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 [Terminé] Le Bal de la Colombe Noire

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Ven 25 Oct 2013, 13:34

Heavenly devait avouée que ce soir, elle ne s'attendait pas à rencontrer une personne à la fois amusante et intrigante. Si elle devait décrire Luka en quelques mots, il était certain que le haut vampire l'intriguait et qu'il était aussi un très grand observateur. La nuit battait désormais son plein et la jeune femme avait levée son magnifique regard bleu sur cet homme masqué, dont le visage lui était encore inconnu. Les gens autour d'eux parlaient, s'amusaient, dansaient à travers l'espace qui leurs étaient donnés. Le son de la musique résonnait à ses oreilles comme un arrière fond dont elle n'y prêtait plus vraiment attention. Elle savait que cette soirée allait s'achever pour elle, de toute manière cela aurait était put se terminer depuis bien longtemps, si le hasard ne l'avait pas poussé à rencontrer le vampire.

Pourtant restant plantée devant le jeune homme, elle ne s'attendait pas à ce que ce dernier lui demande de lui tenir encore un peu compagnie. Il était évidant qu'elle n'avait pas fait grand chose, si ce n'est que de lui poser quelques questions de temps à autres et d'agir comme à son habitude, en observant en détail son interlocuteur, tout en maîtrisant l'air et les manières de paraître sans pour autant trop en donner, ou trop en faire. Luka devait sans doute mettre tout ceci sous le compte de ce petit jeu remplit de mystère, accentué par les masques. Le bel vampire avait sans doute le sens d'observation très aiguisé, mais il y avait une chose dont il n'avait sans doute pas cerné. C'était que Heavenly n'avait pas besoin ni de mascarade, ni se cacher derrière des un vulgaire masque pour être ce qu'elle était et dire ce qu'elle pensait. Peut être, serait il bon à ce vampire de le savoir car après tout, il n'était jamais mauvais de savoir à qui on pouvait avoir à faire dans le futur....

- J'imagine que mon carrosse peut sans doute attendre encore un peu. De toute manière il ne peut partir sans moi fit elle en riant Dans ce cas j'accepte avec plaisir de vous accompagnez prendre l'air, après tout il est vrai que ce n'est peut être pas un hasard, si le destin veut que nous nous croisons ce soir. Et puis je crois que connaitre un peu de monde va vous faire du bien, vous homme solitaire que vous êtes. Sans vouloir vous sans offensé, vous me donnez parfois l'impression d'être tourmenté. rajouta t'elle dans un sourire amusé  

Glissant son bras sur celle qui lui tendait avec grâce et douceur, la vampire quittait alors la salle de bal en compagnie de son mystérieux cavalier, sans accorder un seul regard en arrière vers la pièce, dont l'animation battait encore son plein.

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Dim 27 Oct 2013, 10:59


Sous le masque de l'inconnue, Alexie crut deviner un sourire, mais n'en fut pas si sur. Elle lécouta reprendre la parole, et hocha légèrement la tête, tandis qu'elle faisait tourner son verre entre ses mains. Elle n'avait beau ne pas s'intéresser à la politique, la Bélua ne tenait pas à ce qu'une autre guerre participe. Bon, ce n'était pas son esprit de voleuse qui parlait, car la guerre créait toujours des affaires florissantes pour eux. C'était peut-être horrible à dire, mais la réalité. La jeune inconnue continua de parler après une brève pause, écouté par son compagnon, ainsi que la chatte. Elles étaient toutes les deux d'accord sur les mêmes points. Pas qu' Alexie ait eu peur de dire tout ceci, se fichant pas mal si les deux femmes n'étaient pas d'accord, mais le fait que quelqu'un était sur la même longueur d'onde l'aidait à ne pas totalement désespérer quant à l'avis des souverains. Qui sait, peut-être que certains d'entre eux pensaient ainsi.

Alexie porta son verre à sa bouche et le termina, avant d'en recommander un autre, qu'on lui servit rapidement. Elle plaça son doigt sur le rebord de sa boisson, et le fit tourner tout autour, les yeux dans le vague. Elle n'en voulait pas aux Sorciers personnellement de ce qu'elle avait vécu par le passé, même si certains d'entre eux étaient mêlés à cette histoire, mais elle ne les aimait pas particulièrement non plus, et de plus en plus avec ces dernières années car tout partait d'eux. Elle se mordit la lèvre, dissimulé sous son masque d'or, et tourna la tête vers le jeune homme qui avait prit la parole. Puis attendit que la jeune inconnue prenne aussi la parole, prenant le parti de son ami. Tout deux n'avaient pas tord, il fallait l'avouer, pourtant la Bélua n'était pas tout à fait d'accord. Rien que le fait que la guerre ou la paix repose simplement sur les rois, étaient en totale désaccord avec son mode de pensée. Mais leur faire confiance... Très peu pour elle. Alexie savait très bien qu'un royaume a besoin d'un roi. Il faut l'avouer, c'est une personne assez contradictoire. Il faut dire que le raisonnement logique et la liberté ne faisait pas souvent bon ménage.

Alexie laissa échapper un rapide rire légèrement ironique. «Je ne crois pas en les souverains tant que je n'ai pas pu voir leurs actions. Pour le moment, tout ce que je me dis, c'est que nous ne pouvons qu'attendre, et espérer qu'aucun souverain ne fasse d'idioties avec ses cartes, en particulier Valkan. Après tout, pour le moment c'est lui qui en a le plus». Parole crues, mais au moins elle les pensait vraiment, pas comme certaines personnes qui se plaisaient à se ranger de l'avis des autres pour éviter de se faire remarquer. Et même si elle avait su qu'elle s'adressait à un de ces souverains, ça ne l'aurait pas gêné, au contraire.  «Par contre, je ne peux pas vous contredire sur le fait que rien n'est tout noir ou tout blanc. De toute façon, le monde deviendrait ennuyeux sans hauts et bas». Et puis il y avait toujours des avantages à tirer de toutes les situations, même s'ils n'étaient pas forcément toujours apparent, mais bon elle devait bien être la seule à réussir à trouver un avantage presque à chaque fois.

Alexie baissa la tête vers son verre, cherchant un nouveau sujet de conversation, celui de la politique n'étant pas vraiment son préféré. Elle leva alors la tête et planta ses yeux mauves dans ceux rouges de la demoiselle, un sourire malicieux sur les lèvres, dissimulé par son masque. «Et si nous changions de sujet? Par exemple, on pourrait parler un peu de nous? Pas forcément des choses personnelles, mais cette soirée est un peu un moyen d'en apprendre plus sur l'autre». La Bélua regardait la jeune inconnue, et jeta également un rapide regard au jeune homme, puis revint sur la femme en face d'elle, avant de porter son verre à ses lèvres, et de boire une gorgée, puis le reposa, fixant à nouveau son regard sur la mystérieuse femme. La Bélua la trouvait plutôt intrigante et mystérieuse, sans trop savoir pourquoi. Elle avait un certain charisme, c'était sûrement pour ça, il suffisait d'entendre sa voix pour le comprendre.

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Lun 28 Oct 2013, 16:30

~ La demoiselle écouta avec attention son interlocutrice, tout comme le Démon à ses côtés. Elle affirma mentalement ce que dit la jeune femme, on jugeait d'abord un souverain par ses actes, c'était très important. Shiro se remémora les siens : annexion de lieu, construction de bâtiments, rédaction des lois et autres règles, heureusement pas grand chose et cela devait être tout pour le moment. La Reine avait des projets pour sa race, mais il lui faudrait un peu de temps pour tous les mettre sur plan, consulter les Gardiens et Passeurs avant d'enfin se mettre au véritable travail. Enfin, quand on était Esprit de la Mort, la chose la plus importante restait le rôle capital du secret sur les Ombres et le bon déroulement du cycle de la vie. C'était impératif ! Cependant, il y avait aussi toute la vie des Ombres et leur bien-être. Cela aussi faisait parti des rôles de la régence de la Reine et elle l'écoutait avec attention. Shiro aimait entendre la franchise des gens sur les souverains, après tout, avant d'être une Reine, la jeune femme était quelqu'un, un individu unique, comme Alexie, comme Kuro et comme tous les gens de la salle. Elle n'aimait pas se savoir porteuse d'une couronne avec marqué en gros un titre, elle aimait discuté en toute sincérité, car seule celle-ci pouvait nouer de vrais liens avec les gens. L'hypocrisie ne rimait strictement à rien.

Les deux amis écoutèrent ainsi la deuxième phrase de la dame en face d'eux. En effet, un monde sans nuance de couleurs, sans faire au moins une courbe, serait bien lassant. Bien sûr, beaucoup préféraient la paix, mais au fond qu'est-ce que la paix ? Les Ombres voyaient bien les tensions, même infimes, car elles étaient les garants de la neutralité et étaient seulement des observatrices. Cela pouvait paraître lâche, ironique, débile, mais c'était essentiel. Oui, s'il n'y avait pas quelqu'un pour faire tourner la roue et huiler l'engrenage, tout serait figé et aucune des races ne vivraient. Encore une fois, c'était lâche, ironique et débile, mais tellement vrai, tellement nécessaire. Au fond, les Ombres n'effectuaient-t-elles pas un rôle obligatoire au bon fonctionnement du monde ? Si, et cela quoi qu'on dise, quoi qu'on pense. Dire qu'elles ne servaient à rien, c'était cracher sur la vie, sur sa race.

Finalement, la femme mystérieuse sembla chercher quelque chose dans son esprit avant de prendre la parole. Les oreilles du duo étaient de nouveau grandes ouvertes. Ils accueillirent le regard de la jeune femme avec des yeux amicaux.
« Vous avez raison, parler politique, c'est presque démoralisant à la longue. Voyons voir, que pourrais-je vous dire sur moi... » Elle tourna sa tête à droite, puis à gauche pour observer ce qui l'entourait. La Reine reprit la parole : « Ah oui ! Je raffole de la cuisine, autant quand je la fais que quand je la mange. J'apprécie énormément le poisson ou la viande blanche fris, avec du riz, c'est délicieux ! Il ne manque plus qu'une bonne sauce onctueuse, avec de la tomate, de l'ail, des oignons finement coupés, du curcuma, des herbes et surtout, du curry ! C'est exquis, je vous le promet ! » Sous son masque bicolore était apparu un large sourire. Rien qu'à citer ces aliments, l'Ombre voyait déjà le plat fumant sur la table. « Faites revenir tout ça ensemble dans un wok, laissez mijoter cinq dix minutes et régalez-vous ! » Elle rigola légèrement, voilà qu'elle parlait cuisine maintenant ! Shiro adorait cet art, ne pas avoir le goût des aliments et des bonnes choses de la vie la rendrait la petite fille la plus malheureuse du monde. Elle continua sur sa lancée, enjouée : « C'est ma grand-mère qui m'a donné le goût de la cuisine. Si elle était encore là, elle vous ferez des monts et des merveilles à savourer et déguster ! Entrées, plats de résistances, desserts, apéritifs ou plats originaux, ma grand-mère savait tout faire ! Une vraie reine de la cuisine, et pas que. C'était une personne vraiment exceptionnelle, une dame qui avait énormément de savoir, de connaissance et de qualité. Une dame comme on n'en rencontre pas cent mille, une dame sage et respectable, même des plus grands. Je l'admirerais toujours je crois. »

Elle sourit, heureuse en repensant au bons moment, quand elle était encore Elfe, passés avec sa chère Joséphine. Que du bonheur ! Elle pansa soudain à Kuro et parla pour lui : « Quant à mon ami, il n'aime rien à par la solitude, la musique - c'est un virtuose, pour sûr ! - le combat et l'alcool, surtout le whisky, enfin, je crois... » Elle rigola en tournant son regard vers le Démon qui rigolait discrètement de ce qu'elle venait de dire, avec un regard qui trahissait leur complicité. Il déclara : « C'est à peu près ça, oui. Et vous, mademoiselle, vous aimez quelque chose en particulier, une activité ou autre chose ? »
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Dim 10 Nov 2013, 17:47


Alexie fut contente de voir des éclats amicaux dans les yeux de ses interlocuteurs, qui acceptèrent avec joie sa demande. Tout du moins la jeune femme, car l'homme n'ouvrit pas la bouche, ce qui n'étonna pas la Bélua, qui savait que ce n'est pas lui qui s'exprimerait le premier, sûrement même qu'il n'ouvrirait pas la bouche. L'inconnue sembla chercher ses mots, et sembla trouver quelque chose à raconter, car elle s'exclama qu'elle adorait la cuisine, et se mit à parler de ses goûts. En soit ce n'était pas tellement intéressant, mais le ton passionné, et emprunt de bonheur, qu'elle y mettait captivait l'attention d'Alexie, surtout qu'elle raffolait de nourriture, surtout que la manière dont la jeune femme décrivait les plats était telle que ça lui en donnait l'eau à la bouche, et elle dut faire un effort pour ne pas imaginer l'odeur, qu'elle aurait pu sentir. Surtout qu'avec ses sens, elle aurait été plus prononcé, plus forte, que pour les autres.

La Bélua rit avec la femme mystérieuse, qui continua ensuite de parler, lui expliquant qui lui avait donné le goût de cuisiner et la façon dont cette personne cuisinait était impressionnante. Alexie continuait d'écouter, assise tranquillement sur son tabouret. Puis elle continua en parlant de son ami. Etonnament, elle parla de lui comme un virtuose, ce qui étonna Alexie, qui ne pensait pas qu'il pourrait faire parti de cette catégorie de personne. C'était une surprise, mais son interlocutrice devait dire la vérité, après tout ce n'est pas des informations telles que celle-ci qui aurait un quelconque impact. Alexie se demandait ce qu'elle pourrait bien leur dire. Elle devait faire attention à ne pas dire des choses qui pouvaient dévoilé son identité, et en même temps, parlé de son passé lui était douloureux... Elle pourrait toujours faire comme la jeune femme et parler de ses goûts, ou peut-être de ce qu'elle aime, comme la liberté.

Le jeune homme fut d'accord avec ce que venait de dire sa compagne, avant de retourner la question à Alexie. Cette dernière prit quelques secondes de plus avant de prendre la parole. «Eh bien... J'adore manger! Je mange comme quatre, ce qui est dommage c'est que je suis vraiment nulle en matière de cuisine. Tout ce que je fais c'est de plats complètement cramés. Ca a toujours désespéré ma mère, mais ça prouve que je tiens de mon père». Dit-elle en riant légèrement, cachant quand même la douleur que cela lui faisait de parler de ses parents, même s'ils étaient mort depuis un moment. «A part manger, j'aime courir et grimper. Que se soit sur les toits, les arbres, ou n'importe où. J'aime sortir la nuit, ça donne l'impression que vous êtes seul au monde, et puis aussi une impression de liberté, et c'est sûrement la liberté que j'aime le plus». Et elle était prête à se battre pour la conserver, mais bon elle n'allait pas partir sur un sujet comme celui-ci alors qu'ils venaient tout juste de quitter le sujet de la politique. «J'aime beaucoup relevé les défis aussi, surtout ceux qui semblent impossibles à réaliser. Ca met un peu d'adrénaline dans ma vie». C'est sur que certains des défis qu'elle acceptait, ressemblaient plus à des missions suicide qu'autre chose, mais elle les avait toujours fini et était toujours revenue vivante. Mais elle n'abandonnait jamais à cause de sa fierté qui le lui interdisait.

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Lun 11 Nov 2013, 10:07

~ Les mots de l'interlocutrices firent sourire Shiro sous son masque bicolore. Elle aussi aimait manger. Il était vrai que la Reine était parfois très gourmande, surtout sur les plats de résistance. Tout ce qui était viande blanche, tel la dinde, ou les plats un peu exotiques. Elle aimait aussi les classiques, tels que les pâtes, les crocs-monsieur et tout ce qui était bon à se mettre sous la dent. Shiro avait aussi un faible pour les viennoiseries et pâtisseries, notamment les beaux gâteaux et les mousses délicieuses au chocolat noir corsé. Un véritable régale ! Shiro entendit qu'elle avait du mal à faire des plats réussit.

Elle pensa qu'on ne pouvait être doué pour tout et aussi, que la persévérance, même en cuisine, finissait pas payer.
« Oh, vous savez, la cuisine, avec un peu d'entraînement, on arrive à faire deux trois plats fort sympas facilement, même quand on n'est pas un cordon-bleu. Lui, derrière moi, en sait quelque chose. » Kuro sourit sous son masque. C'était vrai, il était très peu talentueux en cuisine, mais en s'exerçant un peu, il avait appris quelques trucs et astuces qui faisait qu'au moins, il n'oubliait plus l'eau avec les pâtes. Puis, ils écoutèrent la suite des propos de l'inconnue. Ah, la liberté ! Shiro et Kuro - surtout Kuro ! - aimaient se sentir libres eux aussi, aller partout sans qu'on leur interdise quoi que ce soit. « La liberté est un précieux cadeau, c'est comme ça que je vois les choses. Moi aussi je tiens énormément à la liberté. » Enfin, la jeune femme parla de défi et d'adrénaline. Encore une fois, c'était un point que la Reine des Ombres partageaient. Certes, les défis à proprement dit n'étaient pas ce qu'elle faisait, mais les deux dames partageaient l'adrénaline. A la fin de sa phrase, l'ex-Passeuse déclara :

« Les défis, c'est bien. Comme vous dites, les plus impossibles sont les plus passionnants. Pour ma part, je suis plutôt curieuse et, j'aime résoudre les mystères. C'est ce côté "je veux tout savoir" de ma personne qui pimente ma vie, en plus d'adorer faire des excursions et des découvertes. Ah ça oui, j'aime explorer et apprendre, tout le temps ! Les gens disent souvent que la curiosité est un vilain défaut, moi, je pense que la curiosité est une excellente chose. Certes, à par parfois mettre les gens dans des situations délicates, ça prouve qu'une personne veut découvrir, aime apprendre et est aussi qu'elle est un peu casse-cou, car de temps en temps, il faut bien mouiller le maillot pour résoudre une énigme et poursuivre la résolution du mystère. Croyez-moi, j'en sais quelque chose ! »

Son sourire était toujours grand sous son masque. La Reine appréciait de plus en plus la jeune femme en face d'elle. Shiro avait hâte de découvrir qui pouvait bien se cacher sous ce masque et sa curiosité n'y était pas pour rien. L'Ombre se tourna ensuite vers le Démon : « Et toi mon ami, qu'aimes-tu ? Je ne vais pas toujours parler pour toi ! » Le jeune homme aux cheveux d'ébènes étira un léger sourire. Qu'aimait-il, ou plutôt, que pouvait-il dire ? Il se tourna vers les deux jeunes femmes, réfléchit un instant et répliqua :

« Moi j'aime... La musique, oui. Surtout le piano et l'alto ainsi que le saxophone et la guitare. J'aime bien aussi la harpe, mais c'est dur à jouer, alors je préfère l'écouter. On m'avait appris la flûte de pan, mais bon, je n'en ai plus joué depuis longtemps. Enfin, à par la musique, j'aime bien les animaux et les combats, c'est vrai. La magie est aussi un domaine intéressant. »

Shiro sourit : « Tu en aimes des choses ! En parlant d'animaux, suis-je bête, j'adore les animaux moi aussi. Les gros, les petits, les poilus, les chauves, les terrestres, les célestes, enfin, je les aime tous ! » Elle se tourna vers la jeune femme : « Vous aimez les animaux vous aussi ? »
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Mer 13 Nov 2013, 20:08

A un moment donné, alors qu'elle conversait toujours avec le souverain des sorciers, le désir de mon cœur fut entendu. Une main se leva à la hauteur de son visage et vint ôter le masque tant haï pour me dévoiler ses traits. Je retins mon souffle et mon bonheur ne connu plus de borne quand je vis apparaitre ce visage que j'avais appelé de tous mes vœux bien des nuits durant. Elle était enfin devant moi, bien réelle cette fois. Ce n'était plus une illusion elle ne pourrait pas m'échapper en se désagrégeant entre mes doigts, à moins que tout cela ne fut rien d'autre qu'un énième rêve ? J'en frémissais. Il fallait que cette situation cesse ! Peu après l'alfar salua le maléfique et s'éloigna vers la végétation. Son regard en coin dans ma direction m'apprit qu'elle m'avait vu, qu'elle savait qui j'étais et m'invitait à la rejoindre. D'une geste fébrile j'arrachais mon masque et le jetait dans les buissons avant de m'élancer avec une fausse nonchalance sur ses pas.

Je marchais longuement, si concentré pour ne pas perdre de vue sa blanche silhouette diaphane que je ne réalisais pas qu'elle m'entrainait dans les bois du parc en un lieu où nous serions seul, loin des oreilles indiscrètes. Soudain je pilais à l’orée d'une clairière. Elle était là devant moi dans la grande robe blanche. Elle se retourna soudainement pour me faire face et je la découvris plus belle encore que dans mes rêves ses yeux d'émeraude brillant dans la nuit. Sa robe mettait sa silhouette en valeur mais je regrettais la présence de ce col montant. Je restais là immobile craignant presque qu'elle ne disparaisse ou qu'elle ne s'enfuie si jamais je devais faire le moindre geste. Je me contentais donc de la dévorer des yeux, ses traits, ses formes, sa ligne, sa gorge qui se soulevait à chaque respiration. Elle m'était toujours apparue les cheveux lâchés aussi découvrais-je la délicatesse de son visage dégagé par sa complexe tresse. Après toutes ces nuits passées à la poursuivre dans mon sommeil sans jamais pouvoir l'atteindre, après toutes ces journées passées à douter de son existence, après toutes ces craintes quand à ses desseins je me trouvais enfin devant elle, subjugué par sa présence. Il émanait d'elle quelque chose d'incomparable, quelque chose d'indescriptible. Plus que jamais elle me paraissait insaisissable et c'est pour cette raison que je brulais de la prendre dans mes bras et de la serrer contre moi. Tout en elle éveillait chez moi un désir dévorant, mais j'étais trop respectueux pour rien laisser paraitre de mes sentiments et trop bien élevé pour me comporter de manière désobligeante envers une femme. J'étais le fils d'un homme connu pour avoir eut de nombreuses amantes mais aussi pour sa galanterie envers la gente féminine, quand à Jun mon tuteur lui aussi nous avait enseigné le respect et la délicatesse envers les dames.

J'étais alors loin d'imaginer que cette femme dont la pensé et la présence me bouleversait tant avait eut le premier pour amant et épouser le second. Il y avait alors bien des choses que j'ignorais et surtout qui m'échappaient. La réalité était sous mes yeux mais j'étais encore bien trop candide. Quand plus tard je découvrirais que cette femme avait même eut Zéleph pour amant, je réaliserais alors combien cette femme avait pu jouer des hommes et à quel point elle se jouait de moi à cette époque. Si elle m'avait manipulé pour que son absence devienne pour moi un manque insupportable c'était dans le but de se rapprocher de moi alors que nous étions de parfaits inconnus et cela sans me dévoiler tout un pan du passé alors que j'étais encore trop immature pour receler pareil secret. Jamais elle ne m'avait considéré comme un simple jouet, jamais elle ne m'avait considéré comme quantité négligeable, ou comme un simple outil. Non elle n'avait jamais eut cette cruauté mais j'ignorais alors qu'elle allait influer sur ma vie, mes aventures et toutes autres choses pour me façonner. Elle allait devenir l'artiste et moi son chef d’œuvre.

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Mer 13 Nov 2013, 23:07

Lorsque j'estimais l'avoir entrainé suffisamment loin je m'arrêtais à l'orée d'un clairière et attendis patiemment qu'il me rejoigne. Il était si simple pour moi qui avait tant côtoyé les hommes de les comprendre, de deviner comment les amener à ressentir quelque chose. Cette partie de mon histoire que j'avais effacé avec nonchalance, la jugeant puérile et indigne de celle que je devenais, avait pourtant participer à me construire et toute expérience donne des atouts. Si j'étais cette femme que les hommes auraient tant de mal à manipuler mais qui au contraire les comprenait si bien c'était parce que j'avais eut tant d'amant par le passé, mais aussi parce que j'étais liée à Jun et que j'avais à ses côtés découverts l'état dans lequel pouvait le mettre certains actes de Mitsuko. Moi qui par le passé avait été une enfant je devenais une femme. Lentement j'apprenais, je découvrais, peu à peu j'appréhendais de mieux en mieux le monde qui m'entourait et se subtilités. Lentement mais surement je devenais un tisseuse de toile, celle que je n'avais jamais réussis à être par le passé du fait de ma trop grande impulsivité. J'avais été si longtemps aveugle. Mais j'avais réussis à trouver mon chemin, la vieillesse était la voix de la sagesse, avec les calamités qui nous était apparues dans le futur j'avais seulement commencer à réaliser à quel point nos destins pouvaient nous échapper, combien il était dur de survivre dans un monde où d'autres plus vieux et ayant acquis plus de savoir avaient déjà tissé le futur. Car c'était mon intime conviction que celui qui avait tissé ce futur hypothétique venait du fond des âges, mais qui ? Qui pouvait avoir organiser cette comédie et pourquoi ? Je l'ignorais encore, mais j'étais bien décidée à survivre suffisamment longtemps pour le découvrir, pour pouvoir reprendre en main le fil qui était le mien ainsi que quelques autres. Je survivrais pour rester aux côtés de mon époux, pour le soutenir toujours.

Quand il fut là je me retournais lentement, digne, majestueuse et bienveillante à la fois. Je vis ma beauté se refléter dans les yeux d'Eamon, cette emprise que j'étais en train de développer sur lui, cette fascination que je fabriquais et entretenais à mon égard, je vis tout sa dans son regard de nuit. Je l'observais rester immobile de peur que je disparaisse et en même temps serrer les poings pour contenir cette envie de me toucher, de m'enlacer. Il était bien le fils de son père, prompt à la passion mais bien élevé par mon mari. Je ne pu m'empêcher d'être nostalgique en repensant aux moments heureux que j'avais vécu avec l'un et l'autre. Dans sa blondeur, la délicatesse de ses traits, son élégance naturelle, sa désinvolture je retrouvais mon amant d'autrefois, seul ses yeux d'onyx me rappelaient à la réalité. En ses temps de solitudes et de doute la tentation était forte de montrer mes faiblesses au fils de celui qui m'aurait réconforté et qui m'aurait fait oublié mes tourments. Mais ils n'étaient pas une même personne, je ne devais pas faire l'erreur de les confondre. Je devais rester une femme mystérieuse, forte et puissante à ses yeux, au moins pour l'instant. Le temps n'était pas encore venu. Peut être un jour si nous devenions des amis inséparables pourrais-je me permettre ce genre de choses. Mais il faudrait auparavant qu'il s'engage sur le chemin des ténèbres, je devais l'entrainer dans mon sillage. En faire mon allié, l'aider à gagner en puissance, si nous étions proches, si je l'aidais, si je l'initiais aux mystères de ce monde au fur et à mesure que je les découvrais alors je serais en mesure de le protéger, ce serait ma manière d'honorer la mémoire d'Astaroth. Mes actes avaient plusieurs explications. Allier l'utile à l'étique. C'était une façon d'être qui m'était propre. Je façonnerais un chevalier qui me défendrait, me serait fidèle et ce faisant je tiendrais une promesse muette faite à un être cher. Pour certains ce comportements suffiraient à faire de moi un être sentimental et par là même pas réellement maléfique et pour d'autre cela serait perçu comme d'autant plus cruel et n'excusant en rien mon comportement. En réalité un petit nombre étaient pour l'instant protégé de mes manipulations mais rien n'indiquait que la situation perdurerait. En vérité je savais que j'allais devenir froide et implacable, que d'ici quelques année tout le monde ne serait plus qu'un potentiel instrument entre mes mains quelque soit mes sentiments pour la personne.

Quand j'estimais que j'avais suffisamment exalté les sentiments de ce jeune homme, je m'approchais de mon pas léger et silencieux, d'une main j'effleurais sa joue, mon regard émeraude vrillé dans ses yeux de ténèbres , puis doucement je laissais retomber mon bras, mon regard se fit lointain.

"Vous lui ressemblez beaucoup..." murmurais-je comme pour moi même sibylline. Mon regard revint à lui et je lui souris doucement. Je vis les questions se bousculer dans l'esprit du jeune homme, mais je ne lui laissais pas le temps d'en poser la moindre. "Il est bien des choses que vous aimeriez savoir, et je le comprends. Votre curiosité est légitime, malheureusement je ne peux me permettre de rein vous révéler pour l'instant, le moment n'est pas encore venu, ma position est trop fragile. Svana c'est mon nom, il vous faudra vous en contenter pour l'instant." Je lui souris, un sourire mystérieux et doux à la fois. "Nous nous reverrons bientôt." Je me mis sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur le front avant de m'éloigner. Lorsque j'eus dépassé quelques arbres je me téléportais pour retourner à Drosera. Je devais veiller à ce que nul ne découvre mes absences.

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Jeu 14 Nov 2013, 00:17

C'est Elle qui brisa l'immobilité dans laquelle nous étions englués. Elle fit le premier pas. C'était logique c'est elle qui établissait les limites, les modifiait, elle qui permettait ou pas un quelconque rapprochement. C'était à la fois perturbant et exaltant. Elle se mit en mouvement et s'approcha de sa démarche dansante. Je retins ma respiration, elle était à porté de main, j'aurais pu la toucher, l'embrasser, l'attraper pour m'assurer qu'elle ne s'en irait pas, pas cette fois. Mais je ne fis rien de tout cela. Je rencontrais simplement son regard, un regard énigmatique, tandis qu'elle m'effleurait la joue. Ce contact me fit tressaillir. J'aurais voulu qu'il dure éternellement tant sa douceur m'emplissait de quiétude et de bien être, mais mon égo ne me le permettait pas aussi m'empêchais-je de fermer les yeux. Pourtant elle ne fut sans doute pas dupe. Son regard sembla se perdre dans le passé et quand elle m'observa de nouveau ce fut avec cette intensité qui la caractérisait, comme si au delà de moi elle voyait autre chose, des choses que je ne pouvais encore comprendre et contempler. L'espace d'un instant je perçu la distance qui nous séparait, la différence de vécue et surtout de puissance qui semblait établir une barrière entre nous. Cela me rendit terriblement triste. Puis sa voix douce et chantante vient m'enlacer, me caresser pour me donner de l'espoir. Elle fit allusion à ma ressemblance avec mon père et je compris alors qu'ils s'étaient connus de longue date. L'idée qu'elle ai été son amante me blessa, car alors je devais faire le deuil de tout espoir d'une relation non concernant. Cette réflexion me surprit car je n'en avais jamais consciemment envisagé la moindre et pourtant c'était les manifestations d'un amour naissant que je découvrais là. Ce constat me terrifia. Avais-je à ce point perdu la maitrise de mon esprit et de mon cœur pour laisser une inconnue me le ravir ? Moi le séducteur, étais-je donc si faible ? Ce fut une leçon cuisante sur l'instant mais que je compris par la suite. J'étais un nouveau né sur un échiquier. C'était un avertissement gentiment accordé par une ainée.

Svana, ce non m'enveloppa, je savais enfin à qui j'avais à faire. Ce n'était plus une inconnue, je possédais son nom. Même si je devais m'en contenter pour l'instant, cela était déjà un inestimable présent venant de cette femme mystérieuse. Sa promesse de retrouvailles proches me remplirent de joie, bien que je devais par la suite m'interroger sur sa notion de "bientôt" pendant plusieurs mois. Cela me fit étrange de voir cette femme bien plus puissante devoir se mettre sur la pointe des pieds pour être à ma hauteur. Son baiser me surprit. Cette fois je me laissais aller à savourer les sensations qui m'envahissaient et quand je rouvris les yeux, elle avait disparue. Je me sentais perdu et honteux, pourquoi étais-je si ému par un chaste baisé sur le front moi qui avait intimement connu bien des femmes ? C'était ridicule ! Je tentais de chasser cette impression d'irréalité, elle avait pourtant été en face de moi, faite de chaire ferme, nous nous étions touchés. La seule chose qui me restait d'elle c'était ce nom : Svana, et son odeur, sa présence qui imprégnait encore les lieux.

Lentement je me calmais, remis mes pensés en ordre et fis demi tour. J'étais suffisamment éprouvé pour la soirée, je ne tenais pas à retourner me frotter à cette foule, j'avais besoin de solitude, de calme et de sommeil. J'avais atteint mon objectif, j'avais rencontré cette femme, ensemble nous avions fait un premier pas et au delà de l'émotion suscitée par cette rencontre je me sentais apaisé. Je n'étais pas fou, ce n'était pas une créature hostile et cruelle. Les nuits agités qui avaient précédés se faisaient désormais cruellement sentir, la fièvre retombé, j'étais épuisé. Je quittais les lieux et à l'orée du parc montait dans une calèche qui me ramena à mon auberge. J'avais cruellement besoin de repos. A peine rendue dans mes quartiers et dévêtu, je m'allongeais et sombrais dans un sommeil sans rêve, un sommeil réparateur.

Résumé:
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Dim 17 Nov 2013, 21:41


Alexie sourit aux encouragements que lui fit la jeune femme. En réalité, sa mère lui avait tellement mit en tête de bien cuisiné, que ça avait fini par la dégoutter, et, qu'à chaque fois qu'elle rentrait dans une cuisine, c'est presque si elle avait envie de partir en courant. Bon, peut-être pas autant, mais ça s'en rapprochait. En tout cas, elle était tombée sur deux autres personnes qui aimaient la liberté, une bonne chose. «C'est d'ailleurs pour ça que je plains les dirigeants, après tout, entre les responsabilités de gouverner, plus les gardes toujours derrière eux, ça doit vraiment être énervant». C'était d'ailleurs pour ça que la Bélua n'avait aucune envie de devenir cheffe de race. Elle était basse dans la hiérarchie de son peuple, mais n'avait pas forcément envie de monter en grade. Si elle n'avait aucun pouvoir politique, ni aucune importance, personne ne pourrait la priver de sa liberté. La plupart des gens ne savaient pas vraiment ce qu'était cette notion, mais pour la jeune femme, c'était différent. Elle avait été emprisonné durant des années, cela laisse une marque indélébile, sur son corps, ou dans son esprit.

Lorsque Alexie eut finit de parler, la mystérieuse femme prit alors la parole, parlant de sa curiosité, qui semblait lui faire prendre beaucoup de risques, ce qui lui fit un point commun avec la Bélua, car elle aussi prenait beaucoup de risques lorsque quelque chose l'intéressait vraiment, mais encore fallait-il piquer sa curiosité, en sachant que seul quelques sujets pouvait le faire. Bon, s'il y avait une récompense à la clef, ça changeait tout. Après tout, chacun sa façon de gagner, elle, le fait en volant ou en acceptant certains contrat, heureusement pas tous, d'autres travaillaient honnêtement. Enfin, chacun fait ce qu'il lui plaît, et voler était un peu devenu une passion. Etrange, d'accord, mais c'était sa façon d'être, et de faire. De toute façon, trouver un travail honnête ne lui plairait pas vraiment, elle en était sure, car réaliser toujours la même chose, sans jamais réellement changer, pouvait rapidement devenir ennuyeux, et c'était cette ennuie que la Bélua cherchait à fuir, comme tout un chacun supposait-elle.

Ensuite, se fut au tour du jeune homme de se mettre à parler, réfléchissant quelques secondes avant de répondre à la question de son amie. Alexie l'écouta, attentive, tout en observant les deux personnes, ses yeux violets passant de l'un à l'autre. Elle sourit devant la réplique des deux comparses, car ils aimaient les animaux, encore un point en commun, même si Alexie ne les aimait pas tous. «Eh bien, cela commence à faire beaucoup de point commun! Moi aussi j'aime les animaux. Bon, j'avoue, pas tous. Par exemple, je n'aime pas les serpents. Je n'en ai pas peur, mais je préfère que chacun reste de son coté». C'est sur qu'avec leur peau écailleuse, et leur manière de siffler... Ca avait de quoi hérissé le poil de la Bélua, et puis les chats et les serpents n'étaient pas considérés comme deux races amicales l'une envers l'autre. «Par contre, j'aime beaucoup les félins, ce sont de loin mes préférés, et je m'identifie souvent à eux». En même temps, elle faisait partie de cette caste là. Bon, elle avait failli dire qu'elle en faisait parti, et elle s'engageait sur une pente dangereuse, mais, tant qu'elle n'en disait pas plus, cela devrait passer.

Alexie remarqua que quelques personnes s'étaient en allés, et, à son horloge internet, il commençait à être tard. Enfin, un peu ironique en sachant qu'elle n'allait sûrement pas dormir, après tous, la plupart des nobles devaient être ici, et les maisons sans surveillance. Elle se mordit la lèvre, rejetant au fond de son esprit ce genre de pensées, ne voulant pas se faire arroser. La Bélua termina son verre, et sourire mystérieux sur les lèvres, dissimulés par son masque. «Eh bien... Je crois que je vais y aller. C'est dommage, je ne pourrais pas voir votre visage à tous les deux, mais, si un jour on se revoit, je serais vous reconnaître». Elle avait tout le temps d'enregistrer leur odeur, et elle pourrait les reconnaître avec leur voix, même si elles étaient un peu étouffées par le masque. La jeune femme se leva, les yeux toujours tournés vers ses compagnons de soirée. «Enfin, j'ai été contente de passer la soirée avec vous, j'espère qu'on se reverra». Puis, elle tourna les talons, et fit quelques pas, avant de s'arrêter, et de tourner la tête vers eux. «Au fait, je m'appelle Alexie». Et sur ces derniers mots, elle se remit à marcher vers la sortie, droite et fière, et, contrairement à ce qu'elle s'attendait, heureuse d'être venue à cette fête, et d'avoir rencontrée ces deux personnes, qu'elle espérait sincèrement, revoir un jour.

résumé+gain:
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Lun 02 Déc 2013, 10:47

Le Bal de la Colombe Noir venait de se finir et en un sens tout c’était déroulé s’en encombre. Le Bal de la Paix égide d’un mensonge aussi léger et trouble que suave et annonçant les changements à venir. La plupart des convives avait déserté le chapiteau. Il ne restait semblait-il que les derniers retardataires. Vrashka caché dans un coin observait les différents serviteurs se mettant à l’œuvre. Son Empereur avait quitté les lieux depuis un moment le laissant gérer la fin des festivités et entamé l’étape de rangement. Une étape simple puisque la magie à l’œuvre devait simplement être coupée pour que tout s’efface. Il resterait les souvenirs bien entendu et la prochaine édition serait certainement plus festive et abondante de personnalité. Tout n’était pas clair pour le Conseiller qui s’interrogeait sur les motivations réelles de son Empereur. L’évidence que ce Bal avait servi de couverture à quelque chose de plus ample n’avait pas du échapper à grand monde, le tout était de percevoir les contours des actes de l’Empereur au travers de la brume. Ember semblait se passionner pour un jeune homme. Lexy fidèle à elle-même avait peu participée. Et il y avait eu l’incident. L’Aether de la Justice…Beauté aux reflets cuivrés apparaissait comme une menace pour son Empereur. Etais ce réellement le cas ? Les Aethers n’avaient pas le droit d’interférer sur le choix des Hommes. Son mari n’était bien sûr pas en reste. L’avenir s’annonçait donc plus tumultueux que ce qu’il en avait l’air. La montée sur le trône de Valkan avait secoué beaucoup de choses au sein de la race des Sorciers, et cela marquait le chamboulement de tumulte plus grand encore. Prenant une inspiration alors que le dernier convive quittait le chapiteau, il fit plusieurs signes à quelques serviteurs. Comme une machine bien rodée, plusieurs silhouettes se mirent en mouvement. En quelques minutes la mrée de serviteurs avaient tout nettoyé. Vrashka se positionnant au milieu de la piste claqua trois fois dans ces mains, le chapiteau se mit à scintiller d’une lumière violette. Il y eut un flottement et un mouvement d’air prit forme. Un bruit de changement de pression eut lieu, un éclair aveuglant aux teintes violettes et le chapiteau avait disparu. Il ne restait que l’herbe écrasée qui marquait l’endroit où se situait il y a quelques secondes l’immense toile dressée. Ainsi donc le Bal de la Colombe Noire était finit. Une page se tournait dans un bruit de feuille tournée, tout restait à déterminer et il était certain que des liens, voir même des intrigues c’étaient formés. Le tout était de savoir si elles auraient ou non un impact dans le futur…
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[Terminé] Le Bal de la Colombe Noire

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