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 Recherche d'une pierre : Améthyste de l'auberge (Lysis)

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Lun 15 Oct 2012, 19:06

Continent du matin calme - L'auberge

Rumeurs, légendes, histoires étaient souvent autant de cartes qui menaient à des trésors perdus. Seulement, il fallait pouvoir les épurer, démêler le vrai du faux, le bon du mauvais, le réel de l’illusion. Cette fois-ci, il était question du cristal maitre. Ce récit, si connu, puise sa source dans un fait réel. Même si je n’étais pas réellement sûr de l’histoire dans sa globalité, mes années en tant que génie m’avait fait rencontrer pas mal de monde dont certains possédaient des fragments du cristal. Je n’avais aucune idée de l’effet de leur rassemblement – la légende disait peut-être vrai, ou peut-être pas – mais néanmoins j’étais certains d’une chose : chacun des fragments confère à leur utilisateur un pouvoir spécifique.

Si j’en croyais les dires qui circulait, un de ces éclats aurait atterrit dans les environs lors de l’explosion du cristal. Au vu de la popularité de ce quartier, il était presque sûr qu’il eut déjà été découvert néanmoins il fallait que j’en ai le cœur net. Quelque chose au fond de moi me poussait à chercher. C’était comme si mon destin m’appelait en ces lieux.

Je ne savais pas réellement par où commencer. La rue était grande et les bâtisses qui s’y trouvait également. Je choisi par commencer par l’intérieur d’un bâtiment. A vrai dire, ce n’était pas à cause d’une attirance spéciale, non. C’était plus car j’avais remarqué que de gros nuages grisonnant approchaient à grand pas. Bientôt, les pavés allaient être inondés sous une pluie battante.

J’entrai donc dans l’auberge. Ce n’était peut-être pas le meilleur endroit pour chercher : comment accéder à toutes les pièces en étant qu’un simple voyageur ? J’étais quasiment obligé d’user de magie pour visiter tous les recoins de la demeure.

Pour que ma venue ne soit pas trop suspecte, je m’approchai du comptoir derrière lequel se tenait une ravissante jeune femme. Elle me regarda avec ses grands yeux verts tandis que, de sa douce voix, elle me demanda ce que je désirais. Elle devait être un peu bécasse pour me poser cette question. Que viendrait faire quelqu’un au comptoir d’un hôtel si ce n’était réserver une chambre. Plus par gentillesse que par envie, je gardais cette réflexion pour moi et je m’en tins juste à mon plan : rester discret. Je payai ma nuit d’avance avant de récupérer ma clé. Je la quittai sur un au revoir conventionnel agrémenté d’un sourire niais. C’était ma spécialité que de charmer les filles faciles et cette dernière semblait être sous le charme.

Ceci fait, je montai quatre à quatre les escaliers. J’arrivai bientôt dans ma chambre où je me débarrassai d’affaires quelque peu encombrante. L’heure n’était pas très avancée. A chercher à cette heure, j’étais presque sûr de ne pas faire de mauvaise rencontre. Je sortis de la pièce, prenant soin de la fermer à clé, avant de commencer mes recherches. Je me postai devant la porte numéro 1 et, alors que le couloir était vide, me métamorphosai en mouche. Ceci fait passer par le trou de la serrure fut un jeu d’enfant.

Comme je m’y attendais, la pièce était encore vide. Je repris mon apparence humaine et commença à chercher calmement. Il n’était pas question que je mette la chambre à sac, cela aurait éveillé trop de soupçon. Non, j’y allais méthodiquement remettant tout à sa place.
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Lun 15 Oct 2012, 21:49

Une journée d'entraînement était prévu. Lysis voulait développer son pouvoir du contrôle de la météo. Elle savait plutôt bien le manier, mais elle en voulait plus. Ce pouvoir était celui qui était le plus imprévisible de tous ses pouvoirs. Comment contrôler la météo pour qu'elle devient aussi passive et obéissante qu'un chien? Lysis se disait que cela pouvait arriver qu'en pratiquant. Lysis était dans un endroit très paisible et très dégager. Il y avait que quelques arbres autour d'elle. Après de nombreuses respirations, Lysis modifia l'environnement autour d'elle. Le ciel qui était partiellement dégagé était devenu de plus en plus sombre et des nuages noirs se créèrent. Un orage électrique se fit maître d'une zone d'environ un kilomètre de circonférence. Lysis allait sûrement être détrempée, mais sa cape faisait une bonne protection contre la pluie ainsi que son capuchon qu'elle avait sur la tête. L'élémental d'air décida d'entamer une marche. Son but était de maintenir cette météorologie le plus longtemps possible. Cela allait sûrement l'épuiser, mais elle avait un petit projet en tête. Elle allait se prendre une chambre. Elle n'avait pas beaucoup d'économie sur elle, mais elle en avait assez pour une simple nuit sans repas. L'élémental allait se contenter de fruit pour le moment.

Lysis marcha et les nuages la suivait. Comme une tornade, elle était le coeur de la tempête. Lysis s'attendait bien que le monde n'allait sûrement pas apprécier de se faire mouiller à cause d'elle, mais elle s'y avait préparée mentalement. Après une très longue marche, Lysis arriva dans une rue commerçante. La rue était très calme. Lysis fit un petit sourire. Ils avaient vu l'orage arrivé et chacun avait fermer leur petite boutique. Il est vrai que cela pouvait être assez imposant avec les éclairs qui faisait des «flashs» de lumière. Lysis marchait et cherchait un endroit pour se loger. Elle trouva une auberge assez rapidement. L'élémental ouvrit la porte et les quelques personnes qui étaient rentrées pour se protéger de la pluies la regardait étrangement. Elle faisait peur à ce point avec sa cape et son capuchon? Le monde le prenait toujours pour une sorcière en étant habillé de la sorte. Lysis vit le comptoir et s'approcha en retirant le capuchon. La dame qui était au comptoir ne semblait pas vraiment intéresser à prendre sa demande. Lysis en déduisit qu'elle avait peut-être une mauvaise journée dans le corps. Lysis fit un beau sourire et dit d'une voix aimable:


- Excusez-moi madame! Est-ce que je pourrais vous prendre une chambre pour une nuit?

La dame décida finalement de prendre sa demande en compte et lui donna un clé. Il s'agit de la chambre numéro 1. Cependant, Lysis ne comptait pas monter immédiatement. Elle allait profiter un peu de son orage. Lysis remercia la dame, regarda du coin de l'oeil le côté de la chambre qui était à gauche et sortit de l'auberge. Il est rare de voir une femme partir sans aller faire un coup d'oeil à sa chambre. Les habitants semblaient surpris de cela. Lysis regarda dans le ciel et voyait que l'orage semblait toujours être en forme. Lysis remarqua que plus le temps passait et plus son pouvoir semblait s'alimenter par lui-même. Cela demandait presque plus d'énergie pour l'élémental. Elle semblait satisfaite d'elle. Cependant, elle n'allait pas abandonner son but. Il allait s'éteindre quand elle allait pu avoir assez de force pour le maintenir. Lysis marcha et tourna pour se rendre sur le mur où sa chambre devait avoir une fenêtre. Avec un peu de magie, Lysis s'éleva dans le ciel pour atteindre le toit. Elle allait regarder sa chambre par l'extérieur. C'est étrange? Effectivement, mais Lysis voulait s'amuser un peu aujourd'hui étant de bonne humeur. Rendu sur le toit, Lysis se pencha au dessus de sa fenêtre et vit un homme à l'intérieur qui était dos à la fenêtre. Lysis se releva rapidement. Est-ce qu'elle s'avait trompée? Étant de nature naïve, Lysis chercha une autre fenêtre à part de celle-ci et n'en voyait pas d'autre qui était proche de l'entrée. Elle alla dans l'autre sens et regarda dans les autres chambres. Il était évident que les autres n'étaient pas sa chambre. Les chiffres de se bâtiment suivent la logique des choses. Il y avait finalement quelqu'un dans sa chambre. Lysis avait une idée. Lysis siffla une mélodie dans l'air orageuse. Un oiseau vert exotique avec une ligne noir sur les yeux arriva rapidement pour atterrir sur la main de sa maîtresse. Il s'agissait de son oiseau Phoebus. L'élémental lui chuchotta quelques mots à l'une de ses oreilles:

- Va picorer la fenêtre pour moi. Fais en sorte qu'il ouvre cette dernière. Tu serais un trésor d'amour!

Phoebus avait une mission. Il était tout fier de cela. Il s'envola et s'approcha de la fenêtre. Il atterrit sur le rebord de la fenêtre et commença à frapper sur la vitre. Qu'est-ce qu'il allait faire? Lysis l'attendait assise sur le toit toujours en se faisant mouiller par l'orage électrique.
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Lun 15 Oct 2012, 23:22

Continent du matin calme - L'auberge, Chambre n'°1

Je commençai mes recherches par la salle de bain. Ce n’était sans doute pas l’endroit rêvé pour y trouver une pierre aussi précieuse mais ce n’était pas à exclure. Je cherchais dans les armoires, dans les canalisations, et dans toutes sortes d’endroit insolite. Je regardai même dans les murs en me transformant – encore une fois – en insecte. C’était désormais sûr qu’elle ne se trouvait pas dans la salle d’eau. Il ne me restait plus qu’à inspecter la chambre à proprement parler. Cependant, quelque seconde après mon retour dans la pièce principale, un stupide oiseau décida de frapper à la fenêtre. Le bruit que faisait son bec contre la vitre attirerait tôt ou tard l’un des employés de l’auberge. Il fallait à tout prix que je le fasse arrêter. Je décidai donc de faire de grands mouvements derrière la fenêtre, en vain. Je tapai sur la vitre pour lui faire peur, aucune réaction. Il n’était pas peureux pour un sous. L’oiseau continuait simplement de picorer, comme s’il était été ensorcelé pour faire cela. Cependant, je n’avais pas dit mon dernier mot. S’il n’avait pas peur de moi, il aurait sans nul doute une aversion pour ses prédateurs naturels. Ainsi, je m’approchai de la fenêtre et admirai le volatile. Le pauvre risquait d’avoir la peur de sa vie. Il ne me fallut pas longtemps pour créer une illusion qui, pour lui, devait être une vision cauchemardesque. Je tourmentai l’animal en faisant sortir du verre de la fenêtre trois rapaces, plus dangereux les uns que les autres.

Le premier était un aigle huppé, connu pour se nourrir de nombreux petits animaux. C’est un prédateur rapide qui ne laisse que quelques plumes en guise de souvenir de son repas. Il était d’un brun très foncé, reconnaissable par sa houppette caractéristique.

Le deuxième, un spizaète orné, était un peu plus dangereux que le précédent. Ses proies favorites sont les grands oiseaux exotiques. Néanmoins, il ne dit jamais non pour se nourrir d’un animal de plus petite taille s’il n’a que ça sous la main.

Enfin, je lui donnai l’illusion d’apercevoir une impressionnante harpie féroce. C’était probablement le plus redoutable des trois. Ses serres acérées étaient capable de pénétrer à travers la chair des autres volatiles sans aucune difficulté. Rapide, il n’a aucun problème pour attraper ses proies.

Je permettais à ce misérable animal de faire la connaissance de ses plus grands prédateurs. Sans doute arrêterait-il rapidement ce tapage incessant. Je pris un moment pour l’observer, attendant de voir sa réaction. Cependant, je me rappelai rapidement que je n’avais pas que ça à faire. Je hâtai la suite des opérations, accélérant mon illusion. En même temps, je pris la peine de fouiller la chambre : il ne manquerait plus que celui ou celle qui l’avait réservé arrive. Je continuais à regarder dans la table de chevet, sous le lit, sous le matelas. Cependant, il ne semblait y avoir aucune trace de ce que je cherchais.

Je repris donc place face à la fenêtre. Sachant que la pierre n’était pas dans cette pièce, je pouvais prendre le temps d’admirer le massacre psychique du volatile. Je restais néanmoins concentrer, prêt à me métamorphoser au moindre bruit qui laisserait supposer que le propriétaire arrivait. J’avoue que c’était assez risque de restait là à regarder la souffrance d’un oiseau mais c’était tellement plus amusant ! Il avait voulu faire le courageux, qu’il le fasse jusqu’au bout !

Derrière lui, la pluie continuait toujours de tomber. De véritables trombes d’eau tombaient du ciel. Je n’avais jamais vu une telle tempête. Il y avait quelque chose de presque anormal dans l’air. Mais personne à ma connaissance n’était capable d’un tel exploit, même si je ne doutais pas que certains en fussent capables.
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Lun 15 Oct 2012, 23:49

Lysis regarda faire son ami. Il était parfait. Phoebus semblait aucunement impressionné par la vision de l'homme qui fait des simagrées. Il continua de faire son geste avec presque un ton mélodieux. Lysis écoutait et avait bien hâte de parler avec cette inconnu qui lui devait quelques explications. Cependant, Phoebus frappait de moins en moins vite. Lysis tourna son regard vers son ami volatile. Elle ne comprit aucunement ce qu'il avait. Il tremblait et semblait vouloir partir, mais jamais il avait oser regarder sa maîtresse. Il avait promis de faire sa mission. Il était assez têtu pour subir une torture mentale à la place d'abandonner comme tous les autres oiseaux auraient fait à sa place. Lysis ne voyait rien qui pouvait effrayer son ami aussi facilement. Il devait s'agir de l'homme en question. Il avait sûrement quelques pouvoirs cachés dans le fond de sa poche. Elle devait réagir avant qu'il soit trop tard et que son ami soit traumatisé pour le restant de ses jours. Lysis avait une petite idée en tête. Lysis, avec son pouvoir d'air, fit une bourrasque de vent qui fit ouvrir de force la fenêtre à volet d'un coup sec. Il avait presque mérité de l'avoir en plein visage. Lysis se pencha, s'agrippa au toit avec ses mains et se jeta dans le vide. Le résultat fut qu'elle pénétra dans la chambre comme une vraie espionne. Elle espérait jute le rencontrer pour demander ce qu'il faisait dans sa chambre, mais ce dernier l'avait forcé à venir le rencontrer. Phoebus eu comme réflexe immédiat de monter sur l'épaule à Lysis. D'un air assez sombre, Lysis était face à l'homme. On pouvait seulement voir ses lèvres et que son habit était complètement détrempés. Elle avait passer de nombreuses heures à l'extérieur après tout. Puis, de nombreuses éclairs se fit voir derrière Lysis. Elle ne l'avait pas demandé, mais on dirait bien que les émotions ont un effet sur ses pouvoir. Lysis regarda l'homme devant elle. Il était plutôt joli garçon, mais elle a trouvait très déplacé de faire du mal à son ami de la sorte. D'un voix plus ténébreuse que la normal, Lysis lui dit:

- Tu devrais avoir honte de faire peur à un oiseau de la sorte. Par ailleurs, ce n'est pas bien de pénétrer dans une chambre sans y être invité. Si vous désiriez me voler, je vais vous attrister en vous disant que vous êtes arrivé avant moi et que je n'ai rien pour vous.

Une rafale de vent pénétra dans la chambre maintenant en partie mouillée par la pluie diluvienne qui pénétrait aussi dans la chambre. Lysis fit en sorte que la porte n'était plus capable de se faire ouvrir par une force normal. L'élémental d'air avait fait en sorte que la porte était en succion grâce à la magie de l'air. Lysis ne voulait absolument pas le voir partir avant qu'il lui dit sa raison de sa présence dans ce lieu.

- Dis moi, qui êtes-vous? Je ne vous laisserai pas partir avant que j'aille les informations que je désire. Par ailleurs, n'essayez pas d'aller dehors, car vous risqueriez d'avoir une surprise...

Phoebus tremblait toujours sur l'épaule de sa maîtresse. Il avait encore la vision de ses oiseaux prédateurs. Il était un oiseau assez futé, mais pas très courageux sur ce point. Il n'est qu'une simple oiseau après tout. Il ne possède pas de don spécialement rare. Phoebus osait même pas regarder l'homme en question. Il avait peur qu'il recommence...
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Mar 16 Oct 2012, 02:13

Continent du matin calme - L'auberge, Chambre n'°1


Soudain, la fenêtre s’ouvrit violemment. Une bourrasque de vent pénétra la chambre tandis que la pluie s’invita dans la demeure. Si le temps ne se calmait pas rapidement, cette pièce ne resterait pas dans un état décent encore longtemps. Une jeune femme s’immisça également dans la chambre. Une voleuse ? C’était une situation assez cocasse ! Une voleuse, un chercheur de trésor et une chambre vide. Je ne pus que rire de la position dans laquelle nous nous trouvions. La jeune femme aurait presque fait peur, emmitouflé dans son manteau à capuche. Il y avait comme de l’électricité dans l’air mais je n’avais pas encore fait le rapprochement entre elle et la tempête. L’oiseau, toujours perturbé par sa vision, se posa sur l’épaule de celle qui semblait être sa maîtresse. Dès lors, le courage arrogant du volatile était beaucoup plus compréhensible. C’était si stupide de sa part de l’avoir envoyé en éclaireur. Derrière elle, la tempête faisait rage. Elle semblait encore plus violente et imposante qu’auparavant. Des éclairs fendirent le ciel, suivit de près par un grondement assourdissant. On aurait dit que la nature elle-même était en colère.


La jeune femme se mit à me parler sur un ton de réprimande. Sa voix, bien qu’approchant de celle d’un être maléfique, gardait un petit ton caractéristique de ceux qui sont appelés « bons ». Suite à ses paroles, je compris qu’elle n’était pas une voleuse. Au contraire, c’était celle qui avait réservé la chambre. Drôle de manière de pénétrer à l’intérieur de la pièce. Cette femme devait réellement avoir un problème pour ne pas être passé par la porte, comme tout le monde. Son discours me faisait sourire. Elle ne comprenait pas, et c’était normal, ce que je cherchais. Alors que j’hésitais à lui faire part de mes recherches, l’air devint de plus en plus pesant. Je ressentais une sensation de lourdeur sur mes épaules. C’était comme si l’attraction terrestre était plus forte mais il n’en était rien. C’était elle. C’était assez pénible d’être ainsi compressé. Mes mouvements en devenaient plus difficiles et moins aisés. Enfin, j’avais connu pire ! La jeune femme commença l’interrogatoire habituel par un « qui êtes-vous » trop traditionnel à mon goût. Je soupirais. Les mortels n’avaient vraiment que ça à la bouche. Mais on ne pouvait pas leur reprocher après tout.


Mon attention se posa à nouveau sur l’oiseau. Il tremblait comme une feuille après ce que je lui avais fait. Contrairement à ce qu’il m’avait laissé croire, c’était un grand peureux. Il craignait désormais le moindre de mes gestes. Quel animal pathétique ! Je n’avais jamais su supporter les compagnons qui obéissaient aux ordres de leurs maîtres. Ils étaient libres et pourtant ils gâchaient leur liberté en se subordonnant. C’était inadmissible. Mes sourcils se froncèrent à cette seule pensée. Qu’est-ce que j’aurais donné pour récupérer une réelle liberté… Néanmoins, outre le fait de m’énerver, le volatile me faisait également pitié. Ses tressaillements finissaient par m’agacer au plus haut point. Je décidais donc de l’apaiser un peu.



« Avant toute chose, une modification s’impose »


Mon regard se figea en direction de l’oiseau. Il fut piégé dans une autre de mes illusions, plus attendrissante. J’imaginais un environnement plein de ses congénères où il pourrait se sentir en sécurité. Il y avait des nids, des femelles et des oisillons. Cet environnement familier lui procurerait sans nul doute le réconfort dont il aurait besoin pour arrêter de frissonner. Je replaçai ensuite mon attention vers la jeune femme avant de me baladai, difficilement, dans la pièce.


« Par quoi commencer ? Ah, je sais ! Tu devrais avoir honte d’utiliser ton oiseau comme l’un de tes larbins. Si tu voulais entrer, je pense que tu avais la clé, non ? En plus, il est tellement enclin à t’obéir qu’il n’est même pas foutu de faire ce qui est le mieux pour lui. C’est d’une stupidité… Enfin rassures-toi. Il est en train de vivre des instants magiques auprès de pleins d’autres pigeons comme lui.»


Je lui lançai un sourire de défi, non sans charme. Peut-être que pour elle, il n’était pas bien d’essayer de faire fuir les oiseaux avec des illusions mais pour moi, ce qui était mal, c’était de les utiliser. Après, ce n’était qu’une question de point de vue.


« Ensuite… hmm. Ah ! Je suis immortel. Donc, si tu as l’intention de me combattre, saches que tu perds ton temps. Je ne peux pas mourir étant donné que je ne suis pas réellement vivant. Tu voulais mon nom, n’est-ce pas ? Pour toi, ce sera Fayt. Et moi, à qui ai-je l’honneur ? »


J’essayais de croiser son regard sous le capuchon, histoire d’en apprendre un peu plus sur elle mais c’était impossible. Je devrais encore attendre un moment avant de connaître ses désirs et ses peurs. Dommage.


« Pour finir, tout ce que tu possèdes m’est égal. Ce que je cherche, ce n’est pas toi qui l’a. A dire vrai, s’il se trouve ici, il n’appartient pas encore à quelqu’un et je compte bien à ce que son propriétaire, ce soit moi. Je ne suis pas un voleur. Je suis juste à la recherche de quelque chose et, ne sachant pas où cela se trouve, je me vois dans l’obligation de chercher dans toutes les chambres. Parce que, vois-tu, je n’ai pas accès à toutes les pièces. Maintenant, si tu pouvais arrêter de m’entraver avec ta magie, cela me ferait bien plaisir. Dans le cas contraire, je pense être contraint de te rendre folle… Mais c’est toi qui vois.»


Je me tournai vers elle en lui faisant un petit clin d’œil. Que choisirait-elle ? La paix ou la guerre ? Aujourd’hui était un jour spécial, mon humeur était assez versatile : soit nous restions courtois, soit je la tourmentais pour le reste de la soirée.
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Mar 16 Oct 2012, 04:07

Lysis ne comprit pas sa première phrase. Il faisait quoi au juste? Lysis voyait bien qu'il procédait à un tour de magie, mais elle en vivait aucun symptôme. Puis, Phoebus commençait à moins trembler. Il était rendu très calme. L'élémental se tourna la tête vers lui. Il semblait bien. Il semblait même heureux. Lysis fit un sourire en le voyant ainsi. Elle n'aimait pas trop le voir souffrir par sa faute. Puis, elle eu des reproches de sa part. Il est vrai qu'elle aurait sûrement pas dû lui demander service, mais Lysis ne lui avait jamais imposé de faire un tel acte. Il l'avait fait par honneur, son honneur. Avoir su ce qu'il allait arriver, Lysis aurait laisser tomber cette simple plaisanterie. Lysis resta silencieuse, car il n'avait pas fini de parler. Il fit allusion à la mort. Lysis n'aurait jamais voulu lui faire du mal pour s'y peu. Elle serait vraiment hors de contrôle d'elle si une telle situation se passerait. Puis, il se nomma au nom de Fayt. Elle n'avait jamais entendu un tel nom auparavant, mais elle avait vécu dans un petit village et les noms n'étaient pas très originaux à vrai dire. Le sien était le plus parmi tous. Avant même que Lysis aille eu le temps de parler pour dire son nom, il continua de parler. Il était maintenant l'homme le plus bavard qu'elle n'avait connu. Cela fait changement des hommes qui disent une phrase et attendait une réponse. Il parla d'un objet qu'il cherchait dans un auberge, mais qui n'appartenait pas à l'auberge. Cela semblait vraiment étrange pour Lysis. Il cherchait un objet perdu d'un ancien visiteur? Puis, il fit une menace. Il pourrait parler plus gentiment selon Lysis, mais elle se rendait bien compte que son comportement est en partie de sa faute ou peut-être complètement. Il avait commencer par contre. Lysis baissa la tête et soupira. Elle devait recommencer à zéro. Malgré qu'il soit dans sa chambre, ses intensions ne semblaient pas mauvaises. Lysis leva le poing jusqu'au niveau de sa tête. Elle ouvrit délicatement la main. Lentement et sûrement, l'air dans la chambre devint tranquillement plus stable et moins oppressant. La tempête à l'extérieur se calmait lui aussi. Les éclaires cessèrent et la pluie commençait à devenir qu'une simple petite pluie. Celle-ci s'éteint quelques secondes plus tard. Lysis avait tout arrêté, car elle se sentait de plus en plus affaiblis par cela et comme elle ne savait pas avec qui elle avait réellement affaire, elle préférait garder un peu de sa magie. Après que cela cessa, Lysis descendit son capuchon de sur sa tête. Elle lui offrit un sourire très doux. Elle voulait plutôt se montrer sur son vrai jour. Elle avait des cheveux bleus et des yeux allant dans le même teint. Lysis pouvait enfin voir correctement l'homme devant elle. Lysis avait appris à «voir» avec son capuchon, mais sa vision était moins bonne avec. Il avait des cheveux d'un mauve éclatant. Il avait aussi des yeux particulièrement attrayants. Il devait avoir bien des femmes à ses pieds. Lysis avait cru reconnaître cet aspect de lui lorsqu'il offrit un sourire particulier envers sa personne. Lysis dit d'une voix plus douce et calme de la première.

- Je m'excuse de mon entrée fracassante. Je crois qu'une mise à zéro s'impose. Je me nomme Lysis et mon compagnon se nomme Phoebus. En ce qui concerne de son acte, je lui ai demander un petit truc et ce dernier la pris comme un défi. Je ne lui ai jamais imposer d'agir de la sorte et aussi de vivre un cauchemar pour moi. Par ailleurs, mon larbins, comme vous le dites, n'a jamais été un animal de compagnie pour moi. Il est rester de son plein gré. Je lui ai proposer de partir à plusieurs reprises et il semblait se complaire avec moi. La stupidité n'est pas une stupidité, car il sait reconnaître ce qui est bon pour lui. Il a préféré de me suivre jusqu'au jour où il se trouvera une vie meilleure. Le jour venu, il n'aura pas besoin de me demander quoi que se soit vu qu'il a toujours été libre d'agir comme il le voulait.

Lysis leva sa main vers son oiseau et le ramassa délicatement pour le déposer sur le rebord de la fenêtre. Il semblait dormir en paix et elle ne voulait pas le réveiller. Lysis se retourna vers l'homme au nom de Fayt et Lysis voyait bien que son regard n'était que pour elle. La raison d'un tel regard lui était inconnu. Cependant, elle n'avait pas honte de le regarder dans les yeux. Elle voulait montrer qu'elle n'avait pas peur comme Phoebus avait eu peur de lui. Lysis reprit son monologue:

- Vous parlez d'un objet qui serait dans l'auberge, mais qui n'appartiendrait pas à ce dernier. Je dois vous avouer que vous m'intriguer. Par ailleurs, vous semblez déterminé à l'avoir en voir possession. Je ne vous connais point, mais si vous voulez un peu de mon aide, j'aimerais mieux vous connaître.

Lysis fit un sourire tout simplement charmant et chaleur. La vilaine sorcière était devenue qu'une femme désireuse d'aventure. Sous son air de gentille fille, elle cachait de nombreux secrets. Lysis était claustrophobe à un point assez important. Il s'agissait d'un effet secondaire de son élément. Elle a aussi peur de blessés ceux avec qui elle s'est attaché au fil des rencontre. On pourrait considérer qu'elle a peur de se perdre, mais n'ayant aucun facteur l'attachant à un lieu, il s'agit d'un simple défaut d'avoir aucun sens de l'orientation. Pour ses rêves, elle aimerait bien trouver un garçon à son goût un jour et elle rêve aussi d'être en plein contrôle de ses pouvoirs.

Puis, elle entendit quelqu'un frapper à la porte. Il s'agissait de l'aubergiste. Lysis ouvra la porte pour laisser place qu'à son visage. L'aubergiste ne semblait pas de bonne humeur. Lysis lui dit d'une voix douce.


- Je m'excuse, mais ce n'est pas de ma faute si la porte s'est fait ouvert par la tempête de vent. Il faudrait vérifier cela quand je vais partir. Pour l'instant, veuillez m'excuser.

Lysis referma la porte. L'aubergiste soupira et retourna à son bureau. Il avait d'autre chat à fouetter comme on dit. Lysis se retourna à nouveau vers Fayt. Il était assez intriguant, mais en même temps, l'élémental n'avait pas peur de lui. Elle devrait? Lysis enleva sa cape complètement détrempée pour l'accrocher à un crochet derrière la porte. On pouvait voir son corps élancé à travers de sa robe. Il était chanceux, car c'était rare que Lysis enlève sa cape. En n'aimant pas particulièrement son corps à cause de sa peau, elle avait toujours tendance à le cacher. Lysis se gratta la tête.

- Tu as parlé d'un objet. Si tu veux le moindrement mon aide, il serait préférable de me parler de quoi il s'agit.

Lysis s'assit sur le lit qui était relativement confortable. Il était toujours plus confortable que le sol qui l'attendait à chaque nuit.
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Lun 22 Oct 2012, 22:40

Continent du matin calme - L'auberge, Chambre n'°1


L’air redevint de plus en plus respirable. La pression que je subissais depuis quelques instants et qui me comprimait devint plus légère. J’avais comme l’impression d’avoir perdu une dizaine de kilos en une seule fois. C’était assez ironique pour un homme qui n’a plus de réelle masse corporelle. D’un côté, c’était une bonne chose d’avoir ressenti cette sensation. Cela me rappelait que je n’étais pas encore mort, du moins pas totalement. La vie en tant qu’être humain à part entière me manquait en quelque sorte. C’était dur de ne plus être qu’un amas de magie ne nécessitant aucun besoin, ne ressentant presque rien. Je soupirai. Etre génie n’était pas facile tous les jours.

Dans un même temps, la tempête à l’extérieur du bâtiment s’atténuait en même temps que la colère apparente de la jeune femme. J’étais intimement convaincu que la météo instable et cette personne étaient liées mais je n’avais aucune preuve de ce que j’avançais. Tout cela m’intriguait au plus haut point. Je gardai ma question en suspens, décidant de la reporter à un moment plus propice.

La jeune femme enleva son capuchon, découvrant son joli visage. Elle n’avait rien d’un être malveillant, au contraire. La première impression que je m’étais faite était faussée par les vêtements qu’elle portait. Je remarquai presque instantanément sa chevelure d’un bleu atypique tandis que je la sentais me décrire de ses yeux océans. Calmée, elle m’adressa à moi d’une voix plus douce et plus calme.

Elle s’appelait Lysis. Du moins, c’est ce qu’elle m’avait dit. J’avais pris pour habitude de me méfier des gens. La dernière fois que j’avais fait confiance aveuglément à quelqu’un, je m’étais retrouvé emprisonné dans ce maudit habitacle. Ma vie entière avait basculé dans les ténèbres. J’étais passé d’être humain à part entière à un misérable génie.

Par la suite, elle m’expliqua sa relation avec l’oiseau. A vrai dire, je m’en foutais un peu. Si j’avais réagi de la sorte, c’était plus pour lui montrer l’aberration de ses dires plutôt que par réel intérêt. Je n’avais aucune compassion pour son pigeon. S’il était idiot, ce n’était pas réellement de ma faute. S’il n’avait pas su être éduqué pour reconnaître les bonnes et les mauvaises choses, il n’aurait qu’à s’en plaindre sur son lit de mort. En attendant, qu’il fasse ce que bon lui semble. Mais il fallait bien qu’elle comprenne que je n’aurais aucun regret à le faire souffrir s’il était trop fier pour fuir ; si son honneur comptait plus que sa misérable vie. En parlant de son animal, Lysis semblait prendre conscience que ce dernier était toujours sur son épaule. Elle le ramassa et le déposa sur le bord de la fenêtre. Vu comme ça, on aurait pu croire qu’il était mort mais ce n’était pas le cas. Au moins, il avait arrêté de trembler. C’était déjà un point positif.

Désormais que ses yeux étaient plus accessibles, j’essayai à nouveau de plonger mes yeux dans les siens. Ce ne fut pas très dur. En effet, la jeune femme semblait prendre ça comme un défi et elle planta son regard d’elle-même dans le mien. Il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour être bercée par diverses images. Elle n’était pas si différente de la plupart des gens. Elle rêvait d’une vie riche d’aventure, de pouvoir et d’amour. C’était un peu l’envie de chaque individu quoique certains soient beaucoup plus pervers. Personnellement, je n’avais pas de réelle vision d’avenir. Je savais juste que, pour le moment, je rêvai d’avoir cette pierre. Par ailleurs, la jeune femme avait des peurs atypiques. Celle que j’arrivai à désigner comme celle qui l’effrayait le plus était la claustrophobie. Lysis ne supportait pas de rester dans un endroit clos, emprisonnée du monde. Je ne pus m’empêcher de sourire à l’image de sa réaction dans le cas où elle deviendrait un génie. Comment pourrait-elle réagir en apprenant que sa vie serait reliée à un objet. En apprenant que cet objet serait sa demeure. En apprenant qu’elle y serait emprisonnée, ne pouvant sortir que quelques heures, sans s’en éloigner, avant de retourner dans l’habitacle. Réussirait-elle à survivre ? De toute manière, aurait-elle le choix de mourir ? Quand on est génie, il n’y a pas d’échappatoire si ce n’est l’évolution et l’adaptation. En outre, la jeune femme avait peur de blesser ceux que l’on pourrait appeler « ses amis ». C’était une crainte assez noble.

Mon interlocutrice finit par arriver au sujet fâcheux. Elle voulait que je lui donne quelque information sur l’objet que je recherchai. Elle me proposait son aide gentiment. C’était une situation assez compliquée. La collaboration qu’elle m’offrait me permettrait de gagner un temps précieux. D’un autre côté, je ne la connaissais ni d’Eve, ni d’Adam. Comment réussir à lui faire confiance ? Comment être sûr qu’elle ne trouvera pas la pierre et s’en ira comme elle était venue ? Il fallait que je trouve quelque chose pour la retenir. Quelque chose qui me permettrait d’être sûr qu’elle me donnerait ce que je veux. Alors que je réfléchissais, mes yeux tombèrent sur l’oiseau. J’aurai pu le garder en otage mais ce n’était pas optimal. Lysis risquerait plus de me mettre des bâtons dans les roues. Que faire ?

Soudain, on frappa à la porte. Je me reculai de la porte pour ne pas être visible. La jeune femme alla ouvrir, laissant apparaitre un homme d’assez mauvaise humeur. Il était ronchon et, en voyant l’état de la chambre, il y avait de quoi. Presque aussitôt, Lysis lui claqua la porte au nez, s’excusant d’une voix douce. C’était une situation assez drôle. Etant à la place du tenant de l’auberge, j’aurai insisté mais il semblait s’être fait à l’idée de repasser plus tard. Dans un sens, c’était une bonne chose. L’intrus congédié, elle mit en place sa cape encore toute dégoulinante laissant apparaitre une robe aux couleurs sobres. A nouveau, elle me proposa son aide tout en s’asseyant sur le lit.

Je réfléchissais encore à une manière d’obtenir sa loyauté. J’aurai pu exaucer ses vœux mais je n’avais pas envie d’être lié à elle pendant trop longtemps. Dans le cas où elle devrait souhaiter, je n’étais pas en position de force pour l’obliger à le faire. A moins que je la mette dans une situation angoissante ? C’était une bonne solution. Je souris. J’avais trouvé ma monnaie d’échange. J’allais accepter son aide et lui donner quelques explications sur ce que je recherchais. Dans le cas où elle trouverait l’objet, j’irai la voir pour essayer de l’obtenir. Si elle refusait, j’essayerai de l’échanger contre des vœux un peu biaisé.


« Bien. Il y a longtemps, une pierre a atterri dans cette région. Peut-être est-elle dans l’auberge. Peut-être est-elle dans la rue commerçante. Peut-être a-t-elle déjà été trouvée. Je ne sais pas. En tout cas, je la recherche activement. Et, au vu de la météo, j’ai décidé de commencer à chercher par l’auberge. La pierre est une améthyste de couleur violette. Voilà, tu sais tout ce que je sais. »

En fait, ce n’était pas tout à fait vrai. J’avais écourté mon histoire en évitant d’expliquer la légende du cristal maître et les pouvoirs qui y étaient associés. En omettant de donner les détails les plus croustillants, j’évitais un refus de sa part quand elle devrait me la céder.

« Tu as des remarques ou des questions ? Sinon, je pense que d’autres chambres nous attendent. »
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Mar 23 Oct 2012, 06:34

Lysis vit un sourire apparaître dans son visage délicat à l'homme. Elle avait dit quelque chose de spécial? Elle ne l'avait juste regardé et il le refit une seconde fois. Lysis, étant de nature naïve se questionnait, mais ne voyais aucune réelle réponse à son questionnement. Il avait peut-être juste eu une image drôle en tête en la voyant. Lysis ne se questionna pas plus longtemps. Il décida de prendre parole pour définir la matière. Elle écouta l'homme jusqu'à la fin. Il s'appelait comment déjà? Fayt, oui c'est ça! Lysis semblait un brin exténuée, mais elle comptait l'aider jusqu'à l'épuisement. Elle espérait juste qu'elle allait profiter de son lit à un heure tardive. Elle serait légèrement attristée de l'avoir payé pour rien. Lorsqu'il posait s'il y avait d'autres questions, l'élémental fit un grande sourire et lui dit d'un ton bien aimable:

- Non, je crois que j'en sais assez pour vous aider. Cependant, mon aide n'est pas là pour être manipuler. Si je te vois voler, j'arrête de t'aider. Tu as seulement le droit de voler la pierre en question, dit-elle avec un clin d'œil. Bon, allons faire un tour chez nos voisins!

Lysis ne tarda pas. Elle se doutait bien que s'ils attendaient trop longtemps, le monde retourneraient dans leur chambre pour passer une bonne nuit et là, il s'agirait d'une tâche beaucoup plus compliquer. L'élémental sortit de la chambre et laissa Fayt sortir par la suite. Elle ferma la porte à clé pour ne pas se faire voler sa cape pendant son absence ou que l'aubergiste l'attende à l'intérieur. Elle se dirigea à la chambre au chiffre deux qui était sur l'autre facette du bâtiment. Lysis frappa à la porte délicatement pour ne pas se faire entendre par l'aubergiste qui semblait ne pas l'avoir dans son cœur:

- Service au chambre! Désirez-vous quelque chose?

Lysis écouta quelques secondes. Il n'y eu aucun son et rien ne semblait bouger de l'autre côté. Cela était bon signe. Lysis se tourna vers Fayt qui était juste derrière elle et lui dit avec un petit sourire en coin.

- Je ne sais pas comment tu es arrivé dans ma chambre, mais moi aussi, j'ai une clé universelle.

Après un léger ricanement, Lysis observa les côtés de la porte fermée. Elle sentit de l'air sortir dans le bas de la porte. Après une grande respiration, Lysis devint complètement immatériel. Elle était devenue particules et on pouvait plus vraiment la toucher de la sorte. Essayez de toucher l'air et vous verrez que cela est impossible. Lysis se laissa glisser dans le bas de porte. Le corps passa au comme si de rien était. Il n'y avait effectivement personne dans la chambre. Lysis rendu de l'autre côté reprit sa forme humaine et ouvrit la porte:

- Je prendrais bien un petit repas!

Lysis taquinait. Elle faisait allusion au service au chambre. La chambre était encore propre, mais il y avait des sacs sur le lit. Il y avait quelqu'un plus tôt. Ils devait faire vite. Lysis se dirigea vers le lit. Elle avait tendance, quand elle était jeune, de perdre et de tout retrouver sous le lit. Elle pensait que, si elle était chanceuse, on le retrouverait sous un lit. Par contre, à part de la poussière qui fit un petit nuage, il n'y avait rien qui ressemblait à une pierre. Lysis se releva et alla voir dans l'armoire de la chambre. Elle souleva tous les draps et trouva même un corset usé. Lysis trouvait cela assez curieux. Est-ce qu'elle allait trouvé un truc du genre dans sa chambre à elle aussi? Lysis allait devoir vérifier cela de retour dans sa chambre. Lysis trouvait la fouille assez amusante, mais elle trouvait cela bien dommage de perdre ce temps pour connaître son compagnon de recherche.

- Pendant que nous avons un peu de temps devant nous, on pourrait mieux se connaître. Comme tu l'as sûrement deviné, je suis un élémental d'air. Je ne suis qu'une pur erreur d'un sorcier.

Lysis ricana légèrement tout en cherchant dans l'armoire. Elle ne voulait pas se faire prendre par pitié. Elle l'avait accepté depuis fort longtemps qu'elle était une erreur de la nature, mais elle trouvait que l'erreur n'était pas si mal fait. Lysis, après avoir fait le tour de l'armoire, se dirigea vers les petits meubles de nuits. Elle ouvrit l'unique tiroir de chacun et trouvait seulement des mouchoirs en tissus pour les femmes en peine d'amour ou pour les hommes en peine d'amour... Vous voyez ce que je veux dire! Lysis regarda derrière les meubles et ne vit rien. Effectivement, la pierre n'était pas vraiment dans ce coin de chambre. Lysis se dirigea vers Fayt pour voir où il était rendu:

- Est-ce que je peux t'aider de ton côté. De mon côté, à part si ta pierre s'est changée en corset usé, je ne crois pas l'avoir trouver.

Lysis trouvait la situation bien drôle. Après tout, il fallait bien en rire.
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Lun 29 Oct 2012, 12:13

Continent du matin calme - L'auberge, Chambre n'°2


Elle n’avait pas de question mais le temps passé avec elle risquait d’être long. Bien qu’elle essaye de toutes ses forces, son humour n’arrivait pas à m’atteindre. Je n’étais pas quelqu’un de drôle à la base mais ses blagues m’agaçaient au plus haut point. De plus, l’entendre à nouveau me traiter de voleur avait eu pour effet de m’énerver davantage. Cette femme ne comprenait vraiment rien. Pourquoi aurais-je besoin de leurs objets de mortels ? Je ne voulais rien sauf cette pierre.

Lysis se leva et quitta la pièce. Je la suivis et m’arrêta à ses côtés, face à la porte de la chambre n°2. Soudain, elle frappa à la porte, prétextant le service de chambre. Je maudis le manque de discrétion. Pourquoi s’amuser à faire du bruit alors que ce n’est pas nécessaire ? Je soupirai bruyamment, attendant qu’elle me montre ses autres talents.

N’entendant aucun son, elle disparut et, un instant plus tard, m’ouvrit la porte par l’autre côté. Je n’avais pas vraiment compris tout ce qui s’était passé mais elle semblait avoir également une faculté pour traverser les portes. C’était une bonne chose, au moins nous pourrions nous enfuir si tout se passait mal.

J’ignorais sa énième blague. J’étais désespéré. Comment pouvait-on rire à des âneries pareilles ? Je passai outre et commença à me rendre vers la salle d’eau - plus parce qu’elle n’y allait pas que par choix – cherchant activement cette maudite pierre. Bientôt, le presque silence fut rompu par la voix de la jeune femme. Elle n’avait pas trouvé l’objet, c’aurait été trop beau. Non, elle voulait discuter. Par la même occasion, j’appris que cette dernière était une élémentaire de vent. Je comprenais mieux comment elle avait réussi à traverser la porte quelques minutes auparavant. Cependant, je sourcillai lorsqu’elle ajoute « une erreur de sorcier ». Si elle était une erreur, qu’étais-je alors ? Elle ne savait vraiment pas la chance qu’elle avait. Elle était vivante et libre alors que l’on m’avait désintégré et soumis. Même les morts avaient une meilleure condition de vie que la mienne. Je ne ressentais plus rien. Ni le goût des aliments, ni le vent caressant ma peau, ni l’eau humidifiant mon corps ; plus rien de tout cela n’existait pour moi. Et c’était elle, « l’erreur » ? Je reprenais peu à peu mon calme, lui répondant sans laissait paraitre ma colère.


« Je ne penses pas que parler soit la meilleure des choses à faire. Nous risquerions d’attirer l’attention, tu ne crois pas ?

La principale raison était que je n’avais nulle envie de discuter. J’étais convaincu qu’elle allait encore mettre sur le tapis des sujets fâcheux où, pire, continuer dans l’humour pompeux, ce qui ne tarderait pas à me faire sortir de mes gonds. Néanmoins, comme je désirais son aide, il valait mieux pour moi que je reste calme. En outre, parler de moi n’était vraiment pas quelque chose de courant. Je n’avais rien à dire. J’étais Fayt et tout le reste n’était qu’illusion. Je n’avais plus de corps, plus de sensations, plus de préférence. Tout était insipide.

La jeune femme ne tardât pas à me rejoindre pour me proposer son aide. S’il y avait une chose que je ne pouvais pas lui reprocher, c’était d’être serviable. Au moins, elle avait déjà une qualité. Cependant, j’avais également fini de fouiller la salle d’eau. J’avais même été inspecté un petit trou dans le mur en me transformant à abeille. Je lui répondis par un signe de tête et nous allions sortir quand la poignée de la porte se mit à tourner. Quelqu’un allait entrer. Je me tournai rapidement vers Lysis, lui faisant signe de se faire et de ne pas bouger, tandis que je créé une illusion nous englobant. La pièce qu’elle allait visiter était beaucoup plus petite que celle que nous avions fouillé. Nous étions collés au mur de la salle d’eau que j’avais décidé d’épaissir dans l’illusion. En clair, nous étions une partie du mur.

La personne qui entra fut une femme assez âgée. Elle était emmitouflée dans un vêtement de laine noire. D’apparence, elle n’avait pas l’air très amical. D’ailleurs, si l’on écoutait ses marmonnements, c’était toute sa personne qui n’était pas amicale. Elle se plaignait de l’auberge, de sa chambre ainsi que biens d’autres choses. Elle se dévêtue de son pardessus et s’assis sur le lit, plongeant ses mains dans le vide. Bientôt, elle en sortit un grimoire qui semblait très ancien.


« Sort d’immolation, sortilèges d’herpès, talisman pour attirer le mauvais œil, enchantement provoquant la maladie… Ici ! Rituel pour sacrifice humain. »


Soudain, elle s’arrêta et regarda dans notre direction. J’étais sûr qu’elle ne pouvait pas voir à travers mon illusion mais j’espérais que Lysis en soi aussi sûre. Cette femme semblait être une puissante sorcière, un seul faux pas et nous risquions de passer un mauvais quart d’heure.
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Lun 29 Oct 2012, 15:13

Lysis entendit son soupire profond avant de passer de l'autre côté par la fente de la porte. Elle en avait trop fait? Lysis n'avait jamais fait ce genre de truc. Être discret est un art qui faut apprendre et Lysis n'avait pas eu cette occasion encore. Puis, lorsqu'elle entendit l'homme qu'il préférait qu'ils ne parlent pas, Lysis se tait. Elle avait toujours eu l'impression d'être différente sans sa cape. Elle était beaucoup plus ouverte et se sentait plus joviale, mais on dirait que ce n'est pas la meilleure journée pour cela. Elle n'était pas là pour elle, mais pour lui, donc elle allait diminuer son niveau de discussion au minimum. Elle se demandait bien pourquoi elle a enlevé sa cape au final...

Après une recherche peu fructueuse, Fayt fit signe que l'heure du départ était arrivé, mais cela fut interrompu par l'entrée d'un individu qui était le locataire de la chambre pour la nuit. Lysis fut prise de dépourvu quand Fayt fit signe de se taire et de ne plus bouger. L'élémental n'avait pas trop le choix. Il ne semblait pas vouloir rigoler sur ce point. Lysis obéit et décida d'analsyer la scène. La vieille dame semblait plus que meurtrie par les années. Sa peau témoignait son expérience de vie qui ne semblait pas très saine. Elle avait parlé de sorts qui était tous d'origine maléfique. On dirait bien qu'elle a un plan pour quelques humains. Lysis trouvait la situation bien fâcheuse. Elle ne comprenait toujours pas le plaisir que le monde pouvait avoir à faire souffrir cette race. Lysis l'aurait bien combattu, mais elle s'avait trop bien qu'elle risquait de perdre... En tout cas, si elle ne perdait pas, Fayt risquait de perdre. Lysis ignorait tout de cet homme allant même de sa race. Les seules choses qu'elle sait de lui est qu'il a un pouvoir d'illusion et qu'il n'avait pas trop envie de parler. Puis, un regard fut projeté vers les deux intrus. Est-ce qu'elle les voyait? Est-ce que son sort était assez puissant? Lysis se tourna la tête lentement pour ne pas faire de bruit vers Fayt. Il semblait être calme et son regard disait bien qu'il allait m'empaler si je faisais un quelconque bruit. Lysis en déduit qu'elle devait lui faire confiance. Au pire des cas, elle se battrait ou s'enfuirait. La vieille dame lâcha un soupire comme si sa vision lui avait jouer un tour. Cependant, l'élémental n'osait pas trop respirer encore. Elle est peut-être vieille, mais son ouïe peut être encore intact. La vieille dame murmura quelques mots. Lysis ne pouvait pas vraiment les comprendre. À vrai dire, elle croit plutôt qu'il s'agissait des grognements et qu'elle lisait plutôt dans sa tête. La vieille dame refit un regard dans la direction de Lysis et Fayt. il semblait qu'il y avait quelque chose qui la dérangeait dans le coin. Elle déposa le livre sur le lit et regardait toujours vers la salle de bain. L'élémental en déduit qu'elle a sûrement sentit une force magique qui provenait de l'illusion de Fayt. Comme la pierre était encore introuvable, ils devaient ne pas se faire voir. Puis, Lysis se rappela que Fayt s'avait incrusté dans une fente pour voir si la pierre était là. La fente était pas très large, mais il y avait assez de place pour une mouche comme Fayt et un bourdon comme Lysis. L'élémental regarda Fayt en entendant le lit craqué. Il n'y avait pas de temps à perdre. Comme les ailes des bourdons font du bruit. Elle devrait marcher jusqu'au trou. Lysis mit son index sur sa bouche à elle et commença à rapetisser. La femme était devenu qu'un bourdon tout orangé. La transformation fut silencieuse et Lysis comptait bien ne faire aucune bruit. Elle se dirigea rapidement vers la fente pour se cacher. Rendu à l'intérieur, il était le temps pour Fayt de la suivre. Une mouche est beaucoup plus commun dans une chambre d'auberge qu'un bourdon. Lysis allait observer la scène pour voir ce que Fayt allait choisir: se cacher ou faire diversion?
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Mar 30 Oct 2012, 00:47

Continent du matin calme - L'auberge, Chambre n'°2


Le regard de la sorcière ne se détournait pas. C’était comme si elle sentait qu’il y avait une présence près de la salle de bain. Peut-être pouvait-elle ressentir la magie que nous dégagions ? Nous étions dans une impasse. Néanmoins, Lysis réussi à attirer mon attention. Elle avait trouvé une astuce. Elle s’était transformée en bourdon pour se faufiler dans le trou dans le mur de la salle de bain. C’était assez ingénieux. J’avais également le désir de me cacher jusqu’à ce que la vieille mégère change la direction de son regard. Désormais, elle fixait la salle d’eau comme si elle détectait la magie de l’élémentale. Peut-être était-ce le cas ? Comme la jeune femme l’avait dit, elle était le résultat d’une expérimentation ratée d’un sorcier, il y avait donc des chances qu’elle soit repérable. Tenant compte de cette hypothèse, je me hâtai de trouver une solution pour sortir mon associée de cette misère.

Après une mûre et rapide réflexion, j’avais décidé de me montrer. Je ferais diversion le temps que Lysis puisse sortir. Après tout, j’étais capable de m’éclipser rapidement à l’aide de mes portails de téléportation. Je décidai donc de créer un clone de moi qui apparut près de la porte d’entrée.


« Hé la vieille, c’est moi que tu cherches ? »

La sorcière fit demi-tour pour foudroyer mon clone du regard. Outre de la colère, elle affichait un sourire malveillant. Je créai deux autres clones avant de sortir à mon tour. Il y avait cinq versions de moi qui se mouvaient selon leur propre volonté. Chacun d’eux parlait en même temps que moi pour que la différentiation soit impossible.

« Ils ne te dérangent pas mes amis au moins ? Sinon, je peux leur demander de SORTIR »

J’avais accentué le mot non pas pour faire un effet de style mais plus pour prévenir l’élémentale que je faisais diversion. Tandis que l’hôte de la chambre avait les yeux rivés sur moi, elle ne faisait plus attention à Lysis.

Soudain, la vieille dame applaudit, laissant échapper un rire mauvais. Je me demandais si elle était un peu folle. La réponse me fut bien vite donnée. Elle tendit son bras devant elle, main ouverte, avant de rapprocher les doigts de sa paume. Je tombai à genoux au sol tenant ma tête entre mes mains tandis que mes clones disparaissaient.


« Tient donc, un intrus ! C’est étrange je m’y attendais… »

Elle s’avança lentement vers moi, impuissant.

« C’est triste… Tu es tombé sur l’une des rares sorcières à manipuler les flux magiques. Je t’ai ressenti dès que j’ai foulé le pas de la pièce. »

Elle apposa son autre main sur mon visage, prenant soin de le relever pour que je la regarde en face.

« Et… qu’avons-nous là ?! Un génie ! Mais…c’est mon jour de chance on dirait ! Mais avant de te demander de réaliser mes vœux, je vais te punir pour ton impudence.»

Je hurlai de douleur. Je n’avais jamais rien senti d’aussi douloureux, même vivant. C’était comme si mon cerveau explosait. Ma céphalée était de plus en plus forte. J’aurai préféré mourir que de subir ça une seconde de plus et pourtant, elle s’amusa bien trop longtemps à mon goût. En plus de subir cette souffrance, j’étais paralysé. Je ne pouvais rien faire si ce n’était plaquer mes mains contre ma tête pour essayer d’atténuer la douleur, en vain.

« Comme je l’ai dit, je manie le flux de magie. Pour un être comme toi, cela signifie que je peux tout faire, sauf de tuer bien évidemment. Pour l’instant, je m’amuse à faire créer et à faire exploser des anévrismes un peu partout dans ton cerveau. C’est marrant, ne trouves-tu pas ? Ah… tu ne peux pas non plus bouger ? C’est aussi ma faute, j’ai augmenté la pression de l’air autour de toi. C’est comme si tu subissais directement la pesanteur. Amusant, non ?»

Mes cris étaient de plus en plus puissants tandis que la femme jubilait de plus en plus bruyamment. Cette douleur était plus qu’insoutenable. C’était la pire chose qui ne me soit jamais arrivée. J’aurai tout fait pour qu’elle s’arrête. Tout. Soudain, la douleur disparut comme elle était venue. La sorcière s’abaissa pour se mettre à mon niveau et posa sa main sur mon cou. Elle attrapa ce que j’avais autour du cou et tira d’un coup sec. C’était mon amulette.

« Pas très discret comme endroit pour cacher un habitacle »

Contre moi, je répétais la phrase que j’étais obligé de prononcé envers tous ceux qui réussissait à obtenir mon habitacle.

« Bonjour maîtresse, en tant que possesseur de mon habitacle, je me dois de réaliser trois de vos souhaits. »

Désormais, j’avais perdu la liberté qui m’était si chère. Au-delà de ça, j’étais incapable de tourmenter cette femme pour la faire craquer. J’étais complètement à sa merci. Je n’avais plus qu’à compter sur l’élémentale, si elle acceptait de venir à mon aide. Ce fut pour elle que j’ajoutai les quelques mots non obligatoire sur les liens génie-maître.

« Néanmoins, si une autre personne possède l’habitacle, vous ne serez plus mon maître. »

J’espérais que Lysis était encore là et qu’elle avait compris. La sorcière, quant à elle, n’y voyais que du feu. Elle se voyait déjà plus puissante qu’elle ne l’était déjà. Néanmoins, même face à une telle puissante, j’étais déterminé à lui tenir tête. J’invoquai des chaînes qui l’entourèrent et l’emprisonnèrent. Je savais que cela ne tiendrait pas longtemps mais, si elle avait le malheur de parler de travers, elle gaspillerait l’un de ses vœux. Tandis qu’elle se dépêtrait de son entrave, elle me fit subir la même douleur qu’auparavant.

« Je vais t’apprendre à obéir, sale génie de malheur ! »

Essayant de passer outre la douleur, je lui répondis.

« C’est dommage, ce n’est pas une illusion… C’est tout de suite plus dur à dissiper hein ? »

Pour me punir de lui avoir répondu, les douleurs étaient plus intenses et plus régulière. Je serais des dents pour éviter de crier trop fort mais j’étais incapable de me retenir. C’était une vraie séance de torture…
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Mar 30 Oct 2012, 02:27

Lysis se demandait bien ce qui passait. Il ne venait pas... Lysis se tourna vers lui et vit qu'il décida de faire des clones. L'élémental ne comprenait pas. Qu'est-ce qu'il voulait démontrer en ce dévoilant de la sorte? Lysis était presque en panique. Est-ce qu'elle devait l'aider ou partir? Puis, il dit le mot ultime. Il voulait que Lysis parte. Elle aurait bien critiquer son choix, mais elle n'avait pas trop le choix. Lysis se dirigea en bourdon vers le trou sous la porte. Elle était rendu juste en dessous qu'elle vit la pire scène se produire. Lysis se tourna vers lui et regarda la scène impuissante. Elle voulait l'aider, mais est-ce qu'elle allait être dans la même situation que lui. L'élémental pensait qu'elle devait aller chercher de l'aide, mais le son des cris de son collègues l'empêchait de partir. Mentalement, Lysis se mordait les lèvres. Est-ce qu'il veut qu'elle l'aide ou qu'elle fuit à la fin? Elle ne voulait pas le contredire, déjà que leur relation était assez fraîche. Les hurlement de son ami lui faisait vibrer tout son être. Il était vraiment dans un état de souffrance épouvantable. Lysis avaient juste envie de crier pour que tout cela arrête, que la souffrance de son ami cesse. Elle n'avait pas peur d'elle, mais Lysis devait analyser la situation, mais ses sentiments étaient en plein contrôle de ses capacités. Lysis ne comprenait pas pourquoi personne venait à la fin. Les cris devaient bien se faire entendre dans tout le bâtiment. Est-ce que l'aubergiste connaissait la dame et se disait qu'il était préférable pour lui de ne pas réagir? Lysis trouvait la situation insoutenable. Elle ne pouvait pas rester là à attendre. Est-ce qu'elle allait prendre le risque de se faire prendre aussi? Oui! Elle préférait souffrir que de voir son ami souffrir de la sorte. Puis, une scène hors du commun se passa. Elle prit l'habitacle de son ami. Il allait pouvoir être contre elle maintenant sans le vouloir. Lysis devait la prendre de vitesse et obtenir l'habitacle que Fayt avait spécifié de faire par ailleurs. Lysis eu une idée. Elle décida de partir de la salle. Si elle voulait la prendre par surprise, il fallait qu'elle la prenne par derrière. Lysis se transforma en air pour aller plus vite. Elle passa sous sa porte de chambre à elle, ouvrit sa fenêtre et s'envola. Rendu à l'extérieur, Lysis prit quelques secondes pour faire éclater une orages très violente avec des vents à tout cassés. Elle n'avait pas trop de difficulté, car elle était en furie. Lysis s'envola jusqu'à la fenêtre de la folle. Celle-ci sentit instantanément la magie que l'élémental dégageait.

- Je vois, tu n'étais pas seul... Je le savais, mais je croyais qu'elle ne serait pas aussi stupide pour venir te chercher. Génie, je veux faire mon premier vœu...

Puis, un coup de vent ouvrit violemment la fenêtre au point qu'elle cassa le verrou de la fenêtre. Lysis fit un coup de poing dans le dos de la sorcière. Elle ne lâcha point l'habitacle. La sorcière fit un rire lugubre et se tourna comme si de rien était vers l'élémental.

- Tu crois que tu as de l'importance pour moi, morveuse? Tu es mieux dans un ragoût...

Puis, elle fit le même geste qu'elle fit pour Fayt. Elle essayait de prendre Lysis par son flux magique. À vrai dire, c'est exactement cela que Lysis voulait qu'elle fasse. Elle fut rapidement attirée vers elle, mais Lysis décida de se diffuser dans l'air. La magie de Faut était assez forte pour brouiller un peu son pouvoir. Juste assez pour qu'elle ne puisse détecter chaque particule de Lysis dans l'air.

- Sale garce! Tu crois que tu vas m'avoir aussi facilement! Génie, je souhaite...

Puis, sa voix cessa . Elle n'était plus capable de parler. L'air ne pouvait plus sortir de sa bouche. Les particules d'air dans son corps était complètement figé. Elle essayait de respirer, mais cela n'allait pas marcher. Puis, elle décida que Fayt allait souffrir à place de l'élémental. Elle se retourna vers Fayt pour le faire souffrir à nouveau, mais Lysis était dans son dos entre Fayt et elle.

- Tu ne le toucheras plus jamais...

Lysis fit un rafale de vent qui la propulsa à l'extérieur en un temps records. Lysis était vraiment hors de contrôle. Elle allait mourir point final. Lysis laissa Fayt derrière elle. Il était libre maintenant, mais Lysis n'avait pas terminé son oeuvre. Lysis vit le corps de la vieille dame sur le sol en train d'agoniser de douleur. Lysis s'approcha d'elle lentement tout en faisant en sorte que l'air ne puisse sortir de son corps. La femme était bleu avec un regard globuleux. L'élémental s'approchai d'elle avec un regard complètement blanc. Elle n'avait plus de pupille et presque plus de conscience. Lysis fit un geste et tout l'air qui l'entourait commença à écraser la vieille dame. On pouvait entendre tous ses os casser en mille morceau par la pression trop grande que l'air faisait sur elle... Lysis s'approcha d'elle et prit délicatement l'habitacle. Elle lui dit doucement à l'oreille:

- Jamais on ne touche à ceux que j'aime...

Lysis regarda la vieille femme mourir sous ses yeux. Lysis retourna dans la chambre et regarda Fayt d'un air froid. Cependant, elle n'avait plus assez de force pour se battre contre lui. Lysis s'approcha de lui et fit le tour de lui. Elle était désormais dos à lui. Lysis déposa le collier dans son cou et l'attacha délicatement. Lysis était rendu complètement épuisée... L'élémental, après avoir bien attaché le collier, recula pour s'accôté contre le mur. Elle descendit tranquillement le long du mur pour s'asseoir sur le mur. Son regard devint plus normal. Puis, on pouvait voir des traces de sang sur sa robe. Elle avait subit des coup? Non, c'est un effet secondaire de sur-utilisation son pouvoir. Son corps était couvert de cicatrices et lorsqu'elle devenait en transe avec son pouvoir, ces cicatrices s'ouvrent à nouveau pour faire émerger de l'air au départ et du sang à la fin. Cela n'était jamais mortel, mais toujours étrange à voir pour ceux qui ne connaissait pas son secret. Lysis fit un sourire à Fayt et lui dit d'une voix douce:

- Je suis désolé de ne pas avoir réagit plus rapidement... Je ne voulais pas qu'il t'arrive une telle chose...

Lysis se sentait minable. Il avait souffert beaucoup plus qu'elle et elle était là comme une morte. Lysis se leva de peine et de misère pour venir aider son ami. Lysis ouvrit la porte et débarra celle de sa chambre. L'aubergiste était mieux de ne pas se pointer le visage. L'élémental alla chercher Fayt en l'aidant à se relever. Après avoir subit autant de souffrance, il devait se reposer. Lysis l'amena lentement jusqu'au lit de sa chambre. Elle le regarda et fit un beau sourire:

- Repose toi, tu as assez souffert. On continuera demain...

L'élémental allait dormir à terre. Elle aimait mieux le bien de ses amis par rapport au sien.
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Sam 10 Nov 2012, 21:09

Continent du matin calme - L'auberge, Chambre n'°2


La douleur était si forte, si pesante. C’était comme si ma tête explosait à chaque seconde. Je souffrais mais ma souffrance était un peu plus supportable en imaginant que Lysis avait réussi à s’en sortir. Bientôt, la fenêtre s’ouvrit dans un grand fracas. C’était Lysis. Je le savais et la sorcière aussi. Pourquoi était-elle revenue se fourrer dans la gueule du loup ? C’était stupide. L’élémentale apparut derrière la vieille femme et lui asséna un violent coup de poing dans le dos. La mage ne desserra pas sa main de mon habitacle. Je savais que, au moindre mot de sa part, je devrais me battre contre Lysis. Il ne fallait surtout pas qu’elle en ait le temps. A nouveau, notre ennemie manipula le flux magique. Alors qu’elle se concentrait sur la jeune femme, je souffrai à nouveau de cette atroce sensation. Cependant, l’élémentale se diffusa dans l’air ambiant, brouillant son flux magique dans le mien. La vieille semblait très embêtée. Soudain, je sentis la force arrivée en moi ; elle était en train de souhaiter. Il fallait absolument qu’elle l’en empêche au risque de pouvoir subir tout ce qui était en mon pouvoir. J’imaginai déjà les affreuses scènes qui pourraient se produire.

D’un coup, je sentis le pouvoir qui me parcourrait s’en aller peu à peu. Elle s’était arrêtée de parler. Ses mains attrapèrent sa gorge. Elle semblait souffrir d’un manque d’air dont j’étais sûr qu’il avait été provoqué par Lysis. Cette dernière semblait être dans une colère folle. Ses pouvoirs semblaient d’ailleurs être décuplés lorsqu’elle était dans un tel état d’énervement. Je n’aurai jamais pensé qu’elle put être aussi violente alors qu’elle avait été si calme auparavant.

Peu à peu, je sentais le lien qui me nouait à la sorcière s’affaiblir. Bien qu’elle soit en train d’agoniser, la douleur que j’avais ressentie ne me quittait plus. Cela persistait, certes à plus faible dose, mais la douleur était toujours là. Soudain, tout disparu : le lien et la douleur. Je restais là, affaibli. Cela allait me demander pas mal de temps pour récupérer.

Lorsque Lysis récupéra l’amulette, un nouveau lien se forma. Elle était devenue par cette action ma maitresse bien qu’elle m’ait rendu le collier. Je lui étais redevable de ces trois vœux. Cependant, j’étais assez mal en point et je n’avais pas la force de parler. Je restais silencieux en la regardant. Ses vêtements étaient ensanglantés. Que s’était-il passé ? C’était une question que je gardai pour plus tard, je n’arrivais ni à bouger ni à parler. Lysis s’excusa de ne pas avoir pu m’aider plus tôt mais s’était à moi de m’excuser pour avoir agi de manière si intrépide. J’avais été pris au piège et elle n’était même pas obligée de me secourir.


« Ce… n’est pas…ta…faute. »

L’élémentale se leva et me quitta pour revenir et m’aider à me déplacer. Nous retournions dans sa chambre. Elle me fit m’allongeai sur le lit mais ce n’était pas nécessaire. Je n’étais pas un humain : je n’avais pas besoin de repos. En tant qu’entité magique, il me fallait une source de magie. Je devais retourner dans mon amulette mais je ne pouvais pas sans son accord. J’essayai de parler. Il fallait que je lui dise tout.

« Tu… es… maitresse… trois vœux… je… accorde… autorisation… repos… habitacle »

Cela avait déjà été assez dur et j’espérais qu’elle avait compris sans quoi je ne pouvais rien faire.


Spoiler:
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Lun 12 Nov 2012, 03:58

Lysis était exténuée. Sa peau lui faisait souffrir le martyr. Pourquoi donc? Depuis sa transformation, elle avait subit de nombreux dégâts corporels qui n'ont pu être guéri par la magie. Ces douleurs se présentent toujours lorsqu'elle utilise son pouvoir à son plein potentiel. Lysis avait la certitude que la sorcière n'y était plus. Ils allaient pouvoir se reposer après ce combat acharné. Puis, il parla. Elle trouvait bien dommage que sa voix fut aussi entrecouper. Il témoignait que ce n'était pas de sa faute, mais Lysis avait toujours tendance à se culpabiliser pour les blessures de ses amis. Par contre, un truc dérangeait dans la seconde situation. Il parlait de voeux, de maîtresse et de repos. Lysis lui avait rendu son amulette. Elle croyait lui avoir rendu sa liberté. Cependant, il semble que cela ne soit pas le cas. Lysis était rendu une maîtresse sans le vouloir. Elle allait devoir y en parler après qu'il se repose. Elle prit un peu de temps pour réaliser qu'elle était sa maîtresse et qu'il devait l'obéir. Lysis regarda Fayt avec un peu de gêne, car elle avait pris du temps avant de réagir à sa question.

- Euhhh... Oui... Oui, bien sûr, tu peux retourner chez toi. Je vais t'attendre.

Lysis fit un beau sourire en le voyant disparaître pour se reposer dans son habitable qui restait sur le lit. Lysis s'approcha de l'habitable qui avait été en sa possession plus tôt. Elle trouvait l'objet en question relativement joli, mais jamais elle aurait devinée qu'il s'agissait d'un habitacle pour un génie. La sorcière avait beaucoup plus de connaissances dans cette matière que Lysis. L'élémental d'air avait besoin de repos elle aussi. Elle était complètement vidée d'énergie. Elle se projeta sur le lit qu'elle avait tant rêvé. Elle avait beaucoup trop dormit à l'extérieur et le fait de dormir sur quelque chose de mou était comparable au paradis. Lysis soupira et fit un beau sourire. Elle ne sait réellement pas ce qu'il s'aurait passé si elle l'aurait laissé faire du mal à Fayt. Lysis commença a réfléchir sur la race des génies. Il est vrai qu'il non plus de corps humain et qu'ils doivent obéir à celui qui possède son habitacle. Cependant, il y avait tellement de chose qu'elle ignorait sur cette race comme ce qu'il adviendrait si le détenteur de l'objet fait trois voeux. Est-ce qu'il devient le génie en question ou le génie allait être éternellement lié à son maître? Lysis en savait rien et l'idée d'être maîtresse de quelqu'un ne la réjouissait pas vraiment. Lysis est un élémental d'air ce qui signifie qu'elle ne peut se sentir mieux que libre et juste se mettre dans la peau ce lui qu'elle avait dans sa main la rendait triste. La vie ne doit pas toujours être facile pour lui. Lysis déposa l'amulette au niveau du coeur sans réelle raison et décida de fermer les yeux. Enfin, elle pourrait se reposer...

Le temps fut trop court, se disait Lysis lorsqu'elle entendit quelqu'un frappé à la porte de sa chambre. Lysis déposa l'amulette sur le lit et le cacha avec un drap qu'elle plia par dessus l'objet. Lysis était couverte de sang encore. Elle n'avait pas réfléchit à aller se laver. L'élémental se rendit à la porte et ouvrit la porte juste assez pour qu'elle regarde d'un oeil. Il s'agissait de l'aubergiste.

- Excusez-moi, madame. Je dois vous demander de venir à l'entrée. J'ai oublié de vous faire signer un papier important pour la location de la chambre. Je suis désolé du dérangement.

Elle regarda l'homme et il sentait un peu mal à l'aise. Il y avait sûrement quelque chose qui n'allait pas. Elle allait devoir faire attention. Lysis se racla la gorge et lui dit d'une voix neutre.

- Je vous rejoint. Cela ne sera pas bien long.

Lysis referma la porte et la verrouilla. Elle avait un mauvais pressentiment, mais Fayt était pas en état pour l'aider pour le moment. Elle n'était pas en état par ailleurs. Cependant, Lysis ne pouvait pas faire perdurer la situation. Elle risquait la liberté de son ami s'il décidait d'envahir la chambre. L'élémental avait une idée. Elle retourna à l'amulette et se dirigea vers Phoebus. Il dormait encore d'un sommeil profond. Lysis le secoua et la bête se réveilla rapidement. Il était presque en mode panique. Lysis avait un petit sourire au lèvre, mais la situation n'était pas à la rigolade. L'élémental prit un petit foulard raillé rouge et blanc et le mit au coup de la bête. Il ne comprenait rien après un long sommeil récupérateur. Elle lui dit d'un ton posé:

- Phoebus, je te confie cette habitacle. Il ne faut que personne y touche d'accord? Si tu sens du danger ou quoi que se soit, fuis et ne m'attends pas. Je te retrouverai le temps voulu.

Le petit oiseau regardait sa maîtresse avec un regard triste. L'élémental fit un petit sourire et attacha l'habitacle au cou de Phoebus. Il allait sûrement trouver l'objet lourd, mais elle n'avait pas d'autre moyen de le protéger pour le moment. Lysis vit que l'objet était bien stable en tirant un peu dessus. L'élémental ouvrit la fenêtre assez grande pour son oiseau. Puis, elle regarda Phoebus une dernière fois et lui dit d'un ton doux:

- Tiens ta promesse, mon ami.

Elle se retourna et prit sa cape qu'elle avait laissé dans la chambre plus tôt. Elle le mit sur elle pour cacher le sang sur sa robe et prit la clé au passage sur le lit. Elle ouvrit la chambre et sortit en observant pour voir s'il n'y avait personne. Il y avait effectivement personne. Elle soupira un coup et verrouilla la chambre. Elle descendit à l'étage pour se rendre vers l'aubergiste qui semblait occupé sur un bout de papier. L'aubergiste se leva la tête avec les yeux un peu rouge. Il dit d'une voix saccadée:

- Je suis désolé...

Lysis fit les grands yeux et entendit quelqu'un dans son dos. Elle se dématérialisa avec le peu d'énergie et se retourna. Une substance poussiéreuse fut projeté vers l'élémental. Lysis vit la sorcière. Elle était encore en vie? Comment elle avait fait son tour de magie?

- Tu croyais vraiment m'avoir tuer. J'ai bien plus d'expérience que toi dans la vie petite. Maintenant, tu me redonnes l'habitacle du génie immédiatement!


- Jamais vous l'aurez...


Lysis avait prit un ton affirmatif, mais il y avait quelque chose qui clochait. Elle sentait ses particules d'air troublées ce qui la força à reprendre forme humaine. Elle n'était plus capable de bouger. La sorcière était relativement contente de la situation:

- Merci d'avoir facilité ma poudre paralysante! Elle a une fâcheuse habitude à se coller à l'air. Dommage pour toi, mais tu as perdu, petite insouciante!

Lysis se sentait partir vers le monde du néant. Elle sentait une certaine angoisse, mais pas pour elle, mais pour Fayt. Ce qui adviendra d'elle lui importait peu. Qui allait se souvenir d'elle à la fin? Lysis perdit conscience. Elle était rendu comme une statue. La sorcière s'approcha d'elle et commença à chercher partout sur elle. Elle retira son arme qu'elle déposa dans son sac. Il pouvait toujours être utile pour plus tard. Elle vit la boucle d'oreille ornée d'une pierre rouge qui avait le pouvoir de protection de l'esprit. Elle le retira violemment pour enlever la protection de l'élémental. Cependant, la boucle d'oreille tomba à l'extérieur de son sac. Il était désormais au pied des escaliers. L'aubergiste était complètement désemparé dans la situation. Il cria:

- Vous allez laisser ma famille en paix maintenant! Depuis tout ce temps que vous me menacer avec cela.

- Je vous ne laisserai pas en paix tant que je n'ai pas l'habitacle du génie qui était avec elle. Allez le chercher, il doit être dans sa chambre. Soyez plusieurs, car il est puissant comme génie même si je l'ai affaiblie.

L'aubergiste fit signe de non avec la tête, mais il n'avait pas le choix. Sa famille était lui aussi en danger. Il appela ses confrère de l'auberge pour aller fouiller dans la chambre de la demoiselle. Pendant ce temps, la sorcière fit quelques paroles et déposa une pierre sur elle. La statue de Lysis flottait dans les airs et elle allait pouvoir l'amener où elle voulait. Elle sortit de l'auberge pour se rendre dans un lieu plus sécuritaire que l'auberge avec l'élémental qu'elle poussait d'une main légère.

Les trois hommes commencèrent à monter à l'étage et le chef cherchait dans ses clés pour trouver celui qui correspondait à la chambre 1. Phoebus entendait le son des clés. Il avait la capacité de ressentir les intentions des individus et il savait que les intentions n'étaient pas pour le bien de sa maîtresse. L'oiseau ne savait pas quoi faire. Il aurait préféré rester dans la chambre pour attendre sa maîtresse, mais elle lui avait demandé de fuir en cas de problème. Phoebus sautilla et chercha un endroit pour ne pas se faire voir. La brave bête s'envola et se cacha dans le haut de l'armoire de la chambre. La cachette n'était pas sûr, mais il était le mieux qu'il avait trouvé. Rendu en haut, il commença à frotter le médaillon avec le foulard. Lysis lui avait mit le foulard dans cette intention. Elle ne savait pas comment il faisait pour sortir, mais elle savait qu'il pouvait sortir par son maître. Le foulard avait été souvent manipulé et transporter par Lysis. Elle souhaitait que le peu d'elle qu'il y avait dans le foulard soit suffisant pour faire sortir Fayt en cas de problème.

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Mar 01 Jan 2013, 17:20

Le monde des rêves - Habitacle

Dès que j’eus son approbation, je disparus dans les profondeurs de mon habitacle. Là, je n’avais plus aucun contact avec le monde extérieur. J’étais dans ma maison, ma prison. La décoration et l’ameublement de ma demeure changeait au grès de mes envies. Je pouvais le modeler comme je le voulais car rien de ce qui s’y trouvait n’était réel. Ce n’était que condensation et matérialisation de la magie. Cette fois-ci, je ne pris même pas le temps de changer quoi que ce soit. Je venais juste d’apparaitre dans mon intérieur quand je m’évanoui sur le lit à baldaquin.

J’ignore combien de temps je suis restais allongé. Il pouvait s’être écoulé quelques minutes, quelques heures ou même quelques jours sans que je ne puisse m’en apercevoir. Lorsque je me réveillai, je me sentais bien. Toute ma fatigue, toutes mes douleurs s’étaient évaporées durant ma disparition du monde réel. L’habitacle était un lieu paisible et tranquille. J’aimais rester en ces lieux mais le fait d’y être attaché le rendais moins beau que ce qu’il pourrait être. Je me regardai dans le miroir, ajustant ma tenue et ma coiffure : il n’était pas question de me présenter dans un mauvais état à ma maitresse. A cette idée, je soupirai. J’étais à nouveau lié à quelqu’un… Je haïssais cette condition de vie. Pourquoi n’avais-je pas le droit d’être libre comme tout le monde ? Pourquoi devais-je me plier aux règles stupides des Rêveurs et de leurs souhaits ?

Alors que je me perdais dans mes interrogations, je ressentis soudain l’appel de mon maître. Pourquoi Lysis m’appelait-elle ? Avait-elle des ennuis ? L’inquiétais-je ? Je ne savais pas mais je n’avais pas le choix, je devais apparaître dans le monde des Rêveurs.Le portail apparut et la magie opéra. Je quittais ma prison et apparut immédiatement dans le monde réel.



Continent du matin calme - L'auberge, Chambre n°1

J’entendis un piaillement tandis que l’armoire vacilla avant de s’effondrer dans un brouhaha assourdissant. Que s’était-il passé ? Je me relevai, stupéfait, avant de remarquer quelques plumes sur le sol. Avais-je écrasé Phoebus ? Je regardai autour de moi, le cherchant, et remarquai les trois hommes sur le sol. Que faisaient-ils ici ? Ils se relevèrent, sonné, tandis que je sentis un picotement sur mon crâne. Je tournai la tête et remarquai Phoebus qui piailla plus fort qu’auparavant. Je ne comprenais pas ce qu’il voulait me dire, ne parlant pas le langage des oiseaux, mais je remarquai qu’il avait mon amulette.

«Où est Lysis ? »

Il se dirigea au-dessus de l’aubergiste et tourna plusieurs fois autour de lui avant de revenir se poser sur mon épaule. Les trois hommes m’interpellèrent.

« Et toi, si tu veux revoir ton amie, suis nous ! »

Je n’aimais vraiment pas leur ton. S’ils pensaient pouvoir me soumettre, ils s’enfonçaient le doigt dans l’œil. Tant qu’ils n’auraient pas mon habitacle, ils n’auraient aucun moyen de me faire obéir. Je me tournai vers l’oiseau et lui montrait mon amulette.

« Prends bien soin de ça, au péril de ta vie. Personne ne doit y toucher, personne. »

L’oiseau s’envola à nouveau et alla se cacher dans un coin de la pièce. L’un des trois hommes fonça vers Phoebus mais il fut stoppé dans sa course par une chaine qui le saucissonnât.

« A nous maintenant ! Si vous tenez à ma vie, vous avez intérêt à me dire où est Lysis !»

Les deux autres, moins téméraires, hésitèrent. Je lisais la peur dans leur esprit. Qui pouvaient-ils craindre à ce point pour ne pas avoir peur de moi ? J’avançai vers eux, tétanisé, et renouvela ma question. Soudain, j’entendis Lysis crier. Elle était à l’étage du dessous. Il fallait que j’aille l’aider comme elle l’avait fait pour moi. A nouveau, j’usai de mes chaines pour enchainer ceux qui étaient à ma poursuite.

« Vous, vous ne bougez pas d’ici ! »

L’aubergiste m’interpella.

« Attendez ! »

Je me retournai vers lui, lui jetant un regard noir.

« Quoi ? »

« Ce n’est pas notre faute… C’est elle… »

« Je n’ai pas besoin de vos explications. »

« C’est vous qu’elle cherche, le génie. Faites attention, elle est puissante. »

Alors que je sortais, je m’arrêtai net. Elle ? De qui parlaient-ils ?

« Qui ça elle ? »

« La sorcière. »

Cette mégère était vivante ? J’écarquillais les yeux. Elle était si puissante… Je ne devais pas faire la même erreur qu’auparavant. Il me fallait un plan avant d’agir. Pauvre Lysis, il faudrait qu’elle résiste un peu plus longtemps.

J’aurai pu demander de l’aide à mes trois assaillants mais je n’arrivais pas à leur faire confiance. Il fallait donc que je me débrouille seul. Je listai les armes et magie qui était à ma disposition. Notre meilleure solution était d’anéantir les pouvoirs de la sorcière. L’unique magie capable de faire une chose pareille était la magie des vœux. Il fallait que Lysis le souhaite mais elle n’était plus en possession de l’habitacle… Comment faire ? Soudain, j’eus une idée. J’appelai Phoebus à moi avant de lui expliquer mon plan.


« Je vais t’envoyer dans un endroit spécial. Tu seras en sécurité et tu seras la clé de mon plan. Quand tu verras un autre portail, il faudra que tu donnes l’objet que tu portes à Lysis. »

Il semblait réticent à cette idée. Sans doute voulait-il avoir un rôle plus « utile » à son goût. Mais il allait réellement être la clé de notre succès. Je créai un portail tandis qu’il s’y engouffra à contre cœur.

« A nous deux, sorcière ! »

Je descendis lentement les marches de l’escalier pour faire mon apparition.


Continent du matin calme - L'auberge, Rez-de-chaussé

« Il parait que tu me cherches ? »

La sorcière se retourna vers moi, un sourire aux coins des lèvres. Je plongeai ma main dans ma poche pour en sortir l’objet de sa convoitise : mon habitacle.

« Et tu cherches également cela, n’est-ce pas ? »

Ses yeux luirent d’envie alors qu’elle s’approchait de moi. Elle était trop aveuglée par l’avarice pour remarquer qu’il s’agissait d’une illusion. Je tirai la fausse amulette derrière moi tandis que je faisais non du doigt et de la tête.

« Je pense que nous pourrions peut-être convenir d’un échange ? »

Elle semblait réticente à cette idée mais elle accepta néanmoins d’écouter les modalités de la négociation.

« Je veux que tu la laisses tranquille. »

Je pontais Lysis du doigt. La sorcière sourit et s’exclama haut et fort.

« JAMAIS ! »

Je pense que je pus comprendre sa vision des choses. Elle avait essayé de la tuer donc elle voulait se venger. C’était à peu près ce à quoi je m’attendais. Je souris avant de lui répondre.

« Tant pis »

Je savais que ce moment se baserait sur notre rapidité d’exécution. Avant même qu’elle ne bouge sa main, j’avais fait apparaitre un portail devant moi. J’y jetai le faux habitacle avant de le refermer.

« Tu comptes faire quoi maintenant, sorcière ? »

Folle de rage, elle abattit sa main et je fus à nouveau épris de ces céphalées atroces. Tout se déroulait comme prévu, à une exception faite : je ne m’attendais pas à ce qu’il y est une deuxième sorcière. En effet, alors que je souffrais le martyr, la porte de l’auberge s’ouvrit.

« Alors ma sœur, tu en mets du temps. Il est où ton génie de pacotille ? »
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Recherche d'une pierre : Améthyste de l'auberge (Lysis)

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