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 Un professeur [PV Lysis]

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Lun 04 Mai 2015, 21:15


Aeden, l’ile volcanique des Élémentals ouvrait enfin ses portes à Lioons. La magnifique cité lui était enfin accessible et il devait remercier Dash pour cela. C’était grâce à lui qu’il était arrivé aussi loin. En effet, la ville n’était accessible que grâce à la magie et peu savait comment se rendre sur cette ile. Heureusement le pirate savait. Il était déjà venu sur le territoire des maitres de éléments. C’était il y a longtemps, mais son esprit immortel, ayant pris place dans le corps du jeune Orisha, avait permis de garder en sécurité tous ses secrets. Ils étaient à présent dans l’esprit du rodeur et ils étaient d’une grande utilité. Apres tout il avait été un capitaine corsaire réputé et il était normal qu’un aventurier des mers et un voyageur tel que lui en sache autant. Il avait parcouru le monde, rencontré nombre de personnalités et appris – plus ou moins légalement – de nombreuses informations confidentielles sur les terres du Yin et du Yang. Habituellement, il aurait fait payé très cher pour fournir ces informations. C’etait un bien à vendre comme un autre pour lui. Moins de monde était au courant et plus cher valait les rumeurs. Mais comme il avait trouvé un terrain d’entente avec Lioons - ce depuis peu de temps - et qu’il en était venu à l’évidence qu’ils étaient obligés de cohabiter, il avait décidé de lui confier ses secrets. Il l’avait donc mené au portail le plus proche de Sceptelinost menant à Aeden et il s’agissait de celui du Berceau Cristallin. Il avait donc traversé ce désert de glace pour parvenir dans la cité.

La traversée n’avait pas été évidente mais il avait maintenant l’habitude des températures basses. Surtout depuis qu’il avait affronté le froid glacial du sommet de l’Edlweiss. Une expérience qu’il n’était pas prêt d’oublier car cette épreuve difficile en avait valu la peine. Il en avait, en effet, appris plus sur le monde qu’il ne l’espérait. Et à présent le froid n’avait plus la même influence sur son corps que précédemment. Il était donc arrivé dans le berceau par le nord ouest. En effet, depuis Sceptelinost il était capable de se téléporter à Megido. S’il avait été sur un autre continent, il aurait été trop éloigné. Il avait, avant d’entamer son voyage, créé un cristal noir d’Eter grâce à sa magie et l’avait laissé dans la maison de son oncle. Ceci lui permettait, quand il se trouvait loin de chez lui, de se téléporter en créant un portail menant à cette pierre obscure. Mais après ouverture du portail le cristal sombre se brisait. C’était à usage unique, mais plus il sentait sa puissance magique augmenter et plus il sentait augmenter la puissance de son Eter. Cette magie étrange semblait cacher bien des aspects et il comptait bien tous les découvrir un jour. Ainsi il avait passé la frontière entre les terres des Orishas et celle des Élémentals.

Il mit un jour à arriver au portail magique. Il se guidait seulement grâce aux informations de Dash qui malheureusement ne se souvenait pas aussi bien du chemin qu’il l’avait laissé entendre. A sa décharge, il fallait reconnaître que rien ne ressemblait plus à un lac glacé qu’un autre lac glacé. Mais le pirate était bon navigateur et il avait appris à se repérer que ce soit en mer où sur terre. En ajoutant à cela les compétences de l’Orisha, ils finirent par trouver le passage magique. Mais encore une fois, cela n’allait pas être si simple. Un dragon gardait le passage et le jeune homme connaissait leur redoutable puissance. La dernière fois qu’il avait affronté un dragon, il avait lamentablement perdu et se serait fait dévorer si le dragon n’avait pas été de son côté.

*Ne t’inquiète pas, ce dragon ne te fera rien.* Lui dit Dash en pensée. *Il est la pour protéger Aeden de ceux qui pourraient vouloir du mal aux Élémentals. Ceux avec des pensées honnête peuvent passer.*

- Comment as tu fait alors pour te rendre à Aeden la première fois ? Dit il en s’approchant du portail, gardant un œil sur le dragon, bien qu’il fasse confiance à sa deuxième conscience. Tes intentions ne devaient pas être si bonne n’est ce pas ?

*Quel mauvaise image as tu de moi !* dit il en s’esclaffant mentalement. *Je ne suis pas aussi fourbe mais il est vrai qu’un pirate reste un pirate. Aussi avais je la ruse l’ami. Et surtout le mot de passe. Regarde !*

Lioons se tenait devant le portail où une inscription en Erek, la langue des Élémentals, recouvrait la pierre. La phrase était gravée dans la roche et recouverte de givre. Mais pas assez pour que ce soit illisible. Voilà ce qui était visible :

amis des elements parlez et a aeden vous serez


Se remémorant ses cours de langues, Lioons chercha dans sa mémoire pour déchiffrer le message.

- Amis des éléments parlez et à Aeden vous serez. Dit il sans trop hésiter. Cela ne me donne aucun indice.

*Evidemment ! Pensais tu que le seigneur du tout allait laisser entrer n’importe qui en leur donnant le mot à prononcer ? Tu es bien naïf. Connaître Takias a surement servi à ne pas te faire dévorer par ce dragon. N’en demande pas trop non plus.*

- Bon allez je suis sur que tu connais ce fameux mot. Donne le moi. Insista-t-il.

*Aeden*

- Comment ça ?

*C’est Aeden.*

- Ils ne se sont pas foulés…

*On voit rarement ce que l’on ne s’attend pas à voir. C’est en fait plutôt bien pensé. Même si je suis sur que jusqu’à il y a quelque instants, tu étais le seul sur cette terre à ne pas savoir ce qu’il fallait dire.*

Et c’est ainsi que Lioons pénétra dans la cité. Il allait enfin pouvoir chercher ce pour quoi il avait le trajet jusque ici. Il avait besoin de devenir plus fort et il ne pouvait le faire seul. Il avait besoin d’un maitre. Alors la visite de la ville aussi impressionnante soit elle viendrait plus tard. Il devait se rendre dans le lieu d’apprentissage des Élémentals. Il devait perfectionner sa maitrise de l’air et pouvait il y avoir meilleur professeur qu’un Élémental du vent ? Il devait donc se rendre là où tout professeur devait se trouver, une académie. Demandant son chemin, il y parvint rapidement. Il ne lui restait plus qu’à trouver un professeur.
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Mar 05 Mai 2015, 17:05

Travailler, la clé du succès et de la richesse pour ce qui ne veut prendre de risque dans la vie. Cela faisait déjà quelques années que je travaillais en tant que professeur au sein de l'école des élémentals. Malgré cela, j'avais toujours l'honneur d'avoir des surprises. D'une année à l'autre, de nouveaux élémentals venaient dans la ville pour chercher du soutien dans leur transformation ou pour apprendre davantage sur leur nouvelle nature. Cette année, j'ai eu l'honneur de revoir certains de mes élèves qui avaient pris la voie de l'aventure. J'espère toujours de les revoir, mais le danger court partout. Il y a quelque temps de cela, nous avons commémoré le décès de nombreux de nos proches. Le nombre de décès auprès de notre race ne baissait point. Il était rendu même inquiétant de sortir de la ville pour les débutants. Cette pensée de mort me hantait en ce jour encore levant. Je m'étais levé tôt en ce jour bien banal. Le monde des rêves m'avait abandonné pour le monde des vivants. Phoebus et Callipso dormaient encore dans leur coin. Quant à Céles, elle avait pris congé aujourd'hui. Elle voulait prendre une journée pour découvrir les merveilles de cette ville qui regorgeait toujours de secret pour elle. Pour ma part, j'étais assise à mon bureau dans le château de Takias puisque je n'avais pas cours aujourd'hui. Devant mon mur vitré, je regardais le décor se dessiner à l'horizon. Il faisait bon temps depuis quelque temps. D'un simple geste de la main, une petite bourrasque de vent poussa la fenêtre pour que je puisse ressentir la douceur de l'air entrer dans mon département. Bien que j'avais beaucoup de documents à compléter pour formaliser mon prochain cours, je ne pouvais m'empêcher de m'arrêter pour regarder le jour se lever avec la douceur du vent comme confrère de voyage. Je restai ainsi pendant des minutes et même des heures. Le Soleil se levait de plus en plus haut et je ne voyais pas le temps passé. Mon oiseau et mon dragon se réveillaient à leur tour. Ils avaient congé eux aussi en ce jour banal. Comme je ne compte pas voyager, Callipso , mon dragon, et Phoebus, mon oiseau, s'envolèrent dans le ciel par l'ouverture de ma fenêtre. Je leur fis qu'un simple sourire en guise d'acceptation. Ceux si disparaissaient rapidement dans le ciel si invitant. J'avais bien l'envie de les rejoindre, mais j'avais beaucoup trop de tâches à terminer. Je me secouai la tête légèrement pour reprendre mes esprits et revenir à ma tâche. Je pris ma plume délicatement et commençai à écrire dans mes parchemins.

__________________________________________

Pendant ce temps, Phoebus, mon petit oiseau d'un magnifique vert comme l'émeraude, se mit à voyager dans la ville. Cependant, son voyage s'arrêta proche d'un inconnu. Phoebus avait appris le visage de tous les habitants d'Aeden. Ce dernier venait de l'extérieur. Bien qu'il pouvait ressentir que sa nature n'était pas malsaine, il ne put s'empêcher de le suivre. Il était bien trop curieux pour le laisser partir sans voir sa destinée. Le petit oiseau volait à la hauteur des toits. Il le vit s'approcher de l'école. Avant qu'il entre à l'intérieur de l'école, Phoebus vint s'asseoir sur le dossier d'une chaise à côté de lui avant de lui jeter un peu d'eau avec un battement d'ailes. La quantité était minuscule, mais il voulait attirer l'attention du jeune homme. Il semblait chercher quelque chose. Si c'était pour sa maîtresse, il allait avoir le plaisir de l'amener jusqu'à elle. Cependant, comme il n'avait pas le don de la parole, il espérait qu'il lui parle malgré tout. Phoebus aimait aider sa maîtresse quand il le pouvait. De plus, Phoebus savait à quel point remplir des dossiers ne correspondait pas à sa maîtresse. Pour lui changer les idées, il était prêt à lui ramener des tâches à la maison. Cependant, un enfant, qui connaissait Phoebus, vint voir l'oiseau à la course.

-Phoebus! Tu n'es pas avec dame Ventus? Tu viens jouer avec moi?

Phoebus se tournait vers l'enfant, mais ne fit aucun signe. C'est un oiseau après tout. Il décida simplement de s'envoler en faisant un tour autour de l'homme aux verrons avant de voler lentement et à basse altitude pour se diriger vers sa demeure. Il voyageait gracieusement et il se retournait par moment en espérant de voir l'inconnu le suivre.
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Jeu 07 Mai 2015, 15:00

De nombreux étudiants allaient et venaient. Ils étaient de tout âge et l’on pouvait encore voir chez certain leur ancienne appartenance à tel ou tel patri. Parce qu’après tout, les Élémentals ne savent pas quand ils le deviennent. Ils sont par exemple Humain ou Orine un jour et le lendemain maitre d’un élément. Ce n’est pas qu’elle que chose que l’on peut prédire et l’on ne sait pas à quelle âge l’on décide de devenir maitre de la terre ou du feu. Ainsi, il était difficile de deviner qui était le professeur de qui était l’élève. Du moins c’est ce que s’était dit Lioons, en se basant sur leur âge. Mais il comprit son erreur en voyant un homme traverser un des couloirs de la faculté. Il n’avait rien à voir avec les étudiants qu’il avait vu jusqu’ici. Cet homme respirait la puissance. Il était comme fait d’énergie pur. Il avait une démarche fière et rapide, et chacun de ses pas semblaient laisser une emprunte lumineuse dans le sol. Son aura était si puissante que les poils et les cheveux de Lioons se hérissèrent tous. Il ne comprit seulement ce qu’il était quand l’homme passa à coté de lui pour emprunter un autre couloir. L’homme frôla le jeune Orisha et il ressenti une décharge électrique là où leur corps avait failli se rencontrer. C’était un puissant maitre de l’électricité et c’était jusqu’à présent le seul professeur qu’il avait rencontré. Il devait le suivre pour lui demander conseil. Mais il n’en eut pas le temps. Une puissante sonnerie retentie dans l’académie et en quelque seconde de nombreux groupes d’élèves sortirent de leurs salles et se dirigèrent vers la sortie où vers d’autre salle de cours. C’était une véritable fourmilière. Chaque personne, étudiant, professeur, surveillant avait son rôle et savait quoi faire. Tout était tel un engrenage immense fessant fonctionner la machine qu’était cette école. C’était impressionnant et Lioons se disait qu’il aurait bien aimé connaître ce genre de chose. Il avait eu une éducation quasi parfaite mais n’avait pas eu de grande expérience sur les rapports humains. Il était malgré cela très social, mais parfois maladroit et souvent solitaire. Il avait encore de nombreuses choses à apprendre et il ne l’apprendrait plus dans les livres.

Il attendait donc que le flot de personne se calme, adossé dans le coin du couloir pour essayer de trouver un professeur. Mais il ne savait pas à qui demander. Peut être les étudiants pourraient ils l’aider ? Mais maintenant il n’y en avait plus tant que cela. Il appuya son bras contre une chaise à côté de lui en cherchant des yeux un groupe à aborder. Son regard concentré sur les couloirs, il ne vit pas l’oiseau se poser à côté de lui, sur le dossier de la chaise, ni l’étudiant se diriger vers lui. En tout cas, jusqu’à ce qu’il reçoive quelque goute d’eau sur la joue. Il tourna sa tête vers la créature qui venait de l’arroser et il semblait s’agir du volatil. Un oiseau aux plumes d’une infinité de couleurs le fixait sans siller. Que pouvait bien lui vouloir cette boule de plume ? Mais ses pensées furent interrompues par l’étudiant qui était arrivé à sa hauteur.

- Phoebus! Tu n'es pas avec dame Ventus? Tu viens jouer avec moi?

Dame Ventus ? Ce devait être le maitre de cet oiseau. De plus, le garçon semblait s’adresser à ce dernier, comme si ce dernier aller lui répondre. Ventus… Cela devait être pour parler de l’élément du vent. Peut être était ce un professeur de l’académie et peut être même celui que Lioons cherchait. L’oiseau ne lui prêta pas attention à l’etudiant. A la place, il s’envola et virevolta au dessus de la tête de Lioons. Il voulait lui dire quelque chose. Surement voulait il lui dire de le suivre car il se dirigea par la porte de l’université. Cela intriguait l’Orisha, il décida donc de suivre l’animal volant. Mais ce dernier ne semblait pas vouloir lui faciliter la tache.

L’oiseau s’élança dans les airs et passa au dessus des maisons de la ville. Lioons allait devoir être rapide pour le suivre. Il courut pour suivre le volatil qui s’éloignait déjà. Il devait le suivre par les toits. Ainsi il ne perdrait pas sa piste. Heureusement un carrosse passait à ce moment. Prenant de la vitesse, Lioons prit appui sur une etale, se propulsa et à l’aide de ses mains monta sur le carrosse. Continuant sa course il sauta plus haut encore et saisit une gouttière en hauteur, contre un mur. Habilement il escalada ce dernier passant d’une prise à une autre et se retrouva sur les toits. Il jeta un coup d’œil vers le ciel et ne put pas rater l’oiseau multicolore virevoltant vers une destination que seul lui connaissait. Sans plus attendre, l’aventurier partit à sa suite. Il passait d’un toit à un autre, parfois en marchant sur des planches en bois misent entre deux bâtiments, parfois en s’élançant dans le vide. Il esquivait les obstacles habilement, utilisant des gestes plus variés les uns que les autres. Il avait longtemps pratiqué ce genre de course en forêt, traquant bandits ou animaux, et ce n’était pas si diffèrent en ville. Il sautait par de dessus une table sur une terrasse, faisait un saut de chat pour franchir une cheminée, un passe muraille pour atteindre un toit en hauteur. Il courait ainsi sans lâcher des yeux l’oiseau qui ne s’arrêtait pas pour l’attendre, puis l’animal descendit en piqué et disparut. Lioons le chercha du regard mais il ne le voyait plus et oublia ainsi de regarder devant lui. Si bien qu’il ne vit pas la fin du plancher suivant. Dans un ultime reflexe, il s’élança, mais l’élan lui manquait. Il n’atterrirait pas sur le toit suivant. Il se dirigeait directement sur la fenêtre ouverte du bâtiment en face de lui. Se recroquevillant sur lui même, il pénétra dans l’appartement en passant l’ouverture en hauteur. Il s’écroula au sol et roula avant de rencontrer un des murs de la pièce. Etourdi, il se redressa lentement, sentant des goutes d’eau lui tomber sur le front. L’oiseau aux vives couleurs volait au dessus de sa tête. Lorsqu’il l’eut remarqué, il s’éloigna et vint se poser sur un bureau devant lequel une jeune femme était assise.
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Jeu 28 Mai 2015, 03:03

Phoebus se promenait au travers des chemins pour s'amuser un peu et mettre au défi l'homme qui recherchait sa maîtresse. Bien qu'il passait par-dessus les maisons, sa vitesse de vol était plutôt lente pour garder en vu le jeune homme. Il avait bien l'intention de l'amener à sa maîtresse malgré ce que l'on pourrait croire au premier abord. Phoebus fut plutôt impressionné de voir la détermination du jeune homme qui le suivait toujours en sautant de toit en toit. Il avait enfin trouvé un individu qui pouvait lui permettre de se dépasser. Le chemin allait être beaucoup plus court par la voie des cieux. Bien que Phoebus savait très bien les risques qu'il encourait d'amener un étranger à sa maîtresse, il avait fort espoir que cela allait bien se passer. De plus, il allait permettre à sa maîtresse de prendre une petite pause en venant en aide à un inconnu. Il savait qu'elle appréciait les surprises. Il craignait plus des reproches de la provenance de son confrère dragon, Callipso. Il était beaucoup plus strict et froid que lui. Rendu à sa destination, il piqua vers l'entrée du logement secret de sa maîtresse...

Pendant ce temps, j'écrivais mon prochain cours en gardant en tête le goût de la douce liberté. Bien que le poste d'enseignant m'offre toujours une grande satisfaction, je détestais faire les préparatifs au cours ainsi que la correction de documents. J'avais toujours l'impression de perdre mon précieux temps à pouvoir aller gambader dans le ciel vers une destination qui m'était souvent inconnue. Après avoir écrit pendant un long moment déjà, je déposai ma plume dans mon encrier. J'allais prendre une petite pause pour un petit thé d'une grande douceur parfumer aux épices. Céles, ma dame de chambre avait un don inouï à réaliser des mélanges de plantes offrant un délicat breuvage aux goûts de tous. Je me levai pour mettre un peu d'eau à bouillir dans un petit chaudron et en utilisant une pierre de feu pour la faire chauffer. J'avais beaucoup de dons, mais le contrôle de feu n'a jamais été envisagé pour ma part. Je n'aimais pas beaucoup cet élément même si la majorité de mes élèves sont des élémentals de feu. Je trouvais bien dommage de voir l'air se faire pulvériser par le feu qui le consommait. Après que l'eau fut prête, je déposai les épices dans un petit contenant troué pour le mettre dans l'eau pour le temps de l'infusion. J'attendis les yeux fermés que la saveur se transmet délicatement dans le liquide. Prendre une petite pause me permettait de faire le vide de toutes ses informations que j'avais accumulé depuis le début de la journée. Dès que je sentis l'odeur se propager dans l'air, je compris que le thé était prêt, alors je le fis couler lentement dans une tasse. Puis, Phoebus passa par la fenêtre pour venir sur mon épaule rapidement. Je sentis son atterrissage sur mon épaule. J'avais presque l'impression que c’était un atterrissage de force.

- Phoebus!?! Est-ce que ça va?

Il vint simplement se frôler le visage contre le mien. Il semblait des plus heureux. Je fis un simple sourire à ce dernier.

- Si tu ne désires pas me faire des peurs de la sorte, il serait préférable que tu travailles ton atterrissage. J'ai l'impression que tu manques de pratique. Et puis, non, ce n'est pas leur du goûté petit glouton!

Il avait sûrement senti le thé et cru qu'il s'agissait du goûter. Il devait être bien déçu de voir que je n'avais pas pris de biscuits pour accompagner mon breuvage. Je pris délicatement ma tasse avec ma main gantée. On pourrait croire que c'est excessif de se voiler le corps en étant dans un endroit isolé, mais ma peau était devenue extrêmement sensible et mes vêtements me permettaient de compenser à cette difficulté. Je retournai à ma chaise quand un homme entra par infraction dans mon appartement secret dans Aeden pour s'échouer contre un mur. Le bâtiment fut secoué par l'impact et heureusement pour moi et pour lui, rien ne s’était effondré. Sur le coup, la seule réaction fut d'essayer de ne pas renverser mon breuvage bouillant sur l'homme en question. Il n'aurait sûrement pas apprécié. Pendant que je retenais mon breuvage, Phoebus s'envola et se mit à tourner autour de la tête de l'inconnu en laissant tomber quelques goûts d'eau pour le réveiller. Cela était bon signe pour lui, car il aurait pu en perdre la vie. Je n'appréciais pas vraiment que des gens s'introduisent dans mes lieux privés et surtout, lorsqu'il s'agit de ma cachette privée. J'avais pris arrangement avec une petite famille dont le père avait perdu la vie il y à peu de temps de cela. Je leur offrais une somme d'argent en échange d'un logement à l'étage. Cela le permettait ainsi de manger et vivre aisément.
Sans dire un mot, je m'assis en le laissant se lever. Je levai ma tasse de thé jusqu'à mes lèvres pour souffler dessus légèrement. Phoebus revint à moi quand je vis l'homme aux yeux verrons. Il était dur pour cette race de se cacher de leur nature profonde. Avant de prendre une gorgée d'eau, je demandai calmement des explications:

- Avant que je vous chasse de mon département, puis-je savoir votre nom et la raison de votre intrusion? Je ne crois pas avoir pris de rendez-vous ou bien demander aux Aetheries de recevoir un homme par la fenêtre de mon logis.

Mon visage était d'une grande neutralité. Vêtue de ma robe bleue et de mes gants qui permettaient de mettre mon corps à la vue des étrangers, je le regardai avec mon regard venteux de la couleur d'un ciel nuageux. On pouvait même voir des délicats mouvements d'air dans mon regard le rendant unique. Je pris une grande gorgée en attendant d'avoir une réponse à mes questions.
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