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Invité
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 | | Ven 27 Mar 2015, 22:10 | |
| Cela faisait déjà plusieurs jours que Marc n’avait pas de signes de vie de Milène, cependant il ne s’en inquiétait pas pour autant. La jeune femme avait l’habitude de disparaitre sans laisser la moindre trace. Elle ne le renseignait jamais sur l’endroit ou elle se rendait ni sur ce qu’elle y faisait, mais Marc avait bien sa petite idée en tête. Il ne fallait pas être très futé pour deviner qu’elle partait se nourrir. Marc n’appréciait pas vraiment cette pratique barbare mais il savait très bien qu’elle ne pouvait pas renier sa nature. Elle n’en avait d’ailleurs visiblement pas envie non plus. Les vampires ne sont pas une race pacifiste, ils ne pensent qu’à tuer des humains qu’ils considèrent comme des moins que rien, de la simple nourriture. Marc avait déjà bien de la chance qu’elle ne le réduise pas en lambeaux. Elle y était presque contrainte, grâce aux pouvoirs d’un génie d’ailleurs.
Après une dure journée à vendre des bouquins, Marc rentra à la taverne où il résidait ses temps-ci. Arrivé dans sa chambre il trouva un mot de Milène sur son bureau. Elle lui demandait de la rejoindre dans le grand cimetière non loin de là, devant le monument religieux. C’était la première fois qu’elle le contactait de cette manière. Il ne comprenant pas bien ce que cela voulait dire. Même si elle avait un problème jamais elle ne lui aurait demandé de l’aide. Cela n’avait aucun sens. Cependant il ne pouvait pas ignorer cette demande.
Laissant alors ses affaires dans la chambre, il prit la direction du cimetière. Le soleil commençait à descendre et illuminait son chemin d’une belle lumière orange. La nuit n’allait pas tarder à tomber, mais il lui restait encore un peu de temps. Il espérait que cette histoire avec Milène n’allait pas durer trop longtemps pour ne pas avoir à rentrer en pleine nuit.
Il avait entendu de nombreuses histoires sur le cimetière, mais bien sur la plupart étaient fausses. Ce n’était que des spéculations de froussards et de fous. Marc n’y portais aucuns crédits, comme la plupart des gens d’ailleurs.
Lorsqu’il arriva enfin au cimetière un homme en robe noir et tenant un bâton attendait devant l’entrée. C’était visiblement un fossoyeur. Marc le salua poliment, puis, lui décrivant Milène il lui demanda s’il l’avait vu dans le cimetière. Il lui répondit que non mais qu’il avait entendu beaucoup de bruit en fin d’après-midi. Un groupe de cinq hommes avaient fait un raffut du diable et Igor, le fossoyeur avait été obligé de leur demander de partir afin de laisser les morts en paix. Cette histoire n’intéressait pas spécialement Marc. Il ne traina donc pas. Il remercia le vieil homme et après lui avoir demandé la direction du monument religieux il le quitta.
Lorsqu’il arriva enfin devant le monument religieux il ne vit personne. Aucunes traces de Milène. Il ne comprenait pas. Il s’approcha alors du monument, mais lorsqu’il posa la main sur la poignée, une violente douleur à la tête le surpris. Il s’effondra, assommé par un coup puissant donné par derrière.
Lorsqu’il se réveilla, il était assis devant le bâtiment, les mains liées dans le dos. Reprenant peu à peu ses esprits il découvrit ses agresseurs. Cinq hommes se tenait debout devant lui et discutait entre eux Marc n’eut pas le temps de comprendre ce qu’ils se disaient car l’un d’eux remarqua que Marc s’était réveillé. Les hommes s’approchèrent de lui et l’un d’eux prit la parole.
« Alors ? Bien dormi ? J’espère que oui parce que c’était ta dernière sieste.»
Dans un effort surhumain, Marc prit la parole
« Qu’est-ce que vous me voulez ? »
Les hommes se mirent à rire.
« Tu es la honte de l’humanité… Te voir fricoter ainsi avec… de la vermine comme ça. » L’homme cracha au sol comme s'il essaie d'extraire tout le mal de sa bouche.
« Aller les gars on se prépare à l’accueillir ! On aura quelque chose à donner à bouffer aux chiens ce soir »
Pendant que ses compagnons partirent se cacher dans les environs l’homme se pencha de nouveau vers Marc.
« Les vampires ne pensent qu’à une chose, dévorer la race humains toute entière. Ce soir nous mettrons fins à ses activités et rien ne nous y empêchera. »
Marc se demandait comment les hommes s'y étaient pris pour faire venir Milène ici. Toujours est-il que si elle se pointait l'air de rien elle allait avoir du mal à se défendre contre cinq hommes armées et prêt à la tuer.
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| | Mar 12 Mai 2015, 17:46 | |
| Travailler pour subvenir à ses besoins était la dure réalité de la majorité des gens de ce monde. Il fallait de l'or pour acheter nourriture et breuvage. Certains avaient la chance d'être nés auprès d'une famille riche. Pas besoin de travailler pour survivre dans leur cas. Pour ma part, je travaillais davantage pour venir en aide à ceux qui en avaient besoin. J'ai actuellement deux boulots qui me prennent beaucoup de temps. Cependant, mes emplois me permettaient d'oublier le fardeau d'une vie difficile.
En cette journée ensoleillée, j'étais venue sur le continent du matin calme pour venir aider un ancien client. Sa terre avait besoin beaucoup d'eau pour parvenir à faire des bonnes récoltes, mais la pluie est plutôt rare dans ce secteur du continent. Pour une modique somme, j'avais fait pleuvoir toute la journée pour permettre à ses terres de bien s'humidifier. Vivre avec la météo changeante était rendu presque naturelle. Je n'attrapais plus froid comme avant. Mon corps s'était endurci avec le temps. Alors, pendant une longue journée, je me suis retrouvé à me cacher sous un arbre à écouter la douce mélodie de la pluie qui tombait. Je trouvais toujours le spectacle magnifique et particulier lorsque je regardais au loin le Soleil éclatant qui réchauffait les terres du voisin. Entre les deux territoires, je pouvais percevoir un arc-en-ciel qui se formait. Un spectacle des plus unique dont j'étais l'une des seules qui pouvaient l'apercevoir.
Après ma journée de travail, je décidai de marcher sur le continent. Cela faisait déjà un moment que je n'étais pas venue dans cette partie du monde. Le décor changeait tranquillement au fil du temps. Sans m'en rendre compte, je me retrouvai tout près d'un cimetière. La curiosité m'emportant, je décidai de m'y introduire pour admirer le spectacle d'un cimetière endormi dans la pénombre de la nuit. Cependant, le terme endormi semble avoir été erroné. Je pouvais entendre le bruit de pas et de personnes qui parlaient un peu plus loin. Je décidai de m'approcher, mais en mode furtif. Mes pieds se changèrent en air pour glisser sur le sol comme une douce brise de vent. Je fis en sorte de me rendre invisible pour ne pas me faire percevoir. Je suis devenu le néant pour le temps qu'il me faudra. Je m'approchai du monument religieux. Il y avait 6 personnes dont l'une était attachée et semblait être plus ou moins consciente. Je me doutais bien que celui qui était à terre n'était pas l'un des leurs. Par contre, je ne pouvais attaquer sans en être sûr. Alors, j'attendis que l'homme en question se réveille. Une discussion eut lieu entre l'homme attaché à terre et l'un des hommes qui s'étaient regroupés autour de leurs victimes comme des bêtes sauvages assoiffées de sang. En voyant que la situation s'envenimait, je devais réagir rapidement. Alors, je m'éloignai un peu d'eux pour me rendre derrière un arbre qui se trouvait en face du monument religieux et pour reprendre une forme physique. Je camouflai mon visage dans mon grand capuchon de la couleur de la nuit et je décidai de marcher calmement vers l'homme qui était désormais seul et devant le monument. Je restai silencieuse. Je voulais éviter ainsi de briser le secret de mon identité. On pouvait remarquer, sous la cape, que la silhouette était bien celle d'une femme. Je m'approchai calmement lorsque de l'homme et des hommes apparurent comme par magie autour de moi. Je tournai la tête de droit à gauche. Il était armé d'épée et de dagues. S'il avait mérité que je m'arrête pendant un court moment, ils n'avaient pas mérité que j'aille peur d'eux. J'avais camouflé ma magie pour éviter de faire sentir ma puissance. Je ne voulais pas le gâcher la surprise.
- Ma petite dame, vous êtres complètement idiote d'être tombé si facilement dans notre piège. Maintenant, que tu es là, nous allons pouvoir nous amuser avec toi.
Pendant qu'il parlait, j'avais repris ma marche en direction de l'homme attaché. Par mon comportement peu habituel, les hommes étaient tous troublés. Les hommes se regardèrent un moment et décida finalement de foncer tête première vers moi. À peine qu'ils eussent avancé d'un mètre que les hommes se mirent à régirent étrangement. Certains essayaient de retirer quelque chose d'invisible autour de leur cou. Pour d'autres, ils essayaient de trouver de l'air. Lorsque je fus tout près de l'homme, je me penchai pour délier ses mains.
- Vous allez bien?
Lorsqu'il fut libéré, j'offris mon aide pour se lever. Les hommes se tordaient de plus en plus et certains devenaient bleus. Je retournai pour regarder le spectacle des plus particulier. Lorsque je vis qu'ils furent évanouis, je retirai mon emprise magique autour de leur cou. Grâce à la pression de l'air, j'avais réussi à les étrangler les cinq en même temps.
- Ne vous inquiétez pas pour eux, ils ne sont qu'inconscients. Est-ce que vous étiez seul, Monsieur?
Un léger sourire apparu sur mes lèvres. Il s'agissait bien de la seule chose qui pouvait percevoir de mon visage en ce moment.
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| | Mer 08 Juil 2015, 21:48 | |
| L’homme qui semblait être le leader alla rejoindre ses compagnons dans les fourrés. Il semblait sûr de lui, comme si son plan était parfait et ne pouvais échouer. Vu sa dégaine et ses manières, Marc doutais qu’il fût très intelligent et ne cessait de se demander comment diable il avait pu convaincre Milène de les rejoindre. Il n’allait cependant pas tarder à le découvrir.
Après seulement quelques minutes d’attente il vit quelqu’un approcher. Marc ne parvenait tout d’abord pas bien à distinguer la personne, mais il était persuadé qu’il s’agissait bien là de Milène. Il ne saurait en être autrement d’ailleurs. D’un pas calme, la personne s’avançait vers lui l’air de rien. Lorsqu’elle fut enfin à bonne distance Marc pu mieux distinguer la silhouette. C’était une femme, mais son visage était dissimulé par un capuchon. Ses habits cependant n’avais rien a voir avec ceux que portait Milène à son habitude. Marc commença alors à avoir de sérieux doutes quant à l’identité de la jeune femme.
Marc voulu alors la prévenir du danger, mais il était encore sonné et ne réagis pas assez rapidement. Les cinq hommes sortirent alors des buissons et se jetèrent sur elle, armes sorties. Quelque chose d’étrange se passa alors. La jeune femme s’arrêta quelques secondes pour les regarder rapidement, puis les hommes s’arrêtèrent net dans leur élan. Marc sentis comme une sorte de pression tout autour de la jeune femme et des hommes, mais à cette distance il était bien incapable de savoir ce qu’il se passait réellement. Toujours est-il que les hommes eux semblait souffrir d’un mal invisible. Ils se tortillaient, se tenais la gorge comme s’il suffoquait. Ils semblaient chercher de l’air quelque part, comme s’ils en manquaient. Ce qui était surement le cas d’ailleurs.
Marc ne savais comment elle s’y était prise pour vaincre ces hommes aussi rapidement. Elle devait disposer d’une magie très puissante pour accomplir de tels miracles. Lorsqu’elle arriva à son niveau elle le détacha puis l’aidant à se relever elle s’enquit de sa santé. Marc ne lui répondis pas tout de suite, il était complètement absorbé par ce qui se passait avec les bandits. Après plusieurs secondes de luttent, ils finirent par cesser de résister et tombèrent au sol. La jeune femme souriait, elle semblait fière d’elle comme si prendre la vie de cinq hommes en même temps l’amusais. En voyant surement l’inquiétude de Marc, la jeune femme se justifia. Elle ne les avait pas tués, juste assommés.
Après quelques secondes de blanc Marc finit enfin par répondre à la jeune femme.
« Merci, pour votre aide ! Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans vous. »
Marc ne comprenais pas tout ce qu’il venait de se passer et cela devais se voir sur son visage. Toujours est-il qu’il était redevable envers cette femme pour ce qu’elle avait fait pour lui. Reprenant peu à peu ses esprits, et son énergie, il enchaina.
« Je vous suis redevable cela va sans dire. Mais puis-je savoir le nom de la personne qui m’as secourut ? »
Alors que marc tentais de faire la connaissance de son sauveur, Milène arriva sur les lieux en courant. Un messager lui avait transmis une lettre de la part de l’un des brigands où il était question d’un meurtre à l’encontre de la personne de Marc. Bien qu’elle ne porte pas non plus l’homme dans son cœur, à cause de sa nature humaine, elle ne pouvait le laisser se faire tuer comme cela. De plus elle avait juré de le protéger et elle n’aimait pas rompre une promesse. Lorsqu’elle arriva sur place elle vit cinq hommes à terre et marc discutant avec une inconnue. Ne sachant quoi penser, elle préféra jouer la carte de la sureté. Après tout marc ne semblait pas être en danger imminent. Elle passa sous sa forme éthérée afin de ne pas faire de bruit et surtout être à l’abri de tous dangers. Elle ne savait pas encore à qui elle avait à faire et si la femme allait être hostile. Elle s’approcha alors tout doucement d’eux afin d’écouter leur conversation.
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