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 [RP Dirigé] - Expédition dans les caves

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Lexa Blaise
~ Humain ~ Niveau III ~

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◈ Parchemins usagés : 538
◈ YinYanisé(e) le : 25/02/2019
◈ Âme(s) Soeur(s) : o/
◈ Activité : | Maître d'armes - Rang I | Danseuse - Rang I | Encenseuse - Rang I |
Lexa Blaise
Jeu 30 Avr 2020, 18:43


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Expédition dans les caves

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Il y a de plus en plus de monde dans le groupe, je ne suis pas vraiment rassuré. Je restais près de Marie-Jane, pour limité les interactions avec des élèves que je ne connaissais pas. Une petite voix douce m'encourager à me ressaisir. C'était Liv qui, avec sa joie et son enthousiasme, venait de réduire mon angoisse. C'est vrai après tout, on va partir en expédition dans les sous-sols de Basphel, un lieu où l'on a vraiment pas l'habitude d'aller. Cela me soulager de voir que je pouvais compter sur eux, que je considérais comme étant de ma famille. Après tout, on a tous été dans la même situation. La précédente Kraal nous avait tous retenus enfermé à l'écart de tous parce que l'on avait quelques chose de spécial. Cependant, lorsque la mort emporta Gabriela, un nouveau Kraal fut nommé et il nous a trouvé. Il a comprit que nous étions tous spéciaux et nous a donc permis de goûter à la liberté. Il nous a aussi envoyé ici, à Basphel pour y suivre une excellente éducation. Je respirais un bon coup, avant de m'apercevoir que Jonathan venait de nous rejoindre. J'étais bien heureux de voir qu'il y avait beaucoup de mes frères et sœurs de sang. Cela me réconfortait et me redonnait confiance en moi. Je me frottais le visage avec mes mains, histoire de me réveiller un peu pour me motiver à dépasser cette peur qui me ronge depuis bien longtemps. La voix de la professeure de Botanique s'éleva dans les airs. Je l'aimais beaucoup, elle était belle dynamique et donner l'impression qu'elle aimait tout le monde sans exception et qu'elle accordait une importance capital à chaque individu, qu'elle les estime à leur juste valeur. Cependant une élève arriva et lança un regard noir à Jonathan. Elle est vraiment pas nette cette fille, cette Eméliana, je ne la sens pas du tout et visiblement la modestie ne faisait pas partie de son vocabulaire … Toutefois, Jil lui a répondu avec beaucoup d'euphorie à la question qu'elle avait posé.

Une fois que l'on était tous prêt, Jil nous fit signe d'avancer dans le hall de Basphel. Je marchais à la vitesse de mes frères et sœurs, les mains dans les poches de mon sarouel en traînant les pieds. Je devais vraiment avoir une dégaine pas possible habillé comme ça … sarouel noir, chemise blanc cassé et une longue veste. Je continuais de suivre le groupe et surtout les indications de la professeure. On descendait un escalier en colimaçon, les marches totalement lisse. Malgré leur largeur, j'avais peur de glisser et de tomber. Heureusement que l'escalier est éclairé par des torches. « Je le trouve bien long cet escalier, vous ne trouvez pas ? » dis-je à mes frères et sœurs. J'ai un peu peur de ce qu'on allait trouver au fin fond, mais bizarrement cette peur faisait naître une certaine excitation en moi. On continuait notre chemin pour arriver au sixième sous-sol. Un léger vent frais me donna des frissons dans tout le corps malgré la veste chaude que je portais. Je suivais le groupe qui s’engouffrait dans un couloir plutôt bien éclairé. Un autre frisson parcourra mon petit corps frêle lorsque j'entendis un grincement retentir, suivit un bruit qui se répéter … Je n'étais vraiment pas rassurée sur ce coup là. Bonjour ? Pourquoi elle a dit bonjour la prof … elle est complètement fada ! C'est plutôt esprit es-tu là dans cette circonstance. Cependant il n'avait pas de quoi s'inquiéter … c'était deux élèves de Basphel qui avait fait leur petite ''emplette''. Ils prirent le chemin de la surface aussi vite qu'ils le pouvaient.

Enfin nous arrivons à destination. J'étais dans une salle vide accompagné des autres élèves et de la professeure. Je suivais de loin Jil qui nous montra le fameux lierre dont elle nous avait parlé un peu plus tôt. Je portais une attention remarquable sur ce qu'elle observait car cela m'intéressait visiblement. Soudain, le sol commençait à craquer avant de rompre sous nos poids. Je n'ai pas pu m'empêcher de hurler. « Aaaahhhhhhhh !!! » Je ne sais pas si on allait ressortir indemne de cette aventure ... J'aurai mieux fait de m'abstenir.





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◊ 734 mots ◊
Résumé:



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Sól
~ Réprouvé ~ Niveau II ~

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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2016
Sól
Jeu 30 Avr 2020, 21:50


« Bonjour. » salua Claer. Elle s’était rapprochée d’une élève. La blonde ne la connaissait pas mais son visage lui était familier. Forcément. A force de trainer dans les couloirs, elle finissait par reconnaître certains faciès. Son prénom, en revanche, lui était échappait totalement. Elle l’avait entendu, tout à l’heure, lorsqu’elle s’était présentée. Mais la tête de linotte l’avait déjà oublié. La magicienne n’était pas très douée pour retenir ce genre de détails. Ses professeurs et ses parents lui répétaient sans cesse qu’il s’agissait d’un manque de volonté, d’attention ou de concentration. La petite élève rétorquait souvent qu’il s’agissait d’une simple question d’habilité. Elle s’en sortait mieux lorsqu’elle pouvait lire. Comme si ce qui se gravait sur ses rétines remontait mieux à son cerveau que ce qui ne faisait que passer par ses oreilles. « C’est quoi ton nom, déjà ? » demanda-t-elle sans honte. Elle écouta la réponse avant d’acquiescer. Ah oui, ça lui revenait maintenant qu’elle le disait. « Tu as dit que tu avais un péché ? T’es une déchue ? » demanda la mage en se souvenant de ce qu’avait dit l’adolescente.

Claer suivait le mouvement, se laissant porter par la masse des élèves, observant distraitement autour d’elle. Elle jouait avec les manches du pull en laine de Weltpuff qu’elle avait accroché à sa taille. Elle comptait les marches en les descendant, une habitude qu’elle avait régulièrement. « Hum… Je suis jamais allée aussi profond. » laissa-t-elle échapper. Elle s’adressait à Nel, mais ne l’avait pas regardé pour s’exprimer. C’était un peu comme si elle parlait à tout le monde et personne à la fois. « Et toi ? T’es déjà venu jusque-là ? » La petite mage sautillait de marche en marche, tout en s’appuyant sur la rambarde en bois pour ne pas déraper et tomber. Ça aurait été dommage de faire des dominos humains dans un tel endroit. « Tu crois qu’il y a quoi, ici ? Des cachots ? J’ai entendu dire que y’a longtemps, y’avait des professeurs qui enfermaient les élèves qui leur plaisaient pas dans des oubliettes et qu’ils les laissaient mourir de faim. Ou qu’ils les fouettaient. Ou parait même qu’un professeur de potion faisait tester ses produits sur les élèves directement. » La blonde ne croyait pas vraiment à toutes ces histoires. Elle s’en moquait un peu, à vrai dire. Elle se contentait simplement de répéter ce qu’elle avait entendu. Ce n’était pas un comportement très mature mais peu lui importait. Tout ce à quoi elle pensait, c’était que des petits êtres intéressants figurant sur ses gazettes se cachaient peut-être dans ces lieux… Elle devrait penser à revenir ici pour mettre des pièges, pour essayer de capturer un spécimen.

Finalement, la troupe s’engagea dans l’un des couloirs. « Dis, c’est quoi ta matière préférée ? Et puis, t’as pris quoi comme matière optionnelle ? C’est bien ou pas ? » La fillette ne se rendait pas vraiment compte qu’elle parlait légèrement plus fort que ses camarades. Elle n’était pas si intimidée que ça, finalement. Elle était presque un peu déçue. Si tous les couloirs étaient aussi bien entretenus que celui-ci, il ne servirait à rien de venir poser des pièges… En revanche, les bruits suspects lui firent froncer les sourcils et, inconsciemment, elle se rapprocha de Nel et de la foule, cherchant un couvert rassurant. « C’est peut-être un fantôme. » Elle avait chuchoté, cette-fois. Mais non. Ce n’était que des étudiants. « Hum… Tu penses qu’ils sont venus essayer de chercher des trolls ? » demanda-t-elle à la brune, la regardant enfin.

Lorsque Jil les fit entrer dans la salle, Claer la suivit jusqu’aux murs. Elle s’approcha des plantes et se pencha pour les observer, sans oser les toucher. Les animaux, elle n’en avait pas peur. Les plantes, pourtant… Un peu plus. Une fois, elle n’avait pas fait attention et s’était baladé dans un champ d’ortie. Elle avait vite fait demi-tour et, depuis, les végétaux lui inspiraient davantage de crainte que le règne animal. Comme pour lui donner raison, le sol se déroba sous ses pieds – et, dans son esprit simplet, la cause à effet était évidente : elle était venue observer des plantes, tout cela était donc leur faute. Hurlant à plein poumon, elle trouva une main -à moins que ce ne soit un pied – auquel s’accrocher. Instinctivement, elle s’y agrippa et ne lâcha pas.


Marie-Jane sourit à Néron. Sa simple présence la réconfortait. Il n’était pas aussi exubérant que Hip ou bien aussi chaleureux que Liv, mais il était là, et c’était suffisant pour elle. « O-Oui… Ca va aller. » répéta-t-elle comme pour se convaincre. Lorsque Liv les encouragea, elle serra un peu plus ses doigts autour des siens. « Oui, tu as raison ! Ca va être une sacrée aventure ! Et puis… Le lichen, c’est une plante, alors c’est un peu comme continuer à jardiner ! » L’idée la rassurait un peu. Elle avait trouvé ça apaisant. Que ce soit dehors ou dans une cave, ça ne devait pas être très différent, n’est-ce pas ? Même si elle n’aimait pas spécialement les endroits clos ou sombres, elle préférait ne pas s’attarder sur ces détails dérangeants. Lorsque Jonathan arriva, elle lui sourit mais ne parla pas, discrète. Quelques secondes plus tard, Hip arrivait avec les manteaux et la petite troupe s’engageait dans les escaliers en colimaçons, le blond fermant la marche. Il avait un sourire fier sur le visage, et la posture droite des chevaliers. Il prenait son rôle très au sérieux et ne voulait pas décevoir Jil. Et puis, comme ça… Il avait une bonne excuse pour regarder les autres élèves… En particulier une jeune fille, à la chevelure flamboyante et aux manières désagréables, qui le faisaient pourtant sourire comme un benêt. Il ne savait pas trop d’où cela venait mais il avait envie de se rapprocher d’elle et de lui parler. Et puis, de l’embrasser, aussi. C’était idiot. Il ne la connaissait même pas.

« Oui, c’est vrai qu’on va loin. » confirma la petite fille aux cheveux roses en entendant la question de Néron. Elle-même n’était jamais descendue aussi bas dans ce bâtiment. « Oh ! » La fillette venait de se rappeler de quelque chose. Se tournant vers ses camarades, elle esquissa un sourire. « Ce soir, on organise une partie de Charabia dans notre dortoir. Vous voudrez venir avec nous ? » Elle n’était pas la seule lyrienne de leur groupe à être dans le département de la craie, mais à vrai dire, plus ils seraient nombreux, plus elle serait à l’aise. Le Charabia consistait à faire deviner des mots de trois manières différentes, et chaque manche nécessitait de s’exprimer devant un public. Marie-Jane avait accepté d’y jouer avant de réaliser qu’ils seraient beaucoup plus de participants que ce qu’elle avait imaginé. « Il y aura de l'Agämoth. » précisa-t-elle, comme pour essayer d’appâter un peu plus ses camarades.

Lorsque le groupe se dirigea à travers un couloir, l’étudiante de la Craie fit la moue. C’était éclairé mais pas assez à son goût. Elle avait peur du noir et craignait que les torches s’éteignent d’un seul coup, à cause d’un courant d’air ou d’une vilaine farce… Déjà un peu stressé, les bruits étranges la tétanisèrent totalement et, sans s’en rendre contre, elle broya les doigts de Liv, qu’elle n’avait toujours pas lâché, ses yeux s’écarquillant comme deux billes roses au milieu de son visage pale. Lorsque la porte s’ouvrit, Marie-Jane fut de ceux qui laissèrent un cri leur échapper. Elle fut cependant rassurée en entendant le rire chaleureux de l’enseignante. Se rendant enfin compte du sort qu’elle avait réservé aux doigts de son amie, la fillette lâcha précipitamment la main de la fille de l’Etain. « Oh pardon ! Je ne t’ai pas fait mal ? » s’inquiéta-t-elle tandis que le groupe reprenait la marche jusqu’à leur destination.

Une fois dans la cave, Marie-Jane ne s’approcha pas des murs. Elle était petite et ne voyait pas vraiment ce dont parlait Jil mais ne chercha pas à s’imposer, trop timide pour le faire. Hip, quant à lui, s’assura que tout le monde était entré avant de refermer la porte derrière lui. Discrètement, il abandonna ses camarades pour rejoindre celle qui occupait ses pensées. « Salut, Eméliana ! Ça va bien ? » demanda-t-il en se penchant légèrement pour se mettre un peu plus à sa hauteur. Hip allait continuer sa discussion lorsque le sol se déroba sous ses pieds, lui évitant l’humiliation d’une réplique acerbe.
1385 mots
Claer discute avec Nel. Quand le sol tombe, elle agrippe à quelqu'un.
Marie-Jane reste avec les Lyrienns du groupe. Dans la salle, elle reste un peu à l'écart et ne cherche pas à savoir de quoi parle Jil. Hip, quand à lui, va parler à Eméliana.
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Maximilien Eraël
~ Humain ~ Niveau III ~

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Maximilien Eraël
Ven 01 Mai 2020, 19:27

Expédition dans les caves
Il y avait du monde. Quelques têtes connues - des membres de l'Etain - mais pas un Humain. En même temps, ils n'étaient pas en majorité ici. Et, malgré la tolérance dont faisait preuve l'école, les étudiants ne la possédait pas forcément, eux, cette acceptation de l'Etranger. Rien que dans le groupe qu'ils venaient de former, certains affichaient plus ou moins cette réticence à aller vers l'autre. Melissandre elle-même s'y aventurait de moins en moins. Ce n'était pas l'envie qui manquait. Elle était juste agacée d'être délaissée au titre qu'elle "gênait".

« Des idiots. »
« Des imbéciles. »
« Sans cervelle ni savoir vivre. »
« S'ils sont partis, c'est que c'étaient pas des amis. »
« Ils ne te méritaient pas. »
« Bon débarras. »
- Peut-être..., murmurait l'adolescente dans un souffle tandis qu'elle jetait des regards à chacun des élèves présents.

En attendant, la solitude était difficile à vivre parfois. Heureusement qu'il y avait Bertrand et Sélène. D'une oreille distraite, elle écoutait les autres, s'attardant principalement sur leurs prénoms et se les répétant en boucle afin de se les remémorer. Liv. Hip. Blu. Claer. Eméliana. Elle aimait ce prénom. Eméliana. Il sonnait doux à l'oreille.

« Mais elle semble être une sale peste. »
- Certes.
« Puis avec tous ces gens à se souvenir... Emy, c'est plus court, tiens. Ce sera plus simple à retenir ! »

La jeune Kaa haussa des épaules. Il n'avait pas tord. Mais, à l'entendre parler, ça l'étonnerait que l'Obsidienne se laisse surnommer ainsi. Pourtant, c'était mignon. Emy.

« Oh allez ! Juste pour voir sa réaction ! En plus t'as vu comment elle t'as regardé tout à l'heure ? Elle mérite bien ça. »

Un mince sourire amusé commençait à dessiner sur les lèvres de l'Humaine en imaginant la scène. " Bonjour Eméliana ! Je peux t'appeler Emy ? Moi on m'appelle toujours Mel, ou Meli, tu peux faire pareil. ". Très bien. Elle devait l'admettre. La scène pouvait en effet être très amusante. Mais quand même. Elle n'était pas là pour semer la discorde.

« Allez quoi ! Pour une fois je suis d'accord avec lui. J'ai bien envie de voir son petit air orgueilleux ravalé devant ce sobriqué que, je suis sure, personne ne lui a jamais donné vu la tête qu'elle tire. Oh ! Et on peut même faire en sorte que tout le monde à Basphel se l'approprie ! »

Melissandre se pinçait les lèvres pour étouffer un rire, cachant l'amusement qui s'emparait un peu trop d'elle derrière une main. Puis elle se raclait la gorge, cherchant à retrouver un semblant de sérieux tandis qu'elle prêtait une oreille, bien moins attentive à présent, aux paroles de l'enseignante. Aussi, pour se concentrer de nouveau sur le sujet du jour, l'adolescente porta son attention sur totalement autre chose et commença à réajuster la tresse qui coiffait ses longs cheveux de neiges, suivant mécaniquement les autres élèves et l'institutrice. Heureusement pour la jeune Eméliana, une autre étudiante s'approcha de l'albinos avant que l'Humaine n'ait fait un pas en direction de la Sorcière. Elle jeta un premier regard sur elle. Si ses souvenirs étaient bon...

- Tu es Blu, je me trompes ?, demanda-t-elle avec un large sourire. Une expédition avec le professeur Jil, ça va être amusant, tu ne crois pas ?

Pourtant, plus ils descendaient dans les profondeurs, moins il y avait quelques chose de rassurant dans cette exploration, malgré l'éternelle bonne humeur de l'institutrice. Oh, Melissandre avait prit l'habitude des sous-terrains depuis l'excavation de Qaixopia. Mais elle préférait tout de même le grand air.

« Il y a un air de piège à souris dans les caves je trouve. »

L'adolescente affirma d'un signe de tête. Elle avait commencé à se taire depuis quelques minutes déjà, en écho au silence ambiant, principale différente avec le Royaume de son peuple qui grouillait tel une fourmilière géante.
Lorsque cet étrange bruit se fit entendre, elle s'accrocha à la première personne et se pencha vers elle. Elle pensa qu'il s'agissait de Blu. Elle n'en était même pas certaine.

- C'est quoi à ton avis ?, lui chuchota-t-elle, entre crainte et curiosité.
« Qu'est-ce que j'en sais ? »
« Cette prof est inconsciente en fait. »
- Fait attention Meli...

A nouveau l'adolescente confirma d'un signe de tête. Elle fut prise d'un sursaut avant de rire de sa propre peur injustifiée devant la vision des élèves - et probablement contaminée par celui de Jil aussi. Alors elle reprit un peu de distance en suivant plus sereine le groupe, inspectant avec curiosité l'étrange lierre qui couvrait les murs. Elle avait envie de le toucher, voir la texture. Était-ce doux, ou peut-être gluant ? Est-ce que comme certaines plantes ça se rétractait au touché ? Elle tendit la main, mais n'eut pas le temps de pouvoir se faire une idée de la plante. Un craquement terrifiant lui parvint et le sol se déroba à ses pieds. Un souffle terrifié gonfla sa poitrine comme son regard brillant du même sentiment se perdait dans les hauteurs qui se faisait plus lointaine. Dans un dernier geste elle y tendit la main, à la recherche d'une aide salvatrice.



Les mains dans les poches, Nel détaillait chacun des étudiants. C'était amusant elle avait toujours cru qu'il y avait un truc spécial chez certains enseignants qui l'attirait. La maturité peut-être ? Pourtant cette fille avait quelque chose aussi qui l'intriguait. Non, elle devait le dire. Elle avait envie d'elle comme de sa professeur. Peut-être était-ce la différence alors ?

- Hum..., lâcha-t-elle dans un soupir presque plaintif de ne pouvoir être à l'instant seule avec elle, en se pinçant la lèvre. En plus quelqu'un se l'était déjà accaparée.

La Déchue fut brutalement extirpée de ses pensées par une jeune fille. Elle l'étudia quelques secondes avant de lui répondre en retour. L'air rêveur, à peu de choses prêt elle pourrait presque passer pour la jumelle de cette fille. Elle était dans son même département d'ailleurs.

- Nel..., répondait-elle à sa question d'un air lascif, imaginant un instant satisfaire ce désir qui la brûlait depuis quelques minutes déjà. Et toi c'est Claer, c'est ça ?

Elle légèrement la tête sur le côté, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres, avant d'y glisser avec langueur sa langue. Elle y imaginer déjà sa bouche et plus encore.

- En effet, je suis une Déchue., confirma-t-elle, le regard brillant. Et si elle voulait, elle pouvait toujours lui montrer de quel péché elle était saisit.

Malgré l'humidité et la fraîcheur ambiante qui se faisait plus dense au fur et à mesure qu'ils s'enfonçait dans les sous-terrains de l'école, Nel, elle était loin d'avoir froid. Au contraire. Contrairement à ce que l'on pourrait croire d'ailleurs au vu de l'étaux de sa main contre son bras qui se raffermissait à chacun des pas qui les menaient vers leur destination finale.
La Luxurieuse se pinça la lèvre, amusée de la remarque de la blonde. Aussi profond, hein ? Elle exhala un long souffle chaud. Allez, c'était à cause de ça qu'elle se faisait régulièrement réprimander. Surtout par le prof de Bonnes manières. C'était d'ailleurs à cause - grâce ? - à lui qu'elle était là aujourd'hui. Son regard se perdait un instant sur la Lyrienne. Et puis, il était même pas là. Qu'est-ce qu'il en saurait ?

- Ça m'est déjà arrivée, oui.

Pour la raison qui hantait son esprit depuis que l'adolescente était à ses côtés. Tous son corps y réagissait. Des picotements sur sa peau brûlante, à l'humidité au fond de sa culotte. Ces rumeurs dont l'Etain lui faisait part l'amusait. Ça ajoutait presque un côté excitant. Morbide aussi, c'est vrai. Mais excitant, il fallait le dire.

- Je dirai le Sport et la Sociologie, peut-être. Les Bonnes manières, j'aime bien aussi, ajoutait-elle avec une pointe d'hésitation.

Étonnamment, elle trouvait ce cours particulièrement fascinant. Une véritable torture, certes, mais, d'une certaine façon, elle apprenait indirectement à se contenir le temps d'être sans mentor. Autrefois, elle aurait surement répondu, à la place de ces deux derniers, la littérature et la pratique de la Magie. Mais le départ des professeurs Paiberym et Pendragon avait indéniablement classé ces deux matières dans celles qu'elle appréciait le moins, juste à cause des remplaçants.

- En option, j'ai pris Danse, Botanique - évidemment - et quelques autres.

Comme l'Anatomie et l'Art du Sexe, entre autre. Lorsqu'elle avait vu ces deux options à son arrivée en sixième année, elle avait été comme une enfant pendant une fête et les avait ajouté en complément des deux premières qu'elle faisait depuis sa première année. Néanmoins tu ne les avais pas évoqué. Tu ignorais en quelle année l'adolescente était et peut-être ignorait-elle l'existence de ces cours particuliers.

- Et non, je ne regrette pas. Le moins du monde. J'imagine que toi aussi tu as un cours favori ?

Lorsque les coups se firent retentirent, une partie de son désir s'estompa face à cet inconnu. Une partie seulement alors que la Luxurieuse sentait le corps de Claer se rapprocher d'elle. Un désir qui reprit toutefois plus d'intensité en voyant les deux étudiants  sortir de la pièce. Tu avais parfaitement idée de ce qu'ils étaient en train de faire et tu crevais d'envie d'en faire de même. Là. Maintenant.
A la question de la Lyrienne, Nel marqua un temps, son regard se perdant dans le sien. Non.

- Non je ne crois pas qu'ils chassaient des trolls Claer...

Non. Elle prit une inspiration. Si. Elle se saisit vivement de la main de Claer et laissa le plus d'étudiants les dépasser avant de reprendre.

- Excuse-moi, tu permets une seconde.

Les Bonnes manières. La Déchue se saisit alors avec vigueur des lèvres de la jeune fille, déchargeant toute son envie sur le corps de la Lyrienne, sa main libre agrippant sa tenue. C'était tellement frustrant ces vêtements. Elle avait envie de les arracher pour satisfaire ce que son être lui réclamait dans un hurlement plaintif depuis trop longtemps maintenant. Elle devrait se contenter de ses lèvres  et de son cou pour cela. Si frustrant.
S'écartant enfin de l'étudiante, à l'arrivée de Hip.

- Pardon, commença-t-elle tant à l'attention de Claer que des autres étudiants. En même temps, elle avait prévenu... Et Merci, ajouta-t-elle avec un large sourire. Allons-y !

Ce pouvait surprendre. Ça devait surprendre. Mais elle lui avait évité bien des embarras, il fallait qu'elle l'admette. Étrangement, elle se sentait un peu plus légère, comme débarrassée d'un poids étouffant. En entrant dans la pièce, elle alla immédiatement à l'autre bout, jetant un regard curieux sur la plante grimpante après l'avoir distraitement posé sur l'albinos et l'institutrice. Si, au début, elle n'avait prit Botanique que pour celle qui l'enseignait, Jil avait fini par réussir à lui transmettre sa passion des plantes au fil des années. Son visage illuminé fini cependant par se ternir au craquement qui résonna sous ses pieds. Et, dans un réflexe inné, elle déploya ses ailes à l'instant où elle perdit pieds, agrippant la première main tendue qui lui parvint. Néanmoins, entraînée par le poids, elle ne put que ralentir la chute du corps et suivre ce dernier dans sa chute.
ASHLING POUR EPICODE



Mots 1940 | Résumé:


We were never welcome here ~ Night time or morning time, we're going strong

Don't you tell me what you think that I can be

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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Sam 02 Mai 2020, 09:27



Provenance inconnue

Expédition dans les caves

En groupe



Un large sourire s’étendit sur les lèvres de la fillette face aux salutations enjouées de la professeure, puis s’élargit encore lorsqu’elle constata que ses paroles avaient eu l’effet escompté sur ses deux camarades. Elle hocha vigoureusement la tête à l’endroit de Marie-Jane et Néron. La réflexion de son amie sur le jardinage la fit sourire. « Oui, voilà ! » Comme elle avisait une jeune fille qui avait l’air perdue, elle lui précisa : « La professeure Jil va nous emmener dans les caves pour enquêter sur du lichen ! » Elle la connaissait, de vue. Il lui semblait qu’elle faisait partie du même département qu’elle : elle en eut la confirmation dès qu’elle se présenta. Asra. Elle essaya d’ancrer son prénom dans coin de sa mémoire. Il y en avait beaucoup à retenir : cela lui tenait à cœur, mais elle n’était pas certaine d’y parvenir. Un ton agressif l’extirpa de ses pensées lumineuses. Elle planta ses yeux gris sur une rousse hautaine, qui toisait Jonathan. Il s’était présenté juste avant elle et avait manqué d’un peu de tact. Liv jugeait que ce n’était pas une raison pour se montrer désagréable. Heureusement, Jil réagit avec tranquillité et bonne humeur. Comme le Walok’Krin les abordait, la petite Lyrienne perdit son air agacé et l’accueillit avec sa bienveillance coutumière. « Salut Jonathan ! Bien, merci ! Et toi ? » Hip revint rapidement, manteaux au bras : elle prit le sien en le remerciant, puis l’enfila. Les voir tous ici la réjouissait particulièrement. Plus ils étaient nombreux, mieux elle se sentait. Tous ensemble, ils se mirent en chemin, l’institutrice en tête de leur petit cortège.

Lili marchait d’un pas guilleret, motivée par les éclats d’aventure qu’avaient fait miroiter les propos de la Lyrienne rousse. Elle avait hâte. Lorsque l’entrée de la cave fut ouverte et que les élèves commencèrent à s’engouffrer dans les escaliers, elle leur emboîta le pas sans hésiter. La main sur la rambarde, elle surveillait tout de même l’état des marches et la mécanique de ses mouvements : elle n’avait pas vraiment envie de glisser et de tomber. Au début de leur descente, ils croisèrent quelques personnes. Puis, plus rien. De l’avis de Liv, c’était à partir de là que commençait la véritable aventure. Parfois, le soir, elle lisait un livre emprunté à la bibliothèque : c’était immanquablement avec une brisure dans le quotidien que les péripéties débutaient.

Elle acquiesça aux dires de Néron et Marie-Jane. D’une oreille distraite, elle entendait les propos de Claer. Ses histoires de cachots et de professeurs fous lui avaient déjà été racontées par des élèves plus anciens. Elle n’y croyait pas vraiment, car elle n’était jamais tombée sur un professeur qui fût odieux, et doutait que s’ils existaient, Avril d’Ovipa les laissât perpétrer de tels méfaits ; de façon générale, elle avait cette ingénuité qui la conduisait à chercher le bien qui sommeille en chaque être et à s’étonner du mal qui peut régner dans les cœurs. Bien d’autres légendes lui étaient aussi parvenues sur les mystérieux tréfonds de l’école. Elle ne put s’empêcher d’en faire part, en se retournant à moitié pour parler à la jeune blonde : « Il paraît que les caves gardaient des dragons et d’autres créatures fantastiques, aussi ! » L’idée l’émerveillait. Des animaux étranges apparaissaient souvent dans les romans qu’elle lisait : la possibilité d’en rencontrer la faisait rêver.

L’exclamation de Marie-Jane appela son attention, et elle se tourna à nouveau vers ses amis. « Oh, ouais ! Y’aura qui ? » répondit-elle sans même avoir besoin de l’argument de l’Agämoth pour être convaincue. Liv était sociable : toutes les occasions étaient bonnes pour se réunir et s’amuser. Cette pensée heureuse cramponnée à l’esprit, elle continua à suivre le groupe, sans lâcher la main de la fille aux cheveux roses. Elle aurait pu, mais elle sentait que son amie avait besoin de son soutien. Elle avait la paume moite – ou était-ce la sienne ? –, ce qui indiquait qu’elle n’était pas plus sereine. Elle en eut la confirmation lorsque des bruits étranges attirèrent l’attention du groupe et que Marie-Jane serra sa main si fort que Liv dut se mordre la lèvre pour ne pas gémir. Lorsque les deux fautifs sortir honteusement et que la pression se relâcha, elle mentit, avec un sourire réconfortant : « Non, ça va, t’en fais pas. » Son expression mua en quelque chose de plus espiègle, pour dissiper la tension. « J’avais bien dit qu’on trouvait de drôles de créatures dans les sous-sols de l’école ! » Elle reprit la main de son amie, désireuse de montrer qu’elle ne lui en voulait pas.

Dans la cave, elle fixa son regard métallique sur Jil. Elle ne voulait rien manquer de ses explications. Elle aurait pu l’écouter parler pendant des heures – et la Lyrienne aurait sans doute tenu le rythme sans aucun mal. Les yeux écarquillés de surprise, elle observa la salve magique s’éveiller sous le contact de la pince puis s’éteindre. Qu’est-ce que c’était ? La curiosité l’enveloppa jusqu’à ce que la terreur ne l’étreignît plus fort. A l’instar de plusieurs de ses camarades, elle poussa un hurlement strident tandis qu’elle se sentait tomber. Ce fut à son tour de broyer la main de Marie-Jane. Peut-être que ce n’était pas si bien que ça, les aventures, finalement… En tout cas, celles où l’on mourait dès les trente premières minutes.



Message II – 898 mots

Résumé : Liv répond à la question d'Asra. Elle regarde avec réprobation Eméliana parce qu'elle "menace" Jonathan. Elle reste avec Marie-Jane tout au long du rp. Elle fait une incise dans la discussion entre Claer et Nel (pas grave du tout que tu aies posté avant <3). Comme tout le monde, elle tombe, et puis elle hurle.
C'est une Lyrienne de la Lumière.




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Kaahl Paiberym
Sam 02 Mai 2020, 11:38




Je clignai plusieurs fois des yeux devant les déclarations de la professeure. Je l’imaginai sans mal se déhancher devant des sportifs puant la transpiration. La vision qui en découla ne fut pas à son avantage. C’était indécent. Quant à la partie où elle expliqua « détendre » les fameux sportifs, je préférai ne pas m’y attarder. Les autres peuples avaient, décidément, bien des manières qui laissaient à désirer. Pas étonnant qu’il y ait autant de bâtards dans les rues. « Je vois. » répondis-je simplement, avant de croiser le regard de Liv. Je levai légèrement le menton et la toisai. Bien sûr, elle défendait l’abruti. Si j’ignorais sa race, j’imaginais sans souci qu’elle appartînt à une sous-espèce. Pour la millième fois depuis mon arrivée à Basphel, j’envisageai de demander à Elias de me ramener à Amestris, là où les professeurs étaient compétents, n’étaient pas vêtus comme des clochards et avaient des occupations dignes. J’inspirai, bloquai ma respiration quelques secondes, avant de relâcher le tout et de suivre les autres malgré tout.

Durant la descente jusqu’au sixième sous-sol, je tournai plusieurs fois le visage en arrière. Si je n’avais pas remarqué, plus tôt, les idées étranges de l’albinos à mon égard, ce ne fut pas le cas des nombreux regards de Connor. Me regardait-il spécifiquement ou observait-il tout le monde à temps égaux ? Une pointe de jalousie naquit dans ma poitrine. J’espérais que ce ne fut pas le cas. Beaucoup de ces enfants n’avaient rien d’intéressant. S’il me considérait de la même manière que les autres, il faudrait que je lui fisse comprendre son erreur. Après un dernier regard bref dans sa direction, je tournai la tête pour faire attention à la position de mes pieds sur les marches. Je m’appuyai sur la rambarde de l’escalier. Mon corps avait ses faiblesses et, malheureusement, la plupart de mes chutes avaient des conséquences plus graves que la plupart des individus. Je n’étais pas rassurée, à cause de la lumière tamisée de l’endroit, qui n’était alimentée que par des torches. J’avais peur du noir et cette simple pensée, en plus de l’humiliation sociale que cela engendrerait, suffisait à m’effrayer. J’essayai donc de me concentrer sur une conversation. Claer, la blonde aux yeux bleus qui chassait les trolls était en train de discuter. Ce qu’elle avança me plut. « Oh, je ne savais pas que Basphel avait été une école de Sorciers. » fis-je remarquer, avec un regard malicieux. « Faîtes attention. J’ai entendu ces bruits moi aussi et c’était surtout des élèves de l’Étain et de la Craie qui étaient enfermés dans les sous-sols. Peut-être même le sont-ils toujours. » Fière de ma plaisanterie macabre, je me murai de nouveau dans le silence. Une fillette aux cheveux roses proposa une partie de charabia. Au fond, j’aurais aimé être invitée. Pour la forme, j’ignorai totalement cette remarque. Plutôt mourir que de demander si je pouvais venir, moi aussi.

Lorsque nous arrivâmes dans un long couloir et que les bruits retentirent, presque inconsciemment, je me rapprochai un peu d’Asra, elle aussi membre de l’Étain, à croire qu'il n'y avait que ça dans cette école. Il valait mieux que je garde quelqu’un à proximité. Était-ce un troll, finalement, qui hantait cet endroit ? Je ressentis une tension et de la peur, prête à pousser la fillette devant moi pour qu’elle servît de chair à canon à ma place en cas d’attaque. Cependant, quand je vis qu’il s’agissait en réalité de deux étudiants, je retrouvai un état stable. Contrairement à Jil, cela ne me fit pas rire du tout. Ce qu’ils faisaient me parut clair et je ne pus m’empêcher de juger les deux protagonistes. Avait-on idée de faire ce genre de choses avant le mariage, dans une pièce ouverte au public qui plus est ? Que se passerait-il si elle tombait enceinte de ce… pervers ? Un rictus dégoûté peignit mes lèvres, autant que lorsque, plus tard, en regardant par l’embrasure de la porte, je vis Nel embrasser Claer. « Qu’est-ce que ? » Cette école était un véritable bordel. C’était honteux, purement scandaleux !

Je reportai mon attention sur l’intérieur de la salle, observant le lierre sans m’en approcher, jusqu’à ce que je remarquasse les pas de Connor. Le jeune homme se dirigeait vers moi, non ? Mon corps se tendit. Qu’il ne vienne pas. Pourquoi venait-il ? Dégage ! Je me penchai un peu en arrière, dans un mouvement coordonné au sien, vers l’avant. Je préférai me concentrer sur sa tignasse blonde plutôt que sur le bleu de ses yeux. « Que voule… » Je n’eus pas le temps de finir ma question que le sol se mit à trembler avant de lâcher. Je me jetai sur mon interlocuteur, un comportement que je mettrais plus tard sur le compte d’une stratégie : si l’un de nous deux devait mourir, il valait mieux que ce soit lui. Si j’avais rapproché nos deux corps, jusqu’à le coller complètement, c’était uniquement dans l’objectif qu’il amortît ma chute et pérît à ma place. C’est tout.

811 mots

Résumé : Eméliana juge Jil et toise Liv avant de suivre le groupe. Elle remarque les regards de Hip et se concentre sur ce que dit Claer. Elle en rajoute. Elle se rapproche d'Asra quand elle entend les bruits puis, finalement, juge les deux adolescents. Elle juge aussi Nel et Claer. Elle reporte son attention sur le lierre jusqu'à l'arrivée de Hip. Elle se jette dans ses bras lorsque le sol cède, "par stratégie".
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Dim 03 Mai 2020, 12:50




Mélusine marchait lentement, jaugeant discrètement du regard chaque élève. Il y avait des timides, des sociables, des intelligents, des sots. Elle faisait, de sa propre admission, partie de cette dernière catégorie. C’était déjà mieux que d’être dans le groupe des péteux, représenté ici par une seule élève. Moqueuse, la lyrienne décida que si elle venait à adopter un chat, elle l’appellerait Eméliana quel que soit son sexe. Les félins lui avaient toujours inspiré la vanité, et l’étudiante dont il était question avait réalisé l’exploit de montrer son mauvais caractère en quelques mots. Mélusine ne détestait pas vraiment les personnes hautaines, d’habitude. Cette fois-ci, quelque chose la poussait à défendre Jonathan ; une pulsion profonde, comme un ersatz de valeurs chevaleresques. Ce n’était cependant pas la seule raison, bien que la lyrienne n’oserait l’avouer. En vérité, lorsque les arrogants n’étaient pas en pleine psychose et qu’ils avaient les moyens de leurs prétentions et de leurs attitudes, elle ne pouvait s’empêcher de serrer les dents. Était-ce de la jalousie ? Sans doute. Elle aussi, aurait aimé pouvoir écrire une nouvelle et la faire publier.

Mélusine aimait les salles peu visitées, voire abandonnées. Cette petite expédition se révélait être moins ennuyante que prévu. En plus, un camarade du Charbon venait de l’aborder. « Salut », finit-elle par lâcher, sobrement. Les deux semblaient posséder des compétences en conversation approchant celles d’un caillou. Elle n’était pas particulièrement gênée par la situation, mais trouva quand même moyen d’y remédier. Il y avait une classe vide et ouverte, juste à côté. « Je reviens dans deux secondes. » S’éclipser après un échange constitué de deux mots, c’était un peu cruel. Faust penserait peut-être qu’il avait mauvaise haleine. Néanmoins, c’était l’occasion idéale. Le groupe était un peu plus avancé qu’eux. Si elle se hâtait, elle pourrait revenir sans que l’on ait remarqué sa disparition.

Mélusine n’aimait pas lire. Elle ne savait pas pourquoi elle avait récupéré ce bouquin, ni ce qu’elle comptait en faire. Quoi qu’il en soit, maintenant qu’il était entre ses mains, elle ne comptait pas l’abandonner. Kleptomanie, syllogomanie… beaucoup de mots pouvaient être posés sur son comportement. Elle préférait ne pas y penser. L’adolescente avait pour carburant son instinct, son ressenti et ses pulsions. Une fois qu’elle eut rejoint Faust, elle décida d’ouvrir sa trouvaille et d’en lire quelques passages au hasard.

« Quand on suit quelqu’un de bon, on apprend à devenir bon ; quand on suit un tigre, on apprend à mordre. » Mélusine fit une pause. « Beh, c’est un recueil de citations. » C’était moins impressionnant quand ce n’était pas prononcé par un vieux monsieur barbu et chauve. « Si tu veux remplir ta vie, plante un arbre, fais un fils et écris un livre. »  Elle lança un regard à son camarade. « Ne me remercie pas pour les conseils. »

Quelques minutes plus tard, le groupe put voir deux étudiants marcher timidement vers la sortie, après avoir été surpris. Qu’est-ce qu’ils faisaient, exactement ? Un combat, peut-être. Mélusine n’était pas certaine. Sa vie avait jusqu’ici été remplie de périodes d’isolation, de sommeils et de mystère. Son premier souvenir avait été le visage d’un type un peu fade. Ensuite, ils avaient été déplacés dans une maison. Puis, après quelques pérégrinations, ils avaient atterri ici. Cela ne leur avait pas laissé beaucoup de temps pour en apprendre plus sur le monde et les relations humaines. Faire partie du département du Charbon s’était révélé être un vrai baptême du feu, pour la lyrienne : beaucoup de choses dont elle ignorait l’existence lui avaient été montrées. Toutefois, jusqu’ici, ses aînés s’étaient bien gardés de lui parler du sport de chambre. Quant à Faust, il avait l’air tout aussi confus. Ce n’était pas grave : il fallait avancer.

Otobis avait atteint un état d’angoisse presque méditatif. Sa respiration s’entendait à peine. Il voulait être discret, invisible ; microscopique, même. Si Blu le voyait, ce serait la fin. Le sorcier s’imaginait des scénarios catastrophes, dans lequel la sœur aînée de l’Originale — dotée d’une perspicacité hors du commun — le démasquait dès le premier mot échangé. Si la direction apprenait qu’il n’était pas un vrai élève ici, il serait renvoyé. Alors, l’apprenti sorcier se plaça face à un dilemme : retirer son tricot et ainsi se fondre dans la masse avec son uniforme, ou le garder et faire de son mieux pour jouer le rôle d’Otoris si un proche venait l’aborder. La première option lui sembla meilleure. Alors, après avoir ôté son pull, il s’approcha d’une élève qui lui semblait inconnue. « Sal- » Il se figea. C’était Asra, une amie d’Otoris. « Ah, euh… désolé pour le livre, vraiment, c’est… » L’éloquence n’était pas son fort. Otobis paniquait. Il ne voulait pas vivre cette situation. Il voulait que le sol s’effondre pour l’interrompre.

C’est en jetant un regard derrière elle que Mélusine vit Nel voler un baiser à une autre élève. Timidement, elle baissa les yeux pour fixer son recueil de citations. Ce qu’elle y lut était fort à propos. « Une langue va plus vite que deux pieds. » Dans la bouche de Claer, en tout cas, oui. La lyrienne faillit sourire à cette pensée, mais se ressaisit : il ne fallait pas montrer trop d’émotions non plus. Et puis, il y avait un lierre à inspecter, ou quelque chose du genre. Mélusine n’y prêtait pas trop attention : elle était jeune, n’aimait pas la botanique, et n’imaginait pas un instant que l’école puisse s’effondrer.

Le sol, par contre, le pouvait. Une albinos tenta d’empoigner son bras. La lyrienne fit un geste de recul, espérant sans doute sauver sa propre vie. Cependant, elle ne put se défaire de la main qui s’était accrochée à sa tenue, même en tapant dessus. Alors, en dernier recours, elle s’agrippa à Faust. Quitte à finir écrasés, autant l’être à trois.

970 mots.
Résumé : Mélusine salue Faust. Elle vole un livre (recueil de citations) et se met à lire des phrases au hasard. Elle voit Nel & Claer et est gênée.
Otobis stresse. Il a enlevé son tricot au dessus de son uniforme scolaire et est à côté d'Asra. Il lui parle un peu puis le sol s'effondre. J'ai pas trop défini où il était à part ça donc vous pouvez décider que votre perso était proche.
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Lexa Blaise
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Dim 03 Mai 2020, 15:56


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Expédition dans les caves

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Boulette que je suis:





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◊ ??? mots ◊



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Dim 03 Mai 2020, 21:04


Le cortège s’était lancé à la suite de leur professeur. Les marches du grand escalier se succédaient à tel point que l’on pourrait le croire sans fin. Asra se tenait à l’arrière du groupe parmi les derniers élèves et celui qui avait été désigné pour fermer la marche. Si d’ordinaire elle aurait été plus qu’enjouée de participer à cette aventure, la disciple blanche demeurait cette fois-ci fermée. Ses colères ne duraient jamais et il lui était en principe assez aisé de chasser sa mauvaise humeur. Pourtant, l’adolescente avait beau observer le contexte sous tous les angles, elle finissait toujours par revenir au verre à moitié vide. Ou n’était-ce pas la coupe qui avait fait débordé le vase finalement ? Peu lui importait. Au fond, elle ne savait plus vraiment ce qui la contrariait. La magicienne aurait très bien pu tout nier en bloc devant les accusations et les réprimandes du corps enseignant. Après tout, elle n’avait pas volé ce livre. Asra s’était rendue coupable d’une bêtise qu’elle n’avait pas faite. D’un autre côté, elle ne se voyait pas laisser son ami porter le blâme seul. Si encore celui-ci avait, en plus d’avoir volé l’ouvrage, décidé de garder son méfait pour lui et n’avait pas partagé son contenu avec la disciple blanche, elle l’aurait laissé assumer pleinement sa faute. Ce ne fut pas le cas.


Alors que l’adolescente était plongée dans sa réflexion, d’étranges sons provenant apparemment d’une salle à proximité glaça le sang de l’assemblée. Si les étudiants semblaient vite imaginer le pire, leur enseignante, elle, ne semblait pas plus perturbée que cela. La magicienne, quant à elle, ne parvenait à décoller ses prunelles de la porte derrière laquelle ces bruits s’élevaient. Qu’est-ce que ça pouvait être ? Est-ce qu’une bête, quelle qu’elle soit, aurait pu s’introduire dans les sous-sols de l’école ? Et si c’était bel et bien le cas, que feraient-ils alors ? Le seul fait de songer que cela puisse réellement se produire lui donnait la chair de poule. Asra détourna brièvement le regard alors qu’une élève, Eméliana si elle avait bien retenu son nom, s’était approchée d’elle. La tension n’avait de cesse de grandir et heureusement, sa chute fut tout aussi rapide. En effet, l’origine de leur angoisse naissante n’était rien d’autre que deux élèves qui avaient jugé bon de faire usage de l’une de ces salles aujourd’hui à l’abandon en quête d’intimité. Finalement, ils s’étaient plus donnés en spectacle qu’autre chose. Au moins l’atmosphère s’était à nouveau détendue. La disciple blanche ne pu refréner un léger soupir entre ses lèvres souriantes.


Le groupe pouvait reprendre sa route et ne tarda d’ailleurs pas à le faire, talonnant leur professeur qui ouvrait de nouveau la voie. La magicienne n’avait quant à elle pas eu le temps de remettre de l’ordre dans ses idées que quelque chose, ou plutôt quelqu’un, venait l’interrompre encore une fois. Elle accueillit pourtant son ami avec autant de surprise que de joie, même si l’un se lisait de manière plus évidente sur son visage que l’autre. « Mais où étais-tu ? Je t’ai cherché de partout ! » Asra était soulagée de le voir malgré tout. Au moins avait-elle à présent la certitude que son complice ne s’était pas soustrait à sa sanction. « Ah, je ne t’en veux pas… T’en fais pas. » souffla-t-elle en haussant les épaules. Ses traits s’étaient soudainement relâchés. « Quand même… Tu étais là depuis le début ? Je ne t’ai même pas vu. » Son regard se détacha un instant de son camarade pour suivre deux élèves qui s’étaient isolées du reste du convoi. Le baiser qu’elle échangèrent alors eu tôt fait de ramener l’adolescente à sa conversation. Ça alors ! Elle ne savait pas que Claer était si proche de quelqu’un. Suffisamment pour ce genre d’échange en tout cas. Il fallait dire que la disciple blanche ne lui avait jamais posé la question aussi. L’adolescente renifla aussi discrètement que possible alors qu’une de leur camarade qui se trouvait à quelques pas devant eux commentait l’interaction.


Si Asra ne savait pas sur quoi reporter son attention, leur arrivée dans cette salle plus spacieuse et dont les murs étaient couverts de végétaux lui en donna matière. Il s’agissait apparemment du phénomène qu’ils étaient venus étudier. Alors que leur professeur entamait une première analyse visuelle, la magicienne se faisait la remarque qu’elle aurait mieux fait de choisir la botanique plutôt que la danse en plus de ses cours. Certes, elle aurait contrarié sa famille au grand complet mais savoir danser lui semblait bien trivial dans cette situation. Pas plus que ça ne pouvait l’aider alors que le sol commençait à s’effondrer brusquement sous leurs pieds. Plus par réflexe qu’autre chose, la disciple blanche agrippa d’une main l’épaule de son ami tandis que la seconde avait trouvé celle d’une autre élève.


802 mots.
Résumé:


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[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 2 Sirx[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 2 Zlwu

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Lun 04 Mai 2020, 21:23

[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 2 NPbl43



La chute était inévitable ; Hip avait fermé la porte derrière eux, et mêmes les dalles qui bordaient les murs s’étaient effritées en un instant. Ils traversèrent un nuage de poussière et de débris, avant d’être précipités vers l’abysse. Jil gardait les yeux grands ouverts, en quête de la moindre information : la racine se prolongeait bel et bien sous la surface, et la lueur d’une onde verdâtre éclaira faiblement le gouffre. Du coin de l’œil, elle aperçu plusieurs portes, et d’autres salles similaires, comme s’ils traversaient étage après étage. Autant pour le fameux « sixième sous-sol », dernier et plus profond des étages de l’école. L’institutrice amena ses mains à sa bouche, et siffla bruyamment : une étincelle vacillante traça un cercle lumineux dans les profondeurs, et Touf-touf se matérialisa avec un bêlement fatidique. Le Wëltpuff à Cornes Dorées était un mastodonte dans son genre, un alpha qui atteignait presque la taille de sa femelle. Jil cria à la volée :

— « Accrochez-vous à lui, maintenant ! »

L’épaisse laine noire du ruminant était facile à agripper, mais tout aussi large qu’il était, il ne pouvait servir de point d’accroche à une vingtaine d’élèves à la fois. La rousse agrippa les deux élèves les plus proches, et une paire d’ailes colorées jaillirent dans son dos :

— « Tenez-vous bien ! Enerve-toi un peu, Touf-touf ! »
— « Bêêh ! »

Le conduit rocheux s’illumina d’un rouge braise, alors que son fidèle compagnon se métamorphosait en Ur’Welluff. Le monstre attrapa deux enfants de plus, et les envoya sans ménagement sur son dos, entre les deux immenses ailes chitineuses qui frottaient avec un vacarme assourdissant contre les parois. Sous cette forme, il était bien moins léger, mais il compensait avec une force et une constitution hors du commun. Au loin, un reflet rougeâtre signait la fin de la chute. Entrainée par le poids des deux élèves, l’institutrice chutait par à-coups, alors que Touf-touf se ramassait sur lui-même pour absorber l’impact. Elle n’eut le temps de crier un dernier avertissement :

— « Préparez-vous les enfants ! »

La collision fut brutale. La roche se fissura dans un craquement colossal, des éclats de roche magmatique volèrent dans toutes les directions, se fracassant inévitablement contre une paroi plus solide. Le mastodonte lâcha un grondement, sabots et griffes fermement enfoncés dans le sol. Une déflagration assourdissante ricocha pendant plusieurs secondes le long du puit, et Jil s’écrasa peu après contre son cuir, donnant un dernier coup d’aile pour tenter d’épargner ses passagers. Un instant passa, puis dans un « pouf » retentissant, Touf-touf retrouva sa forme habituelle. Ceux qui se trouvaient encore sur son dos s’écrasèrent sans ménagement, et il flotta doucement jusqu’au sol. La Lyrienne fut la première à se relever :

— « Tout le monde va bien ? »

Elle jeta un coup d’œil aux étudiants, jaugeant rapidement de la situation. Si certains pleuraient, d’autres semblaient en état de choc, et certains se redressaient déjà, simplement sonnés – toutefois, elle ne vit ni blessure grave ni membre dans une position anormale. Ils étaient tous conscients, et saufs. Un soupir non feint lui échappa, et elle reprit sa respiration, mains sur les genoux. D’un rapide regard, elle observa l’endroit où ils se trouvaient : une large grotte, peut-être quatre à cinq fois la taille de la pièce qu’ils avaient quittée. Une lueur bleue éclairait l’endroit, émise par de larges cristaux accrochés au plafond, et au milieu, un courant d’eau de la largeur d’un ruisseau clapotait discrètement à même la roche. Touf-touf s’était approché d’un morceau de mousse verte accrochée à la paroi, et sans un regard pour la troupe, s’était mis à brouter : muter sur demande nécessitait une quantité d’énergie non négligeable.  Jil se redressa avant de retourner vers les enfants.

— « Je vous avais dit qu’on s’amuserai bien ! Haha, allez, quoi ! L’essentiel, c’est qu’on soit tous entier ! »

C’est l’esprit clair et les yeux habitués à l’obscurité qu’elle remarqua un détail chagrinant : son groupe était peut-être un peu éparpillé, mais elle était certaine d’avoir emmené plus d’étudiants que ça. Du bout du doigt, elle les compta, et effectivement, il en manquait quatre. Elle croisa les bras et porta l’index à ses lèvres.

— « Hum. »

Elle fit rapidement le tour de la zone d’atterrissage, vérifiant derrière chaque rocher, jeta un œil en direction du sombre puit qui s’élevait au-dessus d’eux, mais aucune trace d’Asuna, de Melissandre, de Blu, ou de Néron. La rousse grésilla et se téléporta en quelques bonds vers les hauteurs ; chaque fois qu’elle apparaissait à un étage, un flash l’accompagnait, et illuminait quelques instant la pièce où elle se trouvait. Chacune était presque similaire, mais plus elle montait, et plus l’architecture était reconnaissable. Les salles les plus basses étaient presque brutes ; mais chacune comprenait au moins une ouverture vers un couloir plongé dans l’ombre, ou une fissure dans un mur qui semblait se prolonger au cœur de la roche. Rien. Elle retourna rapidement auprès du groupe, apparaissant à quelques pas d’eux, accompagnée d’une odeur de soufre.

— « Est-ce que quelqu’un a vu Néron ou Blu ? Kathe, tu discutais avec Asuna, non ? Et Melissandre ? Vous l’avez aperçue ? »

Les témoignages étaient flous ; on lui garantit plusieurs fois qu’ils étaient bien présents au moment de la chute, mais nul ne les avait vu après ça. La Professeure de Botanique se gratta la nuque et jeta un autre regard au puit et à ses étranges pièces. Ils avaient dû être happés par l’une des ouvertures pendant la descente. Certaines semblaient avoir été creusées par d’anciennes rivières sous-terraines, et auraient très bien pu faire office de toboggan. L’autre alternative était qu’ils se soient empalés ou écrasé quelque part, mais l’hypothèse fut oubliée dès qu’elle y songea. Elle frappa dans ses mains, et fit signe aux élèves qui étaient partis s’abreuver au cours d’eau de revenir.

— « Bien. Nous devons les retrouver, et vite. On va faire des groupes de recherche. Hip et Mélusine, vous serez responsables ; Marie-Jane, Kathe, Asra, avec Hip. Claer, Nel, et Jonathan, vous irez avec Mélusine. Liv, Eméliana et Faust, avec moi. Ecoutez-moi bien, parce que c’est extrêmement important. Restez toujours ensemble, et avancez prudemment. Si vous voyez ou entendez quelque chose de dangereux, vous revenez immédiatement ici, c’est d’accord ? Touf-touf va rester là, il bêlera de temps en temps, ça devrait vous aider à vous retrouver. »

Elle prit le massif jeune homme et Mélusine à part, le temps de leur confier quelques instructions supplémentaires :

— « Si quelqu’un se blesse, restez sur place, on viendra vous chercher. Ne laissez personne se perdre ou s’éloigner. Quoi qu’il se passe, je serai là, et je viendrai vous aider, compris ? N’ayez pas peur. C’est ça l’aventure ! », puis, à tout le monde : « Je vais vous faire quelques provisions histoire d’y aller le ventre plein ! »

Sous ses paumes se matérialisèrent quelques fruits orangés à la chair ferme et juteuse, qu’elle distribua. De sa besace, elle tira trois outres qu’elle rempli d’eau, avant d’en tendre une à chaque chef de groupe. Ses équipes de sauvetage étaient prêtes, et elle les gratifia d’un sourire rayonnant de fierté et de confiance.

— « Allez, en avant ! »

1210 mots

Explications


Le groupe tombe ! Jil attrape Claer et Nel, elle ralentit leur chute en sortant ses ailes (elle a des ailes d'Ara, oranges et bleues, si jamais ça vous intéresse). Tout le monde à l'exception de Néron, Blu, Asuna, Melissandre et Otobis s'accroche à Touf-touf (dont voici une magnifique image, pour référence : image), qui se transforme ensuite en Ur'Welluff (dont voici une image : image) pour absorber l'impact de la chute, et pour pouvoir supporter les dix élèves qu'il a sur le dos.

Arrivés en bas, ils se trouvent dans une grotte assez grande, illuminée par des cristaux bleutés au plafond, et avec un cours d'eau au milieu. Personne n'est blessé gravement. Comme dit plus haut, il manque Néron, Blu, Asuna, Melissandre et Otobis (mais pour ce dernier, bein, pas grand monde n'est au courant qu'il manque à l'appel, forcément 8D). Des groupes sont formés pour partir à leur recherche, composés de cette manière :

- Le groupe A mené par Mélusine : Claer, Nel, Jonathan.
- Le groupe B mené par Hip : Marie-Jane, Kathe, Asra.
- Le groupe C mené par Jil : Liv, Eméliana, Faust.

Pour Néron, Blu, Asuna, Melissandre et Otobis : D'une manière ou d'une autre, vous avez été projetés dans des ouvertures sur les parois lors de la chute, ça vous a entraîné dans un genre de toboggan rocheux. Vous êtes tous séparés, sauf Asuna qui se retrouve avec Néron. Je vous laisse décider de l'état dans lequel est votre personnage (bon, il est pas mourant non plus). Vous allez devoir vous débrouiller en attendant qu'on vienne vous sauver :D Ce qui ne durera pas longtemps rassurez vous. Considérez qu'à la fin de ce tour, un groupe vous retrouve.

Blu sera retrouvée par le groupe A (Mélusine), qui trouvera également Otobis (je te laisse voir comment tu veux procéder à ce sujet, vu ton 1 de Charisme).
Asuna et Néron seront retrouvés par le groupe B (Hip).
Melissandre sera retrouvée par le groupe C (Jil).

Jil fourni à manger et à boire à tout le monde, et quelques consignes. Touf-touf bêlera régulièrement depuis la grotte principale pour vous aider à la retrouver.

Petit aide pour l'environnement que vous allez traverser : Ce sont des grottes naturelle qui semblent avoir été en grande partie dégagée via des outils, mais le temps et l'eau ont un peu effacé ces traces. L'eau y est d'ailleurs assez abondante, vous croisez des ruisseau d'eau claire et glacée un peu partout. Il y a partout des cristaux qui émettent une légère lueur bleue, et les lianes que l'on a vu dans la toute première salle s'accrochent un peu partout également. Ce sont des branches plus épaisses qu'avant, de la taille d'une cuisse. Si vous les touchez, il se passe un peu la même chose, à savoir une onde de lumière verte, sans autre effet. Vous n'arrivez pas à les arracher ou à les trancher malgré vos efforts. Et enfin, il y a un peu de mousse partout, et aucune forme de vie animale au-delà de petits insectes inoffensifs (peut-être?).  

Pour ceux de mon groupe, je vous laisse choisir un peu ce que vous faites, considérez que Jil vous accompagne, et qu'elle examine de temps en temps les cristaux ou les lianes en pointant un genre d'outil bizarre dessus.

Règles générales


- Vous devez noter votre nombre de mots en bas de votre message. Celui-ci doit faire au minimum 720 mots !
- Il est souhaitable que vous fassiez un résumé de votre messages, avec vos choix s'il y en a à faire =D

- Vous avez jusqu'au Jeudi 14 Mai, 23h59, heure française, pour poster votre message. N'attendez pas le dernier moment pour poster, ou ça sera le bordel <3

Gains


Les gains de base sont ceux des quêtes pour votre nombre de messages. Et pour ceux qui iront jusqu'au bout, un autre gain surprise ! HA !



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Mar 05 Mai 2020, 13:23

Avant la chute, la jeune étudiante du Charbon fut en compagnie d'Asuna. Mais Kathe ne connaissait guère cette dernière, bien qu'elle fasse partie de la même famille, ne lui adressant guère la parole. De quoi pouvaient-elles bien parler toutes les deux se demanda l'adolescente ? Bien qu'elle paraissait assez froide et distante, Kathe restait assez réservée avec les autres. Asuna brisa alors la glace en première, interrogeant sa cousine sur la possible présence de trésor dans ses lieux. L'intéressée n'avait pas la réponse, mais l'idée était des plus attrayantes. Un vieil artefact datant d'époque précédente, ou alors une arme magique ayant appartenu à quelques anciens héros. Kathe s'apprêta donc à lui répondre, enjouée à l'idée de trouver un trésor, hélas ce fut à ce moment que le sol décida de céder sous les pieds de tout le groupe.

Chutant de façon interminable, la surprise passée, la Lyrienne voyait maintenant les étages défilés sous ses yeux ainsi que tous ses camarades l'accompagnant dans la descente. Bon sang ! Jil avait véritablement un don pour amener ses élèves dans des situations complètement incongrus, mais cette fois-ci elle venait vraiment d'atteindre le paroxysme de sa folie. Sa meilleure et dernière blague, pour elle et la poignée d'élève de Basphel l'ayant malheureusement suivie dans son expédition.
Le cerveau en ébullition, Kathe chercha n'importe quel moyen pour stopper, ou au moins ralentir sa chute. Peut-être qu'en s'accrochant à la paroi elle y parviendrait pensa-t-elle ? Essayant de contrôler sa descente, la jeune fille commença à agiter les bras dans tous les sens afin de se rapprocher le plus possible du bord, assez pour pouvoir s'y agripper. Tellement concentrée, elle ne voyait plus que sa propre survie, le monde autour d'elle n'avait plus aucune importance et la jeune fille ne vit pas le bras qui l'attrapa pour la poser brutalement sur le dos d'une étrange créature. Le souffle coupé, Kathe eut tout de même le temps, un court instant, pour voir ce qui se passait. L'immense créature qui tentait de stopper la chute en portant les élèves sur son dos, l'enseignante Jil et ses ailes, deux étudiants dans les bras, ainsi que la poussière et les innombrables débris volant dans tous les sens. Fermant alors les yeux, agrippant fermement la fourrure de l'animal, la Lyrienne se mit à prier les Aetheri pour sa survie, tout en se promettant de ne plus jamais suivre Jil dans n'importe laquelle de ses expéditions. Il n'y avait plus rien désormais, seulement le vacarme assourdissant et les battements de son coeur retentissant dans sa poitrine.

La collision arriva finalement, violente et plus brutale que jamais. L'impact de l'atterrissage vint vriller les tympans de la Lyrienne en plus de s'écraser contre le dos de l'immense créature sur laquelle elle se trouvait. Fort heureusement le pelage de cette dernière parvint à amortir en partie le choc. Assez pour être encore en vie, mais Kathe fut complètement secouée et déboussolée par tous ces évènements. Un silence s'installa alors pendant un bref instant, assez pour que l'adolescente commence à relever la tête en gémissant, les oreilles encore bourdonnantes, afin de découvrir où elle avait bien finie par atterrir. Hélas, l'immense boule de poils n'attendit même pas que les étudiants puissent descende de son dos que celui-ci reprit son aspect normal, soit dix fois moins sa taille actuelle. Ainsi, Kathe s'écrase à plat contre la roche, le souffle coupé avant de pousser un cri de douleur ponctué par quelque injures.
Commençant ensuite doucement à se relever, tout en jurant comme un charretier, la Lyrienne toussa et cracha afin d'enlever la poussière étant entrée dans sa bouche. Une fois sur pied, elle remit un peu d'ordre dans sa chevelure avant d'épousseter son uniforme, mais celui-ci allait avoir besoin d'un bon lavage une fois sortie d'ici. Si ils parvenaient à sortir bien entendu, car à première vue ils venaient de chuter de bien plus que six étages. Soupirant bruyamment, Kathe commença alors à observer les alentours avant de remarquer la professeur qui se téléportait d'un étage à un autre. Ne tenait-elle vraiment pas en place à ce point-là se questionna-t-elle ? Mais aux questions qu'elle posa à ses élèves ensuite, elle put remarquer qu'effectivement il manquait du monde, dont la cousine de Katheleen. Asuna, où était-elle ? Secouant la tête et haussant les épaules la jeune Lyrienne répondit à la question de Jil en lui disant qu'elle n'en avait absolument aucune idée, l'ayant perdue de vue au moment de la chute.
Finalement, après les témoignages des uns et des autres, la décision fut rapidement prise de partir à leur recherche. Trois groupes furent alors formés afin d'aller porter secours aux élèves disparus. Kathe se retrouva alors dans celui du garçon massif ainsi qu'avec deux autres filles bien plus jeune qu'elle.
Le temps des derniers préparatifs, la Lyrienne en profita pour s'attacher de nouveaux les cheveux en une longue queue de cheval, comme à son habitude, afin de ne pas les avoir devant les yeux durant l'exploration des grottes. Prêts à partir, son groupe se mit alors en route afin de retrouver les élèves disparus.

Fermant la marche, la jeune fille grignota les fruits distribués par l'enseignante tout en ruminants ses pensées, ne faisant guère attention à l'environnement qui l'entourait. Elle avait bien faillit mourir tout à l'heure si Jil et son animal de compagnie n'avait pas été là pour lui venir en aide, ainsi qu'aux autres élèves. Mais cela elle l'avait fait grâce à sa magie et ses pouvoirs, chose que Kathe ne possédait absolument pas. Celle-ci pouvait tellement faciliter les choses au quotidien comme sauver des vies en cas de situation critique ou bien se défendre face aux dangers. Hélas, l'adolescente ne possédait pas l'once d'un quelconque pouvoir, obligée d'attendre une révélation qu'elle ne verra peut-être jamais arrivée tout en jalousant ceux l'ayant déjà obtenue. Observant ses mains, désormais vide, la jeune fille serra et desserra celle-ci tentant en vain de sentir quelque chose pouvant s'apparenter à de la magie. Hélas, la seule chose qu'elle sentit se fut son corps qui bascula en avant, son pied s'étant prit malencontreusement dans une liane, pour venir s'écraser lamentablement au sol. Un petit cri de surprise et d'horreur s'échappa, sans le vouloir, de sa gorge, avant de se transformer en douleur une fois au sol. Quelle honte pensa-t-elle de tomber ainsi devant un garçon et plus encore devant les deux fillettes de quelques années ses cadettes.
1143 mots

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Kitoe
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Kitoe
Mar 05 Mai 2020, 20:08

Expédition dans les caves

Blu

Faust

Blu se sentit heurter la roche, glisser, pour finalement terminer sa chute en roulé-boulé. Après avoir repris ses esprits, elle toussa longuement pour dégager ses poumons de toute la poussière qu’elle avait pu respirer et se frotta les yeux.

-Tout va bien ? Demanda-t-elle, mais c’était surtout pour déclarer qu’à part quelques bleus, une cheville foulée et des trous dans ses vêtements, elle était en vie.

Seul l’écho lui répondit. Après avoir séché ses larmes et dégagé toute la poussière sur son visage, elle put enfin ouvrir les yeux. Elle ne voyait rien. Non, Blu n’était pas plongée dans le noir. Encastrées dans les parois de la grotte dans laquelle elle avait atterri, d’étranges roches bleues éclairaient la pièce d’une lumière froide. Quand elle disait qu’elle ne voyait rien, c’était qu’elle ne voyait personne. Elle en profita pour cracher un amas noirâtre.

-Il y a quelqu’un ?

A nouveau, sa propre voix fut la seule réponse qu’elle entendit.

-Professeure ? Jil ?

Blu se tortilla les mains. Merde.

-Mé… Mélissandre ? Puis, à elle-même. C’était bien ça, son nom, hein ?

Ils ne pouvaient pas être bien loin. Elle ne pouvait pas être toute seule, ça n’avait pas de sens. Ils étaient tous tombés. Elle les avait entendus, ils avaient crié autant qu’elle, alors à moins qu’ils soient morts… Blu frissonna. Elle les imaginait tous embrochés de long d’un énorme pic de roche. Mais cette hypothèse était parfaitement stupide. Si elle, Blu Dantilleul était vivante, elle ne voyait pas pourquoi les autres ne le seraient pas. Surtout Jil. C’était la dernière personne qu’elle imaginait transpercée par un pic. Quittant son point de chute, l’adolescente décida d’avancer. Elle n’avait nullement l’intention de rester là comme une froussarde à attendre que potentiellement, on ne vienne la chercher. Qui sait combien de temps ils mettraient ?

Au fur et à mesure de son avancée, Blu entendait un doux ruissellement. Elle en découvrit bientôt l’origine, lorsqu’un peu plus loin, elle aperçut un cours d’eau jaillir de la roche pour s’écouler en plein de centre de la cavité. La Magicienne s’y pencha, se demandant si elle était potable. D’après les cours de science qu’elle avait eu, l’eau de source des montagnes ainsi que celle des sous-sols étaient de celles les plus pures que l’on pouvait trouver. Pour s’en assurer, elle plongea son doigt qu’elle considérait comme le plus inutile dans le ruisseau – autrement dit, son annulaire gauche. Elle tressaillit car l’eau était glacée, mais à priori, comme son doigt ne se désintégra pas, elle en conclut qu’il s’agissait bien d’eau. L’aventurière s’aspergea le visage et en profita aussi pour faire un bain de bouche. Lorsqu’elle eut terminé, elle reprit la route.


-Professeure Jil ?

Malgré elle, Blu commençait à s’inquiéter. Elle s’imaginait déjà que ce sous-sol était un véritable labyrinthe. Pas qu’elle n’aimait pas l’idée de partir à l’aventure ainsi, mais elle aurait aimé être mieux équipée. Qu’elle idiote, en même temps. Déjà, si elle avait pris rien qu’une veste, elle n’aurait pas les bras tout écorchés, et elle n’aurait pas froid à cet instant précis ! Sa gorge se serra, mais elle ne pleura pas. Il était bien trop tôt pour pleurer. Peut-être qu’elle se racontait des contes depuis tout à l’heure et qu’il ne lui suffisait plus que de faire dix mètres pour s’en sortir.

*

Faust se releva assez vite. L’adrénaline le faisait trembler, et ce fut après avoir épousseté ses cheveux et ses vêtements qu’il mit ses mains dans ses poches pour cacher leur fébrilité. Le dos droit, il se concentrait sur sa respiration pour ne pas laisser paraître son essoufflement et n’avait que discrètement toussé – après tout, ce n’était pas un peu de crasse qui allait le tuer. Quand il eut tout fait pour avoir à peu près bonne figure qu’il se tourna vers les autres élèves. En vrai, il avait failli faire dans son froc.

-Tu as une autre citation pour la situation actuelle ? Demanda-t-il en s’approchant de Mélusine.

Dans la mesure où elle n’avait pas lâché son bouquin en tombant, évidemment. En attendant la réponse de l’étudiante – et pour oublier à quel point sa voix avait chevroté quand il s’était adressé à elle – le Démon décida de s’intéresser un peu plus à l’endroit où ils avaient atterri. Une grotte. Quelle surprise – comment allaient-ils se tirer d’ici ? Sans un mot sur ses inquiétudes, il écouta le plan de leur professeure. A sa grande déception, l’objectif premier n’était pas de trouver la sortie, mais de retrouver les élèves qui manquaient à l’appel. Faust soupira, parce que pour être tout à fait honnête, il se fichait pas mal du sort qui était réservé aux quatre manquants. Il était aussi profondément déçu que Jared ne fasse pas partie du lot. Lui, ils auraient pu le perdre pour toujours, et la vie aurait tout à coup pris un tournant merveilleux. Néanmoins, il accepta de se plier à l’activité – car après tout, c’en était une, qu’il n’avait pas le choix, et que tant que ce n’était pas lui qui était perdu, on pouvait dire que tout allait bien pour lui. Il caressa le Weltpuff, s’empara de l’un des fruit que Jil lui proposa et la suivit.


864 mots



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Bijin
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Lexa Blaise
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Lexa Blaise
Lun 11 Mai 2020, 10:09


[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 2 86122410

Expédition dans les caves

[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 2 77438810

Je me réveillais, allongée en vrac à terre. Je me frottais le visage avec mes mains, essayant de me remettre les idées en place. C'est vrai, je me souviens que le sol s'est écroulé sous nos pieds. Je jetais un coup d'oeil vers le plafond … j'espérais voir de combien de mètres nous sommes tombés, mais je n'arrivais pas à bien distinguer la distance. Soudain je réalisais que je ne suis pas la seule à être tombée ! « Kiko ? Tu es là ? » J'avais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose, mais il se trouve que je sentais mon sac bouger à un rythme régulier. Je l'ouvris pour regarder et mon petit lapin bleu se trouvait justement à l'intérieur j'étais rassurée. Il était même en train de dormir pour tout vous dire. « Eh oh ! Les amis ? Professeure Jil ? Vous êtes là ? » Visiblement je suis toute seule ici. Je décidais de me lever avant d'apercevoir une tête blonde aux yeux turquoises qui grommelait dans son coin. « Oh je suis contente de savoir que je ne suis pas seule ! » Je me levais rapidement voulant lui sauter dans les bras. Sauf qu'il n'était pas très agréable et à la limite de l’asociabilité en me mettant  un gros frein. « Bah dis donc, tu n'es pas très gentil ... » Lui fais-je remarquer en boudant. Je partais dans mon coin, vers un petit couloir pour tenter de retrouver les autres. « Moi je vais retrouver les autres, toi fais ce que tu veux. » lui lançais-je un peu froidement. Bah quoi, je n'aimais pas trop que l'on me freine dans mon élan, je suis bien trop tactile je dois l'avouer. Je suis une gamine et alors ? Ce n'est pas de ma faute, je suis comme ça. Rien ne pourra me changer, peut être la révélation, je ne sais pas.

Je commençais donc à avancer sans précipitation. J'admirais l'endroit où nous sommes tombés. C'était une grotte qui à l'air d'être naturelle visiblement. Il y a même des petites rivières qui la traversent, elle est si claire. Je ne pus résister à l'envie de la toucher. « Ouh, elle est glacée ! » Je m'empressais de frotter ma main sur mes vêtements pour la sécher et surtout la réchauffer. Un grand cri résonna dans la profonde caverne. Je vis arriver Neron à toute vitesse vers moi, totalement apeurer. « Qu'est ce qu'il y a ? » Il m'expliqua malgré qu'il soit encore sous le choc. « Quoi tu as eu peur d'une petite araignée ? » Je me mis à rire aux éclats, le pauvre ! Maintenant c'est lui qui se met à bouder le pauvre chou. Je cessais de rigoler lorsque Kiko décidait enfin de se réveiller. Il se positionna sur mon épaule en baillant à s'en décoller la mâchoire. Il m'a donné envie de bailler aussi …

Je continuais de marcher, accompagnée de près par Neron. Je posais mon regard sur les différents recoins de la grotte qui était éclairée par des sortes de cristaux bleus. Je marchais dans tous les sens, observant les grosses branches épaisses similaires à celles de tout à l'heure. Pour passer le temps je décidais de faire la conversation avec Neron, en espérant qu'il me réponde parce qu'il a l'air assez renfermé sur lui même. « Si je me souviens bien, toi aussi tu es un Lyrienn non ? » Je touchais une grosse liane, admirant l'onde de lumière verte se déplacer. « Je ne sais pas si c'est pareil pour toi, mais j'ai à la fois hâte et peur de la révélation. » Pour l'instant je vis ma vie de Lyrienne dans la totale incertitude. Je ne sais pas si je vais résister ou non à la révélation. Une des mes cousines est morte parce que son corps n'a pas supporté ce moment décisif. Je n'ai pas envie non plus que ma magie mute et devienne de l'anti-magie, pas comme ce qu'elle a subit mon autre cousine, Lexa. Mais je dois avouer aussi qu'il n'est pas facile d'être dans cette incertitude constante. Déjà, c'est compliquer de vivre sans la magie élémentaire et puis tu ne sais même pas quel élément viendra t'étreindre. « Tu le vis comment toi, le faite de ne pas pouvoir utiliser la magie élémentaire ? » Je n'ai même pas attendue qu'il me réponde pour lui donner mon avis sur la question. « Moi, j'ai beaucoup de mal. J'envie énormément les Lyrienns qui sont révélés, ils m'ont l'air si … sûr d'eux, si entier … alors que moi, j'ai l'impression de ne pas exister ... » Je soupirais, avant d'écouter les paroles de mon compagnon de route.





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Maximilien Eraël
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Maximilien Eraël
Lun 11 Mai 2020, 21:31

Expédition dans les caves
En douceur, afin d'éviter un potentiel vertige - la chute avait été rude après tout - Melissandre commença à se relever. Du moins, chercha-t-elle à se remettre sur pied. A peine eut-elle posée sa main au sol que son corps s'effondrait sur celle-ci. Elle n'avait plus aucune force dans son poignée et était incapable de se soutenir. Changeant de main, elle s'assit en tailleur et commença à jouer avec sa main inanimée, les sourcils froncés.

- J'arrive plus à la bouger... Je sens même plus mes doigts.
« A l'évidence, c'est cassé. »
- J'avais deviné.
« Au moins c'est que le poignet. »
- Oui. Mais c'est pas pratique. Et en plus...

L'albinos s'arrêta un instant afin de détailler son environnement. Les seuls moyens de s'échapper semblaient être cet espèce de tunnel dans lequel elle avait été soufflé après la transformation du Wëltpuff en monstre, ou le chemin qui s'étendait face à elle. Dans son état, il n'était même pas envisageable qu'elle pense à escalader quoi que ce soit, donc il ne lui restait que la seconde solution, en admettant que ce chemin mène belle et bien à une sortie potentielle.

- Ils sont où tous ?
« Pas la moindre idée. Mort ? »

Melissandre grogna à l'évocation de cette éventualité. C'était ridicule. Ils étaient surement ceux ayant eu le moins de chance dans cette histoire, et donc ceux qui avaient le plus de chance de l'être. Si ça n'était pas le cas, alors il n'y avait aucune raison que les autres le soit. Toutefois, elle ne s'en était pas sortie totalement indemne pour autant...

« Tu peux te soigner tu sais. T'as ce qu'il faut pour ça. »
- Mais je sais pas l'utiliser je te rappelles.

Elle n'avait pas la moindre idée du fonctionnement de cette bague. Ensuite, en admettant que ce soit facile, elle n'avait pas la fichue idée de la façon dont on manipulait le Kan'Ghar. Son truc, à elle, c'était plutôt l'annihiler.

« Et ça te coûtes quoi d'essayer ? »

Pas grand chose. Elle n'avait pas tord. Ça n'en restait pas moins effrayant. Elle n'avait jamais songé un jour que ce genre de chose soit réalisable, et encore moins qu'elle puisse le faire elle. De sa main encore active, elle fouilla frénétiquement dans ses poches à la recherche de l'anneau. Une part d'elle se demandait si l'objet ne s'était pas perdu dans la chute. Heureusement, non. Alors, elle s'attarda quelques secondes sur le motif qui ornait le bijou avant d'exhaler profondément tout en se mettant la bague au doigt. Elle regretta immédiatement son geste. Elle eut la sensation qu'on lui perçait le crâne avec une lame chauffée à blanc tandis que son être entier se déchirait d'une douleur affreuse.
L'adolescente ouvrit les yeux. Elle était à nouveau allongée au sol. Un frisson glissa sur sa peau. Son vêtement lui semblait étrangement plus petit. Elle avait les poignets à découvert et, si elle n'avait pas porté cette veste, le bas de son ventre le serait aussi. C'était curieux. Mais elle ne s'attarda pas longtemps sur ce détail. Sa tête lui tournait et elle était prise d'affreux vertiges. Est-ce que c'était ça que l'on ressentait lorsque l'on était envahit par la Magie ? A bien y réfléchir, elle préférait encore ne pas porter cette bague et garder son poignet cassé. Au moins, là, elle n'avait mal nul part. Tant pis pour les soins qu'elle ne garantissait même pas pouvoir faire d'ailleurs. Sans chercher plus loin, elle se défit du sortilège. Non seulement ses vêtements furent de nouveaux adaptés à sa morphologie, mais en plus son mal de crâne lancinant commençait à s'estomper doucement.

- En fait c'est nul ça, conclut-elle en rangeant l'objet d'un air boudeur.
« Ça ne nous avance pas beaucoup en tout cas cette histoire. »
« Et si on avançait, justement ? C'est chiant de glander comme ça a rien faire. »

Melissandre approuva d'un signe de tête. Plaquant sa main inutilisable contre sa poitrine, elle alla récupérer son sac, qu'elle avait repéré être tombé plus loin, avant de reprendre la route à son tour.



Nel avait les yeux fermées, comme si son esprit cherchait à nier ce qu'elle vivait et que ne pas voir ce qu'il lui arrivait la détournait d'une chute inévitable. Ce fut un bêlement familier qui la ramena dans l'instantané. Un Wëltpuff à cornes dorés ? Quelques un de ces animaux avaient quittés les terres du Cœur Vert il y a quelques temps de ça, après l'attaque des Ur'Welluffs. Son regard se porta sur Jil comme elle sentait sa main la saisir. Dans une impulsion, la Déchue s'accrocha en retour à l'institutrice et ses ailes aux multiples couleurs, profitant de ce contact qui serait peut-être le dernier, jusqu'au grondement terrifiant qu'émit le Wëltpuff.

- Un Ur'Welluff ?, lâchait-elle, entre surprise et incrédulité.

Avait-elle réellement dompté un Ur'Welluff ? Ça ne l'étonnerait même pas venant de la part de la professeur. La logique ne semblait pas avoir sa place aux côtés de la Lyrienne. Et, c'est en voyant le sol s'approcher d'eux, que la Déchue s'enferma de nouveau derrière l'obscurité de ses paupières. Ce n'est que lorsqu'elle sentie le sol sous ses pieds qu'elle daigna enfin les rouvrir, constatant la brutalité du choc lors de l'atterrissage de l'Ur'Welluff alors que celui-ci était revenu à sa forme initiale - et plus sympathique - de Wëltpuff, et l'inconnu de leur nouvelle position. Comme elle se redressait, tant bien que mal, son regard glissa sur le groupe, cherchant à son tour du regard les manquants à l'appel. Et, sans la moindre raison valable, elle rejeta la faute de la disparition de l'albinos sur celle qui lui tenait compagnie à cet instant là. Blu. Elle était certaine qu'elle avait fait exprès en fait. Elle inspira profondément, ce qui lui valu une quinte de toux, à cause de la poussière qu'elle avala dans la même bouffée. C'était ridicule ce qu'elle était en train de penser. Elle n'avait pas les idées en place pour accuser les autres alors qu'ils venaient d'échapper de peu à une mort des moins glorieuses.

En entendant les groupes nouvellement formés pour partir à la recherche des disparus, Nel ne put retenir un soupir de déception. D'abord Melissandre qui ne répondait pas présente. Maintenant Jil qui la mettait dans un autre groupe que le sien. Elle dévisagea un instant ses acolytes. Jonathan - le garçon semblait avoir quelques difficultés d'intégration - Mélusine - une camarade de département, tout était dit - et Claer - elles avaient déjà eu l'occasion de faire un peu connaissance. Un peu.

- On te suis, capitaine, fit alors la Déchue après avoir récupéré les fruits que l'institutrice distribua aux étudiants nouvellement secouristes.

Son regard se posait sur l'environnement qui les cernait tandis qu'ils commençaient les explorations. La semi-obscurité offerte par ces étranges cristaux luminescents ajoutait une touche de faerie à cet instant pourtant critique. Restée en arrière afin de fermer la marche, car si elle acceptait les ordres de Jil de mettre une étudiante bien moins âgée en tête du peloton, elle n'allait pas se laisser pouponner non plus par des gamins, son regard coula sur les trois têtes qui lui faisait face. Le doux ruissellement de l'eau sur les parois, en plus de la lumière bleue des pierres incrustées sur celle-ci, laissait à la Déchue la sensation qu'ils étaient en train de baigner dans un bassin géant. En fermant les yeux, elle pouvait presque imaginer le courant glisser comme un baiser contre sa peau. Hum. Ce n'était pas vraiment le moment d'y penser. En même temps, l'instant était unique et jamais plus elle n'aurait l'occasion de mettre les pieds ici. Mais ce n'était définitivement pas le moment.
ASHLING POUR EPICODE



Post III | Mots 1356 | Résumé:


We were never welcome here ~ Night time or morning time, we're going strong

Don't you tell me what you think that I can be

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Sól
Mar 12 Mai 2020, 07:40


Claer marchait tranquillement en suivant Mélusine et les autres. Elle n'avait pas dis le moindre mot depuis que Jil les avait déposé par terre, Nel et elle. Elle n'avait même pas pris le temps d'apprécier ses jolies ailes colorées, bien trop terrorisée par l'idée d'une mort imminente à mesure que le sol se rapprochait d'elles. Une fois qu'elle avait constaté être saine et sauve, la blonde s'était levée et, sans un mot, s'était éloignée de la déchue. Manque de chance, elle s'était trouvée assignée au même groupe qu'elle. La fausse magicienne s'était donc murée dans un silence anormal, s'enrobant dans une placidité fictive. Alors qu'elle marchait, elle ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d’œil à la Luxurieuse, comme si elle craignait que l'élève lui bondisse sauvagement dessus pour l'embrasser à nouveau. Elle tenait dans ses mains les provisions qu'avait distribué l'enseignante, se concentrant dessus lorsque la gêne menaçait de percer la coquille qu'elle avait construite. D'autres fois, elle levait la tête vers le plafond pour se laisser apaiser par la lueur bleuté qui se dégageait des cristaux. C'est d'ailleurs ce qu'elle était en train de faire lorsque son pieds s'enfonça jusqu'à la cheville dans un ruisseau d'eau froide.  « Brr ! Merdoum ! » pesta-t-elle. Ce n'était pas une sensation très agréable. Soupirant, elle s'approcha de ses deux autres acolytes. « Vous êtes proche de ceux qui ont disparus, non ? » Claer secoua légèrement la tête. « Enfin, de Néron. » précisa-t-elle. Elle se souvenait encore lorsque ce groupe de Lyrienns était arrivé à Basphel. Autant de nouveaux d'un coup, ça n'était pas passé inaperçu. Et puis, maintenant encore, elle les voyait souvent ensemble, formant des groupes hétéroclites mais pas moins soudés. « Vous en faites pas, on va les retrouver ! » Pour l'instant, elle avait l'impression de simplement marcher dans le vide. Mais la chance allait tourner !

Hip eu à peine le temps de se réjouir en sentant la rousse se jeter dans ses bras : la chute qui suivit propagea une terreur bien plus grande que l'étincelle de joie qu'elle avait provoqué avec sa réaction. Sans s'en rendre compte, le blond serrait la petite sorcière contre lui, à tel point qu'il aurait pu lui briser les os - elle était si frêle... Lorsque que le Wëltpuff apparut, il s'y accrocha, aidant Eméliana  à en faire de même. Il ferma les yeux durant presque tout le trajet, ne les ouvrant que périodiquement pour vérifier qu'il voyait toujours ses frères et sœurs. Une fois qu'ils atterrirent, le garçon aida la demoiselle à se relever. « Tu vas bien ? » s'inquiéta-t-il. Dès qu'il eut la confirmation qu'elle n'était pas blessée, le Lyrienn la laissa seule pour aller rejoindre ses camarades. Il les chercha du regard et, dès que ses yeux se posaient sur l'une des silhouettes familières, son cœur semblait s'apaiser un peu plus. Il s'approcha de Mélusine. « Tu sais où est Néron ? » demanda-t-il. C'était le seul de leur groupe qu'il n'avait pas retrouvé. Lorsque Jil affirma ses craintes - que certains élèves manquaient - Hip fit la grimace. Que leur était-il arrivé ? Étaient-ils toujours vivants ? Étaient-ils blessés ou en danger ? Lorsque la professeure le prit à part pour lui donner des consignes, il garda le silence, la mine grave, se contentant d'acquiescer. Il prit quelques secondes pour se reconstruire une mine plus enjouée avant de se diriger vers les membres de son groupe : s'ils le voyaient soucieux, cela risquait de les inquiéter encore plus.

Marie-Jane sentit ses jambes se dérober sous elle, et elle chuta sur le sol. « O-On est vivants... » croassa-t-elle d'une voix piteuse. Elle releva le visage vers Liv, tandis que des larmes commençaient à dessiner des sillons le long de ses joues. « E-Est ce que tu vas bien ? » demanda-t-elle. La fillette se roula en boule, en attendant que quelqu'un lui dise quoi faire. Elle observa ses camarades, les enviant un peu : ils semblaient tous beaucoup plus sereins qu'elle. Puis ce fut l'heure des groupes. Sa poitrine se serra en comprenant qu'elle ne serait pas avec ses frères et sœurs. La simple idée d'avoir perdu Néron la rendait malade. Devoir se séparer encore plus de ses amis la terrifiait. Elle aurait aimé pouvoir rester avec Liv, Jonathan et Mélusine, en plus de Hip. Elle ne protesta cependant pas et se remit debout. Le quatuor se mit en route, s'enfonçant dans un tunnel légèrement éclairé. La fille aux cheveux roses avait naturellement glissé sa main dans celle du responsable. Sa présence joyeuse la rassurait un peu, malgré la terreur qui la faisait trembler. « Est ce que ça va, Asra ? » demanda le blond. Il connaissait la magicienne, puisqu'ils étaient dans le même département. « Si jamais vous voulez faire une pause ou boire, n'hésitez pas à le dire. Et si jamais vous avez des pouvoirs qui permettent de localiser les autres... C'est le moment de le dire. » Puis le plus grand commença à appeler les disparus, dans l'espoir que quelqu'un lui réponde. Marie-Jane l'imita, bien qu'on entendit à peine sa voix. Lorsqu'un cri se fit entendre dans leurs dos, les deux Lyrienns sursautèrent en se retournant. « Kathe, ça va ? » demanda Hip en s'approchant de la jeune fille. « Tu t'es pas fait mal ? » demanda la fillette de la Craie. « Tu veux qu'on fasse une pause ? »
944 mots.
Claer parle à Mélusine et Jonathan, tout en prenant soin de rester loin de Nel.
Hip aide Emeliana à s’accrocher puis, une fois sur le sol, s'assure qu'elle va bien. Il va parler à Mélusine avant d'être pris à part par Jil. Il rejoint ensuite son groupe et ils vont dans un tunel. Il parle un peu pour essayer de détendre l'atmosphère.
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Shanxi
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Shanxi
Mar 12 Mai 2020, 17:52

L’adolescente peinait à réaliser ce qui venait de se passer. Elle s’était vue tomber, elle et tous ses camarades. Puis, l’instant d’après, ils étaient tous sains et saufs sur la terre ferme. Asra sentait son cœur battre jusque dans ses tempes tandis que son regard balançait d’une silhouette à une autre. Elle ne s’intéressait pas encore au réseau souterrain et tarda même à prendre conscience du changement d’environnement tant elle avait été secouée durant sa chute. Ses yeux s’acclimataient à peine à l’obscurité de la caverne alors que d’autres se tenaient déjà sur leurs deux jambes. Guidée par le son de la voix de leur professeure, la disciple blanche se redressa à son tour afin de rejoindre le gros du groupe. Il n’y avait manifestement aucun blessé mais des étudiants manquaient à l’appel. Asra fit un tour sur elle-même, scrutant les alentours à la recherche des disparus. Son corps tout entier souffrait encore de leur acrobatie et la douleur qui parcourait sa nuque l’incitait à se mouvoir avec d’autant plus de délicatesse. L’adolescente massait délicatement ses membres tandis que l’enseignante les répartissait dans différents groupes. Elle adressa un bref regard aux membres de son équipe à l’entente de leurs noms et du sien.


La disciple blanche enfonça les provisions qui lui avaient été distribuées dans son sac  aussitôt qu’elle les avait reçues, avant d’emboîter le pas au responsable de son groupe. Elle n’avait pas prononcé un seul mot depuis leur arrivée dans la grotte et la magicienne elle-même, qui d’ordinaire était des plus joviales, n’avait pas pris conscience de son silence. Elle marchait simplement,  le regard dans le vague, dénuée de toute motivation comme le serait un enfant épuisé. Finalement, il fallut que l’aîné du groupe l’interpelle pour qu’elle sorte de cet état apathique. « Hmm ? » articula-t-elle presque dans un sursaut avant de reprendre : « Oui ça va. » Constatant enfin son manque de vigueur, Asra ressentit immédiatement le besoin de justifier son comportement. « C’était effrayant, pas vrai ? » lança-t-elle en souriant nerveusement. La réponse était évidente et l’adolescente se sentait stupide d’avoir posé la question. Cela devait même être pire pour les disparus, qui étaient livrés à eux-mêmes. Alors que la disciple blanche songeait à ses camarades, un cri la sortit brutalement de son silence renouvelé. Elle se précipita alors presque aussitôt à la suite des deux autres afin d’aider son aînée à se relever. « Tout va bien ? » s’enquérait l’adolescente, la main tendue à l’attention de l’élève du charbon.


Sans trop s’attarder plus que de raison, le quatuor avait reprit sa route. Les prunelles de la magicienne glissaient sur la roche qui structurait la caverne à mesure de son avancée. « Vous pensez que la directrice et les autres professeurs savent qu’il y a tout un réseau de grottes sous l’école ? » Avec toute cette pagaille, aucun d’eux n’avait vraiment eu le loisir de se pencher sur la question après tout. « Je me demande jusqu’où elles vont ? » s’interrogea-t-elle tout bas. L’adolescente était loin de s’imaginer que son travail d’intérêt général deviendrait une excursion ayant pour objectif l’étude d’un étrange lierre, qui finalement n’en était peut-être pas selon leur enseignante, et qui, en plus, les entraînerait dans une chute vertigineuse à l’issue de laquelle, ils découvriraient d’étranges cavernes nichées sous la cité-école. Asra avait l’impression d’avoir le nez plongé dans un livre, sauf que cette fois-ci, elle vivait pleinement ces aventures. Il lui tardait de raconter tout cela à ses amis, à son retour. Ce sentiment l’amena également à s’interroger sur les moyens dont ils useraient afin de remonter à la surface. Ces cavernes débouchaient sûrement quelque part, mais combien de temps cela pourrait-il leur prendre de trouver la sortie ? La magicienne porta son regard sur son sac, qu’elle entrouvrait, puis sur l’un des ruisseaux qu’ils longeaient. Ils ne manqueraient probablement pas d’eau ou de nourriture. Toujours est-il que l’idée de rester coincée ici lui déplaisait au plus haut point. Non, ils trouveraient forcément une sortie. Une fois leurs camarades retrouvés, bien évidemment.


Comme pour chasser ses idées noires, la disciple blanche s’intéressa à nouveau à ses partenaires. Elle n’en connaissait vraiment qu’un seul sur les trois à vrai dire. Le responsable du groupe, Hip, était un membre de l’Étain. Asra l’avait aperçu plus d’une fois et avait même déjà échangé quelques mots avec lui, même brièvement. Les deux autres lui étaient en revanche inconnues. Alors que la magicienne s’évertuait à se remémorer leurs présentations afin de lancer un sujet de conversation, des voix, qui ne leur appartenait vraisemblablement pas, vinrent couvrir les clapotis du cours d’eau que le groupe suivait depuis quelques temps maintenant. « Vous avez entendu ? » demanda-t-elle, glissant une main sur l’épaule la plus proche.


785 mots.
Résumé:


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