Ouverture de L'Antre= Promotion sur les armes! FINI

Lun 27 Aoû 2012, 17:13

Lysis avait remarqué que Takias avait soupiré entre temps, mais elle continua de parlé. Elle semblait avoir touché la corde sensible. Lysis ne comprit pas toute suite ce qu'elle avait fait pour la faire sourire, mais cela la comblait. Puis, elle reçu une horde de question. Tout d'abord, il y a eu une question sur le modèle. Le Chakram est toujours circulaire et traditionnellement, il n'y a aucune forme particulière. Lysis aurait voulu faire différente. Peut-être un peu de relief à l'extérieur serait joli au final. Par contre, celui-ci avait la particularité de se diviser. Est-ce vraiment utile? Lysis avait beaucoup plus de difficulté de rattacher les deux côtés ensemble que le temps d'utilisation de l'arme. Un autre petit aspect que Lysis n'aimait pas trop c'est la poignée de l'arme. Elle lui avait causé nombreuses blessures lorsqu'elle se pratiquait avec. Elle envisageait peut-être un petit tissu ou une corde pour avoir plus de douceur sous la main. Il vint ensuite une autre question. Si elle voulait un don à l'intérieur, Lysis n'avait pas d'idée en tête sauf un truc. Il serait peut-être impossible à faire, mais elle tenterait sa chance. Quand à la couleur, elle avait beaucoup de mauve et de vert dans sa vie. Elle envisageait rendre son arme peut-être voyant pour se faire remarquer parmi ses ennemis. Puis, comment elle voyait la forme. S'il y aurait des dents dessus, cela couperait mieux et causerait sûrement plus de dégât que simplement une lame droite. Lysis avait tellement reçu de question qu'elle ne savait plus trop par où commencer. Elle devait essayer de faire un texte cohérent. Lysis avait attendu à la fin de ses questions pour lui répondre, mais la réponse fut attendu par Takias. Lysis chercha les mots qui serait approprié. Lysis prit une bonne respiration et essaye de faire de son mieux:

- Comme vous pouvez le remarquer, l'arme est à la base circulaire et continue. Pour ma part, j'aimerais qu'elle aille des épines qui sortiraient vers l'extérieur. Ça donnerait une meilleure emprise sur l'ennemi. Pour le fait qu'il soit continue, je n'y tiens pas réellement. Elle pourrait être partiellement interrompue et cela me conviendrait autant. J'aimerais avoir une poignée à l'intérieur, mais plus douce que celle-ci, car elle m'a déjà blessé lorsque je me suis pratiqué dans le passé. Pour la couleur, j'aimerais bien un ton différent de ce que j'ai. J'ai beaucoup de mauve et de vert dans ma vie et j'aimerais bien qu'elle se démarque. En ce qui concerne son apparence, je n'ai pas une bonne imagination sur cet aspect. J'aimerais bien que vous le faites selon votre inspiration. Pour le pouvoir...

Lysis était un peu embêtée. Est-ce que cela allait offusquer la futur reine de sa race? Elle n'y croyait pas, mais elle ne la connaissait pas non plus. Tout façon, elle n'avait pas trop de choix. Si elle voulait un arme qui lui ressemble, elle devait révéler son but.

- Je dois vous avouer que j'ai un but dans la vie. Jai vu tellement de terres dans ce monde qui on vécu des graves problèmes environnementaux. Il y avait de la sécheresse qui causait de la famine ou de la pluie qui causait des inondations. J'aimerais être capable de devenir celle qui gouverne sur la température pour éviter d'autre catastrophe. J'ai appris à contrôler la météo, le vent et la foudre. Cependant, j'aurais besoin d'un moyen de défense comme la foudre. J'aimerais bien que mon arme est la possibilité de la créer. Est-ce trop compliqué?

Lysis ne connaissait pas grand chose encore de ce monde. Elle savait qu'on pouvait apprendre de nouveaux pouvoir en faisant des tâches ardues, mais est-ce possible pour son arme? Lysis espérait de tout coeur. Elle espérait aussi de ne pas avoir offusqué sa futur reine avec son projet d'avenir. Lysis attendait la réponse de Takias avec un brin d'inquiétude.

Lun 27 Aoû 2012, 21:22

Aya arriva donc tranquillement dans la pièce principale accompagnée de Takias. Elle se tourna furtivement et remarqua que Koal était resté dans la salle d'entrainement pour parfaire sa technique. Elle était quelque peu soulagée d'être séparée de lui en cet instant, au moins il serait plus facile de cacher leur relation aux yeux du monde. Alors que les deux jeunes femmes arrivaient face aux dagues, Takias se mit à parler à Aya sous un air suspicieux et amusé.

"Toi! Tu a eus quelques aventure avec Koal, hein! Allez avoue!Tu ne peux pas me cacher ce genre de chose!"

Aya fit de grands yeux surpris, elle était interloquée d'avoir été aussi facilement démasquée. Elle aurait voulut répondre pour se défendre mais rien ne réussit à passer le seuil de ses lèvres. Elle était donc là, les yeux ronds et la bouche ouverte sans qu'aucun son ne sorte. La jeune femme était vivement surprise de découvrir que Takias ne la connaissait que bien trop pour remarquer un tel comportement. Il faut dire qu'elles commençaient à passer de plus en plus souvent du temps ensemble et c'étaient beaucoup rapprochées. Aya tenait beaucoup à l'élémentale et malgrè que son petit manège n'est pas marché elle était quelque peu soulagée de pouvoir lui en parler.

-"Je... Bon d'accords nous avons passé une journée quelque peu...intime. Mais tu me connais je ne sais résister quand un bel homme se présente à moi."

Elle lui fit un petit clin d’œil sur la fin de sa phrase, affichant un sourire amusée. Cependant elle ne disait pas tout. Aya n'avait pas précisée à son amie que malgrè ses "habitudes" elle c'était cette fois éprise de lui. Le problème était de pouvoir être sur que son amie ne répéterait rien et surtout pas aux autres Veuves Noires. La belle blonde s'approcha de Takias pour lui parler plus doucement sans être écouté.

-"Je ne t'ai pas tout dit, en fait il y a bien plus que cela entre lui et moi. Je crois que...je crois que..."

Elle hésita encore avant de terminer sa phrase puis s'approchant de son oreille pour être vraiment sur qu'il n'y ai qu'elle qui puisse l'entendre, elle vint murmurer.

-"Je crois que je l'aime.."

Voyant une soudaine flamme illuminer le regard de Takias et la voir sautiller comme une enfant, poussa Aya à poser sa main sur sa bouche avant qu'elle ne dise une bêtise ou exprime trop fort sa joie pour cette nouvelle étonnante.

-"Mais il faut que ça reste secret. Je t'en pries..."

Takias sembla comprendre et Aya préféra changer de sujet. Elle n'avait pas pour habitude de parler de ses sentiments avec les autres. Elle était plutôt réservée sur ce point et préférait que son cœur reste un mystère. Regardant donc les armes accrochées au mur, elle lui montra du doigt la petite dague à la pince de crabe bleue.

-"J'aimerais beaucoup que tu me présentes celle-ci. Je ne sais pas pourquoi mais je la trouve vraiment spéciale et c'est se qui me pousse à vouloir l'essayer."

Alors qu'elle discutait tranquillement avec son amie, un brouhaha énorme se mit à retentir à l'extérieur et en l'espace d'une fraction de seconde, elle put sentir quelqu'un l’attraper par l'épaule. Se tournant vers lui, un peu forcée, elle put se rendre compte que c'était Koal qui venait l'aborder. Sans pouvoir dire un mot ni même comprendre ce qui lui arrivait, elle fut bien vite saisit par les lèvres de son compagnon. Le contact de ses lèvres lui fit vite tout oublier, la poussant même à ne pas vraiment se poser plus de questions. C'était comme si pendant une fraction de secondes le temps s'était arrêté rien que pour eux. Alors qu'elle aurait voulu prolonger ce baiser jusqu'à la nuit des temps, il lui arracha ce tendre moment sans attendre. Restant là, le regard dans le vague, elle le regardait s'éloigner sans comprendre. Réagissant enfin que tout le monde était autour, elle jeta un coup d’œil et remarqua avec soulagement qu'ils étaient tous occupés à admirer un feu d'artifice. Tout le monde riait, parlait, bougeait, se questionnait et au milieu de cette foule elle était là, ne bougeant pas, comme rêveuse encore. Lorsqu'elle entendit Takias qui lui parla pour lui présenter l'arme, Aya secoua la tête comme pour se réveiller après un doux rêve éveillé. Elle la prit entre ses doigts écoutant les explications de Takias sur son fonctionnement.

Mar 28 Aoû 2012, 14:06

Que d'armes diverses et variées sont présentées ici, d'autant plus qu'aucune de ces armes n'est exactement identique à une autre, elles ont toutes une spécificités, un un petit quelque chose les rendant toutes uniques même aux yeux d'un homme comme Kanu qui ne s'y connaissait que très peu en armes. Qui plus est le fait que certaines de ces armes soient magiques, ne les rendent que d'autant plus intéressantes pour lui. Car après tout en devenant chaman, il avait obtenu des pouvoirs bien à lui mais malheureusement à son niveau actuel, il ne pouvait en faire qu'une utilisation assez limitée, si il venait à obtenir une de ces armes, il pourrait alors conservé ses pouvoirs comme un as dans sa manche, qu'il sortirait uniquement en cas de grandes nécessité. Ce serait un atout non négligeable.

Il prit donc le temps d'observer chaque arme et de réfléchir à leur utilités pour lui, prenant en compte non seulement leur pouvoir particulier mais aussi en prenant leur aspect pratique en tant que simple lame. En effet, même si une épée se révélé avoir un très grand pouvoir mais qu'en tant qu'épée elle soit trop lourde, trop peu maniable ou trop fragile elle ne lui apporterait peu d'avantages. Au contraire une lame sans pouvoir mais solide et maniable lui serait toujours utile. C'était tout du moins ça manière de voir les choses, bien qu'elle soit discutable. Il regarda d'abord les dagues mais ne trouva rien qui correspondait à ce qu'il recherchait malgré les pouvoirs que dégageaient certaines de ces lames. Il observa ensuite les armes plus atypiques ( Katars, Faux ) et bien que là aussi certaines se révélèrent intéressantes, il se dit bien vite qu'elles ne conviendraient pas à son style de combat. Il lui fallait absolument une nouvelle épée.

Ses pas le menèrent donc là où elles étaient exposées. Et il n'eut aucun mot pour décrire ce qu'il voyait : tant de belles lames se tenaient devant lui, et même lui en tant que simple amateur se rendait compte du nombre d'heures fournies pour réaliser de telles oeuvres d'art. Il resta quelques instants bouche-bée devant ses objets puis reprenant ses esprits entreprit de regarder chacune de ses armes et de voir laquelle lui correspondrait le mieux. Ses yeux se posèrent rapidement alors sur un lame à l'allure particulière : outre le fait qu'elle ne possédait pas une véritable garde, des anneaux étaient présents sur le bout de la lame, 5 anneaux pour être précis. Il ne sait pour quelle raison, mais le chaman se sentait pousser vers cette arme.

C'est alors que la propriétaire des lieux arriva vers lui et s'adressa à lui, se présentant sous le nom de Takias Mirsalaak, et s'excusa d'avoir fait attendre le Fuwoni, lui demandant ce qu'elle pouvait faire pour lui. Il se tourna vers elle et s'adressa à la propriétaire.

« Bonjour Mademoiselle Mirsaalak. Je me nomme Kanu Fuwoni et je suis à la recherche d'une ou plusieurs nouvelles lame. » Il sortit son katana de son fourreau et le posa à plat sur ses deux paumes, la présentant à la forgeronne, puis il reprit la parole « Comme vous pouvez le voir la lame de mon katana est fortement abimé à force de l'utiliser, je ne sais pas combien de temps elle continuera à tenir encore si je venais à m'en servir. Or je souhaite la conserver pour le jour où mon fils prendra sa vie en main seul, si je viens à avoir un fils. Je veux en faire un symbole familial en somme. C'est pourquoi je suis venu vous voir ici même. »

Il se tourna alors vers les épées présentaient ici et prit celle qui avait attiré dernièrement son attention. Il se tourna à nouveau vers la jeune femme et reprit la parole.

« D'ailleurs cette lame à attirer mon attention, pouvez vous m'en dire plus sur cette épée, la Puissante, s'il vous plait ?»

Il attendit patiemment les explications de la jeune femme, conservant la lame en main, l'observant sous tout les angles, soupesant son poids. Constatant son poids important mais peu gênant entre ses mains, en effet malgré le poids il la soulevait sans trop lutter. Pourquoi une lame si lourde, elle devait avoir une spécificité intéressante pour posséder un tel poids. Mais il ne ressentait pourtant aucune forme de magie se dégager de la lame. Les explications de sa créatrice lui permettrait surement d'appréhender mieux l'intérêt de cette arme.

Mer 29 Aoû 2012, 13:43

Ca me rassurai quand elle me dit que je n’étais pas exigeante bien au contraire, mais il était vrai qu’il valait mieux donner le plus de précision possible, pour un gain de temps considérable, comme elle me l’avait fait remarquer ca lui éviterais de me montrée des arme doubles qui était bien trop lourde pour moi savoir la manier facilement.
Elle attira une légère dague et un bâton, une lance ? Je ne savais pas vraiment comment elle avait réussi à les attirée à elle, mais bon je suppose qu’elle devait posséder un quelconque pouvoir qui lui était utile dans sa forge.
Je regardais la dague, elle est belle et semblait effectivement léger, celle-ci devais augmenter ma maitrise du vent et de l’eau, intéressant, j’écoutais ensuite ce qu’elle avait à me dire sur le bâton. Elle m’expliquait que ca augmenter mes pouvoirs magique, vu qu’elle était réservé aux magiciens et aux anges, ce devait être la magie blanche, elle augmentait aussi le contrôle de l’air, les deux armes était tout complément magnifique, laquelle prendre ?
Je réfléchissais quelque instant, ne voulant pas choisir sur un cou de tête, la dague serais bien plus facile à transporter, cependant je ne contrôlais pas encore l’eau, même si ce ne serais pas mal de possédé ce pouvoir.

- Pour commencer Sacher que je trouve ces deux armes tout simplement magnifique, je peu voir que vous avez mis votre cœur dans ces armes, votre talents est tout simplement remarquable. La dague est très bien, mais ce serais dommage de prendre une arme qui ne me correspondrais que à moitie, je ne contrôle pas l’eau, du coup je ne pourrais pas l’utiliser au maximum de ces capacité, par conte le bâton, j’avoue qu’il m’intéresse beaucoup, j’aimerais en savoir un peu plus sur cette arme, est ce que je peu ?

Je tendis la main pour prendre le bâton, malgré sa taille, je n’eu aucune difficulté pour la portée, elle semblait tellement légère, ca en était étonnant vu la taille de l’arme, je n’osais imaginer le temps qu’elle avait du mettre pour forge un tel arme, fine et d’un teint bleu, deux petite ailes se trouvais sur son sommet ainsi qu’une couronne, j’avoue avoir flache sur elle, de plus, malgré le type d’arme qu’elle était, c’étais une arme qui ne servais pas à l’attaque directe, enfin je pouvais bien sur, mais en premier lieu elle ne servirait cas augmenter mes aptitudes magique, ce qui était totalement mon style, n’aimant pas être au contacte, même si je devait l’utiliser comme arme, elle me permettrais de rester à une certaine distance, La maitrise de l’air elle me permettrait de garder mes adversaire à distance, elle me semblait parfaite à tout point de vue, je n’aurais jamais pu mieux tombée.
Je voulais cependant tester quelque chose, j’avais toujours eu du mal à crée de très fin courant d’air, ce n’étais pas utile, mais c’était un ancien exercice pour m’aider à me faire maitrisé l’air, j’essayais alors de criée un fin courant d’air que j’arrivais sans aucun mal à faire se déplacer devant les autre clients, je n’avais eu aucune difficulté.

-Je vais prendre cette lance, elle me correspond parfaitement, de plus je crois que je pourrais l’utiliser au maximum de ses capacités, je vous remercie d’avoir forgé un tel arme, combien je vous dois pour cette arme magnifique ?

Pendant que j’avais fait mon courant d’air j’avais remarqué le nombre de clients qui ce trouvait encore dans la boutique, elle allait encore avoir beaucoup de travail, alors il valait mieux que je ne l’accapare plus longtemps, on se dirigeait alors vers le comptoir, l’arme n’était pas donnée, mais âpres tout c’était normal, tout travail mérite salaire, hors ce travail était réellement méritant.

-Je vous remercie énormément d’avoir pu me trouver une tel arme, je promets d’en prendre soin, j’espère vous revoir un jour.

Je lui dis au revoir et en possession de ma nouvelle arme, je sortie de sa forge, ca me fit du bien, même si c’était un volcan, le monde qu’il y avait à l’intérieur étais monstrueux, du coup ca en était étouffant, je respirais un bon coup une fois sortie et me mis en route pour rentrée chez moi, la lance fermement attacher dans mon dos.

Mer 29 Aoû 2012, 18:18

Le jeune élémental souhaitait revoir sa maitresse, Takias Mirsaalak. Il avait voyagé, il avait rencontré de nouvelles personnes, et il jugeait qu’il était temps pour lui de la retrouver pour lui parler de ses expériences et aussi pour commencer son apprentissage, il se sentait enfin prêt. Il se rendit donc là où l’avait rencontré la dernière fois, dans les terres arides. Mais il fut distrait par un groupe de personne qui se dirigeait vers le volcan ardent. Sa curiosité étant toujours aussi vivace, il suivit le groupe pour finalement pénétrer à l’intérieur du volcan. Il faisait bien évidemment chaud et ce n’était pas pour déplaire à un élémental de feu comme lui, d’autres en revanche, avaient l’air de moins bien supporter la chaleur que lui. Il se balada un instant, cherchant à comprendre ce qu’il pouvait y avoir de si intéressant, puis il tomba sur les armes et fit vite le rapprochement. Il en regarda quelques unes, sans grand intérêt. Il n’avait jamais vraiment aimé les armes, il n’était pas vraiment un guerrier, préférant utiliser ses pouvoirs pour combattre lorsque cela se révélait nécessaire. Il allait se détourner et s’en aller lorsqu’il aperçu une arme du coin de l’œil, une arme qui ne le laissa pas indifférent, il se sentit attiré par cette arme d’une manière incompréhensible. Il s’en approcha, et regarda longuement l’arme rougeoyante. Il resta en contemplation pendant de longues minutes, et ce n’est que lorsque quelqu’un le bouscula par inadvertance qu’il reprit conscience du monde autour de lui. Il voulait cette arme, c’était décidé. Il partit donc à la recherche du maître des lieux, mais il ne fit pas trois pas avant de tomber sur une jeune femme qu’il connaissait, une jeune femme qu’il cherchait avant de venir ici justement : Takias. Le hasard faisait parfois bien les choses.

-Dame Mirsaalak.

Dit le jeune élémental en s’inclinant, puis se rappelant de leur dernière conversation il enchaina.

-Je te cherchais justement, je suis prêt à commencer mon entrainement si tu veux toujours de moi.

Puis, telle la lumière dissipe la brume, la vision de Takias éclaircit le mystère ; la personne qui fabriquait ses armes n’était autre que sa maitresse ! Il ne savait pas pourquoi il n’y avait pas pensé plus tôt. Certainement encore un peu perturbé par l’arme. L’arme, il lui fallait demander s’il pouvait l’acheter, et il espérait sincèrement qu’elle était à vendre car il serait profondément peiné s’il ne pouvait en faire l’acquisition.

-Excusez-moi, je vous cherchais, mais je viens de tomber sur une de vos armes, et je désirerais l’acheter si elle est encore disponible, évidemment. Il s’agit de celle-ci.

Tout en parlant il s’était retourné afin de pouvoir montrer l’arme qu’il souhaitait acheter. La lame était comme imprégnée, imprégnée de feu liquide. Elle attirait irrésistiblement l’élémental. Il contrôlait le feu, il était le feu, et il avait même apprit à le rendre solide, il était donc logique d’apprendre à manipuler cette autre facette de l’élément. Il lui fallait cette arme, peu importait ce qu’elle lui couterait. De plus, elle était vraiment l’arme idéale pour lui. Il s’agissait d’une dague, elle était donc facile à dissimuler et à manier, ne demandait pas une grande force, ce qui était un avantage considérable puisque le jeune homme n’était, sans être chétif, pas très costaud. C’était bien la première fois qu’il ressentait un tel désir de posséder quelque chose, ça ne lui ressemblait pas, pourtant, il n’essayait même pas de résister.

Jeu 30 Aoû 2012, 13:26

Takias semblait heureuse que la rhéla se soit décidé à prendre l'arme. Alors qu'elle déposait la somme demandé dans la main de la forgeronne, celle ci posa une condition. Elle ne laisserait pas partie l'arme si elle n'arrive pas à faire communion avec. Comme preuve elle souhaitait que la rhéla fasse tomber une météorite. Si cela s'avéré impossible elle mettrait la vente de l'arme en pause jusqu'à ce qu'une étoile tombe du ciel. Si après quelques temps d'essais elle n'était toujours capable de rien l'arme resterait dans la forge. Cette idée ne plaisait pas beaucoup à Forceria mais si telle était la volonté de Takias, elle devrait s'y conformer. La réhla hocha la tête en signe de résignation et suivit la forgeronne. Celle ci la guida à travers quelques pièces plus ravissantes les unes que les autres jusqu'à s'arrêter à un balcon. De ce lieu on pouvait voir à des kilomètres à la ronde. Forceria fut tout simplement figée par la vue.

"Ici je pense que vous pourrez aisément me montrer si vous êtes capable ou non d'utiliser cette arme."

Takias déposa l'arme dans les mains de Forceria et attendit de voir ce que cela allait donner. Le clone espérait ne pas avoir à rester là trop longtemps. C'est qu'il fallait du monde pour faire tourner la boutique lorsqu'elle ouvrait. Surtout qu'en ce moment il y avait pas mal de client qui se bousculaient dans la boutique. Takias avait vraiment fait merveille avec ses nouvelles armes. L'élémental lui proposa de commencer l'entrainement. Comme elle lui avait dit, il fallait apprendre à faire confiance en cette arme. Comment pouvait-elle faire une confiance aveugle en quelque chose qui avait la vocation de pouvoir tuer quelqu'un? Comme à chaque fois que l'arme entrait en contact avec sa peau, la lame se mit à briller chaleureusement. Entendre la lame résonner, chanter la mélodie si agréable, si familière des étoiles remplissait son être de bonheur. Le petit voyage que lui avait fait parcourir l'esprit de la météorite lui revînt en tête. Elle ressentit aussi le bonheur de cet esprit d'avoir enfin retrouver une terre sur laquelle elle pourrait continuer d'exister. Elle ressentit aussi le froid et la solitude lors de son voyage dans l'espace. Son coeur se serrait à chaque vague d'énergie de la petite arme. Plus qu'un désir de détruire ce sur quoi elles tombaient, un désir de trouver une nouvelle patrie, un nouveau départ.

Forceria fixa le ciel avec insistance. Du regard, elle suppliait les météorites de bien vouloir se rapprocher d'eux. Ce n'est qu'alors qu'elle comprit que cela ne servait à rien de leur demander de venir. Si elles restaient si longtemps en l'air, c'était parce qu'elles ne pouvaient descendre. Elle supplia alors les autres étoiles de jouer de leurs pouvoirs afin de guider les météorites sur elle. Une lumière étrange fit son apparition dans le ciel. D'abord des nuances de blanc, puis de rouge. Une multitude de petites météorites essayaient de survivre et de trouver refuge sur terre. De longues traînées nuageuses commençaient à cacher le bleu du ciel. De peur d'en faire trop Forceria donna une petite impulsion magique dans l'arme. Immédiatement la pluie se calma, les nuages se dissipèrent et l'on pu à nouveau entrevoir la couleur des cieux.

Takias observa la scène avec satisfaction. Elle ne s'était donc pas trompée, la jeune femme qui lui faisait face était bien une fille des étoiles. Satisfaite de pouvoir laissé cette arme à une personne qui saurait s'en servir, mais aussi de pouvoir retourner à ses autres clients. Forceria attrapa la main de Takias et la remercia chaleureusement. Elle décida d'accompagner la vendeuse jusqu'à la salle de vente pour la remercier encore une fois. Alors que l'élémental repartait vers ses clients la rehla fixa la dague.

"Nous arriverons à nous entendre ma cher étoile. D'ailleurs j'ai beaucoup de personnes à te présenter."

Les gens semblent l'ignorer, mais toute arme a une âme. Et celle avec bonheur elle pouvait communiquer silencieusement avec la sienne. C'est ainsi que repartit la jeune femme, une nouvelle arme à sa cuisse.

(Voici le 3eme post :D)

Ven 31 Aoû 2012, 20:51

J'étais là à regarder le monde passer proche de moi. Il me dévisage et il me regarde de travers. Quoi, J'ai tu l'air d'une meurtrière à ce point là? En plus, j'ai pris soin de ne pas être sale en venant ici. Pfff! Le monde ne sait pas comment se tenir dans ce lieu. Je fais juste attendre ici de voir le forgeron en question. Je veux cette dague et personne va la prendre avant moi. Je suis mieux de na pas bouger. Tiens, un drow s'approche de moi. Il est plus jeune que moi, c'est sûr. Il semble intrigué par la dague. Il la regarde et lit l'information qui se retrouve juste en dessous. Bien, regarde là, mais tu riras moins lorsque tu l'auras dans le coeur. Tiens, il me regarde maintenant. Il semble me trouver dérangeante. Il fait le tour de moi. Il essaie de me pousser subtilement, mais je ne bouge pas. Par contre, cela à déranger Balthazar. Il décida de grimper sur moi pour se rendre à mon épaule. Il chatouille à chaque fois qu'il fait cela. Après cela, plusieurs personnes ont fait des sons de dégoût. Une araignée est tellement dégoûtant. Il va tellement te manger madae, vous êtes mieux de faire demi-tour et faire le chemin inverse. C'est ridicule. Une araignée peut être dangereuse, si elle sente le danger, mais pas plus que cela. Ils ne vont pas gaspiller leur poison pour rien. Puis, Le drow décida de me parler. Sa voix était vraiment désagréable à mes oreilles.

- Je ne voudrais pas mal paraître pour une femme de ma race aussi séduisante que vous êtes, mais vous m'empêcher de voir adéquatement la dague. Veuillez circuler comme tous les autres.

Je me retournai vers lui. Tu le trouve jolie mon corps. Profites-en, car la prochaine fois que tu le verras, tu risque de ne voir que ça. Je me retournai avec un sourire sadique et lui dit:

- Excuse-moi, petit, mais la dague est à moi! Je te demanderais d'enlever tes sales yeux sur mon arme.

- L'arme n'a pas été réservé encore, donc elle est libre et si je la veux à mes côté, ce n'est pas une femme comme toi qui va me l'empêcher!

Je regardai l'effronté devant moi. Il en avait dû culot! Je vais devoir faire en sorte qu'il disparait... Tiens, un garde. Je vais aller faire mon petit tour. Je te laisse la place jeune drow, pour revenir en force. J'arrivai avec un air triste. Mon visage démontrait une certaine tristesse quoi que mes yeux étaient toujours cacher par mon masque. Le garde me regarda avec un regard froid:

- Excusez moi monsieur, mais un jeune drow m'indispose. Il ma demander de partir, car j'attends juste de recevoir un information. Est-ce que vous pouvez m'aider?

- Aucun problème madame! Je vais aller le voir.

Parfait! Il a tombé dans le panneau. Le garde alla questionner le jeune drow. Il semblait être en colère le petit. C'est dommage pour toi, mais la colère n'aide pas dans de telle circonstance. Il dit que je ment, il est cruel ma fois. Je vais faire la pauvre innocente et je vais aller me cacher dans le dos du garde. Le garde semble plus me croire que lui. Il fit sortir le jeune drow pour qu'il n'indispose personne d'autre. Je remercia le garde et regarda le garde partir avec le drow. Je vis que le drow se retourna vers moi. Je lui offrit en échange un sourire sadique en cadeau. Adieu jeune drow! Par ailleurs, on dirait que cela ma servie. La forgeronne vint voir ce qui se passait. Je vais pouvoir lui demander la dague en question.

- Excusez-moi, êtes-vous la grande forgeronne de ce lieu? Je vous ai entendu longtemps. J'aimerais essayer l'une de vos magnifiques oeuvres. Elle est fait pour moi juste à la voir. Il s'agit de la sève noir. Est-ce que vous me permettez de me pratiquer avec? Je peux vous donner une somme d'argent au cas où vous avez peur que je partes avec.

Je sais, cela sonne faux dans ma bouche, mais c'est le mieux que je puisse faire. Elle est mieux d'accepter aussi non, je vais devoir le voler et là je risquais réellement ma peau. Cette dague me semble spécial et dès que je l'ai vu je n'ai pas pu résister à l'obtenir.

Ven 07 Sep 2012, 15:14

Continent dévasté – Le volcan ardent

Les évènements récents m’ont fait me rendre compte de ma faiblesse. Je n’avais été d’aucune utilité contre ces hordes de revenant. Aucun de mes pouvoirs ne fonctionnait sur ces êtres dénués d’âme, de conscience et d’esprit. Je n’étais qu’un être faible. Même après tout ce temps sur cette terre, je n’avais pas su évoluer dans le bon sens. Comment espérais-je monter dans la hiérarchie en étant incapable de résister à des cadavres ambulants ? Je n’étais qu’un faible génie tout juste bon à rouler des êtres en deuil. Il fallait que ça change. Il fallait que je change.

Durant ces derniers siècles, j’ai passé le plus clair de mon temps à errer parmi les vivants à la recherche de cible facile. Ce passe-temps de pusillanime ne m’avait apporté qu’un seul et unique avantage : la connaissance. J’avais appris beaucoup d’informations plus ou moins utiles. J’étais au courant de la plupart des rumeurs qui circulaient. Plus que tout, je savais où aller pour avoir ce que je voulais et, ce qu’il me fallait, c’était une nouvelle source de puissance, c’était une arme.

J’avais entendu qu’un forgeron de talent siégeait au cœur du volcan ardent. Les ragots se contredisaient tous sur l’identité de l’artisan. Selon certains, c’était un homme âgé de forte carrure, pour d’autres c’était une femme aux formes généreuses. Seuls les dires sur la qualité de son travail demeuraient intacts. Des armes et des armures solides, puissantes, sur lesquelles on pouvait compter. C’était tout à fait ce dont j’avais besoin et, si les on-dit étaient vrais, alors il fallait que je m’y rende.

Je me mis donc en chemin, désireux de rencontrer ce fameux personnage. Quelques jours furent nécessaires pour atteindre la montagne de feu mais, une fois sur les lieux, trouver la forge – qui ressemblait à un gigantesque château - fut un jeu d’enfant. De l’extérieur, l’endroit semblait avoir quelque chose de pernicieux. Ce n’est qu’après avoir traversé le pont de métal survolant la lave en fusion et poussé la porte d’entrée que ce sentiment s’atténua. La magnificence de la demeure pris le dessus sur la crainte qu’elle inspirait auparavant. La lave s’écoulait le long des murs, éclairant et réchauffant la pièce, tandis que les flammes dansaient sur les murs suivant le moindre de vos pas.

Ce jour-là, il y avait du monde, beaucoup de monde. Je suivais les personnes devant moi – qui semblait s’y connaitre – jusqu’au cœur de la résidence où trônait la forge. Il devait y avoir un évènement spécial pour qu’il y ait une aussi grande affluence. La pièce était spacieuse, comme toutes celles que j’avais traversées jusque-là. De plus, le plafond était très haut dans toute l’habitation, comme si elle avait été faite pour accueillir des géants. Peut-être que ce fameux forgeron était un géant après tout ?

Les armes étaient exposées sur des râteliers et des tables, autour desquels se bousculaient les acheteurs potentiels, tandis que les armures, plus belles les unes que les autres, décoraient des mannequins qui attiraient le regard d’un bon nombre de personne. Le comptoir était accablé sous le nombre de clients désireux de régler leur note. L’atmosphère qui régnait ici me rappelait celle que j’avais connue de mon vivant. Je fus parcouru par un sentiment agréable mais néanmoins torturant. Je restai un moment prisonnier de mes réminiscences, me sentant revivre l’espace d’un instant. Si seulement tout s’était passé autrement… Peut-être aurais-je pu la revoir.

Spoiler:

Sam 22 Sep 2012, 14:54

[Je suis vraiment désolée du temps de réponse et vu que j'ai du mal en ce moment, vous pouvez jouer Takias autant que vous le voulez pour ceux qui aimeraient clôturer le sujet, ce qui est normal! Encore mille excuses! () ]

Le fin sourire qui remontait les jointures de mes lèvres avait été offert à Zoro et à personne d'autre. D'ailleurs, je ne tardais pas à passer devant lui et pu ainsi savourer le bonheur de ses traits illuminés:

s'enhardit-il. Je lui souris de nouveau. Cela faisait longtemps que je ne l'avait pas revu. Il était particulièrement souriant et enjoué, comme la dernière fois. Il se mettait toujours dans une même position que je connaissais chez lui, le fait de poser sa main derrière sa nuque en souriant à pleine dent. Décidément, tout se passait pour le mieux! Avant que je ne puisse continuer la conversation, il m'expliqua:

Je me tournais vers le compagnon un peu plus ténébreux du jeune homme aux cheveux verts et lui accordais un sourire en tendant ma poigne de fer dans sa direction:

Je perçus d'ailleurs la phrase discrète que son compagnon de route lui avait dit en posant une main amicale sur l'une de ses épaules:

Un fin sourire s'installa sur mon visage et je repris néanmoins:

"Bon donc ce monsieur chercherait une dague, en désaccord avec Zoro qui préfère un sabre? Je peux vous proposer les deux mais étant donné que l'acheteur semble préférer une dague, je suis désolé Zoro mais je vais me conformer à lui!"

J'avais prononcé mes paroles avec un petit sourire moqueur à l'humain aux cheveux verts. Je me dirigeais donc avec mes deux clients vers le mur des dagues et demandais au compagnon de Zoro:

"Alors, dites moi ce que vous recherchez précisément et je vous ferez l'inventaire de mes différentes armes qui pourrait vous convenir."

J'attendais donc la réponse de l'humain aux cheveux sombres en gardant mon sourire et ma bonne humeur.

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L'arme de Sora était rangé, et la commande prise. Je m'occuperais donc de lui renvoyer son arme modifié dans ses épitres. Pour le moment je m'étais tourné vers Narcisse et écoutais l'explication fournie:

Je réfléchis quelques instants...Un homme se prénommant Narcisse....une commande de deux poignards....Malgré le nombre plus qu'important de commandes que j'avais à ma charge j'avais une assez bonne mémoire pour me souvenir enfin de al commande du jeune blondinet. Mon visage sembla s'éclairer et j'abandonnais mon expression songeuse pour m'exclamer:

"Oui!! Deux poignards dont la garde est ciselé sous forme de serpent, n'est ce pas? Je vais vous chercher cela tout de suite! J'ai mis pas mal de temps à les forger mais le résultat en vaut la peine! Ne bougez pas j'arrive!"

Je laissais ainsi l'ami de Sora en sa compagnie pour me diriger vers l'arrière salle dans laquelle les commandes terminées avaient été soigneusement classé. Je cherchais non sans quelques difficultés la boite correspondante et finit par tomber sur une boite rectangulaire avec un petit papier accroché dessus:

"Snik et Snak"

Tel est le nom que leur maître leur avait donné. Je saisi la boite dans ma main droite et ressortir aussi vite que j'étais entré dans l'arrière forge. Je revins un sourire aux lèvres vers Narcisse et ouvrit le carton pour laisser découvrir au génie ses armes:

"Snik et Snak. Lorsqu'un quelqu'un autre que vous touchera la gardes de ses dagues, les serpent de mouveront comme s'ils étaient vivants, obligeant vos ennemis à les lâcher."

J'attendais sa réaction en gardant la boite ouverte, afin qu'il puisse les saisir dans ses mains.

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J'en avais donc fini avec le dénommé Kanda. Le Déchu venait de quitter la forge avec le gantelet d'acier et ce fut cette fois un Démon aux longs cheveux pourpres qui vint à ma rencontre. Ses yeux étaient les même que les miens, rouges sang et ce fut à ce moment que je compris pourquoi on me prenait tout le temps non pas pour une Elémentale mais bel et bien pour une Démone. Nos yeux étaient similaires, ou tout du moins leurs teintes car ils n'exprimaient guère les même choses. Le Démon arriva donc vers moi et entama la conversation en se présentant:

Je fronçais les sourcils d'un air songeur....Volk....Volk....ce nom me disait irrémédiablement quelque chose...Mais je n'avais jamais rencontré cet homme alors où? Cette question eut tôt fait de disparaître de ma tête, le fameux Volk venait d'y répondre de par ses paroles:

Oui, maintenant je savais qui il était. Le bref échange que nous avions par correspondance avait suffi à réveiller ma curiosité trop longtemps endormie. C'était le Démon qui m'avait demandé de l'accompagner dans une quête pour la recherche d'un forgeron démoniaque et bien sûr, puisque cela parlait de forge, j'y étais étroitement lié. Mon visage s'illumina bientôt et je l'écoutais à nouveau:

Il m'adressa un sourire poli que je lui renvoyais à mon tour en me tendant l'arme. Je la saisi sans mot dire, l'observant patiemment en laissant un petit silence s'installer. C'était une épée rouge et noire d'excellente qualité et qui valait en effet la peine d'être amélioré puisqu'il lui restait encore de bons siècles voir des millénaires à vivre vu la qualité de métal utilisé! Enfin, je pris la parole de ma voix à la fois douce et puissante:

"Il est vrai que votre nom me rappelait quelque chose, je vois mieux maintenant! En effet, ce serait une bonne chose de pouvoir parler de notre future aventure...Mais ici les murs ont des oreilles et bien que cela ne soit pas forcément secret je préfère aller autre part. Nous pourrions ainsi parler de votre arme et de l'expédition sans avoir besoin de crier pour converser alors que nous sommes éloignés d'un mètre tout au plus!"

J'avais finis la phrase en faisant léviter son arme de par mon contrôle du métal. Je me faufilais entre les clients en vérifiant que le fameux Volk me suivait et j'eus tôt fait d'arriver dans une salle qui paraissait extrêmement calme comparé au brouhaha incessant de la forge. Je saisis de nouveau l'épée dans ma main et m'installais sur une chaise autour table de chêne vernie qui reposait au centre de la pièce. J'indiquais un siège au Démon. C'était un bureau privé dans lequel je recevais certains invités et j'aimais mieux parler ici que dans la forge. Je reposais délicatement l'arme sur la table sans la quitter des yeux avant de reprendre:

"Bien, nous sommes certainement mieux ici. Votre arme est d'une qualité très supérieure et je n'aurais aucun mal à l'améliorer comme elle le mérite. Si vous m'assurez de votre confiance et que vous n'avez pas de recommandations particulière en ce qui concerne son amélioration, j'ai déjà ma petite idée. Dans le cas contraire je vous écoute."

J'attendais sa réaction tout en m'imprégnant de chaque détail de l'arme finement forgée.

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La jeune femme a la cape mauve prénommé Lysis répondit:

Saisissant d'une main experte le petit carnet dès sa première phrase, je notais de ma belle écriture chacun des détails de la jeune femme pour pouvoir créer son arme au détail près. Une fois qu'elle eut achevé, je relevais la tête vers elle pour attendre son vœux pour ce qui concernait son pouvoir. Elle me fit part de ses inquiétudes et je continuais inlassablement de noter sur le petit carnet le pouvoir souhaité avant de rétorquer:

"Non, ne vous inquiétez pas, j'ai eu bine plus compliqué qu'une création élémentaire, croyez moi et pour une Elémentale comme moi, il m'est plus facile de créer des pouvoirs en rapport avec les Eléments qu'autre chose. Eh bien Lysis Ventus, je vous ferais parvenir votre arme lorsque celle ci sera prête. Je pense déjà lui donner une forme toute particulière en suivant vos indications. Je doute que vous en soyez déçue, je vous enverrais un missive une fois cela fait. En tout cas je fus ravie d'avoir fait votre connaissance! Si vous avez des questions ou des suggestions de dernière minute, c'est le moment. Sinon pour ce qui est du prix, je fais payer mes clients qu'une fois qu'ils ont l'arme et qu'ils en sont satisfait."

Je lui souris et refermais mon petit carnet de cuir que je glissais dans une poche intérieure de ma chemise en attendant sa réaction.

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Aya fut visiblement étonné de ma perspicacité. Elle ouvrit de grands yeux puis finit par dire en me faisant un clin d'oeil:

Je lui souris. C'était commun après tout, Aya était une femme pleine de vie et qui aimait les hommes je n'étais donc pas surprise qu'elle ait eu quelques "aventures" avec Koal, qui était, il fallait bien l'avouer un bel homme, bien qu'il ne m’intéressât pas. La Reine des Déchu reprit d'ailleurs:

L'hésitation que je percevais sans difficulté dans sa voix m'obligea à plonger mon regard dans ses yeux, aussi glacés que les miens étaient brûlants. Elle n'avait pas achevé sa phrase que déjà mille hypothèses se bousculaient maladroitement aux portes de ma raison. Je les refoulais en clignant des yeux et perçus le murmure de la jeune femme à mes oreilles:

Mes yeux s'enflammèrent comme à chaque fois que j'éprouvais une émotion un peu plus forte et je me surpris à réprimer un sourire et une joie intense. Aya, la belle Aya qui courait après tous les hommes venait-elle de trouver l'homme parfait? L'âme soeur qu'il lui fallait et qu'elle cherchait déjà depuis tant d'années? Une lueur d'excitation du se faire ressentir dans mon regard car la réaction de mon amie fut immédiate: elle posa son index sur mes lèvre pour couper court à toute exclamation pas vraiment discrètes. Il était vrai que la discrétion n'était pas vraiment mon point fort...mais je savais garder un secret comme une véritable amie est capable de le faire.

Je hochais la tête avec vigueur, ne pouvant cependant pas refouler le sourire qui ornait mes lèvres rouges. Comme je m'y attendais Aya changea aussitôt de sujet comme elle savait si bien le faire.

Elle m'indiqua donc une dague bleutée dont je m'approchais. Je souris en me disant que je n'aurais pas cru qu'elle intéresserait Aya, mais il est vrai que sa couleur était magnifiquement bien assorti aux iris bleus de la jeune femme et la pince qui sortait de la garde rendait l'oeuvre d'art originale. Je l'attirais avec mon contrôle du métal et la laissait léviter autour de la Reine, afin que celle ci puisse la voir sous toutes les coutures. Je m'apprêtais à lui parler de l'arme lorsque la jeune femme fut saisie par Koal. Instinctivement un sourire s'installa sur mon visage et lorsque les lèvres des amants se touchèrent, je fis comme si j'époussetais le Pince Bleutée alors que celle ci était parfaitement propre. J'étais si heureuse pour Aya! Puis voyant que celle ci était de nouveau parmi nous et non plus sur son nuage d'amour, je lui souris avec sincérité avant de récitais d'une voix enjouée:

"Elle se nomme la Pince Bleutée. Elle a été forgée dans un métal très rare que l'on trouve sur certaine plages lors des marées basses. La pince de crabe qui y est incrustée en plus d'être un magnifique ornement s'agrippe aux ennemis lorsque celui ci est assez proche. Au départ elle n'en fera qu'à sa tête et il faudra que tu fasses attention, non pas pour qu'elle te pince, elle ne peut attaquer son porteur une fois qu'elle l'a accepté mais quiconque s'approchera un peu trop aura le doigt enflé pendant un moment. Plus tu combattras avec elle et plus tu pourras la soumettre à ta volonté, elle pourra attraper des "proies" plus éloignés et la pince sera plus tranchante et douloureuse. Tu peux aussi l'empoisonner."

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Un client venait de nouveau d'être servi et je m'approchais bien vite du nouveau client qui répondit poliment:

Il sortit de son fourreau un katan dans un sale état et me le présenta:

En effet, il ne tiendrais plus longtemps vu la tête qu'il avait! Il était pourtant de bonne qualité mais il semblait en avoir bavé! Rien qu'à voir son arme, je devinais que le Chaman était un guerrier incontestable. D'ailleurs son choix d'épée me le prouvait aussi, il venait de saisir la Puissante et me demandait des renseignements sur cette dernière:

J'eus un sourire en répondant:

"Cette lame qui vous a attiré se nomme la Puissante, comme vous devez le savoir. Elle est lourde, et il faut savoir que sans entrainement, elle deviendra vite un fardeau mais elle en vaut la peine. Une fois que vous aurez appris à la manier, briser un rocher d'une fente latérale sera un entrainement quotidien, je peux vous le garantir. Mais il ne faut pas trop espérer sur sa vitesse, son poids fait qu'elle ne peut exceller dans tous les domaines! Si vous le souhaitez vous pouvez la tester dans la salle d'entrainement et revenir me voir en m'indiquant si elle vous convient ou non. Et si elle ne vous convient pas nous en essaierons une nouvelle."

Je reposais mon regard sur la lame en me disant cependant que l'homme allait bien au niveau de la morphologie avec l'énorme sabre...

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La jeune Ange avait trouvé son bonheur et moi aussi. Je lui adressais donc un regard lorsqu'elle partit joyeuse avant qu'un autre client s'approchait de moi.

Je ne m'étais pas encore retournée que je savais qui se trouvait derrière mon dos. D'une part je connaissais bien sa voix, d'autres part il n'y avait pas cent trente six mille personnes qui m'appelaient "dame Mirsaalak". Je me tournais donc vers Asiphel avec un large sourire:

J'eus comme un petit rire avant de rétorquer:

"Bien sûr que je veux encore de toi! Quelle question!"

Mais c'est alors que je perçus dans les yeux du jeune comme une étincelle, il devait s'être rendu compte d'un fait car il enchaîna visiblement troublé.

Il était passé du "tu" au "vous" et je su alors qu'il n'avait pas compris lors de ses premières paroles que cette forge m'appartenait. Son rapide changement de sujet le prouvait d'ailleurs je réussis à sourire de nouveau en voyant l'arme qu'il me montrait. Ce n'était autre que la Sulfureuse. Une arme qui selon moi, lui correspondait parfaitement.

"Tu sais quoi, je trouve qu'elle t'irait parfaitement!" je fis un léger mouvement de main et la lame lévita pour se placer entre Asiphel et moi. "La Sulfureuse. Elle est faite de feu et de lave, tu apprendras ses dons par la suite, je ne vais pas tout te dire non plus. D'ailleurs tu n'as pas besoin de payer, ce sera mon cadeau pour marquer le début de ton entrainement. Tiens, elle t'appartient désormais."

Je laissais la dague éclairée se poser délicatement dans les mains d'Asiphel avec un sourire.

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Il y avait eu un peu de remue ménage près de moi. Deux Drow semblait se disputer mais je laisses les Maîtres s'occuper de cela, étant avec un client. Cependant, une fois ce dernier servi je m'approchais de la jeune Elfe Noire qui restait en possession de la Sève Noire, qu'elle semblait vouloir acheter. Je connaissais uniquement deux Drows. Il s'agissait de Masha Oona, l'une de mes meilleures amies et Enarion Vifargent, qui était pour moi aussi mystérieux que la lune elle même. Néanmoins je connaissais cette race pour avoir forger plusieurs armes leur étant réservé comme celle ci et j'avais aussi travaillé avec plusieurs d'entre eux pour certaines de mes oeuvres. Quoi qu'il en soit j'écoutais la Drow avec attention.

J'eus comme un petit rire sarcastique à sa dernière phrase.

"Non, n'ayez crainte, vous pouvez l'essayer du moment que vos plantes attaqueront les pantins et uniquement les pantins. Je ne doute pas que vous souhaitez cette arme donc j'espère que vous n'êtes pas suicidaire au point de souhaiter la voler alors que des protections titanesques ont été prévu pour remédier aux voleurs. Je vous laisse l'essayer, en espérant qu'elle vous convienne."

Je lui fis un sourire polie sans la quitter de mes yeux pourpres. Je ne la connaissais pas aussi, je ne pouvais pas me permettre quelconque jugement de valeur sur sa personne. Mais la façon dont elle avait prononcé ses paroles suffisait à me prouver qu'elle ne serait certainement pas une personnes de confiance, pas pour moi en tout cas.

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La jeune Bélua venait de quitter la forge avec une nouvelle acquisition. Je m'approchais donc d'un nouveau client qui venait d'arriver et qui semblait perdu dans ses pensées. Pendant un moment, je me demandais si je devais l'y en sortir ou bien lui faire passer son tour et m'adresser à quelqu'un d'autres. Mais le nombre de personne qui faisait la queue pour s'adresser à moi était considérable et si je ne m'occupais pas toute de suite du jeune Génie qui venait d'arriver, il devrait encore attendre un minimum d'une heure. Aussi décidais-je finalement de lui adresser la parole en m'approchant de lui à grandes enjambées:

"Bien le bonjour, je suis Takias Mirsaalak, Maîtresse de ces lieux, comme vous le savez probablement. Je suis navrée de vous interrompre dans vos pensées mais je trouvais cela plus juste que de vous laisser vous y noyer alors que votre tour était venu. Que puis-je faire pour vous?"

J'attendais donc sa réaction, mon sourire enjouée encore et toujours sur mes lèvres.

Sam 22 Sep 2012, 15:00

Continent dévasté – Le volcan ardent

Soudain, je fus sorti de mes pensées. Une jeune femme aux cheveux blond platine venait de me percuter. Revenant à la réalité, je la maudissais de m’avoir sorti de ce doux souvenir. Elle s’excusa rapidement avant de filer et de se fondre dans la foule.

Maintenant que j’étais en ces lieux, il fallait que je cherche l’arme qui me correspondait le mieux. Je commençais à faire le tour de la forge, examinant chaque arme. Elles étaient toutes de très bonnes factures mais aucune d’elles ne m’attiraient vraiment. Je n’avais pourtant pas le choix. Pour évoluer, il fallait que j’en acquière une. Je voulais quelque chose d’assez simple à manier, c’est pourquoi les haches, marteaux et autres armes lourdes ne m’intéressaient guère.

Je fis plusieurs fois le tour de l’atelier avant de remarquer une annonce dans un coin. Le forgeron Takias exécutait des commandes d’arme ou d’armure. C’était parfait ! Il me suffisait donc de rencontrer l’artisan pour lui demander de me confectionner quelque chose. Mon champ de recherche s’amincit rapidement, il ne me restait plus qu’à choisir le type d’arme qui m’intéresserait.

Après quelques minutes d’indécision, mon regard s’arrêta sur un trident. Je ne l’avais pas encore vu mais, alors que je m’avançai vers lui, il disparut. Je fus assez surpris. Etais-ce une illusion ? Non. J’étais sûr de ce que j’avais vu. Je regardai autour, sans succès. Cette arme venait de disparaitre sous mes yeux ébahis. Je fis le tour de la salle, scrutant chaque coin et recoin à la recherche du trident, en vain. C’était impossible ! J’avais réellement rêvé ? J’abandonnai et cherchai à rencontrer le forgeron pour qu’il me fabrique une arme.

Je ne savais pas à quoi l’artisan ressemblait. Je décidai donc de demander à une personne non loin de moi. Je m’adressai donc au drow empoté qui se tenait à ma droite.

« Bonjour. Je cherche Ta… »

Mon attention fut attirée par le trident. Il venait de réapparaitre au fond de la salle. Je fonçai pour l’attraper et me prouver que cela n’avait rien d’une illusion, laissant l’elfe noir sur place. A peine arrivé, il s’estompa peu à peu jusqu’à disparaitre. Je restais là, sans rien comprendre. L’homme que j’avais accosté ne tarda pas à apparaitre pour me faire part de son mécontentement.

« Vous trouvez ça drôle ? Ça vous fait rire vos imbécilités ? Espèce de sous-race, tu veux te battre ?! »

Certes, j’avais l’apparence d’un humain mais mes capacités étaient toutes autres. Je n’étais pas vraiment taillé pour le combat direct et, à vrai dire, j’avais d’autres chats à fouetter. Je devais trouver l’arme ou, si elle n’existait pas, l’imbécile qui s’amusait à jouer avec mes nerfs. Je regardai l’homme droit dans les yeux et, faisant mine de m’excuser, lui tapotai l’épaule. Suite à cela, je m’éloignais de lui, sourire aux lèvres. Le processus était lancé. Il ne tarderait pas à sombrer dans la folie pour m’avoir insulté de la sorte.

Je me dirigeai vers une femme aux cheveux auburn pour lui poser ma première question.

« Bonjour, je cherche Takias. »

Elle me répondit, d’une voix grave qui ne correspondait pas à son physique, tout en me désignant une direction de la main.

« Elle doit être là-bas près du râtelier.»

Je la remerciai et me mit à la recherche du forgeron qui, apparemment, était une femme.

Spoiler:

Sam 22 Sep 2012, 15:46

Lysis était soulagée de voir que Takias avait compris ce qu'elle désirait et que la commande était faite Lysis commençait à sentir son angoisse monter de plus en plus. Lysis lui fit un beau sourire et s'inclina:

- Je vous remercie, dame Takias, je vous serez éternellement reconnaissante. Sur ce, je dois accomplir quelques missions et comme vous êtes bien occupé, je vous laisse sur ces paroles. Passez une agréable journée et bonne chance avec tous ces visiteurs!

Lysis fit une salutation et se déplaça vers la sortie. Il y avait tellement de monde qui parlait et qui prenait toute la place. Lysis ne voyait plus le moyen de sortir de ce lieu. Elle eu un plan qui lui semblait parfait. Lysis se concentra et fit fusion avec son élément. Devenant translucide et que de particules, Lysis marchait en la direction qu'elle convoitait et personne pouvait l'arrêter désormais. Les chemins trop étroites n'était plus un soucis. Elle glissait à travers du monde comme de l'eau au travers des pierres. Parfois le monde gesticulait trop et accrochait Lysis, cela fit que ses particules suivirent la forme du bras de l'individu en causant aucune douleur à Lysis et aucun dérangement pour l'homme. Après plusieurs minutes de marche au travers de la foulé, Lysis avait remarqué des gens en particuliers. Il était chacun distinctif à leur manière comme un jeune couple qui discutait ensemble (Sora et Narcisse) et une drow qui semblait en difficulté(Ehlemina). Il y avait tant de gens qu'elle aurait aimé rencontrer, mais qu'elle se sentait trop dans un incomfort dans ce lieu pour aller les rencontrer. Un jour, peut-être, elle les connaîtrait, mais ce jour-là n'était pas aujourd'hui. Rendu à l'extérieur, Lysis reprit forme et sentit une vive douleur dans son corps. Elle détestait prendre ce pouvoir pour cet aspect. Les cicatrices qu'elle a sur son corps causé par sa rencontre avec le monstre élémental lui faisait toujours souffrir suite à sa matérialisation. Certain individu qui rentrait dans le lieu regardait Lysis étrangement et ne savait trop quoi faire. Lysis avait son capuchon sur sa tête et semblait plus à une sorcière qu'à une gentille femme élémental. Le monde fit seulement un grand détour pour ne pas déranger Lysis dans sa crise. Lysis se tourna la tête en les voyant partir. ELle faisait si peur que cela avec son capuchon pour l'éviter? Lysis ne comprenait plus rien. Elle sevrait penser, un jour, à délaisser se capuchon. À cette simple idée, un angoisse se forma en elle. Il s'agissait d,Une certaine protection qu'elle avait. Une protection dite psychologique, mais elle se sentait plus en contrôle avec cela sur la tête que sans. Il faudrait plus que des passant pour retirer complètement son chapeau. Lysis hocha la tête et se remit en possition normal. Elle siffla dans le ciel et un grand dragon naturel atterrit. Il est grand comme un divan, mais pour Lysis, il était assez grand. La bête fit fuir quelques passants en direction de la forge. Lysis se rendit compte qu'elle n'était peut-être pas à bonne place pour l'appelr. Elle se dépêcha et monta sur son dos. Elle lui donna 2 petits coups sur son coup avec sa main et ce dernier compris que c'était l'heure du départ. La créature se retourna et se jeta dans le précipice. Lysis n'avait aucunement peur. Elle l'aida tout simplement en lui donnant une bourrasque de vent qui montait vers le ciel. La bête ouvrit ses ailes majestueuse et partir dans une direction inconnue. Elle était un peu à la conquête de son avenir qu'elle ne connaissait point. Le chemin qu'elle avait pris était l'inconnu.

Sam 22 Sep 2012, 16:14

Continent dévasté – Le volcan ardent

Je l’apercevais enfin. Elle était très imposante pour une femme. Sa stature inspirait le respect. Ses longs cheveux flamboyants encadraient son visage de jeune fille. Je m’approchai d’elle d’un pas vif. Elle ne tarda pas à tourner la tête vers moi. Je fus stupéfait par le rouge de ses yeux. Je me repris assez vite pour lui demander de me confectionner une arme.

« Je… »

A nouveau, j’aperçu l’arme. Elle était à quelques mètres de moi. Cette fois-ci, j’étais déterminé à ne pas me laisser avoir. Je détournai les yeux pour me concentrer sur Takias.

« Je désirerai une arme mais je ne trouve pas ce que je souhaiterai. Je voudrais passer une commande. »

« Bien, je vous écoute. »

Je n’avais pas encore réellement décidé mais je penchais désormais pour un trident. Sans doute puisque cette arme me hantait depuis quelques temps déjà. Je n’eus pas le temps d’ajouter quoi que ce soit. Soudain, l’homme de tout à l’heure revint à la charge.

« C’est toi ! »

« Pardon ? »

« Fait pas le mariole ! Je sais que c’est toi qui m’as fait ça ! »

« Fait quoi ? »

Je feintais l’ignorance, en vain. Je le vis prendre son épée et l’abattre sur moi. Je fis mine de tomber pour esquiver le coup et roula sur le sol pour me relever un peu plus loin.

« Je crois qu’on s’est mal compris. »

Il chargea à nouveau, brandissant son arme. C’était vraiment un balourd dans le maniement des armes. J’essayais de créer des illusions pour le ralentir mais il semblait y être immunisé. J’étais dans une très mauvaise posture. J’esquivai son attaque de justesse et couru à l’autre bout de la salle. Les gens s’écartaient sur mon chemin, me laissant fuir ce détraqué. Bientôt, j’aperçu le trident. Il était hors de ma portée et, j’étais presque sûr que c’était une mauvaise farce. Le temps que j’avais perdu à faire attention à ce détail, l’ahuri m’avait rattrapé. Il sauta sur moi et, cette fois, je ne pus l’esquiver. Il se retrouva sur mon, posant son arme près de ma gorge.

« Alors, on fait moins le malin ! »

Je détournai le regard et aperçu l’arme que je convoitais tant. Elle était trop loin pour que je puisse l’atteindre… Dommage, elle m’aurait été utile sur le moment. J’espérais un instant m’en emparer et, l’instant d’après, il se retrouva dans ma main. L’autre abruti n’avait rien remarqué et, je décidais de lui donner un coup avec l’arme. Cela aurait sans doute pour effet de le faire se retourner. Je m’exécutai et, à ma grande surprise, il disparut. Je restai là, bouche-bée. Où était-il passé ? Je me relevai et regardai le trident avec un air de surprise. Peu de temps après, l’homme réapparut encore plus énervé. Il voulait à nouveau m’agresser mais cette fois, un mur de flamme se dressa entre nous.

« Cela suffit ! »

Une voix pleine de sévérité se fit entendre. Je tournai les yeux pour apercevoir Takias s’avançant lentement vers nous.

« Si vous voulez vous battre, faites ça ailleurs. Je ne veux pas que ma demeure succombe à vos bêtises ! »

Je me levai et Takias s’adressa à moi.

« Alors, cette commande ? »

« Je pense que je n’en ai plus besoin. Je voudrais cette arme. »

Je lui montrai ma main, vide. Je restai stupéfait en lui expliquant.

« Euh… désolé ! Il était là il y a quelques instants ! Un trident noir… »

Elle fit mine de comprendre.

« Vous devez parler du fantomatique. C'est le fantôme d'une arme abandonné dans l'océan. Il n’a pas vraiment de matière. Il apparait et disparait à sa guise. Si vous le voulez, vous devrez réussir à le faire apparaitre. »

J’essayai de me rappeler de la manière dont j’avais fait, en vain. Le trident ne voulait pas revenir malgré tous les efforts que je faisais.

« Je doute que cette arme soit pour moi… »

Soudain, le trident apparut dans ma main.

« Je pense que si. Il vous faudra juste un peu d’entrainement. Sachez également, que cette arme a la capacité de faire disparaitre une personne ou un objet pendant un moment. Cette personne pourra voir tous vos faits et gestes mais elle sera piégée au fond de l’océan avec le vrai trident. Vous pourrez également lui parler, si vous le souhaiter. Mais avant cela, vous devez apprendre à invoquer et révoquer cette arme. Mais j’ai confiance. »

J’écoutais tout ce que cette arme pouvait faire. Elle était vraiment extraordinaire.

« Je vais la prendre. »

« Très bon choix ! »

Je réglai ma note envers Takias et repartit comme j’étais venu. Cette nouvelle acquisition était vraiment parfaite !

Spoiler:

Dim 23 Sep 2012, 12:57

Le jeune femme se montra tout à fait courtoise et m’emmena à l’écart pour pouvoir discuter plus calmement. J’étais plutôt agréablement surpris que le fait de converser et de faire affaire avec un démon ne la gênait pas le moins du monde et qu’elle me considérait visiblement comme un client comme les autres, ou du moins, pas comme quelqu’un dont elle devait se méfier à chaque instant. Une fois dans une salle beaucoup moins bruyante je souris à sa remarque puis l’écoutai me parler de mon arme. Elle avait l’air plutôt impressionnée par la qualité de l’arme, et il faut dire que le forgeron auprès duquel je l’avais obtenu avait fait un travail remarquable. Elle me proposa de m’asseoir mais je restai debout pour lui répondre.

-Je vous laisse faire ce que bon vous semble. Je ne voudrais pas freiner votre créativité et j’ai hâte de voir le résultat de votre talent.

Je prenais une petite pause avant de reprendre pour parler d’un sujet qui me préoccupait beaucoup plus.

-En ce qui concerne notre affaire… C’est ici même. Vous n’avez encore rien entendu ? Cela paraitrait normal avec le bruit de votre forge et le vacarme du volcan lui-même. D’après ce que je sais, il serait au cœur même du volcan, au plus profond. Mais puisque, je ne vous le cache pas, l’entrée de l’Enfer n’est pas loin non plus, la prudence est de rigueur.

Je passais une main dans mes cheveux rouges, réfléchissant par la même occasion à l’organisation de l’expédition.

-Je pense pouvoir nous guider jusqu’à lui, ou en tous cas, nous éviter d’aller dans le territoire de ma race, donc à deux, je pense que nous avons des chances de trouver le forgeron, et de déterminer s’il est bien celui des rumeurs. Il ne reste plus qu’à décider du moment où nous débuterons la recherche. Oh, je ne suis pas pressé, ne vous en faites pas, je suppose que ce sera après cette vente et que vous aurez certainement besoin de repos …Donc, puisque vous semblez bien plus occupée que moi, je propose que ce soit vous qui m’informiez, par lettre par exemple, d’une date de rendez vous.

J’attendais sa réponse, et prit enfin le siège qu’elle m’avait proposé un peu plus tôt. Après tout, je n’étais pas en territoire hostile, cette jeune femme était une commerçante et savait se comporter convenablement avec les autres, c’était appréciable et encourageant pour les projets que nous avions. Si je m’étais installé c’était non seulement pour montrer que j’étais un peu plus en confiance et aussi parce que je me doutais qu’il allait falloir que j’attende qu’elle s’occupe de mon arme, autant patienter confortablement installé. Je me demandais ce qu’elle allait pouvoir faire pour ma lame, mais je ne doutais pas d’être agréablement surpris, j’avais vus ses armes, et elle avait un talent indéniable. J’étais donc impatient mais j’essayais de ne pas trop le montrer pour ne pas être impoli, de plus, je ne savais absolument pas combien de temps son travail sur mon arme pouvait lui prendre, tout dépendait de ce qu’elle allait faire et de mon arme, je savais, rien qu’avec ma faible expérience de joaillier que certaines matières nous donnaient du fil à retordre.

Dim 23 Sep 2012, 14:19

La maitresse de l’élémental ria avant de lui répondre qu’elle voulait toujours de lui, comme si c’était une évidence, et à dire vrai, il n’y avait pas spécialement de raison, tout du moins connue, pour que l’avis de Takias à l’égard d’Asiphel aie changé. Quand il lui parla de l’arme elle réagit en la faisant léviter jusqu’à eux et lui affirma qu’elle était faite pour lui mais qu’elle le laissait découvrir comment l’utiliser au mieux, elle la déposa dans ses mains en lui disant qu’il n’avait pas besoin de payer. Il regarda l’arme dans le creux de sa main, il avait du mal à réaliser qu’il la tenait finalement dans ses mains et qu’elle lui appartenait. Elle était parfaite, il le sentait, parfaite pour lui et il saurait en faire bon usage, en percer les secrets, son entrainement avec cette arme débuterait à peine sortit du Volcan, il irait dans les terres arides, là où il avait rencontré sa maitresse pour la première fois, lorsqu’il était encore un jeune homme naïf n’ayant aucune expérience de ce monde.

-C’est trop, je ne peux accepter un tel présent. Je…eh bien, je l’accepte, mais je te le revaudrai, je te le promets !

L’élémental s’inclina une fois de plus, respectueusement et pour exprimer toute sa gratitude.

-J’en prendrais grand soin. Étant un cadeau de ta part, elle aura dorénavant pour moi une plus grande valeur encore. Je suppose que tu as encore beaucoup de travail mais est ce que nous pourrions parler de mon futur entrainement ? Rien ne presse bien entendu, mais si tu as déjà une petite idée j’aimerais assez l’entendre.

L’élémental se sentait finalement de plus en plus à l’aise avec sa maitresse, elle faisait tout pour cela et le résultat était probant. Avec une arme forgée par elle, il ne risquait pas de l’oublier où qu’il aille, et son envie de la connaître un peu mieux et de bénéficier de son enseignement était grandissante.
Bien sûr les choses avaient changées, il avait grandi, murit et avait acquis connaissance et expérience mais il lui restait encore énormément à apprendre et Takias étant ce qu’elle était, un élémental du feu qui maitrisait également d’autres éléments, elle devait pouvoir lui apporter encore plus de savoir pour enrichir sa culture. Il se perdait un peu dans ses pensées, repensant à son aventure à l’université de magie et à l’étrange être qu’il y avait rencontré. Peut-être Takias en savait-elle plus, mais il n’osait pas lui en parler pour l’instant, à vrai dire, il n’osait en parler à personne, de crainte qu’on le croit fou peut-être, ou bien peut-être était-ce parce que ce n’était rien qu’à lui, que ça faisait partie de son jardin secret, lui-même n’aurait su le dire.

-Lorsque tu seras prête ou plus disponible, préviens-moi et je viendrais suivre ton enseignement.

Et il n’était pas le seul qui suivrait cet enseignement avec attention, ses flammes aussi étaient impatientes. Impatientes et déterminées. Asiphel avait un but désormais, et rien ne les arrêterait, lui et ses flammes, ils découvriraient la vérité, obtiendraient plus de puissance et perceraient les mystères de ce monde et de l’énigme rencontrée à l’université.

Sam 29 Sep 2012, 12:02

- Un fils de bonne famille ... Je n'irais pas plus loin , puisque je suppose que quelqu'un comme toi m'est aussi semblable quand il s'agit de parler de la stupide chose appellée "passé" qui me tourmente sans cesse avec un certain plaisir on ne peut plus sadique ...

Je ris un instant. Ho mon passé ? J’y avais porté une importance capitale lorsque je l’avais récupérer. Il était vrai que je n’étais pas bavard avec ça, mais lorsqu’on me posait des questions dessus… J’y répondais. Je m’approchais d’elle, lui lançant un regard franc, amusé.

« Si tu veux savoir je te raconterais tout. Mais à toi et toi seul. Ce qui veut dire quand nous serons tous les deux seuls. Le raconter ne me gêne pas. Après tout… notre passé fait de nous ce qu’on est aujourd’hui. »

Elle avait le lynx dans les bras, et semblait en parfaite communion avec elle… Je souris. En fait Maëlyss aimait bien aussi l’ombre, autrement elle ne se serait pas laissé faire. Pour tout dire j’étais rassuré… Ouep… ça valait mieux pour la personne la tenant dans ses bras. Ce lynx pouvait se montrer réellement peste quand elle le désirait.

- Ahah ... Cauchemar , sérieusement ?! C'est tellement bien approprié ! Mon petit cauchemar ~ Ça sonne terriblement bien ! N'est-ce pas Maëlyss ?

Et la bougresse approuva ! Ma bouche se pinça avant que je n’éclate de rire, leur lançant un regard tendre et jovial, secouant la tête.

« Je suis tout à fait sérieux ! Et encore… C’est un doux euphémisme ! »

Nous en venions à parler de nos noms, nos vrai identités. Pour dire vrai, j’avais retrouvé mon nom… Mon prénom aussi. Le nom c’était pas trop le mien puisque j’avais été adopté. Mon cœur s’était serré lorsque j’avais vus l’expression douloureuse et absente de Sora, me mordant violemment la lèvre, j’avais sans doute fait une boulette. Mes joues se colorèrent doucement de rouge . Lui laissant le temps de faire le tri entre ce qu’elle voulait me dire ou pas… Regardant soigneusement ailleurs. Et ça se disait un pro des humains ? Mais je ne serais jamais vraiment humain après tout. Ces sentiments étaient devenus une seconde nature, je savais quand faire tel ou tel mimique… Mais… Est-ce que je sentais réellement l’émotion en question ? Je passais une main dans ma tignasse, croisant nonchalamment les jambes.

- Non mais c'est bien la première chose que j'aurais tant aimer oublier et laisser au fond d'un gouffre sans fond . Sora ... Hanatsumi ... Stones ... le premier pour ma TENDRE mère et l'autre pour mon CHER père , Moi aussi , j'aurais voulu jouer à troquer mon identité . J'aurais pu le faire il y a quelques mois ... C'est un peu tard maintenant ... Bah , c'est bien fait pour moi !!

Je l’attirais contre moi, souriant doucement, sans doute pour virer de son visage ce petit air maussade ? Je la préférais rebelle ! Une belle princesse barbare, arme au poing. Une valkyrie descendue sur terre. Carressant doucement son visage de mes mains chaudes. Avant de répliquer, un éclat de tristesse au fond des yeux.

« Oublier ton identité, c’est te renier toi-même. Moi… Je ne suis plus la même personne que j’étais humain… Alors puisque cet autre moi est un inconnu, autant l’enterrer dignement. Je ne voulais pas réveiller tes vieux démons ma chère… Bien je comprend que ce sujet est sensible. Mais je suis quand même heureux de savoir le véritable nom de la personne que j’aime. Et sache que ce nom te vas à merveille. Alors n’en ai pas honte. »

Nous nous séparâmes lorsque Takias vint à nous. Nous demandant ce que nous désirions, je me fis alors plaisir. Lui expliquant le but de ma venue. La jeune femme sembla réfléchir, comme plongée dans ses pensés, avant que soudainement ses yeux ne s’éclairent doucement. Je lui souris alors. Elle s’exclama :

"Oui!! Deux poignards dont la garde est ciselé sous forme de serpent, n'est ce pas? Je vais vous chercher cela tout de suite! J'ai mis pas mal de temps à les forger mais le résultat en vaut la peine! Ne bougez pas j'arrive!"

Je hochais docilement la tête, ne bougeant pas d’un pouce, la voyant s’éloigner doucement. Elle avait réussi. Elle avait tiré quelque chose de ma demande quelque peu… Brouillon. J’étais un manieur de lame. Plus précisément j’excellais dans le maniement des haches et des poignards, comme celui qui pendait à ma ceinture. Je lui répliquais tout de même au passage un joyeux ::

« Merci ! »

Elle revint bien vite, un petit paquet rectangulaire entre ses mains. Mon sourire ne fit que s’accentuer. Comme un gosse devant un sapin de noël. Elle ouvrit la boite, me laissant découvrir quels miracles elle avait fait.

"Snik et Snak. Lorsqu'un quelqu'un autre que vous touchera la gardes de ses dagues, les serpent de mouveront comme s'ils étaient vivants, obligeant vos ennemis à les lâcher."

J’effleurais le métal, sentant une résonance, comme si ces armes m’avaient reconnu comme… Leur maître. Mais avant toute chose je m’exclamais, un demi sourire aux lèvres.

« Vous êtes vraiment à la hauteur de votre réputation dame Takias… Votre travaille est très propre et agréable aux yeux. »

Sans plus de cérémonie j’attrapais les deux poignards, les soupesant avant de les faires tournoyer dans mes mains avec agilité. Un sourire malicieux aux lèvres. Ces armes… Elles étaient mienne dorénavant. Je les rangeais à ma ceinture, de chaque côté de mes hanches avant d’effectuer une courbette en direction de la forgeronne.

« Je vous remercie. Je pense… Que ce ne sera pas la dernière fois que je vous passerais commande. »

Lui offrant un grand sourire je me tournais vers Sora, toujours tout sourire.

« Je ne te conseille pas de jouer avec ceux là Sora, je m’en voudrais si tu te blessais avec. »

Petit sourire moqueur noyé dans un océan doré de tendresse. J’étais décidément gaga de cette petite blondinette.

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