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 [RP Dirigé] - Expédition dans les caves

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Lexa Blaise
~ Humain ~ Niveau III ~

~ Humain ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 538
◈ YinYanisé(e) le : 25/02/2019
◈ Âme(s) Soeur(s) : o/
◈ Activité : | Maître d'armes - Rang I | Danseuse - Rang I | Encenseuse - Rang I |
Lexa Blaise
Jeu 14 Mai 2020, 15:13


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Expédition dans les caves

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Dans ma chute, je me suis retrouvé séparé des autres. J'ai atterri dans une veine de la grotte qui s'est transformé en véritable toboggan. La descente était vraiment horrible, je ne sais pas du tout où j'allais et en plus de cela, mon hurlement faisait écho. J'avais vraiment trop peur ! Je ne sais pas du tout comment cela va se terminer. Quand le tour en toboggan fut terminé, je me retrouvais la truffe plaqué au sol. La descente infernale est enfin terminée ? Je peux enfin respirer un peu. Je me frottais le nez qui me faisait mal. « Fais chier ! » Je me suis éraflé le museau en tombant et pas qu'un peu en plus. Je posais mes fesse sur un rocher, dans un recoin de la grotte. Elle était étrangement bien éclairée par de nombreux cristaux bleus. Je me demande bien où j'ai pu atterrir. Je ne sais pas trop quoi faire maintenant. Je ne sais pas si je dois attendre ici que l'on vienne me chercher ou si je dois commencé à avancer pour tenter de retrouver les autres. Mais avant que je n'ai pu décider de quoi que ce soit, une autre personne venait de me rejoindre par le toboggan de l'enfer. C'était la jeune fille hyperactive et aventurière qui venait de faire son entrée. C'était quoi déjà son prénom ? Asuna je crois. Le truc bizarre là avec elle, c'est qu'elle ne bouge pas d'un pouce. Je n'osais pas m'approcher d'elle pour vérifier si elle allait bien.

Après quelque instant, je fus rassuré quand elle se redressa, mais je suis encore trop timide pour aller la voir directement. Cela ne m'empêchais pas de l'observer. Elle appela d'abord Kiko, mais c'est qui Kiko déjà ? La jeune fille regardait dans son sac qui bougeait à un rythme régulier. Ah oui, maintenant ça me revient, c'était la petite créature bleue qui ressemblait à un lapin qui était sur sa tête lorsqu'elle nous l'avait présenté tout à l'heure. Ensuite elle appela notre professeur et les autres pour espérer obtenir une réponse, mais son regard s'arrêta sur moi. Je le sens mal déjà … Elle était contente de me voir et en plus elle voulait me sauter dans les bras ? Non mais c'est quoi ce comportement ? Je lui mis direct un frein en la bloquant avec ma main. Une véritable gamine cette fille. Je l'a laissé partir dans son coin, toute seule tendis que moi je restais ici, mais mon regard s'arrêta sur un truc bizarre. C'était une horrible araignée toute velue et énorme ! Je me mis à hurler de peur avant de détaller comme un peureux vers la jeune fille qui me demanda ce que j'avais. « Je … Il y a … énorme … horrible … araignée ! » Au lieu d'être compatissante envers moi, elle me ria au nez pendant que son lapin bleu sorti de son sac pour se mettre sur son épaule. Vexé, je fourrais mes mains dans les poches de mon sarouel en suivant Asuna à quelques mètres de distance.

Pendant que nous avancions, la jeune fille entama une discussion avec moi, du moins elle essayait puisque je déniais lui répondre. Certes, je n'avais pas envie de lui répondre, mais ses paroles n'étaient pas dénués de sens. C'est vrai, comment va se passer la révélation ? Je sais que notre élément va entrer en nous et que l'on peut souffrir des heures et des heures, mais je n'en sais pas plus. La magie élémentaire … C'est vrai que c'est dur de vivre alors que l'on se sent … vide. Encore je ne suis pas seul j'ai toute ma famille, mais quand même. C'est terrible de ne pas pouvoir se servir de son élément, enfin surtout de ne pas savoir à l'avance quel sera l'élément qui nous étreindra. Tout est tellement compliqué. Je continuais d'avancer sans pour autant répondre à Asuna. Je sais que je peux me montrer associable, mais je n'avais pas envie de parler. Je suis beaucoup trop anxieux, je n'aime pas trop être enfermé. Je ne me sens vraiment pas à l'aise ici. J'espère juste que l'on retrouvera les autres ou qu'ils nous retrouvent rapidement, je n'ai vraiment pas envie de rester ici éternellement.  





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◊ 746 mots ◊
Résumé:



[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 3 Lexa_s12
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Jeu 14 Mai 2020, 17:20



C’était un cauchemar. Très réaliste, très long, très désagréable, certes… mais ça ne pouvait qu’être le produit de son imagination. Tomber, glisser et terminer ici, sur le sol, éclairé par des cristaux faiblement luminescents, ce n’était pas une situation possible dans la réalité. Ou l’était-ce vraiment ? Otobis ne savait pas s’il était en plein déni. Il préférait encore être coincé avec la famille de l’Original que de croupir ici. Et pourtant, il était bien allongé là. « Il y a quelqu’un ? » Sa voix était faible. Personne n’allait l’entendre, et encore moins lui répondre.



Mélusine vivait probablement le meilleur moment de sa courte vie. Au début, un frisson de peur s’était emparé d’elle puis, passé la surprise, elle avait pu se délecter du moment. L’enseignante Jil devrait inclure plus souvent des chutes à dos d’Ur'Welluffs dans ses cours. Cela ne marchait probablement pas sur tous les élèves, mais dans le cas de Mélusine, ça avait été radicalement efficace. Elle était à la fois calme et énergisée, et semblait prête à affronter le monde entier de ses maigres bras.

Faust s’approchait d’elle. Il avait l’air assez à l’aise, lui aussi. « J’ai sûrement une citation pour ça, oui. » L’élève du Charbon ouvrit le recueil de citations. Elle avait été si paniquée, au début de leur chute, qu’elle s’y était agrippée avec une force prodigieuse. Le bout de ses doigts rougissait, de nouveau vascularisé maintenant qu’elle avait assoupli sa poigne. « Qui est incapable de voir loin, tombe. » Elle avait pris quelques instants à chercher le passage exact, mais était assez contente du résultat. Un élève bien plus grand l’interpellait. C’était assez intimidant. « Néron ? » Mélusine balaya les environs du regard. « Non, je l’ai perdu de vue pendant qu’on chutait, je crois. » Peu après, Jil annonça la nouvelle.



« Je suis Otoris Dantilleul, élève de l’Étain. Est-ce que vous m’entendez ? Répondez s’il vous plaît. J’ai besoin d’aide, je vois rien ! Est-ce que quelqu’un peut m’entendre ? Si vous ne pouvez pas répondre, tapez contre les parois… faites comme vous pouvez pour montrer que vous êtes présents. » Le garçon tremblait de peur. Ses dents claquaient entre elles : il regrettait d’avoir ôté son tricot, avant de le perdre dans la chute. « Allez : à trois, on tape dans nos mains. Trois, deux… un ! » L’écho de ses propres applaudissements lui répondit. Il était quelque part, au fond de la grotte.



Mélusine menait la marche avec un entrain qu’elle ne se connaissait pas. Vint un moment où Claer, l’une des membres de leur groupe, s’enfonça un pied dans l’eau. « Rien de pire qu’une chaussette mouillée, hein ? » Cette phrase aurait pu être prise plus au sérieux si le groupe d’élève n’avait pas chuté sur ce qui avait semblé être une centaine de mètres, quelques minutes plus tôt. « Oui, on connaît Néron. » La cancre jeta un regard à Jonathan, tout en répondant à sa camarade. « On le retrouvera forcément. » Elle fit un sourire sincère, mais empreint d’une inquiétude sous-jacente.

Mélusine perdait en enthousiasme. Comment allaient-ils remonter ? Allaient-ils retrouver leurs camarades ? Et puis… il fallait rester prudents. Dans un sous-terrain comme celui-ci, une poche de gaz pouvait se libérer à tout instant, avant d’étouffer les étudiants. C’est au moment où ces pensées traversaient son esprit qu’elle remarqua une silhouette. « Regardez ! C’est… » Pas Néron – à moins que ce dernier n’ait changé de sexe entre temps –. Cela dit, la nouvelle restait appréciable. « Bon retour parmi nous ! Tu es blessée ? »



« Basphel, Basphel / L’école éternelle / Basphel, Basphel, / Apprenez dans le ciel ! » Otobis avait improvisé des chants. Trop craintif pour avancer, il espérait qu’on le remarquerait plus s’il suivait une mélodie. Pour le moment, sa méthode n’était pas bien effective. Peut-être qu’il ne chantait pas la bonne chanson ? « On veut avoir la tête bien pleine / Jusqu'à en avoir la migraine / Car pour l'instant c'est du jus d'âne, / Qui mijote dans nos crânes, / Oblige-nous à tout étudier » Non… cette musique-là non plus, ne convenait pas. Il fallait trouver autre chose, ou peut-être simplement hausser la voix.

Le groupe dont faisait partie Mélusine entendit soudainement un air familier flotter. C’était distant, et il fallait se rapprocher de la source pour distinguer les paroles. « L’Étain désire refaire l’Histoire ! / Patience, Instinct, Diversité / C’est comme ça qu’on d’vient couronné ! » Elle croyait avoir déjà entendu la suite de cette chanson, et ça ne lui plaisait pas. « Le Charbon désire refaire l’Histoire ! / Les fous, brutaux et affirmés / Ils finiront tous esclavagés ! » Quelle comptine d’enfoiré ! Elle n’avait plus du tout envie de sauver l’imbécile fini qui récitait ça. « On peut faire toujours faire semblant de ne rien avoir entendu et ne pas le secourir. » Mélusine s’adressait à Nel. La remarque était ironique, puisqu’elle était encore dotée d’un sens moral.

800 mots.
Résumé : Mélusine répond à Faust, puis répond à Claer. Leur groupe trouve Blu, puis entend Otobis. Elle interagit un peu avec Nel. Otobis chante et est désespéré.
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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3865
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Jeu 14 Mai 2020, 18:57



Provenance inconnue

Expédition dans les caves

En groupe



Dans des situations viables, l’instinct de survie fait bien des merveilles. Mais lorsque vous chutez dans le vide, sans rien à quoi vous raccrocher, il apparaît soudainement plus encombrant qu’autre chose. Il propulse l’adrénaline et excite les fonctions vitales ; tout s’agite dans un vide qui soulève des nuées de terreur. Auparavant, Liv n’avait jamais eu peur pour sa vie. Elle découvrait cette sensation avec toujours plus d’épouvante. Le sifflement et les indications de Jil lui parvinrent à peine. Heureusement, dès qu’elle vit le Wëltpuff apparaître de nulle part, un réflexe la poussa à s’agripper à son épaisse fourrure. Elle s’y cramponna si bien qu’elle y plongea son visage. Elle avait l’impression que ses organes se promenaient en apesanteur dans son organisme, et si elle aurait pu en rire dans d’autres circonstances, elle avait bien trop peur de s’écraser au sol pour ne pas la trouver désagréable. Lorsque l’animal muta en Ur’Welluff, elle raffermit encore sa prise.

L’atterrissage fut brutal : dès que la bête reprit sa forme originelle, elle se retrouva au sol, sur les fesses. Choquée, elle fixa le mur en face d’elle, incapable de dire un seul mot – ce qui attestait d’autant plus de son trouble. Ce fut la question de Marie-Jane qui lui permit de sortir de son mutisme. Elle cligna des paupières, comme si on la tirait d’un rêve. « Je… » Est-ce que ça allait ? Son regard glissa sur chacun de ses camarades. Il semblait tous en un seul morceau, ce qui était une excellente nouvelle, quoiqu’assez inattendue. Ragaillardie par cette simple vision, elle sourit, avant de perdre à nouveau sa bonne humeur face à la réaction de son amie. Sans réfléchir, elle la prit dans ses bras. « Ça va aller, t’en fais pas ! C’était qu’une grosse chute. On est tous vivants, pas vr- ? » Les questions de la professeure l’interrompirent : elle constata alors avec effroi que des élèves manquaient à l’appel, dont Néron. Hip, Marie-Jane, Mélusine, Jonathan, elle ; ils étaient tous là, sauf un. Son étreinte se crispa autour de la fillette aux cheveux roses. « Non, je-je ne sais pas où ils sont. » répondit-elle. « Mais on devrait les retrouver facilement ! » Portée par son optimisme, elle se releva, et invita Marie-Jane à faire de même. Il ne leur était rien arrivé de grave, pas vrai ? Parce que les choses graves n’arrivent qu’aux autres, n’est-ce pas ? Si Néron était mort, les autres Lyrienns l’auraient senti, non ? Ils étaient si proches les uns des autres que l’inverse lui semblait impossible.

La gamine écouta attentivement les propos de la professeure. L’idée d’être séparée des autres lui déplut, et celle de se retrouver avec la pimbêche qui avait agressé Jonathan, d’autant plus. Elle adressa toutefois un bref sourire à ses amis, avant de rejoindre Jil. Au moins, elle était avec elle. Peut-être qu’à deux, elles arriveraient à rendre plus agréable la rousse hautaine. Elle jeta un regard intrigué au garçon qui les accompagnait. Faust ? Quelque chose comme ça. Elle ne le connaissait guère plus que cela, mais il lui semblait qu’il avait dit faire partie du Charbon. De toute façon, peu importait l’équipe : l’essentiel était de retrouver ceux qui s’étaient perdus. Elle tendit la main pour prendre l’un des fruits que la Lyrienne d’électricité avait fait apparaître, ainsi que la gourde. Comme ils se mettaient en marche, elle débouchonna l’outre et but quelques gorgées. Crier lui avait donné soif. Lorsqu’elle eut fini de se désaltérer, elle la proposa successivement à Faust et Eméliana. « Vous voulez de l’eau ? » Elle détailla la rouquine. Elle lui faisait penser à Byzance – qui était tout aussi roux, d’ailleurs. Il n’était pas très gentil, lui non plus. Elle n’avait pas vraiment compris pourquoi. Persuadée qu’avec de la bienveillance, on pouvait abreuver tous les cœurs arides, elle s’enquit : « Vous ne vous êtes pas fait mal, en tombant, tous les deux ? » Comme si poser la question lui faisait prendre conscience de son propre corps, elle se frotta le coude, avant d’y jeter un œil. Il était juste égratigné. Il avait sûrement râpé contre une paroi. Rien de grave. Après avoir eu la réponse des deux élèves, elle effectua quelques enjambées plus longues et rapides pour rejoindre Jil : « Vous voulez de l’eau, professeure ? »

Les conduits qu’ils traversaient jonglaient entre l’étroitesse et la largeur. Il faisait humide : les cheveux avaient tendance à former de petites boucles rebelles. La pénombre les englobait, adoucie par endroits grâce à des cristaux bleutés. Des lianes serpentaient entre ceux-ci : Liv n’osait pas les toucher, de peur de produire un nouvel effondrement du sol. De temps à autre, elle appelait les disparus, dans l’espoir d’obtenir une réponse, les mains en porte-voix. « Néron ! Blu ! Asuna ! Melissandre ! »



Message III – 805 mots

Résumé : Liv est sous le choc mais se ressaisit pour rassurer Marie-Jane. Elle emboîte le pas à Jil et propose à boire à toutes les personnes de son groupe. Elle appelle les disparus.
C'est une Lyrienne de la Lumière.




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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4037
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Jeu 14 Mai 2020, 19:46




Ma respiration n’était plus qu’un mouvement chaotique, désordonné. La chute, ses bras, l’atterrissage, le monstre rouge et terrifiant, tout cela me plongea dans une certaine détresse. Ses bras. Mon esprit ne s’accrocha qu’à cette idée, comme si les autres étaient bien trop étouffantes pour être traitées. Je détestai cette situation à la seconde même où je pus reprendre le contrôle de moi-même. Ce… Ce… Réprouvé ? Je l’ignorais. Ce truc m’avait prise dans ses bras. Pour qui se prenait-il ? Lèvres pincées, je ne pouvais l’admettre. Le fait que je fusse alors en danger de mort et qu’il m’eût probablement sauvée d’une chute qui aurait pu briser mon corps en mille morceaux ne retint pas mon attention. Non. Il m’avait touchée et je ne pouvais le tolérer, pas plus que la sensation que son contact avait provoquée chez moi. Debout, je le fixai un instant, en silence. Ce n’était pas un Sorcier. Il n’y avait rien de plus à savoir. Un Mage Noir ne m’aurait jamais aidée ainsi. Il n’aurait jamais porté une telle atteinte à ma pudeur ou, du moins, s’il l’avait fait, ça n’aurait certainement pas été par gentillesse. Ceux qui me portaient assistance au quotidien étaient payés pour le faire ou s’exécutaient par opportunisme, parce que j’étais une Princesse. Encore une fois, ce n’était pas un Sorcier. Je n’avais rien à faire avec lui et il valait mieux qu’il gardât ses mains et ses bras loin de ma personne, sinon, je les lui ferais couper. « Oui. » répondis-je tout de même lorsqu’il s’enquit de mon état. J’aurais aimé être bien plus sèche, surtout quelques secondes plus tard. Quand il se s’éloigna de moi, les traits de mon visage se tendirent. Que faisait-il ? Comment osait-il me tourner le dos ? Je le regardai s’éloigner vers les autres élèves, maudissant chacun d’eux intérieurement. Il était comme ce sale hamster, à préférer la main de quelqu’un d’autre à la mienne. J’allais lui faire regretter son manque d’égard.

Mon regard lâcha le corps de Connor pour se concentrer sur ce qui était redevenu un... Une sorte de gros mouton noirâtre. Il était en train de brouter. À mon grand plaisir, l’endroit n’était pas plongé dans le noir. Des cristaux bleus recouvraient le plafond et les parois. Il y avait de l’eau, non loin. Où étions-nous ? La voix de Jil me coupa dans mes réflexions et je me mis à la fixer d’un air hautain et dédaigneux. Bien s’amuser ? Tous entiers ? Elle se moquait de moi ? Nous étions perdus, sous l’école, dans un endroit sale et répugnant, avec un mouton géant et une bande de dégénérés, surtout Connor. J’étais bien décidé à l’ignorer jusqu’à la fin de l’expédition. Je croisai mes bras sur mon buste après avoir replacé mon châle sur mes épaules. J’avais un peu froid. J’écoutai Jil tout en détaillant les lieux, restant à l’écart des autres. Lorsque la professeure évoqua l’idée de retrouver les perdus, je me demandai pourquoi est-ce que JE devrais m’occuper d’eux. Il n’y avait qu’à rentrer et trouver du personnel qualifié, non ? Avais-je réellement la tête d’une domestique ? Je levai les yeux au ciel et soupirai. Visiblement, j’allais devoir travailler en collaboration avec la Puff-Puff Gueurle, miss « J’aime passer du temps avec ma famille » et un membre du club de tricot. Ça allait être un enfer. Qui appelait son animal de compagnie Touf-Touf ? C’était ridicule, comme Connor.

Lorsque l’adoratrice des étoiles m’adressa la parole, je tournai vivement le regard vers elle. « Volontiers. » Ça m’écorchait la gorge d’accepter son offre. Elle était bien trop gentille pour ce monde. Elle finirait malheureuse et seule, c’était obligatoire. Seuls les plus forts et les plus intelligents survivaient. Elle était juste niaise, insignifiante et trop mignonne pour son propre bien. Une petite sotte. Néanmoins, j’avais soif. Je pris donc l’outre et bus avant de la lui tendre de nouveau. « Non. » répondis-je fermement. Je n’avais pas envie de me remémorer cette chute humiliante, ni les cornes et la peau rougeoyante de l’animal. Je ne voulais surtout pas repenser à lui et à ce rêve affreux. Je désirais simplement trouver les abrutis qui s’étaient perdus et rentrer. Je pris une mine hautaine, afin de faire comprendre que la discussion était terminée. Mes enseignants, des vrais, pas comme ceux de Basphel qui faisaient tomber les élèves dans des trous et les perdaient, m’avaient appris à agir de la sorte afin de couper court à toute tentative d’approche.

Après quelques longues minutes à parcourir les parois, avec cette abrutie qui appelait à la ronde nos camarades, je remarquai quelque chose de blanc plus loin. Je plissai les yeux. « Je crois qu’il s’agit de la folle qui parle d’elle à la première personne du pluriel. » fis-je remarqué.

795 mots

Résumé : Eméliana se remet difficilement de sa chute et du départ de Connor. Elle accepte de travailler en groupe à son plus grand déplaisir et juge Jil, Liv et Faust. Elle finit par apercevoir Melissandre qu'elle traite de folle.
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Jil
~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~

~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~
◈ Parchemins usagés : 495
◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014
◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Jil
Lun 18 Mai 2020, 13:40

[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 3 NPbl43


Jil pointa un doigt accusateur vers le Wëltpuff, très sérieuse :

— « Et tu ne rentres pas au Cœur Vert tant qu’on a pas retrouvé tout le monde ! »
— « Bêêh. »
— « Sinon, pas de carotte. », et elle sorti un impressionnant spécimen de racine orange d’une de ses poches.

L’imposant ruminant s’arrêta un instant de mâcher, le regard fixé sur le légume. Ses iris rectangulaires oscillèrent entre celui-ci et la Lyrienne. Elle laissa le message s’imprégner et recula doucement. Touf-touf fit mine de s’approcher, et elle claqua la langue en hochant la tête doucement, avant de lentement ranger la friandise dans sa poche. Le Wëltpuff plissa les yeux et s’en retourna à brouter la mousse, sans quitter du regard sa maitresse. Elle recula pas à pas avant de rompre le contact visuel, et de faire signe à Liv, Emeliana et Faust.

— « Allez, en avant ! »

En laissant avancer les enfants devant elle, elle jeta un dernier regard aux autres groupes. Elle avait caché une petite pierre attrape-foudre dans la poche de Mélusine. Elle n’en avait qu’une, mais Hip était presque adulte, et il prenait son rôle au sérieux. Elle voulait être capable de rejoindre rapidement le premier groupe si elle venait à sentir le moindre problème. Dans ce cas, elle n’avait qu’à se laisser happer par le courant magique qui émanait de l’artefact ; mais son optimisme l’empêchait de craindre à devoir l’utiliser. Quand ils eurent chacun disparu derrière un virage dans l’un des couloirs de pierre, elle alla rejoindre son propre groupe en quelques enjambées, avant de prendre la tête de la troupe.

Le tunnel dans lequel ils progressaient était assez large pour passer à trois de front sans avoir à se serrer, et assez haut pour pouvoir sauter sans se cogner la tête. Il avait de toute évidence été taillé avec des outils, mais les endroits où la roche semblait avoir été rognée était lisses comme d’anciennes marches d’escalier. Jil y fit glisser sa main, sans y sentir la moindre aspérité. Le premier réflexe aurait été d’attribuer cette usure de la roche au passage de l’eau, mais de similaires traces étaient présentes au point le plus haut du plafond de la grotte, et surtout il restait des cristaux et des pierres brutes dans certaines aspérités de la paroi, visiblement épargnés par toute érosion. L’étrange lichen, lui, était omniprésent. Il s’enfonçait et lézardait au sol, ressortait parfois d’une anfractuosité des murs. De temps à autres, Jil pointait sa tourbinette sur l’une d’entre elle, avant de regarder l’outil avec attention, décryptant quelque chose qu’elle seule pouvait voir.

Quand Liv lui apporta de l’eau, elle lui sourit largement et se saisit de l’outre en la remerciant. La petite ne semblait jamais tomber à court de bonne humeur, et elle allait régulièrement s’inquiéter de l’état de ses camarades, ou héler le nom des disparus. Jil portait sur elle un regard illuminé de fierté et d’amusement. Ils poursuivirent, et une lueur plus vive que celle des cristaux attira l’attention de la professeure. Dans un creux du couloir, quelques pierres taillées étaient arrangées en cercle, et du centre, on voyait filtrer une lumière blanche, naturelle. Elle s’approcha doucement, et un courant d’air lui confirma rapidement ce qu’elle imaginait. Un trou de trois ou quatre mètres de large béait sur une colonne naturelle, qui s’enfonçait loin dans le sol, et qui débouchait à l’air libre, sous l’Île Suspendue. Elle voyait nettement les nuages glisser paisiblement, et de temps à autres, le patchwork lointain des champs en culture. Elle fit signe aux enfants de rester éloignés, avant de reculer à son tour. Elle était perplexe. Le plus ils avançaient, le plus s’accumulaient les questions sans réponse. L’architecture ne ressemblait à rien du peu qu’elle connaissait, et les racines luminescentes ne semblait que s’épaissir à chaque pas qui les enfonçait un peu plus dans les entrailles de Basphel. Le groupe dépassa l’étrange construction, et continua son chemin.

Enfin, après quelques minutes de marche, Eméliana se fit entendre, et Jil redressa la tête pour jeter un œil au tunnel plus en avant. Ses yeux s’agrandirent et elle courut à la rencontre de Melissandre. La jeune fille pressait contre sa poitrine une main qu’elle devina blessée, et semblait couverte de poussière. L’institutrice se mit à genoux à côté d’elle, et vérifia qu’elle n’avait rien de grave en dehors de son poignet.

— « Tu vas bien ? Fais-moi voir ça. Liv, donne-lui à boire et à manger, tu veux bien ? »

La rousse fouilla un instant dans son havresac, avant d’en tirer un rouleau de tissu rouge, et une baguette en bois. Doucement, elle fit tenir l’attelle le long de l’avant-bras de l’humaine par Faust, et lorsqu’il fut bien aligné avec son poignet et sa main, l’enroula avec la bande de tissu improvisée.

— « Tout va bien se passer. On va rentrer, et quelqu’un va rapidement te soigner ça. Tiens, on va se reposer un peu, viens t’appuyer contre le mur. »

Elle l’aida à marcher jusqu’à la paroi en question, avant de s’arrêter pour y jeter un coup d’œil plus appuyé. Maintenant qu’elle se trouvait un peu plus proche, la mince lueur qui filtrait des cristaux lui faisait voir plus nettement la roche. Elle était étrange, craquelée et rosâtre, et totalement dépourvue de cristaux ou de lierre. Sans un bruit, elle fit signe à Emeliana de prendre le relais pour soutenir sa camarade, et s’approcha. Du bout des doigts, elle toucha la pierre. Elle était chaude. Sourcils froncés, elle posa plus fermement la main dessus, et celle-ci s’enfonça à peine, la paroi se déformant autour d’elle. Un lointain grondement se fit entendre, grossissant progressivement. Jil pivota sur elle-même et offrit un grand sourire à ses élèves :

— « Courez ! Maintenant ! »

Le mur se mis à glisser lentement vers le fond du tunnel, à s’étendre et à se compresser tandis que la vibration s’amplifiait de seconde en seconde. Au loin, la bouche béante du ver géant s’ouvrait, dévoilant plusieurs rangées de dents blanches et pointues. Jil ne pouvait s’empêcher de jeter régulièrement un coup d’œil en arrière, fascinée par la bête. Elle n’avait pas d’yeux ou d’oreille, et si ce n’était par sa taille et cette impressionnante gueule, elle tenait trait pour trait du ver de terre commun. Ils avaient un peu d’avance, mais la créature progressait bien plus vite qu’eux. Elle cria aux enfants d’avancer, et pivota, avant de projeter un arc électrique vers le fond du tunnel. Comme pétrifiée, le ver s’arrêta un instant, sans que la foudre n’eût l’air d’avoir le moindre effet. La Lyrienne s’arrêta aussi, surprise. Un bref moment passa, et le grondement reprit, encore plus fort, et le ver reprit sa course. Jil se retourna et commença à sprinter. Les enfants venaient de dépasser le puit, et l’institutrice eut une idée. Elle freina à l’approche du trou, et prépara une petite boule de lumière chaude, qu’elle envoya flotter un peu plus loin. Si – et seulement si – le monstre fonctionnait comme sa contrepartie de taille normale, il était attiré par la lumière et les vibrations. Le globe de lumière se dandinait dans les airs avec paresse, et elle se saisit d’une grosse pierre. Le ver géant approchait de plus en plus vite, et la Lyrienne, immobile, se préparait à lancer son appât. Quand il fut proche, elle jeta la pierre dans le puit, et dirigea le globe pour qu’il file en direction du vide. Instinctivement, la bête pivota, et son énorme corps s’enfonça sans la moindre difficulté dans le sol, dissolvant immédiatement la roche pour l’adapter à sa morphologie. Pendant de longues secondes, la professeure de botanique resta figée, tandis que d’innombrables anneaux se succédaient devant elle, jusqu’à ce qu’enfin la queue de l’animal passe, qu’il disparaisse dans l’abysse. Quand la lumière se fit de nouveau voir, elle s’avança, triomphante, pour observer le monstre chuter.

En voyant, au milieu des nuages, cet étrange lombric de chair rose chuter, elle ressentit presque du remord, et quand elle vit bien plus bas les villages et les champs sur lesquels il risquait de s’écraser, son sourire se tordit en une grimace désolée. Soudain, sortie de nulle part, une baleine céleste fendit le manteau épais du brouillard, et se saisit du ver dans son immense gueule, avant de replonger, invisible, dans les nuages. Jil resta un moment à contempler le vide, avant de hausser les épaules et de s’en retourner aux enfants.  

1400 mots

Explications


Alors! Cette semaine ça sera un peu plus simple, il faut simplement rentrer à la cave d'où on vient. Mais bon, ça serait pas drôle si c'était aussi simple! Donc voilà les péripéties qu'ils vous faudra affronter :

Groupe A : Vous vous perdez sur le chemin du retour, et un moment donné, vous êtes obligés de traverser un pont fait de l'étrange lichen, qui passe au-dessus d'un gouffre. Vous n'arrivez pas à voir le fond de celui-ci, il est mal éclairé, mais vous entendez le clapotis de l'eau au fond. Vous vous retrouvez enfin en entendant Touf-touf qui bêle.

Groupe B : Vous êtes attaqués par des cafards géants luisants d'un rouge vif. Ils sont assez faciles à battre, mais c'est impressionnant quand même, surtout pour des enfants.

Groupe C : Bon, bah j'ai déjà solutionné le truc mais vous pouvez en parler quand même : on est attaqués par un ver géant! Idem, après on rentre à la salle de départ.

Voilà! Si vous avez des questions, je suis dispo sur le Discord ou par MP :)

Règles générales


- Vous devez noter votre nombre de mots en bas de votre message. Celui-ci doit faire au minimum 720 mots !
- Il est souhaitable que vous fassiez un résumé de votre messages, avec vos choix s'il y en a à faire =D

- Vous avez jusqu'au Jeudi 28 Mai, 23h59, heure française, pour poster votre message. N'attendez pas le dernier moment pour poster, ou ça sera le bordel <3

Gains


Les gains de base sont ceux des quêtes pour votre nombre de messages. Et pour ceux qui iront jusqu'au bout, un autre gain surprise ! HA !



[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 3 3TFZNQ
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Kitoe
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Kitoe
Sam 23 Mai 2020, 22:34

Expédition dans les caves

Blu

Faust

-Professeure Jil ?

Elle n’avait pas abandonné ses appels et n’en avait pas l’intention. Si elle abandonnait, on ne l’entendrait pas et si on ne l’entendait pas, on aurait moins de chances de la trouver, et si on avait moins de chances de la trouver, peut-être qu’on ne la retrouverait jamais et si on ne la retrouvait jamais, autant arrêter ces appels tout de suite. Seulement, Blu restait optimiste. C’était quand même bête comme histoire. Mais juste bête. Les trucs bêtes et tragiques à la fois, ça n’arrivait qu’aux autres, ou du moins, ça ne sortait que de certaines bouches qui aimaient raconter des histoires, ce qui signifiait que rien n’était perdu. Heureusement, sa théorie était totalement fondée. Dès qu’elle entendit des voix, elle se mit à courir. Elle cria presque de joie en retrouvant le groupe de recherche. Elle serra contre elle la première personne qui s’adressa à elle, autrement dit, Mélusine, sans penser une seule seconde que c’eut pu être excessif. Elle était tellement soulagée !

-Je vais bien, je crois que je n’ai rien de cassé, merci. Vous, ça va ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? On s’est tous séparé ? Où est Jil ?

Si on lui avait un jour dit qu’elle supplierait la présence d’un professeur, elle n’y aurait jamais cru. Le bordel de ses émotions la faisait parler beaucoup. A croire qu’elle était devenue capable d’être amie avec n’importe qui tant elle était heureuse. Elle en avait même oublié le froid ambiant. En fait, elle avait plutôt chaud maintenant.

-C’est moi ou quelqu’un chante ?

Blu se retînt de lancer un regard noir à celle qui l’avait accueillie dans le groupe plus tôt. C’était ironique, peut-être, mais ça ne lui plut pas : elle venait de vivre une expérience angoissante, alors pour d’autres étudiants qui devaient attendre de l’aide depuis plus longtemps qu’elle, elle ne pouvait que compatir. Le groupe continua son avancée. En quelques minutes, ils arrivèrent face à un nouvel étudiant. L’adolescente cligna des yeux.

-Qu’est-ce que tu fous là ? S’écria-t-elle soudain.

Si on lui avait un jour dit qu’elle se retrouverait à Basphel dans la même situation merdique que son petit frère, elle n’y aurait jamais cru. C’était d’autant plus improbable que Blu était persuadée qu’elle n’avait pas vu son frère au début de l’expédition. Cela voulait aussi dire qu’il était arrivé ici par ses propres moyens. Ce qui voulait dire qu’il était parti faire des conneries. La Magicienne n’avait pas l’intention de le réprimander, d’une parce qu’elle n’aimait pas jouer les mamans et de deux parce qu’elle n’était clairement pas un exemple à suivre. En revanche, ce qui la troublait, c’était que si on lui avait un jour dit qu’Otoris ferait une connerie d’une envergure aussi conséquente – visiblement – elle n’y aurait jamais cru. Elle devait avouer qu’elle était plutôt curieuse de savoir ce qu’il avait bien pu faire pour arriver ici, et surtout, depuis quand il était là à chanter comme un glandu.

*

Faust s’appuya contre un mur pour ne pas tomber par terre. Il écrasa ses mains et sa joue sur la surface froide pour se rafraichir. Bordel de merde. Ce qu’il venait de se passer était… ça s’était passé. Vraiment ? Il sourit. Encore une fois, il avait failli faire dans son froc. Mais il était content d’être encore vivant, et surtout, d’avoir vécu tout un tas de trucs qu’il n’allait pas se priver de raconter à qui voulait l’entendre. En plus, personne ne pourrait dire qu’il mentait : ils étaient plusieurs témoins, et si l’albinos s’était pété une main, ce n’était pas pour rien ! Faust aurait certainement préféré que ce soit cette petite bourgeoise qui se casse quelque chose. Il n’aimait pas sa façon de prendre tout le monde de haut comme une diva. Il était sûr qu’au fond, c’était une vraie chochotte et qu’elle aurait fait un scandale pour sa fracture, mais ça aurait eu le mérite d’être plus drôle.

Une fois qu’ils furent tous un peu remis de leurs émotions, le petit groupe se remit en marche. Ils retrouvèrent sans soucis le lieu où ils avaient atterri plus tôt. Faust s’assit par terre. Il avait complètement oublié l’objectif premier de leur expédition et ne s’intéressait plus vraiment à l’étrange flore qui jonchait les murs – si tant est qu’il s’y fut intéressé une seule seconde depuis le début. Son regard était plutôt attiré par la lumière qui émanait de ces cristaux et qui donnaient à l’endroit une ambiance particulière. C’était quand même dingue d’avoir un truc pareil sous l’école et de ne pas avoir été mis au courant.

-Bon, ils sont morts les autres ou quoi ?

Ca faisait plusieurs minutes qu’ils attendaient et à part les bêlements réguliers du Weltpuff, il n’y avait pas un bruit.

-Ils ont dû croiser un autre vers de terre mutant.

Cette idée lui fit émettre un rictus et il haussa les épaules. Si c’était le cas, c’était pas de chance. Dommage, car il avait bien aimé cette fille bizarre qui lisait des citations. Eux-mêmes seraient tous morts si la professeure n’avait pas été avec eux. Il ne savait même pas comment elle avait fait pour s’en débarrasser. Une technique secrète de prof, peut-être. Bref, dans tous les cas – et selon ses critères – les autres étaient en retard, et lui n’avait pas l’intention de passer le reste de sa vie ici. Il espérait qu’ils allaient se bouger un peu ou que Jil allait partir à leur recherche. Il lui donnait le temps dont lui aurait besoin pour tondre ce Weltpuff et commencer à faire un pull avec. Passé ce délai, il considérerait ces gens comme incapables et irait chercher tout seul la sortie. Ça lui paraissait raisonnable sachant qu’il n’avait aucun outil de tricot sur lui, ce qui voulait dire qu’il allait aussi devoir attendre que cette bourge lui tape vraiment sur les nerfs pour l’étriper et fabriquer les ustensiles nécessaires avec ses os


987 mots



Résumé:



Bijin
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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Mar 26 Mai 2020, 17:24




J’étais contrariée de devoir soutenir cette stupide Humaine. Son Ma’Ahid m’arracha une grimace dégoûtée. La toucher me coûtait énormément, elle et son corps de déchet. Les Humains ne méritaient que le statut d’esclave. À quoi cette race de parasites pouvait-elle bien servir d’autre ? Ils étaient en tout point inférieurs et leur nombre ridicule prouvait bien ce fait. Comment pouvait-on survivre sans magie ? Comment pouvait-on être aussi tordu, au point de priver les autres de leurs pouvoirs ? Je n’avais qu’une idée en tête : la lâcher et la laisser crever là. Peut-être même pourrais-je la jeter par le trou que nous avions croisé plus tôt ? À quoi bon la laisser vivre, avec un tel handicap ? Elle n’était qu’une sangsue, pire que les Vampires puisque ces derniers avaient besoin du sang qu’ils prélevaient à leurs victimes pour vivre. Les Humains n’avaient pas besoin d’absorber la force magique des autres. Ils le faisaient naturellement, sans même le vouloir, soumis à leur condition pathétique. Je la soutins quand même, évitant de regarder sa tête étrange et de penser à l’effet désagréable de sa simple présence. Je maudis Elias intérieurement. Cet homme avait de graves problèmes. Si mon séjour ici n’était pas une punition, nul doute que ses pensées étaient aussi stupides qu’il était cruel. M’acclimater au milieu de ces sous-races ? Non merci. Je préférais encore recevoir des coups de fouet. J’étais une Princesse et eux… eux n’étaient que des gueux. J’aurais souhaité que Niklaus brûlât cet endroit et tout ceux qui s’y trouvaient.

D’un œil haineux, je fixai Jil en train d’inspecter le mur. Si la professeure n’avait pas une certaine autorité, jamais je ne lui aurais obéi. Cette Humaine de malheur avait eu bien de la chance. Néanmoins, ce n’était qu’à charge de revanche. Je trouverais bien quelques individus de l’Obsidienne pour lui régler son compte entre deux cours. Tout s’achetait dans la vie, surtout les gros bras. Quant à l’imbécile heureuse, je n’avais qu’une envie : lui envoyer une claque dans la face pour lui faire perdre son sourire niais. La situation ne se prêtait absolument pas à l’optimisme. Que croyait-elle, qu’il suffisait de sourire et d’être gentille pour que tout se terminât pour le mieux ? Pas du tout.

J’allais commencer à critiquer le garçon, celui qui était membre du Charbon qui, concrètement, étaient tous des cas sociaux, mais un nouvel élément me tira de mes pensées. Le sourire de Jil m’agaça profondément. Était-ce une manière de dire à des étudiants que la situation était redevenue dangereuse ? Mon corps le sentit vite. Mes poils se hérissèrent et, sans réfléchir, et en abandonnant pour de bon l’Humaine, je me mis à courir. Ma silhouette était fragile. Je m’essoufflais vite, par manque d’énergie. La nourriture que je n’ingurgitais pas était de l’endurance en moins. Ainsi, lorsque mes muscles souhaitaient puiser dans mes réserves, ils les trouvaient bien vite complètement épuisées. La peur me donna néanmoins des ailes. Rouge et le souffle court, je me retournai en même temps que Jil. Les dents de l’animal n’étaient pas passées inaperçu. Quel individu normalement constitué emmènerait des élèves dans ce genre d’endroit ? Aucun ! Comment cette femme pouvait-elle encore être professeure ? Dès que j’en aurais fini avec toute cette histoire, j’allais écrire une lettre à mon père pour le prier d’écrire à la directrice afin de déposer une plainte contre cette folle ! Et j’allais également le supplier de convaincre Elias de me sortir de cet enfer, ou de le lui ordonner parce que, Prince ou pas, puissant ou pas, mon père restait l’Empereur Noir et mon mentor lui devait obéissance. J’obtiendrais justice et il devrait s’excuser de ses mauvais traitements, à genoux. La peur me rendait d'autant plus violente et désagréable. Une fois que le ver eut disparu dans le trou, je me précipitai vers celui-ci. Je voulais être sûre. Aussi, j’assistai au passage de la baleine. Bien fait pour lui ! J’espérai qu’il souffrît. Agacée, je me mis à avancer sans un mot pour personne. De toute façon, ces chiens ne méritaient pas mon attention. Plus vite nous serions remontés à la surface, plus vite je pourrais les effacer de ma mémoire et ne plus jamais leur reparler.

Lorsque nous fûmes revenus près du Weltpüff, je fixai mon regard sur le membre du Charbon. « Tu ne voudrais pas te taire au lieu de dire n’importe quoi ? » lui demandai-je, sèchement, en pensant que si le ver l’avait dévoré lui, il ne m’aurait pas manqué du tout. De tous les êtres vivants présents, mon préféré était sans conteste l’espèce de mouton géant.

750 mots

Résumé : Eméliana déteste tout le monde et aimerait ne pas être là. La peur la rend méchante. Quand le groupe rejoint le Weltpüff, elle s'agace contre Faust. N'hésitez pas à la bâillonner dans un coin sombre [RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 3 2289842337
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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Mar 26 Mai 2020, 18:53



Provenance inconnue

Expédition dans les caves

En groupe



Les souterrains recelaient bien des mystères. Liv ne s’attardait pas dessus, trop préoccupée par l’état de ses camarades et la possibilité de ne pas les retrouver. Et si l’un d’eux était tombé par le trou qu’ils avaient vu, plus tôt ? Et s’il avait été précipité dans le ciel ? Qu’y avait-il, en-dessous de l’île-école ? Elle ne s’était jamais posée la question parce qu’elle n’en avait jamais mesuré la finitude. Désormais, elle ne pouvait faire autrement que de s’interroger.

Lorsqu’Eméliana prit la parole, Liv eut le même réflexe que Jil : courir jusqu’à Melissandre. Le Ma’Ahid de l’Humaine la troubla un peu, mais c’était déjà moins surprenant que la première fois et, de toute façon, elle avait besoin d’aide. Il n’était pas question de la laisser souffrir simplement parce que sa présence altérait quelque chose en elle. Sans se faire prier, la Lyrienne lui donna l’outre et sortit des mets d’une sacoche. « Tiens. » Lorsqu’elle se fut suffisamment servie, elle rangea le tout, avant d’observer la professeure créer une attelle de toutes pièces. Elle jeta un coup d’œil à Faust, Jonathan et Eméliana, mais ne dit rien. La dernière lui avait répondu avec une suffisance détestable, plus tôt, mais, au moins, elle avait accepté la main tendue. Elle aurait pu simplement refuser en bloc : elle ne l’avait pas fait, ce qui, dans la tête de Liv, permettait de nourrir un maigre espoir quant à la nature de son cœur.

En marche, elle était partagée entre le fait de rester près de Melissandre au cas où elle eût besoin de plus de soutien et un désir de s’éloigner le plus possible. Sa propre magie s’avérait faible, cependant, couplée au Ma’Ahid, elle s’en sentait totalement dépourvue, et cela distillait un malaise déplaisant dans le creux de son ventre. Toutefois, elle n’eut pas le loisir de plus s’inquiéter de cet inconvénient. Il fallait courir. Vite. Le monde vibrait. La petite fille se retourna et poussa un cri de terreur. Les crocs acérés du lombric hanterait probablement longtemps ses cauchemars. Elle redoubla d’effort pour avancer le plus rapidement possible. Loin d’être une grande sportive, elle peinait à maintenir la cadence. A chaque inspiration, ses poumons semblaient s’embraser. Ses jambes brûlaient. Fort heureusement, Jil parvint à les en débarrasser, et le monstre chuta là où elle avait craint que n’eussent disparu ses coéquipiers de fortune.

A bout de souffle, elle s’arrêta. Tout le monde avait l’air entier. Pas nécessairement en pleine forme, mais entier. Nerveusement, elle sourit. « Eh ben, on en a eu de la chance ! » Un petit rire tendu lui échappa, puis elle se remit avec difficulté en marche. Ses mollets et ses cuisses peinaient à la porter. L’émotion n’arrangeait rien. À certaines foulées, elle titubait un peu. La gamine n’hésitait pas à se servir des parois comme d’appui pour éviter de tomber. Après quelques minutes, ils émergèrent dans l’espace qui les avait accueillis lors de leur chute. Le Wëtlpuff était toujours là. Il avait bêlé régulièrement pour qu’ils pussent tous retrouver leur chemin jusqu’à lui. Il continuait, car la plupart des élèves manquaient à l’appel.

Liv se laissa tomber à côté de Faust. À l’inverse de l’adolescent, elle ne regardait ni les cristaux ni la verdure. Les genoux ramenés contre elle, elle fixait ses pieds. La course l’avait fatiguée, et elle avait besoin d’un temps pour récupérer. Elle accorda une œillade à Jil, puis suivit des yeux Melissandre, partie perdre sa main dans l’épaisse laine noire de l’ovin. Les minutes s’écoulèrent, sans aucun signe de vie de la part des autres. Où étaient les Walok’Krin ? Comment allaient-ils ? Avaient-ils croisé un danger plus terrible encore que le ver géant ? Liv se mordit la lèvre. Elle se souciait de peu de choses. Elle accueillait la vie avec légèreté. Néanmoins, ce type d’inquiétude contrevenait à sa nature profonde. Elle lui rongeait le cœur d’une façon particulièrement troublante et irritante, au point que ses nerfs en étaient avivés. « Ils vont sûrement revenir. » répondit-elle à Faust, tout en sachant pertinemment qu’elle manquait de conviction. Ce qui était assez paradoxal, puisqu’elle n’arrivait pas à véritablement envisager qu’il eût pu leur arriver malheur. Ils s’en étaient forcément sortis, n’est-ce pas ?

Elle essayait de rester calme, malgré tout. Cependant, quand la rousse s’adressa agressivement au brun, la Lyrienne fronça immédiatement les sourcils et leva vers un regard révolté. « Tu ne voudrais pas être un peu agréable, pour une fois ? » répliqua-t-elle. « C’est difficile pour tout le monde, pas besoin d’en rajouter en étant… comme ça. » Même si son ton s’était adouci sur la fin, elle ne la quitta pas des yeux. Elle voulait bien être gentille – c’était facile, pour elle – et faire tous les efforts du monde pour trouver de la bonté là où le mal avait si tôt germé. En revanche, elle refusait de se taire plus longtemps face à l’injustice et à la méchanceté gratuite, surtout maintenant qu’elle bouillonnait d’angoisse.



Message IV – 827 mots

Résumé : Liv fuit le ver avec les autres de son groupe. Revenue près du Wëltpuff, elle est épuisée et s'inquiète pour les siens. Cela l'irrite. La réplique d'Eméliana, d'autant plus, donc elle lui répond.
C'est une Lyrienne de la Lumière.




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Maximilien Eraël
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Maximilien Eraël
Mar 26 Mai 2020, 21:15

Expédition dans les caves
Melissandre s'avançait doucement dans le tunnel, regardant plus le sol que son environnement - pourtant fantasmagorique - pour éviter de s'empêtrer les pieds dans un quelconque obstacle l'amenant à une nouvelle chute et de potentielles blessures supplémentaires.

« Un poignet cassé, c'est bien assez ! »

Elle était tout à fait d'accord avec elle. C'était rare d'ailleurs. D'autant que, c'eut été le gauche, elle aurait pu s'adapter. Mais non. Evidemment, il avait fallu que ce soit le droit qui soit touché.

« Au moins tu deviendras ambidextre ! », lâchait Bertrand avec ironie.

Même si cette blague pouvait prendre une forme de réalité, elle ne l'appréciait guère. Les choses allait tellement se compliquer le temps qu'elle s'adapte à sa nouvelle main. Elle les voyait venir les critiques et les moqueries, de la part de l'Obsidienne en particulier. Ah ! La nulle, incapable de faire quoi que ce soit avec juste un bras en moins ! Ah ! Voilà la preuve que les Humains c'est inutile ! Un os brisé et c'est plus bon à rien ! Ah !

« Ouai bon ça va, pas besoin de te torturer comme ça hein ! Un poing dans la tronche et tu les fais taire ces gars-là. »
- Je me suis jamais battue. Je perdrai dès les première secondes...
« Il est toujours temps d'apprendre ! »

La Kaa haussait des épaules. Elle ne se voyait pas vraiment user des poings contre les autres, peu importe leur caractère ou la façon dont ils pouvaient ou pourraient l'aborder. De toute façon, le débat ne pourrait aller plus loin. Le bruit de pas précipité lui fit relever la tête en sursaut. C'est là qu'elle vit le professeur Jil accourir dans leur direction, accompagnée de quelques autres élèves.

- Oui, je vais bien. Ce n'est rien de trop grave. ajouta l'albinos en voyant l'inquiétude face au poignet qu'elle tenait fermement.
« Rien de grave ? Te voilà handicapée pour le mois qui vient, à minima. »
« Et j'imagine que tu comptes pas lui parler de tes nausées de tout à l'heure à cause de la bague, hein. »

Non, évidemment. Parce que ça non plus ce n'était pas grave, encore moins que le poignet, et pour ainsi dire passé en plus. Elle était suffisamment inquiète pour ne pas lui ajouter plus de tracas comme ça.
Avec un sourire, Melissandre remercia l'intervention de Liv avant de poser son regard sur chacun des étudiants présents. Par réflexe, elle nomma chacun des élèves dans sa tête, cherchant à se souvenir de leur nom. Sauf Liv, l'institutrice l'ayant devancée dans la tâche. Hum, le brun, c'était Faust si elle se souvenait bien. Et le blond, Jonathan.

« Tch. Y a même cette princesse d'Emy. », crachait à moitié Sélène, entre dédain et cynisme.

C'était vrai. C'était même étonnant que la rouquine est suivi le mouvement à se fatiguer pour chercher les portés disparus et ne soit pas restée tranquillement à attendre leur retour.

- Merci d'être venue. fit alors la jeune Humaine en direction de cette dernière en lui adressant un sourire jovial tandis qu'elle patientait le temps que Jil lui fasse une attelle de fortune.

Était-elle sincère ? Oui, ce qui pourrait étonner la majorité. En fait, elle avait finalement décidée d'essayer de se rapprocher de cette fille. Par défi ou par jeu. Pour l'embêter un peu ou pour voir si l'impertinente elle resterait fixe dans ses idées et personnes, sinon les siens, ne pourraient l'approcher.
Aidée de la professeure, elle se laissa presque tomber au sol une fois en appui sur le mur. Elle devait bien admettre que, si le poignet était le principal maux, cette transformation l'avait achevée. Sans qu'elle s'y attende, Emy prit - pour ne pas dire "fut obligée de prendre" - la place de Jil. A ses côtés, Melissandre la détailla un instant. Elle était si frêle.

« Je suis sure qu'en un coup de vent elle se fait balayer. »

C'était possible. Aussi l'albinos posa un regard sur les autres étudiants avant de revenir à l'Obsidienne. Elle ne semblait réellement pas ravie de lui prêter une main serviable, ce qui ne l'étonnait pas vraiment.

- J'ai réussi à marcher seule jusqu'ici. Je pense pouvoir tenir debout seule quelques minutes supplémentaires si tu veux.

Car, si ce n'était un coup de vent, la Kaa craignait que ce ne soit du simple fait de la soutenir qu'elle ne s'effondre. Il ne manquerai plus que ça !

« Ce serait amusant remarque. »

C'était vrai qu'il pouvait y avoir quelque chose de cocasse dans cette situation. Mais ce ne serait également pas très gentil de se moquer si ce devait arriver. Ce à quoi Bertrand rétorqua que ça n'avait aucune espèce d'importance, car il était sûr qu'elle ne se gênerait pas elle. De nouveau, elle ne put qu'approuver ses propos. Sa réflexion ne s'étendit pas plus loin. Suite à l'ordre du professeur de botanique, Melissandre n'attendit pas longtemps pour obéir, appuyant, dans un réflexe idiot, sur son bras blessée pour se donner de l'élan, lui arrachant un gémissement douloureux. Elle ne fit franchement pas attention à la suite, se gardant de détailler et graver la créature dans sa mémoire, afin de ne pas la laisser hanter ses cauchemars. Ce qui fut certain, c'est que le professeur réussi à défaire le monstre, leur permettant de rentrer sans plus d'encombre. A peu près. Son bras la lançait terriblement.

« Eh bah. C'était qui qui disait que ça allait être amusant ? »

Melissandre ne répondit rien. Elle ne pouvait pas prévoir que les choses allaient tourner de cette façon. Et puis, ça ferait une histoire à raconter après tout. Un peu comme ces histoires de sectes secrètes qui se créent avant d'être démantelées. Sauf que là, ils découvrent une partie cachée des Îles Suspendues. Mais c'est vrai, si les choses auraient pu se passer plus calmement, ça aurait été mieux. Avec une grimace de douleur, elle s'approcha du Wëltpuff pour enfoncer sa main dans son pelage duveteux. On dirait presque du coton tellement c'était doux.
L'adolescente choisit de ne pas se mêler aux éclats de voix des trois autres élèves. Elle ignorait plus encore qu'eux ce qu'il était advenu de leur camarade. Pourtant, elle ne put que se retenir en entendant Liv se fâcher face aux remarques d'Eméliana. C'était si inattendu.



Nel poussa un long soupir. La marche l'épuisait et l'ennuyait. Pourquoi n'avaient-ils pas d'ailes ? On allait tellement plus vite avec des ailes. Ils devraient se faire pousser des ailes, clairement. En plus, tout le monde s'en serait sorti sans encombre et ils seraient déjà remontés si tout le monde avaient des ailes. Alors l'évidence la frappa. Tout le monde ne pouvait pas avoir d'ailes parmi eux. Pfff... Ils allaient vraiment devoir remédier à ça ceux-là. Lorsqu'ils retrouvèrent l'une des disparue, un sourire naquit sur le visage de la Déchue. Dommage que ce ne soit pas la petite albinos. Mais au moins ils avaient réussi une partie de la mission !

- Mis à part une chaussure trempée, on s'en sort pas trop mal. répondait la Corvus avec un sourire ironique. Mieux que toi et quelques autres en tout cas. On s'est séparé pour partir à votre recherche. continua-t-elle à expliquer en faisant un signe de la tête en arrière, en direction de la provenance des bellement de Touf-Touf.

Soudain, elle se tût. Une autre voix se fit entendre plus loin, ténue, mais clairement présente. Elle affirma le questionnement de Blu, elle aussi entendait quelqu'un chanter.

- Un fantôme ? fit-elle, ironique à l'assemblée.

Elle n'en pensait rien, mais la situation s'y prêtait étrangement bien. Son sourire s'évanouit cependant rapidement tandis que les paroles de la chanson leur parvenait enfin aux oreilles. Arquant un sourcil, elle tourna le visage vers la brune à sa proposition. Ça pouvait être tentant. Ce qui pouvait être amusant également aurait été de faire demi-tour et avancer, mais conserver une distance raisonnable pour le savoir dans le sillage. Cela aurait apprit au vilain à appeler ses secours de cette façon. Malheureusement, le regard noir de Blu mit un terme à l'idée avant même qu'elle ne puisse être énoncée. Tandis que cette dernière rouspéta après ce dernier, la Luxurieuse ne s'attarda pas plus longtemps auprès du garçon, commençant déjà à tourner les talons.
Alors qu'elle s'amusait à titiller un morceau de lichen solidement accroché au mur, la Déchue ne put s'empêcher d'intervenir.

- C'est réellement ce chemin-ci ?

Elle n'en avait pas souvenir. Pas qu'elle est une excellente mémoire cartographique, mais certains détails ne lui revenaient pas. Ou, pour le dire autrement, y avait-il réellement autant de lichen à l'allez ? Peut-être n'avait-elle juste pas fait attention. Quoi qu'il en soit, le fait qu'ils entendent de moins en moins le Wëltpuff n'en demeurait pas moins étrange. Ses songes furent confirmés lorsqu'un étrange pont vert se dessina face au groupe. Nel pencha la tête sur le côté avant de s'approcher , curieuse, pour, à nouveau, appuyer d'un geste franc sur le matériau.

- Oh !

Ce fut la seule chose qui lui vint en voyant le pont réagir comme les morceaux de plantes avec lesquelles elles avaient passés sont temps à jouer plus tôt. Aucun de ces cristal bleuté ne se trouvant autour de la structure, la visibilité était caduque.

- Tu permets que je partes en éclaireur ? demandait-elle à Mélusine en déployant ses ailes.

Alors, d'un mouvement rapide, elle prit son envol et survola la zone, descendant de quelques pas sous le pont avant de poser un pied léger sur celui-ci, pour finalement chercher le côté opposé. Alors elle revint auprès de son groupe.

- Plus effrayant qu'autre chose. Ça à l'air d'être solide et l'autre côté est pas bien loin de toute façon. fit-elle en balayant l'air de la main.

Comme quoi, ce moment confirme ce qu'elle pensait : si tout le monde avait des ailes, ça serait vraiment plus simple.
ASHLING POUR EPICODE



Post IV | Mots 1719 | résumé:


We were never welcome here ~ Night time or morning time, we're going strong

Don't you tell me what you think that I can be

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Mer 27 Mai 2020, 18:05


Tête plantée dans le sol, la jeune fille toussa bruyamment afin d'enlever la poussière et les quelques cailloux s'étant infiltrés dans sa bouche. Leur goût acre sur sa langue était l'un des plus désagréables qu'elle eut connue. Rouge de honte d'être tombée de façon aussi ridicule, Kathe resta un instant à fixer le sol devant ses yeux. Alors que tout le monde vint s'enquérir de son état et l'aider à se relever, acceptant malgré tous de même la main tendue, elle resta trop abasourdit pour répondre immédiatement aux interrogations de chacun. Époussetant ses vêtements et remettant à nouveau un peu d'ordre dans ses cheveux, la jeune étudiante secoua doucement la tête en répondant à ses camarades, cherchant une bonne excuse à sa chute plutôt que d'avouer sa maladresse.

"Mmh non... Ça va... Je... Une liane à du se prendre dans mes jambes je pense. Ça ira on peut retourner chercher nos disparus."

Soupirant discrètement, Kathe reprit la route en espérant que ses camarades ne l'aient pas prise pour une grosse potiche. Et cette fois-ci Plutôt qu'à marcher plusieurs mètres du groupe et à grignoter les rations données par Jill, la rouquine préféra marcher à quelques pas de ses cadettes. Fermant la marche et restant concentrée sur ses pas pour éviter une deuxième chute qui n'aurait fait que la rendre plus ridicule encore.

Marchant tout en appelant les disparus, la jeune Magicienne du groupe se mit à s'interroger sur ces immenses galeries dans les tréfonds de Basphel. Maintenant qu'elle en parlait, la lyrienne se dit aussi que tout cela était étrange. Voulait-on cacher quelque chose ou bien était-ce simplement le résultat d'un phénomène naturel ? N'ayant guère de réponse, Kathe se contenta de répondre qu'elle n'en savait absolument rien. Mais l'idée de retourner explorer ces galeries pour découvrir les secrets qu'elles pouvaient renfermer l'excitait au plus haut point. Hélas, faillait-il encore réussir à sortir d'ici pour commencer.
Suivant le cours de l'eau en silence, ponctué seulement par le doux clapotis de cette dernière contre la roche, la voix de sa jeune camarade retentit soudainement. Tendant l'oreille, la rousse essaya alors de prêter attention aux sons alentour. Tout d'abord, elle n'entendit rien de particulier, mais en se concentrant un peu plus des voix lui parvinrent soudainement. Étaient-ce celles des élèves disparues ? La question ne se posa pas longtemps, seuls et certainement apeurés ils se devaient d'aller leur porter secours au plus vite. Se guidant alors à l'aide des voix de leur camarade, le groupe arriva finalement à en retrouver deux d'entre eux. Dans les disparus, Kathe reconnue sa cousine Asuna, le garçon qui l'accompagnait aussi, mais dont le nom lui échappait totalement.
Laissant aux autres le soin de s'occuper des deux enfants, la Lyrienne en profita pour jeter un coup d'oeil aux alentours, mais à part cette étrange végétation il n'y avait rien de particulier à l'horizon. S'apprêtant alors à retourner auprès de ses camarades, un bruit étrange la fit aussitôt se retourner. Un cri d'effroi retentit alors, s'échappant de sa gorge.

"Aaah !!! C'est quoi ces horreurs ?!"

Face à elle grouillait une dizaine d'insecte géant, des cafards brillants d'un rouge vif et ces derniers se dirigeaient droit vers le petit groupe d'élèves. Passé la vision d'horreur, Kathe se mit immédiatement en garde, contrairement à une partie de ses homologues féminins elle ne craignait pas ces immondices chitineuses. S'approchant de plus en plus avec leurs multiples pattes grattant le sol, l'une d'entre elle sauta sur la Lyrienne, certainement attirée par sa chevelure rousse. Pieds levé en avant, la jeune fille gratifia alors son assaillant d'un coup bien sentit qui l'envoya valdinguer à quelques mètres. S'agitant pendant un instant sa victime finit par ne plus bouger, très certainement tuée par ce coup de pied fatal. Même si elle ne les craignait pas, il était hors de question qu'elle pose ses mains sur ces horribles bestioles. Un sourire des plus satisfait s'afficha alors sur ses lèvres, mais il restait encore une poignée de ses créatures à défaire.
Voyant ensuite que l'un de ces cafards commençait à s'approcher de l'un de ses camarades, Kathe se mit sans tarder à courir à vive allure afin de défendre celui-ci. Armant son pied, la rouquine l'envoya alors dans l'insecte géant comme si celui-ci n'était qu'un immense ballon.

"Tout va bien ?
Allez on va zigouiller ces saloperies de bestioles !"

782 mots

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Lexa Blaise
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Lexa Blaise
Mer 27 Mai 2020, 21:12


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Expédition dans les caves

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Nom d'un Aether ! Mais qu'ais-je donc bien fait pour m'être retrouvé avec cette Asuna. Elle est vraiment épuisante. Je ne sais pas comment elle fait pour être si … optimiste. Elle est mon exacte opposé. Elle ne se prend pas la tête. Elle ne réfléchit pas vraiment aux conséquences. Elle est toujours de bonne humeur, surtout très joyeuse. Elle veut parler à tout le monde et elle n'a pas de retenue. Alors que moi, je suis le petite garçon craintif qui a peur de tout. Je n'ose même pas aller vers les autres mise à part les lyrienns de ma famille comme Marie-Jane. En même temps, je ne me sens pas bien dans ma peau. Je ne me sens pas entier, il me manque quelques choses. J'espère que la révélation m'aidera à savoir et à comprendre ce que je suis. On verra bien à ce moment là, après tout j'ai le temps avant de voir venir l'événement le plus important dans la vie d'un lyrienn.

Je regardais encore et encore Asuna, après tout je n'avais que cela à faire pour me passer le temps. Je la voyais gigoter dans tous les sens, observant la moindre petite plante, la moindre petite cavité rocheuse que l'on pouvait entrevoir sur les parois de la grotte. Je dois avouer que c'est très intéressant de voir les coulisses de la prestigieuse école. Enfin coulisses … ce n'est pas vraiment le bon mot, c'est plutôt les cachots, ou encore les sous-sols, peut être bien les secrets de Basphel. Je ne sais pas trop. Il y a tant de noms à donner à ce lieu. Ce qui m'intriguait le plus ce sont ses plantes bizarres qui s'illuminaient de vert lorsque Asuna les touchait. J'avais envie de le toucher aussi pour connaître leur texture, mais j'ai peur de tomber sur un insecte … une araignée, une fourmis, un scarabée … je n'en supporte aucun !

Tendis que je suivais Asuna, pour ne pas dire me laisser traîner par elle, je vis quatre silhouettes se former pour se révéler être des ombres humaines. Dès que j'ai aperçu Marie-Jane, je fonçais vers elle, heureux de la revoir. « Tout va bien Marie ? » lui demandais-je. Cela me faisait trop plaisir de la voir, mais je devais être affreusement moche avec mon nez tout éraflé. L'instant d'après, j'entendais des bruits bizarres. Je me retournais et c'est alors que je vis d'affreux cafards géants. Je restais littéralement cloué au sol. Je ne pouvais plus bouger face à ces horribles créatures. Ils étaient d'un rouge vif assez impressionnants. L'un d'eux s'approchait dangereusement de moi, je ne pouvais rien faire, j'étais paralysé par la peur. Rapidement une fille courra vers mon ravisseur pour me défendre en donnant un sacré coup de pied au cafard. Il l'a bien mérité ! Je levais les yeux vers la jeune fille. « Hein … euh … oui oui ... » Je ne savais pas quoi dire, j'étais encore sous le choc. Je ne peux pas rester un trouillard indéfiniment … ce n'est pas possible … ce n'est plus possible. Il faut absolument que je réagisse et au plus vite. Je me donnais quelques petites gifles avec mes mains pour remettre en ordre mon esprit. Je me mis à courir vers un cafard qui était dos à moi. Cependant celui ci se retourna et se mit à me courser. En voyant cela vous vous pensez que je vais réussir à me le faire. En faite non, vous vous êtes trompé ! J'ai vite fait demi-tour et maintenant c'était lui qui me chassait. Je me pris les pieds dans un relief un peu escarpé de la grotte et me ramassais lamentablement à terre. Je me retournais pour avoir le dos contre le sol pour voir où était le cafard. Il s'approchait de plus en plus de moi avant que je n’aperçoive une petite boule bleue arriver à toute allure. C'était Kiko, le lapin bleu ailés d'Asuna. Il fit apparaître un bouclier pour parer le coup de l'insecte géant. C'est alors que je pris mon courage à deux mains. Je me levais en préparant un coup de pied. Je lançais mon attaque, mon pied atterrissait dans sa tête en la traversant. Ma première victoire ! Un peu dégoûtante je dois l'avouer. J'avais du jus de cafard partout sur ma jambe qui est restée bloquée dans son corps et des gouttes visqueuses un peu partout sur le corps aussi. « C'est dégouttant » m'exclamais-je.




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Lexa Blaise
Jeu 28 Mai 2020, 14:50


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Expédition dans les caves

[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 3 77438810

C'est fou à quel point on pouvait discuter avec Neron. C'est un vrai moulin à parole, on ne peut plus l'arrêter. Non, je rigole. Cela m'attriste un peu de voir que je parle dans le vide, que j'ai beau essayer de communiquer avec lui, d'essayer de lui faire sortir quelques mots de sa bouche … mais rien n'y fait. Bon, c'est peut être le fait que l'on a des caractères bien différents. Pourtant je trouve que c'est la chose la plus enrichissante de parler avec des gens qui n'ont pas du tout le même caractère, ni de point de vue. Cela permet d'étaler les horizons, d'avoir une autre vision des choses, d'avoir des regards extérieur sur les situations. Dans tous les cas je continuais d'observer mon environnement. Je dois avouer que ces végétaux m'intriguent fortement, surtout qu'ils émettent une jolie lueur verte lorsqu'on les touche. Sans compter ces cristaux bleus qui éclairent notre chemin. Comment ils sont arrivés là ? Est ce que quelqu'un a exploré ces cavités avant nous et a placé ces cristaux ? Ou alors, ils sont apparut dès lors où on a pénétré à intérieur de la grotte ? C'est tellement … Mystérieux ! Et moi, j’adore les mystères !

J'ai vraiment hâte de connaître l'élément qui viendra m'étreindre, même si, d'après ce qu'on dit, cette épreuve est loin d'être facile. Apparemment quand l'élément vient dans notre petit corps, pendant plusieurs heures on ressent de violentes douleurs, elles peuvent même durer des jours. On peut ne pas s'en remettre d'ailleurs. Dans ma famille, la partie qui est sur l'île de Sühl, une de mes cousines est morte alors qu'elle était en pleine révélation. Son corps n'a pas supporté l'intense douleur qu'à engendré l'entrée de son élément dans son corps … elle en est morte. Voilà pourquoi j'ai également peur de la révélation. Tu ne sais pas ce qu'il va se passer. Tu ne sais pas quel élément va entrer dans ton corps. Tu ne sais pas si tu vas souffrir le martyre juste pendant quelques heures ou si cela va durer des jours. Tu ne sais pas non plus si tu en ressortiras indemne, si tu auras des séquelles ou si tout simplement l'élément aura eu raison de toi. Cela me donne des frissons dans le dos rien que d'y penser. Aller fini de rêvasser, il faut continuer notre route pour retrouver les autres.

Au détour d'un embranchement, j'entendis des bruits de pas. Je stoppais ma marche pour voir ce qui venait vers nous. Il se trouve qu'il s'agissait en faite d'une petite partie du groupe d'exploration. Il y avait Hip, Marie-Jane, Asra et ma cousine ! « Kathe comme je suis contente ! » J'allais pour foncer vers elle toute joyeuse, mais malheureusement des créatures gigantesques arrivaient vers nous. « Mais quelle horreurs ! » m'exclamais-je. C'était d'immenses cafards d'un rouge luisant qui fonçaient droit vers nous. La première a réagir ne fut pas moi, hélas, mais ma cousine Kathleen qui s'attaqua en premier aux monstrueuses créatures. Un peu de défi dans notre quête ! Je suis toute excitée ! Je m'empressais de sortir mon fouet de mon sac. Je le déployais en le plaquant un coup. Bon, le fouet n'est pas très long, environ un mètre cinquante, mais il est efficace sur ces bestioles visiblement vu que je venais d'en éclater un. Soudain, un cafard coursait Neron qui tomba à terre. Je regardait Kiko qui fonça aider le pauvre lyrienn en créant un bouclier pour le protéger de l'attaque de l'insecte. Je n'ai pas vu toute la scène, mais la dernière image était de loin la plus drôle et la plus surprenante. Neron avait le pied coincé dans le cafard qu'il venait de tuer. J'aurai bien voulu l'aider, mais je me faisais aussi attaquer par ces répugnants insectes. « Mais il y en a combien de ces choses là ? » Demandais-je tendis que je continuais à lacérer le corps d'un deuxième cafard qui venait tout juste de me prendre par surprise. Je n'arrivais pas à venir à bout de celui-ci, il était plus costaud que les autres on dirait. Finalement quelqu'un vient à mon secourt en lui donnant le coup de grâce. « Merci ! » lui dis-je avant de reprendre le combat.




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Shanxi
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Shanxi
Jeu 28 Mai 2020, 18:30


Le quatuor s’était mis à suivre les voix qui résonnaient dans le long couloir de roche et en trouvèrent assez vite la source. En effet, celles-ci appartenaient en fait à leurs deux camarades disparus. Les adolescents ne demandaient qu’à se réjouir d’avoir enfin retrouvé leurs amis, mais l’arrivée de créature répugnantes coupa court à leur bonne humeur. Le visage de la disciple blanche avait, quant à lui, perdu deux teintes tandis que les cafards rampaient dans leur direction. Elle s’agrippa de peur au premier bras qu’elle put trouver. « Qu’est-ce que c’est ? » finit-elle par demander, tremblante. Asra chercha immédiatement du regard le responsable de leur groupe, et aussitôt l’avait-elle trouvé, que la magicienne s’enquérait auprès de son aîné de la démarche à suivre dans une telle situation. Certains de ses camarades s’étaient déjà lancés contre la nuée, mais la jeune fille peinait à trouver le courage de se décoller de Marie-Jane. Elle n’eut pourtant guère le choix lorsque ces immondes créatures arrivèrent à leur niveau. La disciple blanche empoigna alors son sac par la bandoulière avant de le balancer de tous les côtés, en espérant écraser au moins l’un de leurs assaillants sous son poids.


La magicienne reculait à mesure que les bestioles avançaient, jusqu’à sentir la paroi rocheuse contre son dos. Elle se mit alors à balayer la zone à maintes reprises avec une hâte qu’elle ne se connaissait pas à la recherche d’un échappatoire. Et aussitôt l’opportunité s’était-elle présentée, que l’adolescente se rua hors de portée de l’insecte qui ne semblait plus vouloir la lâcher. Asra aperçut d’ailleurs l’une de ses camarades dans sa course folle. Celle-ci semblait en difficulté face à un cafard plus dodu que les autres. Personne ne semblait en position de lui porter secours, et si la peur nouait le ventre de la jeune fille, elle parvint tout de même à abattre de toutes ses forces sa sacoche sur le mastodonte, qui finit par céder. Asra se serait sûrement écroulée en larmes si elle n’avait pas aussi peur. Ce sentiment qui dominait désormais tout son être n’avait de cesse de la pousser à chercher un moyen de se tirer de cette situation. Elle s’était tant habituée à être bercée par ses oncles que l’adolescente n’attendait une fois de plus que de les voir surgir, d’un moment à l’autre, afin de leur porter secours. Mais elle risquait alors d’attendre bien longtemps avant que cela ne se produise, si tant est que cela puisse arriver.


Leur professeure, quant à elle, devait être trop loin pour que leurs voix ne l’atteignent. Qu’est-ce que la jeune fille aimerait qu’elle puisse voler à leur secours. L’enseignante aurait tôt fait de les débarrasser de ces créatures. A peine les étudiants parvenaient à tuer l’une de ces choses que deux autres venaient la remplacer. Il n’était pas difficile de s’en débarrasser en soi, mais leur nombre grandissant commençait à poser problème. « Il y en a toujours plus ! Qu’est-ce qu’on fait ? » Plus guidée par la peur qu’autre chose, Asra s’évertuait à se rapprocher du plus vieux d’entre eux, à qui la charge du groupe avait été confiée. S’ils décidaient de rebrousser chemin afin d’échapper à leurs assaillants, ceux-là les poursuivraient-ils ? Serait-il même envisageable de les semer ? Comment pouvait-il y en avoir autant ? Les élèves étaient-ils tombés sur une sorte de nid ? Les cafards avaient-ils au moins des nids ? La disciple blanche aurait bien aimé avoir le luxe de pouvoir se poser ces questions, et encore plus de trouver leurs réponses, mais les attaques incessantes que chacun d’eux subissaient ne leur en laissaient guère le temps. Ils allaient bien trouver quelque chose. N’importe quoi, du moment que cela leur permettait d’échapper à ce supplice. Dire que tout cela avait commencé avec un simple travail d’intérêt général. Certes l’idée de partir à l’aventure ne manquait pas de séduire l’adolescente, qui ne demandait que cela, mais Asra n’aurait jamais pensé que cela puisse arriver de manière aussi soudaine. Elle n’avait pas vraiment considéré ce genre d’activité dans un futur aussi proche. Obtenir son diplôme était d’ordre prioritaire. Elle aurait tout le loisir de s’amuser ensuite. Si sa famille savait ce qu’elle était en train de faire, ils ne la laisseraient plus jamais poser le pied en dehors de la demeure familiale, sans aucun doute. Pour l’heure néanmoins, les potentielles réprimandes de ses tuteurs étaient le cadet de ses soucis.


725 mots.
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Jeu 28 Mai 2020, 18:35


Mélusine laissa Nel répondre, avant de prendre la parole. « Oui, on doit aussi trouver Asuna, Néron et l’humaine albinos. Le reste est en sécurité, en train de mener les recherches. » Elle se dit que c’était un peu bête, de se séparer. Elle n’y avait pas pensé au début, mais ça lui faisait penser à toutes ces histoires d’horreur que les élèves se disaient pour s’effrayer dans les dortoirs. Et s’ils étaient tous condamnés à mourir ? Non, ce n’était pas possible. Elle n'avait pas envie d'y penser. Pour se changer les idées, la cancre sourit au reste du groupe, avant de voir que Blu n’appréciait pas particulièrement sa remarque sur le chanteur inconnu. Soit, dans tous les cas ils comptaient sauver le garçon.

Otobis attendait, encore et encore. Il ne voulait pas prendre de décision, mais quand l’impulsion d’avancer le saisit, il se convainquit de la suivre. Il était temps de prendre son destin en main, de faire face à l’adversité et de combattre les intimidantes créatures qui se dresseraient sur son chemin. Terrifié, il mettait un pied devant l’autre, hésitant entre fermer les yeux pour ne pas voir les monstres qui apparaîtraient, et les garder ouverts pour survivre. Cependant, ce n’est pas les silhouettes de trolls qui se dessinaient au détour de ce couloir. Au contraire : l’une d’entre elles les chassait.

« Blu ! Mélusine ! Claer ! » Otobis regrettait immédiatement d’avoir prononcé le moindre mot. Est-ce que c’était naturel, de donner le nom des personnes que l’on reconnaissait ? Il n’avait pas assez étudié le comportement humain pour le savoir, et sentait sur son thorax la désagréable impression d’échouer à imiter l’Original. Comment agir ? Il devait agir d’une manière qui lui était étrangère. Tout bien réfléchir, ce n’était même pas ce qu’il voulait vraiment être. « Je vais bien. »

Mélusine s’ajouta à l’interrogatoire de Blu, tout aussi curieuse. « Tu t’es faufilé et nous as suivis pour l’expédition ? » Elle connaissait assez peu le garçon, mais ce comportement avait tout de même de quoi l’étonner. Elle lui avait demandé de l’argent, un jour. Il avait fallu qu’Otoris insiste pour obtenir remboursement, mais, ce désagrément mis à part, les deux s’entendaient relativement bien. Un élève du Charbon et de l’Étain ne sont pas extrêmement compatibles quoi qu’il en soit, mais leur relation demeurait cordiale. La cancre aimait se moquer du soi-disant élu de Sympan, mais ne lui souhaitait pas de mal. Quant à Otoris, c’était difficile de savoir ce qu’il pensait de Mélusine, mais il ne s’était jamais montré hostile.

Otobis regardait sa grande sœur théorique, ainsi qu’une fille qui ne lui disait pas grand-chose. Ce devait être une énième amie de l’Original, dont il ne se souvenait plus. Il fallait agir de la manière la plus neutre possible : chacun interpréterait comme il le voudrait. « Euh… c’est long à expliquer, mais il y a une très bonne explication à pourquoi je suis ici. » Raconter sa version du récit n’était pas si complexe. En revanche, il n’était pas prêt d’avouer qu’il avait volé un livre et s’était fait prendre la main dans le sac. Et puis, cette espèce de toboggan naturel dans lequel il était tombé et qui l’avait éloigné des autres… Oni devait avoir une dent contre certains individus.



Le groupe avançait quoiqu’il en coûtait. Mélusine était assez contente. Les personnes qui l’entouraient étaient assez intéressantes. C’était assez rare de voir une cohorte aussi hétéroclite à Basphel. Cependant, aucun d’entre eux ne semblait avoir la moindre idée d’où ils allaient. Avoir l’air confiant ne les rendait pas meilleurs en orientation, mais, puisque personne ne proposait d’autres directions, ils erraient en espérant ne pas se tromper. Ils avaient eu tort.

« Oh. » Il n’y avait pas besoin de plus de commentaires. En voyant ce pont, le groupe obtenait la certitude de s’être trompé de direction. Fort heureusement, Nel savait voler, et leur indiquait que la plate-forme semblait stable. Une idée germa dans l’esprit d’Otobis. « On pourrait se tenir les mains. Comme ça, si on tombe… »« On tombe à plusieurs ? » Mélusine avait laissé l’inquiétude la dépasser. Elle avait le vertige. « Non. Enfin si, mais… on peut se rattraper. » Il y eut un moment de silence. « C’est vrai que c’est une bonne idée. Claer, tu pourrais glisser à cause de tes bottes. Si tu te tiens à Nel, elle pourra vous envoler tous les deux. » Est-ce que c’était possible de soulever le poids de deux personnes avec une seule paire d’ailes ? Dans les romans qu’ils étudiaient, oui. Dans tous les cas, Mélusine proposait surtout cela pour mettre Claer mal à l’aise. « Vous pourrez passer en dernières. Et si Blu veut bien faire l’éclaireur, Otoris et moi pouvons suivre. Est-ce que ça vous va ? » Aucun d’entre eux ne pouvait avoir la certitude que ce pont les mènerait au bon endroit, mais retourner sur leurs pas ne leur apporterait rien de bon. Cette partie de la grotte avait été un vrai dédale, et il y avait trop de choix et de possibilités pour qu’ils s’y attardent.

840 mots.
Résumé : il se passe des choses.
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Jeu 28 Mai 2020, 21:39


Claer était restée particulièrement silencieuse,marchant en retrait. Elle n'avait plus pipé mot après avoir confirmé à Mélusine qu'effectivement, avoir une chaussette trempée était sans aucun doute l'un des plus grands fléaux de l'univers. La sensation était particulièrement désagréable et le bruit de succion qui en résultait devenait de plus en plus agaçant à mesure que ses pas s’enchaînaient. La blonde songea sérieusement à faire arrêter leur groupe pour retirer son soulier, résoudant ainsi le problème, mais elle craignait de s'égratigner la plante des pieds avec le sol rocheux de la cave. Lorsqu'ils parvinrent à la première rescapée, la petite magicienne esquissa un sourire, mais s'en désintéressa vite. Leur camarade n'avait aucune ressemblance avec un gnome -tant mieux, sans doute- ni avec une quelconque autre créature enchanteresse qui faisait fantasmer l'exploratrice en herbe. Lorsque le chantonnement fit émettre l'hypothèse d'un fantôme, le frisson de l'excitation et du danger parcourus l'inconsciente. Même si l'idée avait été formulée par Nel - elle ne savait toujours pas ce qu'elle pensait de son comportement et de ce que tout cela impliquait, de ce qu'elle même ressentaient, à vrai dire, la Risva préférait de loin refouler toutes ces pensées parasites très loin d'elle - l'hypothèse était très intrigante. Se sentant soudainement l'âme d'une exploratrice, la jeune adolescente se prêta un peu plus volontiers à la recherche. Lorsque la véritable identité du garçon fut révélé, Claer en fut presque déçue. Otoris était bien moins intéressant qu'un fantôme ou un feu-follet. Elle l'appréciait cependant, la plus part du temps - lorsqu'il ne se montrait pas enquiquinant avec ses histoires de défenses des animaux - et la blonde se sentit donc obligée de réagir à son exclamation. Se munissant d'un sourire tremblotant, la jeune fille esquissa un geste de la main pour saluer le garçon perdu, puis retrouva son air patibulaire.

Une fois tous ensemble et, après que le groupe eut l'air unanime sur la volonté de retourner auprès de Touftouf, la petite troupe rebroussa chemin. Enfin presque. En voyant le pont, qui n'avait pas l'air des plus stable, Claer sentit son excitation se décupler, comme si l'appel de l'aventure et du danger étaient les seules choses à même de la réveiller de son air penaud. Lorsque Mélusine proposa que Nel lui donne la main, Claer fronça les sourcils. Elle n'aimait pas l'idée, non. Elle aurait voulu affronter cette épreuve seule, telle une véritable exploratrice ! Ceci dit, ce n'était pas recommandé, et sa chaussure trempée n'était pas un avantage non plus - quoi que, cette fois-ci, elle aurait pu la retirer sans risque. Néanmoins, elle ne désirait pas faire la difficile. L'air toujours un peu boudeur, la blonde glissa néanmoins sa main dans celle de la déchue, essayant de ne pas totalement rougir au souvenir de ce qu'il s'était passé dans la salle de cours oublié. Entonnement, tous les  élèves réussirent à atteindre l'autre rive du ravin, en un seul morceau. Une belle réussite. « On ferait mieux de se dépêcher de retrouver Jil et les autres. » déclara ensuite la blonde, reprenant aussitôt la marche, sa bottine produisant toujours un gargouillement à chaque pas.



Marie-Jane se mit à réfléchir à la question posée par Asra. Alors qu'elle s'apprêtait à répondre, Hip prit la parole. « C'est une bonne question. Jil avait l'air surprise, en tout cas, alors je ne pense pas qu'elle était au courant. » Ils avancèrent encore un peu. La petite fille aux cheveux roses ne lâchait plus la main du garçon, s'y agrippant plus ardemment encore qu'à une peluche. Elle avait peur de tomber à cause d'une liane, comme l'avait fait Kathe. « Quand à leur profondeur... J'espère qu'elles ne vont pas trop loin, quand même. Sinon, ça voudrait dire que nos camarades auraient pu atterrir vraiment n'importe où... » Cette idée fit frémir de crainte la plus chétive du groupe. Plus elle imaginait les Walok’Krin loin d'elle, plus l'angoisse écrasait sa poitrine. Fort heureusement, ses craintes se retrouvèrent infondées. Néron, ainsi qu'une seconde jeune fille - Asuna, lui semblait-il - étaient juste là ! Lorsque le blond s'approcha d'elle, Marie-Jane le serra dans ses bras, dans un enlacement tendre et bref, puis s'accrocha à son bras, craignant trop de le voir à nouveau disparaître si elle le lâchait. Hip, quand à lui, ébouriffa les cheveux de son frère puis s'approcha d'Asuna. Il s'apprêtait à lui demander si tout allait bien avant qu'un étrange bourdonnement, tel un grondement sourd, s'élève des entrailles du tunnel. Inquiets, tous se tournèrent vers la provenance du bruit. « Je... Je ne sais pas. » murmura le petit chef dans un filet de voix, la peur commençant à monter tandis qu'ils se faisaient attaquer par les cafards mutants. Il était facile de l'oublier, à cause de son apparence, mais le blond n'était pas plus âgé que les autres Lyrienns de son groupe.

Marie-Jane, qui avait totalement paniqué en voyant les bête arriver, s'était jetée à terre. Elle avait fermé les yeux, pris une gigantesque goulée d'air puis avait fermé ses lèvres, bouchant ses oreilles de ses pouces et ses narines de ses auriculaires. C'était une technique fort peu efficace : cela ne lui empêcherait pas de se faire grimper par dessus par les nuisibles et, même si elle essayait de s'assurer qu'aucune de ces créatures ne lui rentre dans les oreilles et le nez à la fois, elle ne serait jamais capable de tenir suffisamment longtemps pour que ce geste désespéré soit efficace. « Allons nous-en, vite ! » cria Hip en voyant que tout le monde se faisait submerger par le danger. « AAAAAH ! » Il commença à tourner les talons, avant d'apercevoir la fille aux cheveux roses, recroquevillée et désemparée. Il l'attrapa et la jeta sur son épaule puis commença à courir aussi vite qu'il le pu. Ses longues jambes lui permettaient de détaler plus vite mais il jetait régulièrement des coups d’œils derrière lui pour s'assurer que tout le monde suivait, s'arrêtant même parfois pour compter.  

La première se prend pour une aventurière et les seconds fuient. 8D
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