Ce baiser qui te hante
Bae & Eiko

Intrigue ; Bae reçoit une lettre de la part de Dorian, l'invitant à le rejoindre. Il se prépare pour son voyage en compagnie d'Eiko.
RP lié ; La boussole d'Olga

Andromida & Halflives - Lose You to Love Me

« Cher Bae,
Cela fait bien longtemps que nous nous sommes rencontrés et, malgré notre promesse de nous retrouver, nous n'avons jamais pris le temps d'organiser une nouvelle rencontre. Je vous dois pourtant une sérénade jouée sur mon violoncelle.
Je sais que notre rencontre s'est terminée abruptement, j'en suis le seul responsable et je m'en excuse. J'espère que cela ne ternira pas votre désir de me rencontrer de nouveau.
Rejoignez-moi au temple de Lubuska, se trouvant sur les côtes de Maübe, à la cinquième lune du cycle lunaire de la saison froide. La boussole vous aidera à me retrouver. Je vous attendrai lorsque la nuit sera éclatante.

Affectueusement, Dorian. »

L'Orine relut une deuxième, puis une troisième fois la lettre qu'il tenait fébrilement entre ses mains. Un tourbillon d'émotions l'étreignait. Cela faisait bien longtemps, en effet, qu'il n'avait plus entendu parler du Vampire. En réalité, cela faisait tellement longtemps que la logique aurait voulut qu'il l'oublia. Pourtant, le souvenir du brun était profondément ancré dans la mémoire du blond, comme s'il avait laissé une trace indélébile sur son âme. La soirée qu'il avait passé à Merhoneän était inoubliable. En grande partie parce que le suceur de sang avait confirmé les craintes de la Hanatsu : il éprouvait un désir et un plaisir immoral à subir le baiser. Comme une cicatrice, la sensation des crocs s'enfonçant dans sa chaire, au creux de son cou, s'imposa à la proie. Un frisson d'excitation couplée à une bouffée de culpabilité le fit trembler. Il avait souvent songé à essayer de retrouver l'homme. De retomber dans ses bras pour sentir de nouveau sa morsure, le voir se repaître de son sang, l'admirer fendre la barrière de sa peau pour qu'ils ne fissent plus qu'un... Mais, à chaque fois que la fantaisie devenait trop tentante, la froideur de leur séparation le ramenait à la raison. Il se convainquait que l'Enfant de la nuit ne désirait pas le revoir, que son sang n'avait finalement  pas été aussi savoureux qu'il l'avait prétendu. Cela ne signifiait pas qu'il avait cessé d'espérer. Souvent, le brun venait hanter ses nuits. Un rêve l'avait marqué en particulier et faisait s'emballer son palpitant à chaque fois qu'il y songeait. Comme en cet instant.

« C'est une lettre de madame Mancinia ? » Eiko venait de rentrer dans la chambre. Elle tenait Yumi, sa peluche en forme de lapin, sous le bras. Elle accourut et s'installa naturellement sur les jambes de son aîné. Ce dernier avait esquissé un sourire en la voyant. Il l'encercla de ses bras et déposa un baiser sur sa tempe. « Non, ce n'est pas la marquise. » répondit-il. « Oh. » fit la petite, la déception peignant ses traits, chassant l'excitation. Les échanges épistolaires qu'elle entretenait avec la Sertisseuse l'enthousiasmait grandement. Puisque Bae avait pris l'habitude de lui lire son courrier, elle le harcelait à chaque missive qu'il lisait. « C'est qui alors ? C'est Hanako ? » L'enfant de Maëlith lui avait souvent parlé de la blonde, de leur enfance et de leur amitié. L'éphèbe sourit et passa une main dans les cheveux de la petite fille, tandis que celle-ci s'emparait du papier pour essayer de le décoder. Elle ne savait pas encore lire mais elle se plaisait à le prétendre. « Non, ce n'est pas Hanako. C'est... un autre ami. » Expliquer l'étrange relation qu'il entretenait avec le vampire aurait été trop complexe, trop embarrassant également. Et puis, pouvait-on réellement parler de relation, après tant de mois de silence ? « C'est qui ? » répéta la brunette. « Il s'appelle Dorian. » « C'est une Orine ? Tu le connais d'où ? » « Non, ce n'est pas une Orine. Et je l'ai rencontré lors de l'un de mes voyages... C'était il y a longtemps, avant que je ne vous rejoigne à Onikareni. » expliqua l'adolescent. « Oh... Et est ce qu'il va venir ici ? Si tu veux, il pourra dormir avec nous dans la chambre. » proposa innocemment la petite Hanatsu. Sa proposition fit sourire l'éphèbe. « Non, il ne viendra pas ici. » « Oh... Mais moi je veux le rencontrer aussi. » « Pas cette fois, Koko. Cette fois... C'est moi qui le rejoint. » avoua-t-il : il avait déjà pris sa décision. Il désirait ardemment retrouver celui qui le hantait encore. « Quoi ? Tu t'en vas ? » « Ca ne sera pas pour longtemps. Je reviendrai vite. » promit-il. « Mais avant de parler de ça, allons te préparer un petit déjeuner. Qu'est ce que tu veux ce matin ? » « Des fraises ! »

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Ce baiser qui te hante
Bae & Eiko

Suki Dakara. - Yuika

Bae se sentait nerveux. Il ne cessait de faire trembler sa jambe droite, bien qu'il fut assis à la table basse de son hôte. Linh regagna le petit salon où elle le recevait et déposa un plat sur la table. « Tenez, servez-vous. » les encouragea l'Orine avec un sourire bienveillant. « Oh chouette ! » s'écria Eiko en se redressant sur les genoux pour pouvoir mieux choisir quelle serait sa cible. Elle agita ses doigts au dessus du plat avant de jeter son dévolu sur une poignée de cerises. « Qu'est ce qu'on dit, Eiko ? » La fillette releva vivement la tête, ancra son regard violacé à celui de son aînée et esquissa un sourire coquin. « Merci ! » fit-elle avant de se rasseoir. « De rien. » répondit tendrement la brune avant de reporter son attention sur l'adolescent. « Alors, tu avais des questions à me poser ? » Le blond gigota sur place, embarrassé sous le regard de son hôte. Il était celui qui était venu jusqu'ici à la recherche de réponses, mais maintenant qu'il était au bord de les obtenir, il n'osait plus se lancer. Et si elle se mettait à le questionner ? Il n'avait parler à personne de sa lettre ni de ses plans, de peur qu'on l'empêcha de s'y aventurer en sachant comment il avait fait la connaissance du Vampire. Mais s'il n'était pas suffisamment adroit, l'adulte se douterait de quelque chose.

L'éphèbe se racla la gorge. « Oui. » croassa-t-il timidement. « Merci de me recevoir. » Linh esquissa un sourire poli et l'encouragea à continuer d'un signe de tête. « J'ai entendu dire que votre Aisuru avait été un Vampire. » La Mibōjin* passa une main sur son ventre qui s'arrondissait discrètement sous son kimono. « Tout à fait. » confirma-t-elle. « Je me demandais si... Si vous pouviez m'en dire davantage, au sujet de leur culture... Vous devez bien les connaître, après les avoir si longtemps côtoyé. » « Mmh... Il est difficile de parler de leur culture de façon absolue. » fit la plus âgée tout en s'emparant de sa tasse fumante, y trempant les lèvres avant de reprendre. « Les Vampires forment un peuple disparate. En grande partie car ils ne naissent pas ainsi. » Ou plutôt, ceux qui l'étaient étaient tellement rarissimes qu'il convenait de ne pas les évoquer à un néophyte. « Chaque membre doit abandonner son ancienne vie, ses habitudes et ses coutumes, mais il n'est pas aisé d'oublier qui l'on est ou d'où l'on vient. Et plutôt que d'abandonner ce qui les constituait, chaque membre a peu à peu apporté de ses propres traditions pour construire celle de leur nouveau peuple d'appartenance. » La femme marqua une pause pour observer la fillette qui s'était mise à la fixer intensément, avant de retourner son attention sur son interlocuteur. « Cependant, chaque branche, ou plutôt chaque lignée, comme ils les désignent, possède ses traditions propres et ses coutumes. Je ne pourrai donc te parler que de celle que je connais le mieux : les descendants de Thanos. » Bae esquissa une drôle de grimace. Il avait vaguement connaissance de ces différentes histoires de Lignées. Il n'avait cependant aucune idée de celle à laquelle appartenait Dorian, et il se mordit l'intérieur des joues à cette constatation. Il en connaissait si peu à son sujet, et pourtant, une passion dévorante le consumait à son sujet. Il désirait en apprendre plus sur le brun. « Ce serait déjà parfait. Je désire en apprendre le plus possible à leur sujet. » « Mmh... Je ne savais pas que ta Liste contenait un Enfant de Lubuska. » « Lubuska ? » « Leur divinité protectrice. » « Oh. C'est vrai, j'avais oublié. » « Alors ? Quel est le nom de cet Aisuru que tu convoites ? » Et les voilà, les questions qu'il avait redouté. La curiosité était cependant naturelle. « Oh, non ce n'est pas... » « Bae a un ami ! » révéla la brunette, dans sa spontanéité toute honnête. « Un ami ? Vraiment ? » « Oui... Je l'ai rencontré avant de revenir ici mais nous échangeons par courrier et... J'ai récemment réalisé que je n'en connais pas beaucoup à propos de son peuple. C'est un peu impoli... Je voulais régler cela. » « Mmh... Dans ce cas, tu ferais bien d'aller aux cours de familiarisation raciale. » Les Orines ayant parcouru le monde entier revenaient régulièrement sur leur terre natales pour parler de leur peuple d'accueil, et instruire les jeunes Hanatsu sur les cultures inconnues. « Je peux également te recommander certains ouvrages. » « Oui, c'est une bonne idée. » répondit le blond, soulagé que la femme n'insiste pas. « Voudriez-vous bien m'en parler malgré tout ? » pressa-t-il cependant. L'impatience lui donnait un sentiment d'urgence.

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*Mibōjin : Orine dont l'Aisuru est décédé, et dont elles ont recyclé l'âme.

Ce baiser qui te hante
Bae & Eiko

Yaosobi - Ano yume wo nazotte

« Les Vampires s'adonnent à une pratique bien particulière, nommée le Baiser ou Shihmarg par les adeptes du sang. Cela consiste en une morsure sur un individu, dans le but de se repaître de son sang. S'il peut n'avoir qu'une vocation pragmatique, dans le but de se sustenter, il peut également témoigner d'une complicité avec le partenaire. En effet, le Baiser est signe d'une intimité particulière pour les enfants de la nuit. S'ils ne pratiquent aucunement le coït de façon commune, c'est cette pratique qui la remplace. » Bae écarquilla les yeux et il faillit recracher par le nez la limonade qu'il était en train de boire distraitement. Les joues rougies par sa lecture, il reposa son verre et ferma son livre, s'éventant fébrilement d'un geste de la main. Son cœur battait la chamade sous la révélation qu'il venait d'avoir. Alors comme ça, Dorian et lui avaient... Il n'osait formuler cette idée. Il était vierge, et s'il avait déjà fantasmé sa première fois avec les femmes de sa Liste, il ne s'était jamais approché de la concrétisation de ces idées. Pourtant, d'après cet ouvrage que lui avaient conseillé Linh et les intervenantes des classes concernant les Vampires, voilà qu'il venait d'apprendre s'être adonné à des choses tout aussi indécentes... L'émotion lui tordit le ventre et son visage s'empourpra davantage tandis qu'il repensait à cette nuit, au contact des lèvres sur son épiderme, des crocs s'enfonçant dans ses veines, des mains qui l'avaient maintenu en place tandis que le Vampire se nourrissait. Maintenant qu'il y songeait sous cet angle, il devait bien admettre qu'il y avait eu quelque chose de très intimiste entre eux deux, à ce moment là. Ça lui avait fait tourner la tête - au sens propre comme figuré. Est ce que Dorian l'avait mordu avec ce désir enfoui au fond des canines ? Ou bien, s'était-il simplement servi de lui comme d'un garde manger ? Non. Il n'y croyait pas. Le brun avait pris le temps de le raccompagner, et puis, avant qu'il ne l'abandonne devant l'auberge, il y avait eu quelque chose entre eux. Une connexion particulière.

Bae fit glisser ses doigts sur la boussole d'or. L'aiguille indiquait une position bien particulière. Pourtant, ça ne semblait pas être le nord. Qu'indiquait-elle, exactement ? La position du Vampire ? Cela signifiait-il qu'elle se mettrait à bouger lorsque le brun se mettrait en route pour le voyage jusqu'à leur point de rendez-vous ? L'adolescent avait essayé de se renseigner également au sujet des objets enchantés, mais il n'avait pas réussi à en apprendre beaucoup au sujet de cette boussole. Il n'avait pas suffisamment d'information sur le sujet pour pouvoir approfondir sa récolte de données. En revanche, il avait fait des recherches cartographique pour comprendre là où il devrait se rendre et surtout, à quelle date partir pour arriver à temps jusqu'aux côtes de Maübee. Le voyage serait long, mais cela ne l'effrayait pas. Ce qui l'inquiétait était de devoir l'accomplir seul. Ça ne lui était encore jamais arrivé.

Eiko, occupée à dessiner, lâcha ses craies grasses et rejoignit l'adolescent. « Dis Bae, c'est dans combien de dodos que tu dois partir. » L'adolescent souris tendrement à la fillette. Son départ semblait l'inquiéter, car elle posait régulièrement la question. « Dans une semaine. Ça veut dire dans sept dodos. » « Sept ? C'est pas beaucoup sept. » Pourtant, cela semblait être une éternité pour le blond. Il avait hâte de pouvoir partir, malgré son appréhension. Il rêvait de retrouver le Zvyar. « Ne t'en fais pas, nous avons encore plein de temps ensemble. » « Mmh... » La fillette fit une moue contrite. Finalement, elle se leva et courut jusqu'à l'un de ses coffres à jeu. Elle farfouilla quelques instants à l'intérieur avant d'en retirer quelque chose et de revenir en trottinant jusqu'à son aîné. « Tiens, c'est pour toi. » déclara-t-elle en lâchant dans la paume de Bae l'objet qu'elle était allée dénicher. Il s'agissait d'un porte bonheur, en forme de cygne. Un Origami. « Pour que tu m'oublies pas. » fit la fillette. Le cœur du garçon se serra et, sans chercher à se retenir, les larmes montèrent à ses yeux tandis qu'il enlaçait sa petite sœur.

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Ce baiser qui te hante
Bae & Eiko

La playlist d'Astriid

« A ton avis, lequel dois-je emporter ? » Eiko posa son menton entre son index et son pouce, dans une position d'intense réflexion, comme elle avait pu observer faire des plus grands qu'elle. « Mmh... » fit-elle tout en scrutant attentivement et d'un œil critique les deux kimonos que Bae avait sorti de son armoire. Celui de droite était blanc, avec un motif d'hirondelles prenant leurs envols ; le second, sans fioriture, se contentait d'être bleu. « Mmh... Celui-ci a des jolis dessins, mais celui-ci a une jolie couleur. » énonça-t-elle à voix haute. L'adolescent observait sa camarade avec amusement. Depuis plus d'une heure maintenant, il lui demandait conseil sur toutes ses affaires à emporter pour le voyage. Elle avait choisi quelles barrettes, quels bracelets, quels souliers et quel parfum emporter. Maintenant, ils se concentraient sur les tenues. Le blond avait passé commande auprès d'une Orine dont l'Art Divin était la couture, afin qu'elle réalise une tenue élégante pour son rendez-vous avec Dorian. Il savait que cela était superficiel, mais il voulait s'assurer d'être apprêté convenablement pour ses retrouvailles avec l'Infant de la Nuit. Il avait également demandé à ce que le tissu soit foncé, afin que son sang, s'il venait à couler, ne tâche pas le vêtement. Lors de leur rencontre à Merhoneän, ses vêtements avaient été ruinés. Heureusement, à cette époque, Hector avait insisté pour qu'il ne porta pas de tenues traditionnelles à son peuple, afin de ne pas être embêtés par les curieux. Sa commande serait prête d'ici deux jours, soit la veille de son départ. Mais il était hors de question qu'il attendit de la recevoir pour commencer à préparer le reste de ses affaires. Il avait donc impliqué la brunette, pour qu'elle ne se sentit pas mise de côté. « Je pense que lui ! » se décida finalement l'enfant en pointant le kimono de gauche. « Le bleu, c'est comme tes yeux. C'est joli. » complimenta-t-elle avant de regarder la collection de boucles d'oreilles du blond. Elle les posa sur l’œuf de Bilhelie qu'elle emportait de partout avec elle. Sa forme ovale mimait un visage, lui permettant d'imaginer l'effet des bijoux.

« Tu sais, tu as changé, depuis que tu as lu la lettre. » lança distraitement la petite Hanatsu. « Changé ? » demanda le blond. Son sourire s'était effacé pour laisser place à un masque de surprise. « Oui. » confirma l'enfant en acquiesçant. « Depuis que Dorian te parle, ta musique est plus joyeuse. » expliqua-t-elle. La chanteuse avait pris l'habitude de parler de la sorte des personnes qui l'entouraient. Elle se référait à eux en parlant de leurs chansons du cœur, sans que personne ne sut exactement à quoi cela correspondait. Akiko soupçonnait un don qu'elle ne maîtriserait pas encore très bien. « Tu trouves ? » « Oui. Avant, tu faisais... Tuu-tuuu-tuuu. »  fit-elle en bougeant les doigts pour accompagner sa démonstration. Elle avait chantonné une mélodie calme, apaisante et lente. « Et maintenant, ça fait Tu-tu-tuuu ! » répéta-t-elle. La mélodie était similaire, mais avait été entonnée avec plus d'entrain et plus d'énergie. Plus d'excitation, peut-être. Bae retrouva le sourire. Sans doute sa cadette avait-elle perçu son envie de rejoindre l'Enfant de la nuit. Il ne s'en cachait plus réellement. Le temps approchant à grand pas, il n'avait plus été possible de mentir sur ses plans de départ. S'il n'avait pas révélé ses véritables motivations, prétendant vouloir aller à la cité des péchés, cette semi-vérité lui avait allégé la conscience. Akiko l'avait aidé à organiser son voyage, lui donnant des conseils et l'aidant à faire une liste de tout le matériel dont il aurait besoin. Le pèlerin devrait encore aller faire des emplettes pour acheter les derniers items qu'il n'avait pas encore en sa possession. Mais il y avait dans l'air une atmosphère de départ qui l'électrisait et le maintenait éveillé la nuit. Ca, et les scénarios qu'il envisageait pour ses retrouvailles avec le brun. Et s'ils n'avaient rien à se dire ? Et si Dorian avait encore une fois l'impression de perdre son temps à ses côtés ? Devrait-il se proposer pour qu'il boive son sang ? Oserait-il, maintenant qu'il avait découvert ce que cela représentait pour le peuple de la nuit ? Bae chassa ces idées de sa tête et plaça le kimono bleu dans son sac de voyage. « Et que fait ta chanson, à toi ? » « Je ne sais pas, je n'entends pas la mienne. A ton avis, elle ressemble à quoi ? » « Je pense que ce doit être quelque chose comme ça. » Et il se mit à chantonner un air léger et joyeux.

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