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 [Q] - Le Magicien avide de Savoir et la (trop) énergique Ygdraë | Aleran Ward

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Astriid
~ Ygdraë ~ Niveau II ~

~ Ygdraë ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 2363
◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020
◈ Activité : Empoisonneuse
Astriid
Sam 04 Avr 2020, 23:41

Partenaire : Aleran Ward
Intrigue/Objectif : Alors qu'Astriid fait face à la frustration d'avoir le sentiment de ne pas progresser assez vite, la chance lui sourit quand un Magicien franchit les frontières des terres de Melohorë. Si Estella et Raanu le veulent, il pourra peut-être lui apprendre quelque chose d'utile en échange de ses services de guide.


Astriid s'éveilla au son des aboiements des chiens à l'aube. Le bruit familier des chiens excités avant leur sortie matinale mêlé à la tiédeur des draps lui arracha un sourire. Encore une magnifique journée qui s'annonçait. Son sourire s'effaça légérement quand elle se rappela les critiques sévères de son maître la veille. Il lui reprochait de ne pas prendre au sérieux sa formation. Pourtant elle était sûre de donner son maximum. Certainement, elle aurait pu être plus attentive aux leçons et s'investir plus sur son temps libre au lieu d'aller batifoler dans les champs avec Traen...
Peu importait, elle allait montrer à Yvïg aujourd'hui même qu'elle valait plus que ce qu'il voyait en elle, elle sentait que quelque chose dans l'air était différent aujourd'hui mais sans savoir exactement quoi.
Quelques étirements plus tard, Astriid volait un toast couvert de miel à la table du petit déjeuner. Elle souffla un baiser en réponse à sa mère qui la sermonnait déjà de bon matin de ses manières. Evidemment, Sëih, son frère s'était déjà levé et était parti depuis longtemps et elle se promit de se lever plus tôt le lendemain pour passer plus de temps avec lui.

Comme chaque matin, ses pas la portèrent jusqu'à Dhrosca, l'harmonieuse capitale de Melohorë. Elle se dressait, impressionante, immense et fière. Astriid adorait la manière dont l'architecture semblait jouer avec la végétation et elle ne se lassait jamais de découvrir les coins et secrets de la grande ville après les leçons.
Elle se mit à courir jusqu'à la grande aire d'entraînement. Yvïg, son maître Braskä, ne tolérait pas le retard et les attendait déjà. Le Maître les disposa en binômes pour commencer les échauffements. La matinée allait porter sur le corps à corps et elle était de nouveau face à Traen, son ami d'enfance. Elle l'adorait mais elle ne supportait pas son petit air suffisant qu'il arborait à chaque fois qu'il lui mettait le nez dans la poussière. Mais aujourd'hui, elle se jura qu'il goûterait à sa propre médecine. Comme pour contredire sa pensée vengeresse, elle lui adressa inocemment un sourire éclatant que le jeune Ygdraë lui rendit.  Il avait bien entendu lu ses pensées dans ses yeux mais leur amitié était trop profonde pour qu'une rivalité vienne tout chambouler. Au bout de trente minutes de combat, Astriid réussit à prendre par surprise Traen en bondissant sur ses épaules comme un petit singe roux, son poids et la surprise eurent raison de lui et il bascula en arrière où Astriid lui bloqua toute retraite en s'asseyant tout simplement sur lui et en éclatant de rire. Sa joie s'accentua quand Yvïg acquiesca au loin, il voyait ses efforts et les approuvait. Ce fut sa seule victoire pourtant de la matinée et plusieurs heures épuisantes après, elle se baignait avec ses camarades sur les rives du lac entourant Dhrosca. Elle noya sa frustration et engagea rapidement une bataille d'eau avec Evä, Fän et Traen. Fän était sur ses épaules et Fän sur celles de Traen, chaque duo essayant de faire couler l'autre sous les encouragements bruyants du reste des jeunes ygdraës.

Yvïg les rappela bientôt pour partager ensemble un repas fait d'une salade composée de noisettes et de primevères avec un gâteau de miel pour terminer.
En retournant vers Palantírh, Astriid entendit soudainement deux jeunes garçons discuter d'un étranger ayant franchi la frontière Nord de leur région. Ses oreilles s'agitèrent aussitôt et elle ralentit imperceptiblement. Sa curiosité atteint son paroxysme quand elle entendit le mot "Magicien". Elle se tordit presque le cou à essayer de continuer à entendre la conversation tout en suivant ses camarades. Un Magicien ! Ici à Melohorë! Incroyable ! Elle n'avait pas vu d'étranger depuis ses 6 ans et encore, ses parents l'avaient tenue loin à l'écart par précaution. Elle se rappelait qu'il s'agissait d'une Lyrienne à la recherche d'un élément, quoi que cela signifie. Astriid avait vu son peuple "suggérer" à l'étrangère d'aller chercher son élément ailleurs car certainement, dans un si grand monde, elle trouverait son bonheur à un autre endroit. Elle avait trouvé leur traitement implacable un peu injuste à l'époque et elle l'avait rapporté à Sëih, son frère. Il lui avait alors expliqué que Melohorë devait absolument être préservée et protégée. Les Ygdraës ne pouvaient tout simplement pas se permettre de mettre en danger leur peuple ni de déstabiliser une paix très appréciée. Ils vivaient en harmonie avec la nature et se suffisaient à eux-mêmes. Il suffisait d'un petit caillou pour faire sauter la roue et chalmbouler leur équilibre de vie. Buvant ses paroles, Astriid avait acquiescé avec énergie et avait juré que le soir-même elle irait patrouiller aux frontières pour être certaine qu'un sale étranger ne viendrait pas souiller son beau pays. Sëih avait éclaté de rire et lui avait alors parlé des différentes races qui existaient et que si certaines étaient belliqueuses et non souhaitables sur leurs terres, d'autres races vivaient dans le respect des coutumes de chaque pays. Sëih était convaincu après son voyage dans le monde que leur peuple gagnerait à s'ouvrir un peu plus mais il se gardait bien de le dire trop fort. Il confiait cependant souvent le fond de sa pensée à sa petite soeur, mais avec sagesse et précaution pour lui apprendre à faire la part des choses et garder son esprit ouvert.

Ainsi perdue dans ses pensées, Astriid écouta distraitement son maître leur faire la leçon du jour, un conte sur Raanu, un de leurs dieux protecteurs. Seïh lui avait déjà raconté cette histoire et elle s'autorisa donc à laisser ses pensées dériver et réfléchir au meilleur moyen de s'approcher de plus près de l'étranger nouvellement arrivé. Il était essentiel d'y aller avant que quiconque puisse deviner ses intentions et lui trouver une occupation loin du principal intérêt. C'était un Magicien, il devait certainement connaître des pouvoirs. Si elle trouvait le moyen de lui demander de lui enseigner au moins un pouvoir, quelle joie ce serait !
Tout ce qu'elle savait des magiciens se résumait aux anciens objets magiques qu'ils avaient légué aux peuples des forêt il y a longtemps de cela. Elle adorait d'ailleurs se rendre au Musée de Dhrosca pour étudier ces reliques fascinantes. Peut-être pourrait-il lui aussi lui donner des anecdotes sur ces artefacts ! Bien sûr il était exclu de le faire entrer n'importe où, elle savait pertinemment que la forêt de Nalathyä serait exclue. Un Magicien mort ne lui serait d'aucune utilité...
Elle s'imagina rapporter ensuite ses connaissances à ses amis et leur montrer des pouvoirs dont ils ne soupçonnaient même pas l'existence et un gloussement lui échappa, elle pouvait presque voir les yeux impressionnés de Traen devant son savoir et Yvïg confier à ses parents qu'il n'avait jamais vu de jeune ygdraë aussi douée qu'elle. Les yeux brillants, elle continua à rêver ainsi jusqu'à la fin de la leçon sous les yeux moqueurs de Traen qui avait observer son attitude pour le moins bizarre. Oui décidément, elle avait autant le cerveau que la vitesse d'un écureuil...

Puis comme si l'action illustrait la pensée de Traen, à l'isntant même où Yvïg ferma l'illustre ouvrage, Astriid bondit sur ses pieds nus et prit congé de tous en courant à toute vitesse. Elle avait toujours été la plus rapide de sa promotion, à défaut d'être la plus forte ou la plus intelligente et cela lui était bien utile aujourd'hui.
A peine sortie de la capitale, elle bondit et pris appui dans des arbres aussi vieux que son peuple pour continuer son trajet vers la frontière Nord. Elle évita de cette manière l'afflux de jeunes ygdraës qui quittaient la capitale après leurs cours terminés. Il ne lui fallut que quelques minutes pour se jucher sur un frêne au feuillage fourni et dominant une clairière lumineuse.
Elle profita de reprendre son souffle et de repousser ses longues mèches rousses qui s'étaient défaites de sa tresse dans sa course en arrière pour mieux observer la scène sous ses yeux. Deux Enöks au profil farouche et trois Braskäs entouraient un jeune garçon portant un chapeau en cuir. Elle dévora des yeux quelques secondes mais elle avait du mal à voir de là où elle se trouvait et son chapeau cachait son visage. Elle prit le temps d'écouter la conversation qui se déroulait sous elle. Elle fut ravie d'entendre la voix douce de Vondr, le précepteur de son frère. Quelle chance pour elle ! Elle avait toujours été sa préférée et il lui glissait fréquemment des gâteaux de miel quand il venait chez eux. Il était devenu par extension comme un cousin proche et il ne pouvait absolument rien lui refuser.
Visiblement, le Magicien se défendait bien dans le débat qui se tenait ci-dessous et Astriid sentait qu'il allait se voir accorder le droit de rester. Surexcitée, elle ne sut rester plus longtemps en place et se laissa glissa à terre. La petite réunion sursauta de concert ce qui accentua le large sourire qu'elle leur adressa. « Salut ! » lança-t-elle d'une petite voix chantante à l'adresse surtout de l'étranger. Puis elle s'approcha de Vondr et nota qu'elle était désormais presque aussi grande que lui et nul doute qu'elle le dépasserait d'ici quelques années. En revanche, l'étranger était plus grand encore ce qui la surprit pendant une fraction de seconde, elle n'avait pas l'habitude de voir des personnes aussi grandes. Astriid reporta son attention sur Vondr et entama rapidement une discussion en Hyriël avec lui. Elle utilisa sans vergogne sa capacité à influencer les émotions de son interlocuteur en lui expliquant que cet étranger ne pouvait certes pas parcourir leurs terres sans guide. Ce n'était tout de même pas correct et ça permettrait également de surveiller si ses actions reflétaient ses intentions pacifiques. Vondr dût se résoudre à la logique sans faille d'Astriid, elle était bien la soeur de son frère ! Quand elle voulait quelque chose, elle ne lâchait pas le morceau.
Vondr n'hésita pas plus longtemps, les ygdraës étaient toujours sur leurs gardes quand un étranger pénétraient dans leur pays. Comme une mouche qui se pose sur la nuque, ils savaient instinctivement où l'étranger était situé. Ainsi, le Magicien et Astriid ne seraient jamais vraiment seuls même en faisant des excursions au sein de Melohorë.
Vondr la prévint toutefois:  « N'oublie pas que tu prends du retard tes leçons, retard que tu sais que tu devras rattraper, j'en informerai moi-même Yvïg mais tu devrais déjà anticiper et emprunter des ouvrages à la Bibliothèque pour les lire. Et continues bien tes entraînements, toute seule ou avec lui, il a l'air un peu frêle mais il ne faut pas se fier aux apparences et sinon... tu n'es pas bien grosse non plus ! »
Astriid lui tira la langue et se tourna vers l'étranger. Il avait les mêmes yeux qu'elle mais avec un quelque chose de différent. Certainement ça tenait de leurs différences de race. Elle lui sourit chaleureusement et commença à jacasser en langue commune : « Bon tu me suis ? On n'a pas toute la vie et ça va prendre une éternité juste pour rentrer chez mes parents. Par Estella! Tu n'as vraiment pas l'air fait pour courir dans les arbres comme nous tu es bien trop grand, il faudra que je t'aide. A moins que tu n'aies un pouvoir pour aller vite ? Bon peu importe sinon tu pourras déjà commencer à me raconter des histoires sur toi, il y a tant de choses que je veux savoir ! Tu as faim ? Je crois qu'il me reste un gâteau au miel mais il a du se casser tout à l'heure, j'ai couru très vite tu sais pour venir te voir ! J'espère que tu n'as pas peur des chiens, mes parents en ont plein ! Il faut absolument que je te fasse visiter Iräel, tu verras c'est fascinant et il y a tant de choses à manger là bas ! J'avais justement besoin de m'acheter une flûte ! » et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle doive enfin reprendre sa respiration. Elle posa ensuite les mains sur les hanches et lui lança un regard interrogateur en tapant impatiemment de son pied nu sur le sol.

Vondr résista au besoin urgent de rire et soupira en son for intérieur, il plaignit la famille d'Astriid de devoir s'occuper de ces deux tourmenteurs même pour juste quelques heures ...

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Mar 07 Avr 2020, 19:06



Un magicien Avide de savoir et la trop énergique Ygdraë



"Mais où est ce que je suis ?" J'étais entourée d'arbres, de plantes, avec un soleil radieux par-dessus le marché. Cela faisait quelques semaines que j'étais sur le continent mystérieux. J'étais arrivé sur le continent mystérieux afin d'aller aux Tours de Zéphyr, la célèbre université. J'y étais resté pendant une bonne semaine afin d'acquérir plus de connaissances et participer aux cours incroyables de cette école. Pendant cette période, j'avais pu étudier la divination, l'astrologie et surtout les sciences. J'avais acquis quelques notions sur le corps humain, ainsi que pouvoir utiliser les étoiles pour se repérer dans l'espace. La semaine fut passée en un éclair. J'aurais voulu rester plus longtemps, mais je ne pouvais pas laisser ma famille sans nouvelle. Ma grand-mère avait dû s’inquiéter de ma subite disparition. Il était vrai que j'avais peut-être oublié de lui envoyer une lettre avant de partir pour Lua Eyael...

J'avais décidé de parcourir cette contrée inconnue à mes heures perdues. Cela faisait partie aussi de mon enseignement de voyager dans le monde. Je devais renforcer ma culture, mon intelligence, mes connaissances, ainsi que mon corps. Je devais noter tout ce que je pouvais sur les différentes races et gouvernances afin de pouvoir les aider. De plus, cela me permettrait de tenir des débats lorsque je rentrais chez les magiciens. La connaissance était un secret de puissance et je l'avais très bien compris. Maintenant que j'allais devenir un Enchanteur d’Albâtre, il fallait que je sois à la hauteur des espérances de mon peuple, ainsi que de ma famille. Cependant, j'avais une autre envie de partir à la conquête du monde. C'était pour mon métier de cuisinier. À ce que j'avais compris, je pouvais trouver des aliments inconnus à ceux des magiciens. J'avais envie d'évoluer dans la cuisine et faire découvrir des plats de notre peuple aux autres. Ce serait, dans tous les cas, une expérience incroyable et enrichissante.

Alors, j'étais parti à l'aventure dans ce continent mystérieux, mais peut-être que j'aurais dû me renseigner sur les territoires de cette région, parce que je pensais que c'était bien perdu. Certes, j'avais appris à lire les étoiles pour qu'elles me donnent le nord, mais ce n'était pas suffisant ! Pendant des jours, il marcha, découvrit, s'interrogea sur la vie dans ces terres sans fin. Il y avait peu d'habitants dans ces terres, ou ces personnes étaient bien cachées dans l'obscurité... Je voulus absolument savoir où j'étais, jusqu'à que j'arrive à cet endroit magnifique. Cela faisait à peine d'un kilomètre que je marchais dans cette forêt luxuriante et si accueillante. Même au Lac bleu, je n'avais jamais vu un tel paysage renversant. Je restais bouche-bée tout en marchant doucement dans ce lieu sans nom. Soudain, cinq personnes arrivèrent de nulle part, pour me couper le chemin. Oups ! Cela se présentait mal pour ma personne. Pourtant, je n'avais rien fait de mal, et je n'avais pas de vilaines intentions... "Halte étranger ! Tu n'es pas la bienvenue dans ce territoire. Nous te conseillons de faire demi-tour. Nous ne voulons pas qu'un étranger soit à l'origine de problème interne." - "Bonjour, en effet, je comprends votre point de vue. Mais si, je peux me permettre, je ne suis qu'un autre magicien. Je ne suis pas présent pour faire le mal, ou pour vous nuire. Je voudrais juste me renseigner sur votre terre que je ne connais point."

Un autre homme s'avança vers moi. Il était bien costaud et une arme à la main. Il n'allait pas s'en servir, mais c'était pour me faire peur et prendre ces précautions envers moi, l'étranger. "Un magicien ? Cela fait des années que nous n'avons pas vu de magiciens dans les parages. Trop occupé à faire la paix autour de vous. Prouve-nous que tu en es un." Je me grattais la tête doucement, avant de prendre un bout de bois pour lui faire une démonstration de la Valse Créatrice. Le bout de bois long de dix centimètres se transforma en sourcier. Cela permettait de trouver de l'eau dans les environs. Ma grand-mère, Bellada Ward, me disait que cela fonctionne très souvent et qu'elle en avait déjà utilisé pour trouver de l'eau pour son potager. De plus, une magie bleue s'échappa de mon sort. "Assez ! Nous avons vu que tu es bien un magicien avec cette magie bleue. Nous acceptons que tu restes dans notre territoire, mais sache que tu es étroitement surveillé, où que tu ailles." - "D'accord, c'est clair pour ma part ! Cependant, où suis-je exactement ?" Alors que j'avais posé cette question, une jeune femme arriva près des hommes discrètement pour écouter la conversation. Elle m'adressa un "salut". "Eh bien, tu as de la chance, tu vas avoir une personne qui va te faire découvrir notre territoire. Tu es sur les Terres de Melohorë, là où les Ygdraës vivent enfin en paix. Cette jeune fille va t'accompagner !"

Je me tournais vers la jeune femme qui était vraiment belle. J'aimais beaucoup la forme de son visage ainsi que son regard. Elle avait de longs cheveux roux. Cela lui allait très bien. Je lui souris et la jeune femme engagea la conversation. Elle semblait bien énergétique. La jeune femme n'arrêtait pas de parler, de me poser des questions, de me faire des réflexions sur ce que j'étais. Oh Par Suris ! Cette journée allait être fort stimulante. "Oh là ! Va moins vite ! Nous sommes différents et nous n'avons pas les mêmes capacités. Déjà, j'aimerais bien que nous nous présentions. Par ma part, je me nomme Aleran Ward. Je suis un mage blanc. Enchantée de faire ta connaissance. De plus, je suis capable d'aller vite, mais pendant une demi-heure, avant que je ne m'écroule par terre, à bout de force. Et pourquoi tu as besoin d'acheter une flûte, si je peux t'en fabriquer une ?" Je lui souris doucement pour m'attirer un certain sympathie. " J'ai hâte que tu me montres ton monde ! Surtout, si tu me dis qu'il y a de la nourriture, dans cet endroit que tu m'indiques. Parce que, oui, je suis au cuisinier ! C'est mon métier ! " Peut-être que j'avais eu de la chance de tomber sur des personnes calmes, et intelligentes. Mais ce ne serait pas le cas partout où j'irai pendant mes voyages...

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Astriid
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Astriid
Sam 11 Avr 2020, 16:33

[Q] - Le Magicien avide de Savoir et la (trop) énergique Ygdraë  | Aleran Ward Hn9e
Un magicien Avide de savoir et la trop énergique Ygdraë



  Les deux Ygdraës et les Braskäs s'éclipsèrent discrètement après avoir vu les deux interlocuteurs engager la conversation.
  Astriid les imita après avoir enjoint au Magicien de la suivre dans les méandres de la Forêt. Heureusement pour elle, il parlait la langue commune qu'elle maîtrisait aussi bien que l'Hyriël.  Elle répondit avec entrain à ses questions et sans perdre son souffle malgré le rythme soutenu qu'elle prit aussitôt : "Excuse-moi, l'excitation me fait oublier mes manières, je suis Astriid Cëlwùn et je suis en pleine période d'apprentissage. Bientôt j'espère, j'irai parcourir le monde et découvrir ses mystères. J'ai beau habiter sur le continent mystérieux, pour moi c'est au-delà des frontières que c'est mystérieux! Tout comme toi d'ailleurs, je suis si curieuse à ton sujet, est-ce que les Ward sont une grande famille avec de grands pouvoirs ? C'est quoi un Mage Blanc ? Tu es très fort ? C'est quoi le rapport entre un Magicien et un cuisinier ?"  
La jeune elfe continua de déblatérer et elle ralentit un peu pour s'adapter au rythme de son partenaire. Malgré son attitude un peu boute-en-train, Astriid avait bien conscience de leurs différences de capacité et elle tentait de choisir le chemin le plus sûr pour Aleran et lui éviter des déconvenues en trébuchant sur des racines vicieusement cachées. Elle le prévenait lorsqu'elle voyait des serpents ou des insectes. Elle ne souhaitait pas qu'il marche malencontreusement sur eux, les animaux étaient habitués ici à vivre en harmonie avec les elfes et le choc de se faire marcher dessus les aurait peut-être amenés à attaquer le pauvre étranger. Elle prenait aussi le temps de redécouvrir la beauté enchanteresse des lieux. La Forêt réussissait l'exploit de paraître impénétrable tout en étant lumineuse, on aurait dit un orchestre naturel et vibrant de vie. La jeune sylvestre montrait du doigt parfois à Aleran quelques animaux qu'ils pouvaient apercevoir au loin. Elle aimait tant son pays et elle s'émerveillait encore de choses qu'elle voyait pourtant régulièrement. Rien n'était plus précieux que de voir ces lieux peuplés d'animaux en bonne santé ainsi que la flore luxuriante qui les entourait.

"Je vais te guider à Melohorë. Mon pays est assez vaste, je te montrerai une carte tout à l'heure. Si tu veux mon avis, Iraël est la meilleure ville, nous pouvons prendre un des portails pour nous y téléporter. Tu y trouveras toutes nos spécialités culinaires et c'est une ville portuaire si jamais tu veux repartir par là-bas ! En échange, tu pourras peut-être m'apprendre un pouvoir ? Ou me raconter tes aventures ! J'ai lu les livres d'histoire mais ça me paraît pure fantaisie qu'il y ait des races maléfiques. Tu as déjà rencontré des gens avec de mauvaises intentions toi ?"

  Puis après après avoir décrit en long et en large pourquoi le Di Eähl était le meilleur sport au monde, Astriid se tût enfin. Elle n'ignorait pas qu'elle devait faire preuve de retenue si elle souhaitait en apprendre plus sur le Magicien mais parfois, elle ne pouvait juste pas s'empêcher de parler. Et elle était si fière de son pays ! C'était exaltant de rencontrer quelqu'un qui ne connaissait pas son pays, elle allait lui apprendre tant de choses, elle en sautillait de bonheur. C'était presque impossible qu'elle puisse expliquer toutes les subtilités, toute la beauté de Melohorë à son nouvel ami. Un ami oui, elle avait déjà décidé qu'il était son ami, qui d'autre qu'un ami lui offirait de lui fabriquer une flûte! Elle avait hâte de lui jouer ses airs préférés à l'occasion. Elle ne savait comment l'expliquer mais elle avait déjà une totale confiance en lui. Une petite voix dans sa tête lui glissa sournoisement qu'elle faisait de toute façon confiance à tout le monde, y compris les animaux sauvages parfois...

***

  Ils étaient presque arrivés au village d'Astriid et les arbres s'espaçaient de plus en plus pour laisser apparaître un charmant village. On pouvait entendre le chant d'un Ygdraë, assis sur un petit monticule d'herbe. Le soleil commençait déjà se coucher, baignant la scène quasi utopique d'une chaude lumière orangée. En arrivant devant la petite maison en pierres des Cëlwùn, on pouvait voir quelques magnifique chiens de taille moyenne profitant des derniers rayons de soleil pour paresser par terre. Astriid voyait les regards curieux, voire réporbateurs de certains de leurs comparses. Si certains étaient ravis du changement de routine amené par le jeune Mage, d'autres en revanche semblés offusqués qu'Astriid se permette d'amener un étranger au village. Elle passa une main nerveuse dans ses cheveux et entreprit de lisser un peu sa tunique verte pour en chasser les plis disgracieux comme si cela avait le pouvoir de les faire soudainement disaparaître.
Le père de la jeune Eblaë sortit alors de la maison et posa un regard serein sur les deux arrivants. S'il était contre l'idée d'accueillir un étranger chez eux, il n'en montrait rien et invita l'étranger à entrer après s'être présenté. Astriid porte un regard rassurant sur Aleran et lui assura qu'ils ne restaient que la nuit le temps de se reposer et d'organiser les prochaines journées.

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Mer 15 Avr 2020, 10:31



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La jeune femme semblait bien excitée par le fait qu'un étranger soit arrivé dans leur terre. Je conclus que les étrangers ne venaient pas souvent voir leur peuple et leur terre. Ils restèrent entre eux, sans se soucier des autres et des peuples extérieurs. Même si je faisais parti du peuple des magiciens, qui était considéré comme un des peuples des plus pacifiques, je restais quand même un étranger à leurs yeux. Je compris que je serais surveillé par ces hommes puissants pendant toute ma durée ici. Vaut mieux que je fasse profil bas et que je ne créais pas de problèmes avec les Ygdraës. Alors une jeune femme pleine d'énergie avait été chargée de me surveiller, mais aussi de me faire découvrir les mille lieux de leur race. Il était vrai que je ne connaissais rien d'eux, à part leur Histoire tellement tragique.

Après avoir parlé quelques phrases avec la jeune femme, elle s'arrêta et prit la parole à son tour. Elle se présenta enfin. Cette jeune femme s'appelait Astriid Cëlwùn et qui avait le rêve de voyager dans le monde afin de découvrir tous les secrets. Il y avait déjà un point commun avec moi... Nous voulions parcourir toutes les terres pour amasser le plus de connaissance. Déjà, elle me plaisait bien à cette Ygdraë. Puis, elle recommença à me poser des questions dans tous les sens. Il y en avait tellement que je ne savais pas où commencer. Cela se voyait bien qu'elle voulait tout savoir de moi, et d'où je venais. "Prends ton temps ! Ce n'est pas comme si j'allais disparaître dans la minute. Ma famille, Les Ward, est une bonne famille Magicienne. Nous sommes une grande famille, un peu dispersée dans le monde, car nous aimions tellement voyager et apprendre. Nous n'avons pas forcément de grands pouvoirs. Comme le dit si bien ma grand-mère, c'est avec le temps et de l'expérience que tu peux t’élever et devenir plus fort. Personne ne naît avec des grands pouvoirs... Enfin, y a des exceptions à tout..." Je repris mon souffle. De plus, je devais me rappeler de toutes les questions qu'elle m'avait posé en quelques secondes.

"Les mages blancs est un autre nom que nous avons, nous, Magiciens. Nous pouvons être désignés ainsi dans quelques occasions. Aujourd'hui, je ne suis pas puissant... Je ne suis qu'un simple magicien qui veut apprendre et passer plus de temps à comprendre le monde et découvrir ces secrets cachés. Mais enfin, être cuisinier, c'est mon métier. Il faut bien que je me nourrisse et que je gagne un peu d'argent pour vivre. Sinon, je serai dans la misère et je ne pourrais point voyager. Et toi alors ? Tu n'as pas envie d'avoir un métier et de gagner de l'argent ? Tu as envie de devenir quoi et qui ?" Je lui souris, mais je compris que c'était le genre de femme qui passait plus de temps à poser des questions qu'en répondre. Elle était forte intrigante cette femme. Pendant le chemin parcouru, elle me montra différents animaux que je n'avais jamais vus encore. Elle me parla de cette forêt enchanteresse et que je devais faire attention où je posais mes pieds. Il y avait des racines partout autour de moi... Je n'avais pas envie de me casser les chevilles dès le début de mon aventure !

Astriid continua de me parler de ses terres merveilleuses. Cela se voyait qu'elle aimait être ici. "Ah bah enfin ! Je connais le nom de ces terres ! Melohorë, c'est un joli nom pour ces Terres." J'ouvris un livre avec des pages vierges afin de noter tout ce que je pouvais apprendre sur le continent mystérieux. Je gribouillais quelques notes avant de le ranger. Je suivis la jeune femme qui allait m'emmener dans une grande ville portuaire, nommé Iraël. Nous devions prendre des portails pour se téléporter là-bas. "Bien sûr que je pourrais te conter quelques de mes histoires et pourquoi pas t'apprendre quelques choses. Ce serait un bon échange entre nous. Oh si tu savais... Tout le monde n'est pas bienveillant et généreux... Parfois, il se cache bien derrière leur masque." Astriid m'emmena dans son village, car le soleil allait bientôt se coucher. Il n'était peut-être pas prudent de s'aventurer dans ces terres la nuit. Je sortis de nouveau mon cahier pour y noter quelques lignes. Après quelques heures de marche, nous arrivâmes enfin dans son petit village douillet. En le traversant, je savais bien que je n'étais pas la bienvenue chez eux. Les étrangers n'étaient pas acceptés dans ce coin du monde. Je ressentis de la colère, de l'énervement, mais d'autres personnes furent heureuse de voir de nouveaux visages. Astriid me présenta son père, qui fut au pied de la maisonnette. J'y passais la nuit et ils m'accordèrent un bon repas. Je dormis comme un bébé, puisque j'étais fatiguée de ma longue journée de marche.

Le lendemain matin, où les premiers rayons de soleil touchèrent mon visage, je décidai de me lever afin de préparer mon repas. Il ne fallait pas que j'abuse de l'hospitalité de ces personnes. Ce n'était pas mon genre d'être ainsi. Je décidais de cuisiner une bonne soupe avec les ingrédients que j'avais sous la main. En quelques heures, j'avais fini et je pus enfin déguster ce que j'avais préparé. Ce n'était pas compliqué, mais j'avais dû remplacer quelques ingrédients par d'autres. Je mangeais ma soupe et j'attendais que la jeune femme soit prête afin d'aller à cette grande ville portuaire.

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Astriid
Mar 21 Avr 2020, 15:41

[Q] - Le Magicien avide de Savoir et la (trop) énergique Ygdraë  | Aleran Ward Kptp
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Astriid ouvrit des yeux ensommeillés et grogna de manière peu délicate en remontant la couverture sur ses yeux pour les protéger des premiers rayons de soleil. Elle s'était endormie tard dans la nuit, trop occupée à penser à la journée qui les attendait le lendemain. La perspective de revenir à Iraël l'enchantait. Elle n'y était allée que deux fois avec Seïh qui voulait retrouver des amis ou simplement pour faire des achats. Elle était toujours impressionnée par l'ambiance qui se dégageait de la métropole. Si Dhrosca était une grande ville très fière et digne où l'ordre régnait, Iraël était vivante et colorée et il y avait tant de choses à découvrir qu'elle en perdait la tête d'avance.
Elle finit enfin par rejoindre le Magicien après s'être lavée et préparée. Pour l'occasion, elle avait choisi de mettre une robe en coton à fines bretelles d'un bleu azur avec des sandales. Il n'était pas prévu qu'ils aient des activités sportives donc elle pouvait bien se faire plaisir et oublier son éternelle tunique conçue pour se mouvoir dans la Forêt sans être gênée dans ses mouvements. Elle avait glissé des perles colorées dans ses cheveux détachés. Elle adorait se montrer coquette lorsqu'elle sortait en ville, après tout, elle n'en avait pas eu beaucoup l'occasion avec sa routine d'étudiante.

Prêts à partir, L'Ygdraë et Aleran quittèrent le village pour se rendre au portail de téléportation le plus proche. Ils débouchèrent sur l'entrée principale avec le port dans leur dos et furent presque immédiatement bousculés par la populace qui se pressait pour pénétrer dans la ville. Astriid leva le nez pour embrasser la vue d'Iraël qu'ils avaient depuis les quais. Ses magnifiques toits orangés prenaient la couleur du feu avec le soleil qui frappait déjà la ville de ses rayons. Il régnait une chaleur beaucoup plus étouffante que dans son village qui était entouré d'arbres et de verdure. On pouvait distinguer entre les différentes maisons d'immenses plantes grasses tandis que presque à chaque fenêtre, des fleurs jaillissaient en une multitude chamarrée luxuriante. Des plantes grimpaient également à l'assaut des diverses bâtisses ivoires. Des palmiers bordaient la ville, leur donnant l'impression qu'ils se trouvaient face à une oasis démesurée. Le plus impressionnant toutefois résidait dans la foule qui grouillait. Des livreurs se pressaient pour aller fournir les commandes aux différents marchands, obligeant les touristes à se pousser au risque de passer sous les roues où d'y laisser une jupe. Il y avait beaucoup de races différentes parmi les touristes, Iraël étant une métropole cosmopolite où tout le monde était le bienvenu pour y découvrir les spécialités du peuple Ygdraë. Des gardes par groupes de deux ou quatre au physique imposant et à l'allure revêche patrouillaient parmi les gens, assurant la sécurité dans la ville.
Astriid adressa un large sourire à Aleran, découvrant sa fossette :

    "Bienvenue dans la Province de Milhë et dans la magnifique ville d'Iraël! Tu vas adorer j'en suis sûre, il y en a pour tous les goûts ici !"


Astriid entraîna alors Aleran en le saisissant par la manche pour qu'ils ne se perdent pas en se laissant emporter par les gens. Ils passèrent l'entrée sous l’œil des gardes Braskä qui surveillaient les allées et venues des visiteurs. Ne connaissant pas assez Iraël, Astriid les dirigea vers un mur où était dessinée une carte de la ville qu'elle inspecta pour se diriger et tenter de se repérer dans l'immense ville. Elle ignora les appels énergiques de plusieurs rabatteurs leur promettant une visite d'Iraël et ses plus beaux quartiers. Pour une fois, Astriid n'essayait pas d'assommer son compagnon de bavardages, le bruit ambiant étant suffisant pour la faire taire momentanément. Ayant repéré où elle voulait aller, elle l'indiqua à Aleran. Ils continuèrent leur chemin à pied car il aurait été impensable de tenter de braver le trafic de charrettes et de carrioles qui étaient seulement empruntées par les personnes importantes ne souhaitant pas se mêler à la plèbe.
Ils passèrent devant d'innombrables ruelles aux pavés larges. Assaillis par les cris des marchands, Astriid s'arrêta de nombreuses fois pour inspecter les différents étals ou pour laisser Aleran découvrir les boutiques qui vendaient des souvenirs ou qui proposaient en vente des marchandises typiquement elfiques. Excitée comme une puce, Astriid entra en trombe dans un magasin qui vendait plusieurs instruments de musique. Certains étaient si imposants qu'ils touchaient le plafond. Une lourde odeur de bois et de cire emplissait l'air et tourna un peu la tête à la jeune elfique qui commençait à sentir la faim poindre. Elle montra ensuite un ensemble des flûtes qu'elle aurait voulu acquérir à Aleran. Une première série de minuscules becs de toutes les couleurs promettaient de reproduire le son de tous les animaux qui parcouraient les terres de Melohorë et en dessous, l'objet de ses désirs, une dizaine de fines flûtes en bois de rose. Se rappelant les paroles de son ami, Astriid résuma ses achats à un bec albâtre qui pouvait reproduire le son des petits singes blancs sylvicoles qui peuplaient Melohorë.
Les deux visiteurs sortirent de l'échoppe et, écoutant son estomac, elle suivit les odeurs pour se retrouver devant une petite maisonnette en apparence banale mais dont l'odeur qui sortait de la porte d'entrée grande ouverte fit presque vaciller l'Ygdraë. Ils s'installèrent à une des deux petites tables en bois, probablement importées de pays lointains car les Ygdraë ne travaillaient pas le bois. C'était toujours ici qu'elle allait se restaurer avec Seïh car ils proposaient des spécialités elfiques d'une qualité incomparable et offraient un menu modifié en fonction des saisons et des arrivages du jour.

    "Je vais prendre leur tarte aux légumes de saison aux épices comme je ne mange pas de viande. Pour toi je te conseille leur poisson mariné et cuit au feu de bois avec le riz sauvage qui vient des régions éloignées dans nos terres, j'ai entendu que c'était sublime ! Le cuisinier ici a le don de faire des sauces qui te transportent quand tu fermes les yeux, tu me diras ce que tu en penses ! Et nous sommes obligés de goûter à leur liqueur de pêche, ils gardent la recette secrète depuis des centaines d'années et elle est exquise ! J'ai le droit d'en prendre tant que je n'en abuse pas, Mère dit que ça me rend encore plus folle que d'ordinaire. Si j'en abuse, je peux me mettre à pleurer car je veux faire plein de choses mais il n'y a pas assez de temps pour y arriver et ça me décourage ! "


En attendant leur commande, Astriid lui proposa ce qu'elle souhaitait faire dans la ville. Il était évidemment prévu de visiter les échoppes culinaires pour Aleran, puis d'aller au grand temple à l'hommage de Raanu et Estella qui était ouvert aux visiteurs respectueux. Il fallait absolument passer par le salon de thé qui proposait des centaines de thés différents tirés des récoltes de Melohorë, le tout accompagné de pâtisseries typique des Ygdraë. Il iraient ensuite dans les boutiques qui proposaient aux touristes de fabriquer eux-mêmes des couronnes de fleurs magiques où les fleurs restaient vivantes en puisant légèrement dans l'énergie de leur porteur. Elle gardait pour la fin de la journée de gravir les centaines de marches pour atteindre les hauteurs de la ville et admirer le coucher du soleil sur le port. Ils verraient alors la ville s'illuminer dans la nuit qui tomberait progressivement. Elle lui raconta comment le soir, tout le monde se réunissait sur les différentes places pour admirer les spectacles de danses elfiques ou de comiques étrangers caricaturant les pays dont ils venaient.
Après s'être restaurés, la jeune sylvestre tendit au Magicien le petit paquet qu'elle avait obtenu plus tôt dans la boutique.

    "Cadeau ! Ce n'est pas grand chose mais comme ça quandtu souffleras dans le bec, tu te rappelleras de moi !"


Puis elle enchaîna en se remettant à parler rapidement comme elle faisait d'habitude :

    "Pfiou ce restaurant me donnerai presque envie de devenir cuisinier moi aussi, je crois que je comprends pourquoi tu en as fait ton métier, ça a quelque chose de magique de créer de telles choses ! Mais moi je ne veux pas aller m'enfermer dans une cuisine pour préparer à manger, je ne suis pas suffisamment patiente pour ça et je ne suis pas assez concentrée non plus, je risquerai d'empoisonner mes clients ! Nous les Ygdraë, nous ne prenons un métier que lorsque nous devenons Ildra donc j'ai encore le temps avant de me poser la question. Je pourrai peut-être devenir vendeuse plus tard en attendant de trouver ma vraie voie, je suis assez sociable pour ça et j'aime les gens. Je ne suis pas sûre de savoir en revanche quelle branche rejoindre... Je pense que j'en saurai plus quand j'irai parcourir le monde et que je serai fixée sur qui je suis vraiment ! Je suis trop jeune pour savoir comment mon avenir sera tracé, d'ailleurs toi tu sais déjà à quoi ton futur ressemble ? On ne sait pas de quoi la vie sera faite et je préfère manger des groseilles et m'amuser que penser à tout ça. Bon on y va ? Il reste plein de choses à faire et je dois être rentrée avant qu'il ne soit trop tard sinon mes parents vont venir personnellement pour m'arracher les oreilles... "


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Lun 04 Mai 2020, 14:43



Un magicien Avide de savoir et la trop énergique Ygdraë


La jeune femme semblait être prête pour m'accompagner dans ce village portuaire. C'était une bonne idée, car je pourrais en apprendre plus sur ce monde mystérieux ainsi que la race des Ydgraë. Je n'avais pas appris grand-chose d'eux. Seulement, ils étaient dans un monde assez reculé, loin de la civilisation. Ces derniers aimaient beaucoup la nature et la respecter comme une personne entière. Ils avaient le don de communiquer avec eux. Ça, c'était vraiment incroyable ! Je ne possédais absolument pas ce pouvoir. Et je ne pense pas que je puisse l'acquérir, un jour... C'était propre la race... J'étais vraiment en admiration devant ces personnes. J'avais bien envie d'y rester quelques semaines, voire des mois. Cependant, je ne pouvais pas rester sans donner de nouvelles à ma famille restée au Lac Bleu de Transparence. Je devais aller rentrer, mais je ne manquerais pas de revenir lorsque je serai un peu plus libre et débrouillard.

Nous prîmes alors le portail de téléportation pour aller à cette ville nommée Iraël. J'avais tellement hâte de découvrir une autre facette de ce monde. La jeune femme semblait peu encline à parler dès le petit matin. Peut-être qu'elle avait passé une nuit assez agiter, qui sait ? Je n'avais pas le temps de penser à autre chose que nous étions déjà arrivés à cette magnifique ville portuaire. Iraël venait à peine de se réveiller. Les premiers rayons de soleil étaient présents. Je fus ébloui par tant de lumières ainsi que de chaleur. La ville semblait tellement calme... Cela me donnait envie de partir en courant afin de la visiter de fond en comble. J'avais hâte qu'Astriid me fasse découvrir tout cela ! La jeune femme semblait enfin se réveiller et heureuse d'être venue dans ce coin de son pays. "C'est vraiment magnifique ! Franchement, je ne suis pas déçu d'être venu aujourd'hui." Cette dernière me saisit la manche et partit en courant pour me faire découvrir chaque coin de cette ville. J'étais prêt à être concentré, à ouvrir mes yeux ainsi que mes oreilles, et mémoriser tout ce qu'elle me présentait.

La ville était vraiment grande lorsque nous regardions la carte afin de mieux se repérer. Tout était si différent de ce que je connaissais. Je pris des notes, trop de notes, car mon carnet n'eut plus de pages. L'odeur était caractéristique des ports. Le poisson était présent sur les différents étalages des pêcheurs. Certains crièrent aussi forts qu'ils pouvaient afin que nous achetions du bon poisson bien frais. Alors que je regardais les différentes espèces de poissons et autres produits alimentaires, la jeune femme était partie dans une boutique de souvenir. Ah oui. Elle aimait beaucoup la musique et elle voulait absolument avoir une flûte. Cependant, Astriid ne semblait pas avoir d'argent sur elle. Je me demandais si elle avait un travail... Ou peut-être qu'elle était encore dans les études ? C'était possible ! La jeune femme s'acheta alors un étrange instrument. Puis, j'entendis le ventre d'Astriid crier famine. Nous nous installions alors dans un célèbre restaurant. Astriid me fit l'éloge de leur plat et de leur poisson cuit au four à bois. Je ne pus m'empêcher de rire : "Allons, allons ! Nous n'allons pas partir de suite ! Nous pouvons prendre le temps de déguster ces plats calmement. Je vais prendre ce que tu me préconises. Le poisson au feu de bois." Pendant que nous attendions nos plats, la jeune femme prit la voix avec une voix charmante et tellement heureuse d'être ici. "Alala ! Il y a tellement de choses que j'aimerais faire ! Mais je vais te suivre ! Fais moi visiter et apprend moi tout ce que tu sais. Par contre, je devais prendre le premier bateau demain matin afin de retrouver sur le continent Naturel. Nous avons toute la journée pour faire ce que nous voulons."

Je la regardai avec un grand sourire, car j'avais hâte d'apprendre tout ce qu'il y avait à savoir sur ce monde. Nos plats arrivèrent fumant. Je ne pus attendre le top départ de la jeune femme. Mon ventre me disait que je ne devais pas attendre pour déguster ce met incroyable. Le poisson était parfaitement cuit à l'extérieur, comme à l'intérieur. Sa chair était tendre que cela glissait sur ma langue. Franchement, j'étais subjuguée par la qualité de cuisson de ce poisson. Dans les terres magiciennes, nous mangions beaucoup de fruits et de légumes, avec du poulet principalement. Cela me changeait beaucoup ! J'étais vraiment heureux de goûter une nouvelle cuisine. Il fallait absolument que je note toutes les épices qu'il pouvait y avoir dans cette recette. Le poisson en lui-même était tout à fait exquis pour mon palet. Cependant, je venais de me rappeler que je n'avais plus de place dans mon carnet pour noter tout ce que je voulais. Il ne fallait pas que je perde toutes ces informations... J'écoutais Astriid du programme qu'elle voulait me faire pour cette journée. "Absolument ! Je veux bien faire tout cela ! Je suis heureux de t'avoir rencontré ! Cela me fait tellement du bien !"

Je terminais mon plat avant de payer. En sortant du restaurant, Astriid me tendit un petit cadeau venant de sa part. "Je suis touchée de ton cadeau. Mais tu n'étais pas obligée de dépenser ton argent pour cela. Mais Merci beaucoup ! Je le garderais précieusement près de moi, pendant mes voyages." Je lui pris son cadeau et je mis l'instrument dans ma poche gauche, près de mon cœur. La jeune femme enchaîna pour m'expliquer qu'elle ne devait pas travailler immédiatement. Elle devait attendre qu'elle soit une Ildra afin de trouver un métier. "Ildra ? Qu'est que cela veut dire au juste ? Désolé, je suis un peu paumé avec ces titres. Pour ma part, j'ai mis beaucoup de temps avant de savoir ce que je voulais faire de ma vie. Etre cuisinier, c'est venu dans mon esprit grâce à ma grand-mère. Elle adore jardiner, cultiver des fruits et des légumes dans son jardin. J'ai pris goût à l'aider, à retourner la terre, à arracher les mauvaises plantes, ainsi de suite. Cependant, je n'avais pas la force de devenir un agriculteur. Mais, je me suis dit que je pourrais transformer ces ingrédients en bons plats, afin de remercier ma grand-mère..." Je m'arrêtai subitement. "Enfin, bref. Je suis devenu cuisinier grâce à elle. Je vis ainsi pour gagner de l'argent pour que je puisse voyager dans ce monde. De plus, grâce aux rencontres que je fais, j'en apprends plus sur les nouvelles espèces de plantes, d'herbe, de poisson, de viandes... J'adore ça ! Mais après, je ne sais pas ce qu'est fait mon futur. J'avance au fur et à mesure, doucement, mais sûrement."

La jeune femme avait envie de commencer le programme. "Allons directement au temple de Raanu et Estella. Nous allons leur donner des offrandes, tu pourras me dire raconter quelques légendes sur Estella. Je ne connais pas bien cette divinité." Je pris la main de la jeune femme, afin d'y aller au lieu de rester planter ici. Le temple était visible de très loin, donc je ne pouvais pas me planter dans la direction à prendre.

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Astriid
~ Ygdraë ~ Niveau II ~

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Sam 09 Mai 2020, 09:22

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Un magicien Avide de savoir et la trop énergique Ygdraë



Une brise fraîche vint soulager temporairement l'air lourd qui régnait à Iraël. Astriid repoussa son assiette et caressa son ventre un peu rebondi après le repas qu'ils avaient prit ensemble. Elle aussi était heureuse d'avoir rencontré le magicien. Il montrait beaucoup d'intérêt pour Iraël et répondait positivement à toutes ses propositions, ce qui l'enchantait au delà de toute mesure. Il était parfois difficile pour elle de trouver des partenaires qui ne se fatiguent pas de son enthousiasme permanent et de ses monologues. Elle était en train de passer la meilleure journée de sa vie dans une ville qu'elle adorait.
Aleran l'entraîna vers le temple de Raanu et Estella, la première destination de leur journée. L'édifice était immense et on aurait pu croire qu'il était tout proche. Pourtant, il fallu bien une heure aux deux compagnons pour atteindre le temple. Astriid combla le temps en pépiant joyeusement. Elle lui expliqua la hiérarchie elfique et qu'elle-même n'en était qu'au premier stade de sa vie, le nez dans les livres à tenter d'imaginer le monde dans les pages jaunies des grimoires anciens. Si son imagination galopait à vive allure, ce n'était rien à côté de son terrible désir de partir enfin sur les routes en compagnie d'autres jeunes Ygdraë. Certains ressentaient de la peur à quitter leur cocon confortable et sécurisé mais rester assise à lire de poussiéreux parchemins ne correspondait pas à la définition du monde parfait. Elle avait hâte de changer sa routine et elle était heureuse au delà de ses espérances quand une occasion comme celle du Magicien arrivant à Melohorë se produisait car cela modifiait son quotidien monotone. Elle rêvait d'une longue route où elle ne pouvait voir ni deviner la destination, elle rêvait de chansons qu'elle chanterait avec ses compagnons pour marquer le rythme de la marche, elle rêvait de voyages sur des bateaux et de voir les sirènes et les ondins, elle rêvait de voir les beaux anges ailés et les cités grandioses des empires.

    «Ta grand-mère a l'air gentille comme toi, tu as l'air de beaucoup l'aimer. Tu vis avec elle quand tu rentres chez toi ?»


Ils s'arrêtèrent en bas des marches pour acheter des offrandes pour les Aether vénérés par les Ygdraë et Astriid reprit la parole, lui expliquant les particularités des deux divinités.

    «Raanu représente le Savoir, nous les Ygdraë développons une capacité à mémoriser beaucoup de choses, c'est pourquoi nous prenons soin de prier souvent Raanu pour la remercier de son cadeau précieux. Elle apporte la sagesse à mon peuple. Estella est mon Aether préférée, elle représente tout ce que j'aime dans la vie, le soleil, la nature, les fleurs et c'est une divinité très importante pour les Erëla, les elfes qui apportent le printemps dans le monde. Je trouve ça magnifique que nous soyons porteurs d'une telle responsabilité.»


En grimpant les marches qui menaient à l'imposant édifice en pierre blanche, la jeune elfe continua à lui parler des deux divinités. Ils arrivèrent enfin à l'entrée, il leur fut demandé d'enlever leurs chaussures avant de pouvoir enfin pénétrer à l'intérieur. D'immense voiles transparents faisaient office de porte à l'entrée principale et une fois à l'intérieur, ils purent admirer la structure. Le plafond était haut et des fleurs et grandes plantes vertes décoraient l'espace, harmonieusement disposées. Une fontaine se tenait au centre, le doux bruit de l'eau donnant une sensation de paix aux visiteurs. Et de fait, pour une fois, Astriid ne parlait pas. A la place, elle s'agenouilla sur un large coussin en soie devant l'autel et joignit ses mains pour adresser ses prières aux deux Aether.

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La journée passa ensuite trop vite au goût de la jeune elfe, la cité était bien trop grande pour tout visiter. Ils purent toutefois maintenir le programme qu'elle avait proposé, au prix de jambes lourdes et fatiguées quand le soir vint. Les joues rouges, l'Ygdraë s'était assise sur un banc de pierre face à un spectacle de rue animé par des acrobates et massait ses mollets douloureux. Elle avait plus l'habitude de courir dans les bois que de piétiner en sandales sur des pavés. Elle proposa à Aleran de se reposer un moment en buvant une Miruvor, la bière ygdraënne au goût épicé avant d'aller monter les marches qui leur donnerait une vue large d'Iraël.
Les deux compagnons prirent enfin le chemin des marches larges et basses et Astriid eut recours à la rampe tant elle se sentait épuisée de la journée. La courte nuit de sommeil, le changement de routine, tout cela finissait par la rattraper et tout son corps protestait. Elle mourrait d'envie de se baigner dans une rivière et de laisser le courant masser son corps endolori. En arrivant tout en haut, essoufflée, elle prit quelques minutes avant de s'approcher enfin du rebord en pierre où plusieurs personnes étaient en train d'admirer la vue. La vision d'Iraël dans sa globalité, le soleil couchant baignant la ville d'un manteau orangé, lui fit oublier les douleurs de son corps. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait Iraël d'ici mais la vue la laissait toujours bouche bée. Elle prit la main d'Aleran et lui sourit, heureuse de partager ce moment avec lui.

    «Toi aussi tu me montreras ton pays quand je sortirai de Melohorë ?»


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Sam 09 Mai 2020, 18:01



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J'entraînais la jeune femme vers le Temple qui était dans les hauteurs de la ville portuaire. Personne ne pouvait le louper, car c'était le seul endroit où on pouvait prier Estella dans cet endroit. Il y aurait sûrement beaucoup de personnes pour prier les Dieux. Par contre, je ne savais pas qu'il fallait mettre plus d'une heure à pied pour s'y rendre. C'était vraiment loin et il y avait eu beaucoup de personnes sur le chemin pour y arriver. Cependant, le Temple était vraiment magnifique. Les murs étaient décorés par des fleurs, des légumes, des arbres. La décoration était vraiment splendide, je restais bouche-bée devant toutes ces offrandes. Les plafonds étaient très hauts avec beaucoup de peinture et d'œuvre d'art. Astriid m'expliqua la hiérarchie de sa race en détail. Je compris vite qu'elle était tout en bas pour l'instant. Aujourd'hui, elle n'était qu'une étudiante et qu'elle devait s'entraîner avant d'être laissée pour seul dans la nature. Cela me rappelait un peu les magiciens, même si nous étions bien encadrés dans nos études, jusqu'à l'université. Donc, elle ne pouvait pas sortir tout de suite de son pays.

Alors que nous entrions dans le temple, elle me posa des questions sur ma vie personnelle :"OH que oui ! Elle est vraiment merveilleuse. Je ne saurai pas ce que je deviendrai sans elle. Elle est vraiment toute ma vie. Je vivais avant avec elle, jusqu'à ce que j'ai eu mon diplôme aux Palais de Coelya. Maintenant, je vis à Caelum, la cité économique des Magiciens. Je te conseille un jour de venir là-bas, c'est une terre magnifique entre terre et ciel. Là, je vais devoir rencontrer au Lac bleu de Transparence, car je dois avoir une cérémonie importante en tant que magicien. Cette cérémonie me dévoilera la voie qui est faite pour moi. Je stress beaucoup à vrai dire... Je ne sais pas ce que je vais devenir." En parlant, j'avais acheté des offrandes pour les offrir à la Déesse des saisons, Estella. Je devais être correct, donc je devais faire comme les autres Ydgraës. Astriid lui parla de la déesse qui était sa préférée. Elle semblait être une très bonne Aether... Je déposais les offrandes devant l'autel et je l'accompagnais à d'une prière pour avoir de bonnes saisons cette année. Puis, je fis la même chose pour Raanu, le dieu de la connaissance et du savoir. Cette divinité m'était très importante, car je la vénérais tous les jours. Je pensais à lui tout le temps, car les magiciens étaient vraiment portés sur la connaissance du monde. Nous restâmes prier pendant une bonne heure, avant de repartir dans la ville pour continuer ma visite.

Astriid me fit visiter des commerces culinaires, où j'avais acheté tellement d'épices et de plantes que je n'avais plus de place dans mon sac en cuir. La jeune femme me fit découvrir tous les coins de la ville portuaire. Je lui offris encore une fois à manger, car le soleil commençait à se coucher sur la mer. Elle m'avait offert une bière locale, qui était délicieuse. "AH, mais je ne supporte pas l'alcool. Je vais commencer à dire n'importe quoi maintenant... HIC" Il était vrai que je pouvais dire n'importe quoi maintenant. Je ne me retiendrais pas... La journée passa tellement vite. Il était vraiment heureux d'être venu dans ce coin du monde. Mais il était l'heure de rentrer chez lui, pour affronter son destin. Il devait absolument passer la cérémonie Mindwim. Je ne pouvais plus reculer à mon destin, je devais y aller malgré tout. Le bateau était prêt à partir maintenant. La jeune femme me prit la main, je rougis aussitôt... Son visage était tellement rouge qu'il ne savait pas se retenir en public maintenant. "Je te promets que je te ferai visiter tout le domaine des magiciens, lorsque tu pourras. Tiens, je te donne ceci." J'utilisais la magie de l'encre pour la créer ainsi que la contrôler, sur un bout de papier vierge qui me restait sur moi. "Voici, mon adresse où tu pourras m'envoyer des lettres et me prévenir lorsque tu pourras partir d'ici. Je t'attendrais, ne t'inquiète pas." Alors que l'alcool prenait dessus, il n'hésitait pas à lui déposer un bisou sur la joue, avant d'embarquer sur le bateau, qui allait en direction du continent Naturel. Une fois sur le bateau, il lui signe de la main pour lui dire au revoir. "Franchement, mais qu'est que j'ai fait... Plus jamais ! La prochaine fois, on ne boira pas d'alcool. HIC HIC !"

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