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 La guerre des gangs | Chamille et chienmille

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Milo & Lou
~ Eversha ~ Niveau I ~

~ Eversha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 9
◈ YinYanisé(e) le : 20/10/2023
Milo & Lou
Dim 22 Oct 2023, 20:43

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
Image par inconnu
La guerre des gangs



« Raaaah ! » Milo voulut se réfugier à toute vitesse à l’intérieur de la chambre. Dans la précipitation, il calcula mal son coup et rejoignit le sol plus tôt que prévu, directement sur les fesses. « Aïe. » maugréa-t-il. Sa queue battit l’air avec véhémence. Il se frotta le bout du nez, sur lequel une goutte d’eau s’était machiavéliquement posée. Il s’était laissé surprendre et il avait horreur de ça. Quand il était un chat à cent pour cent, tout ça n’advenait jamais : ses sens l’avertissaient de la venue de la pluie bien avant que son rideau ne s’abattît sur lui, et il retombait toujours sur ses pattes. L’adolescent se releva et ferma la fenêtre avant que l’eau ne se déversât sur le plancher.

Il se frottait les fesses lorsqu’un bruit dans le couloir attira son attention. Ses oreilles pivotèrent sur le sommet de son crâne et il se tourna pour poser ses deux pupilles réduites à l’état de fente sur la porte de la chambre. De sa démarche féline qui laissait tant à désirer dès qu’il devait se déplacer sur deux pattes, il se dirigea vers la sortie. À la fois curieux et méfiant, il ouvrit et passa la tête par la porte. Ses iris scrutèrent les alentours. Rien. Il plissa les yeux. Il était certain d’avoir entendu un aboiement, un aboiement qui n’avait rien à voir avec celui de l’autre clébarde. Les bruits de couloir croustillaient à ses oreilles aussi délicieusement que des écailles de poisson sous ses canines : il leur prêtait l’oreille avec attention, si bien qu’il avait entendu dire que d’autres Evershas chiens résidaient déjà ici, et que d’autres devaient emménager. Çà et là, il avait senti leurs effluves nauséabonds. Même après des années passées aux côtés de Lou, il ne s’habituait pas à ses odeurs. Surtout à cette puanteur qui émanait d’elle dès qu’elle était mouillée. Infecte. Si ça n’avait tenu qu’à lui, il l’aurait tondue toute l’année. Elle n’aurait pas été plus moche que d’habitude et, surtout, elle aurait senti bien meilleur.

Le brun se faufila hors de la chambre, dans le couloir désert. À cette heure-ci, la plupart des cours venaient de finir. Les élèves faisaient leurs devoirs ou vaquaient à leurs occupations dans les différentes associations. Il ne s’était pas encore inscrit quelque part mais envisageait de rejoindre le club de tricot parce que les pelotes de laine faisaient vibrer son cœur, celui de yoga parce qu’il adorait s’étirer, et… Le cours de ses pensées s’interrompit dès qu’un éclair argenté frappa sa rétine. Sans réfléchir, l’étudiant accéléra le pas, jusqu’à bondir et tendre vivement la main pour attraper la boucle d’oreille de l’étudiante. Il ne pouvait pas s’en empêcher. Jamais. C’était plus fort que lui. Les pupilles dilatées, il lui sourit. « C’est toi le chat ! » Il lâcha aussitôt le bijou et partit en courant, la queue en Z. Ce petit événement avait réveillé toute son excitation.

490 mots



La guerre des gangs | Chamille et chienmille Hbl7
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Eden & Philomena
~ Eversha ~ Niveau I ~

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◈ Parchemins usagés : 38
◈ YinYanisé(e) le : 19/10/2023
Eden & Philomena
Lun 23 Oct 2023, 13:44

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
Image par inconnu
La guerre des gangs



Depuis la confirmation qu'elle allait intégrer la prestigieuse Basphel, Philomena faisait chaque nuit le même cauchemar. Tout commençait toujours bien, elle marchait dans les couloirs, au milieu des élèves. Ils étaient grands, vraiment grands, mais ce détail ne la frappait pas particulièrement. Il n'y avait que les enfants bipèdes qui étaient à sa taille. La langue sortie, elle adoptait un petit trot en dressant bien haut la tête. Papa et maman l'avait souvent complimentée sur les gracieuses lignes de sa silhouette, lui répétant combien elle était belle, élégante. Son poil d'ébène brillant, parsemé de lignes de feu était sa fierté, elle était heureuse de pouvoir s'exhiber ainsi à toute l'école. Ses oreilles étaient dressées, à l'affût du moindre compliment, mais rien ne venait. On la regardait bizarrement. Le rêve perdait ensuite en couleurs. Certains la regardaient de travers, d'autres pointaient le doigt sur elle. La queue entre les jambes, des gémissements plaintifs s'échappaient de sa gueule. Elle reniflait l'air, cherchait une âme qui voudrait bien l'accueillir mais tous se détournaient. Elle était une intruse. Elle se réveillait au moment où les moqueries fusaient, trempée de sueur, les yeux exorbités voilés de larmes de panique et se mettait à pleurer bruyamment jusqu'à ce que l'un de ses parents vienne la réconforter.

À Basphel, c'était plus difficile. Elle cachait ses larmes sous sa couverture et faisait mine de dormir en attendant que sa crise s'apaise. Contrairement aux promesses portées par ses angoisses, son intégration se passait à merveille. Son tuteur l'avait aidée à préparer quelques listes pour se faire des amis. Être gentille, altruiste - elle ne savait pas ce que signifiait ce mot encore -, obéir aux professeurs (ça c'était vraiment trop facile), faire ses devoirs et manger proprement (cette dernière tâche avait sa propre liste). Il lui avait recommandé d'intégrer une association ou des clubs car c'est là que se forgeaient de nombreuses amitiés. Très vite, Philomena avait compris l'engouement de toute l'école pour le Puffball, elle envisageait d'intégrer les Puff Puff Gueurls mais les filles l'impressionnaient et elle repoussait le moment de déposer sa candidature. Puis, par pur hasard, elle en avait parlé avec Charmène en classe d'Histoire, qui lui avait révélé faire partie de l'équipe A. Philomena lui avait fait signe de se taire pour écouter le cours, mais dès la fin, lui avait sauté dessus avec un enthousiasme démesuré.

Elles bavardaient, bras dessus, bras dessous, plongées dans une discussion animée sur le Puffball, les joueurs, les entraînements, Cyrielle que tout le monde détestait en secret, les derniers potins sur les rumeurs qui couraient quand Charmène poussa un hurlement glaçant, la tête tordue par la main qui venait de se refermer sur sa boucle d'oreille. Philomena la lâcha brusquement et se plaqua les mains sur les oreilles en grimaçant, momentanément rendue sourde par son cri. Puis elle vit la silhouette d'un brun prenant la fuite, sa queue fouettant l'air dans son dos et elle cessa de réfléchir. Son sac tomba au sol, sa nouvelle amie totalement oubliée, et elle se lança sur la piste du garçon-matou, le nez pollué par sa sale odeur. Désirant aller plus vite, elle fit un bond par dessus une volée d'escaliers, effrayant un groupe d'élèves qui les gravissaient en sens inverse. Pour se réceptionner, elle se plia pour retomber sur ses quatre pattes et son poignet se tordit violemment sur le sol. Philomena glapit de douleur et se roula en boule en se tenant le bras, rouge de sa course et de honte alors que la raison lui revenait peu à peu. Le matou avait disparu. Elle s'était humiliée. Le cauchemar était devenu réalité.

631 mots

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Jasmin & César
~ Eversha ~ Niveau I ~

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Jasmin & César
Lun 23 Oct 2023, 15:19

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
Image par inconnu
La guerre des gangs



Jasmin baille paresseusement, sans prendre la peine de cacher sa gueule grande ouverte. Il a beau passer la moitié de la journée à dormir, cela ne l'empêche pas d'être tout le temps fatigué. Il a déjà demandé à passer sur les cours nocturnes, car c'est à ce moment qu'il se sent le plus à l'aise pour être actif. Puis il se souvient que son humain lui impose un rythme diurne, se renfrogne et change d'avis. Sa queue bat l'air, agacé. « C'est où, la classe de mathématiques ? » interroge le roux. Cela ne fait pas longtemps qu'il est arrivé, et il compte sur son frère pour le guider dans ce labyrinthe disproportionné. Il passe les bras autour des épaules du magicien et se colle à lui, tout en commençant à lui ronronner dans l'oreille. « Viens avec moi. » dit-il d'un ton catégorique tout en frottant sa tête contre la sienne, déposant des poils dans ses cheveux, et contre la veste de son uniforme.

La démonstration d'affection est interrompue lorsque le matou sent la présence de l'un de ses pairs. Curieux, il le regarde déguerpir à toutes pattes. Ses pupilles se sont dilatées, et il le suit du regard. Puis vient sa poursuivante, déboulant tel un ondin ayant le feu au cul. « Hhhhhh ! » feule l'animal. Jasmin, reconnaissant son ennemie naturelle, s'est empressé de sortir ses griffes avec lesquelles il s'est agrippé à Lazare. Il effectue un demi tour pour suivre la progression de la molosse, usant de l'humanoïde comme d'un bouclier. Puis il se perche sur son dos, les sens en alerte, les poils hérissés et le regard rivé sur la belliqueuse.
« HAHA ! » s'écrit, moqueur, le chat. Il pointe un doigt griffu sur celle qui est tombée, tandis que son sourire montre sa jubilation. « Nulle ! » lance-t-il. Désormais, tous les regards sont tournés vers la Dobermann. « Grosse nigaude ! » rajoute-t-il, regrettant de ne rien avoir à lui lancer dessus. Il aurait pu invoquer une pelotte de laine, mais il ne voulait pas gâcher l'un de ses jeux pour un clébard empoté. Puis, craignant soudainement d'en avoir trop fait et de s'attirer les foudres de sa victime, le félin se rapetisse derrière le dos du Halloy. « Psst, alors, où c'est ? » dit-il en tirant le bleu par son uniforme.

En haut des escaliers, il jette un regard empli de dédain à la maladroite, tandis que son amie se précipite vers elle pour lui porter secours. « Pff, et dire qu'ils sont toute une meute. »
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Mazda & Lucas
~ Eversha ~ Niveau I ~

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Mazda & Lucas
Lun 23 Oct 2023, 19:33

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
Image par inconnu
La guerre des gangs


Depuis le dernier quart d’heure, le regard de Lucas faisait des aller-retours frénétiques entre l’horloge et le tableau. La gueule grande ouverte, il haletait comme un fou, ce qui lui valut un coup de coude de la part de sa voisine.

-Arrête, je t’ai dit. Grogna la fille.

C’était une élève du Charbon, mais il n’était pas sûr de sa race. C’était la dixième fois qu’elle le reprenait.

-Pardon.

Le garçon scella ses lèvres, les pinça même pour s’assurer qu’il ne recommencerait plus. A nouveau, toute son attention fondit sur le professeur et l’horloge en même temps. C’était difficile de se concentrer sur les deux, mais il y mettait beaucoup de bonne volonté. Ce cours, comme tous les autres cours qu’il suivait ici, le passionnait. Lucas était le plus heureux des chiens depuis qu’il avait intégré cette école, bien plus heureux qu’il n’avait jamais cru l’être en arrivant ici au vu du nombre d’activités qui s’offraient à lui. Le problème, c’était qu’avec les sessions en classe, il y avait aussi l’heure et pour elle, son cœur battait la chamade. L’heure, cela voulait dire qu’il serait bientôt temps de sortir et donc, qu’il pourrait rejoindre Blu ou Otoris. Il ne savait plus lequel des deux était disponible. Il leur avait demandé à chacun leur emploi du temps, mais ne les avait pas encore mémorisés par cœur, ce qui n’était pas bien. Alors que les minutes s’égrainaient, la bouche de l’Eversha s’entrouvrait de nouveau, de plus en plus. Le claquement de langue contre le palais de sa voisine le rappela à l’ordre et un peu plus tard, le professeur annonça la fin du cours. Lupio regarda la grande aiguille : deux minutes d’avance. Il se redressa d’un bond et, les mains tremblantes d’excitation, il s’efforça de ranger ses affaires de manière civilisée.

Lucas trottinait dans les couloirs, humant l’air avec enthousiasme. Malgré sa rigueur studieuse, il ne se repérait pas encore tout à fait dans cet immense campus. C’était clairement un manquement de sa part. Alors qu’il traversait le bâtiment par le chemin le plus rapide pour se rendre aux serres où Blu devait avoir cours de botanique, son oreille l’avertit d’un raffut certain, qui le fit se détourner de son droit chemin. Il reconnut une camarade, juchée par terre, tandis qu’un autre se moquait ouvertement d’elle. Il fronça les sourcils.

-Il est vraiment pas gentil. Marmonna-t-il pour lui-même.

Quelqu’un devait le gronder et lui montrer que ce qu’il faisait n’était pas bien. Un instant Lucas hésita. Devait-il porter secours à sa camarade, ou devait-il absolument aller voir Blu ? Il considéra la scène pitoyable puis tourna la tête vers le paysage resplendissant où s’épanouissait la serre, une centaine de mètres plus loin.

-Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm…

Il avait beau se concentrer, ce dilemme était trop difficile pour lui. Vite, Lucas enclencha d’office la troisième vitesse et fonça en direction de la serre, se fichant pas mal de bousculer qui que ce fut au passage. Puisqu’il n’arrivait pas à se décider, il allait demander son avis à Blu.

503 mots

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Milo & Lou
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Milo & Lou
Mar 24 Oct 2023, 22:15

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
Image par inconnu
La guerre des gangs



L’échappatoire que Milo lui avait indiquée n’en était pas du tout une. Il était possible que lui, sous sa forme de chat, parvînt à passer par le trou percé entre les pierres de l’enceinte, mais elle, quelle que soit son apparence, était trop grosse pour ça. Elle avait été obligée d’escalader le mur. Deux problèmes s’étaient posés : son manque d’adresse et l’arrivée impromptue d’un surveillant. Avec son sac vissé sur le dos et équipé d’une duvet, elle avait laissé peu de doute s’installer quant à ses intentions. Si elle avait voulu aller se promener, elle aurait pu sortir par l’une des entrées officielles, comme tout le monde.

Lou avait eu beau se débattre, donner des coups de crocs – majoritairement dans le vide, à son plus grand regret –, grogner, hurler, rien n’y avait fait. Le Déchu l’avait maîtrisée sans aucune difficulté. Épuisée, elle s’était résignée, et elle avançait désormais la tête basse vers l’école, en mâchonnant vigoureusement un bâton trouvé sur le chemin. Ses pieds nus traînaient sur le sol rendu boueux par les intempéries. Lorsqu’ils passèrent près de la serre, elle aperçut, entre ses mèches plaquées sur son visage par la pluie, une silhouette galopante, sertie d’une aura de joie de vivre. Son museau se plissa et elle gronda, agacée par l’élan de liberté qui émanait de l’élève et qui mettait en exergue sa propre condition de prisonnière.

Dès qu’elle pénétra dans l’établissement, elle s’ébroua énergiquement. Une myriade de gouttelettes vola autour d’elle, éclaboussant les alentours. Le petit cri de protestation que poussa le pion la satisfît hautement. L’ombre d’un sourire para ses lèvres. Bien fait pour lui. La fille-chienne passa ses deux mains dans ses cheveux pour les ramener en arrière et se tourna vers lui en affichant un air défiant, les lèvres retroussées à la manière de babines. « C’est bon, je peux y aller maintenant ? » Après quelques paroles censées l’apaiser et une flopée de pseudo-conseils pour s’intégrer au sein de l’école, il la congédia. Agacée par tant de familiarité, Lou s’éloigna rapidement, en trottinant. Pour qui se prenait-il ? Ils n’avaient pas chassé les lapins ensemble ! Elle voulait rentrer chez elle, et elle réussirait. Pour retrouver sa famille, elle était prête à parcourir des kilomètres, et même à endurer leurs remontrances. Elle se tapirait, ferait les yeux doux, couinerait et pleurerait s’il le fallait. Elle ne voulait pas vivre loin d’eux. Toutes ses négociations préalables avaient échoué, mais en la voyant sur le seuil de leur porte, ils ne l’enverraient pas errer dans les rues où elle avait déjà croupie durant de nombreux mois.

Dans son sillage, ses pieds boueux laissaient l’empreinte de ses coussinets, ponctuée par l’eau qui tombait de sa queue. Son bâton toujours à l’épreuve de ses dents, l’Eversha marchait vers le seul endroit qui lui était devenu à peu près familier : son lit. En croyant sentir un regard fixé sur elle, l’adolescente pivota vers l’inopportun. « Quoi ? » maugréa-t-elle, renfrognée, hargneuse, véhémente, avant de tracer sa route. Qu’est-ce qu’ils avaient tous, à la regarder, à l’approcher, à la toucher ? Ils ne pouvaient pas juste l’ignorer ? Si elle avait été moins à fleur de peau, elle se serait rendu compte que c’était ce que faisaient la très grande majorité des étudiants de Basphel, qui circulaient autour d’elle sans se préoccuper d’autre chose que de ne pas lui rentrer dedans.

564 mots



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Mazda & Lucas
~ Eversha ~ Niveau I ~

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Mazda & Lucas
Mer 25 Oct 2023, 22:15

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
Image par inconnu
La guerre des gangs


En croisant un dense groupe d’étudiants animé par une conversation agitée, Mazda serra son coussin jaune moutarde contre son ventre et remonta ses épaules, desquelles pendait son sac dont les lanières étaient relâchées au maximum. Elle se rangea contre le mur, qu’elle rasa à pas feutrés. Elle s’efforçait de ne pas croiser l’un des regards du groupe qui, elle en était sûre, la remarquerait si elle osait poser ses pupilles sur l’un de ses membres. Elle ne voulait pas non plus qu’on la bousculât ou la touchât d’une quelconque manière ; elle se sentait suffisamment sale comme ça. Les heures qu’elle avait passées à déambuler dans l’établissement, à croiser d’autres élèves et à subir l’humidité et le froid de l’extérieur, les courants d’air, les couloirs salis par les passages répétés malgré l’entretien régulier du personnel ménager, étaient déjà plus qu’elle ne pouvait tolérer… Mazda n’avait envie que d’une chose : rentrer, se laver, puis mettre des vêtements propres avant de passer le reste de sa journée dans son lit.

Mazda alla à droite au détour d’un couloir. L’adolescente ne connaissait qu’un chemin pour retourner à son dortoir. Elle admettait qu’il s’agissait du plus rapide, mais en réalité elle n’en savait rien ; c’était seulement celui qu’elle avait l’habitude de prendre. Au moins, elle était certaine de ne pas se perdre. Son regard était rivé vers le sol. Elle ne vit absolument pas le chien qui s’ébrouait avec énergie juste devant elle. Les premières gouttes s’écrasèrent sur son front et elle sursauta en faisant un bond en arrière. Les yeux grands ouverts et ronds comme des billes, la bouche déformée prête à mordre et à miauler, le souffle rendu court sous l’effet de l’horreur, Mazda scruta l’énergumène qui lui avait fait subir un tel châtiment. Avant que la bête nauséabonde ne remarquât sa présence, distraite par un autre humain, elle décida de prendre la fuite. Son précieux coussin pressé contre elle, Mazda ne s’arrêta que lorsqu’elle fut sûre d’avoir semé son agresseur. Elle essuya l’humidité qui coulait sur son visage, non sans réprimer son dégoût. Et maintenant ? Elle ne pouvait plus retourner à son dortoir car la route était bloquée par la bête. L’angoisse monta tandis que la réponse à son problème s’abattait comme un marteau sur une enclume : elle allait devoir trouver un nouvel itinéraire pour rentrer.

L’étudiante erra dans les couloirs sur une centaine de mètres, quand tout à coup, à l’orée d’une ouverture qui donnait sur l’extérieur, elle reconnut les bâtiments des dortoirs. Elle s’avança jusqu’à la frontière qui la séparait de l’extérieur, là où la pluie battante s’écrasait sans atteindre le bout de ses chaussures. Mazda frissonna. Pour rejoindre son lit, elle devait traverser une petite cour sur une vingtaine de mètres. Elle leva les yeux vers le ciel : gris, homogènement gris. La pluie n’allait pas s’arrêter avant plusieurs heures au moins et Mazda n’avait pas plusieurs heures à perdre. Pour autant, elle était incapable d’effectuer cette traversée. Après, elle aurait froid et elle serait moite et ses vêtements seraient collants. L’Eversha ferma les yeux en détournant son visage pour effacer toutes ces idées atroces. Elle ne pouvait décemment pas faire ça. Elle était coincée.

531 mots

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Ollie
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Ollie
Jeu 26 Oct 2023, 15:11

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
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La guerre des gangs



Il pleut ! J’adore la pluie. Elle est sereine, elle convient à toutes les humeurs. Il fait froid, et je veux rester chez moi, en rond sur mon oreiller ? Elle est là, contre les carreaux, elle me berce et m’apaise. Et à la fin de l’été, quand les premiers vents frais commencent à s’installer, alors on peut courir dessous, tendre la langue et happer les gouttes. Mais surtout, surtout ! Les flaques ! Des petits miroirs parfaits qui n’attendent que d’éclore sous mes coussinets. Aujourd’hui, je me sens d’humeur pluie. J’ai mon parapluie jaune à la main, mais je le laisse rangé. C’est une pluie lente, pataude, le genre qui éclate sur le nez et qui fait des « ploc » plutôt que des « plic ». Rapidement, je sens mon haut coller à ma peau, mon pantalon s’alourdir et mes chaussures s’imprégner d’eau. Tant pis ! Je les ferais sécher plus tard ! Je m’ébroue un peu, mais j’essaye de faire attention à mes environs : Maman a été limpide sur le sujet. On ne mouille pas quelqu’un qui ne veut pas être mouillé. Et d’ailleurs, ça fait écho avec ce qu’a dit le professeur De Lunen, en cours de bienséance : « Il est très impoli d’atteindre à la coiffure ou à la tenue d’autrui sans son consentement explicite. ». Il a l’air de savoir de quoi il parle, je sens que c’est le genre de personne qui passerait volontiers prendre le thé avec mes parents. Mais tout va bien : je suis tout seul sous la pluie, tout le monde est passé sous les arches qui mènent jusqu’aux dortoirs. Ça ne doit pas être une journée d’humeur pluie, pour eux. Je passe ma longue langue sur mes babines pour goûter l’eau qui y ruisselle, et je souris. Tout va bien.

En réalité, mon arrivée à Basphel c’est beaucoup mieux passée que ce que je craignais. Les séparations ont été difficiles, et sans surprise, Maman, Papa et une bonne partie du personnel m’ont pris dans leurs bras en pleurant à chaudes larmes. On avait tous les yeux rouges après, mais on était quand même content de se souhaiter bon courage pour la suite. Et puis je savais que j’irais les revoir aux prochaines vacances, qui ne sont pas si éloignées que ça. Le voyage était incroyable ; nous avons pris un petit dirigeable et la vue était fantastique : les nuages comme des Wëltpuffs dérivant sur la mer, les arbres comme des petits pois étalés sur une grande nappe à carreaux jaunes, ocres, verts et olive. J’ai touché l’eau dans une grande bassine dans laquelle on n’a pas le droit de laper, et l’eau s’est immédiatement transformé en bruine, apparemment si vite que ça surpris le professeur qui m’accompagnait. Donc on m’a dit que j’étais assigné au département de la Craie, et pour l’instant, ils sont tous géniaux. Tout le monde est vraiment gentil, on passe des soirées à se raconter des histoires, à jouer aux cartes et à préparer des cookies. Souvent, je m’étends sur le ventre devant la cheminée, en reprenant ma forme animale, et parfois on vient me gratter derrière les oreilles. Je pense que c’est l’un des meilleurs endroits au monde. Les autres départements ne sont pas vraiment pareils, j’ai l’impression. Je n’ai pas encore eu beaucoup l’occasion de parler avec eux, mais je crois que les gens du Charbons sont un peu dangereux. J’aime bien ceux de l’Étain, qui sont très polis ; et ceux de l’Obsidienne aussi, souvent je les aide en allant chercher leurs affaires quand ils les ont oubliées à la bibliothèque. Parfois, je me demande s’ils ne sont pas un peu tête en l’air.  

Au début, j’avais peur de me sentir seul, mais j’ai déjà quelques amis. J’espère que je vais m’en faire d’autre. Oh, là-bas ! On dirait qu’elle a peur d’aller sous la pluie. Je m’approche en penchant la tête, et j’ouvre mon parapluie en le tendant devant moi :

— « Tu veux que je t’abrite pour traverser ? »

Je suis trempé des pieds à la tête, mais je fais tout pour résister à l’envie de m’ébrouer : clairement, elle n’a pas consenti explicitement. À la place, je vais lui faire un grand sourire.

710 mots

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Eden & Philomena
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◈ Parchemins usagés : 38
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Eden & Philomena
Jeu 26 Oct 2023, 18:17

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
Image par inconnu
La guerre des gangs



« Tss... » Dans le miroir, un adolescent à la tignasse emmêlée me rendit un regard contrarié, les pupilles absorbant presque entièrement l'or fondu des iris. Le coussin avait laissé sur tout le côté droit de mon visage des marques plissées. À contrecœur, je m'emparai d'un peigne et le lorgnai comme s'il était le monstre qui avait osé me sortir de mon lit chaud par ce temps de chien. Le peigne vola distraitement par dessus ma tête. Je détestais lorsqu'il se prenait dans les noeuds de mes cheveux de toute façon. À la place, je passai quelques coups de langue rugueuse sur le dos de ma main et me passai la main dans les mèches avec un succès très relatif. Tant pis.

Il me semblait que j'étais en retard. Je pris quand même le temps de m'étirer longuement, les bras au dessus de ma tête, mon dos cambré au maximum de la souplesse que ce corps de bipède me l'autorisait et un petit frisson de bien-être me parcourut tout entier. Après un dernier coup d'oeil lourd de regrets lancé à mon lit encore tiède, je quittai le dortoir sans même prendre mon sac. Je n'avais pas envie aujourd'hui. Sortir était un effort suffisant, je n'allais quand même pas non plus réfléchir à ce que racontaient les professeurs.

Un courant d'air me saisit dès que je sortis et je feulai. Le mauvais temps avait le don de me rendre grincheux. Il me semblait que le vent trouvait le moyen de s'insinuer entre les pierres pour venir s'enrouler autour de mon cou. Mes poils me manquaient. Les mains fourrées dans mes poches, un air maussade sur le visage, je pris le chemin menant à ma salle de classe sans me presser. Je voyais la pluie s'abattre au dehors et mon expression s'assombrit. J'avais envie de chocolat chaud et qu'on m'enveloppe dans le plus serré des câlins, qu'on me gratte le crâne et sous le menton et qu'on masse mes joues. J'adorais être tripoté, sauf quand je n'aimais plus. Il n'y avait pas de règle précise, même si j'étais en généralement tactile avec tout le monde.

Mes pas m'emmenèrent jusqu'à un couloir ouvert sur une cour extérieure. Un brusque mouvement suivi d'un claquement sec me fit bondir violemment. Les oreilles couchées en arrière, je crachai dans la direction de l'affreux parapluie pour avoir osé me surprendre de la sorte. Quelle abomination. Pas tout à fait certain qu'il ne s'agissait pas d'une arme dangereuse, je n'approchai pas d'une griffe, la tête rentrée entre les épaules. J'avais reconnu l'odeur de Mazda mais elle se trouvait à la fois trop proche de la pluie qui mouille et de l'outil de torture pour que je vienne me frotter à elle pour la saluer bien que j'en ai envie. Je me mis à tripoter nerveusement mon pantalon, frustré de n'avoir que de ridicules ongles humains qui étaient incapables de dépiauter comme il faut les choses pour se détendre. Au mieux, je froissais les affaires.

« Eden ? Tu es en retard, toi aussi ? Viens, à deux, on nous excusera peut-être plus facilement ! Dépêchons-nous ! » La fille qui venait de m'accoster chercha à s'emparer de mon bras mais je me débarrassai vivement de son contact en reculant de trois pas bondissants. « Je ne traverse pas cette cour sous la pluie. » décrétai-je d'un ton sans appel. « Mais... C'est le seul chemin. Allez viens, en allant vite, tu ne sentiras rien ! » « Nan. Pas envie d'aller en classe de toute façon. Flemme. » Un sourire torve naquit sur mes lèvres et en un clin d'oeil, je réduisis l'espace entre elle et moi jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus du tout. « N'y allons pas. Suis-moi, on pourrait aller dans mon lit, sous les couvertures. » J'avais envie qu'elle me gratte le dos, à ce maudit endroit entre mes omoplates, et qu'elle me câline jusqu'à ce que je m'endorme comme maman faisait. J'approchai mon visage et vint frotter ma joue contre son cou quand elle me repoussa des deux mains et me colla une gifle retentissante qui fit tinter mes oreilles comme des cloches. « Non, mais ça va pas ! Pervers ! »

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Calypso & Anaïs
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Calypso & Anaïs
Mar 31 Oct 2023, 21:35

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
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La guerre des gangs


Le dos de Calypso s’allongea. Elle se redressa sur sa chaise, jusqu’à ce que ses fesses se soulevassent légèrement. Le visage de côté, ses narines bougèrent discrètement. Sa tête se pencha un peu plus. Elle commença à faire des bruits de bouche, les yeux fixés sur un point précis, droit devant elle. Une fille aux cheveux clairs venait de s’asseoir juste sous son nez. À chaque fois qu’elle bougeait la tête et que ses cheveux se déplaçaient, Calypso suivait le mouvement. Elle aimait son odeur. Elle sentait le poisson. Elle était comme une grosse truite. Elle avait envie de la chasser et de la manger. « Ta ta ta. » fit-elle, la face figée. Son postérieur se dandina légèrement. Si elle s’y prenait bien, elle pourrait bondir sur elle. « Tu fais quoi ? » demanda un élève à ses côtés. La fausse rousse ne le regarda même pas. Elle ne l’entendit que dans le lointain. Bien sûr, quand elle tenta son bond, elle fut retenue par la gravité et par le bureau qui lui barra la route. Un son de douleur modérée lui échappa. Elle n’allait pourtant pas s’avouer vaincue. Elle ne pouvait pas lui sauter dessus ? Elle pouvait toujours jouer un peu avec sa proie. Calypso avança sa main vers la chevelure de la blonde et commença à titiller ses longs cheveux avec ses doigts. Elle avait envie de les enrouler autour de ses pattes et de… Elle s’avança, choppa une mèche et la fourra dans sa bouche. Ses yeux semblaient prendre tout l’espace dans son visage. Écarquillés, il lui donnait un air un peu fou.

Calypso s’arrêta sur un étrange spectacle. Visiblement, certains ne voulaient pas aller sous la pluie. Elle renifla l’odeur d’un gros toutou et de deux matous au moins. Joyeuse, malgré l’échec cuisant de son précédent cours, elle alla vers eux. « Vous venez ? » demanda-t-elle, pour les inciter à se mouiller. « L’eau c’est super ! Ça nettoie, ça rafraîchit – qu’est-ce qu’il fait chaud au passage ! – et ça fait la peau douce. » Elle prit un air un peu princier avant de faire démonstration au groupe. « Même pas besoin de ce truc. » fit-elle, en désignant le parapluie. Et, telle une diva montant sur scène, elle fit plusieurs pas sous la pluie, fière de sa performance. Puis, elle revint vers les autres. « Alors alors ? Vous venez ? » Elle adorait se faire de nouveaux amis et ceux-là semblaient tout désignés. « Je vous assure que c’est super ! » Elle cligna plusieurs fois des cils.

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Jasmin & César
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Jasmin & César
Ven 03 Nov 2023, 10:47

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
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La guerre des gangs

César tremblait comme une feuille. Il s'empara de sa longue écharpe et commença à l'enrouler autour de son cou et de ses épaules. « Tu n'exagères pas un peu ? Il ne fait même pas si froid que ça. » demanda Amælli en l'observant enfiler une troisième épaisseur. En plus de sa chemise d'uniforme, il avait mis un sous-pull en coton, un pull tricoté, son veston d'uniforme, et venait d'ajouter un lainage supplémentaire. Le frileux glissa un regard vers sa camarade. Elle ne portait que son uniforme et une veste supplémentaire, à l'incompréhension du petit. « Je déteste le froid. Et je hais l'humidité. » ronchonna-t-il en passant la lanière de son sac à bandoulière sur son épaule. « Autant dire que je ne suis pas ami avec la pluie. » Du moins, pas lorsqu'il devait sortir dehors. Il s'en accommodait parfaitement lorsqu'il se trouvait en intérieur et pouvais se glisser sous une couverture, avec une tasse de thé fumant. Le battement des gouttes sur le verre des fenêtres avait même quelque chose d'agréablement relaxant. Par contre, le tapotis mouillé contre sa peau devenait instantanément insupportable. « C'est bon, on peut y aller ! » déclara le dramatique en s'emparant de sa cape imperméable.

Dehors, abrité par le préau longeant le bâtiment, le duo continua à discuter. L'Orisha avait été nommée pour accompagner l'Eversha dans son intégration à la vie scolaire de Basphel. L'école était vaste, et ses activités variées, tant qu'un nouveau pouvait facilement se trouver noyé par toutes ces possibilités. « Il y a aussi l'Association pour l'avenir amoureux des puissants - ou l'AAAP, pour aller plus vite. Je peux t'en parler, parce que j'en fais partie. » « Ah oui, tu en as parlé tout à l'heure, qu'est ce que c'est ? » demanda, curieux, le garçon. Il avançait, les bras pliés contre son torse, comme pour former un bouclier contre la fraicheur. « Notre groupe a pour objectif de former des couples entre les élèves. Nous sommes tous promis à un avenir grandiose et nous considérons que nos partenaires doivent être à notre hauteur. Alors qui de mieux pour devenir notre partenaire qu'un autre membre de l'élite de demain ? » César acquiesça, surtout pour lui faire comprendre qu'il écoutait davantage que pour marquer son approbation. « Alors on organise des petits évènements pour mettre en relation les gens. On a obtenu de très bons résultats dans le lot. Je trouve qu'on fait un super travail ! Et puis c'est toujours amusant d'essayer de deviner qui sortira avec qui, et qui ira bien avec untel ou unetelle. » « Qu'est ce que vous avez organisé, par exemple ? » « Oh, dans les évènements les plus récents, il y a eu le speed dating et la soirée pyjama. » dit-elle fièrement avant de se lancer dans la narration des situations les plus amusantes qui s'étaient déroulées durant ces deux évènements.

César tourna la tête. Il aperçut une rousse en train de danser sous la pluie, avec un enthousiasme qui le renfrogna. Non, vraiment, il ne comprenait pas comment ces gens pouvaient volontairement se laisser arroser comme ça, et exprima son avis par une moue dubitative. Le brun adressa un signe de salutation à Ollie, tout en continuant à avancer. « Et il y aurait pas un club de couture ? Ou un club de mode ? » interrogea-t-il sa marraine. Ces deux sujets faisaient partie de ses centres d'intérêt. Son attention fut néanmoins détournée par la présence d'une petite blonde. « Anaïs ! » s'exclama-t-il en trottinant dans la direction de la Golden Retriever avant d'avoir pu entendre la réponse à sa question. Il s'élança contre la chienne et la serra fort contre lui, dans un câlin affectueux. « J'ai froid, fais-moi un câlin ! » exigea-t-il en posant sa tête sur l'épaule de sa colocataire.
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Calypso & Anaïs
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Calypso & Anaïs
Ven 10 Nov 2023, 11:38

La guerre des gangs | Chamille et chienmille 16ug
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La guerre des gangs


Anaïs trottinait sous le préau. Elle avait fait le tour de ce qui aurait pu être une sorte de mini pâté de maisons. À Basphel, néanmoins, le pâté de maisons n’en finissait jamais. L’Eversha n’avait pas réussi à tout voir et tout sentir. Elle ne s’arrêterait que lorsque ce serait fait. Elle avait déjà calculé que ça lui prendrait des semaines. Cette simple perspective agitait sa queue d’un bonheur qu’elle n’arrivait pas à dissimuler. Sur son visage, un large sourire trônait, tyran pami ses autres expressions. Une jambe après l’autre, les pieds enveloppés dans des bottes qui faisaient ploc ploc lorsqu’elle marchait dans l’eau et PLOC lorsqu’elle sautait dans les flaques, elle s’approcha du petit groupe. Elle avait très envie de sentir les fesses d’Ollie mais se retint. Ça ne se faisait pas trop. Quand un autre chien la salua, elle cria aussi son nom en écartant les bras pour le réceptionner. « CÉSAAAR ! » Elle abandonna sa langue sur sa joue avant de grimacer légèrement. C’est vrai que ça n’avait pas exactement le même goût sous forme humaine. C’était plus… disons, particulier. « T’as froid ? » demanda-t-elle confirmation. Les personnes âgées avaient souvent froid aussi. « Il va falloir qu’on te trouve un méga plaid pour t’enrouler dedans alors ! » Elle passa l’une de ses mains dans les cheveux du brun, colla ses lèvres dans son cou et commença à expirer de l’air chaud pour effrayer les basses températures. Les poils étaient bien pratiques pour ça : lutter contre le froid et le chaud. Maintenant qu’elle était toute nue – enfin elle portait des vêtements quand même – les choses étaient différentes.

La chienne finit par se dégager de l’étreinte, tout en gardant un bras autour de César. « En tout cas, y en a qui aiment plus la pluie que d’autres ! » commenta-t-elle, en regardant Calypso puis en posant les yeux sur Ollie et son parapluie jaune. « J’ai une idée ! On a qu’à traverser tous ensemble en faisant barrière avec nos manteaux pour ceux qui ont peur ! » À chaque fois qu’un grand-père ou qu’une grand-mère était dans le besoin, Anaïs accourait toujours. Elle les encourageait tout le temps. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait été nommée Mascotte. Elle préférait d’ailleurs Mascotte à Anaïs, même si elle avait un attachement particulier pour la mamie qui lui avait trouvé ce prénom. Elle était décédée depuis quelques mois déjà. La chienne ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’en portant ce nom, un bout de cette dernière existait encore. Il y avait d’autres éléments qui pouvaient la rappeler à la mémoire : sa descendance, le soin qu’elle avait apporté à l’olivier qui avait grandi et ses poèmes sur les fleurs.  

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