Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 [RP pour tous] Le festival d'hiver

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Jeu 03 Jan 2013, 22:05

« -Enchantée, je m'appelle Yulenka. Et voici Chess, mon fidèle compagnon et ami de toujours. »

Me dit-elle en me serrant la main, me regardant avec son sourire d’enfant. Comme son chat, elle gardait toujours le sourire. En posant un regard sur Chess, il disparut en me laissant un sourire montrant toutes ses dents. Seuls ces tatouages brillants étaient visibles par la suite. Elle me lâcha la main et répondit à ma dernière question. Elle était effectivement immortelle, comme le vampire de mon passé. Je me demandais quel âge avait Yulenka sur le coup mais je n’ai pas osé lui demander. L’immortalité, un don pour certains, une malédiction pour d’autres. Comment j’interpréterai ceci si j’étais immortel ?

Yulenka se leva de sa chaise tandis qu’un homme annonçait que la taverne allait fermer. La jeune fille se prépara avec Chess pour partir. Elle me regarda à nouveau puis me salua.

« -Je suppose que j'ai répondu à toutes vos questions. Je vais vous laisser à présent, je dois me trouver un abri avant que le jour ne se lève. J'ai été ravie d'avoir pu discuter avec vous Monsieur Tam. Bonne chance pour la suite et faites attention à vous, les vampires sont très loin d'être le seul danger pour les humains. »

Après ces mots, elle sortit de la taverne avec son chat me laissant seul avec le propriétaire de la taverne qui lavait ses verres. Spark s’était remis debout depuis le temps. Il s’approcha de moi pour réclamer des caresses. Une jambe accroupit, je posai ma main sur la tête de Spark pour lui caresser son pelage noir. Je regardai en même temps ma deuxième main. Celle que Yulenka ma prise lors des présentations. Je pouvais encore sentir la froideur de sa peau, aussi froide qu’un mort. Néanmoins, elle avait raison. À part les vampires, plusieurs races pouvaient m’être dangereuses et c’est seulement maintenant que je m’en rendais compte. Fermant ma main, je me tournis, avec un sourire, vers Spark qui avait la langue de sortie.

« -Elle m’a appelé Tam. Je lui ai pourtant bien dit que je m’appelle Tom pourtant, non ? Regardant la porte de sortie. J’ai réellement l’impression qu’on la reverra. Ami ou ennemi ? Le destin en décidera.

-Oh mon gars ! Je n’ai pas toute la nuit devant moi. Alors si tu pourrais te dépêcher. Me fit remarquer le propriétaire.

-Désolé, je m’en vais. »

En sortant de la taverne, j’avais remarqué que la neige avait cessé de tomber. Il était temps pour moi de quitter le festival, qui était toujours peuplé de monde d’ailleurs. Par chance la sortie était tout proche de la taverne, je me dirigeai donc vers cette sortie. Il faisait tard, beaucoup trop pour aller en forêt et je ne me voyais pas dormir dans la rue devant tout le monde. Trouver une auberge serait le mieux. Même si je n’avais pas un sou sur moi, je pouvais bien tenter de convaincre l’aubergiste. Je connaissais peu de choses et les auberges étaient l’une des rares choses que je connaissais avant de venir en ville, même si je n’avais jamais dormi dans une auberge auparavant.

Alors que je marchais jusqu’à la sortie, mon pied heurta quelque chose. Je me baissai pour le ramasser et je constatai que c’était un objet bien étrange. Une boule sur un socle magnifiquement décoré d’un homme en traineau, tiré par plusieurs cerfs. À l’intérieur de cette boule, une toute petite maison enneigée a été sculptée à la main et collé sur un faux sol remplissant une partie du bas de la boule. Elle était également remplie d’eau avec des confettis blancs qui avait atteint le fond. En la secouant, les confettis se mirent à flotter donnant l’impression qu’il neigeait dans la boule. Soudain un flocon glissa sur ma joue. Curieuse coïncidence, il s’était remis à neiger. Ça a eu le don de m’avoir fait sourire. Je rangeai la boule dans ma poche, ça sera un souvenir du festival je me disais. Je me redirigeai vers la sortie, assez content de cette soirée.

« -Hey bien Spark, on dirait que ce festival aura été plus instructif qu’on ne l’aurait pensé. »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 04 Jan 2013, 21:18

« 'Phalee ? » Gwendolyn lui tira la manche. « Tu as vu, il y a une statue d'un couple sur scène, c'est trop beaaaaaau ! » La bélua n'avait pas vu ce détail dans ce paysage mais puisqu'elle était assise, elle posa les yeux dessus. La femme de la statue lui rappelait étrangement quelqu'un ce qui la mit dans une position inconfortable car les traits de la glace, même si bien sculptée, ne parvenait pas dans l'esprit de la bélua. Ce visage... Son regard resta bien quelques minutes posé dessus avant que Gwendolyn la tire de ses pensées. « C’est trop jolie ! J'aimerai être aussi douée de ma main. » Ophalee lui caressa le front : « Je ferais en sorte que ton rêve se réalise, ma belle. Tu as déjà fini ton chocolat ? On ne peut pas dire que ce soit dégoûtant... Contrairement à leurs boissons ! » Anna intervint : « Tu ne connais pas le vrai sens du bon goût ! » Elle lui sourit car elle la taquinait. En guise de réponse d'Ophalee, elle eut le droit à une jolie grimace. Cela devait être étrange de voir la bélua dans cette position, si confortable, si commode… Car généralement, c’est par le biais de son travail qu’elle bougeait ou même au gré des rencontres. Jamais elle ne s’était montrée clémente dans une relation, avant tout par le fait de mentir. Après tout, valait mieux qu’elle se protège du monde extérieur qui la guettait à chaque recoin. Ophalee avait une famille, avant comme après bien qu’il manquait quelqu’un… Effectivement, Telne n’était plus parmi les vivants, il appartenait à un autre monde … Mais Ophalee s’était promise qu’elle le ramènerait, un jour, c’était certain…

Gwendolyn intervint une seconde fois pour la tirer d’une pensée. Il y avait désormais une femme assise à côté d’elle, une belle et grande femme qui abritait sous son lourd manteau un enfant. Ce fut d’ailleurs ce détail qu’Ophalee observa avant qu’elle ne monte son regard sur le visage… Ce visage était celui de la sculpture mais aussi d’une amie, une ancienne amie qui lui avait donné des nouvelles sans qu’elles ne puissent se voir. Sora. La bélua en resta estomaquer, elle ne dit rien. Elle ne pensait pas la voir ici… Mais lorsqu’elle tourna son chef pour voir Anna, elle vit que l’humaine était très fière d’elle et lui fit même un clin d’œil ! Alors voilà la réelle surprise du spectacle : la rencontre d’une amie malgré les souvenirs sombres qu’elles partageaient. Gwendolyn, une petite humaine et blonde, s’était attachée au bras d’Ophalee et la tenait fermement comme si la venue l’effrayait un peu. C’était la réaction de tout enfant timide et lorsque la bélua sentit une tension à son bras, elle rit : « Tu n’as rien à craindre, Gwendolyn. » La jeune fille s’en détacha un peu, rejoignant les bras d’Anna et de Gabriel qui étaient assis sur le côté. Le regard d’Anna était posé sur Sora, la remerciant avant qu’elle ne se tourne vers son amant.

Ophalee prit les mains gantées de Sora et les serra dans sa main alors qu’elle parlait et lui demandait des informations sur elle. « Ecoutes… Bon, cela te semble sans doute évident, Sora, mais … » « ‘PHALEE Y’A GABRIEL IL M’EMBÊTE !!! » cria Gwendolyn et accourut vers Ophalee. La bélua soupira. « J’ai toujours voulu te dire mon nom, mais jamais le moment n’a été opportun pour cela. Ecoutes… » et c’est Gwendolyn qui reprit la parole « Ophaleee ? Tu m’écoutes ? » La jeune femme reprit la parole « Je ne t’ai jamais menti, Sora. Noire est mon nom d’emprunt, celui que j’use lorsque certaines choses doivent être faites. Je ne voudrais pas qu’ils leur arrivent du mal… » Il n’y avait pas Telne et cela Sora pouvait le voir mais Ophalee n’en parla pas car cela semblait si évident « J’ai eu une vie avant qu’on se croise et… Bon, je sais que ce n’est pas le moment d’en parler, mais ma vie était à ce moment-là plutôt Noire. Ce nom est histoire de ne pas oublier cette étape. Tu peux m’appeler comme Gwendolyn vient de le faire, je m’appelle Ophalee, c’est le nom que ma mère m’a donné, mais aussi le nom de baptême de Phoebe. Utilisé Ophalee, ce serait comme m’utiliser moi. Mais vois-tu, j’accorde ce privilège bien insignifiant à des amis… Je ne veux simplement que rien ne leur arrive, pas une autre fois. J’espère, que toi Sora, tu me comprendras et je te demanderais la plus grande discrétion à ce sujet. » Gwendolyn n’écoutait pas vraiment et ne comprenaient de toute façon pas réellement non plus donc elles pouvaient continuer dessus. « D’accord ? » Elle lâcha ses mains car ce qu’elle avait à dire sur elle était fini. Désormais, qu’est- ce que son amie pouvait lui révéler à son sujet ? « Je vois que tu es en forme, cela fait plaisir à voir en tout cas ! » Anna s’approcha d’elles et remarqua une bague à la main de Sora « Félicitation ! » lui lança-t-elle. Les yeux d’Ophalee pétillèrent car son amie portait un enfant. En revanche, elle n’avait pas pour habitude qu’on dise ‘félicitation’ pour cela, elle s’interrogea alors.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 04 Jan 2013, 21:58


Noire , quand elle croisa mon regard -et surtout ma silhouette qui passe trop inaperçue- demeura bouche bée un instant . La jeune fille à ses côtés que j'avais déduis comme étant Anna sembla un instant peu rassurée jusqu'à ce que la jeune brune lâche ces simples mots :

« Tu n’as rien à craindre, Gwendolyn. »

Je souris doucement , alors que Noire se tournait à nouveau moi , prenant mes mains doucement enveloppées dans mes gants noirs . Elle commença alors , mai fut vite interrompue par la dite Anna si j'avais bien suivi .

« Ecoutes… Bon, cela te semble sans doute évident, Sora, mais … »

« ‘PHALEE Y’A GABRIEL IL M’EMBÊTE !!! »


La jeune femme soupira pour montrer son mécontentement de se faire interrompre et je me mis à rire doucement . Ces scènes comme disputes familiales pas trop méchantes me rappelaient vaguement quelqu'un ... La jeune femme reprit tant bien que mal mais la fillette ne semblait pas prête à abandonner et à la laisser parler :

« J’ai toujours voulu te dire mon nom, mais jamais le moment n’a été opportun pour cela. Ecoutes… »

« Ophaleee ? Tu m’écoutes ? »


Apparemment non . Semblant légèrement exaspérée en cachant pourtant ceci , elle poursuivit , demeurant plus concentrée et impénétrable . Il fallait bien qu'elle arrive à la fin de son discours !

« Je ne t’ai jamais menti, Sora. Noire est mon nom d’emprunt, celui que j’use lorsque certaines choses doivent être faites. Je ne voudrais pas qu’ils leur arrivent du mal… »

Un léger sourire sa traça sur mon visage , tandis que je hochais la tête et croisais son regard , très semblable au mien , d'un bleu étrange et profond , qui pouvait tout exprimer rien qu'avec les prunelles , sans même se servir des mains ou du reste du visage .

« Je n'en ai jamais douté ... Ophalee . »

Elle continua cependant , plus dure encore , expliquant son passé et son vécu plutôt sombre ... Je connaissais ce genre de souvenirs dont on pouvait avoir vite honte ou cette vie passée qui était un fardeau pour la continuité d'une existence normale . Et en ce moment , je me sentais encore plus semblable à elle qui avait cette enfance noire dont j'avais aussi eu , bien malheureusement , le don .

« J’ai eu une vie avant qu’on se croise et… Bon, je sais que ce n’est pas le moment d’en parler, mais ma vie était à ce moment-là plutôt Noire. Ce nom est histoire de ne pas oublier cette étape. Tu peux m’appeler comme Gwendolyn vient de le faire, je m’appelle Ophalee, c’est le nom que ma mère m’a donné, mais aussi le nom de baptême de Phoebe. Utilisé Ophalee, ce serait comme m’utiliser moi. Mais vois-tu, j’accorde ce privilège bien insignifiant à des amis… Je ne veux simplement que rien ne leur arrive, pas une autre fois. J’espère, que toi Sora, tu me comprendras et je te demanderais la plus grande discrétion à ce sujet. »

Elle lâcha ensuite un léger d'accord comme pour conclure et je hochais à nouveau la tête en souriant sans abus , prenant le temps de lui répondre d'une voix qui se faisait rassurante , tandis qu'elle avait lâché mes mains .

« J'ai gardé pas mal de traces de mon passé qui n'est pas glorieux et lumineux non plus ... Je n'en ai pas conservé de surnom mais aujourd'hui , je ne sais plus quoi en penser ... Fardeau , chose indélébile qu'il suffit d'accepter , j'ai décidé de m'y faire . Tant pis pour moi ... C'est sans doute pour ça qu'aujourd'hui ... Je suis encore à la recherche de ma véritable mère . »

Je m'arrêtais là , inutile d'en déballer plus . Et cette journée devait être placée sour le signe de la bonne humeur alors de la joie s'il vous plaît ! Et stop les tragédies d'une vie ! On en parlerait bien un autre jour , parce que même si on voulait pas en toucher un mot , le sujet revenait toujours sur la table , surtout quand on s'y attends pas . Elle somma ensuite qu'elle était ravie de me voir en pleine forme et écarquilla les yeux en voyant qu'Anna avait remarqué la bague et qu'elle lâcha un simple "Félicitations" . J'acquiesçais et la remerciais doucement . Avant de relever le regard vers Ophalee , une idée venant d'éclairer mon âme toute sombre .

« Mais dis-moi maintenant que j'y pense ! C'est peut-être un peu tôt vu qu'on vient de me demander en mariage , il y a deux minutes juste derrière vous mais ... Est-ce que tu veux bien être mon témoin de mariage Noire ? »

Je me mis à doucement sourire , mes joues picotant de rouge , rajoutant simplement :

« Si vous avez vu la statue immense tout à l'heure , c'était moi en fait et ... Son père à lui . » Concluais-je en montrant mon ventre en souriant d'un air moqueur , heureuse comme jamais .
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 07 Jan 2013, 12:52

Reiya se sentait mal à l'aise. La foule autour d'elle semblait devenir de plus en plus oppressante et les différentes odeurs alléchantes de sang lui rendait la tâche difficile. Elle n'aurait pas pensé que tout ce monde lui rendrait cette promenade compliquée, elle qui pensait être maintenant assez forte pour résister à la soif. Elle se maitrisait plutôt bien mais malheureusement, comme tout jeune vampire, parfois la soif demeure impossible à calmer. Passant une main devant son visage, elle cherchait à se détendre un peu en barrant la route à tous les parfums de sang délicieux. Voyant s'approcher l'ami de Maak, le fameux Narcisse, elle se retint autant que possible pour ne pas prendre la fuite tout de suite. Retirant la main qui masquait sa bouche et son nez, elle afficha désormais un grand sourire à l'arrivée de Narcisse. D'ailleurs sa petite remarque quand à ses dons pour adoucir Maak eut le don de la faire légèrement rire. Il était difficile pour elle de faire une telle constatation, même impossible à vrai dire, puisque le réprouvé s'était montré très doux dés leur première rencontre. Bien evidemment, elle avait constaté qu'il était bien moins attendrit par le reste du monde, mais ce détail ne la touchait pas vraiment, après tout il pouvait bien faire ce que bon lui semblait tant que cela ne retombait pas sur elle au final.

-"Je ne penses pas avoir le moindre don. Mais je penses que toute femme est capable de d'accomplir de grands changements chez l'homme qu'elle aime."

Elle ne pouvait donner d'exemple sur lui-même, ne le connaissant pas. Mais en repensant à la petite remarque de Maak tout à l'heure, elle se doutait bien que le blondinet devait avoir bien changé lui aussi, et si l'on prends en compte sa demande en mariage on pouvait en déduire que c'était tout simplement pour une femme. L'annonce de l'enfant venant à naitre la fit sourire, même si elle ne possédait aucun bambins pour le moment, l'envie n'en était pas moins grande. Reiya passa une main sur son ventre, un geste qu'elle ne réalisa pas vraiment, comme s'il venait de se faire par instinct. Lorsque sa main se posa pendant quelques secondes au même endroit, elle put ressentir la même sensation étrange de bulle glissant à l'intérieur de son abdomen. Faisant soudain de grands yeux, elle se retrouva seule dans ses pensées, laissant Maak discuter avec son amie Narcisse. Le visage figé vers son ventre, elle se posa soudain mille question. Des questions dont chacune des réponses semblaient être: "Non, c'est impossible!". Ce sentiment étrange et désagréable de ne plus vraiment savoir ce que son corps pouvait bien lui cacher, elle se sentit mal, comme soudain prise d'un vertige. Se tenant par reflexe à la personne la plus proche d'elle, elle s'excusa auprès de la demoiselle qui l'avait retenue. Posant une main encore une fois devant sa bouche, une envie atroce de se nourrir lui tiraillait le ventre. Ses canines semblaient ressortir, montrant ainsi que cela devenait vitale et qu'elle devait trouver de quoi manger au plus vite.

-"Maak.. Je... je dois partir..."

Son corps réclamait le précieux liquide de vie, s'était de plus en plus difficile de garder le contrôle au milieu de cette foule de sang bouillonnant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 09 Jan 2013, 10:56

Le spectacle commença enfin. Ce fut une explosion de couleur, de feux d'artifices et d'effet pyrotechnique. Décidément ce marché réservait bien des surprises. Admirant tout cela avec joie, Niahm ne regrettait décidément pas d'être venu. Toute cette bonne humeur lui faisait un bien fou et l'aidait à recharger ses batteries. Le coup de grâce fut la demande en mariage. Alors là si en venait ici ce matin elle s'était attendu à voir une chose pareille... C'était d'ailleurs la première fois qu'elle en voyait une, de demande en mariage. Comme c'était étrange, un moment si intime partagé ainsi avec des inconnus. Mais pourquoi pas, après tout ce marché était certainement romantique pour un couple, alors ici ou ailleurs qu'est ce que cela pouvait bien changer pour eux ? De toute façon il semblait que tout cela ce finisse bien puisque la jeune femme se mit à pleurer et à répondre oui. Tout était bien qui finit bien. Ce dernier spectacle fut suffisant pour la chamane, elle avait envie de bouger à présent et d'aller se promener dans les différentes échoppes.

Caleb sur ses pas elle entreprit d'aller se perdre dans les différents stands qui s'offrait à elle. Là elle put admirer de nombreuses babioles, des friandises et tout un tas de petites choses qui représentaient l'esprit de fête qui régnait un peu partout. De son côté le démon était encore sous le choc de la niaiserie qu'il venait de voir. Décidément c'était pas sa journée. Entre la bonne ambiance, son jeu avec le mioche et cette demande en mariage, pouah, il était vraiment mal partie. Alors que la journée venait à peine de commencer il en avait marre marre, plus que marre. S'il n'était pas déjà mort il se serait certainement suicidé pour s'éviter un tel spectacle. Malheureusement pour lui là il ne pouvait que subir la foule joyeuse qui passait à côté de lui. Pour laisser un peu parler sa mauvaise humeur il décida de passer au travers tout ceux qui se mettrait sur sa route, rien que pour leur flanquer la frousse. Ça le détendrait un peu de faire ça au moins.

Ainsi la progression du petit couple pouvait être suivit aux cris indignés des passants qui voyait le démon leur passer au travers le corps. Bien que ce comportement répréhensible agaçait la jeune femme, elle décida de laisser l'esprit faire, après tout c'était sa façon à lui de ne pas devenir fou. Et puis il n'était pas dangereux, alors autant le laisser un peu s'amuser pour changer. Le marché était vraiment charmant et tous semblait apprécié le spectacle qu'il offrait. De nombreuses familles ou couples profitaient de l'événement pour passer du bon temps ensemble. Voir cela pinça légèrement le coeur de la jeune femme, elle de son côté était seule. Enfin non pas vraiment, mais Caleb n'était ni son ami, confident ou autre. Il était juste l'esprit qui l'avait trompé, l'obligeant à former un pacte pour le garder près d'elle. Même si elle s'en voulait à elle plutôt qu'au démon, Niahm savait qu'elle ne pourrait jamais réellement l'apprécier. Il représentait ce qu'elle cherchait à exterminer alors il lui était impossible de l'aimer. Elle le tolérait c'est tout. Il était son compagnon d'arme, rien de plus.

D'une certaine façon elle n'attendait qu'une chose, pouvoir devenir plus puissante et prendre un nouvel esprit à ses côtés, un qui chercherait vraiment à l'aider dans sa tâche et surtout qui l'aiderait à supporter Caleb. Car même si elle n'aimait pas le démon elle voulait le garder auprès d'elle pour le moment, car sa simple présence lui rappelait sans cesse son objectif, ce qu'elle voulait accomplir et cela lui donnait la force de continuer. Mais elle n'était pas là pour cela aujourd'hui, non elle était là pour profiter du marché, alors autant en profiter pleinement sans se laisser parasiter par sa vengeance pour une fois.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 11 Jan 2013, 14:49

La petite prestation de l’élémental avait plu, et celle du génie qui était venu sur scène après lui, et qu’il avait regardé avec attention, avait été grandement appréciée également. Le spectacle se passait sans soucis et les spectateurs semblaient ravis. L’élémental était avec Narcisse et sa future épouse et il ne se sentait pas tellement à l’aise face à ce couple. D’ailleurs, il ne se sentait pas à l’aise du tout au milieu de cette foule, il n’avait jamais été à l’aise parmi la foule, étant légèrement agoraphobe. Par ailleurs, tout le monde semblait l’avoir oublié et ne pas le remarquer, il restait donc à côté du couple tout en étant à l’écart et dès que quelqu’un venait voir le couple pour les féliciter et leur parler, il se sentait encore plus exclu.

Soudain, il vit un visage qu’il ne pouvait pas ne pas reconnaître. Il avait fait partie de l’une des ses nuits d’une manière qu’il n’arrivait pas à comprendre, dans un rêve dans lequel il avait ressenti des choses qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. En quelques secondes, il prit sa décision. Il fallait qu’il lui parle, peu importe sa gêne, il fallait qu’il en sache plus, qu’il sache si elle aussi avait fait se rêve ou si ce n’était qu’une coïncidence. L’élémental ne croyait pas aux coïncidences, et il était presque certain qu’ils avaient vraiment partagé ce rêve.

Il quitta donc ces compagnons sans dire un mot, supposant que son absence ne serait même pas remarquée, et se dirigea vers la femme de son rêve. Arrivé près d’elle, il ne porta aucune attention à ce qu’il entourait, bien trop absorbé par la contemplation de son visage.

-Ex..excusez-moi… J’aimerais vous parler un instant. Nous ne nous connaissons pas vraiment mais nous nous sommes déjà vu… en rêve.

Il ne savait pas du tout comment elle allait réagir, si elle allait accepter de lui parler ou si elle allait l’envoyer balader, si elle allait nier avoir fait se rêve ou si elle allait l’assumer. Asiphel avait rarement été aussi gêné de parler de quelque chose, et en plus, il le faisait avec une étrangère. Il se demandait bien pourquoi il ne prenait pas ses jambes à son cou…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 11 Jan 2013, 17:24

Lysis, du haut de son arbre relaxait en voyant les feux d'artifice et les spectacle au loin. Quel magnifique scène elle pouvait voir présentement! Cependant, Asiphel semblait s'ennuyer le pauvre était mis de côté puisqu'il c'est fait voler la scène en quelque sorte. Elle trouvait cela bien dommage. Ce n'est pas à cause qu'il ne se mari pas qu'il devrait être oublier... Cette civilisation parfois! L'élémental d'air sauta en bas de l'arbre pour atteindre la terre ferme. Elle décida d'aller faire un petit tour pour voir son ami. Cela faisait un moment qu'elle ne lui avait pas parler. Par contre, elle sentait une peur vive. Il y avait beaucoup de monde. Elle allait devoir faire le tour pour éviter de faire face à la foule. Lysis commença à marcher pour d'évier la population. Cela prit un certain et ce temps semble ne pas jouer en sa faveur. Lorsqu'elle regarda à nouveau vers l'emplacement d'Asiphel, il n'y était plus. Lysis s'approcha à nouveau et le retrouva en train de parler avec une dame très charmante. Il semblait lui-même mal à l'aise. Elle n'allait pas aggraver la situation. Lysis me recula pour ensuite faire demi-tour. La cap dans le vent frôla quelques personnes au passage. Elle était désormais à vue et certain avait peur d'elle. Son capuchon toujours en place qui cache complètement ses yeux et les bras cachés dans sa cape fait en sorte que les individus envisagent mal la passante. Lysis se fit interpellé par un vendeur:

- Cher madame! Désiriez-vous un petit délice. Je vous offre un bon breuvage chaud. Il est délicieux.

Lysis se retourna vers l'homme en question. Il semblait très gentil et même le coeur à la fête. Il voulait rendre le monde heureux et il trouvait la pauvre élémentaire beaucoup trop neutre pour la situation. Il présenta un breuvage chaud avec la douce odeur d'épices. L'élémental s'approcha du breuvage et regarda la guimauve sur le dessus. Lysis fit un sourire et chercha dans ses poches. Elle trouva quelques pièces qui allait être suffisant pour acheter le breuvage. Lysis ne pouvait pas refuser une si belle intention. Il l'avait peut-être marchander au final... L'élémental l'ignorait, mais prenait cela comme une bonne intention. Après avoir remis les pièces, le marchands lui offrit le breuvage. Elle le prit et s'éloigna. Elle se rendit jusqu'à un banc qui était libre. Elle regardai dans le breuvage une autre fois avant de prendre une gorgée. Le goût était particulier, mais délicieux. Lysis resta là un bon moment en buvant son breuvage et regardant les passants qui étaient heureux. Que faire maintenant? Le breuvage était terminé et Lysis se sentait bien seule pour une fois en voyant les autres passants en petit groupe. Après un long soupire, Lysis ferma les yeux et regarda le ciel. Seule lui le connaissait et savait qui elle était vraiment. Les étoiles scintillaient dans le ciel ce qui fit sourire l'élémentaire d'air. Comme la solitude peut être dure parfois...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 12 Jan 2013, 22:29

Note : Puisque à cause de moi, on va comme des escargots avec Iro, on va suivre votre chronologie mais doucement. Donc la fin de mon message s'arrête quand Narcisse fait sa demande à Sora, sinon ça sera pas faisable (à moins de faire un message de trois kilomètres).

Je n'avais pas vu l'esprit qui flottait aux côtés d'Iro. Enfin, en réalité, si, je l'avais vu mais je n'y avais pas fait attention, prise dans mon élan, prise dans ma joie de le revoir, mes yeux pétillant devant toute cette foule à l'apparence joyeuse, devant tous ces stands, devant le spectacle qui s'annonçait. Il y avait sans doute trop d'informations dans mon esprit pour qu'il puisse tout enregistrer. Pourtant, je voulais faire de ce moment un moment réellement unique, un moment que nous partagerions et dont nous nous souviendrons durant des années et des années. J'avais toujours cette hantise qu'un jour notre histoire se finisse, que quelque chose fasse que les bons moments soient détruits de notre mémoire, que seuls les mauvais persistent. Alors, tout ce qui m'importait, c'était lui, passer du temps avec lui, vivre des choses fortes, des choses merveilleuses, des choses qui me rassuraient. Je fixais donc l'estrade avant que mon esprit ne retrace l'image du compagnon d'Iro, petit à petit. Je doutais alors légèrement de l'avoir vu, je me questionnais, me disant que la jeune femme me l'aurait dit si... ah moins que... Ce fut Iro qui prit la parole avant moi, et je me retournais pour découvrir effectivement son esprit ainsi que... mes yeux s'agrandirent légèrement sous l'effet de la surprise. Ce n'était pas une mauvaise surprise, loin de là, mais j'étais juste étonnée, je n'étais pas préparée à ça. Je... qu'est ce que je devais faire?

« Ah je... »

Voilà, je recommençais à hésiter et à ne savoir que dire. J'étais réellement un cas désespéré, dès que quelque chose me surprenais, j'étais incapable d'y faire face. Je respirai alors doucement, préférant commencer par la personne la plus facile pour moi, c'est à dire le fantôme. Je lui souris, un air sans doute un peu bête sur le visage, je m'en voulais un peu de ne pas avoir fait attention à elle.

« Enchantée... je suis désolée, je n'avais pas fait attention avec tout ce monde. Et euh...j'aurai dû vous dire bonjour mais je n'étais même pas sûre de vous avoir vu, l'idée a germé dans ma tête qu'il y a quelques secondes... c'est que... enfin, excusez moi mademoiselle Seki! ».

Puis, je me mis à regarder le petit garçon aux yeux rouges, me sentant tout à coup un peu plus idiote. Je ne savais pas quoi lui dire, je voulais parler, mais si je disais quelque chose de travers, alors peut-être qu'il ne m'aimerait pas... mais si je ne disais rien, il me trouverait peut-être bizarre, ou antipathique, et il ne m'aimerait pas non plus. Je m'apprêtais à parler quand un autre jeune homme se mit à jouer avec des boules de feu. Alors, je dis simplement au petit garçon : « Regarde Seitsuu!! ». J'étais toute joyeuse devant un tel spectacle, heureuse d'être en compagnie d'Iro, en compagnie de ce petit garçon et de cet esprit, oui, j'étais heureuse de faire partie de sa vie. Les couleurs étaient multiples, les deux d'artifices éclatant au fur et à mesure que cet homme jonglait. C'était un artiste à mes yeux, et j'aimais ce spectacle. Je me sentais bien, oubliant mes doutes. Et puis, alors que je suivais le spectacle, je me rendis peu à peu compte qu'il y avait autre chose, un truc en plus. Et je compris quand le jeune homme s'agenouilla devant une fille, la demandant en mariage. J'étais surprise, abasourdie. Heureusement que ce n'était pas moi parce que, là, devant tout ce monde, j'aurai rougi jusqu'aux oreilles et je me serai évanouie, c'était sûr. Je tournais alors mon regard vers Iro et Seitsuu, souriante. Rien que d'y penser m'avait fait légèrement rougir et je finis par rire de ma bêtise, reportant mon attention sur le petit garçon.

« Je suis vraiment heureuse de te rencontrer. Iro m'avait déjà parlé de toi. J'espère qu'on s'entendra bien, enfin, j'en ai très envi! Et si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux venir me voir! Je pourrai te faire un bonnet, une écharpe, tous les vêtements que tu veux! »

En réalité, j'avais totalement décroché de la demande en mariage, ne sachant même pas ce que la jeune fille avait répondu, si elle avait répondu quelque chose. Simplement, même si c'était beau de voir un tel spectacle, je ne les connaissais pas. Bien sûr, je leur souhaitais tout le bonheur du monde, un mariage était toujours une bonne chose, et peut-être y serai-je conviée, peut-être même que la jeune femme me demanderait de faire sa robe, mais, pour le moment, je ne savais pas quoi faire. Les féliciter? Non, ils me prendraient sans doute pour une folle. Alors, doucement, je demandais à Seitsuu :

« Tu veux qu'on aille voir les boutiques? Tu veux un chocolat chaud? »

En réalité, j'étais plutôt à l'aise avec lui, même très prévenante. Bien sûr, c'était dans mon caractère de faire attention aux autres, de vouloir les rendre heureux, même si j'étais un peu maladroite, mais avec lui, c'était différent, je voulais vraiment qu'il m'aime parce que moi je l'aimais déjà. Je souris à Iro, ne sachant pas trop si mon comportement était le bon, si je n'en faisais pas trop, ou pas assez. Et puis, moi aussi j'avais envi d'un chocolat chaud.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 13 Jan 2013, 00:37

[RP pour tous] Le festival d'hiver - Page 4 Tumblr_mgj8tzVCCu1rc0fd6o1_400

« J’aimerais parler avec vous. De tout. De rien, mais pas de rien du tout. »


« Aussi doux qu’une peluche ? Est-ce que tu as douté un jour de l’existence de mon cœur cher ami ? Reiya, je te présente Narcisse, un ami de longue date. Narcisse, voici Reiya, la femme qui a réussi à me transformer en peluche. »

Je me tournais vers la jeune femme, exécutant une révérence un peu vieillotte, mais après tout je venais d’un autre temps moi… J’avais pas loin de 500 ans, mais goutais encore aujourd’hui aux petits plaisirs simples que la vie m’offrait.

« Je suis heureux de te rencontrer miss ! »


Je me tournais ensuite vers mon ami, lui tirant la langue avec un regard des plus malicieux. J’étais toujours comme ça, une petite pile électrique armée d’un sens de l’humour boiteux, sans oublier mon air de parfait sale gosse prêt à jouer un mauvais tour, physiquement on pouvait de donner dans les 19 ans, et il en serait comme ça jusqu’à ce que je change d’enveloppe.

« Je ne doute jamais bien longtemps mon cher nounours ! Au final tu as un cœur ?! C’est bon à savoir »


Je pris un air faussement choqué, avant de lui offrir un de mes sourires les plus chaleureux. La jeune femme me parla, et je me tournais alors vers elle. Elle était mignonne, et je me réjouissais de voir mon meilleur ami aussi heureux.

-"Je ne penses pas avoir le moindre don. Mais je penses que toute femme est capable de d'accomplir de grands changements chez l'homme qu'elle aime."

Je me frottais la nuque, me dandinant presque sur place. Ho c’est clair ! Il y a 100 ans jamais je ne me serais imaginer fonder un foyer ou même me marier… A cette époque j’étais toujours une sorte de gigolo offrant un tas de service en plus des vœux. Je n’étais pas le type parfait, mais je donnais le meilleur de moi-même, j’avais l’impression d’être aujourd’hui non plus un objet mais… Quelqu’un. Je réfléchis un instant, avant d’annoncer d’une voix simplette.

« Alors toutes les femmes sont des magiciennes, il suffit de trouver sur qui marchera sa magie. J’aime beaucoup ta vision des choses. »


Peut être que les changements n’étaient pas visibles, et puis peut être que si. J’avais changé, inconsciemment, mais j’avais changé, physiquement déjà. Je pouvais modifier mon apparence à ma guise… Et des fois… Sans m’en rendre compte, ainsi j’avais eu le loisir de remarquer que j’avais pris quelques centimètres… Mes hanches étaient toujours étroites, et même en levant des kilos et des kilos de fontes… Bien je n’aurais jamais l’air d’un de ces vaillants guerriers musclés. Mais je n’avais pas envie de ressembler à ça… Je voulais avoir l’air de quelqu’un en qui on pouvait avoir confiance, et surtout… De quelqu’un qui pourrait, malgré sa petite taille pour un homme, protéger sa bien-aimée. Je devais me deviser le cou pour regarder Maak, mais je me sentais bien dans ce corps. Inutile d’en changer.
J’annonçais par la suite la naissance proche d’un enfant… Maak en resta… Pantois. Ce n’était pas aussi amusant que les scénarios qui me venaient en tête mais je ris quand même de bon cœur !

« Toi, avec un enfant ? Tu m’étonneras toujours cher petit Narcisse. Est-ce que tu sais que tu as un ami qui pourrait bien finir par mourir si tu lui annonçais des nouvelles comme ça tous les jours ? »

Je mis une main sur mon cœur, battant des cils dans une expression toute penaude semblant crier « Moi ? Mais je suis le plus innocent des génies ! » J’avais déjà remarqué que les gens me voyaient mal avec un enfant… Mais malgré tout je m’étais surpris à en rêver à de nombreuses reprises, un enfant à serrer dans mes bras, me racontant des récits sans queues ni têtes, enfantin… La joie et le bonheur, avec ma femme et mon enfant, tout ce dont j’avais été privé depuis de longues années.

« Je m’en voudrais de t’abimer Maak ; mais je suis dans un tel état que j’en ai les membres qui tremblent ! Et plus les jours filent plus je me dis que c’est pour bientôt. Promis… Après je me calme ! Tu pourras à nouveau respirer ! »


Maak s’approcha, me surplombant de toute sa hauteur, avant de m’attraper, de passer son bras autour de mon cou et de m’ébouriffer les cheveux. Comme si je n’étais pas assez mal coiffé comme ça ! Mais malgré tout ça je souris, parce que je savais que Maak était mon plus fidèle ami et que lui aussi se réjouissait sans doute pour moi.

« Je suis content pour toi. Ça fait quelques temps que je te connais maintenant, et je ne t’aurais pas imaginé devenir père un jour, je le suis aussi, mais je n’ai malheureusement presque aucun contact avec mon fils. Ne fait pas la même erreur que moi, et profite autant que tu peux de cet enfant ! Le mariage, la naissance, tout te réussit ! J’espère au moins être invité à la cérémonie»


Il me lâcha, les cheveux… Plus qu’en pétards ! Ne riez pas, c’est possible ! Une mèche de cheveux semblait pointer le ciel à la manière d’un doigt accusateur, le reste n’était que volumes et épis en tout genre, façon hérisson bien entendus. Je plaquais mes mains sur mon crâne essayant de… je ne sais pas… arranger cette abondante crinière de lion que m’avais offert Maak ?

« Si ça continue je vais être élus homme le plus sexy des terres du Yin et du Yang ! ça ne fais aucun doute ! Au moins j'aurais vraiment tout réussis de A à Z »


Je ris un instant avant de poursuivre plus sérieusement.

« Ma famille n’est plus depuis si longtemps…. Alors je compte sur mes amis pour rattraper le coup… Les amis d’après beaucoup de gens c’est comme une deuxième famille n’est-ce pas ? Dans ce cas j’ai décidé que tu serais mon frère, et non tu n’as pas ton mot à dire ! Je voulais aussi… Te proposer d’être mon témoin durant mon mariage. »


J’avais fuis son regard, les joues enflammées mais parlais avec la même aisance que d’habitude. N’osant pas le regarder dans les yeux de peur de me faire rejeter. Soudain sa compagne sembla s’agiter, au fond de ses yeux brillaient comme… Un sentiment d’urgence, ou de panique, je n’aurais sus le dire. Je fis un pas vers elle, demandant avec une lueur d’inquiétude dans le regard

« Tout va bien ? »


J’eus rapidement ma réponse quand elle déclara à Maak qu’elle devait quitter les lieux. Et d’après le ton de sa voix… Illico presto ! Je décidais donc de leur emboiter le pas. De toute façon vous voyez un autre couple auprès duquel j’aurais pus squatter ? Et puis taquiner Maak était un petit plaisir que je me réservais.

« Et ça fait combien de temps que vous vous êtes trouvés tous les deux ? »

Lançant de petits regards taquin, c’était tout moi ! Même dans l’urgence je me devais de détendre l’atmosphère à coup de vanne foireuse ou d’intérêt pas forcément saint. La curiosité sera toujours un bien vilain défaut dont il est impossible de se défaire !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 13 Jan 2013, 10:55

La surprise qui envahit son regard m'apprit qu'elle ne s'attendait pas du tout à cette rencontre et je dus retenir un rire. Je ne voulais pas me moquer d'elle, loin de là, mais ces émotions spontanées que trahissait toujours son visage avaient le don de me rendre joyeux. Cette spontanéité, c'était quelque chose que je n'avais pas, moi qui analysait toujours tout, qui tentait de tout prévoir, j'avais dû mal à être aussi naturel même si cela m'arrivait de temps en temps, alors quand Edwina agissait de la sorte, je ne pouvais m'empêcher de rire ou sourire.
Quoi qu'il en soit, je compris qu'elle ne savait pas trop comment s'y prendre avec Seitsuu lorsqu'elle commença à s'adresser à Seki. Discrètement, j'observais alors le visage de Seitsuu, et à son sourire je compris qu'il savait qu'elle n'agissait pas ainsi pour l'éviter, ce qui me rassura grandement. Je savais que Sei était plutôt mature pour son âge, mais qui savait quelles pensées pouvaient germer sous son crâne qui restait tout de même celui d'un enfant ?

« Ne vous en faites pas, je comprends tout à fait. Et à voir la joie qui à parcouru votre visage lorsque vous avez vu Iro, comment s'en offusquer ? » taquina Seki en retour.

Riant sous la pique amicale, je tournais mon regard vers le spectacle quand Edwina prévint Seitsuu de ce qui se déroulait non loin de nous. L'approche pouvait sembler quelque peu maladroite, mais elle eut tout de même l'effet escomptée. Un sourire jusqu'aux oreilles Sei tourna rapidement la tête vers la scène, s'extasiant et partageant son enthousiasme avec Edwina. Si je pouvais parler ainsi, elle semblait adoptée et cela était la plus grande joie que je pouvais avoir.
Nous observâmes donc le spectacle qui alliait de nombreuses prouesses pyrotechniques pour le plus grand bonheur des spectateurs qui se retrouvaient instantanément sous le charme. Charme qui se retrouva prolongé et amplifié lorsque l'un des artistes descendit de scène s'approchant plus particulièrement d'une spectatrice. Un sourire amusé étira alors mes lèvres tandis que je comprenais petit à petit à quoi rimait cette mise en scène. Il n'y avait pas à chipoter, cet homme avait du culot, et surtout du courage pour faire ainsi sa demande en mariage devant autant de personnes.

Je posais alors un regard pensif sur Edwina qui observait la scène en rougissant légèrement. Le mariage ? C'était un passage de la vie sur lequel je ne m'étais jamais penché. A vrai dire je n'avais jamais pensé pouvoir un jour être concerné par cela. Cette cérémonie m'avait toujours parue si lointaine, si irréelle. Mais aujourd'hui, elle ne l'était plus tant que ça. Je me demandais d'ailleurs ce qu'en pensait Edwina. Enfin, je ne me pensais pas capable de faire le grand saut tout de suite, non pas parce que je doutais de nous, mais parce qu'il y avait trop de chose encore que j'ignorais sur moi et qui risquaient peut-être de gâcher tout cela. Et puis, qu'est-ce qu'en pensait la principale concernée d'ailleurs ? Enfin, peut-être qu'un jour notre tour viendrait.

Me rendant vraiment compte de ce à quoi j'étais en train de penser, je dû retenir la rougeur qui menaçait d'envahir mon visage, et pour ce faire je me concentrais sur le dialogue entre Edwina et Seitsuu qui semblaient commencer à sympathiser tandis que la jeune femme répondait oui à son aîmé.

« Moi aussi, j'en suis ravi et je serais aussi bien content de porter des vêtements faits par toi! répondit-il joyeux. Iro m'a aussi beaucoup parlé de toi et je suis sûr que l'on va bien s'entendre. »

Le sourire qui ornait le visage de mon fils ne laissait aucun doute sur la sincérité de ses paroles. Il ne disait pas juste ça pour faire plaisir, mais il le pensait du fond du cœur et cela me ravit. D'ailleurs, ce sourire s'amplifia lorsque Edwina lui proposa un chocolat chaud et d'aller faire les boutiques et il ouvrit la marche avec un enthousiasme qui faisait plaisir.

« Je vois que tu as su te faire adopter, » murmurais-je à l'oreille d'Edwina avant de poser doucement un baiser sur ses lèvres.

Je me saisis ensuite délicatement de sa main avant de l'entraîner sur les trace de Sei qui nous emmenait vers le stand de boissons.

« Tu bois quoi au fait? » demandais-je en chemin avant d'enregistrer la réponse.

Une fois arrivé devant le stand, je commandais pour nous trois, adressant par la même un sourire amusé en direction d'Edwina. Si elle comptais nous offrir les boissons comme le laissait entendre la proposition faite à Seitsuu, eh ben c'était rappé, et cela m'amusait de voir comment elle allait réagir. Il fallait bien que je la taquine de temps en temps après tout. Une fois nos boissons respectives en main, nous nous mîmes alors à suivre Seitsuu qui courait de stands en stands les yeux émerveillés par ce qu'il n'avait pas eu le temps de voir avant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 15 Jan 2013, 20:40

Difficile de trouver...

... De réels amis. Ces personnes avec qui vous aviez noué des liens si spéciaux, que l’on prétendait indestructible selon la croyance populaire. À la manière d’une d’araignée, il faudrait du temps, beaucoup de temps avant de pouvoir tisser une toile parfaite qui résisterait aux assauts des années, aux embuches de la vie qui viendraient défaire un seul de ces délicats filaments et emporter la toile entière avec eux. L’amitié devait se soigner ; la voir s’épanouir en un magnifique feuillage qui représenterait parfaitement la qualité de la relation entretenue par les intéressés ; aux milles et unes couleurs de l’arc-en-ciel, ou à la sombre noirceur d’une tempête. Mais toujours résister pour ne briser aucune branche de cet arbre, que vous aurez mis des années à entretenir avec soin et patience.

Narcisse était devenu l’une de ces branches porteuses avec les années ; une de celles qu’il ne fallait surtout pas faire craquer, au risque de voir s’effondrer l’arbre tout entier. Une rencontre impromptue, ponctuée de certaines apparitions indésirables, mais qui c’était finalement conclu par une amitié avec un jeune Réprouvé un peu trop vieux jeu, et un ancien Génie un peu trop jeune. Mais aucun problème d’aucune sorte n’était venu gâcher ce que c’étaient forgés les deux individus avec le temps ; âge, race, mentalité, rien n’avait plus eu d’importance à présent, seul leur nature profonde comptait réellement. Voilà pourquoi l’hybride fut tout de même surpris en entendant les paroles de Narcisse ; Maak secoua ce dernier d’un mouvement d’épaule avant de reprendre d’un ton posé qui se voulait confiant.

« Un membre de ta famille c’est ça ? Eh bien en tant que ton grand frère, je n’ai pas le droit de laisser tomber mon petit frère déglingué qui serait bien perdu sans moi ! Car oui, tu es le petit frère, et tu n’as pas ton mot à dire ! Déclara-t-il en répétant les paroles du Génie. Voilà pourquoi je serais plus que ravi d’être ton témoin à ton mariage et aussi... »

Le Réprouvé ne continua pas sa phrase, puisqu’il sentie quelque chose de beaucoup plus important dans l’air, quelque chose de beaucoup plus grave. Instinctivement, il suivit Narcisse qui se dirigeait vers Reiya ; une détresse insoutenable se dégageait de son regard, et l’hybride s’en inquiéta terriblement. Sans agressivité aucune, il repoussa le Génie qui se trouvait devant sa compagne pour planter ses yeux dans les siens. Que pouvait-il faire ? Il n’avait aucun moyen de venir à bout de cette soif dévorante qui se trouvait en chacun des Vampires, et cette impuissance était d’autant plus grande lorsqu’elle venait d’un être cher que l’on voyait sombrer devant ses yeux, sans aucuns moyens de le retenir.

« Maak... Je... Je dois partir...

- Je ne te quitte plus ! »

Ces mots sonnèrent comme une mélodie infernale à ses oreilles ; un requiem qui pouvait résonner comme l’heure de sa mort dès l’instant où il l’entendait. Ces quelques paroles suffirent à le ramener quelques temps en arrière lorsqu’il s’était retrouvé séparé de sa compagne pendant ce qui lui avait semblé être une éternité. Il ne voulait plus entendre ces mots déchirants prononcés de la bouche de Reiya, quatre petits mots avaient suffi à lui anéantir ce qui lui restait de bonheur, quatre petits mots avaient suffi à lui retirer la lumière pour ne laisser plus que les ténèbres devant lui. Un voile noire s’était posé à ce moment, et il ne voulait plus jamais le voir. Le Réprouvé se saisit alors du bras de la jeune femme, d’un geste peut-être un peu trop brusque, et l’emmena loin de cette foule épaisse.

Le couple zigzagua alors entre les passants, qui n’avaient pas le temps de se retourner pour émettre une seule objection quant à la bousculade dont ils étaient victimes ; si cela s’était produit, le malheureux n’aurait jamais eu le temps de comprendre la chance qu’il aurait eu de n’être que bousculé par quelqu’un. Si l’hybride avait entraîné avec lui Reiya avec une telle brusquerie, c’était pour ne pas la voir filer entre ses doigts une seconde fois, ne pas passer du temps à se demander où elle était, ce qu’elle faisait, si elle était encore en vie, ou non... Il ne voulait pas un total contrôle sur lui, absolument pas, ce n’était pas un geôlier, il voulait simplement la savoir heureuse, en bonne santé, à ses côtés... C’est à peine si Maak avait remarqué la présence de Narcisse à leurs côtés, tant l’idée de perdre de nouveau celle qui avait su ravir son cœur le hantait.

« Combien de temps ? Jours, mois, années, tu sais aussi bien que moi que le temps n’est plus rien pour des personnes de notre âge, surtout lorsque l’on a trouvé quelqu’un avec qui passer cette éternité... Mais ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre ! »

Une certaine panique pouvait se ressentir dans ses gestes bien trop expressifs comparés à ses habitudes. Ses yeux étaient à la fois vide et emplie d’inquiétude ; il savait ce qu’incombait le statut de Vampire, il savait que Reiya ne pouvait pas toujours se contrôler, et le Réprouvé se moquait bien de savoir combien de personnes passeraient sous les crocs de la jeune femme si cela pouvait la soulager. Mais tout en sachant cela, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter car jamais encore sa compagne ne s’était comportée de cette façon, même lorsqu’il y avait de la foule autour d’eux.

« Est-ce que tout va bien ? Demanda Maak en saisissant Reiya par les épaules. Il n’y a pas quelque chose d’autre que tu me caches à part cette soif ? »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 16 Jan 2013, 23:06

Je souriais, véritablement heureuse d'être ici. C'était un sentiment que je ne pouvais pas réellement décrire, un sentiment qui me faisait chaud au cœur, qui était un peu comme ce grand verre de chocolat que je tenais dans l'une de mes mains, qui me réchauffait de l'intérieur, combattant ainsi le froid. Pourtant, comme toujours, à chaque fois sans exception, je savais que je devais un peu parler de moi à Iro, de ce que j'avais fait depuis notre dernière rencontre. Je pensai que si un jour nous nous retrouvions à vivre ensembles, peut-être n'aurions nous plus rien à nous dire? J'en doutais. En réalité, je ne voulais pas le croire, je ne voulais pas songer que cela pouvait nous arriver. Loin du spectacle et de cette demande en mariage, nous marchions main dans la main et cela me suffisait. En réalité, je me demandais ce qu'il allait advenir de nous, allions nous nous marier aussi? Faire des enfants? Je rougissais. Cela me semblait impossible pour l'instant, j'avais peur. Comment moi qui était si maladroite pourrai-je un jour tenir un être si fragile entre mes mains? Et comment est ce qu'il pourrait sortir de moi? Ca devait faire mal... tout comme l'amour, j'en était sûre. Finalement, je préférai ne pas y penser, prise d'une légère sensation de malaise. Je bus donc une gorgée de mon cacao, ayant totalement oublié Wouaf qui s'amusait plus loin avec les mêmes enfants, suivant sans doute probablement encore la boule lumineuse créée par Iro. Par quoi commencer? Peut-être le plus facile?

« Tu sais, la reine des anges déchus s'est mariée il y a peu... »

Je prenais conscience que vu ce qui venait de se dérouler sous nos yeux, il pouvait très bien penser que j'essayais de lui parler de mariage de manière détournée, un peu comme ces individus qui faisaient comprendre qu'ils voulaient quelque chose en insistant verbalement ou physiquement. Seulement, ce n'était pas le cas et cette pensée devait encore plus semer le doute dans son esprit parce que je me mis à rougir comme un coquelicot. Je devais me calmer, vraiment, et, d'ailleurs, le fait que mon corps réagisse aussi facilement au moindre mot, à la moindre pensée, était vraiment maladif chez moi. Je respirai un grand coup avant de continuer comme si de rien n'était. Si j'essayais de me justifier, il penserait vraiment que le mariage m'attirait et que je ne voulais pas en parler pour, justement, ne pas le mettre mal à l'aise.

« Je ne sais pas si tu y étais, moi non, mais j'ai participé au concours qu'elle a organisé et j'ai gagné. Tu te rends compte? Le messie des ténèbres portait ma création le jour de son mariage, la robe que j'ai fait pour elle. »

Il semblait à cet instant que j'étais partie sur mon petit nuage, les yeux brillant à cette simple pensée. Certes, à présent, la reine des anges déchus n'était plus tellement considérée comme une mariée mais plus comme une cheffe de guerre, la guerre battant d'ailleurs aux portes de nos vies. Quand est ce que tout ceci finirait? Je ne le savais mais une chose était sûre : je ne participerai pas cette fois. Cela ne me concernait pas, je ne souhaitais pas prendre partie entre ceux qui avaient choisi la vertu et ceux qui avaient choisi le plaisir. Peu importait, la dernière crise m'avait fait du tord et je ne voulais pas recommencer. Néanmoins, je n'en parlais pas, préférant profiter de cet instant. Je finis par tourner ma tête vers Iro avant de lui annoncer de but en blanc.

« Donc, je suis riche. D'ailleurs je n'habite plus à l'auberge. En réalité, j'ai acheté un manoir, le manoir Kuro. »

J'hésitai à lui faire part du fait que j'habitais avec quelqu'un mais, quelque chose m'en empêcha, comme si... je ne savait pas. Il n'y avait rien entre Alec et moi, il m'avait même effrayé considérablement la première fois que nous nous étions vus. Et puis, je ne voulais pas semer la zizanie entre les deux hommes qui se connaissaient déjà. En fait, j'avais déjà vu Seitsuu avant notre première rencontre, en tout petit, formé par les ombres qu'avaient créé l'ancien vampire. C'était de cette manière qu'Alec m'avait fait cessé de pleurer, en me parlant d'Iro après avoir relevé mes dires à son sujet. Bien sûr, à ce moment, il ne savait pas que l'on parlait bien du même, mais ça m'avait tellement rassuré de le voir, même fait d'ombre après que le jeune homme ait tenté de tuer ma zombie. Je préférai donc lui cacher, attendant un autre moment, un moment plus propice.

« Le manoir est grand, très grand même, en plein milieu de la forêt des murmures. Comme ça, si je le désire, je peux rendre visite à mes ancêtres, bien que, pour tout t'avouer, je...préfère m'en tenir écarter. ». Ces femmes souhaitaient que je tue et il suffisait de me regarder pour savoir que j'en étais incapable. J'avais même rejoint des organisations à tendance maléfique pour leur faire plaisir, pour être à la hauteur, mais je m'y sentais comme le vilain petit canard. Je finis par lui dire doucement. 

« Si tu veux tu...pourras venir... un jour... »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 17 Jan 2013, 20:41

La main d'Edwina dans la mienne, nous marchions entre les stands, notre boisson à la main et presque à la poursuite de Seitsuu qui, émerveillé par tout ce qui était proposé courait en tout sens sans jamais ne sembler le moins du monde fatigué. Pour moi, rien que le fait d'être en la compagnie de celle que j'aimais suffisait à me rendre heureux, même i je devais avouer que le cadre était fort sympathique. Ce marché de noël semblait presque hors du temps, comme si aucun événement extérieur, aucun conflit ne pouvait porter atteinte à la bonne humeur qui s'en dégageait. Pour preuve, à l'aube d'une guerre nouvelle, aucun visage n'arborait l'expression grave qui était de mise lors de conflits d'une telle importance. Mais comme je viens de le dire, il n'était pas temps de se préoccuper de cela, il nous fallait avoir le cœur à la fête.

D'ailleurs, mes pensées furent orientées dans une autre direction par Edwina qui attira soudainement mon attention sur le mariage récent de la reine des déchus. Au vu de la rougeur qui s'empara de ses joues et de la demande à laquelle nous venions d'assister un peu plus tôt, je pensais un temps que ses mots avaient pour but de me faire comprendre que ce sujet l'intéressait de façon, disons... plus personnelle. Mais finalement elle continua comme si de rien n'était sur le concours qu'elle avait gagné à l'occasion, ce qui me rassura. Non pas que je ne veuilles jamais y penser, mais comme je l'ai déjà dis, je ne me sentais pas encore prêt à me lancer même si je n'avais aucun doute quand à mes sentiments pour elle

Quoi qu'il en soit, apprendre qu'Edwina avait gagné le concours de création de robes de mariage et que grâce à cela Aya, la reine des déchus, avait porté sa création pour cette occasion me rendit particulièrement heureux pour elle. Que son travail soit récompensé à sa juste valeur devait la remplir de joie et ce simple fait suffisait à mon bonheur. On pouvait même dire que j'étais en quelque sorte fière d'elle : elle avait tellement fait d'efforts pour changer depuis que je l'avais rencontré que les voir enfin se concrétiser était inestimable.

« Félicitations ! » dis-je alors avec sincérité, un grand sourire aux lèvres.

Certains diraient que j'aurais pu être plus expressif, mais je ne savais comment formuler ce que je pensais et ressentais. C'était pourquoi, me contentant de ce simple mot, je tentais de faire passer tout le reste par les sentiments qui transparaissaient de mon visage. Je l'aurais bien, en plus, serrée dans mes bras, mais les boissons que nous tenions m'en empêchaient. Je préférais tout de même éviter de tâcher les vêtements de mon aimée.

Edwina alors embrayant sur un autre sujet en lien. Tournant la tête vers moi, elle m'expliqua qu'ayant gagné un pécule conséquent grâce à sa robe elle venait d'acquérir le manoir Kuro. Kuro ? Pour une fois, ce nom résonnait à ma mémoire de manière familière et pas comme une information que j'aurais engrangée dans la possibilité de la revendre derrière. Et pour cause, faisant soudain le lien, je me rappelais du Seigneur de la Nuit aujourd'hui considéré comme mort. Il y avait un certain temps, nous avions tout les deux mis hors d'état de nuire un profanateur de tombes et, bien que je ne le connaisses pas très bien, j'avais tout de même été attristé d'apprendre son décès. Même si des rumeurs étranges à ce propos se répandaient dans les réseaux d'informateurs. Mais là n'était pas le sujet du jour.

En effet, ce moment nostalgie avait failli me faire rater la suite des paroles d'Edwina et j'eus donc juste le temps de me reprendre afin d'être un peu plus attentif. Elle m'annonça alors que, situé dans la forêt des murmures, il lui permettait de rendre visite à ces ancêtres. Pour ce point, il me semblait plus être à l'initiative de ce rabat-joie de To qu'à celle d'Edwina qui ne semblait vraiment pas ravie... Mais bon, je ne pouvais pas non plus transformer ce chat en civet, je n'étais pas sur que l'élue de mon cœur me le pardonnerait... De plus, plus à titre personnel, je préférais qu'elle évite de rendre visite à ces personnes qui tentaient de la pervertir et de la pousser au meurtre... Mais encore une fois, je préférais réserver ce genres de pensées pour un autre jour.

« Ça me ferait plaisir, répondis-je avec joie à sa proposition de venir lui rendre visite. Eh bien... Donne moi juste le jour qui t'arrange le plus. Je n'ai aucune obligation de quelque nature que ce soit avant... Jamais en fait. Donc quelque soit je jour, je viendrai. »

Je devais dire que j'avais hâte de découvrir quel genre de maison habitait l'élue de mon cœur. Enfin, si c'était l'ancienne demeure d'Alec, le style devait être très vampirique... Quoi que je ne connaissais pas tellement ses goûts et Edwina avait sûrement modifié la décoration. Quoi qu'il en soit, tournant la tête pour jeter tout de même en coup d’œil que j'avais tout de même quelque peu ignoré depuis notre arrivée, mon attention fut soudainement attirée par un étal.

« Tu m'attends là deux secondes ? » demandais-je avec un léger sourire.

Puis sans attendre sa réponse, je déposais un baiser sur ses lèvres avant de partir en direction du cabanon en question qui semblait vendre un peu de tout. Après avoir vidé et jeté mon gobelet afin d'avoir les mains libres, je m'approchais du commerçant et, quelques instants plus tard, je repartais mon achat en poche.

« Me revoilà ! » annonçais-je d'un ton enjoué.

Je me penchais alors de nouveau vers elle pour lui voler un autre baiser. Mais dans le même temps, je sortis mon achat de ma poche et lui attachais autour du coup. Un coup d’œil me suffit pour me dire que j'avais fait le bon choix.

« Ce n'est peut-être pas le plus beau des bijoux, mais j'ai pensé qu'il t'irait bien, alors... me justifiais-je, avant de conclure avec un sourire : Joyeux Noël »

Autour du cou d'Edwina pendait maintenant une petite pierre bleue au reflets irisés maintenue à sa chaînette en argent par un carcan argenté rappelant les branches d'un arbre et parsemé de petites feuilles finement ciselées. Pas trop gros ni trop petit, j'espérais qu'il lui plaise.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 19 Jan 2013, 21:45

Le mensonge avait terminé par être ancré dans le sein de la bélua ; elle s'appelait Noire, que cela soit un pseudo ou non, cela faisait désormais parti d'elle et il semblait qu'il soit de même pour Sora qui avait gardé cette habitude de la nommer ainsi. Il faisait froid même si Ophalee avait un corps bien peu couvert, cela ne l'atteignait pas. On aurait dit que son Totem paraissait même lorsqu'elle ne prenait pas la forme. Le loup, animal qui s'adapte aux saisons, animal de groupe et de vie commune mais surtout, un animal protecteur. Ophalee avait un regard posé sur le ventre de la femme et bien qu'elle lui ait révélé son réel nom, elle n'en restait pas moins la même. Néanmoins, elle ne tenta pas une approche physique. Toucher des yeux lui suffisaient grandement ... Gwendolyn était toute aussi émerveillée qu'elle, semblait-il. Alors, c'est enfin que Sora annonça ses intentions. Ophalee allait devenir la témoin du mariage, qu'était-ce ? Il semblerait qu'Anna lise dans ses pensées désormais ! Car elle intervint directement.

« C'est génial, ça Ophalee ! Tu vas assister à leur mariage, aux premiers rangs, une grande première non? »

Comprenant la situation, la bélua acquiesça sans tourner la tête vers son amie, gardant les yeux rivés sur Sora, une femme blonde mais surtout forte. Elle l'avait vue à l’œuvre plus d'une fois et c'était une incroyable combattante qui savait résister aux rayons d'un Soleil infernal. Cette Ombre, si Ophalee ne se trompait pas, était une personne qui était toute sauf effacée. Elle était vivante et pour preuve : elle portait elle-même la vie.

Toutefois, bien qu'elle ne touche pas le ventre de cette amie venue de loin, Ophalee s'en approcha et mit sa main sur son épaule. Elle dit d'un ton serein et confiant :

« Ta mère, tu la retrouveras un jour et cela tôt ou tard. Moi, la mienne je l'ai retrouvée et elle est bien loin de moi, physiquement parlant. Car tout comme Telne ... » Il y eut une brève pause, il n'était plus là. Il était mort. « Ils sont toujours là dans mes pensées et à mes côtés. J'espère qu'il en est de même pour toi, au pire, je suis là, non ? » Elle rit et pointa du doigt l'énorme ventre. « Et cet enfant aussi ... Ah, et j'ai oublié de te dire quelque chose me concernant. Tu connais très bien mon Totem, Sora, n'est ce pas ? »

La tête d'Ophalee s'approcha de l'oreille de la femme.

« Et bien ... Je peux te dire sans me tromper de quel sexe sera ton enfant. Mais bien sûr, je suppose que tu souhaites garder la surprise et cela je le comprends ! Donc je garderais mon petit secret dans les limbes de mon esprit. »

Il y avait un large sourire sur le visage blanc de cette fille aux longs cheveux de jais.

« J'aimerai être à tes côtés le jour de ton Union, j'en serai très honorée, Sora. »

Les yeux bleus de la fille se tournèrent vers la statue de glace qui était merveilleusement bien faite.

« Je suis contente, Sora. Et tu sais pourquoi ? Car nous avons évolué depuis notre première rencontre. Et le mieux, tu veux savoir qu'est ce que cela est ? Tu as trouvé quelqu'un avec qui partager ta vie. Maintenant, j'espère être toujours présente tant que Phoebe me l'accordera dans la tienne. »

Sa voix était sincère et son regard bienveillant. Il n'y avait aucun doute concernant l'animal qui abritait le cœur et l'âme de la bélua. Ce n'était pas une fille réellement curieuse pour les relations ; si Sora voulait leur présenter le père du futur enfant, que Sora le fasse. Ophalee n'était pas aussi élancée que cela pour demander et puis c'était bien indiscret quant à sa nature.

Gwendolyn bondit sur les genoux d'Ophalee, regardant d'un œil amusé le ventre de Sora. Sans demander, elle vint à déposer la main sur le gros bidon puis elle dit :

« C'est une grosse graine ça ! En plus, elle bouge, c'est étrange non ? »

Cet enfant n'avait jamais vu une femme enceinte et Ophalee dit en rigolant alors qu'elle attrapait la main de Gwendolyn :

« C'est un bébé, Gwen' et non un Choux fleur ou je ne sais quoi ... »

Elle sembla un peu plus fascinée par la "chose" qui abritait le ventre de la femme.

« Oooooh ... » Elle leva son regard vert vers la femme qui lui semblait grande « J'adore les bébés tu sais !! »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 22 Jan 2013, 16:12

Les protagonistes du rp:

Lyu regardait Mitsuko depuis tout à l'heure. Elle était amusante quand on la connaissait bien, il suffisait de l'observer pour voir qu'un rien l'émerveillait. Enfin, peut-être que c'était le cas uniquement depuis qu'elle était déesse, parce qu'il se rappelait de la femme qu'il avait croisé alors qu'elle n'était qu'une sorcière et elle ne lui ressemblait pas tellement. Pourtant, à cet époque, alors qu'il était encore un puissant démon, il avait arrêté de respirer quelques secondes dès qu'il avait croisé ses yeux. C'était lui qui l'avait subjugué, pas le contraire et elle avait essayé de le chercher. Il sourit. Elle ne se rappelait même pas de lui, tout simplement parce que sa puissance actuelle était très faible. Mais peu lui importait, il n'avait pas envi de la séduire, il voulait simplement entretenir une relation amicale avec elle. Elle finirait bien par s'en rappeler. En attendant, il était plutôt heureux d'avoir l'Aether à son bras en ce jour, heureux qu'elle l'ait convié à se joindre au petit groupe. « Votre enfant est plutôt mignon. Qui est le père déjà? ». Elle lui sourit. « Dante de Mallet, l'ancien messie des ténèbres. Mais peu importe qui en est le père, ce qui importe c'est qui s'occupe de cet enfant. Pour l'instant Faust a peur la nuit parce qu'il a été abandonné dans le palais de cet homme, il a dû survivre seul. Enfin, avec le temps, il s'en remettra, je l'espère. ». « Oui, et puis je pense que s'il devient ami avec Violette et avec d'autres enfants, il s'épanouira d'autant plus. ». « C'est vrai que la petite Violette a besoin de vivre son enfance. Elle me fait penser au fils d'Astaroth, Aiichiro. Malheureusement, beaucoup trop d'individus veulent le voir sur le trône, trop d'individus sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, même à priver un enfant de cette partie de sa vie où il devrait être insouciant et innocent. ». « Vous aimez les enfants? ». Elle ne répondit pas, tournant son regard vers les jeunes mariées. Oui, elle était définitivement amusante pour le démon, chaque silence cachant une réponse. Il pensait que chacun des gestes de Mitsuko étaient calculés minutieusement par elle en temps normal, mais, parfois, elle devenait naturelle et c'était intéressant. Il fixa les enfants qui s'amusaient ensembles, courant après un chien avant de l'abandonner pour aller faire les yeux doux au marchand de crêpes qui finit par leur en donner une chacun. Après tout, la période était festive.

Il rit, jusqu'à ce qu'un individu, celui qui avait fait partie du spectacle, vint à leur rencontre. Visiblement, ce n'était pas sa présence qui l'intéressait et Lyu le comprenait aisément car il n'avait plus ses pouvoirs d'antan, ni son charisme. Il passait plutôt inaperçu en général. Pourtant, Mitsuko avait resserré l'étreinte sur son bras. Il sourit, la trouvant mignonne. Peut-être était-il le seul homme sur cette terre à la trouver attachante en réalité. Le pire c'est qu'il était incapable de dire pourquoi, c'était comme s'il voyait l'ange dans le démon. Il y eut un petit silence après la déclaration du jeune homme où Lyu se demanda si ce n'était pas une vulgaire technique pour draguer la femme à son bras. Pourtant, elle finit par le lâcher, s'avançant vers l'individu en enlevant délicatement l'un de ses cheveux sur son vêtement. Était-elle maniaque? Le démon se demanda comment il aurait réagi si il avait été cet homme. Peut-être serait-il resté sans bouger, étonné. Néanmoins, la déesse semblait légèrement embêtée, fixant l'individu d'un air pensif avant de finir par lui répondre.

« Oui, je m'en souviens, mais, à vrai dire, je ne pensais pas à ce moment là que vous existiez réellement. Enfin, peu importe, les rêves ne sont que des illusions, oui, ils font en sorte que nos frustrations de tous les jours s'évaporent un instant, que nos désirs deviennent réalité le temps d'une nuit. Quant au cauchemar, je n'en parlerai point car, à moins que vous l'ayez vécu ainsi, pour moi, ce songe s'apparentait plus à un rêve. ».

En parlant, elle avait emmêlé le cheveux autour d'un de ses doigts, comme si elle était légèrement anxieuse et je me demandai si c'était le cas ou non. Elle finit par lui sourire.

« Je pense que le mieux est de garder ça dans un coin de notre esprit. Ce n'était pas décent. Enfin, pas que ça m'ait déplu, au contraire, bien qu'un peu court, mais... enfin, peu importe. »

Elle rit avant de finir par lui dire doucement :

« Je m'appelle Mitsuko, et voici Lyu, un ami. Et, vous êtes? »

Le démon sourit à son tour, bien heureux du qualificatif qu'elle lui avait donné.

Résumer:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[RP pour tous] Le festival d'hiver

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 4 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

 Sujets similaires

-
» Aux remèdes d'ortie (RP pour tous) (Ouvert pour une nouvelle cession)
» [RP pour tous] Foire à l'emploi pour une bonne cause
» Le bal d'Or [RP pour tous - EVENT]
» [RP pour tous] La comédie
» L'enterrement d'un roi (Rp pour tous)
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Ouest-