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 Retrouve ton chemin. [pv Violette]

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Lun 28 Jan 2013, 00:58

Il faisait plutôt beau en ce début de printemps. Chaud sur tout. C’était peut-être par ce que le soleil tapé tant que Neros devait sans arrêt essuyait la sueur perlant sur son front. Plantant brusquement sa fourche dans la meule de foin, le réprouvé s’assit sur une botte en soupirant. Il était fatigué de travailler sous cette chaleur. De plus il était contrarier, tout aller mal en ce moment et ce n’était pas faute de donner du sien pour que ça fonctionne. Ses parents ne se parler plu, la guerre étaient à leurs portes, il se rendait compte qu’on passait son temps à lui mentir et pour couronner le tout il avait foiré avec ses pouvoir quand il était complétement sec l’autre jour, changent sa chevelure naturellement blanche, rousse. Il ne pouvait même plu la cacher en rendant cela ébène comme il passait son temps à le faire, non, il était définitivement roux. Surement. C’était Calypso qui serrait heureuse, enfin peut être pas en réalité, mais cela les rapprocherait un peu plus. Pourquoi pas ? Ce levant il se dirigea vers la fontaine. Il du pomper pour remplir le baquet d’eau, puis une fois plein il trempa sa tête dedans. Il avait toujours aimé l’eau, attiré par cet élément indomptable, juste libre et invincible. Ce redressant en reprenant son souffle, il ferma les yeux, appréciant juste la fraicheur de l’eau coulant sur sa peau. Il était encore à moitié nue, il passait son temps ainsi, cela ne surprenait plu personne ici à Bouton d‘or. Seulement aujourd’hui c’était le cas pour tout le monde. Il faisait plus chaud que d’habitude. Le monde devenait fou. Simplement fou. Ce nettoyant un peut en faisant es attribution, il finit par ce désaltéré, changent l’eau avant, naturellement. Il sentait le buffle, ce qui était à peu près normal vue qu’il avait passé la matinée à s’occuper des bicornes qui n’avaient rien d’animaux propres et agréable. « Neros ! Tu as fini ? » Le réprouvé ce retourna vers une charrette qui venait de ce stopper devant son enclos, sur le chemin de terre menant jusqu’au ranch. « On vas dans les champs ramasser le reste du foin. » Ce n’était pas une coutume, ou une obligation, mais a Bouton d’or même quand on ne travaillait pas dans les champs, quand on pouvait aidée il était de mise d’offrir son aide. C’était ainsi, par soutient pour ses semblable, par ce que la communauté marcher de cette façon, et ce n’était certainement pas par ce qu’il était fils de roi que Neros refuser de s’adonner à ce genre de travaux de paysan. Il était même plutôt fière de ce servir de ses mains, il aimer cela. La fatigue physique. Le travail en communauté. Les blagues un peu grasses de ses homologues. Ça en était presque caricatural, mais c’était sa vie. Cette vie qui ne lui aller pourtant pas plus que cela. Attrapent sa fourche, il monta dans la charrette à coter de son collègue qui l’avait appelé. La charrette ce remit en marche, Neros voyait le chemin défiler sous ses pieds, ses jambes pendant dans le vide. Il écouter à peine son ami lui raconter comment il avait séduit la voisine du moulin, et comment il avait demandé sa main à son père.

Quand il y pensait Neros n’était pas heureux. Il était bien, il vivait bien, sa vie était paisible et simple, seulement voilà quand il voyait ses parents il avait la sensation de s’être perdu. Ils avaient dû vivres de la chose si impressionnante. Toute les histoires qu’il entendait sur son père étaient impressionnantes, son règne, le Circus, sa richesse, sa force. Il ne savait pas grand-chose de sa mère, mais il connaissait l’histoire de sa famille et il se sentait médiocre face à eux. Bien sûr il était reconnaissant a son père de lui avoir offert ce domaine, et de lui avoir fait confiance pour aider Bouton d’Or à vivre. Peut-être que plus tard on parlerait de lui comme l’un des hommes qui a aidée à faire de son peuple, une civilisation forte, ce distinguant des autres par leurs détermination et leurs bravoure au travail et dans la vie de tut les jour. Il était fier d’être un réprouvé, mais cela ne lui suffisait pas. Toute l’après-midi il travailla à rassembler le foin pour qu’il prenne le soleil. Toute la journée il fut pensé dans ses sombre penser. Même les rire et les discussions ne lui enlever pas cette sensation de solitude. Quelque chose était arrivée. Quelque chose c’était briser en lui. Il ne savait ni comment, ni quand cela était arriver. Il s’en était rendu compte il y a longtemps, mais il avait fait semblant de ne pas le savoir. Il avait cherché à ce le cacher, mais ce profond noir prenait de plus en plus de place dans son existence. Etait-ce sa condition de réprouvé qui le rendait esclave du mal ? Neros savait qu’il ne pouvait pas lutter contre cela. Ce serrait aller à l’encontre de sa nature, mais il en avait peur. Il avait peur de ce qu’il était capable de faire. Il avait peur de lui-même et des obscures visions qui le prenait par fois. Peut-être aurait-il dû en parlait a sa mère ? Aller demander conseil à son père, mais il ne désirait plu les voir. Ils lui avaient menti, il le savait maintenant. Cela était loin de l’aidée. Il était perdu, il s’ombré dans l’inconnue, et personne n’était là pour lui venir en aide. Non. Personne.

Ce fut quand le soleil ce coucha, au crépuscule, qu’il regagna sa maison. N’avait-il pourtant pas passé le portail et que Cameo lui souhaitait la bienvenue à la maison, qu’il fut accosté par un homme. « Neros, y a une fille qui cherche ton père. Elle dit que c’est important. » « Qu’elle aille au diable. » Ce détournant froidement, il laissa l’homme planter là, avancent vers sa maison, son persian ce pavanant devant lui. Seulement le paysan, bien que surprit du ton qu’avait pris le jeune homme pensa qu’il était tout de même bon de le prévenir. « Elle est chez toi. » Le réprouvé ce stoppa. Pourquoi l’avait-il fait rentrait ? Si on voulait voir son père on avait cas allé au Circus, là où il devait surement boire comme un trou. Il soupira agacer en reprenant son chemin, puis ouvrit la porte de chez lui. Sans réellement regarder, il posa sa fourche, puis attrapa un torchon plongé dans un sceau d’eau, pour laver la sueur de son corps. « Vous devriez partir, il n’y a rien ici pour vous. »
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Lun 28 Jan 2013, 17:16

Retrouve ton chemin. [pv Violette] 189542Adulte

« Non j'irai seule, il a tout de même accepté, même si ça semble un peu... minimaliste comme réponse. ». Je souris à Kyo qui n'avait pas envi que je me rende seule à Bouton d'Or. J'aimais mes gardes du corps mais disons qu'ils appartenaient tous à la race démoniaque et je me doutais que ce n'était pas forcément une bonne idée de les convier là où je me rendais. Non, je préférais être seule pour affronter ce roi. Bien sûr, j'en profiterais pour faire un peu de tourisme mais les affaires d'abord. Il fallait que je parle à Zéleph de beaucoup de choses, la guerre qui allait éclater, la construction prochaine du lieu des humains et tout un tas de sujets encore. Visiblement, écrire ne lui plaisait guère et je m'étais dit dans toute ma naïveté qu'il préférait sans doute parler politique face à face. Bien entendu, ce que je ne savais pas c'est qu'à l'écrit ou à l'oral, cet homme était ennuyé par un tel sujet, chose assez peu commune pour un souverain. J'avais bien sûr entendu parlé de lui, de différentes manières, plus ou moins flatteuses et quand j'avais demandé à Mitsuko comment il était, elle avait semblé un peu embêtée par le début de conversation. Elle s'était avancée vers une fenêtre regardant son jardin avant de finir par me demander : « Physiquement? ». « Oui, entre autre, psychiquement aussi. ». L'on parlait de son époux et j'avais l'impression que ce sujet était à la limite du tabou. Pourtant, ils s'étaient mariés il y a peu et cela faisait quelques jours que j'étais au manoir Taiji sans avoir aperçu cet homme une seule fois. Était-ce un mariage arrangé ou étaient-ils trop occupés tous les deux pour se voir? Un roi et une déesse, la combinaison semblait bien difficile. « Physiquement, il est grand et fort, très séduisant. ». Je souris. « Mais il est très énervant... ». « Énervant? ». J'étais étonnée qu'elle se marie avec un homme qu'elle trouvait énervant. Elle précisa alors : « Impulsif, colérique, irréfléchi. ». « Il doit bien avoir des qualités cet homme non? ». Je ris quand elle tourna son regard vers moi en soupirant. C'était amusant parce que, en temps normal, elle avait une certaine aisance dans la voix, expliquant les choses d'une manière fluide, assuré. Mais, lorsqu'elle parlait de lui, elle semblait plonger entre une certaine tristesse et un certain énervement qui la rendait presque mignonne. On aurait dit une enfant hésitant entre deux viennoiseries. Enfin, c'était ce que je pensais, pas dit qu'une toute autre personne la voit de cette façon. « Il est... hum... ». Ma déesse était plongée dans ses pensées et elle finit par murmurer « attachant. ». Je voyais alors le roi des réprouvés comme une sorte de titan avec un comportement d'enfant, parfois adorable, parfois non. Je ris de nouveau avant de lui souffler : « Bien, mais tu devrais aller le voir parce que ça se voit qu'il te manque. ». « Non, pas du tout. ». La réponse avait été trop rapide pour être véridique. Je la quittai donc pour préparer mon voyage. Il y avait plusieurs endroits où je pouvais le trouver : Stenfek, Bouton d'Or et le Circus Brothel. Je commencerai donc par le premier lieu puis le deuxième et ainsi de suite. Avant que je parte, Mitsuko me rejoint, me donnant une lettre à remettre à Zéleph si je le voyais. Elle ne pouvait pas simplement apparaître devant lui comme elle le faisait si souvent avec moi? Je pris conscience qu'elle n'était franchement pas douée pour les relations humaines et pris la lettre en lui promettant de la lui donner.

A Stenfek, je ne le trouvai pas, et, une fois à Bouton d'Or, un homme m'accompagna à la maison de son fils, me faisant entrer par la porte qui était ouverte en me disant qu'il reviendrait vite et qu'il pourrait me renseigner. J'étais un peu gênée de m'introduire ainsi dans la demeure d'une personne que je ne connaissais pas le moins du monde. Je savais bien entendu qui il était, le fils de Zéleph et de Mitsuko, elle m'en avait parlé, prenant cet air qui me semblait si doux pour parler de lui, et des bêtises qu'il faisait aussi, comme boire comme un trou le jour de son mariage. Je ris, me demandant bien à quoi il ressemblait, ayant totalement oublié son prénom au passage. Et lorsqu'il entra, je souris, étonnée par la couleur de ses cheveux. Mitsuko était blonde et... Zéleph était roux? Cette idée me fit rire de plus belle parce que je l'imaginais plutôt brun, bien que j'en ai absolument aucune idée dans le fond. Je fixai donc l'individu qui me conseilla de partir, ne me démontant pas le moins du monde. « Je suppose que ta façon d'accueillir les individus, qui ont marché pendant des heures pour venir, t'est personnelle non? Parce que ta mère est un peu plus courtoise que ça et si ton père se comporte ainsi, je tremble déjà de peur à l'idée de le rencontrer... ». Je souris m'avançant vers lui pour lui tendre la main. « Je m'appelle Violette et toi? ». J'avais cru bon de poser mon sabre dans un coin de la pièce pour éviter tout quiproquo. « C'est naturel cette couleur de cheveux? ». Je m'étais promis que je ne lui demanderai pas ça mais je n'avais pas pu m'en empêcher. Après tout, mon moi enfant avait exactement la même et c'était plutôt rare. Je me demandais ce qu'il devait penser de ses parents. Ce n'était pas toujours évident de vivre entouré de personnalités importantes. Mon père adoptif était le roi des démons et ma mère était directrice d'une organisation connue, je savais donc de quoi je parlais. Enfin, mon cas était sans doute différent. Je ne faisais pas tellement attention à son corps, habituée depuis bien longtemps à vivre entourée d'hommes grands et forts. Et puis, il s'habillait comme il voulait, il faisait chaud et je n'étais pas un modèle dans ce domaine là non plus avec mon short et mon débardeur, tous les deux noirs. Mon sac de voyage reposait à côté de mon sabre et mes cheveux étaient, comme d'habitude, attachés en couette. Et je devais moi aussi sentir le buffle, enfin, façon de parler, mais j'avais voyagé des jours et avais eu très peu l'occasion de me laver, profitant des cours d'eau quand j'en voyais un. Quant à ma façon de le tutoyer, disons qu'il devait avoir à peu près mon âge, c'était ma seule justification.

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Lun 28 Jan 2013, 18:27

Neros baissa les yeux sur la main tendu. Comment ça elle connaissait sa mère ? Elle se moquer de lui et il n’apprécier pas cela. Qui rentrait comme ça dans la maison d’un inconnu et lui parlait de cette façon ? Lui. Bon d’accord, peut-être, mais tout de même. Le regard du jeune homme jaugea la demoiselle. Elle était plutôt jolie. Pourquoi cherchait-elle son père ? Oh puis cela lui était égal, il ne voulait rien savoir. Il lui serra la main, ne prenant pas la peine de ce l’essuyait avant. Il esquissa un petit sourire. « Mignon.» Il parlait de son nom, mais elle pouvait le prendre comme elle le voulait. Ce passent ensuite une main dans sa crinière nouvellement orange, voir rougeâtre, il soupira. « Nan, j’ai … » foiré. En réalité il avait toujours eu un problème avec son pouvoir de changement d’apparence de puis que l’un de ses frères c’était amuser à lui faire respirer des potions bizarre cacher dans un coin du manoir, alors là avec ce qui était arrivé après sa cuite, tout c’était bloquer sur le roux, et il était devenu une vrais carotte. Mais cela ne la regardait pas, elle n’était surement pas là pour parler enchantement et sortilèges, ou autre pouvoir qui terminait souvent mal quand on buvait trop. Il se détourna d’elle. Non, il ne lui avait pas dit son nom, et il s‘en foutait. Si elle connaissait sa mère elle le lui demanderait et puis ce serrait régler. Allant ouvrir un placard il en sortit une tasses, puis, les posant sur la table, il attrapa de quoi manger. Du pain, et de la charcuterie offerte par le voisin. C’était peu, voir misérable, mais il n’avait pas plus à offrir et puis il ne se plierait pas en quatre pour une inconnue qui c’était en plus incruster chez lui. S’asseyant enfin, pour la première fois de la journée il soupira appréciant le repos. Servant du jus dans la tasse, il la poussa vers cette Violette, puis pour sa part il bue dans la bouteille. C’était un jus d’orange presser de puis deux trois jours. Tout ce qu’il manger ou buvait ici venait de la production de Bouton d’or. Des cadeaux pour la plus part. C’était assez énervant, mais les paysan et marchants refusez qu’ils payent, mais en échanges ils leurs offrait du lait gratuitement, tout le monde était contant. Posant la bouteille vider d’une traite, un don qu’il tenait peut être de son paternel, il leva les yeux sur la jeune demoiselle, reprenant son souffle. « Je le répète, si tu veux voir mon père il n’est pas ici. Je ne sais pas où il se trouve et j’m’en fou. » Voilà qui réglé le problème. C’était clair et il n’y avait plu a en parlait. Il ne savait rien, et ne voulait rien savoir. Prenant un morceau de pain, il mordit avec véracité dedans, puis se pencha sur la table, curieux de savoir pourquoi elle avait fait tant de chemin dans l’espoir de trouver son père. Seulement il ce ravisa. Il valait-mieux s’en foutre comme il savait si bien le faire que de s’intéresser à ça. Il en était déjà fatiguer rien que d’y penser. N’arrêtant pas de l’observer de haut en bas, il se demanda alors ce qu’elle était. Une sorcière ? Elle ne respiré pas la magie en tout cas. Quelqu’un forcé de marcher pour se déplacer. Il y avait beaucoup de possibilités. « Tes quoi d’abord ? » C’était légitime comme question. Après tout elle était chez lui et il lui offrait même de ce désaltéré.

Retirant ses chaussures, il posa ses pieds nus sur la chaise en face de lui, prenant l’un de ses couteaux de lancer, parfaitement aiguisé pour couper son saucisson. L’air de se fiche totalement qu’elle soit là où non, faisant sa petite vie. Il n’était même pas sûr qu’il l’écoute si elle lui répondait, et pourtant. « Si tu veux, tu peux dormir ici, cette nuit. Mais je n’ai qu’un lit et je ne dormirais pas par terre. » En outre où c’était elle qui dormait par terre, où elle dormait avec lui, mais c’était même pas dit qu’il ne l’éjecte pas pendant la nuit. Il était plein d’attention adorable ce petit. Neros ce redressa et lui offrit un grand sourire. C’était amusant de ce moqué des gens, et puis il voulait voir si elle était aussi drôle qu’elle en avait l’air. En tout cas elle avait l‘air d’avoir du courage, il ne savait pas d’où elle venait, mais voyager seule, si jeune quand on est une femme ce n’est pas très raisonnable. Rentré dans la maison d’un inconnu en âge de toute sa vigueur non plu. Coupant un morceau de pain avec un peu de charcuterie dans l’assiette, il lui offrit, crochant dans ce qui rester l’air de rien. Malgré tout il n’était pas méchant et il c’était assez fait taper dessus par Seth plus jeune pour faire un minimum attention aux autres, mais attention à ne pas trop lui en demander non plu. Neros fini par faire la grimace commencent à ne pas réellement apprécier le mélange d’odeur qui flotter dans l’air. Posant son regard vert, percent, sur elle. « Tu pue. » C’était un peu violant, mais ce n’était que la vérité. Ce levant alla à la salle de bain, prit un sceau puis le posa sur la table devant elle. « Pour te laver il faudra que t'aille chercher de l’eau, je la f'rais chauffer pour remplir le bain. » Allant vers le poêle, il mit alors des buches dedans pour l’allumer. Il devait de toute façon ce lavé lui aussi, donc si elle pouvait au moins participer un peu ce ne serait pas du luxe. Que de raffinement et de gentillesse. Il en était la définition même si on voulait son avis, mais avons qu'ils amuser sur tout à le faire exprès. Plus vite elle serrait partie, mieux il serrait, enfin seul chez lui.
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Lun 28 Jan 2013, 20:16

Je finis par rire, il était amusant. J'essayais d'évaluer un peu quel trait de caractère le rapprochait de sa mère mais, pour le moment je trouvais qu'ils ne se ressemblaient pas tant que ça en fait. Enfin, c'était un peu compliqué de cerner Mitsuko et puis, leur mode de vie était trop différent. Elle dans un grand manoir entourée de serviteurs et lui dans une petite maison devant se débrouiller seul. Je pris le seau, me disant qu'il était sans doute plus logique d'aller chercher de l'eau avant de manger. Je partis donc à la recherche d'eau avant de me retourner pour lui dire simplement : « Toi aussi tu pues. Et je suppose que tu n'as qu'une baignoire? On fait quoi? Tu viens avec moi ou tu te condamnes à sentir le buffle par galanterie? ». Puis, sans un mot de plus, je sortis. Il m'amusait. En réalité, j'avais l'impression que s'opposaient en lui la volonté d'être accueillant et tout son contraire. Enfin, puisqu'il m'offrait l'hospitalité, je n'allais pas refuser. Et s'il pensait que le fait de dormir par terre m'effrayait, alors il se trompait. J'avais vécu des années à me cacher des créatures qui voulaient du mal aux miens. J'avais dû dormir dans des cavernes, dans les bois, manger des racines, des insectes et, en plus de cela, je m'étais toujours battue pour devenir ce que j'étais aujourd'hui. Pourtant, le trône n'était pas une finalité pour moi, je devais impérativement devenir plus forte, mettre les miens à l'abri et continuer ce combat qui avait débuté il y avait des siècles sans que personne n'arrive à hisser les humains à égalité avec les autres races. Alors, si aujourd'hui, je pouvais offrir à mon moi enfant un certain luxe de vie, celle-ci adorant aller dormir chez le monarque démoniaque, je n'oubliais pas d'où je venais. C'était ça qui avait fait ma force, qui avait fait que ma détermination n'avait jamais cessé. J'étais partie de rien et petit à petit j'avais construit quelque chose. Voilà, c'était aussi simple que cela.

J'entrai de nouveau dans la maison, déposant un peu brusquement le seau d'eau sur la table, remarquant alors pour la première fois l'animal étrange qui se tenait là. Je le fixai un instant sans chercher à l'approcher. Il ressemblait à un félin et je savais parfaitement qu'on ne pouvait apprivoiser ces animaux, c'était eux qui choisissaient ou non d'apprivoiser un individu. Je m'assis, croquant dans le pain puis dans le saucisson, m'exclamant de bonheur. J'avais pas mangé grand chose ces derniers jours et j'appréciais vraiment les saveurs de ces aliments. Je vidai ma bouche avant de lui dire : « Bon, puisque tu n'as pas de nom, je vais t'appeler Pierre, à moins que tu préfères Zéleph junior? ». Je souris avant d'arrêter définitivement mon choix : « Pierre c'est mieux. Faut un peu sortir de l'ombre de ses parents et puisque tu te fous d'où est ton père, je suppose que t'es loin d'être un fils à papa. Tant mieux, même si ça ne m'arrange pas. ». Je me demandais tout de même ce que lui avait fait le roi pour le mettre dans cet état. Enfin, ce n'était sans doute pas mes oignons, je n'étais après tout pas ici pour faire mien tous les potins de Bouton d'Or. Il m'avait demandé ce que j'étais, c'est vrai. J'hésitai un peu. Lui dire que j'étais reine n'avait aucune utilité pour le coup, il le devinerait sans doute au bout d'un moment, ou non, mais peu m'importait. Je finis par lui lâcher entre deux bouts de saucisson : « Ce que je suis? Une fille non? Je sais que je pue mais quand même, ça se voit. ». Mon sourire s'élargit alors que je me levais pour sauver son feu qui faisait grise mine, prenant l'outil avant de finir par lui lâcher. « Je suis humaine. ». Je revins, prenant le verre de jus dans ma main, le buvant doucement pour en apprécier toute la saveur. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas bu pareille boisson. Enfin, je devais lui parler un peu de la suite des évènements. Je me penchai alors un peu vers lui, le regardant avec une expression solennelle avant de lui déclarer : « Pierre, malgré le fait que tu me sembles être un drôle de garçon, j'accepte ta proposition de dormir avec toi ce soir! Je dormirai par terre pour ne pas attenter à ta pudeur, c'est tout. ». Je m'installai de nouveau sur la chaise, faisant mien son couteau avant de couper deux morceaux de saucisson, un pour lui, un pour moi. Après tout, il m'offrait l'hospitalité et rester dans mon coin à ne rien toucher par peur de froisser mon hôte n'était pas dans mes habitudes. S'il n'avait pas envi de me voir, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même de m'avoir invité.

« En fait, je dois voir ton père pour parler politique. Il semble qu'il n'aime pas vraiment écrire. Enfin bref, je me suis dit que ça irait mieux si nous nous trouvions en face l'un de l'autre. ». Je croquai dans la charcuterie, plantant mes yeux verts dans ceux de cet homme qui possédait les mêmes. Je finis par lui faire remarquer : « Oh ben voilà! J'ai enfin trouvé d'où tu tenais de ta mère. T'as ses yeux. Enfin, peu importe. ». Je bus un coup avant de préciser : « Bref, je dois le voir. Seulement, il n'était pas à Stenfek et il n'est visiblement pas ici. En plus j'ai une lettre de Mitsuko pour lui. Mais bon, les histoires de cœur de tes parents ne te regarde pas. Tu fais quoi ici sinon? Attend... je vais deviner. ». Je reniflai alors l'air avant de lui lâcher : « Oui, tu dois t'occuper de ces grosses bêtes parce que tu sens le fauve. C'est pas si horrible que ça en fait. Mon nez n'est pas très difficile. Dans les cavernes où j'ai vécu, ça sentait rarement bon, surtout qu'il y avait bien souvent des cadavres d'animaux qui trainaient ici et là. Et hum... tu vis seul ici, Pierre? ». J'avais envi de l'énerver un peu. Je ne savais pas trop pourquoi en réalité, mais il me semblait amusant et je voulais savoir s'il tenait de son père pour le côté « colérique, impulsif et irréfléchi » qu'avait cité ma déesse. Et puis, c'était un bon exercice pour voir quelles étaient les limites de mon cher hôte.

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Lun 28 Jan 2013, 21:45

Un éclat de rire. Ce fut tout ce dont il était capable. Il explosa littéralement de rire ne pouvant ce retenir, en se tenant les cotes car au bout du compte il avait mal. Elle avait un débit de connerie impressionnant, c’était à la fois bête et intelligent. Déconcertant peut être pour certain, mais à hurler de rire pour lui. Si elle était tout le temps comme ça il ne donnait pas chère de sa peau face à son père, qui plus est si c’était une humaine, quoi qu’une femme, il ne toucherait pas a une femme n’est-ce pas ? Cela n’avait que peu d’importance, c’était drôle et il en riait, voilà tout. Neros fini par se calmer et ce redressa, essuyant ses yeux ou perler des larmes de joie. Evacuant encore quelque sur saut il posa son regard sur elle. « Tu es marrante toi. » Il acquiesça plusieurs fois enfouissant un gros morceau de pain dans sa bouche, en articulant un « très marrante. » étouffé par ce qu’il avait encore entre les dents. Pierre ? Un nom d’humain. Elle pouvait l’appeler comme elle le voulait, ça lui était égal. Ce levant il prit le seau qu’elle était allée chercher et il le posa sur le poil brulant pour chauffer l’eau. S’adossant à l’évier à coter, il attrapa de sa grande taille, une petite boite en bois sur une étagère à sa droite. Il l’ouvrit et en sortit le contenu, avant de retourner s’assoir et de poser tout ça sur la table. Il se roula alors une cigarette, disposant des feuilles d’étoile noire dedans. « Messager du diable ?» demanda-t-il distraitement, fixant ses doigts entrain de rouler, avant de lécher avec délicatesse le papier pour finir ce qu’il avait commencé. Il parlait de la lettre de sa mère à son père. Ce n’était pas dit méchamment, qu’une petite taquinerie, mais qui taquinait-il ? Sa mère n’était pas là. Cela le faisait simplement rire. « Si tu veux mon avis, évite de lui donner la lettre au début de votre entretien, il pourrait être furieux et vue comme il apprécie la politique, je doute qu’il veuille parler avec toi. Commence par faire comme si tu ne la connaissais pas, donne lui la lettre le plus tard possible. » Il prit sa boite d’allumette, et en grilla une pour allumer sa cigarette. Alors qu’il secouer la main pour éteindre le feu, il prit une grande bouffer de son bonheurs le plus doux, et soupira, presque soulager de retrouver cette sensation. « Ou ne lui donne pas. Ça leur fera les pieds. » Il sourit, d’un air presque sadique. Il était mauvais, il l’avouait, mais vue la façon dont son père l’avait remballait quand il avait cherché à le voir, il supposer qu’ils méritaient tous les deux qu’il leurs face la tête. Après tout ils étaient partis sans même lui dire un mot, et maintenant ils savaient qu’ils ne voulaient plu ce voir ? N’en avaient-ils jamais assez de ce comportait comme des enfants ? Faisant tomber sa cendre dans le premier récipient qu’il trouva, la tasse de Violette en l’occurrence, il prit une nouvelle bouffé. Il la fixa sans ciller. Elle était mignonne. Elle avait quelque chose d’encore enfantin, ne devait pas être plus jeune que lui, sans être plus âgé. Une fille surement intéressante. Neros sourit. C’est qu’elle avait du charme quand on y faisait un peu attention.

« Une fille comme toi au Circus Brothel ? Je ne donne pas chère de ta peau poupée. » Ricanant, il se leva à nouveau, coincent son cigare entre ses lèvres, il prit le seau ou l’eau était brulante et alla dans la salle de bain. Il coula le seau dans la grande bassine ressemblant à un large tonneau. Il mélangea cette eau avec d’autre seau déjà plein qu’il garder là pour le remplir. L’eau devait être tiède, parfait pour un bain. Il s’adressa alors à la jeune femme. « Tu peux y aller. » Il n’avait répondu à aucune de ses questions, trouvant cela inutile vue qu’elle était apparemment bien assez intelligente pour trouver les réponses toute seule. Et puis on ne répondait pas aux questions idiotes, ou que par des réponses toute aussi idiote, mais là il n’en avait aucune envie. De toute façon puise qu’elle n’était que de passage il n’allait pas s’étaler sur sa vie, à cette instant il avait bien plus envie de retrouver son lit et d’apprécier le repos qu’il avait bien mérité. Montant a l’étage sans rien ajouter, il fut suivit de Cameo qui fit son possible pour marcher le plus loin possible de Violette, suivant sagement son maitre. Celui-ci attrapa un caleçon propre puis descendit à nouveau passant dans la pièce il pensa que c’était une bonne chose d’ajouter. « Au faite la salle de bain n’as plu de porte. » Le pourquoi de ce manque ne la regardait pas, mais il pensa que c’était mieux qu’elle le sache avant qu’elle s’en aperçoive elle-même. Il sortit ensuite de la maison. En réalité il ne se laver pas chez lui, il avait tendance à avoir une très grande flemme quand il s’agissait d’amener de l’eau dans sa maison, et sur tout de la faire chauffer alors que l’eau froide lui aller très bien. Quand on a l’habitude, a quoi bon faire des manières ? Pompant sa fontaine, il remplit son baquet d’eau, puis retirant ses vêtement, ce foutant royalement qu’on puise le voir nue, il se mit à ce laver, ce frottant avec une éponge. La crase et la sueur partit, il se sentait beaucoup plus propre. Ce séchant un peut, son regard ce osa sur son persian, percher un peu plus loin, le plus éloigner possible de l’eau, et Neros sourit. Faisant mine de repartir dans la maison, une fois son caleçon propre enfiler, Cameo descendit pour le suivre, mais au dernier moment le réprouvé ce retourna, attrapa son fauve et le plongea dans l’eau. Cela fit un grand bruit, l’eau giclant par tout, et Cameo couinant en ce débâtant pour se défaire de son maitre qui le lâcha après s’être prit un bon coup de griffe sur le visage et d’autre sur le torse. Neros riant encore plongé dans le baquet. Il était tremper et ses blessures le piquer mais ça lui était égale.

Ce levant il retourna dans la maison, mouiller de la tête au pied. Cameo c’était déjà allonger près du poêle, mais quand il le vit entré il siffla comme pour lui interdire de s’approcher. Neros lui envoya alors sa serviette trempé en riant, et le persian s’enfuit pour ce réfugier loin de lui, ne voulant plu être mouillé. Le réprouvé soupira en retirant son caleçon, et s’approchant lui aussi du poêle où il fit tranquillement chauffer un peu de lait, ayant totalement oublier qu’il n’était pas seul ce soir … Etait-ce vraiment gênant de toute façon ? Pas pour lui en tout cas.

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Lun 28 Jan 2013, 23:12

L'eau du bain était parfait. Je fermai les yeux un instant, un petit sourire encore sur les lèvres. Cet homme était vraiment d'une excellente compagnie. Il me faisait rire en fait avec ses tournures de phrases et sa manière de me montrer qu'il se foutait de tout. Beaucoup de femmes seraient sans doute parties depuis longtemps mais pas moi. Et puis, même si sa manière de parler était plutôt directe, j'avais toujours préféré ça à cette manie qu'avaient certains de toujours tourner autour du pot. J'avais donc attendu qu'il sorte pour me diriger vers mon sac, attrapant des vêtements propres et de quoi me laver, pour ensuite partir dans la salle de bain. Effectivement, il n'y avait pas de porte, sans doute arrachée? Était-il violent? Je l'imaginai plutôt la casser par mégarde mais je me garderai bien de vérifier cette théorie. Là, dans le bain, je me demandais encore une fois ce qui liait Zéleph à Mitsuko. Après tout, pourquoi devait-il s'énerver en lisant une lettre d'elle? Je faisais mes petites théories tranquillement, me lavant en même temps grâce à mon gant. Peut-être qu'il l'avait trompé et qu'en punition, elle lui avait interdit de voir son enfant à naître? Ou peut-être qu'il avait fait quelque chose de mal? Ou alors peut-être que l'un aimait l'autre sans que cela soit réciproque? Je ne comprenais pas : elle était enceinte, ils s'étaient... hum... à moins qu'il n'ait accepté de se marier avec elle uniquement parce qu'il l'avait mise enceinte? Oui, ça paraissait plutôt logique à présent. Ils étaient mariés mais chacun faisait sa vie. Seulement, quand ma déesse parlait de lui elle n'avait pas l'air de le détester. Alors peut-être qu'elle était la seule à aimer l'autre? J'enfonçai alors ma tête dans l'eau, expirant pour que ça fasse des bulles. Ça m'amusait et puis ça ne servait à rien de chercher quelque chose qui devait être bien trop complexe pour que je puisse deviner. Je sortis, attrapant ma serviette, me séchant avant de m'habiller. Étendant ma serviette sur ce qui me semblait être adapté, je mis mes vêtements sales sur l'une de mes épaules, commençant à me coiffer les cheveux en sortant de la pièce. C'est là que je vis mon hôte totalement nu. Je ris.

« Je me demande si le Circus n'est pas plus sûr pour moi finalement. ». Passant devant lui, je plaçai mon linge sale dans le compartiment fait pour de mon sac, lui demandant alors : « Est ce que je pourrai laver mes vêtements demain matin avant de partir? Comme il fait chaud je pense qu'en quelques heures ce sera sec. ». Je me redressai, ma brosse toujours en main, m'approchant de lui afin de me mettre près du poêle. J'avais envi de me chauffer un peu et puisqu'il semblait prendre un malin plaisir à faire du nudisme, je prendrais également mon pied en lui faisant comprendre que je n'en avais rien à faire. « Le nudisme ne vient pas de ta mère en tout cas. ». Je baissai alors les yeux vers son bassin, souriant avant de le regarder de nouveau dans les yeux en lui demandant. « Dois-je aussi m'attendre à voir la nouille du roi des réprouvés? ». Me détournant de lui je finis de me coiffer les cheveux avant d'aller ranger ma brosse, mon regard tombant de nouveau sur l'étrange félin qui semblait indisposer à venir se joindre à nous. Puis, je revins vers le réprouvé avant de lui souffler : « Et qui te dis que je ne suis pas déjà aller au Circus, Pierre? ». Je lui souris, simplement, rattachant le sceptre de l'humanité autour de mon cou. Il était en version miniature mais un mot de ma part et il reprenait sa forme originelle. Je l'approchai un peu plus, le fixant : « Je n'ai pas peur des individus possédant de la magie. Souvent, ce sont eux qui ont peur des humains. Je vais te dire un petit secret : tant que je serai près de toi, tu ne pourras plus user de magie. Après, tout se joue entre nos différentes qualités, notre intelligence et notre art du combat en somme. Et je doute que tu puisses me tenir tête. Alors, les hommes se trouvant au Circus encore moins... ». Je finis par rire : « Et puis, il ne faut pas prendre tes propres désirs pour ceux des autres. ». Je lui fis un clin d'oeil. J'étais à l'aise avec ce sujet, et puis, encore une fois, j'aimais particulièrement le taquiner. « Je suis sûre que lorsque je me rendrais dans ce lieu de débauche, personne ne me prendra pour une prostituée. A moins que je ne leur ressemble? ». Ce n'était pas vraiment une question, plus un moyen de lui dire que ce n'était pas le cas. « Et puis, d'ici à ce que j'arrive à Sceptelinôst, je pense que mon odeur corporel fera s'évanouir tous les clients qui essaieront de m'approcher. Et si elle pouvait clouer ton père au sol assez longtemps pour que je puisse lui parler sans qu'il ne s'énerve ou ne me snobe... ou se mette nu, ça m'arrangerait assez. ». Approchant mes mains du poils, je me baissais légèrement. « Nous avons tous les deux un peuple qui attend beaucoup de nous alors je suppose qu'il acceptera de me recevoir même s'il n'aime pas la politique. Sinon je me demande pourquoi il a choisi de devenir roi. Ta mère m'a dit qu'il avait fait beaucoup pour les réprouvés et qu'il avait un sens des affaires impressionnant. Il m'écoutera, de grès ou de force. ». Je finis par me redresser : « Et toi Pierre, qu'aimes-tu faire dans la vie? Quels sont tes rêves? Et quand comptes-tu arrêter de fumer de l'étoile noire? ». Je n'étais pas sotte, j'avais deviné ce qu'il fumait dès que je l'avais vu. « Tes parents sont au courant? ». En réalité, je n'étais pas là pour lui faire la morale. Je me fichais de ce qu'il faisait de sa vie et s'il était assez sot pour plonger dans une dépendance qui risquait de le tuer, alors tant pis. C'était juste dommage parce qu'il était amusant. Enfin, je ne faisais que le taquiner de toute manière. « Et quand est ce que tu me fais visiter ta chambre? C'est que je ne suis pas ici pour discuter moi. ». J'avais sommeil. Après tout, je n'avais pas dormi dans un vrai lit depuis des jours et je sentais la fatigue prendre possession de mon corps petit à petit.

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Mar 29 Jan 2013, 00:29

Neros sourit, levant les sourcils, ne pouvant s’empêcher d‘être amusé. Il imaginait mal son père nue a vrais dire. Enfin, il devait être honnête, il l’avait déjà vue très peut vêtu sortant de cette même salle de bain. Un frisson le parcourra et il grimaça dégouter. Se souvenir le tuerait. Pour le reste il la trouva bien sûr d’elle. De toute façon il se battait jamais en corps à corps, mais à distance, c’était bien plus intelligent, il l’avait toujours dit. Seulement il ne se battrait pas contre une fille, même si elle le provoquait. Il paraissait n’avoir reçu aucune éducation, mais tout de même, il avait une certaine estime de lui et ne s’abaisserait pas à ça. Il en avait assez sur le dos, pour s’accabler un peu plus. Neros réalisa que si Violette pouvait annihiler les pouvoirs des êtres l’entourant elle ne verrait pas son père comme tout le monde. Adam lui avait dit un jour que son père n’était pas brun, mais blond, et là encore c’était faux car il savait maintenant qu’il avait tenu de lui ses cheveux blanc, sa peau affreusement pâle et ses yeux rouge. Comme lui son père avait trouvé un subterfuge pour ne plus jamais ressembler à cela, enfin lui, pour sa part n’avait pas réellement fait exprès. Au final cela devrait être drôle à voir. Ce servant un verre de lait chaud, il n’écoutait pas tout ce qu’elle lui disait, premièrement par ce qu’il s’en foutait comme de sa première crotte de nez, et ensuite par ce que sa tête lui tourné légèrement. Il planer et il adoré ça. De toute façon ce n’était pas très intéressant. « Il m'écoutera, de grès ou de force. » Neros lui offrit un grand sourire. La pauvre si elle savait. Seulement il ne pouvait pas juger. Son père pouvait mettre une vraie muraille entre lui et les autres, tout comme être extrêmement agréable, tout dépendait de son humeur. Seulement l’idée de voir cette petite chose s’attaquer à son père, non en réalité c’était hilarant, et il ne pus étouffer ses rires en imaginant la scène. C’était comme voir une sourit s’en prendre à un lion. Quelque part ça avait quelque chose de mignon, mais aussi d’incroyablement idiot. « Tu as raison il n’a cas bien se tenir ! » raillât-il se moquant ouvertement de cette détermination qui était celle de l’humaine. Il finit par soupirer, elle posait trop de question et était fatiguant à la fin. Rigolote, mais fatigante. C’était une femme. Il ne pouvait ce rattacher cas cette fatalité.

Ce détournant du poêle, il ce frotta la tête baillant à s’en décrocher la mâchoire avant de ce s’étiré, ses yeux devenant légèrement floue. La fatigue était physique et très puissante. Elle avait raison il était temps d’aller se coucher. Faisant le tour de la pièce il souffla toutes les bougies. Il y voyait dans le noir comme en plein jour ou presque donc il s’en foutait, mais il eut l’amabilité de passer a Violette un chandelier sculpté grossièrement dans le bois. Avant de monter les escaliers pour aller à l’étage, Neros récupéra sa précieuse boite remplit de ses trésor personnelle. Il la guida dans la seul pièce qui exister en haut : sa chambre. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire c’était parfaitement ranger et propre. Il était un garçon de nature ordonnait ce qui allait totalement à l’encontre de son caractère, mais parfois il y a des choses qu’on ne peut expliquer. Il aimait vivre dans l’ordre, voilà tout. Son lit n’était pas très grand, humble. Ses armoires, ses commodes, tout ici refléter une vie simple et bien ranger. S’asseyant au bord de son lit il alluma la bougie de sa table de nuit, puis ouvrit à nouveau sa boite magique. Si ses parents savaient qu’il fumait ? Son père savait qu’il fumer du tabac, peut être que si sa mère avait fait attention à son parfum elle le saurait aussi, mais qu’ils sachent qu’il prenait de l’étoile noire, non. De toute façon en fumer n’était pas le plus grave. Il n’était pas su qu’ils lui en vouloir pour ça. Pour le reste par contre, il ne donnait pas chère de sa peau. Neros ne voulait pas admettre que cela était dangereux. C’était bien trop bon pour que ça le soit. Cela aurait revenu à dire pour lui, que le sexe était nocif pour la santé. Absurde n’est-ce pas ? Finissant de rouler sa cigarette il l’alluma avec sa bougie, puis s’allongea tranquillement sur le matelas miteux qui était le sien. Il avait beau avoir l’air d’avoir cent ans, il était d’un extrême confort, fourré à la laine de bicorne : le paradis. Toujours complétement nu, il profita de sa drogue, soupirant de plaisir, observant la fumer s’envoler en épais nuage gris, pour finir par disparaitre dans l’obscurité. Un rêve ? Ce qu’il aimait ? Y avait-il pensé un jour ? « J’aimerais une autre vie. Loin de ma routine, loin de mes animaux, loin de mes parents. » Oui. Ce qu’il voulait c’était être libre de faire ce qu’il voulait, de n’avoir de compte à rendre à personne, qu’on en le juge pas et qu’on le laisse simplement vivre et profiter de son existence. Seulement entre son roi de père qui lui avait refilé tout un élevage à s’occuper, et une mère qui ne le laisserait surement pas mettre sa vie en danger, il était là, coincer dans une vie qui ne lui correspondait pas. Et puis quoi ? Il devait ce trouver une femme, avoir de beaux enfants et leurs apprendre à couper les cornes des cerfeuils, ou à traire un bicorne ? Bien sûr il aimer aider sa communauté. Ramasser le foin avec ses homologue, participer aux fêtes de son villages, seulement depuis que c’était connue qu’il était le fils du roi, il n’était plus que ça. Neros, le fils du roi.

Il était rancunier, mais il aimer ses parents. Il se sentait simplement opprimer, et cette part de lui, si sombre voulait voir le jour. Il voulait lui aussi atteindre ses limites, il voulait découvrir le monde comme quand il en rêver enfant. Voyages. Visiter les quatre coins des terres du yin et du yang. Cameo, paressant l’avoir pardonné, monta sur le lit, ce glissant sous sa main pour s’allonger là, tout contre lui, cherchant les caresses. Fumant toujours, Neros soupira. « Juste moi et l’envie de dévoré le monde. » Ce n’était pas juste. Il n’avait pas réellement eu le choix. Ce n’était pas comme si on lui avait appris à dire non. Seulement, maintenant il en avait marre de dire oui à tout, de tout pardonnait a tout le monde. Il cherché à renfermer sa colère, mais à quoi bon cacher ce qu’il était, ce frustré pour vivre un rêve qui n’était pas le sien. De toute façon il n’avait pas envie de s’étendre sur le sujet, ni de parlait de sa avec une inconnue. Une inconnue qu’il avait compris être la reine de son peuple. Pourquoi devait-il toujours être entouré de ce genre de personne. Il était donc condamner a vivre au milieux de puissance oppressante, de personne capable en quelque seconde de lui faire comprendre qu’il n’était qu’un paysan et qu’il devait rester a sa place. D’accord peut être que personne n’avait jamais voulu le faire sentir ainsi, mais petit à petit, lui c’était ce qu’il avait fini par ressentir. De la rancœur en vers eux. Il voulait être normal et vivre dans un monde où il ne serrait personne, et où tous les gens autour de lui ne serait rien aussi. Une vie où il aurait la chance de gravir les échelons par lui-même, et de grimper au sommet à la force de ses mains seul. Un monde où personne ne serait là pour lui rappelait qu’il était fils de, et que son chemin était tout tracer. Il voulait son propre destin.

Écrasent sa cigarette dans son cendrier, il souffla la bougie avant de se glisser sous les draps. Fermant les yeux, il sourit dans le noir. « Je dors nue. Ne m’en veux pas si je te confond avec mon pyjama. » En outre il ne serait pas responsable des mouvements et autre agissement qu’il était susceptible de faire pendant la nuit, dans ce lit, un peu étroit pour deux personne, au final.
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Mar 29 Jan 2013, 08:37

« Ben voyons. ». Un petit sourire étira mes lèvres à la dernière réplique de cet homme. Je finis par lui dire : « Non mais je te comprend, moi aussi je dors nue. ». Ce n'était pas vraiment vrai. En réalité, je dormais ainsi uniquement lorsque ce qui se trouvait sous mon corps était un lit et lorsque j'étais seule, ce qui était plutôt rare. Mais puisqu'il semblait apprécier la provocation, alors j'allais marcher dans son sens. Enlevant mon débardeur dans le noir, je fis de même avec mon short, venant me glisser en culotte sous les draps, ne voulant pas pousser le vice trop loin. « Et puis, j'ai oublié mon ours en peluche chez mon père alors ne m'en veux pas si je te prend pour lui. ». Je souris, l'attrapant alors avec mon bras libre, posant mon visage contre lui. Il croyait quoi? Qu'il me faisait peur? Que le corps d'un homme était susceptible de me mettre dans tous mes états? Je gardais sans doute un peu mon côté enfantin pour la chose. Je n'avais jamais rien fait, pourtant, je me disais que ça arriverait quand ça arriverait. Je n'avais pas peur, les hommes ne m'avaient jamais effrayé et je n'avais aucun problème de pudeur. Un peu comme lorsque mon père prenait un bain avec mon moi de six ans. Je le voyais nu mais ça m'importait autant que la première pâquerette dont j'avais senti le parfum. Je n'avais pas le temps de me préoccuper de freiner ce genre de choses, j'étais humaine, je ne vivrais pas longtemps alors autant profiter. Enfin, mon cas était un peu particulier puisque j'étais magique. De ce fait, à chaque fois que je prenais le contrôle, mon moi de 6 ans ne grandissait plus. Et c'était elle la clef, elle qui vieillissait, pas moi. Du coup, elle pouvait prendre un an en quelques années, ce qui faisait d'elle une humaine quelque peu spéciale. Je reniflai alors la peau de cet homme : « Même après t'être lavé tu sens toujours le buffle. ». Je souris, amusée. L'odeur était très légère mais bien présente. En même temps, se laver à l'eau froide n'était pas franchement la solution la plus efficace.

Je réfléchis à son comportement. Il était assez étrange, d'un côté, il avait l'air de ne rien avoir à faire de ses parents, mais de l'autre, j'avais noté quelques notes d'admiration. Il ne pensait pas que je pouvais forcer le seigneur des deux rives à m'écouter, et cela me faisait sourire. Mitsuko m'avait dit qu'il était fort, et j'avais bien noté le message. Si elle le disait c'était qu'il devait être très fort. Bien sûr, j'allais aviser quand il serait devant moi mais les paroles de son fils semblaient confirmer qu'il était puissant. Ça m'arrangeait assez d'avoir un allié que l'on décrivait ainsi. Et puis, ses colères avaient la réputation d'être dévastatrices, il devait donc forcer le respect et c'était un bon point. Mais son fils devait mal le vivre. Là, à s'occuper de bêtes dans un ranch qui avait été construit sous les ordres de son père. Il semblait emprisonner et, connaissant ma déesse depuis quelques années maintenant, je savais qu'elle était un peu hum... comment dire? Non, je ne pouvais pas résumer ça. D'après les dires des uns, c'était une femme horrible, sans cœur, alors que d'autres disaient tout le contraire. Quant à moi, je faisais plutôt parti des autres. Elle n'avait cessé d'intervenir dans ma vie, me guidant toujours avec douceur, me suivant. Elle m'avait aidé pour accéder au trône et je lui en étais reconnaissante. Seulement, dès que je voulais parler un peu de ses relations avec d'autres personnes, elle semblait aimer tout particulièrement changer de sujet. Néanmoins, je pensais qu'elle aimait ses fils, assez pour les surprotéger peut-être. Je n'arrivais pas trop à deviner. Quoi qu'il en soit, une idée un peu folle me vint pour aider ce pauvre garçon. Je ris.

« Et si tu devenais humain, Pierre? ». Je le savais capable de s'endormir alors que je parlais. C'était quelque chose qui se sentait, après tout, il avait la fâcheuse manie de ne pas répondre à mes questions. Il lui fallait un peu de pression à ce garçon, un moyen de le tenir éveillé. Je basculai alors, me retrouvant à califourchon sur son ventre. Là, s'il s'endormait, je le prendrais mal. J'avais envi qu'il m'écoute, quitte à aller dormir par terre ensuite. « Après tout, si tu deviens humain, tu n'auras plus aucune raison de rester ici. Surtout que ces animaux ont l'air plutôt dangereux. Bien sûr, ton espérance de vie serait diminuée... vraiment diminuée si on y réfléchit bien. Mais peut-être que ça te pousserait à vivre ton existence à fond. Ton père n'aurait plus aucune emprise sur toi, hormis celle de votre lien de filiation. Et quant à ta mère... hum... c'est un peu différent. Enfin... ». Je fis une petite pause, me disant que si je rendais son fils humain, peut-être que Zéleph ne serait pas ravi. Mais bon, cela renforcerait sans doute notre alliance. Je trifouillais sa peau avec mes mains. C'était pas vraiment des caresses, loin de là. Pour parler franchement, je m'amusais juste à dessiner des étoiles sur sa peau avec le bout de mes ongles. Je voulais que ça lui soit désagréable pour qu'il ne dorme pas. « Vois-tu, j'ai besoin de bergers... ou de loups si tu préfères. Mon peuple est presque uniquement constitué de moutons. Les miens ont toujours vécu dans la misère, dans la peur, ils restent donc dans cette optique d'être des victimes. Ils l'ont toujours été, esclaves des uns, bouc émissaires des autres, il faudra un temps certain avant que ça ne change. Sauf si je m'entoure de personnes comme toi, un peu insolentes, et, surtout, entreprenantes. Si plusieurs humains arrivent à faire comprendre au peuple sa force, alors peut-être que les choses pourront évoluer. ». Il était insolent, provocateur. Je me demandais s'il le faisait exprès, mais les faits étaient là, il avait un certain cran. « Et puis, ta couleur de cheveux ferait sensation... ». Je ris, me moquant légèrement de lui avant de continuer. « Nous partons de rien, nous avons tout à bâtir. Ça va être difficile, un vrai défi. Mais, une fois que nous aurons réussi, nous saurons que ce que nous avons a été construit avec la sueur de notre front. C'est aussi ça être humain, devoir tout faire soi-même, frôler très facilement la mort à chaque instant. Mais ça en est presque plaisant. Vous autres, créatures éternelles, n'avaient aucune idée de la valeur de la vie quand son espérance n'est que de soixante dix années environ. Tout devient plus clair, les doutes sont moins nombreux. Soit on se résout à être une victime, soit on se résout à être un meneur, à prendre son destin en main. ». Lasse des étoiles, je commençai alors à lui dessiner des pâquerettes sur le torse, ne le voyant absolument pas dans le noir, sentant pourtant l'espèce de félin frôler ma jambe avant de s'en détourner. Pensait-il que j'avais la peste? « J'aimerai bien avoir quelqu'un comme toi à mes côtés en réalité. Enfin, je ne te supporterai pas tous les jours, c'est sûr, t'es un peu chiant et tu pues, mais devenir humain te permettrait de t'affranchir de l'ombre de tes parents, mon petit. Tu pourrais gravir les échelons, relever le défi de pouvoir tenir tête aux créatures magiques, ou tout simplement faire ta vie, découvrir le monde. Je vais te dire un petit secret. Mon père adoptif est le monarque démoniaque. Pourtant, je n'ai jamais laissé son ombre planer sur moi au point de m'étouffer. J'ai fait mes choix, je lui ai proposé de m'aider quand j'avais besoin de lui, quand je l'ai jugé bon, mais quand on me voit, personne ne se dit : tiens, voilà Violette, la fille de Blacky. Alors que toi, si. ». Mon cas était différent mais je n'allais pas lui dire que je n'avais que six ans en réalité. « Tu es donc un fils à papa, Pierre! ». Je l'embêtais, le son de ma voix était clair. Peut-être que je cherchais encore à l'énerver bien que je me doutais à ce moment précis que ça ne changerait jamais. Je le trouvais définitivement distrayant.

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Mar 29 Jan 2013, 14:59

Etait-elle folle ? On ne pouvait pas dire le contraire vue la position dans la quel elle les avait mis. Si elle savait qu’il voyait dans le noir comme si il faisait toujours jours, il n’était pas sûr qu’elle l’aurait fait. Neros grogna en détournant le regard. Heureusement qu’il avait un semblant de conscience moral. Contrarier il ferma les yeux, de toute façon ça ne l’empêcherait pas de dormir. Il n’y avait pas grand-chose qui le faisait. A part peut être la sensation d’ongles lui griffant la peau. En réalité c’était assez érotique, mais aussi très irritant. Violette continué de parler des humains. De lui en humain. Plonger dans un monologue qu’elle devait être seule à trouver intéressant. Lui abandonner ce qu’il était ? Ses ailes ? Ses pouvoirs ? Ses amis ? Non, c’était sur elle était folle et en plus elle chercher à l’enrôler dans ses délires. Peut-être qu’il passait à coter de sa vie en restant ici, mais devenir humain c’était comme renier sa nature. Impossible. Alors quoi ? Sous prétexte qu’il ne se sentait pas bien dans sa peau il devait tout abandonner pour se retrouvé nus, sans rien. C’était pire que tout. Peut-être était-ce par ce qu’il en avait marre d’elle, de ses explications ennuyantes ou par ce que le « fils à papa » était de trop, Neros fini par en avoir assez. Poussant sans ménagement Violette, il se leva, quittant la chambre. Elle du heurté le sol, car cela en fit le bruit, mais ça lui était égale. Ayant pris soin de prendre sa petite boite en bois, il sorti de la maison, étouffant a l’intérieur. Il était furieux. Sans trop savoir pourquoi. Ou peut-être que si. C’était elle le problème. Elle venait comme une fleur lui parler de choses qui ne la regardaient en aucun cas. Il n’avait besoin de personne. Devenir humain, quelle connerie. Marchant pied nus sur le chemin de terre devant sa maison, il posa la boite sur une pierre, finissant de rouler son énième cigarette. Ce n’était pas par ce qu’il changerait de race que cela changerait tout. C’était complétement absurde. C’était même pire. Il aurait l’air de quoi ? D’un fuyard ? Incapable d’assumer ce qu’il était ? Abandonner son état de réprouvé ce serait comme déserté. Personne ne lui pardonnerait. La force de son peuple était de justement ce battre, toute sa vie pour trouver sa légitimité aux yeux des autres. Si soudain il changer de chemin, ce serrait considérait comme de la lâcheté, une trahison. Comme donnait raison aux anges et aux démons. Insultes à ce qu’il était. Non, il avait appris à assumer, ce n’était pas pour fuir.

Sortant du chemin de terre, ses penser le menèrent vers l’enclos des cerfeuils. Il esquissa un sourire en voyant Cameo se glisser dedans. Les bêtes n’étaient même pas paniquer de voir ce prédateur a la blanche fourrure, habituer à le côtoyé tous les jours. Posant ses bras sur la barrière en bois, qu’il avait lui-même fabriquer il contempla les bêtes, broutant tranquillement, comme si rien ne pouvait les ébranler. C’était le cas, ici elles étaient toutes en sécurité. Jamais un mal ne viendrait déranger leur vie paisible. Soufflant la fumer il sourit en voyant un cerfeuil venir à lui. Il posa sa main sur sa tête, sensible à la tendresse animale. Les yeux de biche de la bête le firent soupirer. Il voulait changer de vie, mais tout abandonner pour l’inconnue c’était un peu extrême, non ? Puis changer de race pour se retrouver avec une reine aussi chiante ? Il préférait encore ce coupé les ailes lui-même. Si Violette voulait enrôler dans gens, qu’elle aille voir ailleurs, il n’était pas prêt à changer de façon aussi brutale, de style de vie. Écrasant sa cigarette, il s’élança dans les aires, ses ailes brassant l’air avec aisance. Voler. Il aimait sentir le souffle de l’air sur sa peau, le vent passant dans ses cheveux. Il était libre dans ses moment-là, quand il monter droit vers les étoiles avec la sensation qu’il pouvait les toucher. Ce n’était qu’un rêve. Un autre.

Foncent vers le sol, il s’amusa à longer les champs, Cameo lui courant après, pour jouer. Neros rit, c’était amusant et il ne s’en lasserait jamais. Il finit pourtant par ce posé sur le toit de sa maison, là au moins il était sûr que Violette ne viendrait pas le bassiner avec ses stupides idées. S’allongeant là sur les tuiles en ardoise, Neros glissa ses bras derrière sa tête son regard ce perdant dans la nuit. Son persian arriva à grimper jusqu’à lui, ayant l’habitude de retrouver son maitre dans l’endroit où il s’évader souvent. Ce glissant contre lui, il ce coucha en boule, donnant sa chaleur au réprouvé qui aurait bien pu attraper la mort à rester ainsi dans le froid. Peut lui importait si cela l’empêcher d’avoir à écouter les inepties d’une folle qui pensait avoir mieux comprit la vie sous prétexte que la sienne était plus courte et plus vulnérable. Le réprouvé s’endormit là, sous la lumière de la lune et les étincelantes étoiles veillant sur le monde. Il voulait être libre, il voulait vivre sa vie, mais prendre ses responsabilités, ça jamais. Il aurait bien passé sa vie à dormir en réalité. Pour être sûr qu’on ne le dérange pas. Peut-être que ça l’arranger bien au fond, d’être un fils à papa. Peut-être qu’il se voiler la face. Peut-être qu’il préférait simplement pas ce mouiller. I avait peur mais ne voulait pas l’admettre, par ce qu’il était comme ça Neros. Aucune chance de le faire changer de vie, même si c’était ce qu’il voulait le plus, il préférait ce voiler la face et ce donner des excuse, plutôt que d’affronter la réalité. C’était trop dur. Trop instable.
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Mar 29 Jan 2013, 18:12

Et voilà comment avoir un lit pour moi toute seule. Et une bonne bosse sur la tête en prime. Je souris, m'enfonçant dans le moelleux de ce que je ne devais plus partager. Je ne cernais pas cet homme. J'avais l'impression qu'il voulait se libérer sans avoir le courage de le faire. Je pensais auparavant que c'était sa condition qui faisait qu'il restait là, comme bon nombre de réprouvés qui travaillaient dans les champs, mais il semblait que la solution de devenir humain ne lui plaisait pas. Alors qu'attendait-il au juste? Qu'on le mette dehors à coup de pieds pour qu'enfin il puisse vivre sa vie? Qu'il perde tout pour devoir tout reconstruire? Je ne savais pas et peut-être ne pourrai-je jamais savoir car, après tout, mes parents étaient morts quand j'étais bébé et j'étais partie de rien. Blacky et Lilith m'avaient adopté qu'ensuite et je n'étais pas née entourée de puissants personnages. Peut-être que, finalement, il était heureux et ne voulait pas l'admettre? Peut-être ne faisait-il que faire des rêves qu'il n'aurait jamais la force de réaliser? Peut-être était-il schizophrène ou avait-il un trouble psychologique? Je n'en savais rien. J'essayai alors de dormir, chose qui ne voulait pas venir parce que j'avais trop de pensées qui hantaient mon cerveau. Parfois je me demandais comment je faisais pour tenir. Depuis que j'étais reine, mon esprit était rongé par des idées, par des études tactiques, des plans, des stratégies pour aider les miens et je n'arrivais pas à dormir à moins d'être totalement épuisée. J'avais une solution bien entendu, solution que j'appliquai alors. Mon corps redevint celui d'une enfant, mais pas seulement, mon esprit également et j'oubliai simplement ce que je venais de vivre.

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Retrouve ton chemin. [pv Violette] 685374Enfant

Violette se trouvait dans un lit qu'elle ne connaissait pas, remuant légèrement en petite culotte. Elle avait envi de faire pipi mais elle ne savait même pas où elle était. Peut-être qu'elle pourrait faire pipi dans un coin? Descendant du lit avec difficulté en manquant de tomber, la fillette passa sa main sur sa tête en se demandant pourquoi est ce qu'elle avait une bosse. Son ventre gargouilla.

« Taies-toi monstre de mon ventre! Ze sais que t'as faim, moi aussi mais d'abord il faut faire pipi! Et puis papa il a dézà dit qu'il faut pas manzer la nuit! C'est paaaas bien! ».

Retirant doucement sa petite culotte blanche remplie de pâquerettes qui avait elle aussi rétréci, l'enfant s'accroupit dans un coin de l'endroit tout noir où elle se trouvait avant de dire : « pissou pissou pissou! ». C'était comme cela qu'elle faisait venir son pipi même si, dans le cas présent, elle n'eut pas à attendre très longtemps. Le seul problème c'est qu'elle n'avait pas du tout penser à chercher de quoi s'essuyer. « Oh mince alors... ». Se relevant, elle retira sa culotte avant de lui dire tout bas : « Désolée mais ze peux pas faire autrement... ». Elle s'essuya donc avec avant de repartir les fesses à l'air d'où elle était venue en se prenant un meuble en plein dans la tête à cause d'une erreur de trajectoire. Atterrissant sur les fesses, elle chouina un instant avant de se relever pour retrouver son lit. « C'est encore de la faute de la grande Violette ze suis sûre... ». Elle soupira bruyamment avant de se hisser sur l'espace fait pour dormir, ramenant les draps sur elle avant de se rouler en boule sur la surface moelleuse. Elle ne savait pas où elle était et c'était assez effrayant en fait. La petite humaine entendit soudain un bruit au dessus de sa tête, ouvrant grand ses deux yeux verts avant de se cacher la tête sous les couvertures, persuadée qu'il s'agissait d'un fantôme ou de quelque chose comme ça. Peut-être que c'était un voleur? Ou une araignée géante? Ou un zombie? Ou une baleine mutante? Ou... « Vas-t-en espèce de truc! Ze veux pas te voir! Vas t'en!! Ze veux dormir mooooiiii!!! ». Il fallait pas montrer aux monstres qu'on avait peur d'abord. En réalité, c'était juste Neros qui venait de monter sur le toit, mais comme la petite n'avait jamais aucun souvenir de ce que faisait « Violette grande » - et heureusement – elle ne pouvait pas savoir. Peut-être que demain elle y verrait mieux? Après tout, la nuit, c'était fait pour dormir! Elle resta pourtant un certain temps à trembler de peur sous la couette. Néanmoins, l'esprit d'un enfant finit toujours pas lâcher et c'est la fatigue qui eut raison d'elle, la petite s'endormant là quelques longues minutes après la découverte du « fantôme ».

Lorsque le soleil se leva, la position de Violette avait totalement changer. En effet, la petite fille était à présent sur le dos, une jambe en dehors de la couverture et la bouche ouverte, bouche produisant une sorte de ronronnement régulier qui n'était en fait que des ronflements. La tête cachée sous les draps, il n'y avait que les bras qui dépassaient, bras positionnés au dessus de sa tête un peu n'importe comment. Elle aurait pu dormir comme ça encore longtemps mais quelques bruits la tirèrent de son sommeil et elle se redressa encore à moitié endormie, la bouche pâteuse et les cheveux décoiffés pour faire face à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas du tout. « T'es qui toi d'abord? »

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Mar 29 Jan 2013, 19:24

Le plateau que tenait Neros tomba avec fracas sur le plancher de sa chambre, son regard figé sur la gamine nue qui était dans son lit. « Ok, maintenant j’ai l’air d’un pédophile. » Qui plus est-il ne comprenait pas comment cette fille était arrivé là, ni où était passé l’autre. Qu’il se rappelle …

Allonger sur le toit, quelque chose lui frappa la tête. « Neros ! Réveille-toi bon sang ! » Ce redressant, les yeux encore embué de sommeille, il se pencha pour distinguer un homme lui faire des signe. Le soleil lui bruler les pupilles. Se frottant les yeux, il cligna plusieurs fois avant de le reconnaitre enfin. « Je tes laisser ton lait, passe une bonne journée. » chantonna-t-il en le quittant. Ce penchant un peu plus, Neros vit devants a porté sa bouteille de lait frais, pour la journée. Geralt distribué le lait des bicornes a tout le village. Cela voulait dire qu’il était déjà midi et que les bicornes avaient étaient trait sans lui ? Soupirant en ce rallongent, il aurait bien pu ce rendormir si Cameo ne c’était pas mis à lui lécher le visage pour lui faire remarquer qu’il avait faim et que puise qu’il y avait du lait frais devant la porte, il pouvait au moins lui en donner un peu. C’est comme cela, que le réprouvé c’était retrouver à remplir la gamelle de Cameo, puis de préparé un plateau pour le petit déjeuner–déjeuner. C’était une petite attention, un genre d’excuse pour l’avoir légèrement brutalisé et laisser en plan. Pourtant il lui en voulait encore, il lui en voudrait probablement toujours d’avoir cherché à s’intéresser à lui.

Alors ce fut comme cela qu’il se retrouva-là, son lait chaud et son jus d’orange sur les pieds nu, ses œuf ce crevant sur le plancher, face à une petite fille qu’il n’avait jamais vue avant. Il avait raté quelque chose, où avait-il rêvé ? Pourtant l’étoiles noire ne lui faisait as autant d’effet d’habitude. Il ne toucher plus réellement terre, mais de là à lui donnait des hallucinations pareille, non, il fallait prendre le cran au-dessus pour en arriver à ce stade, et hier il n’avait rien prit d’autre que le premier niveau. Neros attrapa une chemise qui était sur la chaise à coter et il la lança sur la gamine. Elle était extrêmement peu vêtue, et c’était gênant. Ce n’était pas la seule chose déconcertante. Il y avait une horrible odeur d’ammoniac, voire d’urine. « Mais il s’est passé quoi ici ? » Si il y réfléchissait bien, il y avait cette gamine dans son lit, à la place exacte où il avait laissé la fille. Seulement elle ne se ressembler pas, l’une avait les cheveux blanc, pendant que l’autre avait les cheveux aussi roux que les sien. Donc, logiquement elles étaient supposées être la même personne, mais tout démontré le contraire. « Violette ? » Non là s’en était trop. Il se foutait de comprendre, tout ça c’était de la faute de cette fille de toute façon, alors peu importe ce qui arriver, ça l’énerver assez comme ça pour qu’il en finisse. S’approchant de la petite fille, il l’emprisonna sous son bras, puis attrapa ses affaires. « Si c’est une blague c’est franchement pas drôle, alors ça suffit d’abuser de ma patience. » descendant, il la jeta dehors. Purement et simplement dehors. Jetant avec elle son sac et le sabre qu’elle avait laissé là. En fermant la porte il soupira. « Une bonne chose de faite. »

Neros bailla, avant de ce gratter la tête, ce rendant compte qu’il avait semé de la nourriture un peu par tout sur son passage. Il allait devoir tout nettoyait, mais avant il voulait comprendre pourquoi il y avait cette puanteur dans sa chambre. Il ne fut pas déçu du voyage. Un juron lui traversa alors les lèvres, sa voix tremblant de fureur. C’était une blague ? Un mauvais rêve ? Il avait fait quoi au juste pour mériter ça ? Rien, oui absolument rien ! C’était dégoutant, répugnant. Sa transpiré le raffinement, c’était certain. Allan chercher une serpillère, le réprouver ce retrouva à laver la pire crasse qu’on ne lui est jamais faite. Plus jamais il n’accueillerait quelqu’un chez. C’était fini d’être gentil. Qu’est-ce que ça lui apportait au final ? « Ca t’apprendra, abrutie. » soupira-t-il en frottant le plancher. Il du continuer son petit ménage, ramassant son plateau et toute la nourriture qu’il avait laissé un peu partout en marchant. Oui, il avait jeté dehors ce qui semblait être une gamine pas plus haut que trois pommes et il n’en avait aucun remord. Enfant ou non, quand on fait une connerie on assume, il l’avait appris dans ce foutu cachot où Seth l’avait si souvent enfermé. Vidant le sceau remplit de saleté par la fenêtre, il se retourna vers Cameo, assit tranquillement sur la table, le jaugent du regard avec son élégante arrogance. « J’ai pas le temps pour ces conneries. » ce justifiât-il en reprenant les dernier œufs qui lui rester pour ce faire une omelette. Il devait manger, et vite ce mettre au travail. Le ranch n’attendait pas, les animaux non plu et lui n’avait pas le droit de prendre des vacances.

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Mar 29 Jan 2013, 20:13

Violette se retrouva à la porte, son visage formant une expression d'incompréhension. Elle finit par faire une sorte de moue, ses sourcils se fronçant, ses yeux fixant la porte d'un air pas content. Elle avait rien fait d'abord! Elle s'assit sur le sac, croisant ses petits bras sur sa poitrine, se couvrant un peu grâce à la chemise. L'enfant resta là une bonne dizaine de minutes sans bouger, continuant de regarder la porte avec insistance. Quelques passants ralentirent le pas, se demandant ce que faisais au juste une fillette à moitié nue ici. Alors, la petite humaine commença à chouiner doucement. Un homme s'approcha d'elle lui demandant : « Que fais-tu ici petite? ». « Ze... ze... ». Elle prit son air malheureux avant de pointer la porte avec son indexe : « Veut pas me laisser rentreeeeeeeeerrr!!! ». Cette fois, elle pleura pour de bon, dans un grand bruit qui attira encore plus de monde. « Ce n'est pas grave, ils sont où tes parents? Tu veux venir boire un jus d'orange à la maison en attendant de les retrouver? ». La petite fille arrêta de pleurer, scrutant l'homme avec une mine totalement neutre. On aurait dit qu'elle réfléchissait à la proposition mais quelques secondes après elle se remit à pleurer encore plus fort qu'avant. « Mais enfin, d'où sort cette petite? ». Une femme venait de prendre part à la conversation. Ici, tout le monde connaissait tout le monde, ils l'auraient su si elle vivait ici. Les questions commencèrent donc à fuser de toute part, certaines personnes faisant quelques commentaires : « Il y avait une étrangère ici hier, si ça se trouve c'est sa fille? ». « Oui mais pourquoi serait-elle venue? Pour voir Neros? ». Un petit silence se fit et l'homme qui était près de Violette finit par lui demander : « Il s'appelle Neros ton papa? C'est l'homme qui vit ici? C'est ça? ». Ils n'avaient jamais vu le fils de Zéleph accompagné d'un enfant mais peut-être que la jeune femme d'hier lui avait caché jusqu'à ce moment présent et que Neros ne voulait pas assumer sa paternité. Personne n'était là pour le juger, personne n'en était sûr même si ça semblait être la solution la plus logique, seulement, laisser une enfant comme ça dans la rue... surtout à moitié nue. Violette comprit assez rapidement où était son intérêt, machiavélique petite fille, se dirigeant en courant vers la porte, cognant de son petit poing dessus en pleurant et en appelant : « Paaaaapppaaaaaa!!!!!!! Paaaapaaa!!!! OUIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN!!!! ». C'était pathétique à voir. Elle appela de nouveau : « Paaapaaa!!! Laisse moi entreerr!!! Ze veux venir avec toooiiiii!!! Me laiiissse ppaass!!! Naaaann!! Reviieennnss!!! ».

C'était de la comédie, de la pure comédie, mais elle ne savait pas quoi faire d'autre. Et puis, elle faisait une colère, sa volonté de pleurer alimentant encore plus ses pleures. Heurtant encore et encore la porte, elle finit par tomber par terre pour se rouler en boule, continuant de sangloter bruyamment avant de se balancer de droite à gauche comme si elle avait mal quelque part. Des murmures commencèrent à s'élever parmi la foule, l'homme s'approchant un peu de l'enfant sans trop oser la toucher, se demandant si elle n'était pas en train de faire une crise de nerf. La petite fille savait que si elle usait de sa magie, elle pourrait redevenir adulte et comprendre ce qu'il lui arrivait. Enfin, non, ce serait son elle adulte qui comprendrait, pas elle, mais au moins ça arrangerait la situation. Seulement, elle ne l'entendait pas de cette oreille! Elle en avait marre de se réveiller toujours dans des endroits inconnus ou de passer de la nuit au jour. Sa vie était totalement fragmentée et même si elle n'était qu'une enfant, elle s'en rendait bien compte. Elle voulait pas faire revenir Violette adulte, elle voulait pas! L'homme essaya de l'arrêter, la petite fille se balançant de tout les côtés devant la porte de Neros, des larmes et de la morve partout mais elle se débattit encore plus. Les habitants de Bouton d'Or ne pouvaient pas laisser les choses ainsi.

« Mais, attendez, si cette petite fille est la fille de Neros, ça veut dire que Zéleph est grand père! ». La voix d'une femme venait de parler d'un nom que Violette connaissait. Elle se redressa, son visage tout rougi vers les gens. « Zéleph? ». Au moins c'était facile à dire pour elle. L'homme lui demanda alors : « Tu connais le roi petite demoiselle? ». Elle ne savait pas si elle le connaissait mais une chose était sûre, elle en avait déjà entendu parler quelque part. Oh oui! C'était le mari de dame Mitsuko! Elle sourit alors, articulant : « Zééélleeeepphh!! ». Les individus sourirent à leur tour, la trouvant mignonne à croquer avec ses grosses joues rougies. « Et Neros c'est ton papa alors? ». « Euh... papa? ». Elle semblait perplexe tout d'un coup mais elle entendit un peu de bruit derrière la porte et, sans réfléchir elle se remit à rouler en pleurant de toute ses forces devant les yeux étonnés des réprouvés. « HUUUUNNNNN PAPPPAAAA!!!!!!!!!! ME LAISSEE PPPAAASSSS!!!! ». Sa voix portait vraiment loin et elle continuerait jusqu'à ce qu'il ouvre la porte. Elle était persuadée qu'elle devait lui parler, sans vraiment savoir pourquoi. « JE SUIS DEE... DESOLEE D'AVOIR FAIT PIPIIIIII!!! ». Elle renifla bruyamment avant de continuer : « Mais il faisait NOOIIRR!! Et z'avais ENVI!! ET Z'ETAIS TOUTE SEULEEE!! ». Pleurant de plus belle, elle recommença à frapper à la porte.

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Mar 29 Jan 2013, 21:01

« Qu’est-ce qui vas pas chez toi ? » Neros leva à peine les yeux pour regarder son interlocuteur, nonchalamment assit sur une motte de foin. « J’veux dire, tu l’entend non ? » Brusquement il planta sa fourche dans le tas devant lui, et ce tourna vers son « ami » furieux. « Tu n’as pas de travail ? » Il le fusillait du regard, mais ça ne paraissait pas intéresser le blondinet qui croqua à pleine dents dans sa pomme. « C’est ma pause, et vue le bouquant que fait ta fille, j’ai voulu voir ce qui ce passer. » « Ce n’est pas ma fille, juste une gamine qui … et pourquoi je me justifierais ? » Le blond, qu’on appellera Zelio, sauta de son siège et posa un regard moqueur sur son camarde, faisant mine de réfléchir. « Hum attend… peut être par ce que la moitié de bouton d’or cherche à savoir comment tu peux punir ta fille en la laissant dehors comme ça ? » Neros grogna, reprenant son travaille, chargent le foin sur une charrette pour l’amener au bicorne. Il avait réussi à fuir sans que personne ne le vois, heureusement qu’il avait une porte menant à la grange, sinon il serait encore entrain de manger son omelette en écoutant les pleurs de cette gamine et ses poings sur la porte. Il n’avait de compte à rendre à personne. Elle était arrivée ici toute seule, elle repartirait de la même façon. Si c’était un jeu, si c’était pour le punir, et bien soit, mais comme il ne participer pas cela ne servirait à rien. Il ne culpabiliser pas, et en réalité s’en fichait totalement. « Alors c’est qui ? » Neros ce redressa en soupirant. Il l’avait presque oublié celui-là. Haussant les épaules, il reprit son travail. « J’en ai foutrement aucune idée, et j’men fou, ça te vas ? » Zelio leva les yeux au ciel, et en passant à coter de son ami il lui tapota gentiment l’épaule, lâchant avec ironie. « Tu fais un père charmant. » Ce retournant exaspérer, Neros crue bon de rajouter. « Je t’emm*rde ! » Lui faisant un signe que l’on pourrait qualifié d’expressif, le blond s’éloigna, laissant là le roux qui baissa les épaules, agacer. Alors quoi ? Ca allé être de sa faute ? Par ce que là sincèrement il ne voyait pas ce qu’il avait fait de mal. Père. Lui ? Non mais il fallait être taré pour croire que c’était possible. Elle devait avoir cinq, peut être sept ans cette gamine. Ça voudrait dire qu’il l’avait fait as … minimum quinze ans ! Il était peut être très portait sur la gente féminine, mais quand même ! A cet âge-là il était encore enfermer dans ce foutu manoir dans lequel il ne voulait plus jamais remettre les pieds. Ça ressemblait plus à une prison pour lui, cas une maison de famille. Neros croisa le regard persan de Cameo et grogna. « Quoi ?! » L’animal, s’allongea alors en lui tournant le dos. Mais ils avaient quoi tous aujourd’hui ?

Il continua son travail jusqu’à ce que « Tu devrais avoir honte. » « Et ça recommence ... » soupira-t-il, n’ayant pas besoin de ce retourné pour savoir qui c’était. « Regarde-moi quand je te parle ! » « Comme si j’avais des compte à te rendre, Alice. » Ni une, ni d’eux, il se sentit tiré en arrière et avant même qu’il ne la voit arriver la gifle résonna dans la grange, faisant fuir les poules venu picoré ici, et sursauter Cameo qui tomba de son perchoir. Neros regarda la jeune femme partir, loin, sans ce retourné l’air digne, mais profondément blesser. Il ne sortait même pas avec elle ! Ils avaient passé une charmante soirée ensemble, flirté un peu à l’occasion, mais il ne fallait pas prendre ses fantasmes pour des réalités. Cette fois s’en était trop. « Fait chiez ! » Jetant sa fourche, et sa chemise qu’il avait pendu autour du cou, il sorti de la grande, fit le tour de la maison et s’approcha de la petite foule qui avait organisé là son jugement. Étrangement le silence ce fit quand il arriva, et presque tout de suite le cercle s’ouvrit vers la gamine, pleurant. Peut-être cas cette instant il regretter un peu de l’avoir bousculé de la sorte. Seulement, non ! Après tout il était persuadé que c’était une manière de l’autre de le punir, d’il ne savait trop quoi d’ailleurs, mais c’était sûr. Prenant Violette dans ses bras il se retourna vers les habitant du village qui le dévisager. C’était vrais qu’ils avaient la même couleur de cheveux, c’était un tableau troublant, mais tout le monde savait que ses cheveux était rouge que de puis très peu de temps, et tout le monde le pensait brun à l’origine, ça ne voulait donc rien dire ! « Quoi ? Vous n’avez pas des choses à faire ? » Comme si cela ne suffisait pas, plusieurs demoiselle s’avancèrent vers lui, les unes après les autres et le frappèrent avec ce même air blesser qu’avait porté Alice en le faisant. C’était donc aujourd’hui qu’on le punissait pour être un bon vivant et offrir l’hospitalier aux voyageurs. Bien. Il supposer qu’il avait mérité pour le premier point, mais le second, c’était hors de question.

Regagnant sa maison, il ferma la porte bien soulager de n’avoir aucun compte à rendre. Il lâcha la petite fille sur la table, et il soupira en plantant ses yeux vert dans les sien. m*rde, oui peut être qu’on aurait pu la prendre pour sa fille, au moins pour ça. Ses mains sur la table, l’emprisonnant, il était furieux. Furieux et fatiguer, puis il avait mal au visage aussi, mais ça c’était autre chose. « Tu veux quoi ? Que je m’excuse ? M’humilier ? Me faire du mal ? » C’était perdu par ce que ça ne pouvait être le cas. Quoi que vue la réputation qu’il allait avoir maintenant, elle avait peut-être réussit à ruiner sa vie en quelque seconde. C’était génial, parfait. Oui maintenant il ressembler totalement à son père, il était plus proche de lui qu’il ne l’avait jamais était. C’était parfait. Génial ! « Je ne t’aime pas beaucoup, et j’espère que tu t’es bien amuser, par ce que ton humour commence à sérieusement m’irrité. Alors reprend ta foutu forme et barre toi de chez moi ! »

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Mar 29 Jan 2013, 22:43

Violette avait les yeux tout rougis mais au moins elle était entrée. Du moins, c'est ce que l'enfant se dit avant que Neros lui crie dessus, faisant monter de nouveau ses larmes. « Mais z'ai riiieen faiiit!! Pourquoi tu m'aimes paaass??!! ». Il lui faisait peur, trop peur. « Pourquoi tu me parles comme çaaaa! ». Personne ne lui parlait comme ça normalement. Ses petits yeux faisaient du ping pong entre les mains de l'homme et ses yeux. Elle ne comprenait pas, pourquoi il était vilain avec elle? Baissant définitivement les yeux, légèrement honteuse, elle renifla, commençant à trembler un peu. Elle devait s'enfuir d'ici, il était méchant, il allait la manger comme les méchantes sorcières dans les contes. Elle se rappelait de ce que lui avait dit Kyo en cas d'urgence. Glissant maladroitement ses petits mains vers sa nuque, elle détacha le médaillon en sanglotant avant de le balancer de toutes ses forces dans la tête de Neros, le sceptre grandissant avant de briller d'une lueur rosée, aspirant toute magie, aspirant sa nature même de réprouvé. Cela avait dû lui faire un grand choc, tout d'abord de se le prendre en pleine tête, mais également de se retrouver comme un nouveau né, fragile. « ... ». Violette fixa le corps de l'homme qui avait été envoyé au sol, semblant inconscient. « Bon ben moi ze disparais... ». Usant de sa magie, elle fit apparaître son autre, Violette adulte, qui allait devoir répondre des actes de sa miniature.

________________________
Retrouve ton chemin. [pv Violette] 189542Adulte

Je descendis de la table rapidement, prenant le seau dans la salle de bain avant de sortir dehors pour chercher de l'eau. Je n'aurai jamais dû la laisser sortir pendant la nuit, ça avait été une grave erreur. Me retrouvant devant les habitants qui étaient restés devant la porte, je les fixais avec mes yeux verts, ceux-ci se posant des milliers de questions. Seulement, je n'avais pas franchement le temps de leur expliquer la situation. Je leur dis juste en passant : « Excusez moi, ma fille dit toujours n'importe quoi. Neros est mon cousin. Enfin, il vous expliquera ça plus en détails plus tard, on essaye de faire tomber sa fièvre. Bref, bonne journée. ». Je pompai donc pour avoir de l'eau avant de m'engouffrer de nouveau chez lui, posant le seau à ses côtés avant de récupérer mon sceptre, le replaçant autour de mon cou. J'allai dans la salle de bain, prenant des serviettes et une éponge. Doucement, je levai sa tête, plaçant le tissu sous celle-ci, avant de tremper l'éponge dans l'eau et de lui poser sur le front, à l'endroit exact où une bosse commençait à pointer le bout de son nez. Je me doutais qu'il allait sans doute vouloir me tuer dès qu'il se réveillerait mais je ne pouvais décemment pas le laisser tout seul maintenant qu'il était humain. Penchant mon oreille vers son torse, j'écoutai les battements de son cœur. Tout allait bien, il était encore vivant. Non parce que si je tuais le fils de Zéleph, je savais que je pourrai sans doute dire adieu à toute idée d'alliance.

Je me levai alors, sortant dehors pour chercher mon sac et mon sabre, les individus étant partis. Je m'installai ensuite à la table pour lui écrire une lettre d'excuse et également d'explications. Il ne voudrait sans doute pas m'écouter et il y avait des choses qu'il devait savoir.

« Neros. Tout d'abord, je m'excuse de ce qu'il s'est passé. Disons que je n'arrivais pas à dormir et que j'ai préféré redevenir enfant un instant. Seulement, je ne pensais pas du tout que ça se passerait ainsi. En réalité, je ne suis qu'une forme magique, une forme magique de la petite fille que tu as vu, représentant son futur probable. Mentalement, j'ai une vingtaine d'années, tout comme physiquement, mais dans la réalité, je n'ai que six ans, et c'est elle la clef de tout. Néanmoins, quand elle apparaît, elle n'a aucune idée de ce qu'il s'est passé entre le moment précis et sa dernière apparition. Elle a eut peur. Enfin, peu importe.

Lorsqu'elle a envoyé le médaillon sur toi, le sceptre de l'humanité a fait son office, te rendant humain. L'effet est plus ou moins long, tout dépend des individus. En attendant, tu ne pourras plus voler, plus user de magie, mais tu puiseras en toi des forces insoupçonnées. Il va te falloir un temps d'adaptation mais sois prudent surtout. ».


Je n'avais pas l'intention de partir comme une voleuse, déposant simplement la feuille sur la table. M'approchant du poêle, je l'allumai, trouvant des oeufs que je préparai pour lui. Il devait avoir déjà mangé mais bon, je voulais me racheter parce que, même si je n'étais pas directement fautive, c'était quand même de mon fait. Je lui préparai un verre de lait puis déposai tout cela à ses côtés, m'asseyant de l'autre. Je l'observai un moment. Il était un peu moins impressionnant ainsi. Je fixai ses traits que je trouvais plutôt fins pour un homme. Mais ses muscles étaient tout à fait masculin. Il était plutôt beau quand il ne parlait pas. Et dire que j'avais gâché plusieurs de ses relations avec les femmes. Doucement, je passai ma main sur sa joue rougie à cause des gifles qu'il avait reçu. Je me penchai alors lentement, hésitant un peu avant de lui déposer un baiser sur cette même joue. Je m'arrêtais, prenant conscience que je n'avais pas fermé la chemise et qu'une dizaine de personnes m'avaient vu à moitié nue en train d'expliquer que ma fille avait de la fièvre. Il n'y avait rien de logique là dedans. Me dépêchant, je boutonnai le vêtement, restant aux côtés du réprouvé encore. Il m'attirait et ça m'amusait. Ayant une petite idée je me penchai de nouveau vers lui, embrassant ses lèvres avant de chuchoter : « Réveille toi la belle au bois dormant... ». Je le regardai toujours, sachant pertinemment que dès qu'il se réveillerait, je ne pourrai plus m'amuser à lui faire toutes les misères du monde parce qu'il me mettrait sans aucun doute dehors.
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Mer 30 Jan 2013, 00:49

Ca faisait mal. En tout cas, il avait mal. Quand il remua, une grimace vin ce dessiner sur son visage. Il ouvrit les yeux. Tâche peut facile au bout du compte. Flottant, il mit quelque seconde avant d’émerger, et encore, émergea-t-il réellement ? En tout cas il trouva la forge de ce redressé, malgré l’engourdissement dans ses membres. Quelque bride de souvenirs lui vinrent quand il ce frotta les yeux. Il avait fait un drôle de rêve. Soudain il se rendit compte que son visage était mouillé. « Qu… » Ce n’était pas la seul chose étrange. Il n’était pas dans son lit, il était sur le plancher. Levant les yeux pour observait les alentour, prit au dépourvue, il reconnue sa maison, mais pas sa chambre. Quand son regard se posa sur Violette, un mal de tête le gagna, alors que le rappelle de ce qui était arrivé lui revins en mémoire. Il y avait cette gamine, et elle, et les gens, et … Neros ce frotta encore la tête. Il avait mal. « Je me sent … pas très bien. » C’était peut dire, vue comme sa tête avait touché le sol il était normal qu’elle lui tourne affreusement, mais il n’y avait pas que ça. Avec le choque qu’avait subis son corps, ce changement brutal, cette perte total de magie, il était affaiblit et tout son corps n’était pas habituer à être ainsi mit en danger. Il avait l’impression d‘y voir moins bien, et ce n’était pas qu’une impression vue que sa vision extrêmement développer venait de ce voir retiré son dons. Il y avait également cette sensation de déséquilibre. Il était assis, mais il manquer comme un contre poids. Cherchant à se lever, il s’appuya contre le sol, mais une fois sur ses jambes, il trouva que le sol était très instable. Tanguant de droite à gauche, il fut forcé de ce retenir à l’évier. Avait-il bue ? Non, il ne s’en souvenait pas. La dernière chose dont il se souvenait c’était être rentré dans sa maison avec la gamine, et puis … le reste était assez floue pour dire vrais, et avec ce mal de crane il n’était pas dit qu’il retrouve le reste de ses souvenirs. Il vacilla vers une chaise et réussit à s’assoir. Il se sentait comme affaiblit. Comme si il était malade et que ce virus avait aspiré toute son énergie. Il avait besoin de boire. Quelque chose de fort. Ce levant il ouvrit un placard, prit une bouteille et la décapsula. Seulement à la première longue gorgée il recracha tout, bruler comme ça ne lui avait plu fait depuis longtemps. « C’est quoi ce bordel ? » Plus sensible, sensation de perte de force, équilibre douteux, mal de tête. Oui, on aurait pu dire qu’il avait la gueule de bois, a ceux-ci près qu’il n’avait pas bus. Il s’en souviendrait si c’était le cas. C’était donc elle la fautive ! Violette ! Elle c’était venger. Encore. Pour le peu de mal qu’il lui avait fait, il la trouvait un peu trop rancunière.

Seulement en ce redressant pour ce tourné vers elle, il croisa son reflet. Outre le fait qu’il avait plusieurs marque de mains sur le visage, la peau pâle et ses traits naturelle, il manquer sur tout quelque chose de massif dans son dos. Là, juste là ! Il était censé y avoir deux ailes, deux magnifiques ailes blanches, immaculé, soyeuse, majestueuse, bref ses ailes qu’il chérissait tant. Ce retournant il chercha à les voir, mais il ne les sentait plu. Il ne pouvait plu les bouger. C’était comme si il avait perdu un membre. Comme si il lui manquer une main, ou une oreille. Panique. Horreur. Neros se mit à tourner dans tous les sens, frénétiquement. Il ne savait plu. Comment était-ce possible. Il n’avait plu ses ailes, le pire c’était que quand il s’arrêta un instant d’angoisser pour regarder son dos c’était comme si elles n’avaient jamais existé. Disparut. Il n’y avait plu rien, même pas la trace qu’elles avaient existé un jour ! Il devenait fou. Voilà. Il avait trop fumé, trop bue ! « Non. Non. Non ! » Les cris, la peur. Comment ça se faisait. Qu’est-ce qui c’était passer. Il se prit la tête entre les mains, en fermant les yeux voulant ce réveillé de ce cauchemar. Il supplier presque. Il avait mal, mal d’une douleur qui n’exister pas. Il marcha, trébucha, ce releva. Il avait besoin d’air. Besoin de sortir. Ouvrant grand la porte il ne rencontra heureusement personnes. Ils étaient tous partit. Seulement lui était seul. Le soleil lui brula les yeux. Cette douleur était plus intense qu’elle ne l’avait jamais était. La chaleur du soleil sur sa peau, le vent contre sa joue, l’odeur du blé, du foin, du bétail. Il tomba à genoux incapable de se tenir. Ses ailes. Il avait perdu ses ailes. C’était comme ce faire castré, ce faire enlever ce qu’on est. Ce qui fait de nous un être aussi unique parmi les hommes.

Il resta là recroqueviller, la tête contre la terre, les mains dans les cheveux. « Où sont-elles ? » murmura-t-il contre le sol. Il se leva brusquement, ses yeux verts ayant pris une teinte sombre. La douleur, la haine. Il jeta un regard dans son dos, là à travers la porte ouverte il la voyait. C’était elle. « Qu'est-ce que tu mas fait ? » Ce levant, l’envie de d’évacuer sa rage, de punir le responsable, il fonça sur elle, trébuchant, ce redressant. Il l’attrapa par le col de sa proche chemise et la secoua. « OU SONT-ELLES ?! » beugla-t-il à quelque centimètre a peine de son visage. C’était ça alors ? Elle c’était assez venger ? Elle avait ruiné sa vie, fait de lui un être misérable, sans ails. De quoi avait-il l’air maintenant ? Elle l’avait rapproché un peu plus de son père. Il comprenait à présenter le mal que cela avait dû lui faire. En la secouant il se rendit compte que sa faiblesse n’était pas qu’une sensation. C’était comme si sa force l’avait quitté. Il était pourtant capable de détruire une porte avant, alors pourquoi c’était si dur de la soulever. Il la lâcha brusquement, puis chercha as brisé une chaise. Il y arriva, mais au prix de beaucoup plus d’effort et de coup qu’il aurait dû en donner. Petit à petit il comprenait. La rage ne fit alors qu’augmenter, et la chaise ne fut pas la seule victime de la terreur qui l’emparait. Il avait besoin de vider sa colère, de trouver un autre bouc émissaire que Violette, même si il aurait était ravis de la frapper. C’était aussi par ce qu’il voulait en avoir le cœur net. Quand il fut épuisé, sa maison retourné, ses meubles ayant sombré face à sa haine, il tomba sur la seule chaise qui avait survécu, épuisé. Il était épuiser, pour si peu. Il ne mériter pas ça. Il n’avait fait aucun mal, ou en tout cas rien qui mériter une sentence aussi lourde. Une larme perla sur sa joue, frappant du poing sur la table, avec ses dernières forces. Il avait mal de ses efforts, mal des coups donner. Il saigner. De l’intérieur aussi. Vide. Il ferma les yeux en baissant la tête. « Va-t’en. » finit-il par articuler entre deux souffles, lasse. Il était profondément fatiguer, dans tous les sens du terme, et blesser. Oui il se trouvait comme une bête aux abois, amputé d’un membre, ayant perdu toute sa magnificence, ce qui faisait autre fois toute sa gloire, celui qui faisait de lui un roi parmi les siens. « FOU MOI LA PAIX ! » hurla-t-il soudain, voyant ben qu’elle n’avait pas compris la première fois. Seulement si elle rester encore plus longtemps, il ne pourrait plu ce retenir. Il ne supporté déjà plu sa présence.

Il ne posa même pas son regard sur elle. Plu jamais. Quand la porte ce ferma, il observa un plat devant lui, seul rescapée de sa fureur, et dans un crie de rage il balança la table à travers la pièce, avec le peu de force qui lui rester encore, la jolie lettre de sa majesté tombant doucement à terre, s’imbibant de lait. Peut-être le lirait-il un jour, ou peut-être jamais. Il tomba à nouveau sur sa chaise, enfouissant son visage entre ses mains, l’angoisse s’immisçant en lui. Il était briser. Qu’avait-il fait pour mériter ça ?
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Retrouve ton chemin. [pv Violette]

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