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 Recherche d'une pierre : Améthyste de l'auberge (Lysis)

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Lun 07 Jan 2013, 22:01

Elle se sentait libre dans un univers invisible. Lysis se voyait dans son ancien village, mais tous ses proches était devenus des zombies. Des monstres sans pitié et conscience. Une vision d'horreur qui ne lui fit rien. Elle savait que ce monde n'était qu'illusion. Malgré les frayeurs qui s'approchaient d'elle, l'élémental avait le regard froid. Elle avait la tête ailleurs. Elle se demandait comment cela se passait dans le vraie monde. Comment Fayt se débrouillait? L'idée d'avoir Fayt sous sa gouverne lui donnait froid dans le dos. Elle est bien la dernière à vouloir mettre quelqu'un en cage. Le fait d'avoir l'habitacle entre les mains étaient comparable. Le pauvre devait lui obéir comme un animal en laisse. Si elle pouvait, l'élémental ferait tout ce qui est possible de le libérer. Elle le connait depuis peu et même que leur rencontre n'a pas été un succès. Cependant, elle savait attaché à lui. Peut-être elle se sentait responsable de lui? Il est fort possible que se soit cela. Lysis devait le protéger... Il était sous sa tutelle. Il avait comme but de lui exaucer des voeux, mais Lysis le voyait autrement. Elle le voyait comme un être désireux de liberté. En étant sous sa main, elle pouvait lui épargné d'être soumis à des être malveillant pour un moment tout de moins. L'élémental était entouré de zombies qui comptaient la dévorer comme repas. Cependant, Lysis leva la main devant elle et puis, une bourrasque de vent incroyable apparu et balaya les innocents condamnés. Lysis était déterminé. Au risque d'en mourir, elle ne laissera personne condamné Fayt à la soumission éternelle. Puis, le cauchemar se dissipa tranquillement. Elle commençait à reprendre connaissance.

Une douleur vive la réveilla plutôt ce qui la fit crier. Lysis était plutôt prise au dépourvue. Ses membres étaient toujours engourdis par la poudre de la sorcière. Sa robe était couvert de marque ainsi que sa cape. Le tissu semblait être brûlé. Lysis sentait à peine son corps ce qui permettait d'avoir un peu plus sa tête qu'en temps normal avec de telles blessures. Lysis avec un regard de colère regarda la sorcière qui avait un tisonnier dans la main. Un tisonnier magique puisqu'il brûlait sans cesse. L'élémental n'avait qu'une idée: de la tuer à main nu. Elle en avait déjà trop fait. Elle remarqua qu'elle n'avait pas sorti de l'auberge et qu'il y avait des fortes chances que Fayt soit lui aussi capturer. Elle devait se libérer rapidement. L'élémental regarda la sorcière et essaya de se transformer en air. Cependant, une douleur vive se fit sentir à nouveau. Celle si était une brûlure différente comme des chocs électriques. Lysis avait beau essayer de maintenir pour se changer, la douleur devenait de plus en plus forte. Elle dû lâché lorsque la douleur fut insoutenable. La sorcière se mit à rire de bon coeur.

- Tu croyais que j'allais te laisser partir ainsi? J'ai prévu le coup en faisant en sorte que tes pouvoirs ne fonctionnent plus. Tu me croyais stupide ou quoi?

Puis, un autre coup de tisonnier dans le cou cette fois. La douleur fut terrible. Elle prenait un plaisir fou à la faire souffrir, mais Lysis ne céda pas à la panique. Elle était simplement en colère. Une colère folle et vengeresse. Elle voulait la tuer, mais sans sa magie et ses arme tout en étant emprisonné au mur, Lysis ne pouvait rien faire.

- Qu'est-ce que vous lui voulez à la fin?, dit-elle en colère.

- Ce que je veux, dit la sorcière qui tourna la tête vers le tisonnier, c'est simple. Je veux être la plus puissante femme de ce monde. Tous seront à mes pieds et compris votre race minable qui est les élémentals. Vous croyez fort avec votre pouvoir d'élément? Vous n'êtes que des rebus de la société!

La sorcière n'avantageait en rien la colère de Lysis. Cependant, quelque chose la dérangea. Elle se leva et projeta de la poudre au nez de Lysis. Il était un peu moins fort que le premier, mais assez pour que Lysis perde à nouveau conscience. Cependant, Lysis cessa de respirer lorsque la poudre fut projeter. La quantité inhalée fut beaucoup moins grande que prévu par la sorcière. Lysis avait les yeux fermer, mais elle était toujours à moitié consciente. Pendant ce temps, Fayt négocia la libération de Lysis qui finissa mal. Lysis essaya de s'ouvrir les yeux, mais cela n'était pas un grand succès.

Puis, elle entendit les battements d'ailes de Phoebus et sentit quelque chose dans le creux de sa main. L'élémental pouvait ressentir la force magique qui sortait de l'objet. Il s'agissait du médaillon de Fayt. Phoebus lui avait rapporter comme prévu. Lysis par réflexe ferma sa main comme si sa vie était en danger. Elle ne comprenait pas comment elle avait fait pour le ressentir et le tenir puisque ses membres sont paralysés, mais l'élémental n'allait pas abandonner le morceau. Les sorcières se retournèrent vers Lysis en voyant que le médaillon était maintenant facile d'accès. La première resta auprès de Fayt pour le faire souffrir en attendant d'avoir le médaillon en main propre et la soeur s'approcha tel qu'un vautour vers Lysis. Phoebus avait peur, mais ne bougeait point. Il voulait soutenir sa maîtresse et il risquait gros par la même occasion. Il criait de toutes ses forces contre la sorcière. Cependant, la sœur en avait augure de cet oiseau. Elle le projeta au loin en lui donnant un coup du revers de la main. Le collier se détacha du coup de l'oiseau et ce dernier termina sa course contre un mur. Phoebus ne faisait plus un son. Lysis ouvrit les yeux soudainement. Elle avait touché à Phoebus? Lysis n'avait plus de force pour lutter magiquement, mais elle n'allait pas abandonner pour autant. La sorcière essaya d'ouvrir la main de Lysis, mais celle-ci ne lâcha pas. Elle voulait le garder dans sa main et elle était prête à subir beaucoup de chose pour ne pas leur donner. Lysis essaya de parler, mais la dernière poudre lui avait coller à la gorge. Sa gorge était noué par la paralysie. Elle essaya encore et encore de dire des mots, mais rien ne sortait. La soeur sortit un couteau et entailla le bras de Lysis pendant que Fayt se faisait lui aussi torturer. Le sang coulait abondamment à terre. À cette vitesse, sa main allait plus avoir assez de sang pour alimenter ses muscles. Lysis essaya le tout pour le tout:

- Fayt... Je... Souhaite...

- Fais en sorte qu'elle se taise!

La sorcière prit le même pouvoir magique que sa soeur sur Lysis, mais plus rien allait l'arrêter maintenant.

- Que... Tu... Leur... Enlève... Pou..voir....AHHHHHHHH!

Lysis comprenait pourquoi son ami souffrait maintenant. Le cerveau avait envie d'exploser sous la main de la sorcière. Qu'est-ce qu'il allait se passer?
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Sam 12 Jan 2013, 20:34



Continent du matin calme - L'auberge, Rez-de-chaussé

Durant ses quelques minutes qui parurent une éternité, j’essayais de garder des forces de réserve pour faire revenir Phoebus. En effet, ce dernier était décidément notre seule porte de sortie. Mais il fallait prendre garde et trouver le bon moment pour le faire apparaitre dans les mains de Lysis, auquel cas les sorcières auraient gagnées. Et cela, il n’en était pas question. Je profitai d’un moment d’inattention de celle qui était aux côtés de Lysis pour ouvrir un portail permettant à Phoebus de rejoindre sa maîtresse. Comme je le luis avait fait demander, l’oiseau s’était fait discret et avait rejoint l’élémentale. Cependant, la puissance du médaillon dû attirer les sorcières car elles ne tardèrent pas à se retourner sur Lysis. Celle qui me faisait souffrir continua tandis que l’autre commença une lutte acharnée pour récupérer mon habitacle. Je pense que si je n’avais pas subi un traitement aussi douloureux j’aurai peut-être pu en rire. Malheureusement, je n’avais vraiment plus d’énergie pour aider ma comparse et, par ailleurs, la douleur était désormais trop importante.

Soudain, j’entendis quelques mots sortirent de la bouche de Lysis. Je ne compris pas ce qu’elle venait de dire mais, étrangement, mon corps réagit à ces paroles. Elle avait souhaité, je le savais au plus profond de moi.

La magie qui lie les génies aux rêveurs est – après l’Amour – la forme de magie la plus puissante. Rien n’est capable d’empêcher un génie d’exaucer un souhait sitôt qu’il est formulé. Je me levai donc comme si le sort de la sorcière n’avait plus aucune emprise sur moi, comme si la douleur venait de s’évaporer. Je m’approchai de ma maîtresse avant de sourire et de lancer d’un ton désinvolte


« Premier souhait accordé. »

Elles ne tentèrent plus rien, résolue à leur destin. Elles savaient que dès que Lysis avait formulé ce souhait, plus rien sur cette terre ne pouvait empêcher qu’ils se réalisent. Je claquai des doigts et leurs pouvoirs s’évaporèrent dans un nuage de fumée violette. En même temps, je profitai de ce souhait pour évaporé les effets des sorts qu’elles avaient préalablement lancée sur Lysis, moi et beaucoup d’autres. Elles étaient désormais aussi inoffensives que les humains qu’elles donnaient en sacrifice. Cependant, il ne fallait pas se reposer sur ses lauriers. Si elles arrivaient à obtenir l’habitacle, elles pourraient aisément récupérer leur puissance perdue et bien plus encore…

C’est dans un cri de rage qu’elles firent connaissance de leur corps. Maintenant que la magie ne les protégeait plus, la vieillesse se lisait clairement sur leur visage. A leur apparence, elles avaient au moins vécu soixante printemps. Sans une once de magie, elles semblaient plus inoffensives que des nourrissons. Mais ce n’était qu’en apparence car, bientôt, l’une d’elle sortit un objet de sa poche. Ce dernier ressemblait à une sorte de cristal d’où émanait une grande puissance magique. Elle rit comme une folle quand, prononçant des mots dans une langue inconnue, elle l’éclata sur le sol. Bientôt, une horde de créatures d’ombre apparut, obéissant aux deux vieilles mégères.


« Récupérez-moi cette amulette ! »

Dans un grognement sourd, les bêtes se jetèrent sur nous. Elles se multipliaient à grande vitesse si bien que nous ne tardèrent pas à être envahi de ces étranges bestioles. Je me rapprochai de Lysis, maîtresse et possesseur de l’habitacle. Je n’avais vraiment pas envie que ces deux femmes récupèrent l’objet de ma soumission. Qui sait de quoi elles étaient capables ?
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Mer 16 Jan 2013, 20:20

Une magie créé par les mots. Je n'avais jamais vécu cela encore. Est-ce cela la magie des génie? Une simple parole pouvait vous rendre puissant. Je comprenais mieux désormais pourquoi les sorcières étaient désireuses de ce génie. Par contre, cela m'encourageait davantage à le protéger. Ses pouvoirs étaient puissants, mais ce n'est pas pour cela que je voulais l'aider. Je suis un être de liberté. Un être qui ne peut vivre emprisonné et le fait de le voir mis en esclavage sous ma gouverne me dégoûtait... Je ne voulais point le soumettre de la sorte. Par contre, en étant sous ma main, nous avions un certain avantage. Il pouvait utiliser plus de son potentiel de la sorte.

Après mes paroles, sa magie fit son apparition. La magie des sorcière tombait en poussière. Je sentis un soulagement immense. Le pouvoir que la sorcière exerçait sur mon crâne avait disparu. Par ailleurs, mon corps reprirent ses forces puisque la poussière semblaient avoir perdu de ses forces. Par contre, les brûlures n'avaient pas disparues. Je pouvais désormais sentir la douleur vive causer par les marques sur mon corps. La poussière qui paralysaient mon corps ne paralysait plus la douleur. J'avais mal, mais je devais me retenir pour éviter de faire paraître faible. J'étais épuisé de me débattre et d'utiliser autant de magie. Je me sentais vidé de toute force... Cependant, la rage en moi me poussait mais pas uniquement cela. Je sentais mon élément qui était lui aussi en colère. Le vent était troublé. J'étais en train de perdre le contrôle sur mon élément puisque je n'avais plus de force pour le contrôler et que mes sentiments sont devenus en accord. Les immondes sorcières crièrent de douleurs ce qui me fit frémir. La gentille Lysis commençait être à bout de leur magie. J'avait fait la rencontre d'un sorcier dans le passé qui m'avait transformé et qui avait fait en sorte de détruire mon village. Puis, je sentis quelque chose en moi qui me parlait dans un dialecte qui ne m'était pas inconnu.

*- Laisse-moi libre... Laisse-moi te venger...*

Je regardai Fayt qui était à côté de moi. Je ne voulais pas le faire souffrir malgré que son corps ne doit pas être aussi affecté que moi au dommage physique. Je devais résister à la tentation. Puis, une sorcière fit un tour de magie. Leur objet semblait encore fonctionner si leurs pouvoirs ne fonctionnaient plus. Je devais céder à l'air. Je ne pouvais plus me dématérialiser et j'étais prisonnière des chaînes.

*- D'accord, mais laisse moi être en accord avec toi... Je te laisse t'amuser avec les sorcières, mais tu ne fais rien à Fayt ni à Phoebus...*

*- Qu'il en soit ainsi...*

Puis, je sentis une douleur vive en moi qui me mit en larmes. Je sentais ma peau se déchirer et l'air en jaillir. Mon corps devint tranquillement qu'air ce qui fit en sorte de me libérer. J'étais maintenant libre de me battre avec mes dernières forces. Nous étions entourés par des créatures de l'ombre. Je commençai à me diffuser dans l'air et fit une bulle autour de Fayt et une bourrasque de vent fit glissé Phoebus dans la bulle pour le protéger lui aussi. Le pauvre était encore inconscient. Je ne voulais pas qu'ils soient attaqué par moi ou les autres créatures. L'air à l'extérieur de la bulle commença à faire une pression immense sur les corps des ennemis. Les ombres ne subissaient pas d'effets, mais les sorcières hurlèrent de douleur. Leurs os fragiles commencèrent à se casser sous la pression immense. Mon élément voulait à tout prix les garder le plus longtemps en vie pour les faire souffrir. Cependant, l'air n'avait relativement aucun pouvoir sur les ombres. Il y avait une barrière d'air autour de Fayt pour l'instant qui se faisait arçonner de coup. Il devait réagir vite avant que je tombe .

- Fayt, comme deuxième souhait, je souhaite que tu fasses disparaître ces ombres à tout jamais...

Une voix lugubre à double sonorité se fit entendre dans la bulle. J'étais bien différente maintenant puisque l'air en moi est formé par le mal à la base.
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Jeu 17 Jan 2013, 21:08

Continent du matin calme - L'auberge, Rez-de-chaussé


Je regardais les ombres s’avançaient vers l’élémental d’air, impuissant. Je n’avais rien qui puisse m’aider à emprisonner ou à éliminer des ombres : je ne manipulais que les illusions. Lysis, elle, semblait calme et sereine. Trop à mon avis d’ailleurs. Soudain, elle se mit à hurler et à pleurer ce qui fit faire un pas de recul aux ombres qui fonçaient sur elle. Elle se releva lentement et, quand elle ouvrit les yeux, je remarquai qu’ils étaient entièrement blancs. Ce n’était pas du tout naturel. On aurait dit qu’elle était complètement possédée par son pouvoir. Elle ne tardât pas à s’évaporer dans l’air. Les bêtes tournèrent donc pour Un bouclier se dressa autour de moi et Phoebus ne tarda pas à me rejoindre, poussé par une bourrasque de vent. J’étais observateur de la scène qui se déroulait devant mes yeux, tel un spectateur au théâtre ou à l’opéra. Les bêtes d’ombre cherchèrent leur cible du regard et, ne trouvant rien, ils se retournèrent vers moi. J’étais protégé par un bouclier mais je me préparais également à me défendre. Les sorcières n’étaient pas du tout intéressé par les agissements de leurs bestioles, en fait, elles étaient même en piteux état. Lysis n’était vraiment pas content et on pouvait aisément le ressentir par la pression dans la pièce. En outre, je pouvais le voir aux mines meurtries de nos ennemies : une élémentale en colère n’était pas un bon parti.

Sa voix était mêlée à celle d’une autre personne. Je ressentais une immense puissance magique. Je n’imaginais même pas le pouvoir qu’aurait pu ressentir une personne expérimenté comme cette mégère capable de ressentir les flux d’énergie. Son ton lugubre foudroya mes oreilles. Elle venait de formuler son deuxième vœu : il fallait faire disparaître les ombres à tout jamais. C’était une tâche facile à mettre en œuvre mais je voulais y mettre les formes. Je réfléchi à une merveilleuse manière de me débarrasser de ces êtres d’ombre. J’avais trouvé !

Au niveau de la porte d’entrée, un portail gigantesque apparut. De ce dernier, on put voir une lumière rayonner de mille feux. Peu à peu, des tentacules de lumières saisirent les ombres et les attirèrent de l’autre côté du portail. La population de bêtes réduit rapidement face à tous les tentacules qui se multipliaient. . Les tentacules irradiant la pièce de lumière prenaient des teintes arc-en-ciel ce qui émerveillait certains des hommes qui m’avaient piégés qui se trouvaient désormais dans l’escalier. Lorsque le travail fut terminé, tout disparut dans un feu d’artifice scintillant.

A mes pieds, je remarquai que l’oiseau – qui avait magnifiquement accompli sa tâche – était très mal en point. Je l’attrapai et le pris dans mes mains, l’auscultant rapidement. Il respirait faiblement et son petit cœur battait irrégulièrement. Je n’avais pas de connaissance particulière en zoologie et en ornithologie mais j’étais presque sûr que cela ne présageait rien de bon. Je décidai d’en informer sa maîtresse toujours en prise avec nos deux adversaires.


« Je pense que Phoebus ne va vraiment pas bien. Si on ne fais rien, je pense qu’il ne va pas tarder à mourir… »

J’avais prononcé ces mots clairement et sans détour pour qu’elle comprenne. Le ton de ma voix n’était pas réellement perturbé par les émotions : il restait un oiseau parmi tant d’autres pour moi. Certes, il m’avait aidé. Certes, je pouvais le considérer comme un « héros ». Mais il n’en restait pas moins un volatile. Mais je savais que, pour Lysis, il était bien plus que ça. Il était son compagnon, son ami.
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Sam 19 Jan 2013, 05:06

La force, le pouvoir, l'incroyable... Avez-vous déjà eu l'impression que rien nous était impossible et qu'en un claquement de doigt tout ce réalisait? J'avais cette impression. Ils avaient peur de moi. Ces êtres obscures reculèrent en voyant ma puissance et ma force. Je me sens invincible. Le regard des vieilles sorcières me témoignait de ma grandeur. Il ne pouvait plus rien faire contre moi. Elles avaient peur. Je pouvais sentir leur vie s'enfuir en courant. Vous devriez rester, vous allez manquer le plus beau... Ma victoire sur votre misérable et pitoyable existence.

J'étais partout à la fois. Je pouvais tout voir quand eu ne le peuvent guère. Quel sensation agréable de liberté! Puis, Fayt a obéi sans reprendre mes paroles ce qui augmentait mon estime. Il réfléchissait, mais j'avais pas de patience. Qu'est-ce qu'il attend? Que je le met avec les autres? Il a finalement réagit en créant un portail magique qui me rendait encore plus heureuse. Les ombres disparurent sous un effet magique de lumière presque ensorcelante. C'était presque aussi incroyable que moi présentement...

Qu'est-ce qui me prend? Ce n'est pas moi... C'est l'élément en moi qui me prend possession... Je ne peux rester ainsi, mais je n'avais plus assez de force pour réussir à convaincre mon pouvoir de revenir sous ma gouverne. Puis, Fayt parla. Il témoigna de l'état de Phoebus. Mon ami était en danger. Je pouvais sentir le faible taux d'air qui sortait de son bec. Il avait de la misère à respirer. Le choc sur le mur l'avait sûrement blessé gravement. Par contre, je n'étais pas en disposition de l'aider. Je ne pouvais pas laisser tomber Phoebus. Je me concentrai sur moi-même et ressentis de plus en plus mon corps. Cependant, je sentais aussi que l'air s'obstinait à rester libre. Pendant un bref moment, l'élément était en plein contrôle de mon corps et une bourrasque de vent intense écrasa les deux mégères dans le sol. Le plancher céda et elles tombèrent dans le sous-sol. Les vieilles dames ne semblaient plus respirer et cela me réjouissait autant que l'élément d'air. Nous étions en accord sur ce point: elles devaient mourir. Après l'impact au sol, une vibration se fit ressentir dans l'auberge. À cause de l'oppression de l'air qui avait affaiblit la structure du bâtiment et les poutres transversales brisées par l'attaque ultime sur les sorcières, les poutres qui retiennent le toit commencèrent à céder. L'auberge tombait en ruine par ma faute. Si je relâchait, tout allait s'écrouler. L'auberge ne tenait que par moi. Je reprenait contrôle sur l'élément, mais cela ne me donnait guère d'énergie. Mon corps commençait à se rompre sous la sur-utilisation de mes pouvoirs. J'avais pas beaucoup de temps devant moi. Heureusement pour moi, ceux qui résidaient pendant un temps dans l'auberge se précipitèrent comme des animaux en panique vers l'extérieur. L'aubergiste semblait être perturbé, mais il aida ses clients à sortir. Le vent était beaucoup moins difficile à supporter et les gens purent sortir sans difficulté. L'air était surtout au niveau du plafond pour le retenir. Pendant que le monde partaient, j'en profitai pour parler à Fayt avec un ton beaucoup plus normal que la dernière fois, mais on pouvait entendre dans mon timbre de voix que je faiblissais:

*- Fayt, tu dois sortir... L'auberge est en train de s'écrouler... Je ne pourrai plus tenir longtemps. Fayt, je dois mettre les choses au claire avant qu'il soit trop tard. Je n'ai jamais voulu être ton maître et je m'excuse d'avoir utiliser tes vœux. J'aurais préféré faire autrement que t'utiliser... Maintenant, je n'ai pas d'autre choix... Mon dernier voeu est que tu amènes Phoebus dans un endroit pour le soigner. Par la même occasion, je te libère et je te remercie pour ton aide. On pourra dire qu'on ne sait pas ennuyé ensemble, mon ami...

Puis, un objet descendit dans l'air. Une chaîne fit le tour du cou de Fayt et une amulette pendait au bout. Il s'agissait bien de son habitacle. Je l'avais déposé dans son cou, mais il ne pouvait sentir que l'air qui tournait plus près de son corps. Je ne pouvais plus me retenir beaucoup plus longtemps. L'air devenait instable et l'auberge commençait à craquer davantage. J'allais tenir jusqu'à ce qu'il sorte du bâtiment. Pour ma part, je ne pourrai pas sortir. Dans le meilleur des cas, je vais me protéger dans une bulle d'air, mais je commence à perdre conscience. J'espère que l'élément ne veut pas me voir disparaître pour de bon. Si j'en sors vivante, j'allais devoir payer toute ma vie pour reconstruire l'auberge. Bref, j'ai souvent détruit à cause de mon pouvoir et celle-ci se rajoute dans le lot.

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Lun 21 Jan 2013, 13:35

Continent du matin calme - L'auberge, Rez-de-chaussé

Je regardais Lysis anéantir les sorcières en même temps qu’elle détruisait l’auberge. Je doutais que le propriétaire soit réellement enchanté par cet acte mais, au moins, ses deux maitresses-chanteuses n’auraient plus la possibilité de l’asservir. Nos ennemies volèrent à travers la pièce et s’écrasèrent sur le sol qui s’effondra à son tour. Aucun humain – car c’est ce qu’elles étaient maintenant – n’aurait pu survivre à cette chute. L’élémentale devait le savoir car elle s’arrêta de s’acharner sur nos adversaires. Cependant je savais que mon amie était obligée de garder une pression conséquente car, sans appui, l’édifice risquait à tout moment de s’effondrer.

D’une voix qui lui correspondait mieux, elle me demanda de réaliser son ultime souhait. Je savais ne pouvoir en réaliser qu’une partie : il était impossible que je me libère. Dans sa phrase et son intonation, je pouvais deviner ce qu’elle voulait faire. Son discours ressemblait trop à un adieu et je trouvai qu’il y avait déjà assez eu de morts pour aujourd’hui. Ni une, ni deux je fis apparaître un trident dans ma main droite. J’avais acquis cette arme à la forge de Takias. Elle m’avait expliqué que Le Fantomatique n’était que l’esprit d’une arme antique. Elle avait un effet qui me serait très utile en cet instant : je pouvais envoyer quelqu’un au fond de la mer en le touchant.


« Lysis… Ne crois pas que tu vas mourir ici. J’ai d’autres projets pour toi. N’oublies pas qu’à la base nous cherchions une pierre ! Mourir pour une pierre… ça serait si futile. »

Je parlai d’un ton amusé ce qui, je l’espérais, réussirai à atténuer l’atmosphère grave de la situation. Je prévu un portail juste au-dessous de Lysis. Je bloquai Phoebus dans une poche. J’étais désormais prêt à mettre mon plan en action. Je couru et sautai au-dessus du portail. Du bout de mon arme, je touchai l’élémentale qui disparut et alla rejoindre le fond de l’océan. Quant à moi, je retombai rapidement dans le portail, suivit de peu par les débris de la bâtisse. Dès que j’eu franchi le portail, je le refermai et me retrouvai dans l’espace inter-dimensionnel. Il ne me suffit que d’ouvrir une porte vers la rue marchande et, bientôt, je fus face à l’auberge en ruine.

Lysis avait tout vu, si elle était encore consciente, c’était une particularité du trident. Celui ou celle piégeait dans l’océan voyait tous mes faits et gestes dans sa tête. Je libérais l’élémentale de mon emprise et elle ne tarda pas à réapparaitre à l’endroit où se tenait mon trident qui, lui, disparu.


« Bon, à nous deux Phoebus ! »

L’oiseau devait souffrir. Sa respiration déjà lente était maintenant espacée de deux ou trois secondes. Son petit cœur soulevait péniblement sa cage thoracique. Il était très mal en point et je commençais à douter de mes capacités à le sauver. Je ne pouvais pas me mêler des affaires de la Mort et cette dernière attirait de plus en plus l'oiseau. Mais je lui devais beaucoup. Il fallait que je fasse vite et que je mette mon maximum car, sans lui, je serai probablement occupé à servir une de ses vieilles sorcières. Je laissai l’animal mal en point sur le sol et reculai d’un ou deux mètres.

« Dernier vœu accordé »

Je levai la main vers lui et une lumière bleue claire jaillit de mes cinq doigts. Ils entourèrent l’animal et le soulevèrent. Les fils se mouvaient de leur propre volonté et je ne savais pas vraiment ce qu’ils faisaient. Tout ce que je savais c’est que cela serait bénéfique pour l’animal et qu’il irait mieux. La magie mit plusieurs minutes à opérer et, durant ce temps, nous gardâmes le silence. Même l’aubergiste en colère n’osait pas nous déranger pendant cette attente insoutenable. Enfin, les fils se stoppèrent et disparut. L'oiseau tomba en chute libre. Vu la hauteur, si on ne l’attrapai pas, il allait mourir en s’écrasant au sol. Cependant, juste avant l’impact, il déploya ses ailes en chantonnant une petite mélodie avant de se poser sur sa maîtresse.

« Et voilà le travail !»
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Lun 28 Jan 2013, 05:06

Une aventure mouvementée et atroce pour quoi au final? Une pierre. Il avait raison. Mourir pour une pierre était réellement inutile. J'avais oublié le but de notre mission avec tout ce qui c'est passé. Fayt semble bien étrange au début, mais au fond, il était un bon gars. J'étais curieuse de savoir ce qu'il avait comme autre projet pour moi. J'espérais juste de ne plus être son maître. Je l'ai été une fois et cette fois fut de trop. Je ne peux comprendre comment le monde désire posséder un génie. Ils sont des individus comme tous les autres et ils ont le droit de vivre libre comme tout le monde... J'aimerais continuer ma réflexion, mais mon esprit commence à s'évader. Suite à ses paroles réconfortantes, je fis un sourire qui commençait à apparaître dans le décor. Je ne pouvais plus maintenir mon état de fusion avec l'air. Puis, d'un geste avec un trident fantomatique, je fus transporter dans le fond de l'océan. Je n'avais aucunement compris comment j'ai fais pour apparaître dans un tel lieu, mais je n'avais guère peur. J'avais l'impression soudaine d'être libre. Je sentais l'eau qui me caressait au travers de mon linge. Je n'avais pas la faculté de respirer sous l'eau, mais je créai une petite bulle d'air très faible qui allait me maintenir en vie quelques minutes. Pendant que je me soulageais de mes tensions, je regardai Fayt passer proche de se faire écraser. Je n'étais maintenant qu'une admiratrice d'un oeuvre qui était mis en scène sans ma présence. Je me sentis retiré de mon rêve aquatique lorsque le monde réel me rappela à lui. Je me retrouvai désormais sur la terre ferme. J'étais à genou à terre. J'essayais de reprendre mon air. J'avais tellement fait d'effort dans l'auberge que je n'avais plus de force même pour respirer normalement. Je me maintenais réveillé pour une simple et bonne raison: je voulais connaître le destin de Phoebus. J'espérais tellement que Fayt puisse faire de quoi pour lui. Si cela n'allait pas être le cas, j'allais être dévasté puisqu'il serait mort pas ma faute. J'entendis des pas venir vers moi. Je tournai ma tête et remarquai qu'il s'agissait du pantalon de l'aubergiste. Il avait sûrement quelque chose à me dire et j'avais l'impression que cela n'était sûrement pas pour être gentil. Par contre, j'avais d'augure à ses paroles en ce moment. Ce dernier cessa de marcher en étant à deux pas de moi et garda le silence. Il semblait impressionné par quelque chose. Je m'assis sur le sol en regardant Fayt. Il semblait procéder à mon vœu. Cette magie était toujours impressionnante. Je ne comprenait pas comment un simple voeu pouvait lui procurer un tel pouvoir. Cependant, cela a permis de remettre Phoebus en vie et même en forme. Il vint rapidement sur mon épaule. Je fis un sourire à Fayt:

- Merci! Je vais devoir réaliser tes voeux à toi aussi.

Je disais cela en le taquinant, mais j'étais royalement à bout. Je pouvais sentir toutes les brûlures sur ma peau. Je touchai mon cou et je sentis une brûlure imposante. Il s'agissait de ma dernière marque. Il y en avait ailleurs sur moi qui était visible puisque mon linge avait lui aussi fondu sous l'impact de l'arme de la sorcière. Je savais bien que Phoebus allait pouvoir me guérir, mais pour l'instant, j'allais le laisser se reposer. Le pauvre avait fait assez d'effort. Puis, j'entendis un raclement de gorge. Je tournai un peu ma tête pour apercevoir l'aubergiste dans le coin de mon oeil. Il était vraiment en colère selon son expression facile.

- Qui va me payer pour ce que vous avez faites? Avez-vous réalisé combien coût bâtir un tel bâtiment? Je crois que je n'aurai pas le choix de vous faire travailler pour moi pendant longtemps... Si vous ne coopérez pas, je connais bien des personnes qui feront un malin plaisir pour vous achever.

Je regardai le monde à ses côtés. Ils étaient tous en colère contre moi. Je ne fis aucun signe facial, mais je n'allais pas me laisser faire pour autant. Je pris tous mes dernières forces pour me lever. Ma cape et ma robe était couvert de marque autant linéaire que ronde. Mon vêtement me cachait beaucoup moins. On pouvait voir ma peau marqué au travers de mon linge par le passé et par cette journée marquante. Je me suis mise face à eux avec un air froide.

- J'ai réussi à terrasser vos bourreaux. Si vous n'êtes pas satisfaits, allez vous trouvez une autre victime, car je ne serai jamais votre esclave ou emprisonner... Vous allez devoir me passer sur le corps. Il y a quelqu'un qui veut venir se battre contre moi? J'attends!

Personne ne bougeait. Malgré qui voyait que j'étais dans un état lamentable, personne ne réagissait on dirait bien. J'ignorais si cela était à cause qu'ils avaient pitié de moi ou s'il avait peur de moi. Après un court moment d'attente, je me retournai face à Fayt avec un petit sourire. Je faisais ma forte pour ne pas paraître faible, mais je sentais mes jambes trembler. Je fis signe de la tête à Fayt de me suivre. J'avais un projet en vue: Celui de me trouver une place pour me reposer. Je commençai à marcher avec la force de la folie ou du désespoir qu'importe. J'essayais de marcher droit, mais je n'étais pas certaine que j'étais convaincante. Je me rendis dans une ruelle non loin de l'auberge pour me cacher de la foule. Après quelques pas, je perdis équilibre. Je tombai contre le mur d'une maison. Je me laissai glisser contre ce dernier pour m'asseoir à terre. Je n'allais plus bouger de là pour un moment je crois bien. J'avais la tête qui bourdonnait. Si Fayt me parlait, je ne l'entendais guère. J'essayai de rester éveiller, mais je ne pus résister plus longtemps. Je fermai les yeux pour finalement perdre conscience. Phoebus, qui s'avait envolé avant que je tombe sur le mur, faisait un chant strident. Il regardait Fayt en tournant en rond autour de lui. Il semblait ne pas savoir quoi faire.
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Ven 01 Fév 2013, 21:35

Continent du matin calme - Rue commerçante


Lysis semblait heureuse malgré toutes les blessures qu’elle avait. J’avais pu sauver son familier et s’était apparemment amplement suffisant. L’aubergiste, qui s’était approché, n’attendit pas avant d’abattre sur l’élémentale un torrent de colère. Je ressentais la violence de ses paroles. Ce devenait un Rêveur potentiel et ce n’était pas pour me déplaire. L’homme, aveuglé par ses sentiments, s’emportait facilement. Il ne serait pas bien dur de le piéger. Même si je savais que la jeune femme qui avait vécu cette aventure avec moi n’apprécierait sans doute pas, c’était ma condition de vie. J’aimais assez manipuler les gens pour arriver à mes fins.

La jeune femme répondit à au propriétaire de l’auberge avec énervement. Dans un sens, je pouvais les comprendre tous les deux. Cependant, si j’aurai pu piéger et l’un, et l’autre, je me suffirais de l’homme. Marchant péniblement, Lysis me fit signe de la suivre. C’est ce que je fis à contre-cœur. Je comptais bien exploiter la faiblesse de cet homme : il n’était pas question que je laisse filer cette occasion en or. Nous ne marchâmes que quelques instants avant que Lysis ne tomba inconsciente. C’était bien ma veine ! Phoebus me tournait autour comme une abeille autour d’une fleur. Je n’avais aucun moyen d’aider cette pauvre femme. La seule chose que je pouvais faire – et cela convenait avec mon idée de départ – c’était de lui trouver une place dans l’auberge. Je fis signe à l’oiseau de veiller sur sa maîtresse et je m’en allai quérir l’aubergiste.

Lorsque je le trouvai, je lui apparus sous la forme d’une jeune femme pulpeuse et ravissante. Mes cheveux d’or ondulés tombaient jusque ma poitrine rebondie. Mes yeux d’un vert intense scintillaient tel des émeraudes. J’avançai vers lui d’une démarche féline. A cet instant, j’avais commencé ma parade nuptiale. Je le charmais, je l’envoûtais. Il ne devait avoir d’yeux que pour moi. Il devait se sentir comme un évadé. Il devait se sentir libre. Libre dans un autre monde où nous serions seuls. Le vent soufflait dans ma crinière platinée découvrant un décolleté plongeant. Ma robe bleue très courte laissait apparaître de longues jambes glabre et lisse. Ma peau soyeuse l’invitait à la touchait. J’étais tout ce qu’il avait toujours voulu. J’étais sa femme parfaite. Je m’approchai de plus en plus de lui et m’arrêtai à quelques centimètres. Je pouvais voir ses envies. Je pouvais ressentir ses rêves.

Je lui souris, découvrant des dents d’une blancheur éclatante avant de me mordiller la lèvre du bas. Ca y est, il était dans mes filets ! Je m’adressais à lui d’une voix douce et mélodieuse.


« Bonjour, monsieur. Je voudrais vous proposer mes services. »

Les joues de ma proie prirent une couleur rouge vif. Il bégayait pour me répondre et je souris d’avantage.

« Bon…bonjour. Que..Quels genre de ser…services ? »

Son teint rouge s’accentuait au fil du temps, sans doute son cœur battait-il la chamade.

« Je peux exaucer trois de vos souhaits si ça vous intéresse. Vous pourriez reconstruire votre auberge ? Ça serait bien, non ? Quelque chose comme cela.»

Je fis apparaître une bâtisse au style gothique. Tout faite de pierres blanches, elle attirait l’œil et les clients imaginaires. Cela dû lui taper l’œil car il n’hésita pas une seconde avant de me répondre.

« Vous pouvez faire cela ? Vraiment ? »

« Oui. En échange, je ne demande qu’une seule chose. Je voudrais que vous me fassiez cadeau d’un de vos souhaits. »

D’un coup, il se mit à réfléchir. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit suspicieux. Je me rapprochai de lui, découvrant ma poitrine un peu plus par la même occasion. Je le suppliais du regard avant de m’exprimer d’un ton suppliant.

« S’il vous plait… Cela fait tellement longtemps que je cherche quelqu’un qui accepte de m’accorder un souhait… Malheureusement, personne n’accepte… »

Je fis couler quelques larmes sur mon visage d’ange. Il ne put résister et accepta. J’étais assez fier de moi mais je ne le montrais pas.

« D’accord, d’accord, ne pleurez pas s’il vous plait mademoiselle… J’accepte de vous donner un de mes souhaits. »

Je fis mine étonnée et le remerciais grassement.

« Vrai…vraiment ? Oh ! Merci. Vous êtes si gentil. »

Comme pour le charmer d’avantage, je lui fis un bisou sur la joue droite. Il fut désarçonnait et secoua la tête avant de faire son premier souhait.

« Bien… merci. En premier, j’aimerais que vous construisiez l’auberge que vous m’avez promise… »

« Accordé ! »

La magie fit son œuvre et des décombres naquirent une nouvelle auberge, beaucoup plus belle que l’ancienne. J’étais fier de mon travail. C’était la réplique même de celle que je lui avais montré. Je profiter d’utiliser les décombres pour chercher la pierre magique. Je ressentis sa présence mais je ne réussis pas à percevoir son emplacement, à mon grand désespoir.

« Elle est magnifique ! »

Je lui lançais un sourire, heureuse. Il était comblé de ce que j’avais fait pour lui. C’était une bonne chose car bientôt il allait déchanter.

« Que désireriez-vous ensuite ? De l’argent ? Des bijoux ? »

Il fit mine de réfléchir avant de me donner l’intitulé de son deuxième et dernier vœu.

« Je voudrais que ma famille et moi soyons protégé de l’emprise des sorcières et des sorciers. »

« Accordé ! »

Je pouvais comprendre son vœu mais bientôt il ne lui serait plus d’aucune utilité. Au moins, mon sort continuerait à protéger sa femme, qui faisait la moue un peu plus à l’écart, et ses enfants. A nouveau, la magie opéra. Un faisceau de lumière sortit de ma main pour aller percuter le cœur de chacun des membres de sa famille. Désormais, ils seraient immunisés aux sorts des sorciers. Malheureusement pour lui, j’étais un génie et mon dernier vœu lui serait fatal.

« A moi de souhaiter ! »

Je souris à pleines dents pour formuler mon souhait.

« Je veux… que vous deveniez un génie ! »

Il n’eut pas le temps de faire ou de dire quoi que ce soit que la magie opéra. Une chaine le relia à la bague de sa femme, sans doute son alliance, et il disparut. Je m’avançai vers l’épouse, choquée.

« Il est dans votre bague, quand vous aurez un souhait, vous pourrez le libérer. Au revoir et à bientôt ! »

Je m’éloignais peu à peu et disparut derrière une maison où je repris ma forme originelle. Lorsque je retrouvai Lysis, elle était plus ou moins consciente.

« Essaye de marcher, on retourne à l’auberge. Je l’ai reconstruite mais chut c’est un secret ! »

Je lui fis un clin d’œil et la souleva pour l’aider tant bien que mal à marcher.
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Dim 03 Fév 2013, 21:24

Mon corps tomba lourd sur le sol. Je sentais emprisonné dans mon propre corps. Je me sentis libre que lorsque mes yeux se fermèrent. Je me sentais désormais libre. J'étais libre d'une liberté fictive. Je regardai autour de moi et il n'y avait que des nuages presque invisibles au sol. Je regardai à gauche et à droite et je me sentais bien seul. J'avais l'impression d'être abandonné en ce moment. Phoebus n'y était plus et Fayt non plus. Je me penchai pour attraper la brume à mes pied, mais celle-ci ne se laissait pas contrôler. Dans ce monde, il semble que je ne possède aucun contrôle. Je ne savais quoi faire. Je criai s'il y avait quelqu'un mais j'entendis rien. Je marchai un peu pour essayer de trouver une porte de sortie, mais je n'avais que l'impression de tourner en rond. Comment savoir si je marche droit sans repère? J'arrêtai après un moment. J'avais vraiment l'impression que cela ne valait pas la peine. Je soupirai en baissant la tête. Puis, la brume à mes pieds commença à se réunir pour faire une masse devant moi. Je me levai la tête et remarquai qu'elle avait mon apparence. Je fus surprise. Je reculai d'un pas pour mieux voir la masse. Elle ne bougeait pas. La masse était là à me regarder. Je pouvais discerner difficilement discerner ses yeux. Elle leva la main en ma direction. Elle voulais que je la prend. Je regardai la main en question. J'ignorais complètement de quoi il s'agissait. Puis, elle pris parole d'une tonalité démoniaque:

- Viens avec moi! Tu sais qui je suis... Je suis toi. Je suis l'être qui vit en toi. Si nous serions éternellement en fusion, nous serions invincible et incroyablement puissant. Restons unis à jamais...

Depuis le début, je savais qu'elle faisait parti de moi. je le sentais. Elle est la face que je n'ose envisager de mes pouvoirs. Elle est le visage du mal. J'ai été conçu élémental par le mal et la vengeance. L'air que je possède ne prend que plaisir à la destruction. Si je me laissais emporter par cette facette de moi, je risquais de finir parmi les maléfiques. Moi, dans les maléfiques, causeraient un ravage incroyable sur les terres et des milliers de victimes. Je restai froide à sa demande. Je donnai un coup sur la main de la masse.

- Je me suis toujours battu pour te maîtriser. Jamais je ne céderai pour te faire plaisir.

- Comme tu voudras...

Puis, la silhouette foncèrent sur moi. Comme elle est ma magie, je n'en avait point pour me défendre. Je reçu un coup puissant qui me fit mal à la tête. Cette douleur fut assez forte pour me faire réveiller...

****

J'ouvris difficilement les yeux. Je sentais des secousses sur ma tête. Il s'agissait de Phoebus qui me toquait la tête avec son bec. Il voulait absolument que je me réveille on dirait bien. Je bougeai un peu et Phoebus revint sur mon épaule. Je le vis en pleine forme, mais il semblait inquiet. Je fis un petit sourire, mais avant même que je puisse dire quoi que se soit, Fayt arriva pour m'aider à me soulever. Il avait réussi un exploit. Le bâtiment était de nouveau là et il semblait beaucoup plus beau. Cependant, j'avais pas vraiment la tête à l'observation. Je passai devant l'auberge et je vis une femme en pleure. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais je n'en avait rien à faire. Il m'amena à l'intérieur d'où le parfum du neuf se fit sentir. Je me laissais emporter par Fayt à l'étage. Je regardai les marches qui semblaient un vrai supplice. Je commençai à monter les marches, mais j'avais une douleur épouvantable. Je fis un effort fou pour monter, mais je trébuchai à la moitié de la route en emporta Fayt vers le sol. J'étais vraiment dans un sale état.

- Je suis désolé... Je crois que je suis plus faible que je ne pouvais l'imaginer...

Je fis un petit sourire avec mon regard complètement bleu azur. Ma magie était au niveau le plus bas en ce moment.
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Lun 11 Fév 2013, 21:45

Continent du matin calme - L'auberge


Aider Lysis à marcher n’était pas chose aisée. Le problème n’était pas tant qu’elle soit lourde – d’ailleurs, ce n’était pas le cas – que le fait que je ne sois pas fort. Elle s’appuyait sur moi comme si j’étais une canne et je m’efforçais de ne pas céder sous son poids. L’épreuve fut beaucoup plus compliquée dans les escaliers. Bientôt, nous dégringolâmes les marches et finîmes tous deux à terre. Le choc avait été violent mais la douleur que je ressentais était minime par rapport aux blessures que j’avais pu subir quelques temps auparavant. Lysis s’excusa et nous réessayâmes une nouvelle fois. Cette fois, ce fut la bonne.

Je trainais la jeune femme dans la chambre portant le numéro 1. L’agencement des meubles était presque identique mais la pièce respirait la nouveauté. Je préférais l’endroit comme cela mais je n’étais pas sûr que ça soit le cas de l’aubergiste. Enfin, il n’avait qu’à pas être si naïf. Je plaçais l’élémentale sur le lit et je la laissais se reposer.

Je m’assis sur une chaise. Je n’avais plus qu’à attendre.

Les heures s’écoulèrent et, plusieurs fois, l’envie de partir à la recherche de l’améthyste se fit ressentir. Je fini par y céder et, me levant de ma chaise, je me dirigeai vers la porte. Soudain, j’entendis un gémissement : Lysis était réveillée. Je tournai les talons et revint au chevet de celle qui m’avait sauvé d’une servitude surement trop longue.


« Alors, ça va mieux ? »

J’accompagnai mon interrogation d’un léger sourire. Sa mine était beaucoup moins déconfite que quelques temps auparavant. Je ne lui laissais pas le temps de me répondre, continuant sur ma lancée.

« Et dire que tout ça c’est pour trouver une pierre… D’ailleurs, je compte bientôt repartir à sa recherche. Tu m’accompagnerais encore ? Enfin, si tu peux te déplacer… »

C’était peut-être impoli de parler de ça alors qu’elle venait juste de se réveiller. Je m’en rendais compte mais je n’avais plus envie de trop m’attarder ici. J’espérais qu’elle ne m’en tiendrait pas rigueur et je lui tendis ma main pour qu’elle se relève.

Spoiler:
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Mer 13 Fév 2013, 05:32

Le chemin ne fut pas facile. Après la chute, j'ai eu l'impression d'être cassé en mille morceaux. J'avais vraiment besoin de repos et surtout de soin. Je n'avais nullement pensée au pouvoir du foulard à Phoebus. Ce dernier nous avait pas suivi. Il avait préféré resté à l'extérieur pour le moment. Rendu en haut, je fus ravis de voir que la chambre était encore là et toujours libre. J'avais les yeux qui se fermaient par eux-mêmes. Je voyais le lit de plus en plus proche. Lorsque mon corps toucha le matelas qui était beaucoup plus douillet que le premier, j'avais l'impression que la douleur avait amplifié. Je sentais chacun de mes membres comme s'ils étaient déchiquetés. Je me sentais, par contre, mieux couché que debout en ce moment. Je ne pouvais plus tenir réveillé encore plus longtemps. Malgré que j'avais perdu connaissance plus tôt, je n'avais aucunement récupéré d'énergie. Je me demandais depuis mon réveil si cela n'était que la source de mon imagination ou s'il s'agissait de la réalité. Je regardai Fayt un instant. Je voulais le remercier, mais je n'ai pu que lui sourire avant de m'endormir d'un sommeil qui, je l'espérais, était récupérateur.

Pendant ce temps, à l'extérieur, Phoebus voletait dans l'air en se souciant de sa maîtresse. Il ignorait quoi faire. Il était un oiseau comme les autres. Il n'était pas plus intelligent qu'un autre, mais il tenait à elle. J'ignorais toujours pourquoi il tenait tant à moi puisque c'est moi qui l'avais blessé lors de notre première rencontre. Je me devais de me faire pardonner, mais lui aurait pu tout simplement plus vouloir me revoir. Il était un drôle d'oiseau. Après un moment, il alla se percher à la fenêtre de la chambre. Il voyait sa maîtresse dormir en paix sur le lit. Il semblait soulagé, mais il ne savait pas trop quoi faire en ce moment un peu comme Fayt. Puis, il réalisait qu'il avait chaud. Il essaya de retirer le foulard qui était dans son cou. Il était trop chaud pour la période de l'année. Pendant sa tentative, il cessa de bouger. Dans sa cervelle d'oiseau, un déclic se fit sentir. Il se rappela que ce foulard pouvait guérir sa maîtresse. Il fut surpris. Il devait rentrer. Il regarda dans la fenêtre et vit et que la porte était encore ouverte. Il allait devoir rentrer par la porte d'entrée. Il s'envola et alla en avant. Il vit une femme qui fut intriguée par l'endroit tout neuf. Il vit l'occasion idéal. La dame ouvrit la porte et Phoebus pénétra comme un voleur dans l'endroit. Il y eu un son de panique de la dame, qui avait ouvert la porte, mais rien de plus. Il semblait quand même la bienvenue. Il avait peut-être passé inaperçu. Phoebus se rendit dans la chambre comme s'il savait le chemin par coeur. Rendu au dessus de sa maîtresse, il commença à tourner autour en sifflant une douce mélodie. Il n'avait jamais eu d'instruction pour faire fonctionner son foulard, mais son instinct le guidait. Puis, une poussière d'étoile tomba sur mon corps. Je ne sentais rien puisque je dormais. Cependant, j'aurais sûrement eu une sensation de soulagement. À vrai dire, j'avais jamais eu besoin de ce pouvoir jusqu'à maintenant. Pendant que la poussière tomba sur moi, mes plaies disparaissaient de plus en plus. Après un court moment, la magie avait cessée de fonctionner. Je n'avais plus de blessures. Par contre, Phoebus semblait légèrement fatigué à tourner en rond et à siffloter une mélodie. Il se rendit à la fenêtre fermé en s'endormit. Il avait lui aussi besoin de sommeil.

Mon sommeil fut calme. Je ne rêvais à rien. Je crois que mon corps a gagné sur mon esprit. Mon sommeil fut interrompu par un son de chaise qui craquait sous le poids de quelqu'un. J'ouvris tranquillement les yeux et remarqua qu'il s'agissait de Fayt qui s'avait levé pour se diriger vers la porte. Ce génie aurait très bien pu prendre la fuite, mais il semble avoir préféré m'attendre. Il m'a surpris. Moi qui avait toujours cru les génies égoïste et manipulateur. Il était peut-être différent ou je me trompais complètement sur sa race. Je commençai à bouger dans le lit et cela le fit se retourner. Il me questionnait si j'allais mieux. À vrai dire, j'étais en pleine forme. Une forme presque impossible. J'allais lui répondre qu'il m'interrompit. Il était vraiment en forme malgré tout. Je fis un sourire en lui répondant:

- Je vais bien, même très bien. On dirait que j'ai subit un sort de soin. Pour ta pierre, je dois dire qu'elle porte malheur pour le moment. Je crois que tu vas l'avoir bien mérité après coup.

Je ricanai en prenant sa main. Je me levai avec aisance. C'était presque incroyable! Je me regardai et remarquai que ma robe était couvers de sang encore et était presque complètement détruite. Je cherchai autour de moi et je vis ma cape non loin. J'ignore comment elle est arrivé là, mais elle était bien là. Je la pris et remarquait qu'elle était presque intact. Je commence à croire que ma cape ne peut être détruite. Je la déposai sur moi pour faire en sorte de cacher ma robe. J'allais pas me présenter davantage au monde avec une robe détruite. Je me dirigeai vers la porte ou Fayt m'attendais. Je fis un simple sourire avant de sortir. Il y avait beaucoup de chambres à visité encore. Par ailleurs, avec la nouvelle auberge, les lieux avaient peut-être changé et aussi bougé la pierre. J'eu une idée. Elle n'était pas parfaite, mais j'avais pas beaucoup d'autre idée en tête. Je me tournai vers Fayt et lui dit d'une voix rassurante:

- Il y a un avantage d'avoir détruit l'auberge. Les visiteurs qui étaient ici sont reparti. J'ai bien l'impression que les chambres sont vides. Je pourrais les ouvrir tous en même temps et faire une exploration visuelle en premier. La pierre doit émettre une source de magie. Si nous nous concentrons un peu, nous pourrions la ressentir...

Je n'étais réellement pas sûr de mon plan. J'allais devoir vérifier avant de tous les ouvrir. Je fis un signe de la main à Fayt pour qu'il ne bouge pas.

- Je vais vérifier si mon hypothèse est bonne. Ce ne sera pas long. Je reviens.

Je fermai les yeux pour devenir en fusion avec l'air. Je devint translucide et je pouvais désormais me laisser emporter. Je laisser l'air pénétrer sous chaque porte pour voyager de molécules en molécule. Les chambres n'avait aucune source de vie. Nous sommes bien les seuls en ce moment. Personne avait rentré dans l'auberge depuis sa réouverture. Je revins tranquillement à ma position initiale pour reprendre forme humaine. Lorsque je redevint normal, je fis un grand sourire.

- Nous pouvons faire notre rechercher en sécurité cette fois. Alors, amusons-nous!

Je levai la main vers les chambres et une vague d'air fut projeter dans le corridor. La pression fut assez forte pour déverrouiller les serrures et ouvrir les portes presque en même temps. Quand cela fut fait, je cessai mon pouvoir pour montrer, avec la main, la voie à prendre.

- Nous avons juste à chercher maintenant. Nous avons la voie libre! Prenez les devant je vous suis.

Je m'écartai assez pour le laisser marcher en avant de moi.
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Sam 16 Fév 2013, 21:33

Continent du matin calme - L'auberge


L’élementale semblait bien avoir récupéré. Elle attrapa la main que je lui tendais et se redressa. Une fois debout, elle enfila sa cape noire. Je l’observais tandis que je m’interrogeai sur l’améthyste. Etait-elle réellement ici ? En rebâtissant l’auberge, je n’avais rien vu de tel dans les décombres. Il était fort possible qu’elle ne soit plus ici. Lysis ne tarda pas à me sortir de mes pensées. Elle voulait s’assurer que plus personne n’était présent dans les chambres. Personnellement, je doutais qu’il y ait encore âme qui vive après ce qui venait de se produire. Quand elle revint, elle confirma que l’auberge était vide.

Dès lors, nous étions beaucoup plus libres dans nos mouvements. Je comptais fouiller toute l’auberge avant d’accepter le fait que la pierre n’était plus ici. Sortant de la chambre, je pris les devants.

Nous avions déjà examiné les chambres 1 et 2. La suite logique des évènements aurait voulu qu’on s’occupe de la troisième mais je m’avançais plus loin. Prenant une chambre au hasard, j’entrai. Pourquoi celle-là plus qu’une autre ? Je n’en avais aucune idée. Je me tournai vers la jeune femme pour lui expliquer avec humour.


« De toute façon, qu’on les fasse dans l’ordre ou dans le désordre, tu verras qu’on ne trouvera rien – si l’on trouve quelque chose- avant d’avoir exploré la dernière chambre. J’essaye juste de provoquer la chance en prenant des chambres au hasard.»

La pièce ressemblait à toutes les autres. Elle était divisée en deux par une porte coulissante. D’un côté, il y avait la chambre à proprement parler. De l’autre, c’était une salle d’eau. Ne changeant pas notre équipe, je me dirigeai vers la salle de bain.

J’examinai tout ce qui se trouvait là. Elle pouvait se trouver au milieu des savons, des pierres de bain, dans une armoire, à l’intérieur du mur ou que savais-je encore. Cependant, comme les deux fois précédentes, il n’y avait rien. Je soupirais. Je commençais à en avoir marre de chercher quelque chose qui, à tous les coups, n’était pas là. Je sortis de la salle d’eau et interrogea ma compagne.


« Tu as trouvé quelque chose ? »

Je n’eus pas réellement besoin qu’elle réponde. A sa mine, j’avais compris qu’elle n’avait rien trouvée, elle non plus. Je lui souris.

« Bon, eh bien c’est parti pour la suivante ! »

Notre périple se ressembla pour chacune des chambres que nous visitâmes. Après avoir investiguée dans les 24 chambres, j’étais sûr que la pierre n’était plus là.

« Bon, je pense qu’elle n’est pas ici ! Désolé de t’avoir fait perdre ton temps. »
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Dim 17 Fév 2013, 06:15

Il prit les devant comme prévu. Je le suivi et j'allais tourner pour la chambre trois, mais il continua d'avancer. Je ne compris pas immédiatement pourquoi il allait dans un chambre plus loin. Cela manquait plus de logique qu'autre chose, mais il expliqua pourquoi il avait perdu espoir de trouver l'objet en question. Je trouvais ses pensées un peu défaitiste, mais il avait bien le droit. Nous étions ici depuis peut-être trop longtemps maintenant. Je me rendis à la chambre en question qui était très semblable à celle que nous étions auparavant. Je regardai de droit à gauche, sous le lit, le bureau, la table de chevet l'armoire. Il n'y avait rien de spécial sauf les articles de l'auberge. Je fis un soupire et au même moment. Il me demanda si j'avais trouvé l'objet en question. Je crois qu'à la réaction que j'ai eu, il avait déjà compris. Je me devais quand même de lui répondre.

- Je n'ai encore rien trouvé... Je crois qu'il ne s'agit pas de la bonne chambre. Il en reste beaucoup d'autre, alors perdons pas espoir.

Nous changions de chambre et chaque chambre était identique. Certain un peu plus grande que d'autre. Cependant, il y avait une chose qui avait en commun: il n'y avait pas de pierre magique. Rendu dans la dernière chambre. Je regardai Fayt qui semblait vraiment décourager et ses paroles contribuaient à confirmer mes pensées. Je secouai la tête en approchant de Fayt. Je déposai une main sur son épaule avec un sourire aux lèvres:

- Il ne faut pas désespérer ainsi. Tu sais, on n'a pas encore cherché le rez-de-chaussée. Nous avons encore des chances. Allez, je prends les devants.

Je pris effectivement les devant en marchant devant lui. Je m'arrêtai devant ma chambre pour regarder Phoebus qui venait tout juste de se réveiller. Je le sifflai comme on appelle un chien et se dernier s'envola pour atterrir sur mon épaule. Je descendis avec Fayt à l'étage inférieur.

- Je crois que nous serions mieux de nous séparer. Je vais aller du côté de la salle à manger.

Je regardai au alentour, fis un petit sourire et me rendis du côté de la salle à manger. La pièce était beaucoup plus majestueuse que prévu. Je déposai Phoebus sur une chaise et je commençai à regarder sous chaque table et chaise au cas où elle serait accrocher à quelque part. Cela prit un temps fou pour regarder sous chaque table et chaise. Au moins, je n'étais pas seul. Phoebus regardait partout et vit une tête de bête sur le mur. Il ignorait ce que c'était, mais il y avait un truc qui le dérangeait dessus. Il vit ma boucle d'oreille accrochée après l'oreille de la bête. Pour faire bref, la sorcière me l'avait retirée de l'oreille lorsque je fus kidnappé et je n'avais pu la récupérer avant. Il s'envola et alla la retirer avec beaucoup de misère. Lorsqu'il lu dans son bec, il vint sur mon épaule lorsque je sortis de sous une table. Je fis le saut, car je ne m'attendais pas à sa présence.

- Phoebus! Qu'est-ce qu'il y a?

Je le regardai et je vis ma boucle d'oreille dans son bec. Je fus totalement surprise. Je le pris délicatement et me l'accrochai à l'oreille.

- Dis-moi, où est-ce que tu as trouvé cela?

Il s'envola pour atterrir sur la tête d'un sanglier. Je secouai la tête en réalisant qu'il n'était pas si idiot. Cependant, il y avait quelque chose d'étrange dans l'un de ses yeux. Je m'approchai davantage et il y avait quelque chose qui brillait dans son oeil. Je levai un doigt et fis un petit geste. Une toute petite bourrasque de vent se fit sentir et se propagea dans la tête de l'animal mort. L'«oeil» se détacha de la bête et vint dans ma main. Je le regardai et je pouvais sentir une force magique à l'intérieur. Il devait s'agir de l'améthyste que Fayt cherchait. J'étais folle de joie, mais je voulais m'amuser un peu. Je le déposai dans ma poche et je me dirigeai vers Fayt. Phoebus me rejoignit rapidement. Je regardai Fayt chercher et je lui dis d'une voix neutre:

- Dis, tu as une autre idée où serait la pierre si elle n'est pas ici?

Je voulais le taquiner un peu avant de lui donner finalement la pierre.
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Dim 17 Fév 2013, 18:38

Continent du matin calme - L'auberge, Rez-de-chaussé

Lysis gardait espoir. Tout du moins, c’est ce qu’elle laissait penser. La jeune femme voulue que l’on continue les recherches. D’après elle, l’améthyste pouvait être au rez-de-chaussée. Ce n’était pas tout à fait impossible mais j’en doutais fort. Si la pierre se trouvait en bas, il y avait toutes les chances que quelqu’un l’ait déjà trouvée. Enfin, il fallait quand même que je m’en assure. Je descendis donc les escaliers à la suite de la jeune femme. Elle se dirigea vers la salle à manger tandis que je m’occuperais de l’entrée et de la cuisine.

Aucun membre du personnel n’était encore présent, sans doute trop occupé à pleurer leur idiot de patron, père ou mari. Je décidai donc de commencer à fouiller du côté du comptoir : il fallait que j’en profite dans que la voie était libre. En ouvrant les différents tiroirs du bureau, je ne trouvai que des stylos, des parchemins et de l’argent. Je conclus qu’il fallait que je fouille autre part.

Il y avait beaucoup de décoration dans la pièce. Tellement, que je ne savais pas par où commencer. Je me résolus néanmoins à chercher dans les canapés et les sièges. Je détachais les coussins et les soulevais mais il n’y avait rien. Ensuite, je m’attardais à l’âtre éteint de la cheminée. Je plongeais mes mains au milieu des bûches noircies par les flammes pour n’en extirper que quelques cailloux sans valeur. Je commençais vraiment à croire que l’améthyste n’était pas ici. Je fini par déplacer les cadres et autres ornements sans plus de succès.

Il n’y avait rien dans la pièce principale. Il ne restait plus que la cuisine et la salle à manger que Lysis était en train d’inspecter. Je n’osai même plus espérer qu’elle ait plus de chance que moi. Je me dirigeai vers la cuisine lorsqu’elle apparut dans la pièce. Je l’observais un instant. Je ne lus aucune joie spécifique ni n’admirais de sourire sur son visage. Devais-je comprendre qu’elle n’avait rien trouvé, elle non plus ?

La jeune femme s’adressa à moi. Sa voix ne portait pas plus d’envie que la mienne. Nous étions las de chercher. D’ailleurs, elle me demandait où pouvait bien être la pierre. Je n’en avais aucune idée à vrai dire. Cependant, je savais comment obtenir ce que je voulais.


« Je ne sais pas… »

Je la regardais droit dans les yeux pour lui suggérer sur un ton plus sérieux que jamais.

« Et si tu devenais à nouveau ma maîtresse ? Si je t’accordais trois vœux, tu pourrais souhaiter que je retrouve cette pierre. Qu’est-ce que tu en penses ? »

Je ne savais pas vraiment si elle allait accepter : j’avais bien compris que ce n’était pas vraiment son truc de soumettre les autres. Cependant, c’était une solution plus facile, plus efficace et beaucoup moins longue. Je commençais à faire les cents pas attendant qu’elle me réponde.

« Je sais qu’il reste encore la cuisine mais… j’en ai marre de chercher. Et puis… si ça tombe il n’est pas là. »
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Lun 18 Fév 2013, 03:04

Je le regardai d'un ton neutre. J'avais bien appris à jouer le jeu avec le temps. J'ignore comment je faisais, mais j'avais un naturel neutre. J'étais tellement bonne que j'avais réussi à le dupé. J'avais dupé un génie. Je trouvais cela plutôt particulier. Si j'avais un journal intime, je crois que sa mériterais de l'écrire avec des lettres en or. Il me proposa de redevenir son maître une seconde fois. Je savais très bien que si je n'avais pas le choix, je ferais en sorte qu'il y aille une autre possibilité. Je déteste l'idée de l'emprisonner sous ma gouverne. Il y avait assez des rois et des reines de ce monde qui soumettaient leur peuple à leur volonté. Il n'a pas besoin d'avoir un autre prétendant au dessus de sa tête. Heureusement pour moi, j'avais la solution à mon problème dans le creux de ma main. Je portai une main à mon visage. Je faisais semblant que je cherchait une solution à notre problème. Je gardai mon plus grand sérieux. Je le vis faire les cent pas. Il voulait déjà usé le sol fraichement construit on dirait. Lorsqu'il découragea à nouveau, je fis semblant que j'avais trouvé la solution à son problème.

- Je crois que j'ai une solution à ton problème. Disons que pour un moment, je serais une génie. Est-ce que tu crois que je serais capable de faire que ton vœu se réalise?

Je fis un sourire en en ricanant. Je fermai mes deux mains ensemble et je les regardai. Je fis un boule d'air dans la main. L'air était tellement troublé qu'on ne pouvait voir ce qu'il y avait au centre. Je fis en sorte que la petite boule formait presque un petit élémental d'air. Je le regardai rapidement.

- Donne moi tes mains!

Fayt ne sembla pas trop comprendre, mais il m'offrit ses mains comme prévu. Je déposai dans sa main la petite boule d'air. Celle-ci devait le chatouiller, car l'air n'avait rien de malin ou de menaçant. L'air se dissipa tranquillement pour laisser place à un objet tellement convoité et désiré. Il s'agissait bien sûr de l'améthyste qui dégageait sa propre magie. J'étais relativement contente de l'avoir trouvé. Avec un grand sourire, je déposai une main sur son épaule.

- Tu vois qu'il ne faut jamais désespéré dans la vie. Jusqu'au moment il existe une possibilité, il faut garder espoir, mon cher Fayt.

Je retirai ma main de sur son épaule. Je ne savais pas ce que j'allais faire présentement. Par contre, je me doutais que je n'allais pas rester ici plus longtemps. Je crois que je ne suis pas la bienvenue par ailleurs. Je me dirigeai vers la porte, mais je retourner ma tête vers Fayt.

- Je dois partir désormais puisque ma mission ici est terminé. Ce fut un plaisir de te connaître mon cher. Je te souhaite de ne jamais être prisonnier de quelqu'un pour le simple plaisir de te manipuler. Malgré que notre rencontre ne fut pas un succès au départ, on sait bien amusé, tu ne trouves pas?

Je ricanai en me retournant face à la porte. Ma cape fit un envole partiel. J'ouvris la porte et sortis en la laissant ouvert au cas où Fayt voulait me dire quelque chose. Je regardai les habitants qui me défiguraient et je marchai à l'opposé d'eux. Je jetai un petit regard à l'intérieur pour voir Fayt pour une dernière fois. Je me dirigeai vers l'inconnu qui me semblait maintenant beaucoup trop familier.

Spoiler:
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Recherche d'une pierre : Améthyste de l'auberge (Lysis)

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