Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 Qui a parlé de fraternité ? [P.V Cocoon]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Ven 07 Déc 2012, 00:17



J’étais là, assis sur le toit à regarder l’homme qui dormait paisiblement. Si je savais ce que je devais faire, je ne savais pas comment je devais m’y prendre. Je repensais à tout ce voyage que je venais de faire. Le premier que je faisais réellement seul enfin de conte. Il m’avait êta très bénéfique, mais maintenant, j’étais complètement pétrifier, n’osant pas vraiment allée vers lui alors que c’était ce que je devais faire. C’était pour trouver le courage que j’avais fait ce voyage après tout. Je m’allongeais alors pour regardée les étoiles dans le ciel, comment aillais je lui dire, surtout qu’il fallait que je lui explique avant. En faire, je crois que j’avais fait le plus simple du travail.

*tu as peur ? C’est normal après tout, mais il va bien falloir que tu prennes courage non ? Il vaut mieux que tu saches. Mais je te préviens, il aura intérêt à se tenir à carreau, car s’il te fait pleurée, je le tue.
- heu, s’il te plaie ielenia, s’il me repousse, évité d’utilisé tes crocs d’accord, ce ne sera pas de sa faute après tout. Mais tu à raison, il va bien falloir que je me décide à y allée. Après tout, j’ai une chance sur deux. Esperont qu’elle sera de mon cotée cette fois ci.

Je planais alors jusqu'à sa fenêtre, elle n’était pas verrouilleur, heureusement, du coup je pus entrer dans la chambre sans problème. Fermant la fenêtre derrière moi, je m’approchais du lit et m’assis dessus. Je lui caressais alors délicatement le visage, je savais que la contacte de ma peau froide le réveillerais. Je déplaçais alors un doigt sur ses lèvres pour l’empêcher de parler avant moi. Je venais de prendre le courage de lui parlé et s’il m’interrompait, ce serait fini. Je le fixais alors dans les yeux pendant quelque instant. Si auparavant ça me mettait mal à l’aise, maintenant c’était tout le contraire, je me sentais bien et je me permettais même de lui sourire.

-Cocoon, je suis vraiment désolé d’avoir dû t’abandonner comme ça en te confiant ma fille. Mais j’avais réellement besoin de m’éloigner, de prendre du recule pour avoir mes idées claires. J’avais beaucoup, beaucoup trop de choses en tête pour que je puisse continuer ainsi sans perdre la tête à un moment ou à un autre. Si tu veux bien, je vais tout t’expliquer.

J’enlevais alors mon doigt de ses lèvres et le laissa s’installer comme il le désirait, au moins, il ne me jetait pas dehors, c’était toujours ça de gagnée.

- Je suis partie dans les terres d’émeraudes, je suis retournée dans le village de Shaolan, mais pas pour le voir lui, mais son oncle, puis je devais aller voir mes parents. J’avais besoin de leur parlée et ensuite j’ai du allée voir Élise aussi. Je sais, tu dois trouver ça étrange et certainement me trouver complètement folle.

Ne sachant plus soutenir son regard tant la suite n’était pas évidente, je me contentais de regarder ses mains si protectrices et si douces. Sa peau bronzée qui était mon total opposé, c’était peut-être ça qui me plaisait tant chez lui.

-J’ ai cru que c’était le cas avant que je parte, je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait, je sentais des choses que je n’avais jamais ressenties avant, je… je ne savais pas vraiment ce qui ce passais et j’ai pris peur quand j’ai cru que je tenais la réponse. J’ai donc préféré partir, pour mettre tout au clair, pour être certaine de ce que je voulais.

Les mots que je devais prononcer étaient là, au fond de ma gorge, mais refusait de sortir. Allait il rire ? me prendre pour une cinglée ? Une sans cœur qui ne pensait cas elle ? Je l’ignorais, je poussais alors un l’on soupir avant de reposé mes yeux sur son doux visage.

- Cocoon, je sais que ça ne fait pas si longtemps que tu as perdu Oëna, mais je ne pourrais pas continuer à te voir sans te dire ce que j’ai sur le cœur. Si j’ai été trop loin je partirais et tu n’entendras plus jamais parlée de moi c’est promis.

Je serrais alors ma robe de toutes mes forces, je ne pourrais rester près de lui s’il me repoussait, alors j’avais décidé que si c’était le cas je partirais d’ici et tenterais de l’oublie. Tremblante, je me disais qu’il fallait que j’aille jusqu’au bout, car la, il devait bien ce demandée ce que j’avais pour lui parlée ainsi. Mais j’appréciais qu’il accepte de garder le silence et de m’écouter malgré tout ce que je lui avais déjà dit.

-Cocoon, je t’aime, mais pas comme un frère comme je le croyais c’est beaucoup plus fort que ça, beaucoup plus fort de ce que je ressentais pour Shaolan. Je ne suis heureuse que quand je te sais prés de moi, je ne veux que ton bonheur et je serais prête à tout pour te voir sourire et que toi aussi tu sois heureux.

C’était dit, enfin. Maintenant, il ne manquait plus que savoir comment il allait réagir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 07 Déc 2012, 01:31

Cela faisait quelques jours que Nydelia était partit maintenant. S'occuper d'Alicia n'était pas une corvée, même si elle vivait mal le fait d'être loin de sa mère. Pensant alors que Nydelia allait pousser la porte, d'un moment à l'autre il soupirait sans cesse. Elle était partis pour remettre ses idées en place, ce qui lui permis à lui aussi de faire du tri. L'espoir qu'elle revienne, chaque soir, était là. Au final il alla se coucher, comme d'habitude. Les couvertures étaient repoussées au fond du lit et même le drap lui tenait trop chaud. Daemon allait et venait par la fenêtre, comme chaque nuit, alors à la fin il ne l'entendait plus rentrer.

Cette nuit, même si ce n'était pas le démon, il n'entendit pas non plus rentrer son amie. Alors qu'il était enterré dans les limbes d'un sommeil reposant -qu'il n'avait pas eu depuis plusieurs nuits d'ailleurs- il sentit le blizzard s'emparer de lui. Ses rêves traduisait la main froide sur sa joue, comme la neige enveloppant son corps, mais alors qu'il se réveillait et émergeait durement, il sentit son corps chaud, et un point froid sur sa joue. Poussant un léger gémissement, traduisant la fin de sa nuit, il ouvrit les yeux. Ils mirent beaucoup de temps à s'adapter à la pénombre ambiante. La chambre n'était éclairée que par la lune, et les vêtements blancs de l'ange rayonnaient. Au début il pensait qu'il était mort, mais non c'était totalement autre chose. Voulant ouvrir la bouche, il sentit de petits doigts doux se poser sur ses lèvres. Reposant la tête qu'il avait essayé de lever, il porta ses mains à son visage. C'était très dur là, il devait être trois heures du matin, facile.
Se tournant sur le côté, il fit en sorte de pouvoir la regarder, une fois les yeux bien ouverts.

Son discours lui parut durer des heures et desfois il lui demanda juste d'attendre un peu mais la relança souvent immédiatement. Il fallait que ça monte au cerveau, et en plein milieu de la nuit ça montait moins vite. Sans comprendre pourquoi, plus elle avançait dans son monologue, plus son cœur s'accéléra. Les battements se firent plus rapides, plus lourds, plus puissants. Que se passait-il ? Etait-il juste heureux qu'elle soit revenue vers lui ? Non... C'était autre chose. Elle était allé voir tellement de monde, et il ne savait même pas pourquoi, ni comment tout s'était passé. Avait-elle croisé Shaolan ? Pourquoi parlait-elle si vite ? Malgré tout il ne cessait de la regarder, se frottant des fois le front, les yeux, les fermant, les ouvrant. Il devait avoir une bonne tête là tiens. Et puis le silence se fit. Avait-elle finit ? Elle avait l'air de vouloir dire autre chose. Il vit les jointures de ses mains blanchir, tan elle serrait sa robe. S'appuyant sur son coude, ses pupilles se dilatèrent quand il vit l'entaille sur sa joue et son bras. Que lui était-il arrivé ? Pourquoi elle venait de dire d'ailleurs qu'il n'allait plus jamais entendre parler d'elle ? Son esprit était totalement confus, mais ce qui suivit fut comme une enclume, lâché de très haut, directement sur sa tête :

Citation :
-Cocoon, je t’aime, mais pas comme un frère comme je le croyais c’est beaucoup plus fort que ça, beaucoup plus fort de ce que je ressentais pour Shaolan. Je ne suis heureuse que quand je te sais prés de moi, je ne veux que ton bonheur et je serais prête à tout pour te voir sourire et que toi aussi tu sois heureux.

"Je t'aime", "Beaucoup plus que Shaolan", tout cela le fit se recoucher. Ainsi allongé sur le dos, il cligna des yeux puis se tourna à nouveau sur le côté, se rapprochant ainsi d'elle. Passant une de ses mains sur les siennes, sa voix rauque et grave, dû au sommeil, dit :

-Tu vas te faire mal, calme toi...


Il prit une de ses mains dans la sienne, et la colla contre sa joue. Il soupira et dit :

-Tu es infernale...


Une sourire se dessina sur son visage :

-Avais-tu besoin de partir pour réaliser ça ? Tu sais, il me faudra du temps pour faire mon deuil, mais il est déjà commencé, et comme dit Daemon, je ne peux pas m'arrêter de vivre pour cela. Moi je n'aurais jamais aimé qu'elle s'arrête de vivre si j'étais mort. Je rend hommage à sa mémoire, à ma façon, et toi aussi. Tu as fait bien plus que tu n'aurais du la concernant, et tu t'es investit presque autant que moi, alors ne te reproche rien...

C'était moins pénible pour lui de penser à cette perte. Non pas que c'était terminé, juste que son cœur avait accepté et ne faisait plus autant mal, d'où le fait qu'il soit entré en deuil. Oëna subsistait dans ses souvenirs sa mémoire, il était nostalgique mais repensait avec sourire à leurs moments, et non avec tristesse et amertume.
Mais les mots de l'ange résonnèrent en écho dans sa tête. Il ne savait pas quoi dire. S'asseyant, il se mit près d'elle, puis dit :

-Ca faisait un moment que j'avais remarqué quelque chose de différent. Comme si ce n'était plus pareil, que cette... "fraternité" avait disparut. Quand j'ai fais le point, j'ai essayé de voir en face ce que je ressentait vraiment, de ne plus me cacher. C'était de plus en plus dur de dormir à tes côtés, de marcher à tes côtés, de te voir vivre, sans pouvoir te dire ce qu'il se passait vraiment, ni si c'était seulement réciproque.

Il pencha sa tête vers elle, collant sa joue à la sienne pour lui murmurer au creux de son oreille :

-Je paris que tu t'es marteler la tête à te dire que j'allais te jeter dehors. Comment pourrais-je jeter celle que je ne considère plus comme une simple amie depuis longtemps... ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 07 Déc 2012, 13:40

Annoncer à quelqu’un en plein milieu de la nuit alors qu’il demande seulement à dormir : fait.
Franchement je ne sais pas pourquoi je n’avais pas attendu le petit matin, qu’il se réveille simplement. Peut-être, car je voulais certaines d’entre seuls sans les filles. Mais je me rendis compte que j’aurais quand même dû attendre, car il émergeait à peine de son sommeil et devait déjà assimiler pas mal de choses assez compliquées et m’écouter dans un monologue assez long et certainement assommant. J’avais pourtant voulu faire cour, mais en même temps, j’avais retardé le moment ou je voulais lui dire ce que je ressentais, simplement par peur de la suite. Il y avait de moment on j’étais totalement contradictoire avec moi-même et aujourd’hui c’était le cas. Quand je lui expliquai enfin ce que je ressentais, il se laissait tombé sur le lit. Après quelque instant de silence, il avait alors passé sa main sur les miennes pour que je les détende, en posant sur sa joue, la chaleur de son visage se rependait alors joyeusement dans mon corps. J’avais comme l’impression que j’avais toujours ressenti cette chaleur, mais que je ne voulais pas la laisser m’envahir, alors que maintenant je la laissais voyager pleinement. J’en profitais, fermant les yeux, attendant la suite, espérant que tout aille pour le mieux et que si j’avais fait une erreur qu’il ne m’en voudrait pas trop.
Tien je n’étais plus chiante, mais infernal maintenant ? J’avais un peu l’impression d’être une enfant sur le coup, je ne sais pas pourquoi. Mais après, je vis ce sourire, ce sourire que j’aimais tant voir et profitait des rares moments ou il apparaissait. Ça me rassurait, car je me disais qu’il ne m’en voulait peut-être pas, même s’il n’avait toujours pas répondu à ma question. Il m’avait alors demandé si j’avais été obligé de partir, je ne savais pas comment je pouvais lui expliquer ce que j’avais ressenti pour queue’ en arrivée à ça. Puis il me dit que son deuil avait commencé et qu’en sa mémoire, il devait continuer à vivre, me demandant de ne rien me reprocher.
Il m’expliqua alors que lui aussi avait remarqué qu’il y avait que chose de différent, que lui aussi avait du faire le point, cette fois-ci ce fus une vraie guerre entre mon cœur et ma cervelle. Entre un qui voulait exploser de bonheur croyant comprendre ce que ça voulait dire et l’autre qui disait qu’il fallait attendre, qu’il fallait être certain pour ne pas commettre d’erreur. Maintenant assis près de moi, il se penchait vers moi, collant nos joues l’une à l’autre. Je sentis alors son souffle caresser ma peau quand il me dit sa dernière phrase. Comme d’habitude, il avait devenez ce que je pensais, à croire qu’il possédait le don de lire dans les pensées. Le souci, c’est que la suite n’était pas vraiment plus claire, mais ses gestes, est-ce qu’il n’allait pas dans le sens que j’espérais ? Est-ce que je pouvais vraiment croire que c’était réciproque ? Oui je sais. C’était débile d’avoir besoin qu’il me le dise clairement, mais j’avais tellement peur de me tromper.
Je laissais alors ma tette tombée en avant à fin de la laisse portée par son épaule.

-Si j’ai du m’éloigner, c’est, car j’ai pris peur, même si tu dis que ça fait longtemps que tu ne me considères plus comme une amie, je n’en savais rien et j’avais honte. Tu la perdue, et même maintenant je m’en veux de venir t’annoncer ça. Ce recul m’a permis de comprendre et surtout de trouvée le courage de te le dire.

Une part de moi s’en voulait un peu de lui dire que je l’aimais alors qu’il était en deuil, ce n’était pas le moment après tout et c’était un peu immoral dans un sens.

-Je trouve ça étrange dans un sens, tous ces moments ensemble, ces un peu comme si on ne c’était jamais réellement vu, comme si depuis toujours, on se voyait à travers d’un voile qui vient juste de tombée. Enfin c’est ce que je ressens.

Je voulais savoir qu’est-ce qu’il en était, je voulais savoir si j’allais devoir me calmer et peut être souffrir ou si au contraire, tout s’arrangeait enfin pour moi.

- je m’en veux de venir t’annoncer ça maintenant, car ce n’est pas vraiment le moment. En plus, il est extrêmement tard. Je m’en veux de t’avoir imposé ma fille, je… j’ai vraiment hésité avec de venir, mais j’avais peur que si je ne te le disais pas maintenant, que j’en aille plus le courage après. J’espère vraiment que tu ne m’en veux pas, que tu me pardonnes ce petit acte égoïste, mais j’ai réellement besoin de savoir.

Je sentais que j’étais encore un peu tremblante, mon cœur ne voulait se calmer, et ce, malgré tous les efforts que je faisais pour retrouver mon calme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 07 Déc 2012, 14:37

Leurs joues étaient toujours collées l'une à l'autre, et le cœur de Cocoon accéléra la cadence dans sa poitrine. Il était maintenant bel et bien réveillé, prêt à entendre bien des confessions. Quand elle posa sa tête sur son épaule, l'orisha ressentit le cœur de sa belle amie battre à tout rompre, et sa gorge se serrer. Ses sentiments étaient aussi très confus, d'où le fait qu'il ne resta pas longtemps à les explorer, préférant la laisser ouvrir son âme, plutôt que d'aller chercher les réponses à l'intérieur, de lui-même. Lui aussi posa sa joue sur son épaule, écoutant ses paroles. Elle était alors partie pour faire le point. Le point et trouver le courage de dire ses sentiments car, il était vrai que c'était très courageux de l'avouer comme ça, de but en blanc.
Elle aussi pensait que depuis le début, chacun d'eux s'était voilé la face sur l'autre, comme si ils ne voulaient pas affronter la vérité, la réalité et croire qu'un autre bonheur les attendait, ailleurs. Sa mémoire travailla, se remémorant alors les moments où il avait été en difficulté, où elle l'avait été, où ils s'étaient serré les coudes pour parvenir à se hisser au sommet. Il a évolué en partie grâce à elle, et vice versa. Depuis le début ils ont toujours été là pour voir les accomplissements de chacun, alors en prenant un peu de recul, ils étaient un peu destinés. Malgré cela, l'orisha ne se précipita pas sur des conclusions hâtives et peu être erronées.
Quand elle se morfondit en excuses, il secoua doucement la tête et dit :

-Arrête, ça ne sers à rien. Ne t'excuse pas pour ce que tu ressens, tu ne fais rien de mal. Même si tu es partit, seule, braver des dangers surement bien plus grands que ma colère -et je suis sur que tu pensais que j'allais être furieux-, cela n'a pas été égoïste, à aucun moment. Tu as eu une décision a prendre, tu t'es arrangé pour prendre la meilleure, dans de bonnes conditions.

Il se tut un moment. Le souffle de son amie était vif, un peu trop rapide et il ne savait que trop bien ce qu'elle pouvait ressentir car, malgré son attitude détendu et sur de lui, il était aussi bien nerveux. Mettant ses mains autour de son cou, ses machoires il dit :

-Mais es-tu réellement sure de m'aimer ? Est ce que, ce que tu ressens, est vraiment de l'amour pour moi ? Je t'ai fais du mal une fois, j'ai un passé plus noir que les ténèbres, et tu as réussi à autant t'attacher à moi ?

Son ton était doux, un peu interrogateur, mais calme, sa voix était velouté. Il voulait être sur. Sur ce que ce soit de l'amour, le vrai, et non une idolâtrie de sa personne. Il était protecteur, généreux, patient, agréable, avec les gens qu'il appréciait beaucoup, mais à côté ça pouvait être un vrai tortionnaire avec ses ennemis.
Soulevant sa tête de l'épaule de son amie il murmura :

-Si tu es si sure que ça, dis moi ce qu'il se passe quand je fais ça...

Se décollant, il déplaça son visage. Ses lèvres glissèrent jusqu'au lèvres de la jeune femme, dont il soutint le regard, avant de l'embrasser. Il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il n'avait pas embrassé une femme. Ainsi, il se sentit tout de suite plus léger, mais animé d'une passion dévorante. Son corps se détendit, son sang circula à toute vitesse, lui déchirant les veines et artères, l'assaillant de petits picotements, partout. Au final, ce ne fut qu'une grande onde de bien être qui envahit son corps et, les yeux clos, il resta là à l'embrasser, décollant ses lèvres pour mieux revenir agripper celles de l'ange. Quand il ouvrit les yeux, après ce baiser passionné, il vit le visage rouge de l'ange, et ses iris étaient encore remplis de plaisir.

-Alors ? Ca change hein... ?

Un sourire en coin s'était formé sur son visage. Son égo masculin se félicita, en se disant qu'il devait être mille fois meilleur que l'autre humain sans âme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 07 Déc 2012, 15:27


Il ne m’en voulait pas, quand il me le dit, le dernier poids qui alourdissait mon ventre s’envola, comme une envolée de plusieurs colombes. Il comprennait pourquoi j’avais dû partir de la sort, en le laissant seul, alors que c’était un moment difficile.
Sans aucune agressivité, il me demanda alors si j’étais certaine de ce que je ressentais pour lui, il me reparla de ce qu’il m’avait fait, une seule et unique fois et qui était en partis de ma faute, il me disait qu’il avait un passé noir, mais tout ça n’avais pas d’importance pour moi, ce qui contait, c’était celui qu’ilétait à l’instant présent, l’homme protecteur, chaleureux, mystérieux par moment. Oui j’étais certaine de mes sentiments, car c’était pour ça que j’avais fait un aussi long voyage, un long travail sur moi-même, pour être certaine que je ne faisais pas une grosse bêtise qui risquait de toute gâche, notre amitié, ma deuxième chance. Oui je l’aimais, oui je m’étais trop longtemps cachée de ce que je ressentais réellement pour lui, alors que l’évidence était devant mon nez depuis longtemps.

-Cocoon, jamais je n’aurais osé revenir si je n’étais pas certaine de ce que je ressentais, pour ton passé, la réponse est dans la question. C’est du passé, un passé certainement douloureux, mais aujourd’hui, je ne m’occupe que de l’homme que j’ai en fasse de moi à ce moment même, pas à celui qu’il a été.

Devait lui dire la mise en garde d’ielenia ? Pas pour le moment, il avait bien sûr quelque chose a faire, à dire, pour nos filles par exemple, mais ça attendrait, car actuellement, ses entre nous que tout devait être parfaitement claire.
Il avait alors enlevé sa tête de mon épaule et je m’étais alors redressée à mon tour pour pouvoir le regarder dans les yeux, les reflets de la lune s’y reflétant en toute beauté. Il me demanda alors de lui expliqué quelque chose, si je ne compris pas tout de suite, je n’eut pas le temps de lui demandé de m’expliqué, car quelque instant âpres, ses lèvres chaudes, douces caressèrent les miennes, d’abord étonnées, je fini rapidement par lui rendre son baisée ma mains passant dans ça nuque, comme si je l’avais toujours attendu, comme s’il n’avait jamais eu que lui en réalité, j’étais comme coupée du monde qui nous entourait. Il n’avait plus que nous deux. Fermant les yeux pour apprécier le plus possible ce moment, je sentis mon cœur explosé de bonheur, libérée de ses chaines, de ses doutes et de ses peurs. Je l’aimais et heureusement pour moi c’était réciproque, jamais je n’aurais imaginée avoir droit un aussi grand bonheur et pourtant. Une fois qu’il décolla ses lèvres des miennes, je sentis que le rouge m’étais rapidement monté aux joues, il fallait s’y attendre en faite. Fixant son regard, ne voulant pas rompre le silence qui c’était installé, je finit par m’arranger pour me blottir dans ses bras, profitant de cette étreinte différente des autres, car ce n’était pas pour me réchauffer ni me consoler, non c’était seulement pour le plaisir d’être près de lui, de sentir sa chaleur, d’entendre son cœur.

-Je ne peu décrire ce que je ressens, il n’y a pas de mot assez beau pour la qualifier et tous ceux que je connais, ne serais qu’une pâle copie de la réalité. Tu ne peu pas imaginé tout ce que je ressens, c’est comme si je venais de me libérer d’une prison dans la qu’elle j’avais toujours vécue.

La prison de mon passé en quelque sorte, ce voyage m’avais permis aussi de me retrouver, de m’excusez auprès de tous ceux envers qui je me sentais coupable, j’avais pu aussi faire une croix sur celui que j’avais cru aimée, mais tout ça n’étais que tu passé et j’avais bien décidé de faire une croix dessus.
Le plus étrange, c’est qu’il était tard, pourtant le sommeil ne voulait pas venir à moi, voulant en quelque sorte rattrapée le temps perdu. Mais sentant quelque chose entrée dans ma peau au niveau de mon torse, je du remettre le pendentif correctement. Me ramenant doucement à une réalité, de nouvelles questions que je ne m’étais pas posées venaient d’apparaitre.

-Alicia ? j’avais demandé à Kahel de venir la chercher si tu ne voulais pas d’elle, est-ce qu’elle va bien ?

Et surtout chez qui elle était ? de plus, je commençais à me demander comment lui annoncé la nouvelle, même je n’en avais pas peur, je ne savais pas comment trouver les mots.
C’était assez étrange, la partie femme réclamait un autre baisé, tout aussi passionné que le premier, alors que la partie mère me rappelait que j’avais une fille que j’avais abandonnée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 07 Déc 2012, 23:58

Contrairement à ce qu'il aurait pensé, l'ange lui rendit son baiser passionné, lui agrippant le cou, comme pour ne pas qu'il s'échappe, ou que l'étreinte finisse. Mais quand cela prit fin, elle était rouge de plaisir et de satisfaction, ce qui rassura Cocoon.

-J'ai... Tellement peur de... Enfin de te déchoir. Je m'en voudrais tellement...


Il voulait attendre. Attendre qu'elle soit sure, qu'elle soit prête, qu'elle soit consciente que ce n'était pas un jeu. Avec Shaolan, elle n'avait rien fait, mais malheureusement, Cocoon n'allait pas être aussi patient. Il se rappela une fraction de seconde, les autres filles et femmes qu'il avait pu, un jour, commencer une petite vie avec, mais les deux seules étaient maintenant mortes. Un frisson parcourut son dos, et s'appuyant à la tête de lit il soupira. Et si c'était une espèce de malédiction et que Nydelia allait subir le même sort ? Malgré tout il ne voulait pas lui dire, ni même évoquer le sujet. Alors quand elle parla de sa fille, il la regarda. Elle était très terre à terre, c'était certain. Le corps de l'orisha était encore un peu ému par ce baiser et en réclamait plus, mais il se retenait. Le temps, il fallait prendre le temps.
Quand elle vint dans ses bras, se lover contre son torse, il referma doucement son étreinte sur elle. Il voulait faire disparaitre cette cicatrice qu'il avait au milieu du corps, affreuse marque du passé. Elle avait raison de dire que le passé appartenait au passé, mais s'il pouvait l'effacer, ça ne le dérangerait en aucun cas. Toutes ces gifles qu'il s'était reçu, il n'avait pas besoin d'en garder les marques.
Son coeur reprit son rythme normal, jusqu'à ce qu'elle parla. Alors il eut presque un raté, entendant chacun de ses mots. Il en était heureux. Heureux d'avoir enfin vu, d'avoir enfin retirer le voile qui les rendait aveugle. Ils se retrouvaient. Cocoon passa doucement sa main dans les cheveux de l'ange, réfléchissant à si c'était une bonne idée, mais il l'avait bien vu avec Oëna, si cet amour était réel, aucune chance que ses ailes noircisse. Au contraire, elle devait bien sur s'épanouir du mieux qu'elle pouvait. Là aussi il fut sceptique, qu'allait-il lui apporter d'intéressant ?

Mettant ses pensées de côtés, il écouta l'ange parler de sa fille.

-J'ai gardé Alicia, elle dort avec Hasnna. Ta jeune nourrisse est venue la garder quelque fois, quand je m'absentais pour quelques heures, et que je ne pouvais pas les prendre avec moi. En revanche, elle a un peu mal vécu le fait que tu partes comme ça... Je pense que tu pourras aller la voir demain matin. Connaissant ma fille, elle viendra quand elle se réveillera.

Se frottant le visage il dit :

-Je ne sais pas pourquoi elle vient me réveiller dès que le soleil se lève... Sale manie de gamine.

Se couchant sur le drap il rajouta :

-Kahel n'est pas venu me voir une seule fois, tu l'avais mit au courant de ton départ ? Et le Sanctuaire, il a pu gérer tout seul ?

Il se demandait comment elle pouvait supporter cette tonne de travail aussi rébarbatif que monstrueux. Etant aussi allongée, il la prit contre lui, dans ses bras, pour qu'elle puisse poser sa tête où elle veut sur son épaule ou son torse. Il aimait sa présence son contact, et son corps était heureux de sa présence. Mais pour le moment, il préférait parler de tout et n'importe quoi, préférant se confronter à cette nouvelle réalité demain matin, à son réveil.

-Je suis désolé, mais ma nuit n'est pas fini... Tu peux aller en bas t'occuper, ou rester ici, mais il faut absolument que je dorme, sinon je ne pourrais jamais suivre Hasnna demain. Elle court partout, tout le temps, il faut la surveiller comme le lait sur le feu.

Alors il prit son coussin pour se replacer derrière la tête et se redressa légèrement. Collant son front à celui de l'ange il déposa un baiser sur ses lèvres. Un grand baiser, puis un autre, puis un plus petit. Le bout de leur nez se touchèrent et il sourit en disant :

-On se voit demain... Bonne nuit...


Et quand il s'allongea, il s'endormit quasiment aussi tôt. Il était serein, léger, heureux. En deuil, mais heureux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 08 Déc 2012, 13:51


Il avait peur, peur d’allez trop loin et que je ne sois plus celle que j’étais. Pourtant n’avait il pas dit que ça ne changerait rien ? N’avait il qu’il m’accepterait toujours quoi que je devienne ? Où était-ce simplement pour moi qu’il disait ça ? Personnellement que j’étais arrivée que si je devais être châtié pour aimée un homme, alors que je suis châtié et que je puisse vivre heureuse. Mais c’est vrai, j’avais beaucoup trop de responsabilités maintenant, je n’avais pas envie de faire le même problème qu’Ariel dans un sens. Mais j’étais certaine, alors je n’avais pas à avoir peur.

-Crois tu vraiment que j’aurais osé revenir si je n’avais ne serait ce qu’une minuscule doute ? j’ai pris cette distance justement pour être certaine de ce que je ressentais et ne pas faire de bêtise, aussi bien pour moi, que pour toi.

Si jamais je lui aurais ça le jour ou je m’en étais rendu compte et que j’aurais changé d’avis pour la suite, je l’aurais tout simplement détruit, moi aussi par la même occasion. Mais je ne voulais pas pensée à ça, voulant seulement profitée de ce moment, ou rien ne pouvais me tracasser, même pas une reine qui voulait sans prendre à nous.
Comme je m’y attendais, mon départ ne lui avait pas fait plaisir, demain, j’allais avoir droit à une belle scène, je crois. Par conte Kahel n’était pas venu, pourtant je lui avais demandé, pour qu’elle raison avait il décidée de ne pas m’obéir, ce n’était pourtant pas son genre. D’ailleurs il me demanda si je l’avais mis ou courant et si ça avait été pour le sanctuaire.

- Mis au courant, pas volontairement, ça aurais été stupide de voir que je pouvais lui échapper. Il m’a interceptée à la sortie de la ville et franchement, ça ne m’étonnerait vraiment pas de ne pas avoir été réellement seul pendant ces derniers temps. pour le sanctuaire, je ne sais pas, je verrais quand j’y retournerais.

Il ne m’avait pas suivi lui-même, pour la simple et bonne raison que je lui avais confié notre peuple, mais il avait certainement envoyé quelqu’un d’autre le faire à sa place. Il finit par me dire qu’il avait encore besoin de sommeil, ce que je comprenais vraiment. Nous installant après quelque échange, je le laissais plonger dans le sommeil, confortablement installée contre son torse. Et dire qu’il y a quelque temps, je faisais tout pour m’éloigner de lui pendant les nuits nous passions ensemble, pour quand même finir dans ses bras en faite.
Mais je ne trouvais pas le sommeil, beaucoup trop heureuse ce qui c’était passé aujourd’hui, préférant le regarder, j’eu cependant une crainte à un moment, car j’entendis grogné derrière la porte. Mais le bruit s’arrêta et le silence revient dans la chambre. Quand je remarquais que le soleil commençait à se lever, je me rappelais de ce qu’il m’avait dit au niveau de sa fille et préférais leur laisser leurs moments. Me levant discrètement, j’ouvris la porte et vis les deux louves encore endormies devant, ielenia leva la tête en m’entendais arrivée.

*Alicia a vu Tali et à voulu venir voir dans la chambre, elle sait que tu es la.*

Je comprends mieux le grognement maintenant, ils l’avaient simplement empêché de rentrer. Je descendis en bas et attendis, après quelque instant, je vis, en effet sa fille montée le rejoindre. M’occupant en préparant le déjeuner et surtout en allant chercher du pain chaud. J’attendis que tout le monde se réveille complètement, surtout ma fille. Après quelque instant, Cocoon descendis enfin et un profond sourire apparu sur mes lèvres, mais au même moment Alicia sorti de se chambre, me voyant, elle vint prés de moi boudeurs et en tendant la main.

— mon collier.

Oui, elle m’en voulait, c’était assez logique, après l’avoir laissé seul, je lui avais enlevé le seul moyen qu’elle avait de me rejoindre.

— tu es partie et, et tu ne ma même pas dit au revoir - Alicia — tu ne ma même pas pris avec toi et - Alicia, s’il te plaie. — je ne savais pas ou tu étais et je pouvais pas te rejoindre. -Ecoute moi Alicia. — tu m’as volé mon collier, tu n’as plus jamais intérêt à recommencer.

En rogne, il n’y avait pas d’autre mot, elle avait du lui en faite bavé le pauvre. Je l’attrapais alors pour la serrer dans mes bras.

- Alicia, tu vas te calmer s’il te plaît, si j’ai fait ça, c’est que j’en avais besoin, je t’expliquerais, mais calme-toi. Je te rendrais ton collier dés que j’aurais revus Kahel, car c’est lui qu’il la actuellement, toi aussi tu ma manqué.

J’avais évité la colére de Cocoon, mais pas la sienne, mais elle était tellement mignonne que j’avais encore plus envie de sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 08 Déc 2012, 15:48

Cocoon passa une nuit paisible et tranquille, rêvant de choses agréables. Il ne sentit pas Nydelia partir, n'entendit rien.

Dormant sur le dos, il ne sentit que bien tard, les mains d'Hasnna sur sa peau. Pourtant, la fraîcheur le réveillait la plupart du temps, mais là non, il pionçait bien.

-Papa ! Papa !

Il remua a peine. Elle monta à quatre pattes sur son torse, plantant ses genoux dans ses côtes. Au fur et à mesure qu'elle remontait vers son visage, un sourire jusqu'aux oreilles planté sur son visage, l'orisha se réveilla. Il se frotta le visage puis sentit des mains toucher doucement ses joues, ses yeux, sa bouche... Il serra l'étreinte de ses bras pour emmener Hasnna sur le côté, avec lui. Elle touchait la cicatrice de son torse pendant qu'il disait :

-Vous les femmes vous êtes insupportables... Peut pas passer une nuit tranquille ici...

Un sourire égayait sa phrase, ensuite il ouvrit complètement les yeux.

-Bonjour ma Reine...

-Bonzour Papa.

Il embrassa son petit visage de poupée puis finit par se lever.

Une fois prêt, il descendit, encore pieds nus, dans le salon. Déposant Hasnna, elle aussi habillée, sur le sol, il voulut parler à Nydelia. Mais une tornade entra dans le salon. Cocoon passa son tour et reprit sa fille pour l'emmener dans la cuisine. Ca ne criait pas, mais avec les disputes, il préférait laisser l'intimité aux gens. Alors il ouvrit une toute petite boite, et la secoua à peine, de manière à faire entendre ce qu'il y avait dedans à sa gamine.

-Oh oui ! Je peux en avoir un siteupléééé ?


Il sourit puis prit un des bonbons en sucre, pour le donner à sa fille. Elle s'en régala. Il la posa parterre, lui en donnant un autre :

-Tiens, va le donner à Alicia.


Ainsi la petite marcha vers son amie et lui donna le bonbon. Cocoon referma la boite pour la remettre dans le placard bien plus haut. Sa fille revint vers lui en tendant les bras vers le haut. Comprenant le geste, il la porta à nouveau. Alors elle dit :

-La dame est revenue ? Alicia était vraiment pas contente que la dame est partit.


Il passa la main dans ses longs cheveux blonds, enlevant les mèches devant ses yeux vitreux.

-On dit "soit partit" et la dame elle s'appelle Nydelia.

-Oui.

Elle mâchouilla le dernier bout de bonbon qui lui restait dans les mains.
Revenant vers l'ange il prit conscience qu'elle était là devant lui, avec tout ce qu'elle lui avait dis la veille. Non ce n'était pas un rêve, c'était réel. Elle lui avait dis qu'elle l'aimait. Et lui aussi. Restant un peu figé, il la regarda un moment puis reprit ses esprits. Il vit Alicia partir dans la chambre.

-Elle t'en veut beaucoup ? J'espère qu'elle comprendra. Si tu veux un peu de temps avec elle, on peut sortir avec Hasnna tu sais...

-Oh oui sortir papa ! Dehors ! Et puis BOUM ! L'orage !


Il la regarda un peu étonné.

-C'est l'hiver, tu vas pas faire venir l'orage tout de suite... !

La posa au sol, elle alla rejoindre son amie dans la chambre, laissant la porte entrebâillée.

-Je ne sais pas ce qu'elle a ces derniers jours mais je n'arrive plus à la tenir. La dernière fois, l'air était à peine lourd, y avait même pas de tonnerre, elle s'est mise à faire exploser la moitié de la cours de l'école. C'est une psychopathe !

-Je suis pas une psypate ! On m'embêtait !


Il haussa un sourcil :

-Voilà, et ça, c'est son argument. On l'embêtait donc elle a fait brûler les fesses des gamins.

Un rire enfantin sortit de la chambre et résonna. Cocoon soupira puis dit, bien plus sérieux :

-Tu dois aller au Sanctuaire aujourd'hui je suppose ?


Il redoutait toujours qu'elle parte, car il ne savait jamais quand elle allait revenir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 08 Déc 2012, 16:43


Je regardais la porte en me mordant la langue, je crois qu’elle va me faire la tête pendant un bon moment. Mais comment pouvais je expliquer à une gamine de huit ans que j’avais du allé faire le point sur mes sentiments ? Elle ne pourrait pas comprendre, même s’il lui arrivait d’être perpicase. Du coup je laissais tombé pour le moment, j’aurais bien d’autres occasions de lui expliquées et surtout, je n’avais pas envie d’être seul sur le coup, après tout, il devait aussi prévenir la sienne, mais est-ce que ça allait vraiment les surprendre ? Je sentis la présence de quelqu’un derrière cependant, ce qui me fis encore plus sourire et je me retournais vers lui pendant qu’il me demandait si elle était fâchée et s’il devait nous laissée seul.
En ce moment même, si Alicia n’avait pas piqué sa petite crise, j’aurais été persuadé que j’étais en train de rêver.

- Oui, elle m’en veut, mais surtout d’avoir été prendre son collier, mais je n’avais pas vraiment le choix. Mais je t’en prie, ne me propose pas de me laisser seul pour le moment, pas avant longtemps en faite.

La petite dans ses bras était pourtant ravie de cette idée, car elle avait l’air de vouloir voir un bel orage. Alors qu’il posait sa fille sur le sol, il me raconta ce qu’il c’était passé une fois, décidément, elle ne semblait pas vraiment aimée être ennuyé, qu’est-ce que ça allait donné plus tard. En faite qu’est-ce que ça allait quand elles allaient apprendre que dans un sens elle devenait sœur, on allait vraiment en baver pendant un moment. Il me demanda alors si je contais me rendre au sanctuaire. Je soupirais en m’avançant vers lui, voulant sentir l’étreinte de ses bras une nouvelle fois, je ne pourrais vraiment ne pas m’en lasser actuellement, ne peut être jamais, mais ce n’étais pas vraiment important.

- Je n’ai pas vraiment dit de temps à Kahel, alors un jour de plus ou de moins est-ce que c’est vraiment important ? enfin, je suppose que oui, mais ce risque de ne pas être joyeux quand je vais y allé.

Au moins je pouvais prendre le temps avant d’y allée, je n’étais pas obligé de me dépêcher, même si je contais bien y allé aujourd’hui. Enfin, je commençais alors à tout ranger, j’entendis frapper à la porte, mais il n’attendit pas que l’on réponde et j’eus à peine le temps de m’enlever, car aussi tôt je vis une tête trop familière et surtout pas vraiment l’air ravi.

— heureusement que vous deviez rentré rapidement majesté, est ce que vous contiez attendre encore longtemps de rentrée, car si c’est le cas j’aimerais vous rappeler qu’une certaine Aya en à après nous.

Je soupirais, j’aurais vraiment aimé qu’il puisse m’attendre gentiment et surtout que je puisse un peu plus en profité, je n’avais vraiment pas de chance pour le moment.

- Bonjour Kahel, moi aussi je suis contente de te revoir et non, on en parlait justement. Oh et je vais bien tu vois.
— Je ne suis pas d’accord vu les deux coupures que vous avez sur la peau, pourrais je savoir ce qu’il vous est arrivé au moins ?

Je me mordis la lèvre, j’avais carrément oubliée et même si ce n’était pas le cas Cocoon n’ayant pas relevé, j’aurais aimé ne pas lui dire, pas tout de suite.

- Je… C’est jusque que je ne m’attendais pas a ce qu’il, enfin je veux dire, jamais je n’aurais cru que… Shaolan était dans la grotte que je t’ai montrée quand on à été la bas, il n’est plus humain. Il aurait été voir un gang de vampire et il est devenu l’un des leurs, quand il à su que j’avais prevenu son oncle, il a decider de me laisser un petit souvenir.

J’attendais les réactions des deux hommes, si l’un soupira en me disant qu’il m’attendait au sanctuaire, l’autre m’inquetais beaucoup plus maintenant.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 08 Déc 2012, 17:08

Cocoon écoutait Nydelia lui parler. Puis cette dernière s'approcha de lui pour l'enlacer. Il mit alors ses mains autour de sa taille en lui disant :

-Je me demande si c'était une bonne idée à la base de lui donner ce collier, car quand tu lui retire, ça créer pas mal de tensions entre vous...


Maintenant qu'il était près d'elle, a la lumière du jour il vit une petite croute de sang sur sa joue. Portant la main vers celle ci, il n'eut à peine le temps que de l'effleurer, qu'on toqua à la porte. L'ange se décala rapidement d'une vingtaine de centimètres et tous deux virent la tête de Kahel.

-Eh bha dis donc, t'es d'une courtoisie... Merci au moins d'avoir frappé... !


Le type en blanc avait pour habitude d'agacer l'orisha, qui ne manquait pas de lui lancer à la figure. Alors pour ne pas tenter quoi que ce soit, même avec les intentions les plus pures, il préféra se diriger à nouveau vers la cuisine. Mais bien sur là aussi, ce ne fut pas de tout repos. Buvant un verre d'eau, il avala la dernière gorgé de travers quand il entendit le nom de l'humain. Pire encore, un nouveau né vampire. Ce qu'il pouvait simplement haïr cette race ! Ils étaient des parasites, où qu'ils aillent, quoi qu'ils fassent, il fallait qu'ils répandent le mal absolument partout. Revenant vers elle il dit un peu affolé :

-Mais... Comment se fait-il qu'il ne t'ait pas suivis ? Qui a trouvé l'autre en premier ? Il ne t'a pas mordu ? Je ne comprends pas... A-t-il essayé de te tuer ?


Si Shaolan voulait la reprendre, ce n'était pas en lui faisant du mal qu'il allait y arriver. Ni maintenant, ni plus tard. Malheureusement, la transformation avait l'air d'être réussi, vu qu'il ne l'avait quand même pas épargné. Cocoon était plutôt inquiet, se disant qu'il fallait tout le temps qu'il s'attire des ennuis pareil. Pourquoi ne pouvait-il pas continuer de faire sa vie normalement, chez son oncle, au lui de poursuivre Nydelia de la sorte ?

-D'un pitoyable humain, il est passé à pitoyable vampire... Je rêve. Tu vas bien au moins ? Je m'en veux de ne pas avoir remarqué cela plus tôt...


-Eh bien, quel bon ami que vous avez là majesté...


Tournant la tête vers lui, Cocoon vit Kahel hausser un sourcil, un peu sceptique. Bon sang, si seulement il pouvait lui mettre son poing dans la figure... !
S'avançant vers lui il finit par dire :

-Si tu as d'autres choses à me dire vas-y je t'en pris...


Les yeux de l'orisha commençaient à refléter la colère... Et l'envie de lui casser sa belle gueule d'ange -c'était le cas de le dire-. Mais une main se posa sur son torse. Baissant la tête il vit Nydelia tenter de les séparer.

Faisant demi-tour, il alla dans la chambre des filles, fermant la porte en disant :

-Tu me préviendras quand les parasites seront partis...


S'asseyant sur le lit d'Hasnna, il regarda les deux filles parler en coloriant, à même le sol. Soupirant, il se demanda ce qu'il clochait autant chez lui pour que Kahel soit si sarcastique. D'accord hier il arrivait à peine à distinguait le visage de l'ange dans la pénombre de la chambre et ce matin on ne pouvait pas dire qu'ils avaient eu beaucoup de temps. Mais en même temps qu'est ce que ça voulait dire ? Ils retournaient en mission pour exécuter quelqu'un qui a fait encore une fois, partie de la vie de la jeune femme ?
Il était temps d'arrêter de donner la mort aux gens qu'elle ait pu un jour côtoyer. Quoi qu'il pouvait parler... Son maitre était mort, les deux seules femmes qu'il avait aimé aussi, ses parents de même... Lui aussi avait son lot de cercueils et d'enterrements, alors il comprenait que Nydelia ait envie d'arrêter la le massacre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 08 Déc 2012, 17:52


Les questions sortirent rapidement de la bouche de Cocoon et moi qui ne voulais pas lui en parlée tout de suite, pourquoi est-ce qu’il avait du s’en mêler franchement. Par moment il pouvait vraiment être extrêmement lourd.
Kahel par conte en profita pour placer une remarque assez agressive, mais qu’est-ce qui leur prenait à ces deux la, est-ce que c’était de simple histoire d’hormone de mâle. Mais ça risquait de très mal tournée et du coup, je dus me mettre entre les deux avant que ça ne dégénère de trop. Il alla alors dans la chambre des filles, me demandant de le prévenir quand il serait parti avant de fermer la porte.

- Franchement Kahel qu’est-ce qui ta pris ? Qu’est-ce qu’il a fait Cocoon pour que tu réagisses ainsi ?
— c’est moi qui suis enquêteur sur ce qui est arrivé à Élise, tu dois bien te douter de ce que j’ai découvert non ? De plus c’est à cause de lui que vous avez dû vous éloigner de vos fonctions ces derniers jours. De plus qu’est-ce que deviendrais s’il venait à vous noircir.
-CE QUI CEST PASSE NE TE REGARDE PAS. ENCORE MOINS CE QUE JE RESSENS, TU SERAIS PRIÉ DE NE PLUS T’EN MÊLES.

Pourquoi est-ce que l’on ne pouvait pas me laisser tranquille avec cette histoire, pour laquelle est ce qu’elle devait encore venir me hanter ?

- Kahel, ce n’est pas ton histoire, c’est la mienne, je sais ce que je ressens et je n’ai pas peur. Mais est ce que tu pourrais évité de te mêle de ma vie et me faire confiance, tu me connais, tu sais que je n’ai pas l’habitude d’utilisé mon autorité, alors ne m’oblige pas à le faire et laisse-moi continuer à avoir parfaitement confiance en toi. En plus, tu lui reproches de ne pas avoir remarqué une entaille, mais est-ce que tu es vraiment innocent dans cette histoire ?

Il me regardait bouche bée, puis ayant compris que je ne céderais pas, surtout pas avec le coup bas que je venais de faire, il tourna les talons.

— je suis désolé dame Nydelia, mais votre sécurité est vraiment importante, mais je serais vous faire confiance à l’avenir. Je crois que ça ira encore pour aujourd’hui. Bonne journée.

Soupirant, je me rendis à mon tour dans la chambre des filles, je fis signe à Cocoon que je voulais lui parlée et attendis qu’il me rejoigne sur le divan. Une fois près de moi, je ne savais pas vraiment comment lui expliquer.

- Je suis désolée de ne pas t’en avoir parlée plutôt, je ne voyais pas vraiment comment te le dire et puis, j’en est pas vraiment eu l’occasion. Comme je te l’ai dit, je me suis rendue dans la grotte, il ne s’attendait pas à me voir, mais quand je lui ai dit que j’avais mis au courant pour sa nouvelle race, il n’a pas vraiment été ravi et ma lancer deux poignards qui mon atteint. Je l’avais appris en affrontant un autre dans le foret, celui qu’il la transformé.

Pourquoi est ce que je devais lui attirer des ennuis encore une fois ? En faite, en y pensant, j’avais peut-être fait une bêtise.

- Je me demande si j’ai bien fait, le tuée est hors de question, il en a eu de trop, même si Élise m’a pardonné. Mais maintenant il veut se venger… De toi. Je devrais peut être laissé tombé et m’enfermé au sanctuaire comme Kahel me l’avait proposé.

Partir, ne plus le revoir, ainsi Shaolan n’aurait aucune raison de vouloir le combattre, mais j’en avais pas réellement envie, mais en même temps, c’était sa vie qui était en danger.

- oh et pour le collier, ce n’est pas vraiment que j’ai eu le choix, c’est elle qui a fait ca.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 08 Déc 2012, 19:08

Cocoon attendit dans la chambre, se calmant le plus possible. Etait-il autant une source d'ennui que ça ? Si Kahel se méfiait de lui -même s'il n'aimait pas ça- ça voulait dire qu'il pouvait, tôt ou tard, faire du mal à Nydelia. Ce qui était impossible pour lui. Il mit ses mains dans ses cheveux, énervé de savoir que encore une fois, la seule gaffe qu'il avait faite, revenait une nouvelle fois sur le tapis. Les gens lui en voulaient. Ils lui en voulaient tous d'avoir fais un bleu à Nydelia ce jour là. Comme si ce n'était pas assez suffisant de s'auto-culpabiliser, il fallait qu'il y ait les autres. Lui qui pensait que cette bévue était enfin sortit des mémoires, à part la sienne... Il fut frustré quand il l'entendit de la bouche de Kahel. Tristement il regarda sa fille. Avait-il une seule fois fait du mal à Oëna, ou quelque chose qui puisse lui être reproché toute sa vie ? Non, pas qu'il sache. Mais peut être si il avait fait quoi que ce soit, il aurait eu ses parents sur le dos. Ses parents ? Le coeur de l'orisha rata un battement et il se demanda si ses parents allaient venir le descendre. Croyaient-ils que c'était sa faute à lui ? De plus, elle avait une petite sœur, elle aussi allait-elle lui planter une épée divine dans le cœur ?
Alors qu'il était au bord des hurlements, Hasnna monta sur son lit pour prendre le cou de Cocoon dans ses petits bras. Comment savait-elle qu'il allait mal, alors que deux secondes avant elle coloriait sagement ? Avait-il laissé exprimé ses sentiments ? Apparemment non car Alicia continuait de colorié.

-Ma Reine je...


-Nous sommes la même personne, je ressens ce que tu ressens.


Il regarda sa fille, un peu perplexe. Non clairement, il ne se ferait jamais à ses phrases. La prenant dans ses bras, il fourra sa tête dans ses cheveux.

-Papa pas triste.


-Papa n'est pas triste... Ne t'inquiète pas.


Il entendit le loquet de la porte s'ouvrir et vit Nydelia. Reposant sa fille -qui visiblement n'avait pas fini le moment calin- il se dirigea vers elle. Une fois installé près du feu, sur le divan, il écouta son amie. Bien sur, il eu peur pour elle, qu'elle se soit mise en danger comme ça mais il préféra rester optimiste en se disant qu'elle était en vie et c'était le principal.

-Non ce n'est pas grave, je ne l'avais même pas remarqué. J'ai la tête un peu prise en ce moment, mais j'ai vraiment eu un coup de sang. Je voulais vraiment savoir ce qu'il t'était arrivé et si ça allait. Malheureusement, je ne suis pas vraiment d'accord avec toi...

Il la regarda et reprit :

-Je ne vais pas te quitter à cause d'un pitoyable vampire. Je sais me battre, je m'en fous complètement qu'il me cherche.


En revanche il n'était pas sur de la fin. Si Shaolan venait à le provoquer en duel, chez lui, ou n'importe où ailleurs, peut être le tuerait-il, peut être pas.

-Je suppose qu'il veut me tuer... ?


Cocoon soupira, s'affaissant un peu dans le divan.

-Je suis... Tellement désolé.


Fermant les yeux il renversa sa tête en arrière. Il ne savait pas quoi dire de plus. Désolé de lui causer des ennuies, encore et toujours ? Non, non, il ne pouvait pas dire ça car d'un côté, elle était contente de rester avec lui. Etrangement il aurait préféré rester sous la couette ce matin. D'accord ça n'avait pas été simple dès le départ, mais maintenant tout va mieux il n'y a plus de problème, alors pourquoi toujours revenir remuer le couteau dans la plaie ?

Secouant un peu la tête, il passa une main dans ses cheveux. Prenant Nydelia par la taille pour l'emmener contre lui, il fourra sa tête dans son cou, sentant le parfum de ses cheveux de sa peau. Il murmura doucement, de sa voix rauque :

-Je ne veux pas que tu partes. Maintenant qu'on s'est trouvé, je ne veux pas te voir partir. On se battra ensemble.

Il n'avait rien dis à Hasnna encore concernant leur relation, pensant que c'était trop tôt. Mais il se doutait qu'un jour elle viendrait, dans la nuit, ou le soir, pour une raison quelconque, et que même si elle ne pouvait pas voir, elle saurait forcément ce qu'il se passe. Tout était si... Compliqué tout à coup.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 08 Déc 2012, 20:15


Ca ne m’étonnais pas qu’il me dise qu’il avait la tête un peu prise, après tout en très peu de temps, je luis apprenais la mort de celle qu’il aimait et je me pointais un peu après pour dire que je l’aimais. Alors bon je crois que n’importe qui aurait eu la tête pleine. Et voilà que je rajoutais un ange un peu trop protecteur, un jour j’arrêterais de lui attirer des problèmes, enfin, j’espère en tout cas.
Par conte, qu’il me dise qu’il était hors de question qu’il me quitte, ça m’était un peu plus de réalité dans ce rêve que je vivais. Il n’en avait rien à faire que Shaolan le cherche et c’est ce qui m’inquiétait. Bien qu’il était puissant, j’avais peur des nouveaux talents de mon ex. même si je ne m’y attendais pas, il avait réussi à m’atteindre au visage, ce qui n’était pas une mince affaire. Je ne voulais pas qu’il mette sa vie en danger. En faite ce qui me faisait peur, c’était le faite que les hommes pouvaient faire des choses stupides une fois qu’il s’agissait de femme, j’étais quand même gênée de faire cette constatation. Il m’avait bien sûr demandé s’il voulait le tuer, avant de s’excuser, mais pourquoi ? Il m’attira alors à lui, me laissant faire et m’installant confortablement contre lui. Il me rappela qu’il ne voulait pas que je parte.

- Merci Cocoon, merci beaucoup de m’accepter et de m’aider à tout surmonter La seule chose que je regrette, c’est d’avoir été aveugle aussi longtemps. Même si en fin de conte ça n’aurait rien changé.

Blotti dans ses bras, je regardais le feu qui réchauffais la pièce, mais en faite, il m’était complètement inutile, car la chaleur qui se dégageait de Cocoon me suffisait largement, mais le son du crépitement des flammes était apaisant. Tranquillement installée, je vis soudainement ielenia se pointer près de nous, le collier d’Alicia dans la gueule. Comment est-ce qu’elle avait été le chercher elle ?

*je lui est couru après, et j’ai essayé de sentir l’odeur d’Alicia, quand je l’ai trouvée dans sa poche, j’ai mordu, bon j’ai fait un trou, mais après tout il n’avait pas le droit de faire ce qu’il a fait, je crois que j’ai touché la peau, mais bon. enfin, j’ai ramassé le collier, car tu avais oublié.*

Surprise, je l’avais écoutée jusqu’au bout, comment est-ce qu’elle faisait pour agir ainsi sans que je m’y attendre, jamais je n’aurais cru qu’elle prenne partit de la sorte.

- Tu veux une bonne nouvelle ? elle la mordit, Kahel je veux dire. Étonnant de sa part, je ne l’ai jamais vu mordre mon entourage.

Toujours blottie dans ses bras, je repensais à tout ça, tout ce que j’avais traversé ces derniers temps, les morts que j’avais connues, les épreuves qu’il m’avait aider à traversée, tout semblait derrière moi, bien loin derrière, même si d’autres épreuves venaient à nous, c’est réellement main dans la main que nous arriverions à la surmontée.
Je tournais alors la tête vers Cocoon, fixant à nouveau ses yeux.

-Par conte, tu sais que je suis amoureuse de tes yeux depuis le jour ou on sait rencontrée dans la pyramide ?

Autant lui dire maintenant, il n’y était plus de barrière entre nous, alors autant allé le plus loin possible. Je me tournais alors vers lui, mettant ma main sure ça joue, j’attirais vers moi ce doux visage pour y déposer mes lèvres sur les siennes. De nouveau je ne pensais plus à rien, sauf quand une petite voix se fit entendre.

— HASNNA, TON PÈRE EMBRASSE MA MÈRE !

Rouge, je me tournais rapidement vers la porte des filles, quand je disais que je me sentais isolée du monde quand ses lèvres touchais les miennes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 08 Déc 2012, 20:41

Cocoon se sentait un peu perdu. Le contact de sa belle réchauffa un peu son cœur, et il laissa rapidement son esprit penser à d'autres horizons. Il ne valait mieux plus penser à tout cela.
Quand la louve blanche se pointa, elle avait un petit collier dans la gueule. Nydelia le prit délicatement et un échange se faisait.

-Elle a quoi ?


Puis Cocoon se mit à rire.

-Oh Ielenia, tu es devenue ma meilleure amie !


Il n'en revenait pas qu'elle ait mordu Kahel -même si c'était sans faire exprès- pour avoir le collier. Ce grand benêt aurait mieux fait de le mettre autour du cou, il ne se le serait pas fait chiper de la sorte. Retournant se coucher près des flammes, elle leur tourna le dos un moment.
Serrant l'ange un peu plus contre lui, il la laissa se tourner et bouger à son aise. Il fut étonné :

-Mes yeux ? Ils n'ont... Pourtant rien d'exceptionnel... Enfin je veux dire... Merci...


Ouais, bha c'était pas tous les jours qu'on lui faisait des compliments, alors il avait pas trop la technique pour répondre correctement, du tac-o-tac. Puis il rajouta :

-La pyramide ? Ca fait loin ça ! Qu'est ce que j'étais misérable à cette époque...


Il rit de lui même, se souvenant très bien l'espèce de caïd totalement renfermé qu'il était.

-J'étais bien plus mystérieux avant, c'est une chose sure...


C'est sur, avant il ne parlait pas, donc forcément, y avait du mystère. Maintenant il rit, il sourit, bon il gueule aussi des fois, mais tout est allé en évoluant, dans le bon sens, à se faire accepter des gens alentours et non rejeter. Il avait enfin compris comment se comporter, comment agir. Grâce à ses proches.
Et puis la douce main de l'ange se posa sur sa joue, leurs lèvres se joignirent, une fois de plus, le corps de Cocoon accéléra la course du sang dans ses veines, son cœur était aussi de la partie, près à battre tous les records. Il n'eut pas le temps de profiter deux secondes seulement qu'il entendit la voix d'Alicia résonner dans la chambre et surtout le salon. Quand ils levèrent la tête Hasnna, qui marchait à quatre pattes pour récupérer un crayon, se leva et dit :

-Ils s'embrassent ? C'est quoi ça ? Comme papa et moi ?


"Non, PIRE que "papa" et toi !", c'était clairement ce qu'affichait les yeux d'Alicia.
Si la fillette ne savait pas ce que c'était, sa grande amie elle, était bien au courant. Un peu trop même. L'interrogatoire n'était pas loin et Cocoon mit une main sur ses yeux, penchant sa tête en arrière, s'attendant à tout et n'importe quoi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 08 Déc 2012, 21:24


Dieu est loué,hasnna était beaucoup trop jeune pour comprendre, mais pas Alicia, elle avait connu ça comme j’avais vécu avec Shaolan, donc elle savait réellement ce que ça voulait dire. Jetant un regard vers Cocoon, je compris qu’il craignait autant que moi la suite des événements. Je ne savais pas quoi faire, immobile, j’attendais la suite assez inquiète, sur le coup de la surpris, j’étais toujours dans ses bras et ne voulais pas en bouger.

*je savais qu’il allait falloir leurs dire, mais je ne voulais pas que ça est ainsi. Pas de chance.*

Alicia finie par avancer se plantant clairement devant nous, l’air de nous regarder attentivement, vérifiant bien que tout bien réelle.

— Non Hasnna, beaucoup plus proche que ça, mais qu’est ce que tu fais à ma maman toi ?

Elle s’était adressée étrangement à Cocoon, qu’est ce qu’il lui arrivait ? Ce n’était pas de la colère comme j’aurais pu croire au départ, mais je ressentais de l’inquiétude, c’était assez étrange chez elle. Elle finit par grimper dans le divan, m’obligeant à m’éloigner de Cocoon, car elle se mettait entre nous. Elle regardait fixement Cocoon.

— ma maman, elle a eu très mal quand l’humain est parti, quand on est rentrée, elle n’arrêtait pas de criée, de vilaines images étaient de nouveau dans sa tête. Tout ça à cause de lui. Mais moi, je ne veux plus que maman aille mal. Maman ne dois plus jamais avoir mal à cause d’un gascon, ça me rende trop triste.

C’était donc ça, tout simplement de l’inquiétude par rapport à ma relation et le désastre que ça avait été avec mon ancien amant. Des fois elle était vraiment trop mature pour son âge. Je la pris alors dans les bras, lui remettant son collier autour du cou.

-Alicia, s’il te plaie calme toi et surtout, est-ce que tu veux bien nous faire confiance. Ce qui c’est passé date maintenant et j’aimerais oublier et pouvoir vivre heureuse. J’ai Confiance en Cocoon, je sais qu’il ne me ferait jamais souffrir comme il l’a fait. Je sais bien qu’il faudra du temps pour s’habituer, mais il va le falloir, car je ne conte ne pas vraiment partir d’ici avant un moment.

Elle finit alors pour se retourner près de Cocoon une nouvelle fois, elle le fixa dans les yeux et d’un ton très sérieux elle lui répondit.

— si tu fais du mal à maman, je préviens ielenia, tala et astrale, et puis tous ceux qui peuvent le protéger et tu auras aussi a faire à moi.

Mignonne à croqué, mais il valait mieux la prendre au sérieux, si elle prévenait mes trois compagnons que quelque chose n’allait pas, ça allait vraiment mal finir. Bah, il lui faudrait simplement du temps en faite, mais je crois qu’il allait falloir être prudent pendant un moment, même si je ne voyais pas ce qu’il pourrait arrivée pour le moment, car rien ne pourrait assombrir ce que je vivais pour le moment.
Je crois que j’avais évité le pire, mais maintenant j’espérais que sa fille serait assez jeune pour ne pas comprendre ce qu’il se passait, apres tout elle était jeune et n’avais rien vu, mais est ce que c’était vraiment un avantage ?

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Qui a parlé de fraternité ? [P.V Cocoon]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» [Demande de rp/lien] Les étoiles ont parlé !
» Une vie de fossoyeur ( Lvl 4 Pv Cocoon )
» Au voleur [PV Cocoon]
» ¤ Le chemin sans fin ¤ ( pv Cocoon )
» Ϟ L'écart à la tradition - Pv Cocoon <3 Ϟ
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Ouest-