La jeune Ombre, n'avait visiblement eut aucun problème à se défaire de l'illusion, elle se trouvai debout et me donna sa torche, puis elle s'avança vers le mur et essaya une nouvelle combinaison, elle tira le levier. Je retint mon souffle, avec un peu de chance...mais la chance n'était visiblement pas de notre côté ce soir car le mur s'ouvrit pour laisser passer un énorme rocher qui aurait pu nous écraser sans problèmes si nous n'avions pas eut la merveilleuse idée de nous décaler sur le côté, je vis l'Ombre par terre, pour ma part, Kolio m'avais receptionner sur son dos. L'Ombre se retourna vers le mur, puis vers moi, elle me dit:



"C'est ton tour!"



Je sentais que nous n'en avions pas encore finis visiblement...Je soupirai et me relevant, je me saisit de ma torche éteinte par terre, prenant des flammes de l'autre torche, je rallumai celle-ci et rendit la sienne, à ma compagne de route, puis, regardant le mur avec effroi, je me dirigeai vers lui et essaya une autre combinaison, je crois que la qualité qui devait le plus être mis en valeurs dans cette épreuve était sans nulle doute la patience, ce qui faisait défaut chez moi encore un ou deux coups comme ça et j'allai vraiment perdre patience...Je pestai contre ce fichue magicien, mais qu'est ce qui avait bien pu me mettre une idée pareil en tête! Une fois une combinaison faite encore et toujours par pur hasard, je me dirigeai vers le levier, inspira un grand coup, banda mon arc, par précaution et tira le levier. Le mur s'ouvrit, au départ je pensai que c'était la bonne, mais un bruit sourd se fit entendre, comme des bourdonnements qui se rapprochait, le sourire qui était apparue quelques instant plus tôt sur mon visage mourut sur mes lèvres, une nuée d'insectes visiblement carnivore et effamé se ruèrent vers nous.



Je ne pouvais pas me soucier de ma compagne, cette fois c'était chacun pour soi, je lachai brusquement mon arc et, me saisissant de la torche, je créeait de petite langue de flammes que je faisait tourbilloner autour de moi afin de me protéger et de tuer les insectes par la m^me occasion, bien sûr, j'avais inclut Kolio dans le périmètre de sécurité mais l'inconnue était trop loin de moins pour que je puisse faire de même surtout que ma magie était réduite à cause de mon dernier sort, heuresement pour moi, les petites bêtes n'étaient pas coriaces et je pus les tuer sans trops de problèmes...bien sûr j'avsi quand même une bonne demi douzaine de piqûre sur les bras étant les seules membres qui étaient sortis de ma protection pour créer le sort, je n'eus pas d'autres piqûres. Je lachai dans un souffle, sans même me préoccuper de savoir si l'inconnue était vivante ou non:



"A toi,j'ai assez donné..."

L'Ombre inspira encore quelques grandes bouffés d'air avant de se diriger vers le mur. Elle rentra la combinaison, le mur s'ouvra, mais un tintement général retentit, comme si des millier des petites cloches avaient été sonné. Y avait-il encore une épreuve, je posai la main sur mon arc, par précaution, mais rien ne se passa. Cela devait être un signal pour le vieil homme afin qu'il sache que des personnes sont presque arrivés à sa demeure. En effet le chemin de pierre laissait découvrir un large escalier de bois plus entretenue que le précédent. L'antre du magicien ne semblait pas être bien loin. L'Ombre grimpa les marches, je la suivit d'un pas rapide. Au bout des marches se trouvait une porte de métal peu accueillante...La jeune Ombre essaya de l'ouvrir mais bien évidemment, celle ci était fermé. Cependant, un message magique sortit de celle-ci, il contenait la mots suivants:





La clé? Encore une épreuve et certainement la dernière. Je regardai pensivement le chemin par lequel nous étions passé et m'aperçut avec effroi que le mur maudit c'était refermé silencieuxement. Cela voulait donc dire que la clé se trouvait dans ce couloir. Je soupirai, ce magicien avait interête à nous donner ce qu'il faut car je sens que je vais vite perdre patience avec lui. Je demandai mentalement à Kolio de rechercher une quelconque trace humaine. En effet, lorsqu'une créature touche un objet, il laisse une odeur sur celui-ci. Je ne comptai pas à ce que le magicien aie laisser une trace sur la clé, il était trop malin pour ça, mais plutôt que les personnes disparus avant nous et qui ont certainement trouvé le vieux magicien, ait touché cette clé. Kolio entreprit donc de la rechercher. Ma compagne de route de retourna alors vers moi et demanda:



"As-tu aperçu une clé en montant les escaliers?"



Non, bien sûr que non, je lui aurais dis sinon. Je lui répondis donc:



"Non, mais Kolio essaie de repérer l'odeur, peut être qu'avec l'aide de ton loup, il pourront la retrouver."



C'est alors que, poussant une pierre, Kolio trouva la clé, la dernière épreuve était vraiment trop facile! Certainement que le magicien pensai que personne ne pourrai arriver jusque là...Je pris la clé de la gueule de mon fidèle compagnon et l'enfonça dans la porte. Je la tournai, et la porte.....ne s'ouvrit pas! J'avais beau la tourner dans tous les sens rien à faire. C'est alors que Kolio en vit une autre et moi aussi. Je me rendit compte que des clés, il devait y en avoir des centaines. Caché derrière des rochers, dans la fissure d'un mur, sous une marche d'un escalier. Il y en avait énormément, mais laquelle était la bonne? Il fallait chercher et toute les essayer...

Finalement, je me retrouvai à chercher seule. L'Ombre était épuisé et semblait souffrir de sa blessure ce qui pouvait être compréhensible. C'est alors qu'elle lacha une injure, me tournant vers elle, je remarquai qu'elle fixait un point au plafond. Je détournai mon regard en essayant de suivre le sien, elle regardai le lustre, quoi, c'est parce qu'il était si haut qu'elle avai dis ça? Et enfin je la vis. La clé. La vraie, la seule, l'unique. Elle était pendue au vieux lustre poussiéreux et bien, il était malin ce sorcier. Il la mettait dans un des endroits les plus inaccessible et jouait en plus sur la hauteur, car, il savait que la plupart des voyageurs qui venaient à sa rencontre venaient pour posséder des ailes, or, si des créatures viennent dans ce but, c'est qu'elle n'en ont pas. Je pestai mentalement contre ce sorcier de malheur, comment faire pour atteindre une clé perché à plus de vingt mètres d'altitude si ce n'est plus? Je soupirai résignée. C'est alors que, ne me laissant pas le temps de réfléchir, ma compagne de route annonça tranquillement:



"J'ai du mal pour le décollage, alors prend-moi dans tes mains et jette-moi aussi fort que tu le peux vers le lustre!"



Je n'avais pas trés bien compris, j'allai lui demander de répéter mais sa concentration me fit perdre mes mots je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait faire, la jeter qui, elle? Peut-être n'était elle pas concentrée mais attendait simplement que je ....la lançe? Cela n'avait plus de sens, lorsque soudain, je compris ce qu'elle voulait dire, petit à petit son corps rapetissit sous mon regard ebahi jusqu'à devenir un corbeau au plumage brillant, elle retira le bandage blanc qu'elle portait autour de son aile gauche. Puis elle croassa afin que je l'envoie dans les airs. Je la prit délicatement pour ne pas lui faire mal à son aile et l'envoya le plus fortement possible en direction du lustre.

Je me tournai vers la jeune Ombre, elle non plus ne savait pas faire apparaître ses ailes. Je touchai le tatouage noire qui ornait mon dos. Je retirai ma main rapidement sous la douleur omniprésente. Je grimaçai en m'étirant, mon dos semblait encore brûlant. L'Ombre reprit:


Oui, en effet ce serait préférable de tuer ce mage de malheur, mais comme l'avait dit l'Ombre, il fallait d'abord le trouver. Je soupirai en regardant autour de nous. Nous étions encore dans la chaumière du sorcier. Et il y avait mille et un endroit où il pouvait se cacher...Je soupirai, bon, si on voulait sortir de là vivant, il fallait se serrer les coudes, si on commençait à se battre chacune de notre côté, on y arriverait jamais. En revanche pour chercher le magicien, nous pouvions nous séparer, il faudrait crier ou faire du bruit pour que l'autre nous retrouve...Je dis:

"Je pense qu'il faudrait nous séparer pour chercher, non? Cela irait plus vite il me semble"

Je crois que c'était une des plus longues phrase que j'avais dis à l'Ombre. M'adaptant à son caractère, mes phrases comme les siennes, étaient particulièrement brève et sèches. Je m'y était habitué mais la situation dans laquelle nous étions me faisait oublier ce à quoi je m'étais habitué jusque là. Je pris une inspiration et activai mes pupilles félines. Me concentrant sur les yeux de Kolio, les miens se transformèrent. Mon iris humaine et donc par définition ronde, rapetissait jusqu'à devenir un simple trait fin et noir. Je battait plusieurs fois des paupières pour m'habituer à ma vue animale. Puis je balayais la salle des mes yeux. A ma grande stupeur, mon regard était sans cesse attiré par les énormes bocaux verdâtres au fond de la pièce. Je me rendis compte avec horreur. Que les créatures qui se trouvaient dedans étaient encore vivantes...Je frémit d'effroi. Comment pouvait-on faire des choses pareilles. C'est à partir de ce moment là qu'une rage vengeuse se planta dans mon coeur, ce monstre inhumain allait payer se méfaits! Je scrutai les alentours en tentant de ne pas regarder les bocaux mais rien n'y faisait, mes yeux étaient attiré par une force magique, comme si des voix m'incitaient à les regarder à les venger, à le tuer...Pressa ma tête de la paume de mes mains je fermai les yeux...résignée....puis je sentis une présence derrière moi. Kolio frotta sa tête contre moi. Je souris, il me fallait oublier ces voix, éviter cette vengeance, combattre ce magicien!