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 [Q] Il n'y a pas que les étoiles qui brillent.

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Eiko
~ Orine ~ Niveau I ~

~ Orine ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 248
◈ YinYanisé(e) le : 14/11/2020
◈ Âme(s) Soeur(s) : Aurel
◈ Activité : Manger des mochis avec Papa Jun, chanter, danser, et remanger des mochis
Eiko
Ven 13 Mai 2022, 11:37


Image par Inconnus
Il n'y a pas que les étoiles qui brillent.
Eiko
Intrigue ; Eiko va développer un intérêt pour la joaillerie. Elle fera part de cette passion à Mancinia, dont elle a put constater le talent lors de son voyage à Utopia.
RP lié ; Kūṭanītī

A Utopia

« Bae... » Eiko tira doucement sur la manche du kimono de son aîné. Le timbre de la voix alerta l'éphèbe qui reporta aussitôt son attention sur la fillette. « Oui ? » interrogea-t-il, soucieux. Il avait perçu la détresse et la tristesse et retrouvait une déception profonde sur le visage poupon de la plus jeune. « Je peux pas voir les bijoux... Ils sont trop hauts. » La petite Orine ne parvenait effectivement pas à atteindre les présentoirs de la galerie : même en se mettant sur la pointe des pieds, ils la surplombaient encore d'une quinzaine de centimètres. Cela pouvait paraître anodin, mais la fille des Arts avait attendue avec impatience cette visite de la bijouterie. Elle avait entendue parler du travail de la Sertisseuse et, depuis, n'avait cessé d'en parler à ses camarades. Hakim n'avait pas tarit d'éloges sur ses créations, lors de leur repas d'accueil. Aussi, lorsque les Orines s'étaient toutes ruées sur les présentoirs et s'étaient exclamées avec admiration, la plus jeune avait éprouvé une véritable injustice mêlée de détresse face à la situation. Le blond esquissa un sourire contrit mais rassuré. Il s'était inquiété pour rien. Tendrement, il attrapa la petite fille et la souleva dans ses bras. « Là, tu vois bien ? » demanda-t-il en se penchant par dessus une vitrine. « Oui ! » s'esclaffa la brunette, dans un rire joyeux. « Merci Bae ! »

La Hanatsu écarquilla les yeux d'émerveillement. L'Humain n'avait pas menti, ni même exagéré sur ses louanges. L'oeuvre de Mancinia Leenhardt était véritablement sublime. « Ouah... C'est beauuu ! » Eiko partit dans un second rire joyeux, comme si la contemplation des bijoux lui inspirait une euphorie ingénue. « Ça brille de partout ! Comme les étoiles ! » Dans le désert, les perles de la nuit avaient semblé luire d'une façon nouvelle et lorsque les deux Orines s'étaient installées pour les observer la nuit précédente, ils avaient été touchés par leur beauté. La fillette éprouvait la même sensation devant ce nouveau spectacle. « Oui. La Matasif a vraiment du talent pour mettre en valeur les joyaux de Sōzō. » On associait à l'Æther de la Création toutes les pierres précieuses, que leur peuple savait si bien tailler et travailler. L'humaine semblait avoir hérité également de ce talent. « Et Madame Mancinia a même pas d'Orine ! » se souvint Eiko. C'était, du moins, ce que lui avait assuré Hakim. « Elle est trop forte ! » La fillette continuait de parcourir du regard les vitrines d'exposition, dévorant presque des yeux les colliers, les boucles d'oreilles, les bagues à mesure que le blond avançait. « Tu crois que Jang-in il l'aime bien alors il l'a aidé à devenir aussi douée toute seule ? Ou bien c'est une copine à Línggǎn ? » L'hypothèse fit sourire l'adolescent. « Peut-être bien, qui sait ? » « Elle en a de la chance. Moi aussi, je veux être la copine de Línggǎn. » fit d'un air envieux la petite Orine. « Un jour, toi aussi tu deviendras leur amie. » assura Bae. « Moi, je veux devenir aussi trop forte que madame Mancinia. » répliqua la concernée sans se démonter.



« Tiens, c'est pour toi, Eiko. » L’interpellée esquissa un sourire ravi tout en récupérant le paquet que lui tendit Bae. C'était une petite boite, soigneusement emballée dans un tissu ocre. « Pour de vrai ? C'est quoi ? » demanda la fillette avec curiosité et excitation. « Ouvre, tu verras. » se contenta de répondre le généreux, son visage adouci par un sourire tendre. Il adorait gâter les enfants. Leur enthousiasme et leur joie rayonnait toujours sur leurs visages innocents. C'était un véritable régal. « Han ! Mais c'est ! » La fillette poussa un petit cri extatique en découvrant le contenu de la boite : une chaînette en or, avec un médaillon serti de rubis en forme de coccinelles. Lorsqu'elle l'avait vu à l'intérieur de la boutique, Eiko avait démontré un intérêt tout particulier par cette pièce-ci. Bae l'avait discrètement acheté pour l'offrir à celle qu'il considérait comme sa petite sœur. « Merci Grand-frère-Bae ! » La brune s'élança dans les bras du plus grand et l'enserra le plus fort possible de ses petits bras d'enfant. « Tu veux que je te l'accroche ? » « Oui, s'il te plaît ! »



« Chère madame Mancinia, Sabah* ! » dicta Eiko tout en déambulant dans la petite chambre où elle avait été installée avec sa famille pour leur séjour à Utopia. « Grand-frère-Bae m'a offert votre coccinelle, elle est vraiment très belle. » continua-t-elle, satisfaite de constater sa rime. Elle esquissa un léger pas de danse en tournoyant sur elle-même, tandis que Bae rédigeait la lettre. Il avait accepté d'écrire un message à l'Humaine, sa cadette ne sachant pas encore le faire proprement. « J'aime beaucoup les coccinelles. Alors moi aussi, j'ai décidé de vous en offrir une. » Les deux Orines s'étaient amusés à plier des Origamis en forme de l'insecte rouge. Celle de Bae était légèrement plus complexe que celle de la fillette, mais la sienne avait des cœurs en guise de points. « J'espère qu'un jour, je pourrai devenir votre Orine. » Elle s'était mis cela en tête et n'arrêtait pas de le répéter depuis qu'elle l'avait décrété. « Eiko et Bae ! » conclut-elle tout en venant chercher le collier qui reposait sur sa poitrine.
897 mots
* Sabah : Bonjour en Alikir



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Eiko
Ven 13 Mai 2022, 14:33


Image par Inconnu et RDJlock
Il n'y a pas que les étoiles qui brillent.
Eiko
RP lié ; Je suis la bergère de la colline.

A Aïkisu
Eiko était installée à la petite table de leur chambre d'auberge. Agenouillée sur sa chaise, elle usait de craies grasses pour enjoliver son dessin. « Qu'est ce que tu dessines ? » demanda Bae en se penchant par dessus son épaule. « C'est un cadeau pour madame Mancinia. » Et, en effet, un esprit suffisamment imaginatif pouvait discerner une silhouette humanoïde qui incarnait sans doute la Fille de Sympan. L'artiste lui avait dessiné une longue chevelure ondulante et, surtout, une myriade de bijoux. L'Humaine se voyait donc parée d'un diadème bleu, d'un pendentif vert, d'une bague rouge, de bracelets multicouleurs, d'un éventail arc-en-ciel et de tout ce qu'avait pu imaginer la petite Orine. Les tenues traditionnelles du peuple humain étant encore trop nouvelles et trop complexes pour que la dessinatrice puisse les reproduire, elle avait représenté la femme dans un yukata qui faisait davantage écho à sa propre ethnie. Il était rose, avec des abeilles. « Ca c'est elle, et puis ça, c'est son n'amoureux. » précisa la brunette en désignant une seconde silhouette. Eiko l'avait illustré comme l'Humaine le lui avait décrit : plus petit que sa chérie - ici, il lui arrivait aux épaules - très fort - il gonflait son bras gauche et maniait un katana de l'autre main - roux - Eiko lui avait imaginé une longue queue de cheval de la couleur d'un couché de soleil - et surtout, angélique - deux larges ailes blanches dépassaient de chaque côté de l'homme. Lui aussi portait une tenue d'Orine. Depuis que la Matasif leur avait parlé de la relation qu'elle entretenait avec l'ailé, la Hanatsu était devenue obnubilée et elle s'était mise à poser un tas de question aux autres Orines, pour essayer de comprendre la nature de cette union inconnue. En quoi se différenciait-il du Lien avec un Aisuru ? Pourquoi Liànjiē avait-il éprouvé le besoin de tisser cette connexion entre les deux races, s'il n'était jamais tombé amoureux d'un ange ? La curiosité faisait cogiter la petite brune. Elle avait très envie de rencontrer ce Neah, maintenant.



Eiko fronçait les sourcils tout en tirant légèrement la langue sur le côté, dans un signe de concentration.Elle était en train d'écrire avec difficulté, recopiant le modèle que lui avait fait Bae. Elle s'était entraînée dur, un peu tous les jours depuis le festival. Malgré cela, ses lettres n'étaient pas toutes égales et la lecture en était parfois rendue compliquée.
Une Hanatsu motivée a écrit:
Chère madame Mancinia,

Sabah ! ✿

Je vous ai fait un dessin. J'espère qu'il vous plaira.

Savez-vous comment les pierres ☼précieuses sont apparues ? Je vais vous raconter.
Sōzō, le dragon légendaire, avait été emprisonné sous terre par ✿son vilain frère, pour avoir aimé la même femme que lui. Chaque jour et chaque nuit, Sōzō se retrouvait seul. Il était triste et, tous les matins, on pouvait constater son chagrin : c'est pour cela qu'à l'aube, la rosée se dépose sur l'herbe.
Un jour, il ente✿ndit une voix chanter au dessus de lui, juste le temps d'une mélodie. Le lendemain, il pu voir une silhouette danser. Le jour suivant, il écouta cette inconnue jouer du Koto. Chaque jour, il fut le spectateur des Arts de Kennocha. Peu à peu, il tomba amoureux de cette artiste.
De cet amour, il créa les merveilles du monde. Sa voix était aussi pure et mélodieuse que l'air qui siffle dans les arbres : alors il inventa les diamants. Ses ☼yeux étaient aussi profond✿s que deux puits, et aussi bleus que les rivières. Alors pour lui rendre hommage, il créa les saphirs. Ses danses étaient harmonieuses et se fondaient parfaitement dans la nature, alors il créa les émeraudes pour immortaliser son talent. Lorsqu'elle riait en lisant, son☼ rire l'éblouissait comme milles soleils : des gouttes lumières tombèrent alors des cieux et ainsi apparurent les pierres d'ambre.
Et c'est ainsi que furent créé toutes les pierres précieuses du monde, en s'inspirant de Kennocha.

Quand je ferai des bijoux moi aussi, ce sera comme de raconter l'amour de Sozo.

Bonne journée,
Eiko. ★

PS : j'ai demandé à ma maman, Liànjiē n'aimait que Mayuri.

A quelques endroits, des fleurs ou des soleils avaient été dessinés, coupant parfois des mots. Ce n'était pas des décorations esthétiques, mais des tentatives maladroites et enfantines de rectifier des fautes d'orthographe.
740 mots



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Eiko
Mar 14 Juin 2022, 22:08


Image par Inconnu et RDJlock
Il n'y a pas que les étoiles qui brillent.
Eiko
RP lié ; A l'heure des rencontres.

A Onikareni
Eiko promena son index sur l’œuf du Bilhelie, reliant les tâches bleutées les unes aux autres pour créer un dessin imaginaire. Parfois un cheval, d'autres fois un crabe, ou bien un papillon : les éclats colorés se transformaient en constellations. D'un air distrait, elle chantonnait tout en cajolant son trésor d'une affection authentique et complète. Depuis que les guerrières de l'Huābàn lui avaient confié sa garde - en réalité, elles l'avait donné à Akiko, sa mère, mais l'enfant s'était aussitôt approprié cette mission, qu'elle prenait très à cœur - l'enfant se baladait partout avec son nouveau compagnon. Ce n'était pas toujours très pratique, car cela l'astreignait à un calme qui ne lui était pas naturel : elle ne pouvait pas courir dans tous les sens en le tenant sous le bras, et devait faire attention à le déposer délicatement avant d'aller jouer avec ses camarades. Qui plus est, la coquille était plutôt volumineuse, et son contenu plutôt lourd pour la fillette : l’œuf faisait environ la même taille que sa tête. Eiko était persuadée que l'oiseau prenait du poids à mesure qu'elle lui racontait des histoires et des énigmes, emmagasinant le savoir qu'elle lui léguait. Elle pouvait peser son intelligence, et à en juger par ce qu'elle constatait, le Bilhelie serait très malin, tout comme elle ! La Hanatsu aimait lui chanter des berceuses et lui poser des énigmes, pour le laisser cogiter.

« Bonjour Koko. » L'interpellée releva la tête vers le garçon qui était venu s'asseoir sur le banc à côté d'elle. Il tenait entre les mains une jolie poupée de chiffon qu'il avait lui-même confectionné dans son cours de couture. Il en était très fier. Sa camarade lui sourit, bien que le brun avait déjà redirigé son attention vers son jouet. « Coucou Kôkô ! » lui répondit-elle. Les deux enfants possédaient le même surnom. Ce n'était pas pour leur déplaire : après quelques chamailleries, ils avaient vite découvert le potentiel troublant qui se cachait derrière cette singularité qui les liait et s'en étaient amusés. Maintenant, ils refusaient que l'on essaya de les distinguer l'un de l'autre. « Tu as entendu la nouvelle ? » demanda Kôta en manipulant délicatement sa poupée. Eiko noua ses bras autour de la coquille, dans une étreinte douce. « Non, quoi ? » « Dame Leenhardt cherche de nouveaux élèves pour faire des bijoux. » « Quoi ?! » La brunette s'était redressé vivement, les yeux ébahis, le visage marqué par une excitation enthousiaste. « C'est pour de vrai ? » insista-t-elle en se rapprochant de son voisin, collant son visage au sien, comme pour bien vérifier qu'il n'essayait pas de lui jouer une plaisanterie. Ce n'était cependant pas dans les habitudes du garçon. Imperturbable, l'artisan acquiesça sans chercher à s'écarter de la brunette - elle n'aurait fait que s'avancer davantage. « Alors moi aussi, je veux qu'elle m'apprenne ! » Kôta esquissa un sourire en coin. « Tu me confectionneras de jolis bijoux, lorsque tu seras devenu aussi doué qu'elle ? » encouragea le garçon, avant de se remettre debout pour repartir là d'où il était venu. « Oui ! J'en ferai des tas rien que pour toi ! » promis la future artisane.



Chère Matasif Leenhardt,

Comme convenu dans nos échanges précédents, un groupe de jeunes apprenties vous rejoint afin de recevoir vos enseignements de joaillière. Après une sélection rigoureuse, elles seront finalement au nombre de quatre. Veillez à prendre soin d'elles.

Elles arriveront au domaine Qisar précisément cinq jours après la réception de cette missive.

Mes amitiés,
Yanashi Batsuki.

PS : je vous joins également la lettre passionnée de l'une de vos admiratrice. Je suis certaine qu'elle fera partie de vos élèves, un jour.




« C'est pas juste. » protesta Eiko en tirant doucement sur le kimono de Fuyuhana. L'aînée s'accroupit pour faire face à la plus jeune. « Moi aussi je veux venir avec vous... » rouspéta la Hitoka d'un air boudeur, ce qui arracha un sourire attendri à la plus sage. « Ne t'en fais pas. Je suis certaine que dame Leenhardt t'acceptera comme apprentie lorsque tu seras plus grande. » Le visage grognon fut traversé par une nouvelle mine contrariée. « Tu me montreras tout tes bijoux quand tu rentreras, hein ? » « Promis. » Ce compromis sembla apaiser légèrement la déception de la fillette, qui se jeta dans les bras de celle qui s'apprêtait à quitter le village. « Je t'enverrai des idées par lettre. » informa-t-elle, comme si elle craignait que le Dakao ne puisse plus l'atteindre si elle partait en dehors de leur terre natale.
770 mots



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Eiko
Jeu 23 Juin 2022, 11:38


Image par Inconnu.
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Eiko

A Onikareni
« Pour qui sont tous ces colliers ? » Akiko venait de rentrer dans le salon, où elle avait trouvé sa fille et Bae occupés à confectionner des colliers de perles. Plusieurs récipients avaient été disposés sur la table basse où ils s'étaient installés, contenant les petites sphères percées de différentes tailles et de couleurs variées. La fillette arborait fièrement l'une de ses créations autour de son cou fin d'enfant, ses mains s'activant minutieusement pour en fabriquer un nouveau. La concentration la faisait froncer les sourcils, et elle mordillait sa langue qui dépassait légèrement de ses lèvres sans s'en rendre compte. Elle n'était pas encore suffisamment adroite pour parvenir à passer le fil à travers la minuscule ouverture sans avoir à canaliser son énergie dans cette unique occupation. Aussi, lorsque la voix de sa mère retentit dans son dos, Eiko manqua de peu le trou qu'elle visait. Elle se tourna légèrement pour saluer sa maman, lui adressant un sourire chaleureux. « C'est pour Fuyuhana, et la famille de madame Mancinia. C'est des cadeaux. » « C'est très gentil de votre part. » répondit affectueusement l'Orine aguerrie tout en s'approchant de sa fille, passant une main dans ses cheveux en signe d'affection. « Regarde ! Celui-ci, c'est pour Fuyu. Alors je lui ai mis du rose, et du violet, et du rouge. » L'apprentie Joaillière appréciait ces couleurs, que l'on retrouvait souvent dans ses tenues.  Il contrastait cependant avec le vert du hanfu que portait la petite Hitoka. « Et celui sur lequel tu travailles ? » Le collier que la plus jeune tenait entre ses mains était fait de perles d'un blanc nacré, et d'autres d'un jaune ocre rappelant le doré des dunes sablées du désert de Näw. « C'est pour Mancinia. » expliqua-t-elle. « Et celui que fait Bae, c'est pour son namoureux ! » L’éphèbe confectionnait un collier semblable à celui de sa cadette. Les perles couleur de miel avaient toutefois été remplacées par des perles vertes. L'adolescent avait également créé deux colliers supplémentaires : le premier, dans les tons bleutés ; le second, dans les tons orangés. Ils étaient destinés aux enfants de la comtesse, que le blond avait eu la chance de rencontrer - ou plutôt d'apercevoir, car il ne leur avait pas vraiment parlé - lors d'un thé auquel il avait été convié. Eiko l'avait donc désigné pour créer les bijoux des plus jeunes enfants. « Je suis certaine qu'ils apprécieront ce que vous faites pour eux. » encouragea Akiko.

L'Orine s'installa entre les deux bijoutier. « Qu'avez-vous fait d'autre aujourd'hui ? » C'était un rituel : à chaque fois que l'on se retrouvait en famille, on racontait sa journée. C'était le moment pour la plus jeune de se confier sur ce qui l'avait tracassé ou de pouvoir revivre les moments qui l'avaient épanoui. « Ce matin, je suis allée à l'école. » commença la fillette. Elle avait arrêté d'enfiler les perles. Sa mère avait commencé à passer sa main dans ses cheveux, ses ongles frôlant agréablement son dos, ce qui apaisait la fillette. « Aujourd'hui, on a fait de la peinture. C'était rigolo. On continuera demain. » Eiko aimait bien dessiner et peindre. Elle n'était pas très douée dans cet exercice mais cela ne l'empêchait pas d'y prendre plaisir. « Ensuite, on est allés manger chez Baba Yaya avec Kôkô et Bae. » « J'ai enfin pu goûter ses fameux Banh bao. » intervint le garçon, esquissant un sourire satisfait : il en avait longtemps entendu parler avant d'enfin pouvoir se faire son propre avis sur la spécialité de la vieille dame. Il n'avait pas été surpris de découvrir que la Cuisine était l'un des Arts Divins de l'aïeule. « Oui, c'était trop bon ! Ensuite, on est allés se promener près de la rivière. Et puis, on a commencé à chanter un peu. » Eiko avait inventé les paroles, et Bae l'avait accompagné à l'aide d'une flûte - il avait commencé à apprendre à en jouer depuis son arrivée à Onikareni. « Et j'ai fait une chanson sur Madame Mancinia, et c'est comme ça qu'on a eu l'idée de leur faire des colliers ! » résuma la petite fille avant de reprendre son activité. « Peut-être que je pourrai la lui chanter la prochaine fois que je la verrai. » proposa-t-elle dans ton rêveur. A moins qu'elle ne l'écrive dans sa lettre, celle qu'elle lui enverrai en même temps que les colliers.
759 mots
Fin.



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