Et voila que je me baladais à nouveau dans un endroit brumeux, en compagnie de Sanaï. Elle comme moi n'aimions pas la brume, et de plus, je m'enfonçais à chaque pas de quelques centimètres, et parfois mes jambes s'enfonçaient jusqu'à mes mollets. Encore heureux que je portais des bottes, mais je devrais surement en racheter. Quand à Sanaï, elle n'allait pas trop dans la boue, préférant sauter de racine en racine quand celle-ci dépassait du sol, mais à certains moment elle marchait dans la boue.

Je m'arrêtais un instant, regardant le paysage autour de moi, enfin ce que j'en voyait. Des arbres, des lianes pendants jusqu'au sol, de la boue et pour finir de la brume. Le décor ne changeait jamais, et je n'avais croiser aucune âme qui vivent dans le coin. Enfin, c'était pas plus mal pour moi qui aime bien la solitude.

* Tu me rappelle juste pourquoi on est venu?*

Je soupirai, je lui avais déjà dit au moins deux fois pourquoi on était là, mais je savais pourquoi elle me disait la même question, voulant partir au plus vite de cet endroit qu'elle détestait.

* Je te l'ai déjà dis, j'ai un atelier de forgeron à trouver.*

Pour une fois je n'étais pas dans un endroit pour tuer quelqu'un, mais là c'était plus pour devenir plus fort, car bien que je n'avais jamais été élever par des Drow, j'avais déjà été à la cours, et c'était un endroit où puissance et fourberie était les maîtres mots. De plus j'avais faillis y passer, si je n'avais pas remarquer qu'on complotait contre moi. Voila pourquoi je voulais devenir plus fort, je n'avais aucune envie de passer pour un faible, et les lois de mon peuples était assez dur: si tu es faible, tu meurs, si tu es assez malin et fourbe, tu peux vivre. La loi du plus fort comme on dit, et je n'échappais pas à la règle.

Je repris ma route, coupant les lianes qui tombaient devant moi avec mes griffes, et continuais d'avancer. Je crus bientôt distinguer une silhouette pas loin de moi, et je me concentrais sur elle, la voyant comme un danger potentielle, mais ne fit rien pour la rejoindre, ou l'éviter. Je continuais d'avancer, ma nature solitaire ne voulant pas vraiment engager la conversation.

Je ne sais pas si la silhouette m'avais vu, mais elle s'éloigna et bientôt disparu de mon champs de vision.Je ne m'en occupais plus, mais la gardais à l'esprit, voulant éviter de me faire surprendre. Je me disais également que bien qu'il ni avait plus personne en vue, il pouvait quand même y avoir du monde dans ces marais brumeux et marécageux. Deux choses que je détestais rassembler en un endroit, c'était génial.

Je continuais d'avancer, coupant les lianes vertes qui gênaient mon avancer, et traînais mes bottes dans la boue gluante. C'était celle-ci qui n’empêchais le plus d'avancer, mais là, je ne pouvais pas y faire grand chose, à part sauter de racines en racines, ou encore grimper dans les arbres. Et encore même en faisant cela, je n'avancerais pas forcément plus vite, j'éviterai juste à mes bottes de se verdir encore plus qu'elles ne l'étaient déjà.

Je m'arrêtais un instant avant de me tendre, sentant une présence près de moi. Sanaï semblait l'avoir sentit aussi, car elle montra les crocs, sans qu'aucun bruit n'en sorte, signe qu'elle était sur ses gardes, mais qu'elle n'attaquerait qu'en cas de réelle danger. J'avançais dans la direction où la présence était, et sortit une de mes dagues de lancer, près à contrer une attaque, et à répliquer.

Je contournais un arbre, reculant en même temps et m'arrêtai lorsque je me retrouvai face à un spectacle assez étrange. Une jeune femme était accrocher avec une main à une branche, tandis que de l'autre elle tenait un sabre, ainsi qu'un second dans la bouche. Contrairement à Sanaï qui ouvrit la gueule, pantoise, je ne laissais rien paraître sur mon visage, regardant la jeune femme, toujours ma dague sortit. Déjà que je ne baissais pas souvent ma garde, encore moins avec des étranger, mais là, je n'allais surement pas me relâcher avec une fille qui avait une allure de psychopathe.

* Je sais qu'elle pourrait bien nous attaquer et tout, mais sa posture est hilarante.*

* Concentre toi s'il te plait, j'aimerai éviter qu'elle te tue.*

Sanaï referma la gueule, se reprenant, et découvrit une nouvelle fois les crocs, mais toujours sans gronder.

La jeune femme lança une phrase joyeusement avant de sauter au bas de l'arbre. Je continuais de regarder ses mouvements, méfiant comme toujours. Il n'y avait pas beaucoup de lumière qui passait à trvaers les branches et la brumes ambiante, mais sa ne me gênais pas pour la voir, ayant une vision qui s'adaptait.

La jeune femme rangea ses sabres, gardant tout de même l'une de ses mains dessus. Elle me salua le ton vif, et je n'eu pas le temps de répondre qu'elle s'approcha de moi, jusqu'à poser deux de ses doigts sur ma dague. Moi qui n'aimais pas être trop proche des gens, et de toute façon eux même ne s'approchaient pas trop de moi, voila que cette jeune femme était à une vingtaines de centimètres de moi. Je ne montrais aucune réaction sur mon visage, ayant deviner qu'elle jouer avec moi.

- Ma façon est moins chevaleresque que la tienne...

Je parlais bien entendu qu'elle était perché dans un arbre, avec un sabre dans la bouche et l'autre dans la main. Je ne tentais pas de la tuer, car j'avais sorti mon arme par pure précaution. La jeune femme recula, et dégagea ses cheveux, dévoilant une cicatrice. Cela en aurait impressionner certain, mais j'en avais déjà vue des pas mal, et j'en avais une dans le dos qui avait faillit me couter la vie.

Pour luimontrer que je ne voulais pas la tuer, je remis ma dague dans son fourreau. La jeune femme recula encore un peu, et s'inclina tout en se présentant.

- Je m'appelle Sébastian, et voici Sanaï.

Je posais la main sur la tête de ma compagne lorsque je la présentais. Elle n'avait encore rien dit ce qui m'étonnais, car je la connaissais bien plus bavard. Elle ne parlais pas beaucoup, mais je sentis qu'elle essayait de m'influencer pour que je continue de parler avec Sora.

*Tu essaye de faire quoi là?*

*Parle lui, on sait jamais elle peut être là pour la même chose que nous, et sa éviterai peut-être qu'on passe plus de temps dans ses marais.*

On sait jamais comme elle dit. Mon regard était toujours tourné vers Sora, bien que j'avais parlé avec Sanaï.

- Qu'est ce qu'une jeune femme comme toi fait ici au juste?

J'espérais qu'elle n'allait pas prendre cela comme si je la sous-estimais, ou m'estimaisau dessus d'elle, car c'était faux. Au fil des années j'avais appris que bien qu'elle paraisse plsu frêle que la plupart des hommes, les femme pouvaient être forrte. Et sa devait être le cas de Sora.

- La manière de s'exprimer, de marcher, de combattre, de vivre comme un chevalier s'apprend, n'est ce pas?

Je ne pensais pas qu'elle essayait de me donner une leçon ou de m'offenser, et puis elle pourrait bien dire ce qu'elle voulait ce n'est pas sa qui allait m'affecter grandement dans mon égaux.

- Etre un chevalier s'apprend, mais il faut déjà pouvoir s'engager dans cette voix, ce qui n'est pas du à tout le monde.

Je m'étonnais moi-même, je parlais peut souvent comme ça, si ce n'était jamais, préférant être direct que dire des choses que la moitiè du temps seul celui qui la dit à compris. Enfin, il fallait vraiment que je me remette dans mon état d'esprit habituel moi, parce que ça commençait à m'inquiéter.

Après mettre présenté, Sora me dit qu'elle trouvait mon prènom jolie. C'était une première, mais à vrai dire, qu'elle n'aime pas mon prènom ou qu'elle l'aime je n'en avais pas grand chose à faire. Chacun ces gouts.

Après avoir posé ma question, Sora répondit presque aussitôt, prouvant que je n'étais pas le premier à lui avoir posé. Enfin, ce n'était pas étonnant, ce qui évitait eégalement qu'elle le prenne mal. On avait les mêmes objectifs, parce que elle cherchait aussi l'atelier d'un forgeron, et je doutais assez qu'il y en ai deux dans le coin.

- Coincidence ou pas, je suis ici pour la même chose.

Et voila que je parle encore autrement que d'habitude. Surtout que je ne croyais pas vraiment au destin, et tous les trucs de ce genre. Je préfére l'argement me dire que je contrôle mes pas, et pas qu'on me l'impose. Et au lieu de réfléchir à ce genre de chose complètement inutile, je ferais mieux de me demander si en disant cela Sora allait essayer de m'attaquer pour éviter que je sois un éventuelle opposant lui prennat ce qu'elle voulait, ou pas.

Sora me proposa sa compagnie, avec un argument efficace, celui d'avoir plus de chance à deux. Elle marquait un point, et je commençais à croire que j'atirrais les gens avec un caractére opposé à moi. C'était bien ma veine, surtout que parler n'était pas du tout mon fort. Mais je savais tout de même faire des compromis.

- Pourquoi pas, et on aura plus de chance d'échapper aux pièges qui ne menqueront pas, j'en suis sur.

Sanaï n'avait pas parler depuis un moment, mais je sentais dans son esprit qu'elle commençait à s'énervé.

*Qu'est-ce que tu as?*

*Tous les duex! Elle a dit touts les duex! Et moi je compte pour du beure?!*

*C'est toi qui m'as demandé de lui parler, mais tu sais très bien que les gens te prenne juste pour un animal de compagnie.*

Elle ne me répondit pas, mais elle fulminait encore, cela se voyait au mouvemant de sa queue qui battait l'air et s'enrouler sur elle-même. Sora aurait du mal à l'amadouer, enfin si elle en avait l'intention, parce que comme je connaissais Sanaï, celle-ci avait une tendance rancunière. Bien sur, lorsqu'il fallait trouver quelques chose afin de me rendre plus puissant, je disais moi, car Sanaï ne si intéressait pas, mais lorsqu'il s'agissait de combats ou de m'accompagner, elle se mettait en colère si je l'ignorais, ou les autres.

- Par contre, je n'ai absolument aucune idée d'où peut se trouver l'atelier...

Au moins, Sora n'allait pas ce faire de faux espoir la dessus, et je ne pensais pas qu'elle sache, même un peu où il était, mais je pouvais me tromper. Mias bon, les indices sur des endroits comme ça manquait, déjà que j'avais mis un temps fou à trouver une preuve de l'existence de la forge. Surtout qu'au départ j'en doutais, parce qu'une forge dans un endroit aussi humide que celui là. Enfin j'avais trouver une preuve assez tangible sur lequel m'appuyer, et de toute façon je n'étais pas un expert en forge.

Sora dégaina ses sabres, et je la regardais, méfiant comme toujours. Elle se justifia avec de bonnes raisons. A part mes dagues, mes griffes étaient toujours sur moi, alors je n'avais pas le problème de les sortir. La jeune femme semblait toute aussi méfiante que moi, mais je n'allais pas m'en plaindre. Au moins ce n'était pas quelqu'un de complétement naïf et insouciant que j'avais comme partenaire.

Je ne pris pas la peine de répondre à Sora, et commençais à avancer. Vraiment, cette boue verdâtre et collante était énervante à souhait. Elle ruinait tes vêtement, t'empêchait d'aller vite. Qui pourrait vivre dans un endroit pareil? Je fis un geste, coupant des lianes qui gênaient le passage, avant de regarder le tranchant de mes lames. Si je continuais comme sa, elles allaient s'émousser, et me serait donc inutile en combat. Et je ne pouvais pas utiliser mes dagues qui étaient faites pour le lancer, et non pour trancher des lianes, qu'elle chance j'avais.

- Foutu végétation, déjà que sa me flingue mes vêtements, et après mes armes...

Décidément, je préférais vraiment lorsque la nature était morte. Sa rapportais beaucoup moins d'ennuis, et sa ne gênait personne. Pas comme celle-ci qui ne faisait rien de bon. Réflexion typique des Drows, mais sa je n'en avait pas vraiment conscience, vu que je pensais toujours comme ça.

*L'avantage de pouvoir se glisser à peu près n'importe où, et aussi d'avoir des griffes, elles repoussent en permanences.*

*Oui, mais je n'en ai pas, alors je fais avec ce que j'ai.*

Sanaï semblait s'être calmer, mais je devinais qu'elle en voulait encore à Sora. Ce qui était pas mal qu'elle se soit calmer, c'est qu'au moins, elle ne criait plus dans mon esprit, ce qui faisait autant mal que dans les oreilles, quoi que d'une façon différente.

Après ma phrase sur l'état de mes affaires, Sora fit de même, et je la regardais, remarquant que tout comme moi, ses bottes étaient aussi amochées que les miennes. Foutu forgeron il n'aurait pas pu faire sa forge autre part que dans ces marais brumeux? Comme, près du volcan ardent, là où tout est carbonisé, et où il ni à pas de boue, ou encore de brume qui gênent les déplacements. Ce que je n'aimais pas, c'est que je n'avais aucune idée de l'endroit où elle pouvait se dissimuler, ni même d'un léger indice d'une direction où on devait aller. C'était un truc que je détestais, ne pas savoir où j'allais, ni même à quoi sa pouvait ressembler.

- On ferait mieux de se dépêcher, comme ça, on trouvera plus rapidement cette forge.

Une goutte me tomba dans le cou et je levais la tête tout en plissant les yeux. Je soupirais avant de reprendre ma route. Et dire que certaines races d'animaux vivaient dans un endroit aussi humide, c'était presque impossible à croire pour quelqu'un qui pense comme moi. Sanaï s'ébroua aussi énervé par l'humidité que moi, qui d'ailleurs avait suivi mon raisonnement, et était tout à fait d'accord avec moi. Les terres arides, là où j'avais grandis, était, à mon humble avis, un endroit bien plus accueillant.

* Je reste avec toi pour t'empêcher de faire des idioties, mais je trouve que j'en fais beaucoup quand même.*

* Tu parle, c'est plutôt pour me rendre la pareil que tu reste avec moi, et tu l'as déjà fait.*

Une sorte de dette dans l'esprit de Sanaï qui pourtant, je le lui avais dis, l'avais déjà payer, seulement qu'elle était une vraie tête de mule, et elle m'avait promit une fois qu'elle resterait avec, même si je lui avais dit qu'elle me devait plus rien.

Je me mis à contourner un arbre, et un énorme arbre mort vert, à cause de la boue du marais et de la mousse qui poussait dessus, apparu à quelques vingtaines de mètres plus loin. Je ni fis pas attention, à vrai dire, je ne pensais pas que la forge pouvait se trouver dessous, bien que je devinais très bien qu'elle n'allait pas apparaître comme ça sous nos yeux, sinon beaucoup plus de gens y serait aller, et aurait trouver les différents secrets qui se trouvaient à l'intérieur.