« Le vent froid d’hiver, la chaleur du feu dans la cheminé, les lumières sur le sapin. »

explication:

hrp:

La fin d'année avait toujours été un prétexte pour les gens de la surface pour faire la fête et s'offrir des cadeaux. Au début de tells coutumes avaient étonné la jeune femme mais à présent cela était devenue une habitude pour elle. Bien qu'elle ne connaisse personne à qui offrir de cadeaux, Niahm avait tout de même décidé de se rendre au marche de Noël pour admirer les stands et s'imprégner de l'ambiance chaleureuse que dégageait toujours ce genre d'endroit. C'était le genre de lieu éphémère où tout semblait fait à base de joie et d'émerveillement. Il n'y avait rien de mieux que de voir les enfants admirer les étalages, espérant retrouver le même genre d'objet sous le sapin. Les odeurs et les bruits étaient synonyme de joie et de la joie la chamane en avait bien besoin.

A force de fréquenter les morts et de partir en quête pour les venger, il arrivait à la jeune femme de sombrer dans une sorte de mélancolie qui assombrissait son humeur. N'aimant pas se morfondre sur son sort ou sur son humeur, Niahm avait décidé de prendre le taureau par les cornes et avait donc décidé de se rendre au marché de Noël et d'ainsi retrouver un certain apaisement intérieur. Quand elle avait informé Caleb de ses intentions celui-ci avait pesté sur l'idée. De son point de vue il n'y avait au contraire rien de plus affreux que toute cette joie de vivre. Rien ne pourrait le rendre plus malade que d'avoir à subir cela. A ces mots la jeune femme avait sourit intérieurement. D'habitude c'était l'esprit qui lui rendait la vie dure, cette fois ce serait elle.

Sa décision avait donc été prise, elle s'était rendu au marché tôt le matin. Couverte par une cape en velours bordé de fourrure, la jeune femme avait, une fois n'est pas coutume, enfilée une chaude robe pour se rendre au marché. D'habitude elle portait plutôt des pantalons, plus pratique pour se battre ou partir en chasse, mais là c'était son jour de repos et elle avait décidé de se faire un peu coquette. Se sentir belle lui redonna le sourire. Quoi de mieux que se regarder dans un miroir et se sentir sur de soi pour partir du bon pied le matin ? C'est donc ainsi vêtu qu'elle arriva à dos de cheval à l'arène de cristal qui accueillait le marché. Allant attaché Iwe à l'emplacement réservé, la jeune femme se rendit ensuite devant la porte encore close.

Caleb à ses côtés fulminait. Il n'avait aucune envie d'être là, mais alors pas envie du tout. S'il avait pu il serait resté en ville faire autre chose. Mais malheureusement pour lui il ne pouvait pas encore trop s'éloigner de son maitre chaman. Il n'avait qu'une hâte, que la jeune femme devienne assez forte pour qu'il puisse se balader librement sans problème. Pour le moment néanmoins il allait être obligé de supporter cet affreux marché de Noël débordant de bon sentiment.

J'avais pour une fois décidé de m'accorder un peu au thème , à l'ambiance générale . Non , je ne faisais EXCEPTIONNELLEMENT pas tâche ! Et je méritais des applaudissements . Cependant , je restais assez réservée , gardant un grand manteau allant jusqu'au-dessus des genoux , rouge avec deux rangées de boutons noirs , surmonté d'une écharpe , qui ne trahissait aucunement mon statut . Ahah elle était maligne la Sora ! Et elle garderait la surprise jusqu'au bout , tout le monde n'y verrait que du feu ... Seul le fait que je ne fasse pas des cabrioles à mon habitude pouvait me trahir . Mais il relevait alors du fait de me connaître , de savoir que j'étais une pile électrique ...

Comme je disais donc , tout cela était accompagnée d'une robe noire bustier cachée par le manteau , collant noir à motifs gros carreaux , moitié transparents et des bottines noires à talons - me voir sans talons , c'était l'apocalypse vous dis-je - plus une sorte de chapka , qui couvrait ma tête comme un bonnet ou une écharpe enroulée à la perfection . Noire cependant . Ainsi qu'un peu de rouge à lèvres sang , bien pétant . J'étais plutôt fière de moi pour tout dire . Puisque j'étais bien sapée et personne ne pouvait flairer la Sora "enceinte" .

- Wah !! Sora dis ! Je peux avoir une gaufre ? Dis oui ! Teuplaîîît' !!

La revoilà qui revient à la charge celle-là ! Je soupire mais esquisse un sourire , tournant la tête vers Maika qui est à côté de moi , caressant Mao qui est dans ses bras , me lançant un sourire neutre , signe qu'elle s'en fiche . Je me décide , après tout , c'est un jour de fête non ?

- Une gaufre s'il vous plaît monsieur .

- Deux même !!

Vivement , je croise le regard de Saya-kan qui prend son petit air fier . Ele attend la question qui doit venir et je répond stupidement à ses attentes :

- Ah oui ? Et pour qui donc ?

- Ben ! Pour toi banane !

- Mais je n'en veux pas !

- Ah ouiiiiii ... ? J'en connais un qui va t'engueuler si tu manges pas biiiiien !

Je fronce les sourcils , lâchant après quelques minutes d'affrontement les yeux noirs de Saya-kan , prêt à me retourner vers le marchand , lui disant de n'en faire qu'une mais déjà , il prit la pièce que je lui tendais , me souriant doucement , et me tendant dans chacune de ses mains une gaufre .

- Allez ce n'est pas tous les jours comme ça mademoiselle . Écoutez donc ce charmant animal , une petite gaufre fait maison ne peut pas vous faire de mal !

Je reste interloquée mais me reprend vite en secouant la tête , attrapant les deux gaufres en balbutiant un "merci" , m'éloignant . Fusillant la renarde jaune qui s'éclate à manger sa gaufre sur mon épaule fière de sa victoire . Je soupirais , toujours tout sourire , me rendant compte que j'avais déjà atteint l'estrade où allait être donnée le spectacle . Un grand échafaud , derrière lequel était élevé un grand sapin joliment décoré et surtout coloré . Déjà j'apercevais les deux personnes qui allaient nous offrir un beau spectacle , l'un des hommes - celui que je ne connaissais point - , lança à la foule :

-Mesdames et messieurs, petits et grands, bienvenue en ce lieu. Puissiez vous y trouver chaleur et émerveillement, puissiez vous vous amusez et ne jamais oublier ces instants de liesse.

Puis il leva les bras , faisant éclater en un millier d'étincelles une boule de feu . Tous furent émerveillés et moi , grande gamine , savait que mes yeux brillaient d'une curiosité enfantine dévorante . Je trouvais un coin où m'asseoir , sur un muret évidemment , je ne pouvais pas faire comme personne et trouver un morceau de banc hein ! L'homme poursuivit :

-Je déclare le premier festival d’hiver officiellement ouvert !

À ces mots , Saya-kan sauta de mon épaule , se posant à côté de ma cuisse , sur laquelle elle posa son buste et sa gaufre à côté de la mienne . Je tenais cette dernière dans son mouchoir de papier , elle était chaude et j'avais les mains gelées , malgré mes élégants gants noirs de soie . Mais bon , j'étais une grande frileuse , combien de fois le blondinet qui squattait la scène m'avait offert sa veste hein ? Maika posa sa tête sur mon épaule et je lui lançais un regard entendu qu'elle me rendit , prête à profiter du spectacle .

Spoiler:

Ça faisait maintenant quelque jour que je ne tenais plus ma fille en place et pour cause, un festival allait ouvrir dans l’arène et elle avait hâte de s’y rendre. Je ne savais pas vraiment ce qu’il y aurait, mais on m’avait parlé de boutique et peut être d’un spectacle. Mais ce qui intéressait le plus ma fille à vouloir se rendre dans ce genre de fête c’était les décorations si jolies, comme elle disait. Je pensais aussi que les sucreries qu’il y avait moyen de trouver devaient être une motivation plus que suffisante pour affronter le froid qui parcourait la ville actuellement. Il allait certainement falloir que je la tienne à l’œil. Mais en même temps, elle semblait si joyeuse quand elle m’en parlait, comment aurais je pu refusée qu’elle s’y rende ?

De plus, je voulais profitée des boutiques pour commencées à regardée à des petits cadeaux pour tout le monde, ça leurs ferais certainement plaisir et puis, ça devait être malgré tout quelque chose à voir. Un marchée au mille et une couleur, illuminée alors que la nuit à déjà étendu son manteau sombre. En faite, je crois que j’étais tout existée qu’elle de me rendre à ce genre de festivité. Et puis ça me permettrais de me détendre en fin de conte, de me perdre dans la magie de ces festivités pendant quelque heure, sans pensée à ce qui pourrait se passer demain. Enfin pour le moment en tout cas.

Je n’eus pas à versifier l’heure pour partir, Alicia s’en était très bien chargée et j’avais eu du mal à l’habiller pendant qu’elle me disait ce qu’elle voulait voir, le sapin, le fameux spectacle. Me disant tout ce qu’elle voulait goutée. Ma bourse allait en prendre un coup tien. J’appelais cependant ielenia qui était couchée devant le feu. Celle-ci m’avait alors jeté un drôle de regard, il semblait assez bien signifiée - « tu est folle de me faire sortir par un temps pareil ! » le pire c’est que je ne pouvais pas lui donné tord et que l’idée de restée bien tranquillement installée au coin du feu me semblait tout aussi intéressant. Mais pas pour ma fille suis c’était alors approché d’ielenia et lui avait déjà attrapée la queue.

— Allée Ielenia, tu verras ce serra amusant, dépêche-toi s’il te plaie.

Elle lui tirait alors gentiment, pendant que ielenia poussais un long bâillement et se leva assez paresseusement. Souriante, j’ouvris la porte et on s’était alors mise en direction de l’arène. Une fois arrivée, je du serrée la main de ma fille pour évitée qu’elle ne s’en aille trop loin et surtout évitée qu’il ne lui arrive quelque chose. Surtout que si je ne me trompais pas, on aurait le temps de regard s’a plus tard, car le spectacle allait bientôt commencer et il fallait se diriger vers une scène. Une fois arrivée, j’entendis un discours signifiant l’ouverture. Alicia avait du mal à tenir en place et je voyais ses yeux briller comme jamais. J’étais vraiment contente de la voir ainsi, aussi impatiente de voir ce que l’on nous réservait sur cette fameuse scène.

- Je veux qu'un réprouvé meure en ces terres !

- Deuxième voeu.

Ils étaient les plus drôles à piéger ! Quoi de plus amusant que de piéger une race qui se pensait sur-maléfique et toute puissante ? Rien évidemment, par conséquent ce maître démon était une vraie aubaine pour moi ! Il voulait voir la mort de ce qu'il se plaisait à parfois appeler "abomination" ? Et bien j'exaucerai son voeu, car tel est mon métier ! Ainsi d'un battement de cils je fis faire une fausse couche à une jeune ange qui logeait...aux enfers. Je venais de faire mourir son fils qui lui était encore inconnu. Quel dommage pour lui ! Décidément j'adorai ce métier.

- Vous saurez où je suis, Maître

Mon corps devint brume et brume devint lanterne pour me retrouver accroché à la ceinture d'un de mes maîtres qui n'allait sûrement pas le rester longtemps, mais cela n'était qu'un détail. Beaucoup de gens n'avaient pas compris les subtilités d'être maître d'un génie. Au bout de trois voeux, le contrat magique qui nous liait était purement et simplement rompu. Ainsi ils n'avaient plus aucun pouvoir sur moi, soit encore moins qu'ils n'en avaient pendant ma pseudo-soumission. Je ne comprenais donc pas pourquoi tant de maîtres utilisaient leurs voeux si futilement et si rapidement, mais cela me permettait au moins de m'amuser et de monter en puissance. Car c'était ainsi que se "calculait" la puissance d'un génie. Plus j'accomplissais de voeux, plus je sentais ma portée de puissance devenir grande. Pendant plusieurs années je n'avais pu réaliser que des voeux mineurs, de l'argent, de la nourriture et tout ce qui s'en suivait, mais depuis quelques mois je sentais que mes voeux devenaient attractifs. Loin encore des souhaits classiques, mais ils s'en rapprochaient.

Je passai la tête à ma lanterne pour regarder où mon porteur allait, mais j'entendis brusquement :

- Je t'ai pas sonné toi là-dedans ! Tu rentres et tu boucles !

Je ne lui répondis même pas, mais attaché à lui par ce lien, je ne pouvais me résoudre à lui désobéir. C'était ça ce sentiment de pseudo-puissance dont je parlais. Cette sensation - traduisant sûrement un complexe d'infériorité passée - qui faisait des maîtres qui étaient en réalité les plus faibles et démunis dans leurs âmes et dans leurs êtres profonds, des tyrans sans vergogne dont on se débarrassait le plus volontiers possible. Je ne vis donc pas où j'étais.

Le trajet et la suite de cette soumission me sembla long, mais par rapport à l'éternité j'avais tout mon temps. Je m'étais attelé à la rédaction de mon livre qui portait sur la magie avec comme cobaye principal mon nouveau maître. J'avais décelé en lui une rare faiblesse magique, comme si tout son Flux était parti faire palpiter les veines qui parcouraient ses bras comme pour nous appuyer sa supériorité.

Alors que je calligraphiais un "S" je sentis ma lanterne trembler. L'autre benêt aux airs imbéciles et bobêts était tout content de pouvoir enfin me rappeler. Mais moi aussi finalement, j'allais enfin pouvoir me débarrasser de cet idiot notoire !

- J'ai trouvé mon dernier voeu ! M'avait-il dit sur un ton de fierté rare.

J'attendis un moment, il avait l'air d'attendre une réponse, mais il n'en méritait pas, le contrat ne proposait pas une aide sociale juste trois voeux. Au bout de deux longues minutes de sourires niais il reprit :

- Je veux la plus puissante magie du monde.

Je souris et partis dans une franche rigolade. Une passe de la main, puis un miroir un peu trafiqué apparu dans ma main. Je lui le mis devant le visage et il put se voir avec l'ange qui l'attendait chez lui et un enfant, dont il ignorait le décès, étant donné que la mère était sûrement morte en couche. Je souris et brisai le miroir à ses pieds.

• 
  - La voilà ta magie, être abject, maintenant va !

J'entendis un cri puis vis un poing se projeter contre moi. Je devins intangible, repris ma lanterne et partis vers de nouveaux horizons.


En avançant un peu, je pus voir qu'il m'avait laissé devant une sorte d'estrade avec pleins de gens autour. J'entendis l'annonce d'un spectacle et heureux de me divertir j'attendis le commencement en m'asseyant devant la scène comme un grand enfant. Parfois, lors d'une éternité, un moment de joie et d'émerveillement n'était pas de refus !

Anna était comme d'une deuxième mère pour moi et je la remerciai de tout ce qu'elle faisait ou de tout ce qu'elle avait déjà fait. Elle m'avait dit à moi, Gabriel et la petite et adorable Gwendolyn qu'on allait au festival d'Hiver qui célébrait la venue de la neige, du froid et des convivialités. Je n'y avais encore jamais participé et je n'éprouvais pas une grande curiosité quant à ces grands rassemblements de personnes autour de moi. Néanmoins, cela me ferait du bien à moi et surtout à la petite Gwendolyn qui adorait la neige et les rencontres ! Elle pourrait ainsi oublier son handicape et se livrer entièrement à la joie d'être un enfant. Bien des événements ce sont passés pour qu'elle en arrive là. Anna était assez fière de l'avoir trouvé et Gabriel s'en occupait tel un père. Il ne manquait plus que lui ... Et Tu'hum bien évidemment qui lui n'avait pas voulu s'embêter parmi de nombreuses personnes car il trouvait cela inutile et surtout bien lassant. Je le comprenais tant ! Cependant je voulais faire plaisir à la petite et une fois qu'elle fut déposer à terre, je tins sa seule et unique main. Elle était heureuse comme tout et cela donnait du baume au cœur.

Gabriel et Anna étaient autour de nous et nous encerclaient. On ressemblait à présent à une famille, une véritable famille. Anna m'avait demandé si j'irais dans la forêt cet hiver et je lui avais dit que je n'en étais pas très sûre, je verrais quand le moment sera venu. Elle me sourit et on continua notre marche. C'était sans doute le plus bel endroit que je n'ai jamais visité ! Malgré la neige, il faisait bon et il y avait plusieurs stands qui proposaient des boissons chaudes ainsi que de la nourriture, des spécialités d'hiver venant des quatre coins du monde.

Je me hâtai d'aller avec Gwendolyn vers l'un des stands. Anna nous avait donné de l'argent pour que l'on puisse se faire plaisir. C'était une véritable maman ! Car évidemment que j'avais de l'argent sur moi, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de nous faire plaisir. Aujourd'hui et d'ailleurs à ma grande surprise, je vis pour la première fois Gabriel s'habiller chaudement. Il était bien rare que ce guerrier dans l'âme se vêtisse du minimum. Néanmoins, Anna était la cheffe actuellement et n'acceptait aucun dérapage ni maladie ! Elle ne voulait pas le soigner d'un rhume et l'avait menacé de ne plus faire à manger. Bien sûr, il n'avait pas pu s'empêcher d'accepter la demande et s'était vite fait bien fait habiller.

Je commandais deux boissons chocolatés et deux vins chauds pour les deux tourtereaux. Je regardais un peu partout, tenant toujours la main de Gwendolyn qui avait un sourire de banane.

« Il fait bon aujourd'hui Gwendolyn, tu ne trouves pas ? » La petite fille aux cheveux blonds hôcha la tête. Elle ne pouvait être que d'accord ! Je lui lâchai la main pour prendre le plateau que m'avait donné l'homme derrière le bar et je le remerciai avant de partir m'asseoir aux côtés de Gabriel et de Anna. Je leur donnai leur boisson et tendis celle de Gwendolyn. Allait-il y avoir un spectacle ? Soudain, une odeur m'interpella. Je retournais la tête pour voir le monde qui marchait, rigolait et se posait derrière moi. Quelqu'un que je connaissais bien y était présent. Toutefois je n'arrivais pas à savoir par l'odeur qui était-ce puisque le chocolat me montait dans les narines. Je souris à Gwendolyn et me mis à boire la délicieuse boisson.

« C'est magnifique ! » dit Anna qui parlait à Gabriel de divers choses et variées que bien sûr je ne suivais pas en totalité. Je me retournais plusieurs fois avant de terminer ma boisson et vit plus loin une tête blonde et familière passer. Il y avait plein de gens ici dont l'impression de les avoir déjà vu était très présent. Sans doute ! Car c'était un jour de fête et les villageois voulaient le fêter à leur façon.

« Anna, comment s'appelle déjà cette fête ? »

Anna coupa cours à sa conversation.

« Noël ! » et elle se remit à parler à son fiancé qui lui se délectait d'une telle boisson dans ses mains. Il termina en léchant même la tranche d'orange qui avait été dans son vin chaud.

« Gwendolyn, tu restes ici ? Je vais faire un tour. » Je me tournai vers Anna en lui tapotant l'épaule. « Je vais faire un tour, je reviens tout à l'heure. » « D'accord ma belle, à toute ! Gwendolyn, rapproche toi, allez allez ... »

Je me relevais et alla jeter à la poubelle mon verre en carton. Je me mis à marcher sur la neige entassée par les pas des personnes.

Résumé:

Peu après son arrivée du monde commença à affluer pour eux aussi venir se mêler aux joies du festival d'hiver. Enfin les portes s'ouvrirent et la foule commença à s'engouffrer dans l'arène. C'est très calmement que la jeune femme suivit la foule excité et les enfants qui couraient dans tous les sens. Contraiment à l'attroupement dont le comportement exprimait la joie dans toute sa splendeur, Niahm elle intériorisait ses sentiments. Elle était plus qu'heureuse d'être ici pour absorber la bonne humeur qui régnait autour d'elle. Mais son propre bonheur elle n'avait pas besoin de l'exprimer. Comme à son habitude son visage restait impassible.
Néanmoins le spectacle qui s'offrit à elle réussit finalement à lui arracher un sourire. Tout autour d'elle était beau, magnifiquement décorés et inspirait un sentiment chaleureux. La jeune femme avait toujours aimé les belles choses et en voir autant avait de quoi la rendre heureuse. C'est donc finalement avec un doux sourire au lèvre qu'elle pénétra dans l'arène.

De son côté Caleb grommelait dans sa barbe. Tout ce spectacle lui donnait envie de vomir, vomir et encore vomir. S'il avait peu il aurait mis le feu à l'événement pour arracher tout ces sourires, voila qui aurait été bien plus comique. A la pensée d'un tel spectacle il se mit à sourire. Oui un bon petit massacre, il n'y avait que cela qui pourrait le mettre de bonne humeur et lui faire oublier cette affreuse atmosphère de fête qui l'entourait. Regardant autour de lui Caleb décida qu'il était temps de jouer une petite blague pour se distraire un peu. Interpelant un gamin qui se trouvait un peu plus loin, il cacha ses cornes, prit une voix féminine et lui fit son plus beau sourire pour l'attirer vers lui. Une fois cela fait il se baissa pour se retrouver à la terre du petit garçon et lui promit qu'il allait voir un truc incroyable. Puis sur ses mots il enfonça son bras à travers sa poitrine et prit une voix affreuse pour lui dire qu'il allait lui arracher le coeur.

L'enfant se mit à hurler de peur tandis que Caleb lui hurlait de rire. Cette agitation eu pour effet de se faire retourner Niahm qui comprit rapidement la scène. S'approchant du garçon elle l'écarta du démon pour qu'il puisse voir que non il ne lui avait pas arracher le coeur et qu'il était juste intangible.

"Tu vois, Caleb est un esprit méchant mais innofensif, en pleurant ainsi tu lui fais plaisir, si tu veux te venger au contraire fait lui un grand sourire puis retourne t'amuser."

Malgré ces sages conseils l'enfant continua à pleurer disant qu'il y avait un méchant fantome qui avait essayé de lui arracher le coeur. Attirer par les hurlements la mère de l'enfant finit par apparaitre et enleva son enfant en s'excusant de son comportement. La chamane fut désolée pour le petit. Personne n'avait vraiment vue la scène et tous devait penser que le petit mentait. Même si la situation était désolante c'était mieux ainsi il n'y aurait pas de scandale.

Comme le démon s'attendait à être réprimandé, la jeune femme décida plutôt de l'ignorer, c'était la méthode la plus efficace avec lui, et se diriger vers l'estrade qui se trouvait non loin pour profiter du spectacle qui allait commencer et se retrouva non loin d'un jeune homme blond et d'une femme qui se trouvait à côté d'une enfant qui semblait être sa fille.

Spoiler: