Il n’était pas d’accord, il ne voulait pas que je dorme ici, menaçant clairement de bruler le divan si je m’y risquais. Il n’était pas possible quand même, il préférait craindre que ça soit toute la maison qui finisse en feu par sa fille. Enfin, je n’avais pas vraiment le choix non plus. Quand il voulut m’embrassé de nouveau, j’eu pour la première fois la sensation de frustration, en effet Alicia venant de se mettre entre nous, clamant qu’elle voyait toute ce qui ce passait. Je sais bien qu’elle n’avait pas tord, mais quand même, ce n’était pas juste en faite. Quand la deuxième finit par venir près de nous à son tour, il me lâcha une expression avant de me dire que nous continuerons plus tard.

-* t’inquiète, nous avons tout le temps devant nous maintenant de toute manier.*

Bon, le coucher de sa fille n’était pas si complique que je l’aurais cru, Alicia ne disait pas grand-chose non plus actuellement, ce qui m’étonnait, car ça faisait longtemps que je n’avais plus pris le temps prés d’elle avant le coucher. Sans doute que c’était dû à la présence d’Hasnna, elle se sentait moins seule à présent et c’était bien. Quand je montais pour rejoindre Cocoon, il finit par sortir de la salle d’eau, en assez petite tenue, j’allais bien devoir m’y habituer maintenant et faire avec surtout. Mais son dos, décidément, jamais ça ne s’arrangerait, il trainait ce problème depuis le port. Du coup alors qu’il s’installait prés de moi, me demandant de quoi je voulais lui parlée, je me mis derrière lui, l’embrassant dans la nuque, ce fut mes mains qui se baladèrent dans son dos pour une fois. Beaucoup plus doux que la première fois, beaucoup plus efficace, car la gêne était passée. Je pouvais vraiment m’appliquer cette fois-ci. Je voulais vraiment arriver à la soulagée, mais il était vraiment tendu pour le moment.

- Ton passé. Je me doute bien qu’il n’est pas joyeux, c’est pour ça que je ne t’obligerais pas à m’en parler, je ne t’en voudrais pas. De même que je ne t’en voudrais pas de tous les éléments de ton passé. Tu m’as déjà donné des brides, mais jamais tu ne m’en as réellement parlé. C’est peut êtes étrange ma demande, mais j’aimerais le savoir, car j’ai peur un jour de te dire un truc qui te replongerait dans un état comme il y a quelque semaine.

Je ne me souvenais que trop bien, la colère et la tristesse qui nous avaient envahis, je n’avais pas compris et encore maintenant, je ne comprenais toujours pas, c’est pour ce que je voulais en savoir plus, après tout, si nous devions vivre ensemble, autant que j’en connaisse un peu plus non ? C’est pour ça que j’espérais qu’il m’en parle, même s’il ne me disait pas tout. Car je ne voulais pas non plus qu’il se sente obligé, je voulais qu’il garde le choix.

-je serait prête à acceptée le pire venant de ta part, j’ai repensé a quelque chose ce soir. Même si je ne l’apprécie toujours pas, je dois bien me rendre conte, si un jour, une personne s’en prend à nous, je ne dois pas essayé à tout pris de les laissées en vie. C’est pour quoi, je ne te demanderais plus jamais t’épargner quelqu’un qui nous fait du mal ou qui à voulu s’en prendre à une personne qui est chère.

Le rapport, aucun, mais je voulais qu’il le sache. C’était vrai que s’il avait tué Shaolan, je ne lui aurais rien dit, car c’est simplement qu’il l’aurait cherché, il l’avait cherché. Je partirais perdante si je continuais comme ça. Je me collais alors à son dos, posant ma tête sur son épaule, mes bras tentant tant bien que mal t’entourée son torse, me preparant à écoutée sa réponse.

Déesse, il recommençait alors que je lui avais déjà dit que je ne méritais pas ce titre. On en connaissait qu’une actuellement et c’était largement suffisant. J’essayais au miteux de m’appliquer, comme on me l’avait appris. Mon père n’était pas de genre de médecin qui soignait tout par les plantes et autre breuvage s’il pouvait faire autrement. Du coup pour tout ce qui était douloureux, il m’avait appris les meilleurs massages au monde. Comme j’adorais être son cobaye pour qu’il m’apprenne. Je me souvenais d’ailleurs en avoir profité, prétextant ne rien retenir de ses leçons.
J’écoutais, avec une certaine appréhension ce qu’il avait à me raconter. Je comprenais mieux maintenant l’attitude de Kahel, alors que moi j’étais totalement surprise. Jamais je n’avais entendu parlée de cette histoire, en même temps, ça avait du ce passé pendant ma vie humaine, du coup c’était peut être normal. Je me demandais s’il n’exagérait pas, car je ne pouvais tout simplement pas imaginée qu’il aille pu faire quelque chose ainsi aux miens et pourtant, j’entendais bien au son de sa voix qu’il s’en voulait réellement et qu’il n’arriverait certainement jamais à ce le pardonné. Il parla du jour de la pyramide, qu’elle aurait été ma réaction si j’avais connu cette histoire ce jour la ? me connaissant, je l’aurais sans doute accompagnée, ne musque pour savoir les raisons de ses actes. Pensée qu’il aurait pu me faire du mal ce jour l’était tellement inimaginable, que j’avais l’impression qu’il me parlait de quelqu’un d’autre, pire, qu’il me parlait de quelqu’un d’un autre monde. C’était tellement irréel.
Puis il ma parla d’un passé beaucoup plus lointain, beaucoup plus trouble et noir en même temps. Il n’avait pas eu ma chance, même si maintenant il était mort, j’avais eu la chance d’être élevée dans l’amour et la tendresse, lui n’avait eu personne pour se guider, pire, il avait été rejeté de tous. Je dois bien avouer que plus il allait loin dans son récit, plus j’avais peur d’entendre la suite. Je ne donnerais pas de meilleure définition à un monstre en faite et pourtant, j’avais devant moi un homme au passé très douloureux et surtout très lourd à porter. J’espérais ne pas avoir eu tord, car si comme je lui avais dit, ça ne changeait rien pour moi, j’avais peur qu’il s’en veule encore, qu’il plonge dans une sorte de dépression. Ce que je voulais a tout pris évité.
J’avoue que quand il parlait des filles, je m’étonnais un peu, des ? Je connaissais l’existence de orna, mais pas celle d’une autre. La question me brulais les lèvres, mais je n’avais pas l’intention de lui posée de question, il me disait ce qu’il voulait, le reste restera son jardin secret après tout, c’était son droit. Surtout qu’il disait qu’elles étaient toutes mortes d’après ce que je comprenais ! Je me rendis compte aussi que je devais beaucoup plus au démon de ce que je croyais, car ce n’était pas seulement une fois qu’il avait réussi à lui sauvée la vie, mais plusieurs fois, restant dans l’ombre. Je n’avais entendu qu’une seule fois la voix de ce maitre dont il me parlait, un simple sorcier. Élevée ainsi et pourtant, celui que j’avais devant moi ne gardait que quelque trace de son passé, certaine invisible et d’autre lui lacérant la chair. Il m’avait écarté pour me prendre dans ses bras, ma tête posée sur son torse, je laissais mes doigts se balader sur la longe de la balafre. Il m’expliqua alors qu’est ce qu’elle était et qu’est ce qu’elle signifiait. Comment un homme pouvait être aussi horrible avec quelqu’un qu’il avait élevé ? En même temps, les sorciers sont peut-être la pire race maléfique, après les démons bien sûr. Alors pourquoi est-ce que ça devait m’étonner ? Brusquement, ce fut à mon tour de me retrouver en dessous de lui, regardant son vissage, je ne pouvais encore comprendre la douleur d’avoir un tel passé. La vie ne lui avait pas fait de cadeau et je m’estimais encore chanceuse de tout ce qui m’était arrivé. Mon corps était parcouru de frison à chacune de ses caresses, emplies de bonheur à chacun de ses baisées. Puis, il planta son regard dans le mien, jamais, je ne voudrais que ces yeux perde de leur éclat, jamais plus je ne voudrais voir de la douleur dans son regard. Il me remerciait alors, mais je n’étais pas la seule, c’était un travail collectif et je n’avais fais que les finissions. Intérieurement, je remerciais les personnes qui l’avaient fait revenir dans le bon chemin, je leur en étais reconnaissante, car sans elles, jamais je n’aurais pu atteindre un tel bonheur. Me laissant couvrir de baisée, je commençais à ressentir autre chose, une certaine attirance que j’avais toujours apprise à gardée au fond de mon être, un nouveau désir que je ne maitrisais pas et pourtant à chaque fois que je voyais son corps se manifestait. Ce corps bronzé, chaud musclé. C’est baisé tendre et sensuelle en même temps. Combien de temps résisterais je ? Mais avais je encore envie de résistée ? Je décidais que non. J’étais certaine de mes sentiments, certaine de ce que je ressentais. Certaine de ce qu’il était pour moi. C’est pourquoi je lui murmurai un tendre -Je t’aime. Avant de laissée mon corps succombé au plaisir de ces gestes.