Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mar 28 Fév 2012, 17:14

Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] Jean_b10
Spoiler:

________________

Il attendait patiemment l’apogée de sa quête. Maintenant en final, il allait enfin pouvoir gagner le tournois et épouser Miyako. Il était l'un des nombreux prétendant pour pouvoir épouser cette magnifique promise. Malgré son amour pour elle, il ne comprenait toujours pas pourquoi devoir affronter tant de gens dans un tournois. Il ne voulait pas abandonner maintenant. Il avait fait tant de chemin, il n'allait tout de même pas abandonner maintenant. Alors qu'il marchait en direction de la sortie, son manteau bleu sur les épaules, il se demandait bien qui allait le combattre au prochain tour. Malgré la tension, il n'avait absolument pas peur. Il souriait même. Il avait enfin terminé son combat, juste avant la final. Il montait dans les gradins pour pouvoir assister au combat qui décidera la personne à combattre. Il était vraiment curieux. Lequel des deux prétendants devrait-il vaincre pour enfin pouvoir épouser la jeune femme ? Il allait bientôt le savoir. Revêtant son chemisier sans même le boutonner, il regardait les hommes s'avancer au milieu du champ de l'arène.

Le combat durait, et les combattants faisaient tous ce qu'ils pouvaient pour gagner. Malheureusement, Leon se leva avant de voir la fin de l'affrontement et sortit de l'arène pour se changer les idées. Il regardait l'horizon, le dos contre le mur du bâtiment. Rien que le premier coup d'oeil sur Miyako, il était tombé amoureux. Ses yeux, son visage, tout l'attirait pour lui. Elle était la femme parfaite, et désirait lui faire connaitre le bonheur de vivre avec elle. Rien que son nom qu'il adorait. ce nom qui tournait dans sa tête comme une farandole de bonheur. Ce merveilleux prénom. Il étira un sourire. Peut-être n'était-elle pas consentante, mais il allait lui prouver qu'il était digne de lui. Son but était peut-être noble, mais il n'était pas gagné d'avance. Bien qu'il avait déjà envoyé au tapis plusieurs des prétendants. Il n'en restait plus que deux autres, bientôt qu'un.

Puis il commença à y avoir du chahut dans l'arène. Il s'y rua. Quand il arriva sur le sable de la place, il vit tout un tas d'infirmier s’agglutiner autours de ceux qui avaient combattu. Un était dans un état prouvant qu'il avait mangé la poussière, le second ne faisait que se tenir la jambe. Il s'approcha de la foule et demanda à un homme sur place ce qui lui était arrivé. Il apprit que le vainqueur de la confrontation s'était brisé littéralement la jambe. Il fut ensuite déçu. Aucune chance qu'il puisse combattre. Leon se mordit la lèvre. Bien que son plus grand désire était de séduire Miyako, il voulait la mériter. Et une petite entrevue avec un autre prétendant ne blessait personne. Il ne voulait pas qu'on croie qu'il ai gagné sans rien faire. Il voulait la mériter. C'était un guerrier fort et brave, voulant le prouver.

Alors qu'il se dirigeait vers la clinique, mais un homme lui ordonna de rentrer dans l'arène. Cette homme blessé, il était l'un des favoris. Celui qui, d'après la foule, était le plus apte à gagner. Il le trouvait vraiment intéressant et voulait le combattre, pour prouver à sa promise qu'il était digne d'elle. Malheureusement, il devra s'en abstenir. Il retourna vers la tente qu'il avait préparé pour le tournois. Il prit son épée et l'attacha à sa ceinture. Bien qu'il n'en avait plus besoin, il pensait qu'elle allait pouvoir lui servir. Il prit son bouclier aussi. Mieux vaut se présenter en tant que guerrier qu'en tant que simple paysans. Il poussa un long soupire, regardant la lame brillante de son arme. Il prit son armure et l'enfila. Il n'en avait pas eu besoin au dernier combat parce qu'il se sentait lourd. Le soleil ayant frappé fort, mieux valait être équipé léger. Et ce fut cela qui le fit sortir vainqueur. Maintenant que la journée touchait presque à sa fin, l'armure lui était d'nue grande utilité. Et puis, même s'il y avait peu de chance qu'un autre homme se dresse sur son chemin, il n'aurait pas à aller la chercher en cas de besoin. Bon, l'heure était venu. Il rangea l'épée et se tourna vers la sortie de sa tente. Prenant une grande inspiration, il sortit et avança vers l'arène.

Il était à l'intérieur. Ses pied protégés par de grosse bottines frappait lourdement le sable. Le soleil tapait de moins en moins fort, les nuages devenant nombreux. Son armure rebondissait à chaque pas, faisant un vacarme métallique. Il s'arrêta enfin, restant debout. Il jeta un coup d'oeil autours de lui. Toute la foule était assise, regardant à droite et à gauche. Ils semblaient ne pas être au courant que son adversaire n'était pas en mesure de se battre. Il planta son épée sur le sable, la tenant par le manche. Il voulait parler, prévenir les perdants, les spectateurs que rien en se passerait. Mais il fut coupé. Une femme entra. C'était Miyako, la jeune promise au vainqueur. Il fut étonné de la voir ici. Elle se pressait d'arriver au milieu de l'arène, tenant sa grande robe pour ne pas qu'elle l'empêche de courir. Une fois arrivée, elle lui lança un regard neutre, puis regarda l'autre bout.

-Vous pouvez entrer.

Leon posa un pied en arrière. Que voulait-elle dire ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 29 Fév 2012, 16:49


    Je marchais tranquillement dans la rue en direction de l'arène où se passait ce fameux tournoi. Tout le monde était au courant que le grand tournoi se passait maintenant, tout le monde, sauf moi, bien évidemment. Enfin, maintenant, je le sais, mais je l'ai su il y a quelques minutes, quand deux gros bourrus sont entrés dans ma chambre en me disant de me dépêcher. Je n'ai pas compris. Ils m'ont expliqué...et je me suis maudis...

    Ça c'est passé hier soir. Je me trouvais dans la taverne, un des seuls endroits que j'appréciai en ville. Je n'étais pas une ivrogne, seulement j'appréciai beaucoup les bons vins rouges. Ayant les moyens d'acheter les meilleurs de la taverne, le gérant me considère comme un de ses meilleurs clients au même titre que ceux qui viennent se noyer dans la boisson tous les jours. D'après lui, la seule chose qui me différencie d'un ivrogne est que mes goûts sont toujours des plus raffinés. Je ne sais pas comment je devrais prendre ces phrases, mais ayant l'esprit plutôt sympathique, j'ai décidé de ne pas faire d'histoire. Après tout ce n'était pas méchant. Mais le problème n'était pas là. Ce qu'il s'est passé c'est que j'ai accepté un pari d'une stupidité abominable parce que je ne supporte pas perdre. Le pari était le suivant: Boire autant que l'on pouvait. Oui, je sais, c'était complètement idiot mais je l'avais fait. Ne tenant pas bien l'alcool j'avais vite perdu, seulement cela ne s'était pas arrêter là. Jusque là, le "pari" était un par d'amis comme on dit! Pas d'argent en jeu, pas de gage. Seulement la fierté de la victoire. Mais ces charmants messieurs que je croise toujours à la taverne et qui ont fini par m'accepter se sont un peu amusé. Un nouveau qu'ils ne connaissaient pas s'amusaient à faire des combats de bras de fer, contre des gages pour le perdant. Il n'avait encore jamais perdu. Et chaque personne qui me connaissait dans cette taverne savait que je pouvait le battre à plein couture. J'étais de toute façon, imbattable à ce jeu. Mais sachant que j'allai gagner, ils donnèrent un étonnant gage au gars:

    "Alors, je te propose un truc, mec! Tu voulais aller remplacer le gars au tournoi, pour sauver son petit amour et obtenir la récompense, hein? Et ben, fais un bras de fer contre cette fille, si tu gagne tu y vas, sinon on t'oblige à rester ici."

    Ils devaient être sept ou huit, contre un seul gars, aussi si ils avaient décidé que le gars restait ici je pouvais vous garantir qu'il restait ici! Ivre comme je l'étais je fis le bras de fer en riant comme une idiote. Je l'écrasai cinq fois de suite. La partie était en quatre. Je venais de gagner le droit -ou l'obligation- de remplacer le tourtereaux au tournoi. Génial! Quoi rêver de mieux! C'est ainsi que je fus obliger par mes chers camarades d'aller à l'hôpital pour rencontrer le guerrier blessé qui avait passer l'annonce. Les deux ivrognes -sobres pour l'instant- qui m’accompagnaient me jetèrent dans la chambre d'hôpital en prenant bien soin de fermer à clé les chacals! Je me retrouvais donc devant une montagne de muscle -non je n’exagère pas- mesurant près de deux mètres de haut. Il était couché sur son lit, une jambe bandée. Je me tenais bien droite en attendant sa réaction. Je ne pouvais plus faire machine arrière pour deux raisons. La première était que je connaissais ces gaillards et qu'ils ne plaisantaient ps avec les paris. Il fallait en assumer les conséquences bien que je n'y étais pour rien. Je ne préférais pas contredire les pirates -ce qu'ils étaient quasiment tous, ou tout du moins, ce qu'il savaient été un jour. La deuxième raison était que si je me défilai, je deviendrais la risée de toute la taverne -car ces maudits voyous avaient déjà du mettre toute celle-ci au courant- et comme c'était un endroit que je fréquentais souvent, je n'en avais guère envie. J'attendis donc. La réaction ne se fit pas attendre:

    "C'est vous le fameux guerrier que j'ai demandé?"

    Son ton était moqueur, et on pouvait le comprendre, le gars demandait un guerrier fort pour le remplacer et il se retrouvait avec une jeune femme de 16 ans devant lui, quoi de plus humiliant, mais je n'avais pas froid aux yeux et répondis sur le même ton ironique que le sien:

    "Oui c'est moi et cela ne paraît pas vous réjouir mais c'est à prendre ou à laisser! C'est bien simple, vous pouvez me refuser, sachant que vous avez passé l'annonce hier, que personne n'est venue jusque là à part moi et que la finale du tournoi commence dans moins d'une heure, vous avez toutes les chances de votre côté pour perdre et errer en solitaire pendant que votre bienaimée se marie avec un autre!"


    Il plongea son regard d'acier dans le mien avant de dire en soupirant.

    "Fort bien, je n'ai pas vraiment le choix mais avant, j'aimerais voir de quoi tu es capable. Mon épée est au fond de la chambre, elle pèse entre cinquante et soixante kilos. Décolle la du sol et c'est d'accord."

    Il ne me faisait pas encore confiance, mais bientôt il serait surpris! M'avançant vers l'épée je posai ma main dessus. En effet elle était énorme, on aurait plutôt dit une hache en fait tellement elle était grande et paraissait lourde. D'un geste du bras précis, je remontai l'épée devant moi et l'examinai sous toutes les coutures, à une seule main. Puis, me mettant en garde j'exerçai quelques katas de bases, toujours en tenant l'épée de la main droite. Finalement je dis:

    "Elle est magnifique, un peu lourde mais bien forgé. Je suis moi même forgeron et en tant que tel, je tiens à te dire que cette épée est exceptionnel!"

    Il resta une minute béat, à me regarder tenir l'épée, il ne s'attendait pas de toutes évidences à ça! Un large sourire illumina son visage, il avait enfin sa chance, il dit d'un ton malicieux.

    "Si tu réussis ce combat, tu en auras une encore plus belle!"

    Souriant à mon tour je répondis:

    "Dans ce cas, commence à faire chauffer l'acier!"


    Il rit aux éclats avant de redevenir plus sérieux.

    "J'ai confiance en toi!, tiens ça changera ton apparence!"

    Il me tendis un flacon au liquide verdâtre. Et m'indiqua une petite cabine sur le côté.

    "Change toi avant de prendre la potion, enlève tes vêtements et laisse les dans la cabine. Au dessus de l'armoire se trouve mes vêtements de combat."

    Je fis comme il m'avait indiqué. J'entrai dans la petite cabine et me déshabillai. Je pliai toutes mes affaires avec soin et les posai sur un coin de l'étagère, juste à côté du tas d'affaires de l'homme. Une fois nue, je bus la potion et fermai les yeux. Je sentis mes muscles grossirent et mes membres s'agrandir.


    Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] 1330519115006903900

    Lorsque je rouvrais les yeux et me contemplai devant la glace, je failli pousser un cri d'effroi. J'étais devenu une montagne de muscle mesurant plus de deux mètres. Je me calmai et décidait de m'habiller, le tournoi n'allait pas tarder à commencer! J'enfilai un pantalon de cuir noire agréable à porter et des bottes de bonne qualité spécifiques aux guerrier, souples et résistantes. Le haut était un petit peu plus compliqué, c'était une espèce de cuirasse d'où partaient des bandes de cuir. Il y avait aussi une épaulette d'armure. Je sortis de la cabine torse nue -j'étais un homme en apparence, il ne fallait pas l'oublier- et demandais:

    "Heu...ça se met comment ces machins?"

    Il sourit en me faisant signe de m'approcher. J fis comme il m'indiqua et il accrocha d'une main experte les lanières de cuir sur mon bras gauche, les faisant passer par mon torse. En gros, je me retrouvai avec une cuirasse qui ne couvrait que le côté de mon torse et mon bras armé, c'est à dire le bras gauche. L'autre partie était à découvert. Il déposa l'épaulette d'acier et l'accrochai sur la cuirasse noire. Au final, j'avais l'impression de m'être déguisé en gladiateur. Il supervisa une dernière fois la tenue avant de dire:

    "Bon, ne rigole pas, je suis des plus sérieux au combat et un seul sourire pourrait nous trahir. Reste concentré et analyse les mouvements de l'adversaire, je en l'ai jamais combattu mais il paraît qu'il est très fort...Porte toujours l'épée à deux mains, je ne combat pas avec une seule main et je n'utilise qu'un seul pouv...Mince! Les pouvoirs! J'ai oublié de demander la potion à....non...!!"

    Il se lamentait, il avait visiblement oublié une potion qui pourrait me donner ses pouvoirs! Je demandai:

    "Quels sont vos pouvoirs, j'en ai moi même quelques uns peut-être..."


    "Superforce, Télékinésie, contrôle du métal, créer un bouclier et contrôle de la nature..."


    Je m'écriai sur le dernier:

    "Contrôle de la nature, je contrôle moi aussi la nature! Mais c'est le seul dans la liste.."

    "Ah, c'est parfait, c'est celui que j'utilise le plus souvent!"

    Une trompette résonna nous obligeant à regarder par la fenêtre. Un homme se trouvait au milieu de l'arène, il attendait.

    "Dépêche toi!!!"

    Je saisi l'épée et parti en courant dans le couloir. Arrivé devant l'entrée de l'arène, j'aperçus une magnifique jeune fille dans une longue robe somptueuse, elle me sauta au cou, et je ne pu m'empêcher d'avoir un mouvement de recul.

    "Ah, enfin. Je ne sais pas qui vous êtes mais je vous en supplie, gagnez ce combat! Gagnez le pour nous!"

    Sa voix était désespérée et pendant un moment, je félicitais les pirates de m'avoir joué ce tour!

    "Ne vous inquiétez pas, ce soir vous fêterez vos noces, je vous le promet!"


    La voix grave qui surgissait de ma gorge me surpris, il fallait bien s'y faire au moins pendant ces quelques heures! Me retournant je vis la foule se ruer dans les gradins et je compris pourquoi la jeune femme jouait ce cinéma en se jetant dans mes bras, savait-elle au moins que j'étais une fille? La situation aurait pu être hilarante si la voix de la femme n'était pas aussi inquiète et douloureuse. Je me devais vraiment de gagner ce combat!

    -Vous pouvez entrer.

    Je m'avançai donc d'un pas décidé en imitant tant bien que mal d'imiter une démarche masculine et puissante, ce qui avait du marcher car la foule explosa de joie avec mon entrée. Le regard douloureux de la jeune femme acheva de me raisonner. Ce combat était le mien, et je le gagnerais coûte que coûte! Mon épée accrochée derrière mon dos, je me mis face à mon adversaire. Il avait l'air redoutable, mais je l'étais tout autant, j'avais toute mes chances et je pouvais utiliser mon contrôle de la nature. Ce qui serait pas de refus. J'avais d'ailleurs aperçus de la végétation qui grimpait aux parois de l'arène, ce qui pouvait être intéressent pour la suite. La voix de l'arbitre retentit.

    "Que le combat....COMMENCE!!"

    Je m'élançai avec force et commençait à dégainer l'épée à une main, me souvenant de la mise en garde de l'homme, je posai ma deuxième main sur la garde de l'arme et, la tirant de son fourreau, j'abattis avec force la lame en visant la jambe gauche de mon adversaire. Il avait plusieurs solutions. Soit il parait, soit il évitait, soit il utilisait ses pouvoirs, soit il encaissait. Mais la dernière solution me paraissait impossible. Si il encaissait un coup comme celui-là, il n'avait plus de jambe!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 29 Fév 2012, 19:13

Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] Jean_b11
Il avait l'air d'un colosse. Leon ne se doutait pas qu'il serait aussi impressionnant sur le terrain. Il ne l'avait pas encore rencontré, mais il restait surpris. Sa jambe avait l'air en parfaite état. Il regarda son visage. C'était un homme qu'il ne fallait pas sous estimer. Rien que voir son regard. Alors qu'il avançait sur le sol du terrain, Leon s'étira le cou. Il en pensait pas à le voir en aussi bonne forme, tant mieux au final. Il ne serait pas facile à éliminer, c'était sûr. Notre héros ne pensait pas qu'il pourrait parler lors du combat. Il devra y aller à fond sans laisser une seule chance à son adversaire. Lorsque le cri de l'arbitre retentit, il plaça son bouclier devant lui et posa son épée dessus comme les gladiateurs, regardant son ennemis prendre son épée. Puis il vérifia que la jeune femme promise ne soit plus dans l'arène pour ne pas la blesser. Mais sans qu'il ne puisse réagir, le guerrier était déjà sur lui. Sans hésiter, il bondit en arrière, sautant légèrement pour reprendre son équilibre. Il ramena son bouclier vers lui et sourit. La pointe de son épée touchait le sol. Finalement, il allait pouvoir se battre comme il le fallait. Malgré les cris de la foule qui acclamait le favoris et d'autre qui sifflait le réflexe de Leon, il n'en faisait pas attention. Il avait peut-être du monde avec lui, mais ce ne serait pas sa réputation qui allait l'empêcher de vaincre. Mais pour avoir une chance de gagner, il allait devoir s’alléger. Il planta son arme dans le sol et détacha son armure. Son manteau laissait voir sa poitrine sans défense. Il quitta ses chaussures lourde pour toucher le sol des pieds. Finalement, il n'en aurait pas besoin. Il passa discrètement sa main libre derrière son dos, grande ouverte. Il ferma les yeux, ne se souciant pas de ce que faisait son ennemis. Qu'importe s'il attaquait, ça allait être sa fête.

Il ouvra brutalement ses yeux et son regard se dirigea vers lui. Il sortit la main de son dos et la posa sur le sol sans attendre. Une énorme et épaisse couche de brouillard apparu et envahi l'arène. Sans hésiter un instant, il attrapa son épée et se déplaça. Cette couche de fumée devrait suffire à le désorienter. Mais pour être plus efficace, il frappa sur son bouclier. Le physique de son ennemis prouvait qu'il était muscler et donc difficile à atteindre au corps à corps, malgré son arme lourde. Donc la magie lui semblait la plus approprié pour l'atteindre. Les cris de la foule continuèrent alors qu'il n'attaquait pas. Il posa son bouclier sur le sol et frappa dessus avant de courir dans une autre direction. Il ne savait pas si le second finaliste réagissait aux bruits, mais ce n'était de toute façon qu'un leur des plus stupides. Tous les guerriers savaient que grâce à cela, on détournait l'attention vers un autre endroit. Certes, Leon ne voyait pas mieux que qui conque, mais il avait l'avantage. Les marais aussi sont des endroits brumeux, qui aurait cru qu'aller là-bas pourrait lui servir un jour ? Puis, marchait à l'aveuglette, il reconnu une silhouette. Souriant, il s'avança lentement, au départ. Puis il se mit à courir. Il était pieds nus alors il n'avait pas à avoir peur d'être repéré.

Courant dans la brume, il se rapprocha plus vite que prévu de sa cible. Il allait éviter de le tuer tout de même.

Tu n'aurais pas dû me défier, tu vas t'en mordre les doigts !

Sans réfléchir, il frappa dans le bras. Puis il réfléchit rapidement à ce qu'il venait de faire. C'était parfait finalement. S'il ne pouvait pas tenir son épée, ça ne servait à rien de continuer. Pour clore le tout, il lui donna un coup de bouclier dans la nuque. Puis il recula lentement. Une fois qu'il pensa avoir le temps, il se cacha sous son bouclier, genou à terre. levant la tête, il prit une énorme aspiration. Toute la fumée rentra dans sa bouche. Quand il s'arrêta, il ne restait que quelques nuages pour prouver que tout ça c'était vraiment passé. La foule n'avait pas l'air d'avoir apprécier ce "coup bas" disaient-ils. Pour lui ce n'en était pas un, il avait fait ce qui pensait juste pour gagner. Même s'il voulait en finir rapidement, il aimait ce combat. Il commença à se relever, portant son bouclier. Tête baissé derrière, il ne voyait rien de la scène.

Il retira son bouclier si brutalement que le vent qui allait contre lui fouetta. La poussière se leva autours de lui, mais redescendit rapidement. Il laissa son épée faire un tour autours de son poignet avant de se remettre en position de combat. Il ne savait pas vraiment s'il allait abandonner. Rien ne pouvait lui faire penser que c'était réellement terminé.

Alors ? C'est tout ce que tu as ?

Malgré cet air arrogant, il était vraiment un garçon gentil. Mais dans ce genre de situation, la gentillesse ne valait pas grand chose. Il y allait à fond, bien que ce n'était pas un match vraiment passionnant. Fallait comprendre, ce n'était que le début.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 02 Mar 2012, 16:08



    L'homme évita mon attaque sans grande difficulté, si il ramassait un seul coup dévastateur comme celui-ci, s'en était fini pour lui! Il me fallait donc utiliser la ruse pour pouvoir le toucher, car à l'évidence, il éviterait toute mes attaques, fortes mais peu rapides. Soudain, une légère brise se leva, et la brume emplit l'arène. Mince! Je ne pouvais utiliser mes yeux, à moins que...Oui! J'étais hors de vue des spectateurs et aussi de mon adversaire, je pouvais donc le faire...Fermant les yeux pendant quelques secondes, je me concentrai sur ceux-ci, oubliant un cours instant le combat qui se livrait dans l'arène. Lorsque je les rouvris, ma pupille ronde et humaine avait disparu pour laisser place à un trait d'une finesse sans égal. Un trait semblable à ceux que l'on trouvaient dans les yeux des félins. Des yeux qui me permettaient de voir à une distance égalant les cent mètres. A peu près la longueur de l'arène. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres lorsque j'aperçus mon adversaire enlever ses bottes pour ne pas faire de bruit. Si seulement il savait! Je le vis s'approcher doucement de moi .J'entendis ensuite sa voix:

    Tu n'aurais pas dû me défier, tu vas t'en mordre les doigts !

    Une envie folle me pris d'éclater de rire et de lui envoyer je ne sais quelle répartie au visage. Seulement, ça c'était Takias qui l'aurait fait, et seulement Takias. Là, je n'étais pas Takias, ou tout du moins je ne devais pas l'être. L'homme que je remplaçais avait dit qu'il était d'un sérieux à tout épreuve je devais donc réagir tout comme lui aurait réagi. J'aurais adoré répondre :"Mordre les tiens me suffiront" ou bien "Je ne défie pas, ce sont les autres qui me défient!", mais de toute évidence, je ne pouvais pas! Prenant une attitude grave, je dis de "ma" voix puissante:

    "C'est ce que nous allons voir..."

    Je profitai de la brume autant que mon ennemi, sauf que j'avais quand même un avantage, lui croyait que je ne pouvais voir, alors que moi je savais pertinemment qu'il croyait avoir l'avantage, tandis qu'il n'était pas plus avancé que moi! Je reçus un coup dans le bras, coup que j'encaissai sans grimace, au fond j'avais très mal parce que je n'avais le physique de l'amant qu'en apparence. Mais je ne dis rien. Me contenant d'examiner ses prochaines attaques, certainement un peu plus expérimentées. Comme je l'avais prédis il m'envoya un coup de bouclier dans la nuque. Parfait, c'était juste ce qu'il me fallait! Je bougeai d'un centimètre à peine, juste pour encaisser le coup sur la partie la plus coriace de mon cou. Une technique pratique que j'avais apprise dès mon plus jeune âge. Lorsque l'on ne pouvait éviter un coup, on se débrouillait pour recevoir celui-ci sur une parti non-vitale ou peu douloureuse bien que ce coup-ci le fut quand même un peu. Il retira alors brutalement son bouclier. Et se rabattit en arrière. Il fit tournoyer son épée d'un air menaçant qui, une fois de plus, me donnait l'envie d'éclater de rire. Seulement, je n'étais pas Takias en ce moment, cet acte m'aurait valu d'être repéré et c'était justement ce qu'il ne fallait pas faire. L'homme ravala le brouillard avant de dire sur un ton moqueur qui m'horripilait au plus haut point pour la seule et unique raison que c'était ce même ton que j'utilisais moi même. Du moins lorsque j'étais Takias.

    Alors ? C'est tout ce que tu as ?

    Un petit sourire s'afficha sans que je puisse rien faire. Je réussis cependant à reprendre une attitude sérieuse qui correspondait plus au jeune homme. Je répondis en accentuant la masculinité de ma voix. Après tout ce n'est pas tout les jours qu'une jeune fille pouvait parler avec un voix aussi grave et puissante, je me devais donc d'en profiter!

    "Oui, c'est en effet tout ce que j'ai désolé de te décevoir, néanmoins, je n'ai guère besoin de plus pour t'écraser!"


    La phrase était dit avec un dédain profond que j'adorais imiter, surtout dans ce genre de situation! A peine la phrase achevé, j'étendais ma main gauche devant moi, paume face à mon adversaire. Les doigts crispés devant l'effort, des centaines de plantes grimpantes se trouvant sur les parois de l'arène rampèrent avec une rapidité déconcertante vers mon adversaire. Bien sûr, cela se passait derrière lui, il ne voyait pas. Les premières lianes s'accrochèrent à ses pieds et grimpèrent sur tout son corps, l'immobilisant ainsi. Plantant mon épée dans le sol, je m'approchais de mon adversaire, je n'avais aucune envie de lui trancher la gorge. Concentrant toute la puissance de mon corps sur mon poing gauche, je lui décochai un coup d'une puissance phénoménale dans le ventre. Les lianes se desserrèrent doucement et devant ce déferlement d'énergie la poussière accumulée dans l'arène remonta, m'empêchant de voir l réaction de mon adversaire. Je récupérai mon épée fichée dans le sol et regardai mon adversaire en attendant sa réaction.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 04 Mar 2012, 13:43

Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] Jean_b10

Ah ! Leon sourit. Son adversaire avait du mordant, il ne pouvait le nier. Et il aimait ça. regardant son épée, il l'avait touché. Ses deux tentatives avaient aboutis. Il l'avait blessé au bras et donc, logiquement, l'avait atteint avec son bouclier. Puis il resta surpris, voyant la main tendu de son adversaire. Il comprit pas assez vite. Les lianes montaient déjà sur ses jambes. Bientôt, il serait impossible pour lui de bouger. Regardant l'homme poser son arme sur le sol, il haussa un sourcil. Pourquoi le frappait-il pas avec son arme. Il ferma les yeux, serra les dents et encaissa le coup de poing. Aussitôt, son corps se plia en deux. Il prit du temps à s'en remettre. La douleur le harcela pendant un cours moment. Alors que son ennemis reprenait son épée, il cracha une légère coulée de sang sur le sable. La poussière monta à cause du poing. Sentant les lianes se desserrer, il en profita pour lâcher son arme. Prenant une grande inspiration, son corps changea de consistance. Il devint plus transparent, d'un léger reflet bleu. Il resta debout avant de tomber en une petite cascade. Transformé en eau, il reprit forme un peu plus loin, évitant de rencontrer d'autres lianes. Sifflant pour bien se faire voir, il fit tourner son épée et commença à se ruer vers lui. Il ne fallut que peu de temps avant qu'il atteigne sa cible et n'hésita pas à planter son arme dans son bras. Gardant toujours la même tactique, il donna un coup de pied sur l'épée dans le but de lui faire lâcher prise. Lâchant son épée, il ferma la main et, souriant, lui écrasa le poing sur le visage. Puis dans une roue magnifique, il recula de moins d'un mètre. Il se rendit compte que son arme était resté dans le bras du second prétendant. Il n'avait plus aucune arme. Il haussa les épaules, serrant les poings. Bondissant légèrement sur la pointe des pieds, il mit son épaule en avant et sourit.

Fais plus attention, je ne veux pas devoir te découper.

La foule hurlait. Elle en voulait encore plus, acclamant les combattants. Leon poussa un soupire. Il aimerait bien leur faire fermer leur bouche, mais vue comme sa réputation envers les spectateurs était déjà très bas, il s'en abstint. Il prenait de grande inspiration, légèrement essoufflé. Puis les nuages dans le ciel se regroupèrent et quelques fines goûtes annonçaient l'arrivée de la pluie. Il sourit. Dans un élan de folie, il détacha son bouclier et le lança en sa direction. Courant, il se dirigea vers l'épée qu'il avait fait tomber précédemment et la ramassa. Concentrant sa force, il prit l'objet à deux mains et le lança dans les tribunes sans faire de blessés. Voilà de quoi faire un combat équitable. Il ne s'arrêta pas là. Manquant de tomber, ayant perdu son équilibre, il se dirigea vers l'homme et tenta de lui asséner un coup de pied dans les cottes. Il recula ensuite.

Utilisant la pluie qui venait d’apparaître à son avantage, il ouvra la main, laissant quelques goûtes, très rare, tomber. Puis l'eau s’étira, formant deux petit bâtonnet en eau, comme de petit stalactite. Il en prit un et le planta par terre. Se posant comme un coureur, il courra en direction du guerrier. Qu'importe s'il prenait un ou mille coup, son but était de lui planter le cure-dent en eau qu'il avait fait. Essayant de prendre le moins de coup, même s'il ne bougeait pas trop pour les esquiver, il essaya de planter son arme improvisée dans le torse de son adversaire. Malheureusement, il dû reculer pour ne pas être mis K.O d'un seul coup. Il joua à pile ou face avec son bâtonnet, comme avec une pièce. Mais au lieu de l'arrêter, il le rattrapa du bout des doigts et lui lança, visant là où il avait frappé avec son épée au début de l’enchaînement. L'objet vola jusqu'au guerrier. Leon espérait vraiment que son attaque allait l'atteindre, parce que si c'était le cas, il aurait sans peine gagné le combat. C'était un de ses coups assez sadique et imprévisible qu'il avait inventé juste pour cet évènement. Il posa un genou à terre, respirant difficilement.

Le sang remontait dans sa bouche. Il avait fait des efforts considérable pour courir aussi longtemps. Mais, il ne savait pas pourquoi, il doutait que ce soit à cause de son attitude qu'il soit comme ça. Sachant que ça ne pouvait pas être le guerrier non plus, ses pouvoirs étaient très limité en terme de magie. Sans l'avoir prévu, il remarqua une petite blessure au niveau de sa cheville, sûrement dû aux lianes. Le sang ne coulait pas, donc il ne s'en soucia pas réellement. Pour lui ce n'était pas très important.

A...Alors...C'est tout ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 04 Mar 2012, 17:54


    Le guerrier répondait à toutes mes attaques, en ajoutant quelques fois des moqueries, moqueries que j'entendais d'habitude dans ma bouche, et cela m'exaspérait encore plus, de ne pouvoir m'enflammer en hurlant, de ne pas avoir le droit de me moquer et de jeter un sourire arrogant à mon adversaire! Je ne pouvais fusionner avec les flammes, et cela m'énervait car c'était le pouvoir le plus puissant et celui que je contrôlais le mieux. Je ne pouvais pas non plus ralentir le temps, et je n'avais pas ma cape, et donc pas mes poisons. Et alors si par malheur je faisais sortir mes ailes, j'étais tout de suite repérer...Il me fallait renoncer à la magie bien que celle ci soit très présente dans ma vie. L'homme en face de moi était un Elémental, j'avais pressenti une aura familière en lui, mais je n'avais pas su dire quoi. Maintenant c'était évident, il venait d'utiliser la fusion avec l'eau, pouvoir caractéristique des Elémentals, le voyant en parfait harmonie avec son élément j'eus une pointe de jalousie et faille créer une flamme pour me fusionner moi aussi. Mais ce n'était pas raisonnable, je le savais, si je faisais cela maintenant je gâcherais la vie de deux amants qui s'aiment plus que tout. Et je n'avais pas envie d'avoir ça sur la conscience! Oh que non!

    Mon adversaire se défit donc de ses lianes sous forme aquatique. Il commençait à pleuvoir, une chance pour lui, mais aussi pour moi. Sans étendre la main, je fis pousser des centaines de plantes sous la terre. Bientôt, c'était un réseaux entier de racines souterraines qui s'entremêlaient sous l'arène, mais je n'utiliserais pas cette attaque maintenant, j'attendrais un peu, au risque de lasser le public, d'actions trop répétitives. Je n'eus d'ailleurs pas à faire grand chose, l'Elémental préféra attaquer avant, ce qui m'arrangeait plutôt de ce point de vue! Il siffla pour que je tourne la tête dans sa direction, ce que je me gardai bien de faire, pour d'abord me décaler. L'homme se rua vers moi avec force. Je restai bien droite, enfonçant mes yeux d'acier dans ceux de mon adversaire, je ne comptais pas bouger et encore moins éviter, j'avais appris à encaisser et je préférais cette tactique à celle de l'agilité. Il me rentra dedans et m'enfonça sans aucun scrupule, son épée dans mon bras. Sur le coup, je me maudissais de ne pas lui avoir réglé son compte tout à l'heure, j'avais voulu être gentille et utiliser simplement mon poing mais visiblement il s'en moquait. Fort bien, je saurais prendre ma revanche! Il continua et me donna un coup bien placé dans la main, faisant ainsi dégringoler mon épée. Il se recula ensuite. Au fond, je souffrais atrocement, et j'avais envie de m'enflammer pour atténuer la douleur mais je ne devais pas le faire! A l'extérieur, en revanche, mon visage était impassible et si je n'avais pas une épée enfoncée dans le bras, personne n'aurait pu voir que j'étais blesser, seulement il y avait l'épée. Je l'arrachai en serrant les dents et failli m'évanouir. J'avais l'impression d'arracher mon propre bras. Seulement l'ivresse du combat m'empêcha de fléchir les jambes. Je fit mine d'observer la lame et essuyai le sang qui en coulai avec ma main. Je regardais son propriétaire avant de me concentrer de nouveau sur l'épée. C'est à ce moment même que mon adversaire se rua sur mon épée à terre et la balança hors de l'arène, avant de reprendre ses distances, je fis comme si je n'avais rien vu et dit en observant l'épée de mon adversaire que je tenais dans mes mains pleines de sang:

    "Tu n'ignores pas que je suis forgeron, n'est ce pas! Cette la me est magnifique, je ne sais qui l'a forgé mais ce maître est très doué avec le métal...mais malheureusement, tu ne m'en voudras pas trop si je te dis que tu n'en es pas digne. Tu comprends, un vrai guerrier n'est pas assez puéril pour croire la perte de son arme est forcément un handicap! Aussi, j'en prend la responsabilité!"


    Je commençais à l'accrocher sur mon dos, lorsqu'un idée saugrenue me traversa la tête, je repris:

    "Ma lame est en sûreté dans les gradins contrairement à la tienne qui est entre mes mains. Elle tranche magnifiquement bien la chair, comme j'ai pu le constater...-j'indiquais mon bras transpercé- seulement, je doute qu'elle soit aussi résistante que la mienne sur de la roche..."

    J'évitai de sourire, gardant mon air sérieux comme me l'avait dit l'homme. Choisissant une pierre solide, j'abattis l'épée de toute mes force sur la roche, recommençant deux fois. Au bout de la deuxième fois, l'épée vola en éclat, à ma plus grande joie, joie que je cachais bien évidemment...j'eus juste le temps de me retourner pour apercevoir l'élémental arrivé sur moi. Il tenait en main un bâton pointue fait d'eau et essaya de me transpercer avec, manque de chance, je décalai la zone de touche vers la droite et l'arme me laissa une large ouverture dans le flanc, large ouverture préférable à un trou béant et douloureux! Ça commençait à faire beaucoup! Je saignais maintenant de deux blessures et ce n'était pas à mon avantage, mais je pu aussi constater que mon adversaire était aussi épuisé que moi. Je pris une grande inspiration en me relevant. Il réussi à dire dans son état:

    A...Alors...C'est tout ?

    Cette fois je souris, c'était plus fort que moi. Je répondis:

    "Parce que tu crois que je me suis donné à fond?"


    Je posai mes mains sur le sol, c'était le moment! Je puisai l'énergie dans les plantes souterraines et brusquement, je relevais mes deux mains en hurlant, mes muscles bandés au maximum. D'énormes racines s'élevèrent en même temps que mes deux bras, je tremblais, cette technique me prenait beaucoup d'énergie. J'abattis mon bras en direction de mon adversaire et une des racines verdâtre le saisi. Je la fit pousser encore, annulant les plantes aux alentours, je les fis se reformer pour ne faire qu'une seule et énorme plante. Celle-ci était gigantesque, elle dépassait de loin les gradins et faisait de l'ombre dans l'arène. Grâce à la pluie qui me facilitait la tâche, je n'eus pas beaucoup à donner pour faire pousser la racine. Je fis un mouvement circulaire avec ma main, que la plante recopia aussitôt, malmenant mon adversaire, il ne me restait plus beaucoup d'énergie. Avec force, je levais ma main le plus haut possible avant de me jeter par terre pour que la plante recopie mon mouvement ce qu'elle fit à la perfection. Elle se tendit à son maximum avant de précipiter l'élémental par terre. Puis elle diminua jusqu'à disparaître dans le sol poussiéreux. Cette technique était une des plus complexes et puissante de mon répertoire. J'espérais l'avoir bien blessé après une telle technique. Ouvrant discrètement le pendentif que je gardais autour du coup depuis ma naissance, je pris une espèce de graine rouge qui redonnai de l'énergie pendant un jour maximum pour ensuite annulé l'effet et endormir son possesseur dans un sommeil profond et réparateur, je pris la graine et l'avalai rapidement. Bientôt, en dépit de mes blessures, mes forces refirent surface et je pouvais de nouveau bouger librement sans craindre les crampes ou les douleurs des muscles.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 04 Mar 2012, 20:08

Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] Jean_b10

Malheureusement, il avait exploser son épée sur un rocher. Il savait effectivement qu'il était forgeron, mais il ne s'attendait pas à ça. Il fronça les sourcils, ne pouvant pas laisser cet affront impuni. Pas qu'il avait besoin de son épée pour le vaincre, mais elle représentait beaucoup pour lui et la détruire fut la pire chose qu'il aurait pu faire. Il tenta de l'atteindre, mais il fut réellement déçu. Il avait réussi à esquiver son attaque. Il n'aimait pas ça. C'était un gros problème. S'il l'avait touché, il aurait pu ne pas se soucier de son état, mais l'eau vint se heurter contre le mur et couler comme s'il ne s'était rien passé. Certes, ils étaient tous les deux désarmé et Leon avait l'avantage grâce au temps, mais son état ne pouvait pas lui permettre une blessure de plus. Et pourtant, il ne put s'attendre à ce qui allait se passer. Déjà, il fut surpris de voir son adversaire sourire et lui répondre comme ça. Il n'était pas comme ça pendant les deux derniers combats, comment ça se fait qu'il se mets de suite à être moins tendu pendant le combat ? Bon, ce n'était pas comme si c'était très important, donc il n'en prit pas compte, rangeant ça dans un coin de sa tête. Se concentrant de nouveau sur le combat, il serra les poings. Alors qu'il allait attaquer à mains nues, il s'arrêta immédiatement en voyant son ennemis faire des mouvements avec ses bras. Avant qu'il s'en rende compte, une lianes l'avait attrapé. Sans rien pouvoir faire, essayant de se débattre, il regardait la plante devenir énorme, tel un golem. Elle le secoua un peu n'importe comment avant de se lever vers le ciel, de se cambrer au maximum. Puis, d'un coup sec, l'envoya s'écraser par terre.

Mais juste avant le choc, Leon eu une idée et, avant qu'il touche le sable, il se transforma en eau. La flaque gicla sur le sol. La pluie commençait à devenir forte et l'arène s’humidifiait de plus en plus. Il reprit forme à côté de la grosse plante. Créant une fine lame de dix centimètre, il coupa légèrement la liane et posa son pouce dessus. En dix seconde, elle était asséchée et fana sur la terre. A défaut d'utiliser l'eau pour se battre, il pouvait absorber l'eau d'un corps si une entaille lui permettait d'y pénétrer un doigt. L'eau qu'il avait absorbé passa dans son corps, s'était visible. Un flux légèrement bleu se dessina sur son corps jusqu'à sortir au niveau de sa main et y former une boule. Il la jeta en l'air. Avant qu'elle ne tombe, à sa portée, il la compressa avec ses deux poings. L'eau forma une sorte de gant sur ses mains. Il voulu se ruer vers lui, lui donner un coup, mais lorsqu'il posa un pied devant lui, il tomba sur un genou. Le choc fut terrible, il y a pas à dire. Il avait beau réussi à s'épargner les plus gros dégâts, il avait reçu quand même. Le ciel s'assombrissant un peu plus, le publique s'impatientait sous le mauvais temps qui donnait l'avantage à notre héros. Il absorba quelques goûtes affolée pour se soigner légèrement la jambes. Lorsqu'il porta un regard au second prétendant, il semblait comme neufs. Il n'avait pas vraiment vu ce qui c'était passé, mais sa blessure ne lui faisait apparemment plus mal. Il jura. Tout ça pour rien. Il lui avait entaillé et transpercé le bras et lui il ne sentait plus rien. Cela lui donna un accès de colère immense.

Pour qui tu te prends ? Tu casse mon épée qui était le vestige de mon passé, la seule qui restait de ma soeur et en plus de cela, tu profite de ma confusion pour te régénérer ! Tu crois vraiment que je vais te laisser faire ? Forgeron ou pas, j'en ai rien à battre. J'avais du respect pour toi avant, en te voyant te battre. Maintenant, je vois que tu n'es qu'un simple sadique qui s'amuse avec ses adversaires ! Je ne vais pas fermer les yeux sur ça ! Je vais te montrer quelque chose qui te fera passer l'envie d'être aussi méchant !

Il quitta son manteau, torse-nu. Il n'était déjà pas très bien protégé des coups, mais là, son bandage était la seule défense de son torse. Il frappa dans ses mains, l'eau les entourant giclant légèrement. Puis il couru. Il arriva assez vite vers son adversaire, mais il ne le frappa pas. Au lieu de ça, il lui attrapa le bras blessé et le serra de toutes ses forces. il ne cherchait pas à lui faire mal, mais y resterait accroché le plus longtemps possible. Il fut obligé de batte en retraite après quelques minutes. Un sourire plutôt satisfait sur le visage, il montra ses deux mains à son ennemis. L'eau qui les protégeait avait doublé de volume. Il ne savait pas s'il avait comprit ce que cela signifiait, après tout c'était un guerrier, mais ne voulu pas lui expliquer. Il était trop content de lui avoir puisé de l'eau directement depuis une blessure pour s'occuper de son cas. Il allait sortir sa botte secrète. Il tendit les bras au ciel.

La pluie tomba de plus en plus et le terrain sur lequel les deux homme combattait devenait de plus en plus humide. Le sable commença à devenir plus instable. Il devenait difficile de marcher dessus. Puis il se transforma en eau. L'arène s'était changée en un grand lac. Leon n'était pas mécontent, marchant sur l'eau. Il contrôlait son élément assez bien pour dire qu'il était le meilleur, mais si c'était faux. Dans un endroit comme celui-ci, il n'avait aucune chance de perdre. Il fit un mouvement avec ses bras, comme lançant deux poids. Et une énorme vague suivit son mouvement. Puis, levant ses mains, une petite plateforme d'eau se créant et monta en hauteur. Il rit.

Cette technique et la plus puissante que je n'ai jamais utilisé ! Tu ne pourras pas t'en sortir ! Je n'en ai usé que peu de fois ! Tu vas perdre ici et maintenant !

Il faisait des mouvements de vagues avec ses bras et ses jambes suivaient. On aurait dit un poireaux. L'eau s'agitait, étant une vraie tempête. Puis il leva difficilement les bras et tous le lac qu'il avait créé se leva, se rassemblant en une seule vague sur-dimensionnée. Il la laissa tomber, hurlant. Après cette attaque, il posa un genou sur sa plateforme, respirant difficilement. Sa magie, il l'avait épuisé. Aucune chance de refaire une attaque pareil. Il avait tellement usé de ses atouts que l'eau redevint sable. Seul sa tour aquatique restait debout, et lui au-dessus. Une femme, dans le publique se leva. Elle avait l'air d'avoir peur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 06 Mar 2012, 19:38


    J'avais touché au bon endroit parce que visiblement, cela ne plaisait guère à mon adversaire! Il se rua sur moi avec un flux d'eau autour des mains, mais il ne pu faire un pas de plus, tombant un genou à terre, lui n'avait pas la chance d'avoir une graine revigorante, mais je ne trichais pas, ce n'était pas du dopage! Cette graine, c'était moi qui l'avait crée, comme un pilule. J'étais spécialiste en poison mais aussi et surtout en antidote, cela faisait parti de mes pouvoirs et de mes donc, je me moquais pertinemment de avoir si cela lui plaisait ou non. Il ne me semblait pas l'avoir vu me demander mon avis lorsqu'il avait fait apparaître la brume! Et bien moi, c'était pareil, je ne lui demanderais pas non plus son avis si je voulais prendre cette pilule! Mon adversaire commença alors à s'énerver avec les paroles:

    Pour qui tu te prends ? Tu casse mon épée qui était
    le vestige de mon passé, la seule qui restait de ma soeur et en plus de
    cela, tu profite de ma confusion pour te régénérer ! Tu crois vraiment
    que je vais te laisser faire ? Forgeron ou pas, j'en ai rien à battre.
    J'avais du respect pour toi avant, en te voyant te battre. Maintenant,
    je vois que tu n'es qu'un simple sadique qui s'amuse avec ses
    adversaires ! Je ne vais pas fermer les yeux sur ça ! Je vais te montrer
    quelque chose qui te fera passer l'envie d'être aussi méchant !


    Alors ça! C'était trop fort! D'être aussi méchant, mais que connaissait-il sur la méchanceté celui-là! Il ne cessait d'être arrogant et méprisant depuis le début, et il se permettait de me critiquer! Non mais il fallait pas abuser là!

    "Pardon? Tu oses parler de méchanceté alors que depuis le début tu ne cesse de me chercher avec tes phrases arrogantes? Mais tu t'attendais à quoi vraiment? A ce que je vienne te serrer la main en te disant bienvenue j'espère que vas gagner ce combat, c'est ça? Mais soit un réaliste bon sang! Je combats pour la femme que j'aime et qui m'aime, alors je ne te laisserais aucune chance de me battre! Si tu estimes que ta lame était trop importante pour toi alors il ne fallait pas venir avec, tu n'avais qu'à la mettre en vitrine chez toi et c'est tout! C'est ce qu'on appelle les risque du combat! Lors d'un combat tu peux craindre de perdre des objets ou bien de perdre ta vie, mais c'est comme cela que fonctionne les guerriers, alors évite de pleurnicher et sois un homme! Et je suis navré pour toi, mais ma régénération est légitime, dans un combat tout compte, les coups bas tout comme les ruses, c'est pour cela que certaines personnes fluettes arrivent à battre des Titans grâce à la ruse et aux coups bas justement! Et crois moi, tu ne connais rien du sadisme!"

    La dernière phrase fut prononcé sur un ton grave, je ne savais pas si l'homme que j'incarnais avait eu un passé difficile mais pour ma part j'en avais eu un, et le fait que cet homme croie vraiment que de casser une épée était une forme de sadisme m’écœurait au plus haut point. Il était lamentable, vraiment et vulgairement pathétique...C'est alors qu'il utilisa une technique impressionnante. Il créa un énorme lac sur toute la longueur de l'arène et le rassembla en une grande vaque, titanesque qui me faisait face. Il rit avant de dire:

    Cette technique et la plus puissante que je n'ai
    jamais utilisé ! Tu ne pourras pas t'en sortir ! Je n'en ai usé que peu
    de fois ! Tu vas perdre ici et maintenant !


    J'avalais difficilement une boule dans ma gorge...je ne pouvais rien faire contre une telle charge d'eau. La plus puissante? Moi je ne pouvais utiliser ma technique la plus puissante, puisqu'elle avait rapport avec le feu. Je me mis donc en position de contre, comme si on voulait arrêter un boulet de canon lancé à grande vitesse, et je savais pertinemment qu'après une attaque comme celle-ci, il y avait deux solutions, sois je mourrais, solutions catégorique et préférable, sois je survivais avec la honte de la défaite et les blessures que cela infligerait à mon corps. Il n'y avait d'autre solutions. Je lançais un dernier regard à la foule, elle murmurait, commençant à croire à ma défaite, je tournai lentement la tête vers l'hôpital qui surplombait l'arène percher sur une colline. Je vis l'homme que j'incarnais, il avait réussi à se lever et à se traîner lamentablement vers la fenêtre, certainement alerté par les bruits de la foule et le vacarme de l'eau. Il plongea son regard dans le mien, avant de détourner les yeux désespéré. Non! Je ne supportais pas cette tristesse et cette apitoiement sur soi...mais je ne pouvais faire autrement, j'avais beau chercher une solution je ne pouvais pas. J'aurais pu voler, libéré mes ailes mais dans ce cas c'était pire que la mort. Non seulement j’aurai été montré du doigt comme une créature maléfique, mais en plus de cela, je pouvais être sûr que l'homme n'épouserait jamais sa bien-aimée et qu'il serait la risée de toutes les Terres du Yin et du Yang par ma faute! Et je ne pouvais tolérer une telle chose. J baissais moi aussi les yeux, et repassai de nouveau un regard sur la foule stupéfié. Mais une femme s'était levé dans les tribunes, le visage grave, des larmes au coin de ses yeux, elle respirai difficilement et elle bougea lentement la tête de droit à gauche, d'un signe négatif. Elle ne lâchais pas mon regard contrairement à l'homme qui avait tout de suite abandonné, elle ne voulait se résigner à abandonner, ses grands yeux traduisait une profonde tristesse...non! Non! Je ne pouvais pas! Pour elle, je devais le faire!

    *NON!!!*


    Je pris ma tête entre mes mains et la vague déferla sur moi. Je me jetai à terre et juste avant que l'eau ne m'atteigne, je vis une petite racine sortir de terre. Oui! Bien sûr! Je la saisi avec force et utilisai mon contrôle de la nature en brûlant la moitié de mon énergie nouvelle. La plante grossit et se déroula dans la terre m'entrainant avec elle seulement, le temps qu'elle soit assez grosse pour supporter un poids comme le mien, j'avais déjà subis des dégâts à cause de l'eau. Je restai sous la terre de longues secondes. Le réseaux de racine qui n'avait été desséché rejetait de l'oxygène sous terre ainsi je ne craignais pas de mourir étouffé. Je sentais la puissance de la vague au dessus de moi. Mais lorsque je ne ressentais plus cette dernière, j'étais rassuré! Je n'étais pas encore morte! Une telle technique avait dû utiliser énormément d'énergie à mon adversaire et il ne pouvait certainement pas la tenir longtemps, aussi décidais-je de sortir maintenant. M'aidant de nouveau du contrôle de la terre je sortis de cette dernière triomphalement, comme un dauphin sortirais hors de l'eau. Un grondement titanesque rugit dans les gradins et quasiment tout la foule s'était levé pour hurler. Finalement c'était plutôt bien d'être le favoris du public. Le regard de la jeune femme était embué de pleurs, mais de pleurs de joie et lorsque je réussis à voir le visage de l'homme dans à travers la fenêtre de l'hôpital il était d'abord surpris puis profondément reconnaissant et souriant. Je soupirai et m'appuyait sur mes genoux pour reprendre mon souffle. Je levais la tête au ciel en souriant. Heureusement, l'étape de me cacher sous terre était un exercice plutôt facile et malgré les dégâts reçus lors de la vague, il me restait pas mal d'énergie. Je me tournai vers mon adversaire et dit, cette fois sans arrogance ni moqueries, simplement sérieux et surtout réaliste:

    "Tu devrais abandonner. A quoi cela te servirait-il de gagner dis moi? De l'épouser? Elle ne t'aime pas! Elle m'aime moi et tu le sais, tout le monde le sait! Si toi tu l'aimes vraiment, cela veut dire que tu ne veux que son bonheur, et son bonheur c'est de vivre avec moi! Si tu l'épouse elle sera malheureuse, est-ce vraiment ce que tu souhaites pour elle. Regarde la dans les yeux et ose la condamner à vivre avec un homme qu'elle n'aime pas! Je ne dis pas que tu n'es pas un homme remplie de bonté ou de courage, seulement, que tu sois l'homme parfait ou non, on ne tomba amoureux de qui l'on veut, ça tombe sur nous comme ça!"


    Je me tus de façon à laisser les paroles s'imprégner dans l'esprit de mon interlocuteur. J'avais parler assez fort pour que le publique entende. Et ils étaient tous émus. Lorsque je jetais un regard à l'homme, perché à la fenêtre il approuva mon acte d'un signe de tête.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 06 Mar 2012, 20:17

Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] Jean_b10

Leon fronça les sourcils. Comme osait-il lui parler comme ça ! Lui, il était un homme ! Il n'avait certes pas pensé à l'utilisation du pouvoir pour créer quelque chose qui l'aurait régénéré. Mais il n'allait pas se laisser insulter de la sorte. Il n'avait aucun moyen de lui prouver qu'il était juste. La seule trace de son passé avait été réduite en morceau. Prit d'une colère incommensurable, il n'avait pas prit la peine de répondre et avait lancé sa plus puissante attaque, qui l'épuisa totalement. Quand l'eau frappa le sol de toute sa force, il ne vit plus son adversaire. L'eau s'écrasa sur le mur, manquant de le détruire. Bientôt, l'endroit sera recouvert à nouveau d'eau. Mais elle disparu pas longtemps, son utilisateur beaucoup trop épuisé pour garder une telle quantité. Son trône d'eau retomba lentement, déposant délicatement son porteur qui se laissa tomber à genou. Il poussait de grands soupires, il avait du mal à avaler sa salive. Ses membres étaient engourdis. Il fermait les yeux. Au moins il l'avait eu. Puis la foule hurla de joie. Lui, il releva la tête. Il était là, presque intacte. Il écarquilla les yeux. C'était impossible. Il l'avait touché ! C'était inconcevable. Il eu du mal à se relever, mais son adversaire lui adressa la parole d'un ton neutre. Leon fut choqué, tout d'abord par ces mots, puis après par ce qu'il voulait dire. Oui, il l'aimait et oui il savait ce qu'était l'amour, mais il ne voulait pas finir malheureux. Son coeur ne battait que pour elle. C'était elle qu'il aimait et personne d'autre. Il se retourna lentement, posant son regard sur la jeune femme. Elle avait l'air tellement heureuse de voir le combattant debout. Ça lui brisa pratiquement le coeur. Puis elle tourna son regard sur lui, ayant une légère mine neutre. Elle ne ressentait rien pour lui. Il fronça les sourcils et se retourna. Il manqua de pleurer, se retenant? Un guerrier ne montre jamais ses faiblesse, c'est comme ça qu'il pensait. Il jeta un regard à son adversaire. Puis il passa sa main sur ses yeux et boita jusqu'au bord du terrain. Lentement, il monta dans les tribunes et prit l'épée qu'il avait fait volé auparavant. Il pleuvait toujours autant.

Il revint sur le terrain, toujours dans le même état. Il tendit la grosse arme, aussi lourde qu'elle en avait l'air, à son possesseur. Puis il sourit, arrogant. C'était un peu pour le remercier. Après lui avoir donné, il tendit les bras de chaque côtés de son corps, baissant le tête. Ses cheveux mouillés montraient quelques reflets bleus. L'eau coulait sur son corps, passant entre les bandages dû aux nombreux combats qu'il avait livré. Il avait mal au coeur. Ses muscles devenaient lourd. Il avait chaud, il transpirait.

Oui, je veux son bonheur...Chuchota-t-il pour commence.

Il ferma les yeux, fronçant les sourcils. Il s'empêchait de pleurer, sa gorge brûlait. La pluie devenait de plus en plus forte, le frappant comme pour le punir. Un éclair passa dans le ciel.

Mais je n'abandonnerais pas. J'ai compris qu'elle te veux, que c'est toi son élu. Mais j'ai un honneur à défendre ! Je n'abandonnerais jamais ! Mais je ne peux pas me battre, désarmé et sans pouvoir. Je veux que tu gagne, à présent. Mais pour ce faire, tu vas devoir faire une dernière chose. Tu dois mettre ton adversaire hors d'état de combattre, et je le suis encore. Je ne veux pas jeter l'éponge, alors tu dois abattre ton épée contre moi. Frappe moi avec toute la rage qui t'anime. Dis toi que je suis la dernière barrière qui t'empêche d'aller rejoindre ton amour ! A toi de décider de me tuer ou pas, mais je tiens à te prévenir, je tu ne le fais pas, je te le ferais. FRAPPE MOI !

Il attendait qu'il frappe. Il le voulait, à tout prix. Il voulait perdre maintenant, mais pas en abandonnant. Il voulait une défaite digne de lui, lui prouvant qu'il a bien été battu par quelqu'un qui en valait le coup. Même si la pluie était absorbée par sa peau et le régénérait légèrement, lui en avait marre de se battre. L'eau claquait sur sa peau et un second éclair passa dans le ciel. Le choc retentit plus loin. Il c'était bien combattu, c'était son avis, mais c'était terminé pour lui. Si la jeune femme voulait être heureuse, elle allait l'être. En plus de vivre avec celui qu'elle aime, elle verra celui qu'elle déteste mourir, son sang s'éparpillant sous la pluie. Il ne pensait pas que son adversaire allait le laisser en vie. De toute façon, en vie ou pas, il allait intérêt à le frapper, sinon ce sera lui qui le fera. Il n'aimait pas abandonner, il n'en était pas question. Il jeta un oeil dans les tribunes, par-dessus son épaule. Il regardait la femme pour laquelle il s'était battue. Il la regardait, elle semblait presque heureuse. Il ne savait pas si elle l'était parce qu'il allait mourir ou parce qu'elle allait retrouver son amour.

Leon en avait marre. Il regardait la foule qui avait l'air d'aimer ce qui se passer. Elle aimait la victoire. Mais pour lui, il n'en avait pas encore fini. Il avait crié assez fort pour que tous les alentours entende. Le combat sera terminé quand l'un des deux seras sur le sol, gravement blessé ou mort. Il en avait encore dans les bras le garçon, mais il voulait voir si le second prétendant, le victorieux avait assez de cran pour "gagner complètement". Il banda les muscle au maximum, il ferma les yeux et hurla :

-Frappe !

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 08 Mar 2012, 23:21


    La pluie battait sur l'arène et un grand silence s'installa. Je remerciai la foule de se taire pendant cet instant plus qu'important, le fait que le public respecte cet instant de réflexion me faisait plaisir, cela voulait dire que eux aussi comprenait ce que je voulais dire et que ce n'était pas des bêtes assoiffés de combats et de violence. L'homme se traîna hors de l'arène et pendant un moment je crus qu'il allait abandonner bien que cette dernière proposition me semblait bizarre. Mais en fin de compte non, il était repartie chercher mon épée certainement pour se venger de ce que j'avais moi même fait à la sienne. Mais non, même pas il me la tendit en baissant la tête. La plui dégoulinait sur son corps panser à cause de ses blessures. Je me saisis de l'arme lourde à une main et la gardais à la main, sans pour autant me mettre en garde. Je regardais la réaction du jeune homme. Celui-ci avait la tête baissée et avec la pluie qui coulait à flot, je ne pu distinguer si les gouttes de pluie qui ruisselaient de son visage n'étaient pas mêlés à quelques l'arme il chuchota:

    Oui, je veux son bonheur...

    Seule moi avait pu entendre ces quelques mots et je faillis jeter mon épée en abandonnant. C'était dur pour moi de constater que cet homme l'aimait vraiment, peut-être même autant que celui que je remplaçai! Mais elle ne l'aimait pas...et ça, je n'y pouvais rien! Je me disais que le fait de le battre l'aiderait, pour plusieurs raisons. Déjà, il saurait que je (enfin l'homme que j’interprétais) n'étais pas n'importe qui et que j'étais donc digne de me marier avec cette femme. Ensuite cela éviterait qu'il ne l'épouse pour vivre une vie sans bonheur où sa femme pleurerait chaque nuit l'homme qu'elle aimait vraiment, et je pense que la deuxième solutions serait la plus difficile à vivre que de perdre ce combat en dépit des sentiments sincères de l'homme. Il reprit ensuite:


    Mais je n'abandonnerais pas. J'ai compris
    qu'elle te veux, que c'est toi son élu. Mais j'ai un honneur à défendre !
    Je n'abandonnerais jamais ! Mais je ne peux pas me battre, désarmé et
    sans pouvoir. Je veux que tu gagne, à présent. Mais pour ce faire, tu
    vas devoir faire une dernière chose. Tu dois mettre ton adversaire hors
    d'état de combattre, et je le suis encore. Je ne veux pas jeter
    l'éponge, alors tu dois abattre ton épée contre moi. Frappe moi avec
    toute la rage qui t'anime. Dis toi que je suis la dernière barrière qui
    t'empêche d'aller rejoindre ton amour ! A toi de décider de me tuer ou
    pas, mais je tiens à te prévenir, je tu ne le fais pas, je te le ferais.
    FRAPPE MOI !


    Le cri fit vibrer mes tympans et aussi....mon cœur! La situation se compliquait et je dû batailler intérieurement pour ne pas laisser transparaître mes émotions en dehors de moi. J'avalais avec difficulté ma salive que faire? Que ferait l'homme que je remplaçais à ma place? Comment réagirait-il? Sauterait-il sur l'occasion pour sauver son amour et abattre son adversaire désarmé comme ce dernier me le demandait? Ou bien refuserait-il une atrocité pareil? J'avais deux solutions...mais à chaque fois je pouvais me tromper...je pouvais décider d'abattre mon adversaire, mais si à la fin de ce combat l'homme venait me voir en me disant que j'étais sans cœur et que j'avais été folle de faire ça? Je pouvais ne pas le frapper et lui demander de se battre sans m'imposer un tel dilemme, mais dans ce cas, l'homme pouvait très bien s'énerver en me disant que je devais gagner ce combat et ne pas faire dans le social...! Mais que faire? Que choisir? Qu'aurait-il fait à ma place? Je recherchais désespérément le regard de l'homme que je remplaçais mais je ne voyais rien à cause de la pluie...j'étais seule! Je devais faire mon choix seule et en assumer les dures conséquences...de toute façon il y aurait toujours quelque chose à redire alors autant choisir vite! D'ailleurs l'Elémental de l'eau banda ses muscles de manière impressionnante et hurla ce mot qui déchira le ciel de l'arène en même temps qu'un coup de tonnerre!

    -Frappe !

    Je levais mon épée le plus haut possible, les muscles tendus la sueur ruisselante sur mon front. Je m'apprêtais à l'abattre sur mon adversaire avec toute la force que je possédais, mais cette force ne vint pas. Je restais là comme une idiote, ou plutôt un idiot, planté au milieu de l'arène, l'épée au dessus de ma tête prête à s'abattre sur mon ennemi et à lui ôter la vie. Seulement je ne pouvais l'abattre. J'avais l'impression que le temps s'était suspendu, je sentais la peur et l'appréhension monter dans le public, j'entendais des murmures tendus mais je n'arrivais à trouver la femme, pour chercher un réconfort dans son regard et savoir quoi faire....mais je ne la trouvais pas, mes yeux étaient embués de pleurs secrets auxquels se mêlaient la pluie, m'empêchant ainsi d'avoir une vision correct. Je devais le faire! C'était mon devoir pour cet homme, pour sauver leur amour, je devais abattre cette foutue épée, je le devais!

    *Fais le Takias!!! Fais le bordel! Ce sera ta seule chance!*

    Je passais ces paroles en boucle de mon esprit, puis, je le fis...je jetais avec une force incroyable mon épée sur le côté en criant:

    "NON!!! Non....!Je ne suis pas un meurtrier....et....et je n'abattrais pas d'ennemi désarmé et blessé...et encore moins lorsque c'est ce dernier qui me le demande!"


    J'entendis des murmures de stupéfaction et de surprise dans l'assemblée, mais je n'en avait que faire! Je n'étais pas là pour tuer! Vaincre ne signifiait pas assassiner et perdre ne signifiait pas mourir! Peu m'importait ce que pensait cet homme que je remplaçais, et si il n'étais pas content, qu'il le fasse tout seul son foutue combat! Je ne voulais pas avoir une telle mort sur la conscience! J'en avais déjà tellement d'autres....! Je pris une profonde inspiration et décrochai une graine de mon collier. Ce que j'allais faire était peut-être la plus grosse erreur de toute ma vie, cela allait peut-être me valoir une morte certaine mais tant pis! Au moins aurais-je la conscience tranquille! Je serrais la graine dans ma main et la tendis à l'Elémental de l'eau. Cette fois c'était des acclamations qui retentirent parmi le public, puis des cris lorsque je dis:

    "Prends cette graine, elle te soignera! Tu ne veux pas abandonner pour l'honneur, et je te comprends, je suis moi même trop fier pour un tel acte. Je veux me combattre à égalité avec un adversaire et non pas tuer un homme à moitié blesser, sans énergie et suffocant sous la pluie. Mais souviens toi quand même du bonheur qu'elle éprouvera si je gagne..."


    Des cris fusèrent de toute part de l'arène et étrangement l'énorme averse cessa pour laisser place à une fine couche de pluie agréable et tiède. Mais je me refusais de jeter un regard sur la fenêtre de l’hôpital ou même sur le banc où se trouvait la jeune femme. Je voulais être persuadé que ce que je venais de faire était la chose la plus noble de toute ma vie et que ce n'était pas la plus grossière erreur...je devais m'en persuadé avant de le regretter...je me l'étais de toute façon promis...jamais je ne tuerais cet Elémental de l'eau, comme je l'avais déjà dit: vaincre n'était pas synonyme d'assassiner tout comme perdre n'était pas synonyme de mourir....!
    Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 09 Mar 2012, 19:37

Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] Jean_b10

Il leva son épée au ciel. Leon ferma les yeux, serrant les poings. Il était prêt et décidé à mourir ici. La peur dans son coeur s’estompa peu à peu pour laisser place à une envie d'être en paix. Il avait fait une grosse faute en participant à ce tournois. Et maintenant, ça lui faisait trop mal. Périr pour celle qu'il aimait était pour lui la meilleur façon de mettre fin à son existence, et seul cet homme pouvait le faire. Le foule ne faisait aucun bruit, comprenant le combat. Il sourit. Ce n'étaient finalement pas que des fous voulant seulement la force et la baston. Il savait, maintenant, qu'il ne devait pas gagner, pour le bien de sa bien-aimée. Elle ne ressentait rien pour lui, et il le savait à partir de maintenant. Même si ça lui faisait trop mal pour l'avouer, il devait y penser. Son futur, il l'avait totalement pensé, son imagination l'avait changée. Dans sa tête, il se disait que ce serait sûrement difficile. Il ne voulait pourtant pas voir Miyako pleurer toutes les nuits en regrettant celui qu'elle aimait vraiment. Une larme coula sur sa joue, il l'avait laissé partir dans un moment de faiblesse. Il se mordit la lèvre, espérant qu'il ne l'ai pas vue, que personne ne l'ai vue. Sa douleur était tel qu'aucun de ses membres ne voulaient obéir à son choix. Il restait debout, bras tendus, yeux fermés. Et puis, même s'il voulait bouger, qu'aurait-il fait ? L'aurait-il attaqué ? Sa tristesse était trop grande pour lui en vouloir, et surtout pour retenir ses pleures. Il avait failli. Il l'aimait, mais pas elle, et c'était pourquoi il voulait que le second combattant mette fin à ce tournois des plus inutiles. Mais étrangement, il prenait son temps. Il hésita un moment attendant le coup de la fin. Son coeur battait tellement qu'il sortait presque de sa poitrine. L'eau coulait le long de son bras avant d'être absorbé ou de tomber. Il était légèrement luminescent, comme l'eau en elle-même. Il prenait de grande inspiration pour calmer ses battements involontaire. Il ne voulait plus sentir cette douleur ! Il voulait mourir comme un guerrier, comme sa soeur.

Attendant son heure, il pensait. *Tue moi ! Tue moi ! Tue moi !* se répétait-il dans la tête sans arrêt. mais, alors qu'il restait impatient, sa vie défila. Puis il entendit l'épée tomber sur le sol et il cru à sa mort. Mais il redressa la tête légèrement plus tard, surpris. Il était encore en vie et c'était sûrement cela qu'il n'aimait pas du tout. Il regardait son adversaire hurler ses paroles. Des paroles qu'il n'aimait pas plus que ce combat. Son discours était noble et plein d’esprit, il fallait l'avouer, mais ça ne rendait pas Leon plus heureux. Il avait une soudaine envie de meurtre et il la sentit monter en lui. Comment osait-il faire ça ? Meurtrier ? Il n'était pas un meurtrier ? C'était totalement à mourir de rire. C'était quoi cette blague. il aurait bien rit, mais il commençait à se douter de quelque chose. Il haussa un sourcil. C'était un guerrier non ? Alors pourquoi n'avait-il pas le courage d'abattre son épée sur lui ? Un guerrier était sensé être sans pitié puisque sinon, il finissait en chair à canon. S'il tombait sur un groupe d'ennemis extrêmement dangereux, que ferait-il ? Il devrait tuer pour survivre, il en serait obligé. Sinon, il mourait. Leon reposa ses bras le long de son corps lourdement, fatigué de cette mascarade. Ça suffisait comme ça ! Il cru d'abord à une blague, un moyen de le manipuler, de se moquer de lui. Mais le visage du prétendant avait l'air très sincère. Il se retourna et alla au milieu de l'arène. Il regarda la foule. Il tourna sur lui même et éclata de rire. Une rire bien réel, normal. Un rire fou.

Il lança son attention à son adversaire. Aucun sourire n’apparaissait sur aucun des deux combattants.

-Pas un meurtrier ? Commença-t-il. Pourtant, tu es un guerrier non ? Ta tenue et tes capacités ne disent pas le contraire, tu es d'accord ? Alors, à moins que tu sois un imposteur, tu dois pouvoir te battre...Et tuer. Tu es sensé l'avoir déjà fait non ? Alors pourquoi ?

Il savait que mourir dans un endroit comme celui-ci était rare. Malgré ce savoir, rien ne l'empêchait d'espérer y passer. Sa vue avait tourné autours du combat et c'était comme ça qu'il voulait rejoindre le ciel, et pas autrement. Il ne voulait pas secourir une princesse ou on ne sait quoi d'autre et mourir pour la bonne cause, juste un tournois. Alors, il serra le poing. La pluie devint de moins en moins furieuse, ce qui le surpris. Fine et douce, il n'aimait pas ça. Il s'approcha avec de grands pas puissant vers son adversaire et prépara son coup. Il voulait le frapper. Mais avant qu'il puisse le faire, il lui tendit une graine. Il la prit se sa main libre et le regarda. c'était plausible. C'était très intelligent et compréhensible de vouloir se battre contre quelqu'un de fort et en état. Mais ça n'expliquait rien. Il ferma la main sur la graine tellement fort qu'elle se brisa. Ouvrant la main, il laissa les débris tomber sur le sol mouillé. Ce n'était pas juste ! Il ne pouvait pas lui laisser la vie sauve après lui avoir brisé le coeur, c'était inhumain ! Il le faisait exprès, Leon en était sûr. Il plongea ses yeux bleus dans les siens. Il se retourna une seconde fois.

Il marcha ensuite en direction de la sortie. Au final, il avait perdu l'envie de se battre. Il ne voulait pas abandonner, mais si son adversaire ne voulait pas l'abattre, ça ne servait rien de continuer. Il vit la jeune promise se lever de sa chaise, toute heureuse et courir, levant sa robe, descendant les gradins. La foule hurla la victoire du victorieux sans jeter un coup d'oeil au perdant.

Je me bats comme je suis.

Sans plus d'indication, il sortit. Il croisa la femme qui allait rejoindre son amour. Lui, il alla se poser dans un coin, pas loin. S'asseyant, il poussa un long soupire et ferma le poing. Ce n'était pas possible. Il avait réussi à le battre !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 14 Mar 2012, 15:54



    Mais la réaction du jeune homme fut tout autre que celle que j'attendais. Il broya de sa main ma graine et éclata d'un rire sourd. Je le regardais, incrédule, ne bougeant pas. Je ne savais pas comment réagir. Pourquoi riait-il ainsi? Qu'y avait il de drôle dans ce que je venais de dire? Je ne le savais pas...soit cet homme était devenu fou devant la douleur qu'il avait éprouvé, soit il était sérieusement en train de rire sur mon dos. Je lui jetais un regard glacial. Mais que croyait-il, bordel!! Que la vie n'était que souffrance! Que j'allai lui ôter la sienne sans aucun scrupules! Il se trompait et je compris ce qu'il pensait lorsqu'il dit:

    -Pas un meurtrier ? Pourtant,
    tu es un guerrier non ? Ta tenue et tes capacités ne disent pas le
    contraire, tu es d'accord ? Alors, à moins que tu sois un imposteur, tu
    dois pouvoir te battre...Et tuer. Tu es sensé l'avoir déjà fait non ?
    Alors pourquoi ?


    Cette fois ce fut à moi de rire, mais intérieurement, à l'extérieur, mon visage était impassible et mon regard dur. C'était donc cela, je m'étais peut-être mal exprimée, mais le fait qu'il dise que je suis un imposteur me faisait rire. Pour la simple et bonne raison que j'étais persuadé d'avoir tué le double de personne que l'homme que j'imitais, situation plutôt paradoxale je dois dire! J'avançais d'un pas et lui dit sur un ton des plus sérieux:

    "Comme tu es naïf! Il ne me semble pas avoir dit que je n'avais jamais tué! J'ai dit que je n'étais pas un assassin! J'ai tué beaucoup de personnes mais elles le méritaient tous, cela ne fait donc pas de moi un assassin. En revanche, toi tu n'as rien fait qui pourrait te coûter la vie! Un assassin est quelqu'un qui tue une personne innocente. Pas quelqu'un qui tue un monstre sans cœur. c'est à dire ce que je fais depuis que je suis guerrier! Ah et autre chose aussi, vaincre ne veut pas dire tuer et perdre n'est pas synonyme de mourir! Retiens ça! J'ai fait un bon nombre de combats des plus durs et des plus intéressants sans qu'il n'y ai de morts. Si à ton premier échec tu décides de mourir tu n'auras pas pu évoluer. C'est à partir des échecs que l'on devient plus fort, saches le!"

    Je me tus en laissant un silence de mort pesé sur l'arène. La fine pluie qui coulait du ciel rendait l'atmosphère agréable. Je n'avais plus de graines mais la dernière que j'avais pris m'avait rendu beaucoup d'énergie et j'avais assez de force pour affronter un combat comme celui-ci. Enfin, si mon adversaire voulait bien combattre, ce qui n'avait pas l'air d'être le cas. Il avait cru que je me défilait pour donner la mort! Si il savait qui j'étais vraiment! Il serait certainement surpris de voir le nombre de personnes à qui j'avais ôté la vie. Mais comme je l'avais dit, je ne tuait pas les innocents, seulement les personnes qui prenait un malin plaisir à torturer, violer, frapper ou tuer des humains ou même d'autres races innocentes. Je plongeai mon regard d'acier dans le sien et attendit de voir comment l'homme allait réagir. Je n'eus pas à attendre bien longtemps. Mon adversaire se leva rapidement et partit en direction de la sortie. Il abandonnait?? Je croyais qu'il ne voulait pas abandonner! Mais peut être refusait il de se battre....je haussai les épaules et aperçu la jeune femme levé les pans de sa robe pour courir vers moi. Génial, maintenant j'allai devoir faire semblant d'être la femme -enfin l'homme- le plus heureux du monde. La jeune femme se jeta dans mes bras et et m'embrassais non pas sur la bouche -heureusement- mais sur la joue. Elle en profita pour me glisser à l'oreille:

    "Bravo!"

    Je souris et puis je la pris dans mes bras et la fit vire-volter en l'air. Je congédiai ensuite la foule d'un geste de la main en faisant comme si j'étais empli d'une grande fatigue, ils me laissèrent en paix avec la jeune promise et nous partîmes vers l'hôpital. Arrivé là bas, je me dirigeai immédiatement vers la chambre de l'homme et dit avec un sourire triomphant.

    "Comme je vous l'avais dit, vous pouvez préparer l'épée à forger!"

    Je souris et indiquais la jeune femme derrière moi, elle sauta sur le lit de son jeune époux et l'embrassa tendrement. L'homme se tourna vers moi et me dit:

    "Dès que je suis rétablie je te préparerais l'arme qu'il te faut! En tout cas le math fut magnifique et je te remercie de ton aide, sans toi je n'aurais pu épouser Miyako!"


    La jeune fille intervint à son tour en reprenant:

    "Oui, vraiment merci, d'ailleurs je suis curieuse de vous voir sous votre vrai apparence! Vous devez être un fort guerrier, n'est ce pas?"

    Je manquai d'exploser de rire. La jeune femme ne savait pas que j'étais moi même une femme, elle devait s'imaginer que j'étais un gros balourd plein de muscles comme son futur mari. Celui-ci me fit un clin d’œil en disant:

    "Oui, un très grand et puissant guerrier, d'ailleurs tiens! Bois et tu reprendras ton apparence normal. Va dans la cabine, tes affaire y sont!"


    Je le remerciai du regard et lui rendit discrètement son clin d’œil. Puis je me saisis de la fiole orange et allai dans la cabine. J'enlevais non sans quelques difficultés les vêtements de gladiateur de l'homme et les pliais soigneusement. Une fois complètement nue, je tâtai les quelques bleues et blessure que j'avais avec un pointe de douleur. J'avais connu bien pire et ce n'était que quelques égratignures. Le plus dur était la fatigue mais avec ma graine, tout allait pour le mieux! Je bus la potion et enfilai donc mes vêtements en accrochant, non sans satisfaction mes armes à ma ceinture. Je me sentais vraiment moi même comme cela.


    Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] 1331736580080918500

    J'inspirai profondément et ramenai les habits de l'homme plié en un tas. Je lui déposais sur son étagère et regardai avec amusement le regard effaré de la jeune femme. L'homme explosa de rire et moi aussi. Après de brèves salutations et avoir pris l'adresse de la forge de l'homme, je descendis le couloir pour rentrer chez moi. En descendant je tombai sur mon adversaire qui était assis dans un coin, seul. Une énorme vague de culpabilité m’emplis et je ne pu me résoudre à partir. Je m'approchai alors de lui et dit avec douceur:

    "Tu devrais essayer de faire autre chose, pour oublier la douleur..."


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 14 Mar 2012, 17:26

Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] Jean_b10

Leon n'avait pas fait attention à sa phrase. De toute façon, qu'il avait raison ou non, il était obstiné à ne pas l'écouter. C'était trop tard pour revenir en arrière. Première défaite ? Oh non, il en avait essuyé bien plus d'une seule. Beaucoup plus, et il s'était dit que ce n'était rien. Perdre, après tout, ça ne fait qu'augmenter sa force pour le prochain combat. Mais pouvait-il vraiment devenir plus fort avec le coeur brisé ? Qu'il soit blessé ou pas, ce n'était pas important puisque celle qu'il aimait était dans les bras de quelqu'un d'autre. Assis contre un arbre, il regardait le ciel en souriant. Peut-être la méritait-il vraiment. C'était vrai qu'il était fort, beau et courageux. Et question muscle, il en avait bien plus. Oui, c'était sûrement l'homme parfait. Leon c'était résolu à ne pas chercher plus loin, à ne pas lui en vouloir d'avoir gagné, ça ne servait à rien. Il croisa les bras sur ses genoux et posa la tête dedans. Il ne voulait pas pleurer, mais son coeur faisait tout pour. Ça lui faisait tellement mal que ça lui était difficile, trop difficile. Mais, alors qu'il allait céder à la pression, il remarqua qu'une femme était là. Il poussa un soupire. ce n'était pas le moment de l'ennuyer avec des histoires inutiles. Des femmes, il n'en avait vu que trop. Mais elle lui adressa la parole comme si elle savait ce qu'il ressentait. Il fut très surpris, relevant la tête pour la regarder. Puis il détourna le regard, préférant le poser su l'horizon. Faire autre chose ? Oublier la douleur ? C'était bien beau tous ça, mais ce n'était que des paroles. Que pouvait-il faire pour l'oublier ? Comment pouvait-il faire autrement ? Il aurait préféré mourir.

Ne venez pas m'embêter avec vos histoires mademoiselle...Vous ne savez pas ce que j'éprouve en ce moment. Et puis même si ce serait le cas, vos conseils ne me sont d'aucune utilité...

Sa voix était grave, neutre et pleine de remord. Il ne voulait absolument pas avoir de compte à régler avec quelqu'un d'autre, mais il en avait marre qu'on le réprimandait. il avait enduré la foule aussi débile que des chiens à acclamer seulement le favoris et à pratiquement le huer. C'était injuste ! Lui aussi avait le droit au bonheur. Il regarda par dessus l'épaule de la femme et vit cette même foule sortir de l'arène. Il serra les poings. Qu'est-ce qu'il l'en empêchait ? Pourquoi ne le faisait-il pas ? C'était le bon moment. Il devrait regretter amèrement ce qu'ils lui avaient fait. Il allait pouvoir se venger. Mais non, il ne voulu pas lancer un sort sur une foule innocente, bien qu'il en mourait d'envie. Tous les tuer, ce serait génial et une magnifique vengeance, mais non. il ne devait pas le faire, ce n'était pas digne. Il était un garçon d'honneur et, heureusement, il arriva à se dissuader de ne pas lancer une vague sur ces gens. Il ouvrit la main et la tendit devant lui. Les gouttes de pluie tombaient dans sa main, quelques unes y restaient. Il regarda le ciel entre les feuille de l'arbre.

Ça ne sert à rien de s’apitoyer sur mon sort allez-vous me dire. C'est n'importe quoi. Je n'ai besoin qu'une seule chose...Qu'on me rende ma dignité...

Qu'importe si elle ne comprenait pas ce qu'il disait, lui il savait. Mettre fin à sa vie n'était pas une chose qu'il regretterait et qu'il trouvait trop dur. Il n'en avait pas peur. Pour lui, ce n'était pas un signe de faiblesse ni de peur. Pour lui, mourir au combat était le meilleur chose qui pouvait lui arriver. Mais malheureusement, l'homme lui avait laissé la vie sauve. Qu'est-ce qu'il voulait avoir été tué. Mais impossible de remonter dans le passé, c'était trop tard. Ah ! Ils se leva. Le suicide, il y avait déjà pensé, mais ce n'était pas assez honorifique de sauter d'une falaise. Ça ne serait que pitoyable et totalement inutile. C'était une mort héroïque qu'il voulait. Succomber sous des blessures qu'il avait encaissé pour ce qu'il aimait le plus. Comme dans l'arène, où il était sensé mourir. Il se tourna vers elle.

Pourquoi ? Pourquoi m'a-t-il épargné ? Je voulais mourir en tant que héros ! Maintenant je vais pourrir dans ma maison comme un vieux cafard !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 06 Avr 2012, 22:34



    Ne venez pas m'embêter avec vos histoires
    mademoiselle...Vous ne savez pas ce que j'éprouve en ce moment. Et puis
    même si ce serait le cas, vos conseils ne me sont d'aucune utilité...


    Un petit sourire triste se dessina alors sur mon visage. C'est vrai. Mes conseils ne lui était d'aucune utilité et c'était moi qui était la cause de son malheur. L'immense vague de culpabilité qui m'assaillait failli m'engloutir. J'étais prête à m'excuser, à lui crier que je n'avais pu faire autrement, que tout cela était de ma faute et que je m'en voulais d'avoir offert le bonheur à un homme pour en plonger un autre dans le malheur. J'allai me lever, hurler, et alors j'aurais été obligé de tout lui expliquer, de livrer ce secret, de lui dire la vérité, une vérité blessante qui mettait en péril l'amour du couple vainqueur et ma sûreté...mais qui apaiserait aussi fortement ma conscience...Mais avant qu'un évènement aussi dramatique ne puisse se passer, l'image de Kolio me revint subitement en tête, comme si, aussi éloigné qu'il puisse être, il arrivait à m'empêcher encore une fois, de faire je ne sais quelle bêtise! Cela me surpris tellement que ma haine et ma culpabilité retombèrent subitement. Même en étant absent, mon compagnon animal réussissais à veiller sur moi. C'était trop fort! Je me surpris à sourire et effaçait bien vite ce signe de mon visage en me demandant ce que penserait mon ancien adversaire s'il me voyait comme tel. Sans doute croirait-il que je riais de son malheur...et c'était tout le contraire. Je ne savais que dire...de toutes façons, je savais qu'aucun mot ne pouvait traduire ce que ressentait en ce moment cet homme que j'avais brisé psychologiquement. De nouveau, une vague de culpabilité m'envahit, mais une seule pensée envers Kolio me suffit à contenir mes émotions. D'ailleurs, la voix du jeune homme assis à mes côtés résonna dans l'air frais de cette belle journée:

    Ça ne sert à rien de s’apitoyer sur mon sort
    allez-vous me dire. C'est n'importe quoi. Je n'ai besoin qu'une seule
    chose...Qu'on me rende ma dignité...


    Je fronçais les sourcils avant de comprendre ce qu'il souhaitait vraiment...j'avais d'abord cru que c'était un simple chagrin d'amour, enfin...simple, ce mot n'était pas vraiment adéquat mais je ne me doutais pas que ces pensées allaient beaucoup plus loin que ce que je redoutait...L'homme était brisé et n'aspirait qu'à être tué. Pas à se suicider! Un homme d'honneur, un vrai, ne se suiciderai pour rien au monde. Le suicide est une forme de fuite, une peur, un rejet, une faiblesse. Lorsque l'on est las de vivre et que le mot "vie" ne signifie plus rien pour vous...mais ce n'est pas une mort fière et digne. Ce n'est pas ce genre de mort qu'un humain empli de fierté tel que je me savais l'être se déciderait à mourir. Le suicide représente pour moi une lâcheté qui m’écœure au plus haut point. Et si cet homme était fait du même bois que moi alors je pouvais très bien le comprendre! Mais à peine avais-je tourner les yeux vers mon interlocuteur que ce dernier explosait déjà dans un mouvement de rage qui acheva de me blesser:

    Pourquoi ? Pourquoi m'a-t-il épargné ? Je voulais
    mourir en tant que héros ! Maintenant je vais pourrir dans ma maison
    comme un vieux cafard !


    Oui....comme un vieux cafard, et tout ça par ma faute...que répondre à cela? Que dire pour lui remonter le moral ou lui faire oublier ce qui venait de se jouer avait décidé de l'issue fatale que prendrait sa vie? Comment faire? Le laisser s'apitoyer sur son sort pour qu'il finisse par errer tel un fantôme sans but précis ni envie quelconque? Rester avec lui pour le soutenir mais dans ce cas, que dire, que faire? Toutes ces questions tourbillonnaient dans ma tête à une allure ahurissante. Telle une tornade dévastatrice, le doute s'installa peu à peu en moi avant que je ne décide sérieusement de me reprendre. Bon, il fallait me mettre à sa place. Qu'aurais-je aimé entendre? Qu'est ce qui aurait pu avoir une maigre chance de me consoler? Je poussai un léger soupir pour me concentrer de nouveau sur mon problème de plus en plus présent. Bon, je sais que je n'aurais pas supporter que l'on ai pitié de moi. Je déteste lire de la pitié à mon égard dans les yeux des personnes, j'y ait vu tellement de fois de la haine sauvage lorsque j'étais petite que la pitié me donne envie de vomir. Elle m'horripile au plus haut point et réveille en moi de sombres idées que j'ai enfoui. La pitié, si cet homme me ressemblait au niveau du caractère, je ne pouvais pas jouer cette carte. De toute façon je ne l'appréciait guère, avoir pitié de personnes m'entourant n'était pas vraiment mon genre. Je ne pense pas que j'aurais non plus apprécier que l'on me dise de voir la vie en rose et d'oublier ce problème avec un sourire. Cela m'aurait certainement donné une soudaine envie de meurtre...enfin, tout cela n'était que des hypothèses. Bon, il me fallait jouer la carte honnêteté, et arrêter d'imaginer divers solutions. Je me tournais brusquement vers lui et, plantant mon regard de braises dans ses yeux je lui dis avec un air grave dépourvu de tout sourires:

    "Si vous êtes un homme de courage tel que je pense que vous l'êtes c'est un nouveau défi qui s'annonce à vous. Une nouvelle épreuve que le sort vous impose mais dont vous ne pourrez sortir qu'avec un mental d'acier."

    Je ne savais pas ce qu'il penserait de cela, mais maintenant, j'en étais sûre, c'était par cette phrase que moi, j'aurais repris courage, restait à savoir s'il était comme moi ou non...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 20 Avr 2012, 21:57

Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias] Jean_b10

Il ne voulait pas de sa pitié, il ne voulait pas de sa peine; Tous ce qu'il voulait, c'est une mort digne. Qu'est-ce qui reste à un homme quand on lui enlève ce qu'il aime ? Il n'avait plus rien à perdre. C'était assez pour lui. Ce combat l'avait pas épuisé, enfin si mais pas dans ce sens. Il était prêt à faire n'importe quoi pour pouvoir se battre, pour pouvoir retenter sa chance. Il savait que la femme qu'il aimait ne partageait pas son amour, et c'est cela qui lui faisait autant de mal. Il ne voulait jamais ressentir une peine pareille. Elle lui adressa la parole, d'une manière plutôt chevaleresque. Un homme de courage ? Il ne voulait pas se jeter des fleurs, mais elle n'avait pas tout à fait tord. Il sourit. Il n'était pas très assuré. Il savait que ce n'était pas en restant ici qu'il allait avancer, il savait aussi qu'il devait faire face à cette nouvelle épreuve. Mais il fallait plus pour lui prouver que ce n'était pas en vain qu'il allait faire tous ça. Il se releva et poussa un long soupire. Il lui sourit et se pencha pour lui montrer sa gratitude.

Je dois bien avouer que vous avez une capacité de dissuasion plutôt efficace. Mais il va falloir faire plus pour me redonner le goût de vivre comme je l'avais avant. Je vous remercier, mademoiselle pour votre soutiens ! Mais je vais devoir faire confiance au destin et laisser les évènements décider de mon futur. En tant que vrai combattant.

Il se redressa et lui prit la main pour apposer ses lèvres. Puis il lui sourit et regarda le ciel avec attention. Qu'est-ce qu'il aurait aimé regarder ce ciel avec sa bien aimée, mais elle était dans les bras de quelqu'un d'autre. Il avait du mal à l'avaler, il savait pourtant qu'il serait obligé de l'admettre. Il serra le poing et étira un long sourire. Il savait que sa destiné n'était pas de resté ici à se lamenter, mais il ne voulait pas repartir seul. Et puis, il avait une petite idée. Mais, ce n'était pas vraiment sûr qu'elle accepte, mais il devait tenter. Il rit légèrement et se tourna vers elle.

Je vais arpenter ses terres pour trouver celle qui pourra ouvrir mon coeur. Merci de m'avoir ouvert les yeux. Mais, est-ce que ça te dirais de venir avec moi ? Comme ça on seras plus fort à deux ! Et puis on devrait bien s'entendre !

Il sourit et lui prit les mains avec les siennes. Il la regarda droit dans les yeux avec un grand sourire. Il avait beaucoup d'espoir, bien qu'il y avait peu de chance qu'elle accepte. Il ne la connaissait pas mais il aurait aimé rester avec elle. Il avait le sentiment de la connaitre plus qu'il ne le pensait. Ce n'était qu'une impression et il n'en tenait pas compte. Il rigola et la lâcha enfin. Il se pencha pour lui adresser son salut. Il allait se dépêcher, il ne faudrait pas trop traîner ici. Surtout qu'il allait devoir être à la maison avant la nuit. C'est pour des problèmes personnelles. Il soupira et commença à marcher, passant à côté d'elle. Sur la route, il lui donna un tape sur les fesses et partit, mains sur la nuque. Il avait retrouvé une légère envie de s'amuser. De redevenir le jeune combattant rigolard et fêtard qu'il était. Puis ils se dépêcha de rentrer à sa maison pour, non seulement éviter de se faire taper dessus, mais aussi pour se jeter comme un masse sur une chaise en riant.

Il regarda de ses yeux vides le feu de la cheminée qu'il venait d'allumer. Il avait été mis à l'épreuve tous le long de la journée. Sans arrêt, le sort avait l'air de s'acharner sur lui. Son père était mort au combat, sa mère fut terrassée par la tristesse et sa soeur à mit fin à sa vie de son plein gré. Il n'avait que lui dans une grande maison et il ne savait quoi y faire. Le combat qu'il avait livré démontrait bien à quel point il c'était trompé. Il faisait confiance aux évènements. Chacun de ses chagrins avait été là pour le sortir d'une galère. Peut-être n'était-elle pas pour lui et que c'est pour cela qu'il avait perdu. Il sourit.

Merci, mademoiselle. Dit-il dans le vent, sa voix résonnant dans sa grande et vide maison. C'était la fin de la journée et il avait bien combattu. Il s'étira la nuque et s'endormit rapidement, épuisé par ses efforts et sa tristesse maintenant dissipée.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Pour les beaux yeux d'une femme [Pv Takias]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» [III; XI] Quelques sous contre ses beaux yeux | Mertle & Sefus
» L'Arc de la Foudre pour la Cheffe Archère [Takias]
» Changer pour devenir Moi [part II] {Takias}
» ~ Quête pour le fragment de jais ~ [privé Takias]
» [speed dating]Sans les yeux pour t'aimer | Sympan
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Ouest-