Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 l'épreuve des boulets [Pv : Takias] |Quête|

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Jeu 26 Juil 2012, 21:22

Ah ... misère. La vie est parfois rude et ne fait pas de cadeaux. Humain de ma condition, je n'avais vraiment le choix si je voulais continuer à survivre dans ce monde hostile. L'argent ne coulait pas à flot, je mangeais le plus souvent à ma faim mais j'avais rarement un endroit où dormir. Alors dès que je voyais un petit boulot pas trop dégradant, je m'empressais de saisir l'opportunité de gagner un peu d'argent, apportant avec elle la promesse d'un repas chaud et d'un lit. Mais mes exigences se sont peu à peu accommodées de ma situation tant et si bien que j'en étais réduit à truander, assassiner, escorter ou même porter des charges jusqu'au sommet de l'arène. Dans le genre dégradant, c'était déjà pas mal, j'avais l'impression d'être asservi par cette société qui n'hésitait pas à briser les plus faibles. Mais je savais que j'étais incapable de la changer, en revanche je pouvais devenir plus puissant pour à mon tour écraser les faibles, ce qui ne serait en soit que justice et parfaitement mérité. En tout cas, j'avais du mal à réfléchir avec ces briques sur le dos tenue pas des lanières de cuirs et ce soleil qui me tapait sur le crâne à tel point qu'une fois au sommet je comptais bien calciner mes poumons à grand coup de cigarettes. Les charges étaient lourdes, c'était vraiment pas le boulot le plus facile que j'avais eu.

Une fois la distance parcourue sur ce sentier miteux, je me dépêchais de larguer ces pierres en détachant les lanières pour pouvoir profiter de ces quelques minutes de répit méritées. Je sorti alors mon saint graal de son paquet et me mis à renifler allègrement ma cigarette, profitant de la douce odeur de tabac pour préparer mes poumons à leur petit repas. Je la glissais entre mes lèvres avant de sortir de mon briquet et de l'allumer dans mon coin, histoire que les manutentionnaires ne cherchent pas à m'imposer leurs taxes sur mon paquet de clopes. Furtivement, je venais m'installer dans gradins pour savourer ce repos sous le soleil lorsqu'une voix rauque et caverneuse me fit tressaillir, faisant tomber ma cigarette à travers les gradins jusqu'au centre de l'arène :

- AU BOULOT LE TIRE AU FLANC !

Même pas le temps de protester pour faire remarquer que ma pause n'avait duré qu'une poignée de secondes, je grommelais dans ma barbe avant de me lever, la rage au ventre. Je déboulais le sentier pour rejoindre le centre de l'arène où se trouvait les matériaux à transporter mais également ma précieuse cigarette maintenant perdue. Je fouillais la surface ardente du sable dans l'espoir de trouver mon bien, mais finalement ce sont sur des bottes que je tombais, et d'après la forme des jambes qui les portaient, c'étaient celles d'une femme. Je me redressais alors pour la regarder en lui lançant le maintenant célèbre :

- Et vous êtes ? ...

J'attendais donc qu'elle décline son identité. Après tout il était si rare de croiser une femme à l'arène et encore plus rare lorsqu'elle était en travaux. Je voulais la voir plus en détail mais le soleil m'empêcha de la regarder dans les yeux pour le moment. Feignant de ne pas l'avoir aperçue finalement, je me remis en quête de ma très chère cigarette. Après quelques recherches infructueuses, je réussis à la retrouver non loin de là, l'embrassant au passage avant de l'essuyer avec délicatesse pour remettre le filtre au bec. Mais avant même que je ne tire la première bouffée, le contremaître arriva et me la sabra sans crier gare. Enfin après je peux vous assurer qu'il cria ... Mais c'est à peu près là qu'il me laissa, une fois que j'avais fini de faire semblant de me sentir gêné et que je décidais de rejoindre la femme précédemment abordée à quelques pas de là.

Non pas que j'étais impoli, simplement que mon addiction à la cigarette surpassait ma moral, ma bienséance et surement tout un tas de trucs essentiels pour la vie en société. Et encore, je ne vous parle pas de l'alcool et de ses ravages sur moi. Je pris soin de détacher mes cheveux avant de plonger à nouveau mes yeux sombres pailletés d'or dans le regard de mon interlocutrice.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 26 Juil 2012, 23:59


    *Bordel! Si seulement j'étais moins sûre de moi!*

    Je déposais de nouveau une charge plus lourde qu'elle n'en paraissait avant de dévaler le petit sentier quelques peu dangereux et redescendre dans l'arène. J'envoyais un grand coup de pied rageur dans une des pierres perdues dans la poussière. Satané Démon, je me faisais toujours avoir.

    "Alors pas trop dur Takias?"

    Je le tournais vivement pour apercevoir Fenrîr perché dans les gradins et qui me faisait un grand sourire. Irrémédiablement, le rouge me monta aux joues et je cru que j'allais brûler tout ce qui pouvait l'être autour de moi, pourquoi venait-il me narguer! J'étais déjà assez colérique comme cela, il n'était pas obligé d'enfoncer le couteau dans la plaie. J'en avais plus qu'assez de me faire avoir avec lui, ce n'était pas la première fois mais j'espérais sincèrement que ce serait la dernière. Disons que je me plaisais à fréquenter certaines tavernes de Megido et que cette fripouille s'y trouvait lui aussi assez souvent. Les paris de bras de fers y allaient de bon train et j'appréciais tout particulièrement m'y atteler. Disons qu'en voyant que j'étais une femme, beaucoup de pirate jouait à ce jeu avec moi et la plupart perdaient. Au pire je leur devais de l'argent, ce que j'avais en suffisance grâce à mes armes. Bref, tout se passait bien jusqu'à ce qu'un homme se présente à moi pour un pari de ce genre: une partie de bras de fer, si je gagnais, il me devais de l'argent, en revanche si il gagnait, je devais le remplacer dans un travail à l'arène. Voyant sa musculature peu enviable, je décidais d'accepter. Grave erreur de ma part et je m'étais jeté dans la gueule du loup. Cet homme était en fait un Démon -le fameux Fenrîr- qui avait prit une autre apparence et qui avait bien évidemment user de sa superforce pour m'aplatir le bras contre le bois de la table. Cuisant défaite et en plus de l'infliger son travail à la noix il osait venir me chercher dans l'arène elle même. Si il n'y avait pas tant de monde et surtout des propriétaires, l'arène aurait servi à un combat enflammée, je pouvais le garantir. Mais il y avait du monde je me devais donc de ne pas trop me faire remarquer. Je poussais un long soupir et installais une nouvelle charge dans mes bras musclés et contractés par l'effort. Je m'apprêtais à recommencer l'ascension de ce foutue sentier lorsque la même voix de tout à l'heure intervint de nouveau, histoire de jouer avec mes nerfs sensibles au plus haut point:

    "Tu devrais aller un peu plus vite, tu n'auras jamais terminé à ce train là!"


    Cette fois c'en était trop! Je lâchais sans ménagement les charges posées sur mes bras, charges qui s'écrasèrent sur le sol dans un fracas. Mes poings étaient brûlant et lorsqu'on s'approchait d'assez près on pouvait voir la chaleur autour de ces derniers. Je me retournais rageusement vers le Démon au grand sourire:

    "Je te jure que si tu m'adresse encore une seule fois la parole je te fais griller sans ménagement!"

    Je me retournais sans attendre de réponse pour apercevoir un...homme à mes pieds. Il semblait chercher quelque chose mais il n'avait visiblement pas prévu de tomber sur moi. Il leva ses yeux et demandais sans aucune originalité:

    - Et vous êtes ? ...

    "Celle qui va cramer cette foutue arène!"
    maugréais-je en remontant la pente trop raide à mon goût.

    Arrivée au somment je repris mon souffle tant bien que mal, non décidément, ces charges n'étaient pas légères. Je n'avais pas remarqué l'un des supérieurs derrière moi et je faillis faire une crise cardiaque lorsqu'il me cria dans l'oreille comme si j'étais sourde:

    "UNE HEURE DE PLUS!"

    Je plaquais ma main sur mon tympan, retenant de justesse un feu follet qui aurait eu raison de sa tête. Lui non plus n'allait guère vivre longtemps si il me criait encore une fois dans les oreilles! Ils s'étaient fait passer le mot ou quoi? Voyant que sa crise d'autorité n'avait pas fait l'effet voulu, il expliqua de sa voix de stentor:

    "Je vous ais vus jeter les briques en bas, vous en avez casser plusieurs vous ne partirez donc pas à votre heure mais une heure plus tard."

    Je lui fit un sourire narquois qui m'avait empêcher de laisser libre court à mes pulsions, puis je m'étais retournée sans plus de cérémonie et avait redescendu le petit sentier. Je retombais de nouveau sur l'homme au regard doré de tout à l'heure et me rendit dompte de mon impolitesse:

    "Excusez moi j'étais quelques peu énervé à cause de
    - je cherchais du regard le Démon qui avait à mon plus grand plaisir disparu- peu importe, j'étais dans une colère un peu exagéré. Takias Mirsaalak, et a qui ais-je l'honneur?"

    J'attendis sa réponse en tendant ma main vers l'inconnu plutôt bien bâti. En effet, il avait un regard d'or, des muscles puissant et des cheveux blonds qu'il avait détaché quelques instants auparavant.
Revenir en haut Aller en bas
 

l'épreuve des boulets [Pv : Takias] |Quête|

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» ~ Quête pour le fragment de jais ~ [privé Takias]
» Le premier envol [quête avec Takias]
» Le baiser de la Mort [Quête avec Takias]
» Tatouage de Guerre [Quête avec Takias]
» La grand mère à la volière [Quête avec Takias]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Ouest-