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 Apprendre de l'autre (pv Cocoon)

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Sam 21 Juil 2012, 11:30

Alors que Cocoon se creusait les méninges pour trouver un moyen de traverser sans tomber, sa compagne ne lui en laissa pas le choix. Elle fonça vers lui, un grand coup d'épaule, et ils se retrouvèrent dans les bras l'un de l'autre... en chute libre. Bien bien...
Alors que l'orisha savait pertinemment qu'ils allaient atterrir dans l'eau, qu'il fallait juste mesurer sa chute, il fut prit d'un sentiment de panique intense qui noua son estomac. D'instinct, tous ses muscles se contractèrent et un pouvoir s’enclencha. Il ne sut pas lequel mais il espérait que ce soit un bien et efficace. Et puis alors qu'ils allaient crever l'étendu d'eau, il se calma tout à coup, sans raison évidente. "Mmmh... Elle a encore du mal avec ton contrôle des sentiments..." ...peut être, mais lui il ne savait pas quel pouvoir s'était activé. Et puis sa vue se brouilla légèrement, puis redevint totalement nette. Il lâcha la réhla mais resta près d'elle, ne comprenant encore pas trop ce qu'il se passait. Puis cette dernière lui montra le champs de force qu'il y avait tout autour d'eux. Cocoon se rappela des pouvoirs que sa compagne avait cité et il y avait un bouclier. Visiblement, il faisait effet sous l'eau. Ils étaient obligé d'agiter leurs membres pour rester à leur place, mais l'apesanteur était totalement différente. Leurs mouvements restaient fluides, mais lents. Puis une fois remit de ses émotions l'orisha se tourna vers la jeune fille. S'ils pouvaient respirer dans cette bulle, ils pouvaient parler. Il essaya un mot.

-Pourquoi ?

Il ne s'était ni étouffé, n'avait pas non plus avaler de l'eau... Tout allait bien et sa voix reste rauque et grave. Mais il n'était pas en colère.

-Tu ne voulais pas suivre la chimère ? Tu aurais pu me dire que tu tenais absolument à plonger quand même, je suis sur que je t'aurais dis oui en plus...

Effectivement il ne savait pas pourquoi elle n'avait pas voulu suivre l'animal enchanté, mais elle devait avoir ses raisons pour l'avoir poussé de la sorte, et puis ils étaient vivants alors qu'importe ! Et puis avant qu'ils n'aient pu remonté à la surface, une espèce de salamandre se posta devant eux et les scruta un moment. S’attendant bêtement à ce qu'elle fasse quelque chose, Cocoon se tenait prêt. Mais elle fit simplement demi tour et s'enfonça dans les profondeurs. Et ce ne fut que à ce moment qu'il découvrit une énorme cité sous marine s'élevant avec une splendeur sans pareille. Ils n'étaient pas loin de la surface et non loin de la cité non plus. Mais l'orisha se demanda comment n'avait-il pas vu ce chef-d'œuvre depuis la chute ? C'était réel ! Elle n'était pas enfoncée très profondément et il paria même que si il se penchait au dessus de l'étendue d'eau, une fois sur la terre ferme, il la verrait distinctement. Enfin, c'était ce qu'il croyait. D'un regard entendu, ils se dirigèrent donc vers cette cité engloutie. Bien qu'ils la voyaient près il leurs fallut un bon moment pour se laisser tomber jusqu'au sol. Oui, l'apesanteur était VRAIMENT différente. Il se tourna vers sa binome, voyant qu'elle le regardait le regard interrogateur. Cocoon essaya de lever les bras rapidement mais l'environnement s'y prêtant mal, ils étaient clairement ralentit. Il finit par dire :

-Bon, je ne sais pas comment j'ai fais mais je crois que ce truc, ça vient de moi. Il pointa la bulle qui les entourait. Bizarrement ça ne me fatigue pas alors profitons en pour avancer. Même si ça va pas être facile...

Alors tous trois avancèrent parmi des bêtes marines plus ou moins hostiles. Pendant un moment, ils ne subirent aucunes attaques mais les animaux étaient méfiants. A chaque fois qu'ils avançaient, la faune était de plus en plus dense et des animaux venimeux essayèrent de pénétrer leur bouclier. Cocoon avait l'impression de marcher de puis des heures sans pour autant se rapprocher de la cité. Peut-être était-ce un mirage ? Mais alors dans ce cas pourquoi le voyait-il tous les deux ? Non de toute façon ils étaient là, c'était bien trop tard pour remonter. Et puis la chimère devait être partie depuis longtemps d'ici là. Et puis forcément, une fois qu'ils allaient atteindre leurs but... Une grosse bébête leur tomba dessus, prête à les stopper, et peut-être même les tuer qui sait ?
Cocoon s'avança légèrement, mais la bête ne voulu rien savoir et devint agressive. L'orisha recula, revenant prêt de sa compagne. Il sortit son épée, et indubitablement, un combat commença. Aucune parole, ou aucun geste, seulement des sentiments agressifs et méfiant envers eux. "Bordel..."



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Jeu 23 Aoû 2012, 15:05

Plus ils avançaient, plus les montres se montraient hostiles, voir certains agressifs. Ce ne fut donc pas très étonnant de un monstres sortir des algues pour les attaquer. Sans hésiter, Cocoon sortit sa claymore de son fourreau. Comptait-il vraiment se battre sous l'eau? Voilà qui poserait un sacré problème. Elle espérait fortement qu'il ai un pouvoir d'attaque mais n'y croyait pas. En général, les hommes qui choisissent d'utiliser l'épée le font parce qu'ils ont une bonne force physique et qu'ils sont agile. Résultat elle était presque persuadé qu'elle n'aurait elle aussi, que ses armes pour se défendre. Elle craignait aussi qu'il laisse le bouclier aux oubliettes durant le combat. Cela les mettrait dans une pagaille pas possible. Forceria aurait aimé éviter le combat mais le monstre face à eux n'entendait pas les laisser aller plus loin. Forceria sortit donc sa lyre et son éventail à lame pour commencer à se battre. Rigel à ses côtés commençait à paniquer. Le contact avec l'eau la mettrait dans une position des plus difficiles. Les premières gouttes d'eau pourraient partir en vapeur, mais vu la quantité d'eau qui risquait de lui tomber dessus elle trouverait immédiatement la mort si elle n'éteignait pas la flamme autour d'elle. Sans cette flamme elle pouvait survivre, mais restait le problème de l'air. Au dernières nouvelles elle n'était pas amphibie...

Elle comptait commencer à combattre après Cocoon. C'était un homme, il était donc plus fort donc plus apte à combattre cette créature. Si seulement elle était encore capable de chanter pour le gêner dans ses mouvements. Mais non, elle resterait sans doute inutile tout le long du combat. Alors que Cocoon commençait à avancer la rhéla le devança. Depuis quand allait-elle aussi vite?? La panique la prit alors qu'elle approchait à grande vitesse vers la créature marine. Alors qu'elle essayait de freiner l'inertie du lieu l'empêcha de s'arrêter net. Sans qu'elle puisse faire quoi que ce soir elle alla s'écraser contre la créature marine. Le choc les étourdit tous deux. Pendant le laps de temps que dura cet étourdissement elle pensa qu'en effet, elle était plus qu'inutile durant un combat où les capacités physiques étaient les seules qui pouvaient lui garantir la victoire. Elle ne savait bien sûr pas que le choc avait étourdit l'animal et laissé, par la même occasion, une grosse ouverture à son nouvel ami. Son état ne dura pas longtemps si bien que lorsqu'elle reprit conscience la première position qu'elle prit fut celle de la défense. La créature se trouvait face à elle et la colère se lisait sur son visage. Voilà qui n'était pas bon signe. Il fallait absolument qu'elle trouve un moyen de se défendre.

En resserrant les mains elle ne sentit d'abord rien, puis se rendant compte qu'il lui manquait deux choses la panique la submergea. Ses armes?!? Où étaient-elles? Un bref coup d'œil au alentour et la réponse la frappa de plein fouet. Sa harpe se trouvait au pied du monstre et son éventail était planté dans le flanc de celui ci. Malgré cette blessure il ne semblait pas avoir le moindre mal à bouger. Comment allait-elle faire pour récupérer ses biens sans aucun moyen de l'attaquer? C'est à ce moment là qu'elle se rappela qu'il y avait quelqu'un avec elle. Ses espoirs étaient maintenant entre les mains du jeune homme. Si quelqu'un arrivait à tuer la créature, ce serait sans conteste lui. Après une brève recherche visuelle elle finit par le trouver.

"J'espère que tu es meilleur au combat que moi..."

Elle ponctua sa phrase d'un petit sourire gêné. Forceria espérait que ce qu'il venait de voir ne lui avait pas donné une mauvaise impression quant à ses capacités au combat. En général, même si le combat au corps à corps n'était pas son passe temps de prédilection, elle ne se débrouillait pas trop mal. Mais là... la vitesse prise dès le départ l'avait énormément déboussolée. Peut être était-ce un effet du lieu.

(C'est un peu court, mais je ne savais pas quoi écrire... L'inspiration m'aurait-elle abandonné?)
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Dim 26 Aoû 2012, 10:29

Malgré l'eau, et le bouclier, Cocoon préférait de loin attaqué à l'épée, même si ses mouvements étaient ralentit. Il n'aura qu'à y mettre plus de force, et puis ça fera l'affaire. Alors qu'il s'approchait de l'ennemi, en position d'attaque, sa binome lui passa devant en un trait, pour aller s'emplafonner dans la bestiole. Les deux créatures en ressortirent tout autant étourdie l'une que l'autre, et l'orisha était hilare à l'intérieur, ne laissant ressortir ce rire, seulement via un sourire. Il fallait qu'il se retienne un maximum, et qu'il profite de cette situation pour annihiler la bestiole. Mais cette dernière se remit assez vite du choc et voulait attaqué à tout prix. Forceria finit par se reposer sur Cocoon, au vue de la non maitrise de ses capacités dans un environnement marin. Il n'en prit pas cas, se disant que lui non plus n'allait pas faire des merveilles. Puis la créature avait l'air coriace, car l'éventail tranchant de sa compagne de route, était planté dans son flanc, sans pour autant le gêner dans ses mouvements. Bien qu'il pensa un instant, que ça aurait pu l'affaiblir, ou la ralentir, là aussi il se trompait grandement. Il ne pouvait pas utilisé sa vitesse accrue, ni rien faire d'autre, pour gagner de la vitesse. Alors il du se contenter d'attaquer, de lui asséner coups sur coups. Le corps à corps, il n'y avait que ça de vrai, alors... Il y mit tout ce qu'il pouvait. Il se défendit beaucoup, et lors d'un énième coups, il tapa l'éventail qui coupa la créature en deux, net. Restant un peu pantois sur le moment, Cocoon finit par approuvé l'efficacité de cette arme. Maniée efficacement, elle devait être mortelle. Il espérait que Forceria puisse à nouveau l'utiliser. La bulle de protection ne s'était en aucun cas dilapidée, et quand ils avancèrent, ils durent rester côte à côte. Le fond de l'eau était tout de même de plus en plus noir, et personne ne se doutait ce qu'il s'y cachait. Essayant d'éviter un maximum le combat, il se cachèrent quelque fois, plutôt que d'attaquer. Et puis sous l'eau, ce n'était pas le meilleur des environnements. Malgré tout, Cocoon commençait à prendre ses aises, à se sentir un peu moins tendu.

Ils finirent par arriver devant un grand portail menant à la cité qu'ils avaient vu. Un grand mur, surplombé d'une bulle transparente, se dressaient devant eux, monumental. Tout était grand, deux fois peut être trois fois plus grand, que dans le monde réel. L'orisha se demanda un instant si ça se pouvait qu'ils respirent sous l'eau. Si tout est différent... Peut être que eux aussi ? Malgré ce doute et cette appréhension, il ne voulut pas essayer, et ses pensées revinrent sur le grand portail d'argent qui était devant eux. De chaque côté, un garde était planté, surement pour surveiller les aller et venues. Ils étaient massif, et très grands, tel que à première vue, l'orisha les avait pris pour des statues. Si statique et si grand... On ne pouvait penser à rien d'autre... Et puis il réfléchit, avait-ils réellement besoin d'entrée là dedans ? Après tout, l'esprit farceur pouvait se trouver ailleurs. Ou ici. Cocoon soupira, portant une main à sa bouche. Il n'avait aucun tact et ne savait pas aborder les gens. C'était juste un type maladroit dans ses gestes, comme dans ses propos. Et puis il finit par regarder sa binome. Enlevant sa main, il lui dit :

-Tu penses qu'on devrait entré ? Je ne sais pas vraiment comment aborder ces gens là...

Cocoon était sceptique et pas réellement rassuré. Etrange, lui qui avait toujours une pleine maitrise de ses sentiments et émotions, il mit donc ça sur le pouvoir qui n'était plus sien, se rendant compte qu'il se reposait bien trop dessus pour se calmer, ou se donner du courage.
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Lun 27 Aoû 2012, 16:18

Heureusement pour eux, Cocoon était bien meilleure combattant qu'elle. La rhéla s'écarta du combat pour ne pas gêner son compagnon. Elle avait assez souvent assisté à des combats pour savoir que la plupart du temps les coéquipiers causaient plus de problème que les adversaires. Peut importe le nombre de coups donnés, le monstres les redonnaient avec plus d'acharnement encore. Pourtant Cocoon tenait bon. Il refusait de perdre ce combat. Forceria fut impressionnée par ses talents de bretteur. Le combat dura quelques temps si bien que la rhéla eut peur de voir le monstre prendre l'ascendant sur son compagnon. Pourtant, contre toute attente ce fut l'Orisha qui gagna la rencontre. Quelle ne fut pas sa surprise de le voir profiter de son éventail pour découper le monstre en pièce. La créature fut prit de soubresauts. Son sang se diluait lentement dans l'eau. D'ici peu une multitude de créature se précipiteraient sur ce cadavre pour en faire leur repas, il serait donc mauvais de rester trop longtemps.

Un peu dégoûtée, la jeune femme se dirigea vers la créature pour récupérer son éventail. C'était l'une des seules armes utiles qu'elle possédait, il était impensable qu'elle le laisse là, dans les profondeurs marines. Afin de ne pas user les pouvoirs de l'Orisha, elle se tînt assez proche de lui pour faire passer le bouclier à une taille plus raisonnable. Plus ils s'avançaient, plus l'environnement était sombre si bien qu'au bout d'une moment ils purent à peine voir plus loin que leur nez. Ce n'était pas vraiment un problème pour elle vu qu'un de ses pouvoir consistait à voir dans le noi... Perdu, c'était vrai qu'elle n'avait plus accès à ses pouvoirs... Voilà qui commençait sérieusement à l'agacer. Tout ce qu'elle pouvait faire c'est vérifier assez souvent les sentiments des créatures aux alentours pour prévoir à quel moment se cacher et à quel moment continuer de nager. Forceria fut surprise de sentir le coeur de Cocoon s'apaiser. Il semblait de plus en plus à l'aise dans cet environnement hostile. Ce sentiment s'insinua dans son esprit si bien que quelques minutes après elle sentit son agacement et ses craintes laisser place à une certaine assurance.

A force d'avancer, ils finirent par tomber sur le portail de cette gigantesque cité qu'elle avait aperçu d'en haut. Ils étaient descendu si loin pour le trouver. Cela rassura un peu plus la rhéla. Au moins ils n'étaient pas descendu pour rien. De chaque côté de la grande porte se trouvait des gardes. Allaient-ils leur poser problème? Voilà qui était une question des plus intéressante mais au quelle ils n'auraient pas de réponse sans avoir essayé de passer. La cité était entourée d'une énorme bulle. Forceria se demandait comment les habitants de la cité arrivaient à maintenir la bulle à cet endroit là. Le souverain de cette ville devait être un homme puissant. Alors qu'elle observait les bâtiments après la porte Cocoon lui adressa la parole. Il lui demanda si elle trouvait que c'était une bonne idée de rentrer. La rhéla trouvait cela dommage d'avoir fait tout ce chemin pour faire demi tour maintenant. Si le seul problème était la phase d'approche elle pourrait certainement s'en charger.

"Excusez moi, nous sommes des voyageurs pacifistes et nous souhaiterions l'hospitalité. Pourriez vous nous laisser entrer?"

Ouverture classique de conversation. S'il ne réagissaient pas c'est qu'il était extrêmement grossier. L'un d'entre eux baissa la tête pour les observer et d'une voix de ténor leur demanda s'il avait un rendez vous. Pourquoi posait-ils cette question alors qu'elle lui avait juste demandé l'hospitalité. Impatient, la créature répéta sa question. Forceria regarda Cocoon avant de se tourner de nouveau vers le gardien pour hocher la tête. Le gardien les toisa avec méfiance mais finit par leur dire de passer. Forceria attrapa la main de Cocoon et l'entraîna à l'intérieur du dôme. Une fois les gardes loin la jeune femme s'autorisa à soupirer de soulagement.

"J'espère qu'ils n'auront pas à vérifier nos dires. Non mais tu as vu la taille de ses machins? Même un dragons n'est pas aussi grand. Je me demande vraiment où on est arrivé."

Le tout était de trouver le palais, ou bien un autre point de repère. Peut être sauraient-ils enfin ce qui se trame ici. Et surtout pourquoi on les avait transporté dans cet univers étrange. Au détour d'un chemin ils tombèrent enfin sur quelqu'un d'un peu plus normal. Cette personne était un mélange entre un homme et un poisson. Pas comme une sirène, c'était un être bien plus étrange. Celui ci les salua et leur demanda ce qui les amenaient dans cette ville. Forceria lui expliqua qu'ils étaient là pour un rendez vous. Immédiatement le poisson se figea. Que venait-elle de dire de ci choquant? Le poisson fit demi tour et tenta de fuir. Il ne fallait pas qu'il s'en aille. C'était la première créature doué de la parole qu'ils rencontraient. Toutes les questions qu'ils avaient à lui poser finiraient-elles sans réponse? La suite au prochain épisode!! (désolée xD)
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Jeu 26 Sep 2013, 16:56

Et si on résumait une seconde ? En réfléchissant bien, Cocoon s'était embarquée dans une histoire phénoménale. Il avait rencontré une jeune femme sur le pont, il avait aimé l'air qu'elle avait joué à la flûte, puis au final, quelque chose d'étrange s'est passé, pour au final s'apercevoir que leurs pouvoirs avaient tous été inversés. Bien. C'était le bordel. Car ils s'étaient fait happé dans une quatrième dimension, avant d'être jeté dans un lac, où ils coulèrent comme des pierres. Après un moment de marche au fond des abysses, sous bouclier amphibien, ils avaient rejoint une sorte de mini citée bulle, où les soldats gardant la porte d'entrée, avaient refusé corps et âmes de les laisser entrer. En repensant à tout cela, Cocoon râla, faisant claquer sa langue dans sa bouche, trop agacé pour réfléchir correctement. Comment en étaient-ils arrivé là ? Pourquoi ne pas simplement retrouver ce bidule qui les avait floué, pour juste lui arracher la tête ? L'Orisha était mal, il se sentait étrangement oppressé sous cette masse d'eau, si loin de l'air et de la surface, seulement tenu en vie par une sorte de bulle, avec sa collègue, qui avait ses pouvoirs, à côté de lui.

Sa binôme, bien plus loquace que lui, tenta le tout pour le tout en essayant de corrompre les deux titans, en palabrant pendant des minutes entières, qui se transformèrent en heures. Lorsque l'Orisha voulu lui dire d'arrêter, que cela ne servait à rien, elle finit par dire quelque chose, qui fit tiquer les deux gardiens. D'un regard entendu ils se décalèrent, et ouvrirent les portes, les laissant pénétrer dans la bulle d'air.
Prudemment, et avec méfiance, le guerrier les regarda, peu enclin à vraiment savoir ce qui les avait fait changé d'avis.
La petite ville était plutôt sympathique et reposante, ornée de végétaux en tout genre. Respirant à plein poumons, Cocoon se sentit moins confiné, et s'attarda un peu plus sur les détails.

« Comment veux-tu trouver quelqu'un ici ? Et puis je ne comprendrai décidément jamais pourquoi cette chose nous a poussé à venir ici... »

Soupirant, il entama la marche dans les rues, se faisant la réflexion qu'aller dans un lieu public à cette heure-ci lui serait fort utile, pour trouver des personnes compétentes, et des gens qui pourraient peut être les aider. Sur une espèce de place, il vit des étals de quelques marchands, puis plus loin, une rue plus commerçante, avec des toutes petites échoppes. Décidément, c'était une ville à taille réduite !
Poussant la porte d'un alchimiste/brocanteur, les deux personnes entrèrent et l'Orisha se dirigea vers le comptoir de vente :

« Quels types de potions sont faites ici ? »
« Des potions curatives et médicinales. »
« Vous n'avez rien pour les gens qui ont échangé leurs pouvoirs par inadvertance ? »

L'Orisha toisa la fille d'un mauvais oeil. Il le saurait si une potion aurait pu inverser leurs pouvoirs. Quelle abrutie celle là ! Fronçant les sourcils de plus belle, il tourna à nouveau la tête vers le vendeur en disant :

« J'ai besoin d'aubépine, et de bergamote. »
« De suite monsieur. »

Le vendeur ayant vu le regard de tension de son client, n'avait pas insisté quand à répondre à la jeune femme. Jetant quelques piécettes sur le bois polis, il prit soigneusement ses ingrédients, avant de partir de là. Direction la taverne. S'ils ne pouvaient rien faire aujourd'hui, au moins se reposer ne leur ferait pas de mal. L'Orisha chercha l'établissement animé, et entra à l'intérieur, s'asseyant à une longue table. La femme se plaça en face de lui, mais ne commanda rien à boire, contrairement à lui.

« Comment va-t-on faire ? Tu es sur qu'il n'avait rien qui aurait pu nous aider ? »
« Non. Je suis alchimiste, et je connais les potions. »
« Pfff... Bon je vais me coucher, t'as des sous ? Faut bien payer la chambre ! »

Donnant une petite poignée de pièces à la jeune femme, celle-ci paya la consommation de monsieur, avant de partir au lit immédiatement. Lui n'avait pas envie de bouger. Il avait plutôt envie de rester là, boire, se détendre...
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Jeu 26 Sep 2013, 17:34

J’étais désespéré, et au moins à moitié mort. Je revoyais encore et toujours ma Lucy sur le bûcher, à agoniser tandis que j’étais là, incapable de la sauver. Oh bien sûr, je m’étais vengé, ils l’avaient payé de leurs vies ces saletés de gamins, mais le mal était fait et ma Lucy … Elle était morte. Moi aussi j’étais mort, ou plutôt je l’avais pensé. La transformation en vampire aurait du me tuer, mais ces imbéciles avaient réussi à interrompre le processus pile au mauvais moment, et je m’étais retrouvé coincé sous une forme qualifiable d’hybride. Bien que je possédais une paire de crocs, un corps aussi gelé que les vampires et leur peau blanchâtre, j’étais toujours un Rehla, au lien complexe avec les étoiles et surtout qui possédait un Spleen destructeur. Oh que oui, je les avais fait payer la mort de ma bien aimée, et aucun d’entre eux ne s’en était sorti vivant !

Cependant … Je ne la retrouverais jamais plus, où qu’elle soit. J’errais seul, encore et toujours, et d’ici quelques décennies je craignais que ma Lucy n’en devienne qu’une passade, une amourette perdue à tout jamais et oubliée parmi tous les souvenirs millénaires que je possédais et qui me faisaient actuellement défaut. Non, je n’étais pas prêt à la laisser partir, et quelque part même, je voulais la rejoindre. Après tout, j’étais déjà à moitié mort, alors pourquoi pas faire le reste du chemin jusqu’au trépas ? J’étais conscient de ce que je risquais de devenir si je ratais mon coup, mais sincèrement … Que pouvait-il y avoir de pire comme condition que celle d’un homme piégé entre les astres et la mort ?

Il ne m’avait pas fallu longtemps pour me décider. De toutes les morts idiotes, la noyade me semblait être la solution la plus radicale au cas où mon corps refuse de suivre mon esprit. Le poison était un bon choix aussi, mais mes connaissances pourraient se retourner contre moi. Hors de question de jouer avec la médecine ou me trancher les veines, j’avais autant de chances d’y passer que la probabilité que le ciel me tombe sur la tête dans la seconde suivante : aucune ! Je m’étais fait beau, bien peigné et habillé, puis je m’étais mis à avancer dans l’eau si froide qui fit s’engourdir mes muscles bien plus vite que prévu. Je me mis sur le dos et admirai alors le ciel tandis que mon corps déjà gelé ne cessait de refroidir. Après une dernière bouffée d’air, j’expirai tout ce que j’avais dans mes poumons, ce qui me fit inéluctablement plonger.

La réaction de mon corps ne se fit pas attendre et je tentai vainement de remonter à la surface. Mais l’eau était trop froide, mes muscles trop engourdis et j’avais trop peu d’air pour que mon corps ne tienne plus d’une dizaine de secondes. Au moment où j’ouvris la bouche et respirais l’eau froide, ce fut la fin de toute chance de survie et, perdant peu à peu le contrôle de mon corps, je me calmais tout en voyant mon environnement devenir sombre, puis le noir complet.

« Il respire ! » Je repris conscience d’une façon soudaine et extrêmement douloureuse. A peine eu-je le temps d’ouvrir les yeux que je me redressais et crachais une bonne partie de l’eau contenue dans mes poumons. Suffoquant, il me fallu plusieurs secondes pour comprendre ce qu’il m’arrivait, et je me maudissais aussitôt d’avoir échoué. D’ailleurs, comment cela était possible ? On me donna vite la réponse, quand le type à côté de moi m’expliqua, rassuré « Vous l’avez échappé belle vous savez ? Nous avons vu votre corps descendre dans l’eau et votre état d’inconscience. Aussitôt, nous sommes allés vous chercher et avons tout mis en œuvre pour vous sauver ! » - « Où … Où suis-je ? » - « Sous l’eau ! Je ne savais pas trop comment expliquer tout ça, alors autant vous le dire de but en blanc ! »

En effet, il me suffit de lever les yeux au ciel pour comprendre de quoi il parlait. C’était magnifique, vraiment. Mais moi, j’étais toujours en vie, et ça me déplaisait plus qu’autre chose. Ces bonnes gens eurent la bonté de m’offrir un repas chaud ainsi qu’une bonne nuit à l’auberge, et je ne pu refuser. Les vêtements encore bien humides, j’arrivais à destination et commandais d’emblée la boisson la plus forte qu’ils avaient. Vu ma tête, il était évident que j’avais besoin d’un bon gros remontant, même si ce n’était pas pour les raisons auxquelles ces gens devaient penser. Après deux verres, mon esprit commença à tout laisser aller et je fus un peu moins maussade, mais encore plus nostalgique !

Aussi, je cherchais rapidement un peu de compagnie et un endroit où m’asseoir pour cuver tranquillement, et je ne trouvais pas mieux qu’une table occupée par une seule personne. Il avait intérêt à être loquace celui là, il me fallait tenir la discussion pour un moment si je ne voulais pas enchainer trop vite les consommations ! « Ca vous dérange si je m’assois ici ? » En fait, il n’avait pas vraiment le choix car à peine eu-je posé la question que je m’asseyais déjà ! L’alcool me monta un peu plus vite à la tête que je ne le pensais, et machinalement je lui lançai, le plus normalement du monde. « Alors, qu’est-ce qui vous amène chez ces reclus ? Moi j’me suis raté à la noyade, et vous ? »

Demain, je me maudirais de m’être cuvé à l’alcool, c’était certain !
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Jeu 26 Sep 2013, 23:53

Cocoon avait le vague à l'âme. Il scrutait sa boisson d'un air totalement abscent, presque bovin, ne pensant à rien. L'Orisha ne maitrisait absolument pas le spleen de la jeune femme, et il se laissait emporté, ce qui le rendait assez affable finalement. Il fallait aussi qu'il cesse de se poser la question de comment il en était arrivé ici car, au final, le résultat était le même. Ce machin avait disparu dans la nature, et lui se retrouvait avec des pouvoirs qui n'étaient pas les siens. Tout avait changé, et il avait eu l'impression de perdre jusqu'à sa personnalité. Vidant son verre d'alcool, il en reprit un autre, et encore un autre... Jusqu'à huit à peu prés, avant qu'un type ne vienne s'asseoir. Oh bien sur, l'homme avait bien posé la question avant, mais par politesse seulement, car voilà que celui-ci prenait place en face de Cocoon.
Le bronzé était un peu renfrogné, ne captant pas les sentiments d'autrui, étant complètement privé de son empathie, il n'avait pas la longueur d'avance de d'habitude, et ça l'énervait. Mais l'homme avait l'air déjà bien attaqué par l'alcool, et il ne se contenta que de raconter sa vie, de parler de ses exploits.

« Se... Noyer ? »

Haussant les épaules il dit :

« Moi j'suis là pour défoncer celui qui m'a mit de mauvais poil. »

C'était une méthode très particulière pour dire que ses pouvoirs avaient été inversés avec une autre personne. Attendant un peu, il vida son verre et en commanda un autre.

« J'sais même pas comment j'ai atterris ici. J'ai été... Téléporté. Quelque chose nous a téléporté, un petit machin qui se pensait drôle. Quelle enflure... »

Cocoon commençait à délirer un peu. A tanguer. Son esprit commençait à s'anesthésier, et c'était avec quelques bourdonnements dans le cerveau qu'il essayait de refléchir. Mais réfléchir à quoi ?
Une fois de plus il haussa les épaules et repensa à ce que lui a dit le type.

« Mais faut pas se noyer l'ami ! Faut sortir la tête de l'eau et lutter ! Comment tu as cru que j'ai fais moi quand j'étais en cage hein ? Si j'avais du me noyer à chaque fois, me serait transformé en sirène à force ! »

Ouuuh... L'était peut être temps de se calmer sur la boisson là. Ca devenait vraiment compliqué. Surtout que Cocoon lâchait des informations sur son passé, alors que d'habitude il se taisait, il se méfiait, et n'aurait jamais délivrer comme ça certaines choses. Surtout pas sur lui. Mais ce type lui paraissait pas méchant. En même temps sans son empathie... Qu'en savait-il réellement ? Rien. Absolument rien. Et penser à ça le fit un peu plus plonger dans le spleen, et le nez dans la chope. Soupirant bruyamment, il vida son verre et dit :

« Aller, je te paye à boire. Oublions tout ! »

C'était peut être pas le mot approprié, mais oui, il allait payer à boire, et prendre de l'alcool assez fort pour leur désinfecter la trachée. Cocoon bu une belle gorgée, avant de se donner un coup de poing sur le torax, essayant de faire passer le liquide dans l'estomac sans en sentir l'aigreur mortelle, et lança :

« C'est ça qui est bon ! Cul-sec ! »

S'ils faisaient ça, ils allaient gerbé.
Puis quelque chose vint interrompre leur petite soirée. Un machin blanc vaporeux, assez petit, se posa sur la table en ricanan, avec de disparaitre.

« C'est lui ! »

Mais Cocoon était trop lent et il ne pu l'attraper. Du coup, il se maudit, avant de dire :

« C'était ce machin qui m'a mit de mauvais poil ! Raaah comment ai-je pu le laisser filer ? »

Mais cette petite créature avait décidé que Luka et Cocoon seraient de meilleurs partis que les deux d'avant. Ainsi, Cocoon ne se sentit pas changé, vu qu'il avait les pouvoir Rehla, qu'il avait déjà avant grâce à sa binôme Rehla aussi, mais Lula écopait dorénavant des pouvoirs Orishas.
La belle empathie qui lui faisait ressentir toutes les émotions environnantes, s'il ne la maitrisait pas, ça pouvait faire assez mal. La vision d'aigle, ainsi, il détectait immédiatement les personnes louches et malhonnêtes, surtout envers eux en fait, puis le lien du destin. Chaine si facile à créer, pour enchainer qui que ce soit à soi même. Délice suprême de l'emprisonnement psychique. Evidemment, l'Orisha avait bien d'autre pouvoirs, mais les lister serait bien long, et puis lui était trop ivre pour s'être rendu compte de quoi que ce soit. Peut être en serait-il de même avec Luka ? Mais le lendemain, une chose était sure, ils allaient douiller sévère.
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Ven 27 Sep 2013, 17:51

« Ouais … Et le pire c’est que j’ai réussi à rester en vie ! » Il en penserait ce qu’il en voudrait, pour ma part je n’étais pas d’humeur à expliquer mes motivations, quoique. D’ici quelques verres, j’étais certain que je serai plus loquace, un peu trop sûrement ! L’alcool avait ceci d’appréciable que je n’avais plus à subir le courroux des Etoiles, je pouvais complètement les négliger et les oublier, mais pas complètement. Ainsi, en plus des effets connus de l’alcool, j’eu le droit à un espèce de méli-mélo de murmures des étoiles. Excédé, je murmurais à moi-même « Punaise, elles peuvent pas la fermer cinq minutes ? » Puis je me rappelais que j’étais en face de quelqu’un « Je parle pas de toi, juste des murmures dans ma tête, c’est d’un chiant ! »

« Faut croire qu’il y a toujours des abrutis qui s’amusent du malheur des autres ! Trinquons, au pouillage de cette enflure ! » Et je trinquais, les yeux dans les yeux ave l’Orisha, avant d’avaler cul sec la fin du verre, que je m’empressais de remplir aussitôt. J’écoutais le type me parler, et d’un coup j’explosai de rire, complètement plié à cause de sa blague sur les poissons ! J’eus un mal fou à reprendre ma respiration et l’afflux de sang généré par mon petit pétage de câble n’arrangea rien à mon état. « Punaise, t’es un drôle toi ! Oh, sortir la tête de l’eau ou pas, là n’est pas la question … » J’étais presque aussitôt redevenu silencieux, l’introspection ça n’avait pas que du bon « Le tout c’est de pas se rater … » Si avec ça on n’avait pas compris que quelque chose ne tournait pas rond chez moi …

Mais il sembla plutôt conciliant et j’acceptais avec joie son pot. « Ouais, à l’oubli ! » Et aux Rehlas qui n’oublient jamais rien, malheureusement, et qui doivent surtout apprendre à vivre avec leur passé et ce savoir étouffant. Je pris mon verre et allait me l’envoyer cul sec quand l’odeur du liquide parvint jusqu’à mes narines et manqua de les brûler. Punaise, ça avait l’air fort ce truc ! Aussi, je pris soin de n’avaler qu’une gorgée, mais la réaction ne se fit pas attendre. Je claquai le verre contre la table d’une main, et claquais la table de mon autre poing. « Argh, ça arrache ! » et je partis dans un nouveau fou rire, toujours aussi perché ! Les minutes passèrent et je pu tout de même finir mon verre. J’étais vraiment pitoyable, sûrement incapable de tenir debout si je daignais tenter de me redresser !

« Ohhhh la bêêêêêlle blaaaaaancheuuuuh ! » Hips ! A la vôtreuh ! « C’est ce truc que … » Ne pas gerber, ne pas gerber « S’cusez, j’ai eu un reflux, erk ! Que vous vouliez frapper ? Mais je sais c’que c’est, c’est … » Eh les z’étoiles, un peu d’aide ? Apparemment, non. Le silence le plus absolu régnait en maitre dans ma tête, et aucune étoile ne daigna répondre à ma question. D’ailleurs … Les étoiles, je ne les sentais plus, c’était comme si … Quelque chose s’était brisé, mon lien avec elles ! Mon visage se referma aussitôt, et plus morne que jamais, j’articulais comme si on m’annonçait ma mort « Je … Je sais pas en fait … » Non, impossible … Qu’est-ce qu’il m’arrivait ? Inquiet, je toisais l’Orisha et tentais de lire ses étoiles. A mon plus grand damne, je n’y arrivais point, mais quelque chose d’autre traversa mon esprit et mon âme toute entière. Je le sentais, lui, tout ce qu’il ressentait, et c’était franchement pas beau à voir, on aurait dit un Rehla en pleine self destruction à grands coups de Spleen, un peu quand j’avais fait s’entretuer tous ces abrutis … Je connaissais ce sentiment si … Singulier, et à force de trop chercher à le comprendre, je me mis à le subir, moi aussi.

La réaction fut immédiate et assez violente. Je me redressai d’un coup et claquais mes deux mains sur la table pour rester à peu près droit. Ma chaise tomba à la renverse et tout le monde me fixa d’un coup. Je les fixais à mon tour, chacun d’entre eux, pour chercher à savoir ce qu’il leur passait par la tête … Et je le sus … « C’est quoi votre problème, HEIN ? VOUS AVEZ JAMAIS VU UN TYPE BOURRE QUI VA PAS BIEN ? ET J’EN AI RIEN A FOUTRE DE VOTRE PITIÉ OU DU DÉGOÛT QUE JE VOUS INSPIRE, SURTOUT A TOI LA BAS ! » Et je pointais le type du doigt, qui s’en trouva fort offusqué.

Me surprenant moi-même, je fixais de nouveau l’Orisha et l’air médusé, j’articulais doucement, effrayé par ma propre personne « Qu … Qu’est-ce qu’il … M’arrive ? » Lui devait le savoir, est-ce que c’était de sa faute, de la faute à la boule blanche, à cause de ma noyade ratée ? Complètement bouleversé, je me jetais contre lui pour essayer de lui choper le col et lui faire peur - même si j’aurais sérieusement du douter du taux de réussite de mon action avant de m’y employer - en renversant les chopes vides qui roulèrent sur la table en passant, pour finir allongé sur le bois et accroché comme à une corde dans le vide au vêtement de l’Orisha.

« Qu’est-ce qui m’arrive ? DIS LE MOAAAAAA ! » Non, je ne devais pas chialer, vraiment pas … Mais bordel pourquoi j’avais les yeux baignés de larmes alors ???
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Sam 28 Sep 2013, 02:20

Cocoon se posait de plus en plus de question sur ce type, avant d'arrêter de réfléchir. L'alcool commençait à faire son effet et embrumait totalement son cerveau, sans pouvoir l'aider dans ses pensées. Le tri était pourtant nécessaire, mais c'était impossible, pas maintenant. Alors il laissa le liquide mettre le bordel total en lui, confondu déjà à travers divers sentiments, diverses voix, qu'il essayait au mieux d'ignorer. L'avantage, avec son empathie, il avait réussi a prendre du recul, à se fermer à certains sentiments, et certains songes, donc lorsqu'il le voulait, il arrivait à extraire de sa pauvre tête, le traitement trop lourd des maux qu'il subissait. Comme actuellement. L'alcool ne l'aidait finalement pas. Tout comme il n'aida pas son binôme non plus...

Et sur ces sentiments là, le Spleen n'aida en rien, et lui laissa un petit goût amer, dont il n'arrivait pas à se défaire. Le type parlait, et lui répondait, des fois juste, des fois à côté de la plaque, mais Cocoon buvait et s'en fichait bien mal. Il pouvait même complètement détourné la conversation qu'il y prendrait autant part. Cependant, dès que l'esprit blanchâtre apparut, tout changea, tout vira, et l'ambiance en elle même se consuma rapidement. Les deux ivrognes avaient arrêté de discuter, et l'Orisha commençait à s'énerver de n'avoir pu attraper cette étrangeté, qui avait inversé ses pouvoirs avec l'autre jeune fille.
Le type en face de lui se renferma, comme si c'était devenu une coquille vide, alors que Cocoon avait toujours un milliard de personnes qui parlaient en même temps dans sa tête. C'était insupportable quand il essayait d'en faire quelque chose de concret.

Mais il n'eut pas à s'y attarder longtemps, car le type en face se mit à totalement délirer, totalement péter un plomb. Dans un soupir lascif, Cocoon exprima toute sa nostalgie, levant de pauvres yeux vers le type enragé, et même désespéré. Ce dernier s'était levé, avait tangué à moitié, avant de hurler. Il avait finit par se jeter sur le guerrier, qui ne bougea pas d'un iota, et qui le regarda assez compatissant.
Le tavernier sortit de sa cuisine, et sa bonne femme commençait à vouloir les faire sortir. Ne voulant pas créer plus de grabuge, Cocoon attrapa Luka par le col, le soulevant sans lui faire toucher terre, pour se déplacer vers la sortie.

« C'est bon, on va se calmer dehors, ne nous virez pas. »

Malgré l'alcool ingéré, l'Orisha s'étonna d'avoir pu dire une phrase entière, assez complexe. Traçant une ligne mentale droite, il la suivit pour sortir, arrachant à moitié la porte sous l'emprise de sa force, qu'il ne maitrisait guerre lorsqu'il était ivre. Près du mur d'enceinte de l'auberge, un petit rebord se dessinait. Reposant assez brusquement le type, l'Orisha s'y assis, soupirant à nouveau, essayant de se ressaisir légèrement, mais sans succès.

« Arrête de gueuler... C... Ce machin... A fait toi... Euh... Attend... »

Soufflant un bon coup, pensant que les idées allaient être un peu plus claires, il réssaya :

« il a échangé... Nos capacités. Tu es moi, et je tui toi. »

Bon, la locution c'était pas terrible, mais l'idée principale était passée. Et du coup, ne maitrisant surement pas l'empathie, Luka devait aisément capté la nostalgie et la lassitude de Cocoon, alors que lui même ne captait que très vaguement le langages des jolies étoiles. D'ailleurs, une fois dehors, il ne les regarda même pas.

« Et il m'a fait venir... ici. Quel merdier. »

Ca, il pouvait le dire. Maintenant, qu'allaient-ils faire ?
Se levant, il avança vers le type et passa un bras lourd autour de ses épaules en disant :

« Mon ami, je pense qu'il faut dormir. Je veux... Retrouver ce connard, et le démonter. Si je dors pas... Je vais jamais le retrouver. »

Quelle logique implacable... L'homme était pathétique, affublé comme ça par l'ivresse, subissant son joug et son emprise de cette manière. C'était horriblement ridicule. Et le lendemain allait être pire. Bien pire. Ne laissant pas vraiment le choix à son ami de fortune, il l'emmena à l'intérieur, avant de monter dans la chambre de la jeune femme. La pensant étendue sur le lit, il poussa doucement la porte, ayant lâcher son compagnon, pour finalement constater que personne ne gisait sur le lit, et ni dans la chambre. Rien. Envolée. Un peu choqué de cette situation, il bredouilla quelque chose d'incompréhensible, avant de finalement entrer à l'intérieur de la pièce.
S'asseyant sur le lit, il s'enleva les chaussures, agrémentant le tout d'un rot alcoolisé, et parlant de tout et de rien. Comme si c'était une superbe conversation qu'il devait absolument mener. Luka ne devait surement pas l'écouter (ou peut être que si, qu'en savait-il ?) et il finit, en caleçon, allongé sur son côté du matelas :

« Bref je pense juste qu'on est cuit pour ce soir. »

Son corps musclé et bronzé, avait les stigmates d'une récente bataille, et des plaies étaient en train de se refermer, alors que sa cicatrice, qui barrait son torse en diagonale, était toujours présente. Mais ce genres de désavantage physique ici, il s'en foutait royalement, et surtout en présence d'un homme. Il ne comptait pas plaire, ça tombait bien ! Lui son pêché c'était les femmes, et les belles femmes en prime. La gent masculine pouvait bien aller mourir. Surtout lorsqu'il était ivre de la sorte, il ne pouvait ni penser, ni réfléchir, ni même bouger. Tout était finalement mort. Dès qu'il s'était allongé, en étendant son corps, sur les couvertures à l'air libre, la fenêtre ouverte, il sentit le léger courant d'air le rafraîchir légèrement. Il avait chaud. Tellement chaud. Son corps était déjà surchauffé au naturel, et maintenant avec l'alcool dans le sang c'était tellement pire. Il avait les bras le long du corps, légèrement écartés, les jambes à quelques centimètres l'une de l'autre, et il scrutait le plafond, comme si c'était sa dernière solution. Il écarta alors la main, frappant doucement la place vide à ses côtés et dit :

« Arrête de crier, viens dormir. »

Parce que Cocoon, c'était bien ce qu'il allait faire.
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Sam 28 Sep 2013, 13:26

« Oh ben si, virez-nous, vous attendez que ça, J’LE SAAIS ! » Effectivement, je le savais, et j’étais aussi parfaitement inconscient de mon état. Par tous les dieux, cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas cuité de la sorte ! Je m’étais accroché à l’Orisha comme un koala à son arbre, et je ne voulais pas le laisser partir. C’était très étrange d’ailleurs, en général je gardais plutôt bien mes distances avec les autres, pourtant là c’était comme s’il commençait à devenir vraiment important, trop même. « Hé mais … Tu fais qewa ? » Et on essaie de pas vomir pendant le trajet jusqu’à la sortie en passant, sortie qui d’ailleurs en prit un bon coup dans l’os, c’était vraiment une montagne ce mec en fait ! « JE VOOOOOOOOOOLE ! »

Tiens, on avait atterri ? Rapide le voyage ! Mais je voulais toujours avoir des réponses, et mes complaintes ne firent qu’empirer. « Gnééé ? » Ou comment diable cette étrange créature a pu nous faire ce genre de choses ? Enfin le traducteur Rehla-Orisha étant en panne à cause de l’alcool, je du à mon tour m’efforcer de ne pas tanguer ou tomber, pour lui répondre d’une façon typiquement « mec bourré qui tente d’avoir une once de décence » dans un échec total d’usage des bonnes manières d’ailleurs ! « Tu veux dire que … Ah mais c’pour ça que tu bades, et que je le ressens hyper bien ! Ah oui, pour sûr, ça fait chier, HIPS ! » Le petit mot qui casse tout le sérieux de la réplique, et rajoute de surcroît un fou rire nerveux à cause de la situation dans laquelle nous étions.

« Roh, t’inquiètes pas, on va le retrouver et on va lui péter les rotules à cet enfoiré ! » J’étais certain que nous y arriverions, et puis de toutes façons nous n’avions pas vraiment le choix ! Ressentir tout ce que ressentaient les autres était juste insupportable, et je préférais largement envoyer les étoiles paître pour une vie entière plutôt que d’être dans la peau d’un autre pendant ne serait-ce qu’une seconde de plus ! « Hé mais, tu m’emmènes où ? » Pas le temps de demander que mon cerveau un peu au ralenti vit l’image suivante correspondant à celle d’une chambre, rapide le Cocoon, ou un peu lent le Luka ! « Ben … Ouais, vaut mieux dormir, on lui pètera la gueule demain à la bouboule de lumière ! »

« Hé mais, y’a qu’un seul lit ? Mais c’est inadmissible ! Ils m’ont dit qu’ils me payaient la chambre, pas que je devais la partager !!! » Désolé messieurs dames, mais il y avait erreur sur la personne ! Bien que j’étais crevé, je voulais simplement m’étendre de tout mon long sur le lit, pas devoir le partager avec une armoire défonceuse de portes ! Je ne pu m’empêcher de ravaler ma salive quand il se dévêtit et je restais là, comme un idiot, à le regarder s’allonger. A force de le fixer, je me retrouvais de nouveau à lire ses émotions et compris que c’était vraiment le Spleen qui devait le rendre comme ça, il n’y avait rien d’autre pour faire bader quiconque d’une telle façon, surtout pas lui de ce que j’avais pu en voir !

Finalement, je finis par me résoudre à partager le lit lorsqu’il me l’incita, et je défis mes vêtements un à un pour finir moi aussi en sous-vêtements. Par contre, j’ignorais si c’était l’effet de l’alcool ou de ses pouvoirs, mais je me les gelais, vraiment ! Déjà que j’étais du genre à avoir le sang froid en temps normal, j’avais clairement l’impression que j’allais geler sur place ! Toutefois, en m’écrasant sur ma moitié de lit, je ressentis une vague de chaleur non loin. L’Orisha semblait plus que bouillant, et le calcul - même dans mon état - fut plutôt rapide à effectuer. Sans lui demander son accord, je me relevais et m’écrasais de tout mon poids contre son torse, ma tête se retrouvant bien près de la carotide qui plus est. Cela avait au moins l’avantage de me réchauffer et de calmer mon rythme cardiaque qui se cala sur le sien, et je commençais à sombrer lorsque je perçu de nouveau son mal être. Je devais vraiment faire quelque chose, sinon il allait se suicider dans la nuit et je risquais de l’imiter avec cette saleté d’empathie !

De ma main gauche, je me mis à lui caresser doucement le cou et le menton, pour lui expliquer d’une façon étrangement calme et rassurante « Cesse de te focaliser sur ton échec et pense à autre chose de plus joyeux. Le Spleen perdra de son influence et tu pourras penser encore plus facilement à autre chose de plus léger, et dormir sur tes deux oreilles. »

Ce que je ne tardais pas à faire, car ma petite histoire eut l’effet d’un conte sur ma propre personne, et je m’endormis presque immédiatement sur ces derniers mots.
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Sam 28 Sep 2013, 16:02

Dormir. Cocoon voulait dormir et mourir surtout. Il ne sentait plus les sentiments des autres, les siens étaient passés à la trappe, et il ne se sentait même plus lui-même depuis quelques temps maintenant. Enchainer deux Rehlas coup sur coup, c'était pour lui quelque chose qu'il n'avait jamais fait. On l'avait déjà substitué de ses pouvoirs, mais jamais pour les remplacer par des étrangers. Il n'avait même plus sa capacité à détecter les ennemis. Bref, il était complètement perdu.
L'alcool l'enterrait dans cette agonie létale et ses yeux bicolores ne voulurent pas se fermer immédiatement. Stop, s'en était trop, il fallait au moins qu'il dorme. Alors il parlait à Luka, essayant de distinguer quelque chose dans le méli-mélo de sa tête, sans succès. Au final, son compagnon, aussi ivre que lui vint se poser dans le lit. Cocoon ne bougea pas, et finit par fermer les yeux, sur la lumière stellaire qui éclairait la chambre, dans les ton bleu et argent. Le voile du sommeil tomba sur lui, lui faisant fermer les yeux, interrompant sa chute par les paroles du Rehla à ses côtés. Totalement dans la brume, il l'avait à peine sentit à côté de lui, et ne s'en était réellement rendu compte, que quand ce dernier s'était collé à lui.

« Bordel, t'es gelé. »


Bien que son ton fut presque morne et monotone, dans sa tête, un once d'inquiétude frémit, pour finalement se répandre dans tout son corps, l'alertant que oui, Luka risquait de tomber malade, et qu'il était excusé de se coller à lui. Ouais, c'était un homme, mais cette nuit là, la tolérance de Cocoon était exacerbée, alors le Rehla pouvait bien se servir du bronzé comme radiateur, qu'il s'en balançait puissamment.
Une main lui fit ouvrir un peu plus les yeux, mais sans l'alerter. Les doigts glacés de l'homme à ses côtés, se baladèrent doucement sur son cou, remontant sur son menton, en laissa derrière eux une traîne de glace, rafraichissant le titan endormi. Sa voix avait quelque chose de reposant, et de mélodieux à la fois, qui rassura immédiatement l'Orisha. Les paroles prononcées furent de même, et il acquiesça, comprenant ce qu'il voulait dire. Les effluves d'alcool ne lui avaient pas enlevé toutes ses capacités de réflexion et c'était sans mal qu'il pu comprendre les choses, comme elles étaient présentés.
Cocoon attrapa la main de son compagnon, pour la mettre sur sa joue, comptant sur l'aspect rafraîchissant de la chose, avant de dire :

« T'es sur que t'es pas un ondin ? Parce que t'es beau et gentils comme eux. »

Ses yeux se fermèrent à nouveau, mais son rythme cardiaque ne changea pas. Il n'arrivait pas à tomber dans le coma immédiatement, il lui fallait un certain temps. A ses côtés, l'homme était positionné contre lui, de façon à lui couper correctement la circulation du sang dans le bras, et il décala légèrement ce dernier pour pouvoir faire partir les fourmis désagréable qui hantaient ses veines. Après avoir fermé et rouvert son poing deux à trois fois, il reposa son bras contre le dos du Rehla, ce qui colla ce dernier un peu plus à lui. Son autre main vint se poser sur son bassin, avant de la laisser glisser sur sa hanche brune et massive. Il soupira une énième fois, n'arrivant toujours pas à tomber de fatigue, comme une masse. C'était finalement comme si les étoiles ne voulaient pas qu'il dorme, et qu'il devait les écouter encore et encore. D'ailleurs l'Orisha le signala :

« Et toutes ces voix dans ma tête c'est... Tellement... Insupportable. Pourquoi elles me parlent toutes en même temps ? »

A son stade, c'était meme plus qu'énervant car au final, il ressentait un fort sentiment de solitude. Alors si son binome avait deux trois tuyaux à lui filer, il ne serait pas contre. Puis au final, il pourrait enfin s'endormir, bien plus tranquillement. Ouais... Enfin...


Le lendemain fut particulièrement dur, surtout le réveil. Cocoon n'avait pas rêvé cette nuit, et étrangement, aucune voix ne l'avait réveillé. Pas de songes étranges, ni de réflexions tout aussi bizarres... Il avait juste merveilleusement la tête dans le derrière ! Emergent d'un sommeil qui s'était révélé de plomb, il n'ouvrit pas les yeux immédiatement. Il sentait qu'il était sur le dos, qu'il était légèrement engourdi et qu'il n'avait pas bouger de la nuit. Ceci assura donc un certain sommeil. A travers ses paupières closes il pu sentir et voir la lumière du jour. Prudemment, doucement, il ouvrit les yeux, et s'habitua à la clarté. Vu le reflet de la fenêtre sur le sol, et l'intensité des rayons, Cocoon constata savamment que l'astre était à son zénith. Bon première information prise.
Levant la tête, il ressentit une douleur aux cervicales, et la laissa retomber sur l'oreiller, en soupirant. Il allait un peu mieux aujourd'hui, et c'était de suite bien plus agréable. Essayant de se lever, il se sentit lourd et engourdi. Regardant ailleurs, il vit un homme contre lui, s'accrocher à son torse comme une moule à son rocher, et commença à s'agacer. Qui c'était ? Au final, plus que des bribes de souvenir, un curriculum vitae lui apparu dans le cerveau, lui donnant les informations les plus basiques sur cet homme. Et il n'en retenu qu'une :

« Luka ? »

Son mal de crâne le frappa à ce moment là, et de sa main libre il se tint la tête en crissant des dents.

« Hè Luka, décale toi, faut que j'aille pisser. »

Et là, ça urgeait. Se glissant du mieux qu'il pu hors du lit, il laissa le corps de son ami sous les draps, pour aller se soulager dans la salle d'eau collée à la chambre. Sans respect, il ne prit pas soin de fermer la petite porte, se fichant royalement de cela, et émit simplement un soupir de soulagement. Tan qu'il était debout, et enfin réveillé, il en profita pour faire sa toilette, et prendre une douche assez froide -enfin, avec sa conception du froid c'était à dire trente-huit ou trente-neuf degrés-. Dès que Luka se réveillerait, il parlerait avec lui pour essayer de se rappeler de la nuit d'hier.

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Sam 28 Sep 2013, 18:31

« T’habitues pas à ma gentillesse ! Mais merci du compliment ! » Ah ce Cocoon, quel grand fou ! Punaise, je devais vraiment être dans un sale état pour avoir de telles pensées ! Une chose était certaine, je me les gelais sévère ! Je m’étais raccroché à Cocoon comme si ma vie en dépendait, et je ne comptais pas le lâcher de sitôt ! Tandis que j’étais enfin assez serein pour m’endormir, l’empathie qui s’était manifestée en pensant à mon radiateur m’empêcha de fermer l’œil. Je soupirai au raisonnement de l’Orisha et lui répondis avec le plus de patience possible « Fais le vide, ne pense plus à rien. Essaie d’écouter ce qu’elles ont à te dire, les comprendre un peu. Si elles sont insistantes c’est qu’elles ont une bonne raison de te parler, et une fois le message passé elles te foutront la paix. » Je n’attendis pas vraiment plus longtemps, et ne ressentant rien de bien méchant ou d’inquiétant émaner de l’Orisha, je pu m’endormir sur mes deux oreilles, et surtout contre la bouillotte géante qui aida grandement à éviter que je chope la crève le lendemain matin !

Je dormis comme une véritable masse, et ne fus réveillé par aucun stimuli externe. Pas de coq à l’aurore, pas de vieux crouton hurlant au vol, pas d’appel au secours pour un type poignardé, j’avais passé une bonne nuit ! Enfin, il semblait aussi que la matinée était passée, car lorsque mes yeux s’entrouvrirent, je vis que le soleil était bien haut et je fermais aussitôt mes paupières. Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas montré au petit jour et ma seule envie fut de me recoucher et d’attendre que la nuit arrive pour me lever ! Seulement, la lumière qui régnait en maître dans la pièce m’empêcha de me rendormir, et mon mal de crâne post cuite y réagi de façon assez violente. Je soupirai, espérant qu’on me foute la paix en cette si belle journée, vœu qui fut exaucé, mais pas pour moi !

« Mhm ? » Qu’il aille pisser ? Mhm, quelle classe ! Je daignais à peine le lâcher pour qu’il se lève, et retombais alors lourdement sur le lit. Je restais là, à comater pendant un moment, jusqu’à ce que ma gueule de bois soit vraiment insupportable et qu’il me faille me rincer le visage pour me réveiller et passer à autre chose. La main sur la figure, à essayer de retirer la m*rde de mes yeux, je bâillais comme jamais en entrant dans la sale de bain. A défaut de me laver le visage, j’eu l’occasion de me rincer l’œil comme jamais. Il n’y avait pas à dire, Cocoon avait de très bons arguments, et l’eau ruisselant sur sa musculature dans un nuage de fumée ne m’aida pas vraiment à m’en détourner. « Fait chier … » Non, je ne me disais pas qu’il faisait chier à avoir si peu de pudeur, plutôt que la luxure me tendait presque les bras de bon matin mais que j’avais trop la gueule dans le coaltar pour réagir posément ou comme d’habitude.

Je me contentais donc de rester d’apparence aussi stoïque et indifférent que précédemment, et me rinça le visage à l’eau vraiment glacée. Une fois bien réveillé, j’en profitais aussi pour me soulager, sans grande pudeur - on serait deux comme ça - pour ensuite retourner vers le lit et me vautrer dessus. J’attendis qu’il en ait fini avec sa douche, non sans gueuler un « Grouille, j’ai l’impression d’avoir du plancton dans le fion et ça démange … » tout à fait classe ! Une fois la douche libre, je me jetais sous le jet d’eau - et manqua de me brûler, forcément - qui me fit un bien fou. Je passai une bonne demi-heure pour ensuite m’essuyer et me rhabiller, presque frais comme un gardon. Mais je n’étais toujours pas moi-même et cela n’était guère pour me convenir.

Aussi, je repensais aux dires de l’Orisha juste avant que je me décide à faire quelque chose de ma journée, je lui demandais le plus naturellement du monde « A tout hasard, les Etoiles ne t’auraient pas confié quelques détails sur ce qu’il nous est arrivé, ou un moyen de rétablir nos conditions respectives ? » Je savais qu’il se sentirait sûrement obligé de garder le silence, et je rajoutais « Réponds juste par oui ou par non, on verra les détails plus tard. Là j’ai les crocs, faut que je mange quelque chose sinon je vais pas tenir … » pour ne pas lui mettre la pression plus que de raison, avant de descendre voir ce que l’aubergiste avait de bon pour le déjeuner.
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Sam 28 Sep 2013, 21:56

Avec tous les conseils de Luka, Cocoon pu enfin s'endormir, fermer les yeux et sombrer volontiers. Il en avait marre et c'était le moment pour lui de quitter le monde d'aujourd'hui.
Ainsi, le réveil fut certes dur, mais plus serein, surtout dans sa tête. Le Rehla avait du mal à le lâcher, pour que l'Orisha aille se doucher, mais toute les bonnes choses ayant une fin, il fallait bien qu'il s'en sépare un jour. Une fois sous la douche froide pour lui, il mouilla ses cheveux, son corps, et expira longuement de soulagement. La journée pouvait bien commencer. Les yeux fermés, il essaya de retrouver des souvenirs de la veille, de tout ce qu'il s'était passé, de son humeur maussade, puis le moment du sommeil... Il fallait retrouver cet esprit, ils ne pouvaient décemment pas se permettre d'être sans rien, avec les pouvoirs de l'autre. Dans ses réflexions muettes, le guerrier ne vit pas Luka entrer dans la salle d'eau, ne le ressentit même pas. Seulement en entendant un bruit d'eau s'écoulant, il ouvrit les yeux, et le vit dos à lui, en train de se soulager. Par réflexe, Cocoon se tourna lui aussi, calmement, ne démontrant aucune gêne.

Luka repartit se vautrer sur le lit, alors que l'Orisha finissait sans se presser. C'était sans compter la remarque subtile du type dans la pièce à côté. Arrêtant l'eau, il se sécha rapidement, et enroula une serviette autour de sa taille. Lorsqu'il pu se faire entendre il lui renvoya :

« Bordel mec, mais ça macère chez toi ? Faut se laver plus souvent que tous les huit jours hein, ça aide parfois... »

Ricanant, il entra dans la chambre, passant une main dans ses cheveux pour les rabattre en arrière et dit :

« Aller vas-y. Fais gaffe elle est froide. »


Pas pour tout le monde...
Cocoon s'habilla tranquillement, faisant le point dans sa tête. Outre les dires des étoiles, il avait l'impression de connaitre se type depuis des années. Enfin pas personnellement, mais il s'entendait naturellement bien avec, sans se forcer, et ça ne lui était que rarement arrivé, pour ne pas dire jamais. Le guerrier ne refusa pas cette sociabilisation, qui se fit même plutôt normalement. Puis y a pas à dire, se murger ensemble, ça rapproche.
Une fois habillé, il remit sa claymore dans son dos, et sa besace sur son épaule, quand Luka sortit propre et frais de la salle d'eau.

« Ouais... Enfin je me rappelle aussi de certaines choses. »

Suivant son compagnon jusqu'en bas, ils s'attablèrent et arrivèrent pour le repas. Commandant chacun ce qu'ils voulaient, ce ne fut qu'en sentant l'odeur de la nourriture que Cocoon se mit à baver. Son ventre gargouilla, et il posa ses affaires pour s'asseoir sur le banc, en face du Rehla.

« Bon... Il y a deux jours, j'étais sur un pont avec une fille, et une sorte d'esprit est apparu, et a échangé nos pouvoirs. Il nous a catapulté ici, sans que nous sachions pourquoi. Hier soir, alors qu'on était tous les deux, il est apparu à nouveau, et a rendu ses pouvoirs à la fille, pour les échanger entre nous. Alors je ne sais pas pourquoi il a fait ça, ni si il y a un 'remède' ou quelque chose qui s'en rapproche. »

Donc maintenant il fallait y aller au feeling. Trouver un indice ou quelque chose qui permettait de se diriger dans une direction en particulier.

« On mange, et on bouge de là. On avisera une fois dehors, t'es d'accord ? »


Cependant, Cocoon avait sacrément faim. Il prit un plat, puis un second, avant de boire beaucoup d'eau, et d'en commander un troisième. Une fois tout ça engloutit, il se leva, constatant qu'il était bel et bien paré. Il avait un appétit d'ogre, surement, mais il dépensait tout cela en parcourant le monde et en se battant, alors il pouvait bien se permettre de sur alimenter ses muscles un peu.
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Sam 28 Sep 2013, 22:22

« Parce que tu crois que je fais exprès de me baigner aussi profondément sous le niveau de l’eau ? » Définitivement non ! Mais je ne pu m’empêcher de rire de ma propre connerie. « Eh ! On a pas tous la même définition de froide hein ! » J’étais plutôt content de moi, je parvenais à me sociabiliser un minimum, c’était un exploit ! Je détestais les gens, ils m’insupportaient et je préférais grandement être seul. Mais je me trouvais être à peu près sur la même longueur d’onde que lui, peut être l’empathie y était pour quelque chose d’ailleurs, et cela me comblait de joie en un sens !

« J’me rappelle pas de tout, heureusement … » Mais bien assez pour m’en sentir mal ! Je n’avais pas tarder à descendre, et le fumet des saveurs envahit bientôt mes narines. J’avais beau être à moitié mort, mon autre moitié était encore vivante et appréciait la bonne bouffe ! Ainsi, je ne tardais pas à commander un véritable buffet et l’attaquais allègrement. J’avais heureusement de quoi payer - être vieux m’avait permis de mettre quelques piécettes et cailloux de côté - et je ne me gênais pas pour remplir ma pense bien vide après la cuite de la veille au soir ! L’orisha ne tarda finalement pas - et personne ne le loupa, vu sa carrure cela aurait été d’autant plus difficile qu’il prenait une bonne largeur de la table avec son matériel - et je le laissais satisfaire son appétit qui semblait presque aussi vorace que le mien, ou peut être plus en fait !

« Pourquoi vous aurait-il amené ici ? Ca n’a pas vraiment de sens, sauf pour lui peut être … Il y avait mille et un endroits pour vous mettre en péril sur ces terres, alors pourquoi celui-ci en particulier … » Au moins, les explications de Cocoon avaient permis de répondre à bien des questions auxquelles les étoiles n’avaient pu répondre précédemment. Toutefois, il eut une merveilleuse idée à laquelle je ne pu qu’acquiescer et répondre « Ca me va, je crève de faim ! S’iouplait, la suite ! »

Une fois la panse bien remplie, et une fâcheuse envie de faire la sieste en tête, je remis ma besace et entrepris de questionner les habitants. Si nous étions ici en particulier, c’était pour une bonne raison ! Aussi, il ne me fallu que quelques minutes pour trouver un garde et lui demander « Excusez-moi, si je vous dit une saleté de boule blanche qui s’amuse à troubler la tranquillité des honnêtes gens, vous me dites quoi ? » Et il me répondit quelque chose auquel je ne pu croire. Je me dépêchais d’appeler l’Orisha à grands coups de « Cocoon, par ici ! » et fis répéter le garde pour que nous soyons deux à entendre la même chose.

« C’est un esprit qui occupe une grotte non loin. Il était là bien avant notre installation dans ce village, et même s’il ne semble pas très amical, il n’est pas méchant pour autant. Vous savez, on y est tous passé à son petit jeu, mais comme au bout d’un moment ça a finit par ne plus accrocher, il a décidé d’aller voir ailleurs. Mais c’est assez drôle qu’il vous ait ramené jusqu’ici ! Si vous voulez mon avis, vous devriez aller voir à la grotte, peut être trouverez-vous quelques réponses à vos questions … »

Alors c’était ça ? La saleté de boule farceuse était juste une curiosité locale qui s’amusait avec le premier passant venu ? Et dire que j’avais failli tuer toute une auberge - ou plutôt leur vomir dessus - parce que je ne parvenais pas à contrôler des pouvoirs qui n’étaient pas les miens … Je ne tardais pas à me mettre en marche vers l’endroit indiqué par le garde, et d’un air assez vicieux je lançais à Cocoon « Dis, tu crois qu’un Esprit ça a des rotules ? » - « Parce qu’on va les lui péter !!! » et je me mis à rire, impatient que la farce ambulante se prenne l’addition de la vie sur le coin de la gueule !
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Sam 28 Sep 2013, 23:41

Cocoon s'entendait définitivement bien avec ce type. Il ne savait pas d'où ça venait, si c'était naturel ou non, mais peut importe, il n'était pas du genre à ce poser trente-six questions sur ce phénomène naturel de toute façon, bien au contraire. Lorsqu'il lui annonça les quelques informations dont il se rappelait, il fut surpris de savoir que Luka était plutôt du genre à ne pas vraiment vouloir se rappeler. Bon, il était vrai qu'il s'était mis dans un sale état la veille. Et puis l'empathie jouant sur le tout... Il allait très très mal. Heureusement, l'aubergiste ne les avait pas viré face à ce coup de folie, et en voyant que Cocoon maitrisait le Rehla.

Les questions que Luka posa dans la foulée, furent assez bonnes pour interpeler l'Orisha. Il haussa les épaules, répondant ainsi à toutes, en un seul geste. L'incompréhension et le non-savoir.
Une fois sortit de là, le guerrier était franchement déterminé à retrouver son empathie, ses vision d'aigle, et d'enchainer qui bon lui semblait. Luka lui avait donné de bons conseils la veille pour gérer les étoiles alors que lui, ne lui avait rien dit. Quel ingrat ! D'ailleurs, le bronzé écouta certaines petites voix lui murmurer de belles paroles, sur certaines personnes, et certains faits, puis se ferma totalement à elles. Ca ne le dérangeait pas, mais il avait l'impression qu'elles se confiaient à la mauvaise personne. Il avait l'impression de les berner, de ne pas être celui qu'elle recherchait. Il n'était pas lui-même, il le savait. Allaient-ils seulement trouver ce machin qui avait su les transformer ?
Machinalement, ses épaules s'affaissèrent d'elles-mêmes, et il poussa un soupir qui ressemblait plus à un souffle d'agonie qu'autre chose. Ses yeux se vidèrent petit à petit de vie, comme s'il n'était même plus doué de conscience. Il devait trouver ce truc, et c'était tout. Alors il se mit mollement en route, dans une direction différente à celle de son partenaire, pour être plus efficace.

Une voix un peu lointaine l'appela, pour le faire rappliquer vers elle. Luka avait trouvé quelque chose d'intéressant. Cocoon s'était redressé, mais il n'en restait pas moins complètement affable, et il regardait le garde d'un air totalement ailleurs. Pourtant il l'écoutait mais il se sentait flétrir. Soupirant à nouveau, il remercia le type d'un air non-convaincu, et suivit Luka qui avait l'air d'être fièrement partit.

« Attend Luka... Comment tu fais pour supporter ça en permanence... ? J'ai l'impression de mourir à chaque fois... C'est tellement agaçant au fond. »

Il avait espéré que le Rehla pouvait contrôler ses sentiments pour lui redonner du baume au coeur, du moins assez pour qu'il puisse passer outre le spleen, mais c'était sans compter que lui-même ne pouvait pas contrôler ces dernier donc... Impossible. Un soupir. Encore.
Cocoon fut étonné du récit du garde, mais ne pu le montrer, se laissant submergé, alors pendant qu'ils marchaient il réfléchissait et dit :

« Cet esprit est vraiment tordu. J'espère au moins que nous pourrons nous en débarrasser. »


Ouais, parce qu'en plus Cocoon avait envie de lui mettre la branlée de sa vie... Mais non. Là il était ridicule à souhait à faner à vue d'oeil.
Et il ne fallait pas compter sur l'empathie de Luka car, au mieux se dernier saurait se protéger, au pire il se laisserait toucher par ce spleen indirect, aussi. Haussant les épaules, d'un air maussade, il renchérit :

« J'essaye d'appliquer tes conseils mais... Ce n'est pas si simple que ça. En revanche toi tu peux faire beaucoup de chose avec l'empathie. Si quelqu'un d'autre est réceptif, tu peux laisser aller ton empathie, aussi puissante que tu veux, de manière à écraser les récepteurs de tes émotions. Ca peut être dangereux. C'est pour ça qu'il ne faut pas se laisser dominer par elle, mais la surplomber, sinon les sentiments des autres te bouffent. Et contrairement au Spleen, il ne faut pas faire le vide, il faut que tu te batte pour lui claquer la porte au nez. Lui dire que non, tu ne la laissera pas te faire la peau si facilement. »


C'était une manière très imagée de conter l'histoire et les effets nocifs mais, en même temps, on captait totalement ce que Cocoon cherchait à transmettre comme message. A contrario évidemment, si on arrivait à maitriser assez son empathie, alors on pouvait même capter les sentiments des autres, à petite dose, pour détecter jusqu'à leur présence, dans des endroits comme les grottes. D'ailleurs, en parlant de grotte, les voilà qu'ils arrivèrent à bon port, après quelques minutes de marche. Effectivement, la cavité était légèrement reculée par rapport à la ville, et ce fut à eux de s'immiscer à l'intérieur. Il ne faisait pas particulièrement sombre, car cet antre n'était pas très profond. Enfin assez pour y cacher bien des monstres, mais ils étaient loin d'en rencontrer ou d'en tuer.
Ce qui était assez arrangeant. Suivant les parois rocheuses, l'Orisha était totalement déstabilisé, ne pouvant se servir de ses facultés. Encore une fois, après quelques minutes de marche, ils arrivèrent dans un cul-de-sac, le fond de la grotte, où ils durent s'arrêter. Cocoon constata que cette bestiole blanche faisait la collection d'objets brillants, peu importe ce qu'ils étaient, tan qu'ils brillaient, et vivait dans un endroit éclairé par des bougies. Scrutant le reste des objets entreposé en vrac, il tendit la main vers quelque chose pour l'attraper. Seulement, l'objet glissa, ripa de ses mains et atterrit sur le sol, se fracassant en des centaines de morceaux.

« Ah, bordel ! »


A ce moment, un cri assez strident retentit, et se tenant la tête, il vit l'esprit brumeux apparaitre devant eux. Celui-ci ne riait plus comme la première et la seconde fois où il l'avait vu. Il était au contraire en colère, criant ses maux en leur vrillant les tympans, avant de disparaitre en fumée. Comme s'il avait explosé dans un bruit sourd. Que s'était-il passé ?
L'Orisha se redressa, et fut pris de douleur, similaire à plusieurs incision dans ses bras. Par réflexe, il attrapa l'épaule de Luka qui se trouvait non loin, et la serra pour compenser la douleur. Quelque chose le quitta, un lien se brisa, et il eut l'impression de perdre la moitié de son âme. Seulement, cette perte et ce froid, fut rapidement remplacer par le reste, par ce qui était son Lien à lui, et son Empathie chérie. Lâchant le Rehla, il s'appuya contre une parois, presque haletant, retrouvant doucement ses atouts magiques, et ses capacités. M*erde, d'habitude il ne faisait pas de crise de panique. Il n'avait quasiment jamais fait de crise de panique !

Cocoon mit quelques secondes, voire minutes à reprendre ses esprits, à se calmer seul, dans son coin, et se tint à nouveau sur ses jambes. Ca allait tellement mieux. Il n'était plus accablé d'un sentiment néfaste qu'il ne voulait pas et, en même temps, il pouvait sentir Luka, sa présence, et ses sensations. Se tournant vers lui il dit :

« Désolé pour ton épaule, j'espère ne pas t'avoir fait trop mal... »

Par réflexe, il fouilla dans une poche de sa besace et en sortit un flacon :

« Tiens bois ça, c'est un anti-douleur. Je fabrique mes propres potions, donc ne t'inquiète pas, c'est efficace. »

Bien qu'il n'en montrait rien, il était assez gêné de se dire qu'il avait fait mal à son ami de fortune. C'était un réflexe, mais il pouvait détruire tellement de chose en un réflexe.

« Ca va toi ? T'as tout retrouvé ? »
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Apprendre de l'autre (pv Cocoon)

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