqu'un le bouscula sans faire exprès et la bulle éclata, le ramenant brusquement à la réalité. Il poussa un grognement, jetant un regard noir à la personne avant de s'éloignait de tout ce monde. Pourquoi était-il venu ? Dès l'instant où il avait mit les pieds ici, la seule envie qui l'avait habité était de repartir. D'ailleurs, d'ici quelques minutes, il se gênerait pas pour le faire. Déjà, il faisait demi-tour pour regagner la sortie.


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Dim 8 Sep 2013 - 15:20

~ Shiro écouta attentivement la jeune femme, souriant sous son masque noir et blanc. Elle rigola légèrement quand elle affirma elle aussi trouver son déguisement gênant. C'était vrai, il faisait un peu fanfreluche et prenait de la place, Kuro devait être le plus malaise entre eux deux, lui qui avait horreur des costumes, des paillettes, des froufrous et des masques trop encombrant. A la limite qu'on lui mette du maquillage sur les yeux, du moment que c'était noir ou sombre, ça allait, mais dès qu'on lui en demandait ou mettait ne serait-ce qu'un peu plus, il devenait rouge de rage. Puis, la jeune femme écouta la question qu'on lui posait, à savoir qu'elles pouvaient faire connaissance. La Reine répondit sans hésiter : « Bien sûr, faisons connaissance, après tout, nos avons toute la soirée je pense. Enfin, je ne sais pas combien de temps elle dure exactement, mais sûrement que la nuit sera bien avancée quand nous pointerons de nouveau le nez dehors. » La conversation continua entres les deux jeunes femmes. L'Ombre écouta la nouvelle interrogation de la mystérieuse dame. Elle réfléchit un court instant, levant les yeux vers le plafond, avant de répondre en la regardant de nouveau de ses yeux lumineux : « Je le trouve intéressant, ça permet de mettre du piment dans la soirée. Enfin, je ne suis pas très douée pour les devinette hélas. » Elle rigola légèrement, son verre d'eau à côté d'elle.

Brusquement, une présence familière vint alerté la jeune femme. Une autre Ombre était dans les parages, à n'en point douté qu'il devait s'agir de Raeden, à qui elle avait envoyé une lettre pour le faire venir. Elle sourit légèrement sous son masque, désormais, elle n'était plus seul. Mettant cela de côté dans un coin de sa tête, la jeune femme déclara, afin que leur échange continue :
« Et sinon, que pensez-vous tu thème, celui d'être masqué ? Cela a-t-il était facile de trouver quelque chose à mettre. Personnellement, je n'avais pas mon déguisement dans ma garde-robes et encore heureux ! Un tel vêtement ne me servirait quotidiennement à rien... Peut-être faire peur à mon ami, mais bon, hélas, il n'est pas très froussard. » Alors que Kuro prenait une autre gorgé d'alcool, qui aurait certainement déplu à l'habituelle petite fille qu'était Shiro, il tourna la tête dans la direction des deux femmes qui discutaient. Voilà qu'on parlait de lui sans son avis au préalable. Il n'aimait pas ça et l'Esprit de la Mort le savais, mais comme d'habitude, elle le taquinait, trouvant cela amusant de le voir s'emporter. Il se leva donc, son verre à la main et déclara de sa voix grave et masculine, s'adressant d'abord poliment à l'inconnue : « Bonsoir mademoiselle. Dites moi madame en noir et blanc, vous savez à quel point j'ai horreur qu'on parle de moi dans mon dos ? »

La jeune femme esquiva ses propos, sa tête posée sur sa main, le coude reposant lui sur la planche. Elle regarda le liquide au goût probablement dégoûtant de son compagnon et dit : « Alors tu t'es résigné à boire ce truc finalement... Bouh ! Ça doit avoir un goût bizarre... Mais bon, assis-toi là et papote avec nous, avant que je te ramène à la maison complètement à l'ouest à cause de ce machin-là. » Le Démon soupira, certaine personne ne changeait jamais ! Il déposa son verre d'un bruit lourd, le bois massif du bar et le cristal de son verre entrant en contact, avant de s'asseoir et de répliquer : « Ouais enfin, c'est pas un verre qui va me faire ramper par terre non plus. Toi peut-être... » Puis la discussion reprit, les danseurs continuant de virevolter et les différentes scènes et rencontres d'avoir lieu.
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[Terminé] Le Bal de la Colombe Noire

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