Sanje venait juste de pousser sa partenaire sur le squelette qui les poursuivait. « Sans rancune ha ha ! » Son rire se calma lorsqu’il croisa le regard de l’un des organisateurs. Il haussa les épaules, un sourire taquin encore figé sur le visage. « Elle rêvait d’embrasser un squelette. Je n’y peux rien, je n’ai fait qu’exaucer son souhait. » Il ricana puis sautilla vers le garçon. « Diiiis ? C’est quoi la suite ? Je suis trop trop trop impatient hi hi hi ! » lui fit-il, en lui prenant les mains. Son visage à deux centimètres du sien, il semblait ne pas être gêné du tout par cette proximité, contrairement à son interlocuteur. « Euh… » L’étudiant retira ses mains et recula pour remettre entre eux une distance raisonnable. « Maintenant je vais te présenter ta nouvelle partenaire… » « Oh une nouvelle ? Chouette ! L’autre n’était pas si mal hein mais elle n’arrêtait pas de parler et faisait un peu la gueule ! Qu’est-ce que c’est chiant les gens comme ça ha ha ha ! » Le démon suivit le membre de l’AAAP d’un pas joyeux.
Assis devant Phèdre, son sourire fit naître une colline sur chacune de ses joues. « Je suis teeeeellement heureux d’être avec toi ! » Ses dents apparurent. « En plus, ce qui est trop bien c’est que tu es blonde et que je suis blond ! On est assortis ! Je suis sûr qu’avec toi ça va être su-per ! » Ses yeux se posèrent sur le maquillage. « Waaahou ! J’ai toujours rêvé d’avoir un super maquillage effrayant ! J’espère que tu sais faire ! » Il prit le papier dans ses mains. « Oh ! Apparemment les garçons n’ont pas le droit de se servir des pinceaux. » Il balança la feuille par-dessus son épaule comme si elle n’avait aucune importance. « Tu n’es pas un garçon au moins ? » l’interrogea-t-il. Il lui prit les mains et fixa son visage. « Je plaisante : t’es bien une fille. Ça se voit ! T’es toute poupoute ha ha ha ! » Il la lâcha et attrapa les modèles. « Tu veux que je te fasse quoi ? Moi j’aimerais être un VAM-PI-RE, comme Pieris ! Hu hu hu ! » Il lui tendit les fiches. « Tu sais quoi ? Je t’aime déjà trop ! » Il précisa. « En tout cas, plus que ma précédente partenaire. Même si j’ai rien contre elle hein ha ha ! » Il enleva sa capuche et remit sa queue de paon en place. « J’aime trop ce déguisement ! <3 »
435 mots
Phèdre et Iphigénie ~ Sorcier ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 49 ◈ YinYanisé(e) le : 12/03/2023
« Je ne veux pas y aller ! » Son hurlement résonnait encore dans son esprit quand elle franchit le seuil de l’espace qui leur était réservé, à elle et à elle ne savait quel abruti auquel elle aurait envie d’arracher les yeux pour les lui faire gober. Les membres de l’AAAP n’avaient rien voulu entendre. Ou, plutôt, quand ils avaient failli céder face aux larmes et aux supplications des jumelles, un professeur était intervenu pour d’abord les calmer, et ensuite les séparer. L’expérience du labyrinthe les avait laissées dans un état de fébrilité qui ne pouvait souffrir la distance : dès qu’elles s’étaient vues, elles s’étaient jetées dans les bras l’une de l’autre. Leurs parents détestaient quand elles se perdaient dans tant d’effusions, mais ils n’étaient pas là et, bien qu’Iphigénie lui eût glissé un mot sur l’apparition d’Edmund, un serviteur de la maison, aucune des deux sœurs ne le craignait au point de consentir à se contrôler au point de se rendre malade.
Les iris de la Sorcière désossèrent le visage du blond. Dès qu’il ouvrit la bouche, elle espéra qu’il la fermerait très rapidement. Sa façon de s’exprimer se révélait aussi désagréable qu’un chant aigu et mal maîtrisé. « Pas moi. » Ses iris verts descendirent sur son kigurumi. Un paon. S’il continuait à se montrer aussi bruyant que l’animal, elle pourrait certifier que l’AAAP n’aurait pas pu faire un meilleur choix. Elle rajusta son costume de hérisson, une moue boudeuse plaquée sur le visage. « Non. Je ne sais pas dessiner. C’est une perte de temps. » siffla-t-elle. Encore un qui vivait dans un monde saupoudré de paillettes. Niais débile. Elle espérait qu’au moins, il n’était pas aussi gentil qu’Andrea. Elle haïssait la gentillesse. C’était tellement moche que ça la faisait pleurer.
« Pas le droit ? » Elle écarquilla les yeux, soudainement arrachée à son attitude bougonne. « Chez moi, les garçons n’ont pas le droit d- eh ! » Elle fut si stupéfaite par son geste qu’elle ne trouva pas la force de retirer ses mains des siennes. « Non je ne suis pas un g- je ne suis pas poupoute ! » Agacée, elle se détourna à demi et croisa les bras. « Je suis une Sorcière. » appuya-t-elle, comme si la mention de son peuple lui conférait automatiquement une aura redoutable. Elle décida de l’ignorer, mais, curieuse malgré elle, finit par jeter un coup d’œil aux modèles qu’il lui tendait. « Hum. » Il la mettait mal à l’aise. Il était trop… trop. On ne pouvait pas s’adresser ainsi aux inconnus. Ça ne se faisait pas. « Moi, je ne les aime pas. » Elle lui prit les dessins des mains et les étudia. « Je vais te faire en Vampire. Ça n’a pas l’air trop difficile. » Elle attrapa les pinceaux et la palette de maquillage et, sans délicatesse, écrasa les poils de l’ustensile humide sur la couleur. « Mais si tu continues à pousser tes insupportables pépiements, je t’enfonce les pinceaux dans les narines. » Sur Andrea, les menaces avaient eu l’air de plutôt bien fonctionner. Peut-être que celui-ci réagirait de la même manière. « Tu n’auras qu’à me dessiner des toiles d’araignée, après. Avec les pinceaux. Les règles, c’est pour les faibles. » En veillant à ne pas toucher le visage du blond, elle traça des canines. « Tu étais à Seaghdha ? » s’enquit-elle, pour essayer de retomber sur un sujet plus sérieux et moins envahissant sur le plan intime.
Message I – 579 mots
Adriæn Kælaria ~ Sirène ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 422 ◈ YinYanisé(e) le : 20/01/2021
Sanje ne se laissa pas une seule fois démonté par la négativité de la fameuse Sorcière. Il n'aimait pas que le temps se couvrît dans son magnifique ciel ensoleillé, même si la réaction de la blonde l’amusait. Il adorait pousser les gens à bout. « Dans le nez ? T’es trop drôle ha ha ! » Il pensa un instant à faire pareil mais se dit que ce serait trop gros. Il fallait manier le pinceau, choisir l’angle adéquat et pousser jusqu’à l’enfoncer. Pourrait-il atteindre le cerveau ? Il n’en avait aucune idée. Il questionnerait Sympan. Il devait savoir. D’ailleurs… il y avait beaucoup de choses qu’il rêvait de lui demander. L’Ygdraë n’avait pas l’air très à cheval sur l’éthique. Un petit sourire flotta sur ses lèvres quelques secondes avant qu’il ne se concentrât de nouveau sur sa partenaire. Il la regarda, sans bouger. Il ne voulait pas que son maquillage ne ressemblât à rien.
« Seaghdha ? Non ! Mais j’aurais TROP voulu y être ! Apparemment les gens qui y étaient ne se rappellent de rien ou presque ! Il a dû s’y passer des choses hor-ri-bles hi hi hi ! Des meurtres, des viols, des vols… Que sais-je ? » Il la fixa. « T’y étais toi ? Ça se trouve on t’a fait des trucs et tu t’en rappelles pas. Faudrait que tu vérifies… Moi je serais une fille, je m’introduirais un doigt dans la zézette pour être sûr qu’il n’y a pas un trop gros trou… Et si je constate que je peux y passer deux doigts, je ferai un test de grossesse ! C’est sûr sûr sûr sûr ! En plus il y avait des Démons j’ai entendu dire et des Evershas ! T’as déjà vu le pénis d’un canard… ou d’un cheval ? Bah moi j’aimerais pas me les prendre. » Il sourit et attrapa la peinture. Il ne prit pas le pinceau et commença à la tartiner avec ses doigts, tout en tentant de lâcher sur elle La tentation du Diable. Il n’était pas bon en magie mais il essayait toujours, des fois que ça marchât. « Mais je suis sûr que personne ne t’a rien fait. Tu es trop poupoute pour ça ! En tout cas, si j’étais un violeur, je ne voudrais pas te toucher ! Mais y en a qui ont des goûts particuliers c’est vrai… ha ha ha. » Il prit un air contrarié. « Je ne suis pas très bon en peinture je crois… » Il faut dire qu’il n’avait jamais essayé de lui faire des toiles d’araignées. Il était plutôt parti sur des éclairs. Il lui en avait fait un sur le front et plusieurs sur les joues. « J’espère qu’on va devenir les meilleurs amis du monde ! » lui déclara-t-il, des paillettes dans les yeux.
454 mots – Elle peut le frapper ou lui enfoncer le pinceau dans le nez. Il ira à l'infirmerie /sbaf
Phèdre et Iphigénie ~ Sorcier ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 49 ◈ YinYanisé(e) le : 12/03/2023
À Amestris, l’éducation qu’elles avaient reçue, Iphigénie et elle, leur avait enseigné l’art de la conversation. Elles ne le maîtrisaient pas à la perfection. Elles laissaient parfois planer des silences qui auraient dû être étouffés par quelques formules de politesse ou elles répondaient avec un manque de finesse qu’on leur faisait toujours remarquer. Mais s’il y avait une chose qu’elles savaient toutes les deux, c’était que pour répondre aux convenances d’une conversation mondaine, il fallait poser des questions. Phèdre avait donc appliqué la théorie. Cependant, dès que Sanje se mit à parler, elle regretta sa prise d’initiative. Pour un peu, elle aurait presque souhaité être l’un de ces incultes et rustres Réprouvés, dépourvus de manières. Sa vie aurait baigné dans la stupidité et la bestialité, mais son cerveau atrophié l’aurait dispensée d’en détester la saveur rance, comme de s’échiner à faire la conversation à cet imbécile répugnant. Pourtant, le début de sa prise de parole ne fut rien comparativement à ce qu’il avança ensuite. La petite Sorcière suspendit le pinceau à quelques centimètres de sa figure et se mit à le fixer, le visage défait par le choc, les yeux ronds, le souffle court et la bouche sèche. Elle ne se rappelait évidemment pas de Seaghdha. Quelques bribes, par moment, mais trop ténues pour qu’elle pût les ancrer à sa mémoire ou les raccrocher les unes aux autres. Elle se souvenait du goût du chocolat, mais était incapable de dire où elle l’avait trouvé – au buffet ? – et à quoi il ressemblait visuellement. Des visages lui revenaient, mais pas les noms, et plus le temps passait, plus elle en oubliait les traits. C’était un peu comme un rêve qui se diluerait lentement au cours de la journée. « Qu-quoi ? » finit-elle par articuler, en sentant ses doigts lui barbouiller le visage – alors qu’elle lui avait expressément demander d’utiliser les pinceaux. Ses phalanges se mirent à trembler autour de ceux-ci. « Personne ne nous a touchées ! » Sa voix s’étrangla sur le dernier mot. « Retire tes sales doigts de mon visage ! » Sans attendre sa réaction, elle l’attaqua avec les pinceaux. Elle tenta de les lui enfoncer dans les narines, comme elle le lui avait promis, mais ses gestes gérés par la colère s’avéraient dénués de toute exactitude. Elle tapa peut-être dans l’œil, la bouche, le front, l’oreille ou même le cou. Peu importait, elle voulait juste lui faire mal, et qu’il se souvînt de ne plus jamais prononcer de tels mots devant elle. Les cris suraigus qu’elle poussait eurent tôt fait d’avertir les organisateurs de la soirée, dont l’un arriva en courant. « Oh pétard ! C’est quoi tout ce sang ? » furent les seuls mots qu’il prononça avant que Phèdre ne courût vers lui pour tenter de l’assassiner à son tour.
Fin
Message II – 467 mots
Bon passage à l'infirmerie, Sanje (ouais le PNJ c'est Nostra)
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[Basphumi] - Barbouiller une petite blonde (Phèdre)
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Sanje venait juste de pousser sa partenaire sur le squelette qui les poursuivait. « Sans rancune ha ha ! » Son rire se calma lorsqu’il croisa le regard de l’un des organisateurs. Il haussa les épaules, un sourire taquin encore figé sur le visage. « Elle rêvait d’embrasser un squelette. Je n’y peux rien, je n’ai fait qu’exaucer son souhait. » Il ricana puis sautilla vers le garçon. « Diiiis ? C’est quoi la suite ? Je suis trop trop trop impatient hi hi hi ! » lui fit-il, en lui prenant les mains. Son visage à deux centimètres du sien, il semblait ne pas être gêné du tout par cette proximité, contrairement à son interlocuteur. « Euh… » L’étudiant retira ses mains et recula pour remettre entre eux une distance raisonnable. « Maintenant je vais te présenter ta nouvelle partenaire… » « Oh une nouvelle ? Chouette ! L’autre n’était pas si mal hein mais elle n’arrêtait pas de parler et faisait un peu la gueule ! Qu’est-ce que c’est chiant les gens comme ça ha ha ha ! » Le démon suivit le membre de l’AAAP d’un pas joyeux. 
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« Je ne veux pas y aller ! » Son hurlement résonnait encore dans son esprit quand elle franchit le seuil de l’espace qui leur était réservé, à elle et à elle ne savait quel abruti auquel elle aurait envie d’arracher les yeux pour les lui faire gober. Les membres de l’AAAP n’avaient rien voulu entendre. Ou, plutôt, quand ils avaient failli céder face aux larmes et aux supplications des jumelles, un professeur était intervenu pour d’abord les calmer, et ensuite les séparer. L’expérience du labyrinthe les avait laissées dans un état de fébrilité qui ne pouvait souffrir la distance : dès qu’elles s’étaient vues, elles s’étaient jetées dans les bras l’une de l’autre. Leurs parents détestaient quand elles se perdaient dans tant d’effusions, mais ils n’étaient pas là et, bien qu’Iphigénie lui eût glissé un mot sur l’apparition d’Edmund, un serviteur de la maison, aucune des deux sœurs ne le craignait au point de consentir à se contrôler au point de se rendre malade.
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