« Pas chassé ! » ordonna Sympan, un air de metteur en scène sur le visage. Avec sa partenaire, ils sortirent du labyrinthe dans la marche des crabes. Content de lui, il lui tendit la main afin qu’elle la serrât. « Merci Pomme-Cannelle ! Cette expérience a été un véritable succès ! » Il regrettait cependant de ne pas avoir pu parcourir le labyrinthe en compagnie de Claer. Il aurait aimé l’étudier durant cette épreuve, afin de voir ses réactions. Parfois, il lui semblait que sa femelle adolescente lui cachait des choses. Il devrait enquêter. « Sur la fin, c’est vrai que je n’avais plus peur ! Merci à toi ! » « Avec plaisir ! Tu devrais rejoindre le club de gymnastique ou les puff puff gueurles ! Tu as ça dans le sang, ça se voit ! » Et lui n’avait pas franchement eu peur car, généralement, les autres ne s’attaquaient pas à sa personne. Parfois, il avait l’impression d’être invisible. C’était tant mieux.
Une fois qu’il fut séparé de Pomme-Cannelle et qu’il se retrouva nez à nez avec Hélène, il oublia totalement la danse qu’il avait inventée pour sa partenaire précédente. L’hypothèse avait été que s’il détournait son attention, elle aurait bien moins peur. Ça avait fonctionné… sans doute aussi parce que les bénévoles censés les effrayer devaient avoir eu les pétoches en les voyant se trainer par terre, à quatre pattes, à imiter divers animaux dont le babouin et le crabe. « Hélène. » lui fit-il, pour toute salutation, en sentant sa magie en danger. Son pouce et son index attrapèrent sa propre boucle d’oreille et commencèrent à jouer avec. Il ne lâcha son bijou que lorsqu’il fut assis en face d’elle. Un rapide coup d’œil à la table lui apprit ce qu’il convenait de faire mais ce n’était pas vraiment à ça qu’il songeait. « Hum… je dois te dire quelque chose. » commença-t-il tranquillement. « Ce n’est pas pour te mettre mal à l’aise mais je pense qu’entre scientifiques, on peut parler de ce genre de choses, n’est-ce pas ? » Normalement, si c’était une vraie, ça ne lui poserait pas de problème. Lui-même voyait le sexe comme quelque chose de tout à fait normal et n’avait aucun tabou le concernant. Néanmoins, elle avait grandi au milieu de Magiciens et il savait que certains avaient le sujet en horreur. Le fait qu’elle fût une femme de science le rassurait. « J’ai fait un rêve étrange il y a quelques nuits. J’ai rêvé qu’on participait tous les deux à une orgie… avant qu’on se retrouve dans un laboratoire à discuter de naissances miraculeuses, de parthénogenèse et j'en passe. De fil en aiguille, on est ensuite retombés sur le thème initial. Qu’en penses-tu ? Est-ce que tu crois que je suis inconsciemment attiré par toi ou qu’il peut s’agir d’autre chose ? » Il plaça son pouce et son index sur son menton, la mine soudainement songeuse. À mieux la regarder, ce n’était pas qu’inconscient. « En fait, je crois bien être attiré par toi actuellement. C’est la première fois que je le remarque. C’est étrange… Je devrais creuser, même si cette histoire de conception est le sujet le plus important il me semble... »
536 mots
Priam et Laëth ~ Ange ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 3866 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes ◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Face à Sympan, Hélène perçut l’accélération de son pouls. Déjà, quand on lui avait annoncé qu’elle serait avec lui, elle avait senti les flammes du désir lécher son bassin. Toutes ses tentatives pour chasser la sensation avait échoué. Elle persistait, prête à rugir comme elle l’avait fait en pleine nuit, au point de la réveiller. « Sympan. » répondit-elle, aussi droite que possible sur son tabouret, les mains sagement posées sur ses genoux. Elle les revoyait se perdre dans ses cheveux, s’agripper à ses hanches, parcourir son dos. Dans sa poitrine pulsait encore le rythme effréné des tambours et à ses oreilles résonnaient les chants chauds émis par tous les corps qui les entouraient. Le souvenir de ce rêve était beaucoup trop net. Elle n’avait pas pu s’empêcher d’y repenser, aux images et à tous les ressentis qui s’étaient imprimés sur sa peau. Suite à ce songe, elle s’était plus amplement renseignée sur le sexe. Peu de sujets excitaient sa pudeur, mais sur celui-ci pesaient quelques-unes des entraves de son éducation magicienne. Parler ouvertement de sexualité ne l’embarrassait plus – les étudiants de Basphel ne s’en privaient pas, et elle avait un frère dont la vie semblait parfois se résumer à ses conquêtes.
La pratique, cependant, c’était tout autre chose. Face à l’Ygdraë, la gêne l’étreignait vigoureusement. Elle ne voulait pas qu’il crût qu’elle avait envie de lui ou qu’il se fît des idées. C’était un ami d’Adriæn et… bref. Elle choisit de se concentrer sur la boîte de maquillage et les pinceaux posés sur la table. « Parler de quoi ? » demanda-t-elle en le regardant à nouveau. Elle eut un horrible pressentiment, qui se confirma presque aussitôt. Ses joues virèrent au rouge pivoine. Elle aurait pu être jetée au beau milieu des champs écarlates de Lua Eyael qu’un Rehla n’aurait pas su faire la différence entre elle et une touffe d’herbe. « Tu as… » Les mots restèrent coincés dans sa gorge étranglée tant par la stupeur que par l’embarras. Elle posa soudainement ses mains sur son ventre. Quand elle avait vérifié qu’elle n’était pas enceinte, elle s’était trouvée à la fois bête et rassurée. Néanmoins, l’entendre parler ainsi de ce qui ne devait être qu’un rêve la troublait. Comment avait-il pu faire le même, à peu près au même moment ? Qui avait trafiqué leurs esprits et pourquoi ? Sa mémoire lui rappela un vieux conte humain, une légende au cœur de laquelle un esprit malin manipulait les désirs des individus. Lorsque la nuit tombait, il versait sur leurs yeux clos un sable magique qui les transportait vers les contrées chimériques qu’il avait imaginées.
« Tu es… quoi ? » L’Humaine le fixa, déroutée. Fébrile, dépossédée de ses moyens, elle serra les dents. Elle exécrait cet état d’incontrôle absolu. Ses poings se crispèrent et elle inspira, avant de se détourner à nouveau. Impulsivement, elle tendit la main vers les pinceaux et s’en saisit pour les faire jouer entre ses doigts. Hélène n’aimait pas du tout ressentir le flot d’émotions qui la traversaient. Elle inspira franchement, puis planta son regard dans celui de l’Ygdraë. Elle n’avait qu’à se convaincre qu’elle ne ressentait rien. C’était facile. Elle faisait ça souvent. À peu près à chaque fois qu’elle pensait à Adriæn, pour commencer. Plus récemment, à chaque fois qu’elle se souvenait de ce qu’Alaster Dah Numen avait dit au sujet de son père – si elle se laissait aller, elle ne savait plus trier les émotions qui l’assaillaient. « Je crois que j’ai fait le même rêve. » débuta-t-elle. « C’est ce qui m’interpelle le plus. Avec cette persistance de… de désir. » Elle avait d’abord songé à de la gêne. Elle s’était trompée. L’évidence lui échauffait les cuisses. « La conception, c’était… J’ai vérifié. Je ne suis pas enceinte. Tu sais, comme on parlait de parthénogénèse, je me suis dit… » Elle se racla la gorge. « Moi aussi, j’ai cru que c’était mon subconscient qui se manifestait, mais le fait que l’on ait tous les deux rêvé de la même chose me conduit à penser qu’il s’agit probablement d’un phénomène magique. » S’ils avaient bien rêvé de la même chose. Il fallait vérifier, toutefois, elle ne mourait pas d’envie de décrire à Sympan dans quelles circonstances il l’avait prise. Sa main libre attrapa la palette de couleurs. « Tu avais du rose et du blanc sur le corps. » se remémora-t-elle. « On était plus adultes, aussi, je crois. » La fille Paiberym s’humecta les lèvres, les yeux fixés sur le maquillage. Du bout d’un pinceau, elle caressa le rond d’albâtre. « Tu te rappelles d’autres choses ? Je me souviens qu’il y avait Lana et Zeryel dans mon rêve. Enfin, deux mantes religieuses que j’avais appelées comme ça. » Elle espérait. « Quelles conclusions doit-on tirer de tout ça, à ton avis ? » Aborder le sujet sous l’angle scientifique lui convenait. Pas besoin de sentiments, d’émotions ou de sensations. Juste des faits et des déductions. Lentement, elle remonta le pinceau vers le visage de Sympan et, les yeux plissés, tenta de retracer les symboles dont elle avait gardé le souvenir.
Message I – 852 mots
Nan mais promis, je vais me calmer.
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Quand je vois une bêtise plus grosse que moi et que je décide de la faire.
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Merci Kaahlinou
Adriæn Kælaria ~ Sirène ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 419 ◈ YinYanisé(e) le : 20/01/2021
« Oh je vois. » Un petit sourire intéressé apparut sur le visage de Sympan. Ce qu’elle disait n’était pas anodin. S’ils avaient fait le même rêve, cela signifiait que quelque chose se tramait derrière. Puisqu’elle était Humaine, elle n’avait pas pu créer le phénomène et le fait de l’y contraindre relevait d’un niveau de magie supérieur. Ce n’était pas lui et il ne connaissait personne ayant la capacité de plonger deux individus dans un rêve de façon simultanée. Il avait bien lu des choses sur le contrôle des songes mais il ne s’y était pas suffisamment intéressé pour poser une hypothèse sérieuse. « Oui tu as bien fait. J’aurais fait la même chose si j’avais été une femme. » Il s’était contenté de tout retranscrire dans un carnet avant d’oublier. Depuis, il l’avait relu plusieurs fois, malgré le fait que le rêve restait accroché à sa mémoire comme un Vampire à sa proie. « Je pense aussi. » C’était certain à ses yeux. En y songeant, il se dit que ce n’était pas le seul rêve à la fois réaliste et marquant qu’il avait pu faire ces derniers temps. Était-ce dû aux gemmes qui étaient apparues dans certains lieux ? Était-ce dû à un autre phénomène non encore découvert ? « Je me souviens d’elles. Je me souviens de notre conversation dans le laboratoire, de m’être approché de toi et de m’être collé à toi. » Les mouvements du pinceau sur son visage produisaient sur lui un effet supplémentaire. Il prit de la peinture sur le bout de ses doigts et retraça ce dont il se souvenait du maquillage de la jeune fille à son tour. La proximité n’arrangeait pas son désir mais il n’était pas du style à le retenir. « Et ensuite le rêve a rebasculé au beau milieu de l’orgie. Je me souviens qu’avant qu’on se retrouve dans le laboratoire, il y avait un homme agenouillé entre tes cuisses. Dans cette configuration aussi, j’étais derrière toi. Puis en toi. Je pense que c’était un rituel. On honorait la Vie et tous les hommes présents l’étaient pour te mettre enceinte. Je suis le premier à être venu en toi mais pas le dernier. Il y en a eu beaucoup d’autres. » Quand il évoquait les faits, les images du rêve venaient le heurter et le brûler. « Je pense qu’on devrait demander autour de nous, si d’autres gens ont vécu la même chose. Lancer une étude à grande échelle. Je ne vois pas pourquoi on serait les seuls à avoir subi ce phénomène. On pourrait aussi noter les effets et faire des expériences, comme… » Il la fixa, les doigts sur ses joues. « Disons que pour la science je ne peux pas ignorer avoir vraiment envie de toi maintenant. On pourrait peut-être tenter de s’embrasser, voir si ça augmente le désir ou pas ? Ce sera peut-être décevant ou tout son contraire. » Il sembla réfléchir. « On pourrait signer un pacte de confidentialité si ça te gêne. » Ses réactions précédentes lui avaient laissé penser qu’elle correspondant quand même à soixante pourcent aux mœurs magiciennes.
519 mots
Priam et Laëth ~ Ange ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 3866 ◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes ◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Le kigurumi papillon seyait à merveille à Hélène : les battements d’ailes de l’insecte s’accordaient à ceux de son cœur, et les couleurs chatoyantes qui pouvaient les parer se retrouvaient sans peine sur ses joues. Elle se rappelait de ce qu’il décrivait. Des peintures, du laboratoire, de leur proximité, de la langue de l’homme sur son intimité, de la place de Sympan entre ses cuisses, de la nécessité d’honorer la Vie en la créant dans son ventre. Les images défilaient, et plus elles s’amoncelaient, plus l’Humaine avait chaud. Les doigts de l’Ygdraë venus retracer les symboles sur son visage n’arrangeaient rien. À chaque fois qu’ils descendaient vers sa mâchoire, elle sentait leurs spectres s’égarer dans son cou, puis poursuivre leur course sur ses seins, ses hanches et ses fesses. Elle tâchait de garder les yeux ouverts et de se concentrer que sa propre peinture, mais chaque geste de l’adolescent la distrayait. Ses doigts jouaient sur des cordes interdites, qui vibraient profondément en elle. « D’accord. » approuva-t-elle. « Il faudra qu’on établisse un questionnaire ensemble pour pouvoir ensuite recouper les réponses que l’on aura chacun récoltées. » Elle trempa son pinceau dans la palette, puis releva le nez vers lui. La couleur que prit sa peau fit ressortir les tracés blancs et roses qui soulignaient les traits de son visage. Jamais personne ne lui avait parlé aussi crument. D’ordinaire, elle appréciait la franchise : elle préférait que les choses fussent claires. Mais là… Elle avait trop chaud. Elle mourait d’envie de retirer son pyjama. Pas devant lui, si possible. « Je ne sais pas si c’est une bonne idée… » La vision de leurs deux corps nus et la sensation de ses va-et-vient au creux de son bassin l’enflammèrent. Elle serra les dents, avant d’inspirer. « Tu es en couple avec Drejtësi, non ? Et moi, je… » Elle pensa à Adriæn. Elle ne savait pas trop ce qu’il voulait. Elle avait entendu dire des choses à propos de lui et de Kiara. Elle essayait de ne pas y penser. Elle n’avait pas le temps pour ça, même si elle portait les boucles d’oreilles qu’il lui avait offertes. « Enfin, moralement, c’est un peu… » Elle détailla les prunelles de Sympan, avant de descendre sur ses lèvres. « C’est un peu… » Elle avait pourtant envie d’essayer. Pour voir, pour vérifier, par curiosité. S’ils ne disaient rien, que risquaient-ils ? Et un baiser, ça n’engageait à rien. Les Magiciens jouaient les prudes mais les filles et les garçons de son âge passaient leur temps à s’embrasser dans un secret tout relatif. Elle n’avait jamais embrassé personne, cependant, elle ne s’embarrassait pas non plus du romantisme qui faisait rêver certaines jeunes filles de son âge et les poussaient à n’offrir leur premier baiser qu’au garçon dont elles étaient tombés amoureuses.
L’Humaine écarta le pinceau de la peau de Sympan, glissa une main sur sa nuque et approcha son visage du sien. Elle ferma les yeux, et épousa ses lèvres des siennes. Le feu qui éclata en elle sembla lui brûler tout le corps. « C’est fin- oh. » Hélène sursauta et se détacha vivement de son partenaire. Le soleil aurait été jaloux des flammes qui incendiaient ses joues. Tandis qu’elle se relevait vivement, elle réfléchit à toute vitesse à une excuse, balbutia quelques mots, puis jugea préférable de ne pas donner d’explications. Elle reposa précipitamment les pinceaux, manqua de faire tomber la palette, puis décida de se concentrer sur l’autre sujet test : Sympan. « C’était pire, non ? Moi, c’était pire. » - « Je peux repartir, si vous préférez… » - « Non non, on a fini notre expérience. » Elle tenta de calmer sa respiration. « Pour la suite, le questionnaire, on verra plus tard. » En essayant de rester droite et de paraître sûre d’elle, la blonde rejoignit la membre de l’AAAP. Alors qu’elles quittaient le coin à maquillage, cette dernière lui fit : « C’est parce que tu as su qu’Adriæn avait négocié pour être avec Kiara que tu t’es vengée en embrassant son ami ? » - « Quoi ? Mais non, je… Il est avec Kiara ? » Elle acquiesça. « Il a demandé à échanger avec Lazare. Le pauvre s’est retrouvé avec Muscarine, à la place. Tu aurais vu sa tête… » Elle rit. Hélène ne riait pas du tout.
Message I – 725 mots
Je progresse lentement mais sûrement /sbaf
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Quand je vois une bêtise plus grosse que moi et que je décide de la faire.
![[Basphumi] - À propos de l'orgie... (Hélène) 5l2x](https://zupimages.net/up/20/50/5l2x.bmp)
« Pas chassé ! » ordonna Sympan, un air de metteur en scène sur le visage. Avec sa partenaire, ils sortirent du labyrinthe dans la marche des crabes. Content de lui, il lui tendit la main afin qu’elle la serrât. « Merci Pomme-Cannelle ! Cette expérience a été un véritable succès ! » Il regrettait cependant de ne pas avoir pu parcourir le labyrinthe en compagnie de Claer. Il aurait aimé l’étudier durant cette épreuve, afin de voir ses réactions. Parfois, il lui semblait que sa femelle adolescente lui cachait des choses. Il devrait enquêter. « Sur la fin, c’est vrai que je n’avais plus peur ! Merci à toi ! » « Avec plaisir ! Tu devrais rejoindre le club de gymnastique ou les puff puff gueurles ! Tu as ça dans le sang, ça se voit ! » Et lui n’avait pas franchement eu peur car, généralement, les autres ne s’attaquaient pas à sa personne. Parfois, il avait l’impression d’être invisible. C’était tant mieux. 
![[Basphumi] - À propos de l'orgie... (Hélène) 4p2e](https://zupimages.net/up/21/03/4p2e.bmp)
Face à Sympan, Hélène perçut l’accélération de son pouls. Déjà, quand on lui avait annoncé qu’elle serait avec lui, elle avait senti les flammes du désir lécher son bassin. Toutes ses tentatives pour chasser la sensation avait échoué. Elle persistait, prête à rugir comme elle l’avait fait en pleine nuit, au point de la réveiller. « Sympan. » répondit-elle, aussi droite que possible sur son tabouret, les mains sagement posées sur ses genoux. Elle les revoyait se perdre dans ses cheveux, s’agripper à ses hanches, parcourir son dos. Dans sa poitrine pulsait encore le rythme effréné des tambours et à ses oreilles résonnaient les chants chauds émis par tous les corps qui les entouraient. Le souvenir de ce rêve était beaucoup trop net. Elle n’avait pas pu s’empêcher d’y repenser, aux images et à tous les ressentis qui s’étaient imprimés sur sa peau. Suite à ce songe, elle s’était plus amplement renseignée sur le sexe. Peu de sujets excitaient sa pudeur, mais sur celui-ci pesaient quelques-unes des entraves de son éducation magicienne. Parler ouvertement de sexualité ne l’embarrassait plus – les étudiants de Basphel ne s’en privaient pas, et elle avait un frère dont la vie semblait parfois se résumer à ses conquêtes. 
![[Basphumi] - À propos de l'orgie... (Hélène) 1628](/users/3014/30/04/80/smiles/1628.gif)
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![[Basphumi] - À propos de l'orgie... (Hélène) 2289842337](/users/3014/30/04/80/smiles/2289842337.gif)
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