Maximilien Eraël ~ Humain ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 2460 ◈ YinYanisé(e) le : 18/09/2016◈ Activité : Charpentier | rang II ; Ébéniste | rang II ; Soldat | rang II
Gna gna, tu peux pas y aller comme ça... Pfff, elle est juste trop coincée oui ! » grommela Nel en laçant la ceinture autour de son vêtement, une longue chemise de nuit grandement inspirée des kimonos des Orines. Voilà. Avec ses histoires, Maya venait de pourrir son humeur. Elle espéra que la suite se déroula bien mieux. Elle avait songé à se débarrasser sur le chemin de l'habit. Puis elle s'était souvenue que l'Humaine avait pris la même direction. Alors à la place elle avait plutôt retiré ses sous-vêtements. Sur place, elle eut l'agréable sensation d'avoir pris une bien meilleure décision ainsi. Le vêtement qui frottait contre sa peau nue éveillait de vives émotions. L'un d'eux imaginait-il d'ailleurs qu'elle ne portait que ça sur elle ? Elle se plaisait à croire que oui. « Salut, bienvenue à la soirée pyjama. C'est quoi ton nom ? ». L'étudiante perturba grandement le fil de ses fantasmes. Il lui fallut un unique regard pour comprendre ce qui l'avait tant perturbé. Une Ange. « Nel. » répondit-elle après une grimace. « Ah ! Oui, Nel... ». L'Ange lui rendit son mépris. « Tu es av–. ». Elle marqua un temps, un sourcil arqué accentuant la surprise de son visage. « Attends une seconde, je dois vérifier quelque chose. » ajouta-t-elle alors sans attendre de réaction de la part de la Déchue qui exhala un souffle ennuyé. Cette soirée était définitivement placée sous le signe de la chiantise.
Après quelques minutes, l'Immaculée la rejoint à nouveau. « OK. Je sais pas qui a eu l'idée de vous mettre ensemble, mais pourquoi pas. Je nie toute responsabilité sur la suite par contre, c'est pas ma décision. » - « Bon accouche, c'est quoi le problème ? » insista finalement la Déchue, agacée de voir les choses traîner ainsi. « Tiens, tu devras enfiler ça dans le labyrinthe. » commença-t-elle en lui balançant un vêtement que la Luxurieuse déplia. Ce n'était pas très sexy. Rien n'allait correctement décidément. « Et tu vas faire ce défi avec Johannês. ». Nel papillonna des yeux. « Oh. ». En même temps le souvenir du speed dating remonta devant ses yeux. Elle eut soudainement chaud. Pourtant elle se trouva être étonnement en accord avec l'Ange. « Le voilà justement. Lola, tu veux bien réceptionner Johannês là-bas et me l'emmener ? » demanda-t-elle à l'une des bénévoles. « Prends ça : une pour maintenant, les autres, eh bien, quand c'est nécessaire. » reprit-elle à l'intention de Nel en lui offrant un petit pochon où y étaient rangées une dizaine de petites fioles. La Déchue en devina immédiatement le contenu. Ses tiroirs en étaient remplis, bien qu'elle oubliât chaque fois d'en emporter avec elle. Elle se saisit de l'une des flasques dont elle avala d'une gorgée le contenu. « Merde, ce truc à vraiment un goût de chiotte... » commenta-t-elle avec une grimace. « Bonsoir, tiens, ça c'est pour toi. ». L'Ange tendit le vêtement au nouveau venu en la personne de Johannês. « Maintenant que vous êtes tous les deux là, on peut en venir aux règles du jeu. C'est pas sorcier : vous entrez, vous vous habillez avec ça, et vous vous faites un chemin jusqu'à la sortie ensemble. Sinon c'est l'élimination. » Elle avait particulièrement appuyé ces derniers mots, supposant grandement que le Magicien tenterait de se tenir le plus éloigné de la Déchue.
Lorsque Nel se trouva officiellement face à face avec Johannes, elle ne sut comment réagir. La potion la privait de tous ses réflexes premiers et elle se trouvait toujours embêtée lorsqu'elle devait parler ou agir envers une personne avec qui sa Luxure se serait parfaitement exprimée. « Salut ! C'est marrant de te voir là. ». Non, marrant n'était pas le terme. « C'est quoi ton pyjama du coup ? Moi j'ai un chien. Enfin, une chienne du coup ! » ria-t-elle, quoi que ce ne soit pas de tout cœur. Elle n'avait pas l'impression de s'entendre parler. C'était en partie pour ça qu'elle omettait de boire ce breuvage. « On y va ? » suggéra-t-elle en indiquant du pouce le labyrinthe derrière elle.
La luminosité baissa d'un coup une fois à l'intérieur. Elle avait néanmoins déjà commencé à retirer sa ceinture avant même pénétrer les lieux. « Tu veux bien me tenir ça le temps que je me change s'il-te plaît, merci. ». Sans même lui laisser le choix, elle fourra sa tunique dans les bras du Magicien. « C'est vrai ce que certains racontent ? Que t'es en coupl–Aaaah ! ». En voulant enfiler le deuxième pied, et peu attentive à ce qu'elle faisait, elle s'était entravée dans l'habit, chutant bêtement et sans moyen de se rattraper sur son coéquipier.
Læn avait la mâchoire serrée. Il n’avait pas envie de s’énerver contre Pieris mais ses chemises disparaissaient toutes. Il l’avait autorisé à en prendre une – bien qu’il trouvât le fait que le Vampire s’en servît comme doudou particulièrement gênant – mais pas toute sa garde-robe. « T’as vu Pieris ? » demanda-t-il à une étudiante qui le regarda des pieds à la tête. Comme elle faisait le poisson il grogna. Il l’entendit parler dans son dos une fois qu’il eût fait quelques pas. Il fut désigné comme le copain de Susannah, avant que sa copine ne se chargeât de lui faire remarquer que, en fait, il sortait avec Titouan. Il prit une grande inspiration et décida de ne pas donner suite à ces racontars au prix d’un effort qui surpassa tous ceux qu’il avait déjà entrepris jusqu’ici. Il avait envie d’avancer sur son bateau et la multiplication de ses punitions mangeait tout son temps libre. En plus, en chemin, son élastique avait pété. Ses cheveux ondulaient partout autour de son visage, ce qui avait tendance à l’agacer. Il prit sa chevelure et tenta d’en faire un nœud solide. Il verrait Pieris plus tard. Il devait récupérer un pyjama.
« C’est une blague ? » demanda-t-il, lorsque sa coéquipière fut révélée et les règles du jeu données. Son regard alla de Nel – il ne l’avait pas oublié du tout – à l’Ange. Ses yeux noisette préféraient se tenir très loin de la tenue de la Déchue. Il aimait assez son espèce de kimono mais il craignait qu’en la regardant trop, elle lui sautât dessus comme la dernière fois. Personne ne lui avait jamais foutu la main là. Il n’avait pas envie que ça se sût. En fait, on lui aurait demandé son avis, il aurait préféré ne plus jamais la revoir de sa vie. Elle était trop gênante.
Seul avec elle, il tenta de sociabiliser. Peut-être qu’il y avait eu un malentendu la dernière fois ? Peut-être qu’elle l’avait confondu avec quelqu’un d’autre ? Peut-être que ce n’était pas elle ? Il chercha toutes les raisons possibles et imaginables pour ne pas s’énerver. Son temps libre. Son bateau. Il respira. « Ha ha ouais, t'es une chienne. » Ses essais pour paraître serein n’étaient pas franchement une réussite. Pourquoi était-elle une chienne ? Il avait envie de mourir. « Je suis un… » Il regarda le pyjama qui lui avait été donné et répondit : « … cochon. » Putain, qui lui avait affublé ce truc ? C’était rose et moche ! Un cochon ? Il n’avait rien d’un cochon. Il aurait préféré avoir le chien. « Oui voilà. On y va. » Il avait envie qu’elle partît, ou que ce fût fini. Plus vite ils arriveraient au bout du labyrinthe, plus vite il pourrait la tenir éloignée de lui. Si Susannah apprenait qu’elle lui avait touché… Non. De toute façon, il n’était même pas en couple avec l’Ondine. C’était n’importe quoi tout ça.
« Je suis pas un porte manteau. » fit-il entre ses dents, le vêtement dans les bras. « Qu… Att… ! » Il la rattrapa par réflexe. La stabilité ne dura cependant pas. Dès qu’il prit conscience de ce qu’il avait dans les mains, il fit une sorte de bon en arrière. « Bordel ! Qu’est-ce que tu fous à poil ? » cria-t-il. Sa voix retentit loin. « M’approche pas ! Je veux pas de problème ! Je te jure que j’ai pas fait exprès de toucher tes… Raaa ! » continua-t-il. « Tiens reprends ton truc ! » Il lança son propre pyjama en plus de la tenue de Nel vers sa position approximative. « Merde… »
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Maximilien Eraël ~ Humain ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 2460 ◈ YinYanisé(e) le : 18/09/2016◈ Activité : Charpentier | rang II ; Ébéniste | rang II ; Soldat | rang II
Nel exhala un souffle soulagé lorsque le Magicien la réceptionna dans ses bras, lui évitant ainsi une rude rencontre avec le sol. Dans un même temps, une envolée de papillons s'agita en elle, conséquence d'une main égarée sur son sein. Une caresse malencontreuse qui eut le don de commencer à réveiller sa Luxure endormie et ses fantasmes tu. L'idée qu'il put profiter de cet égarement se faufila lentement et avec délice dans son esprit avant de s'essouffler dans la seconde qui suivit, à l'égal des battements des ailes de ses papillons qui cessèrent en un instant. « AH ! ». L'exclamation accompagna son corps en chute libre avant d'être suivie d'un « Aïe ! » douloureux lorsqu'elle s'écrasa par terre. « Raaah... » grogna-t-elle ensuite en s'asseyant, un œil mécontent remontant sur ce qu'elle supposait être la silhouette du brun. Si elle s'était attendue à une réaction, ce n'était pas celle-là. « J'en connais d'autres qui se seraient pas plaint de m'avoir tâté les seins. Ils en auraient même bien profité. » déclara-t-elle en voulant se redresser. Elle fut interrompue dans son mouvement par un linge lui tombant sur la tête et la rendant totalement aveugle à son environnement. Elle marqua ainsi un arrêt, muette et dépitée. Vu sa réaction, la Déchue se mit à envisager fortement la possibilité que Johannês fut en couple avec Titouan, et non avec Susannah. Après un soupir, elle se débarrassa à son tour des pyjamas pour se relever et finir d'enfiler son déguisement. « C'est une soirée pyjama, moi je viens en pyjama. Tu devrais essayer de dormir nu, on est vachement bien comme ça et on dort tellement mieux. » suggéra-t-elle non sans humour et tout autant sérieuse. Une grimace suivit sa réplique alors que les premiers hématomes se faisaient sentir. Voilà. À cause de cet idiot elle allait avoir un bleu sur les fesses ! C'est malin. « Au fait ! Avec qui tu aurais des problèmes si ça se savait que tu m'avais peloté les seins ? ». Et ça allait se savoir, vu la façon dont il avait beuglé tout à l'heure. En même temps elle chercha à tatillon son partenaire. « Ah, te voilà. » fit-elle en touchant enfin le cochon. Sans plus de cérémonies, elle passa un bras sous le sien, s'assurant de ce fait qu'il ne cherche pas à fuir à nouveau. Il en était hors de question. Difficile de l'admettre à voix haute, mais le noir pouvait rendre les choses aussi effrayantes qu'elles pouvaient devenir excitantes. La venue d'une araignée escaladant sa jambe illustra parfaitement se ressenti. Après un sursaut, elle agita la jambe avant balayer l'arachnée d'un revers de main. « Erk... ». Les araignées la répugnaient beaucoup trop, aussi retrouva-t-elle la proximité de Johannês en espérant débarrasser l'image de la bestiole de son esprit. « Vous êtes tous pareils les Magiciens. Franchement, ça arrive à tout le monde, c'est pas ça qui doit t'inquiéter. » reprit-elle la conversation. Il y avait bien d'autres choses qui pouvaient attirer la colère d'un partenaire amoureux. L'une d'elles la fit sourire. « C'est pas comme s'ils avaient entendu un truc du genre– ». Un court temps sépara sa phrase de la suite. Le temps de prendre une profonde inspiration qu'elle expira en un gémissement de plaisir simulé, chacun des soupirs suivants exhalés avec plus d'intensités que le précédent. C'était avec beaucoup d'amusement qu'elle s'appliquait à intensifier le malaise de son vis-à-vis. En même temps elle s'écarta d'un grand pas pour s'accorder un temps supplémentaire avant qu'il ne cherche à la faire taire. Une main lui saisit le bras avec force. Ce n'était pas Johannês. Elle se retourna vers l'agresseur arborant un énorme visage diabolique qui cherchait à la tirer en arrière. « Ah ! Lâche-moi sale monstre ! » cria-t-elle en se débattant jusqu'à aller écraser sa main sur le visage de son assaillant. Ce labyrinthe aurait été bien plus drôle sans la présence de tous ces machins pour faire peur.
« Super mais je m’en tape des autres. » grogna Læn. Pourquoi elle lui disait ça en plus : que d’autres auraient aimé tâter ses seins ? Qu’est-ce que ça pouvait lui foutre ? Il décida d’oublier ce qu’elle venait de dire et de récupérer son pyjama. Une fois qu’il l’eut, il le garda à la main. Il n’avait pas spécialement envie de se déshabiller devant elle. Il faudrait pourtant. À moins qu’il plaçât le vêtement par-dessus le reste ? Non… Il serait super mal à l’aise. D’un autre côté, ce serait peut-être plus sécurisant si elle restait dans les parages. « Raa. » fit-il, pour lui-même. Cette fille était vraiment trop gênante.
« JE NE DORS PAS NU ! » beugla-t-il, presque outré. Qui dormait nu dans un dortoir rempli de types ? Personne ! Et si quelqu’un le faisait, il ne voulait pas savoir. Nan mais sérieux ! Elle dormait nue avec ses colocataires ? Il réfléchit. Qui étaient ses colocataires ? Non non. Il s’en fichait. Il était sûr qu’elle racontait des conneries. « Quoi ? Mais avec personne… Je veux pas qu’on me prenne pour un taré qui touche les autres sans leur consentement, c’est tout ! » Et il n’avait pas envie que ça s’ébruitât, déjà par rapport à Susannah et ensuite parce qu’il n’arrivait pas à saisir cette nana. « Tu devrais prendre exemple. » lui asséna-t-il, tout en choisissant d’enfiler son pyjama par-dessus ses vêtements le plus rapidement possible. Il aurait pu aller se plaindre. Il ne l’avait pas fait parce qu’il ne savait que faire de ce geste qu’elle avait eu.
« Pourquoi tu me colles ? » lui demanda-t-il, pour toute réponse à sa tirade sur les Magiciens. La suite le laissa perplexe. Au début, il ne comprit pas ce qu’elle foutait puis, assez vite, il se rendit compte qu’elle imitait des cris de jouissance. Il se sentit à la fois rougir et bouillir. « Mais tais-toi bordel ! » Il chercha sa bouche à tâtons pour essayer de l’entraver. « Mais ferme-la ! » répéta-t-il, en sentant sa patience s’évanouir totalement. Il allait l’assommer si elle continuait. Heureusement, un événement extérieur la sauva de son courroux : un élève déguisé qui tenta de la tirer en arrière. Læn s’écarta de la Déchue, bien heureux de retrouver son espace vital. Les monstres ne lui faisaient pas franchement peur ou, en tout cas, moins qu’elle. « Bah alors ? Tu lui demandes pas de te tâter les seins à lui ? » fit-il, une forme d’hilarité le prenant par surprise. Il pivota et commença à marcher dans la direction opposée, ses mains se fourrant dans les poches de son kigurumi. « Allez, amusez-vous bien hein. » Il rit, faisant totalement fi du règlement. Il n’en avait rien à foutre. Il allait sortir d’ici sans elle. Elle avait qu’à aller agresser quelqu’un d’autre.
gotheim pour 
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