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 [Q] - Dil balto vorima | cadeau à Bellone

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Jämiel Arcesi
~ Alfar ~ Niveau II ~

~ Alfar ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 753
◈ YinYanisé(e) le : 01/03/2019
◈ Activité : Étudiant à plein temps ; Luthier en parallèle
Jämiel Arcesi
Ven 13 Mar 2020, 18:47

Partenaire : /
Intrigue/Objectif : Jämiel, à la recherche de quelque chose à offrir à Bellone, va demander à Rohán s’il peut lui céder son laisser passer afin de rejoindre les Plateaux supérieur pour trouver l'objet de ses désirs. Il invoquera alors le Dil balto vorima dans l'objectif que son camarade accepte de le lui céder.



Dil balto vorima
Les cours s’étaient terminés depuis quelques heures déjà aujourd'hui. Pourtant Jämiel s'attardait encore à la bibliothèque alors même que Jeriel avait abandonné la place, forçant l'Alfar à continuer ses études à la lueur de la chandelle. Les travaux à l’Académie s’étaient révélés bien plus ardus qu’il ne l'avait imaginé et il passait chaque soir un temps conséquent dans ces lieux afin d'approfondir les sujets abordés la journée et d'en améliorer ses compréhensions. Il était épuisé, mais il ne doutait pas que ça paierait. Il ne pouvait se permettre d’échouer si près du but de toute manière. C’était d’ailleurs tout simplement inconcevable. Il griffonna quelques notes sur son parchemin, marqua rudement d'un point la fin de sa phrase, puis posa délicatement la plume au dessus de la feuille avant de se passer les mains sur le visage. La fatigue commençait à se faire sentir. Croisant ses mains derrière sa tête, il laissa son regard dériver sur le livre de philosophie. Un pompant sujet sur la géopolitique des races et l'histoire des religions. Malgré le défi qu’il s’était lancé, il lui semblait évident qu’il ne le finirait pas ce soir. Tant pis. Dans un soupir, il referma l’œuvre de pensées et s'en saisit pour aller le remettre là où il l'avait récupéré, avant de ranger ses affaires et prendre la direction de la sortie.

« Je suis rentré. », fit-il d'un air las en passant le palier de la maison. Sans un mot de plus ni même s’intéresser à une quelconque réponse, il traversa le couloir pour rejoindre sa chambre. Il ne songeait qu’à une chose pour l’instant : s'effondrer sur son lit. Ce qu’il fit, sans la moindre gêne, laissant tomber lourdement son sac aux côtés de la couche. Il poussa alors un soupir de satisfaction tout en fermant les yeux, profitant longuement de cet instant de calme. Il ne les rouvrit que quelques secondes plus tard en tournant son visage vers la porte, ses prunelles tombant alors sur un calendrier accroché au mur et une note épaisse écrite dessus qui avait été souligné plusieurs fois, signe du nombre important de rappel inefficace que le Sarethi s’était fait. « C'est vrai… Je dois vraiment m'occuper de ça… », se fit-il à lui-même sans détacher son regard du message. Mais avant même de pouvoir y réfléchir décemment, il fut happé par Harabella qui l'emmena dans son monde onirique jusqu’au lendemain, sans même se préoccuper de son avis.

La fin de semaine arrivée, il modifia ses plans, consacrant sa journée à ce projet qu’il aurait dû avoir déjà terminé depuis des semaines déjà. Il avait une idée en tête, mais la réaliser était encore une autre affaire. Du moins, sur Mornhîngardh. Aussi avait-il cherché une solution pour parvenir à ses fins. Et cette solution il l'avait trouvé, à l'autre bout du Plateau. Aussi le traversai-t-il, rejoignant la petite habitation et celui qui pourrait l'aider. Finalement, peut-être qu’il n’aurai pas pu trouver ce qu’il désirait s’il n’avait pas traîné ainsi. Jouant de la chevillette à l’entrée, laissant ainsi tinter la cloche à l’intérieur, l'Alfar attendit patiemment qu’on lui ouvre, se retrouvant face au regard surpris de son pair. « Bonjour. Que me veux donc l'Isemssith Jämiel Arcesi-Déléis de si bon matin ? ». Il était à peine plus âgé que le Sarethi et son visage exprimait toute l’insolence de la jeunesse qui n’a pas encore subit les échecs de l'ascension. « Bonjour Rohán. J’ai cru entendre que tu as pu avoir un laisser passer. » - « Et bien ? Qu’est-ce que ça peut faire que j’en ai un ou non ?. Jämiel prit une profonde inspiration avant de répondre. « Je dois monter. ». Il y eu une minute de flottement avant que son vis-à-vis ne rétorque, incrédule, « Tu veux que je te donne mon laisser passer, c’est ça ? ». Puis il laissa échapper un rire bref. « Par Dothasi, tu es tombés sur la tête avant de venir ! ». Le Sarethi l’écouta se moquer de sa requête en silence, roulant des yeux de temps à autre. Mais il comprenait. C’était une devise rare que la chose qu’il souhaitait que l’étudiant lui cède. « Évidemment que je ne veux pas que tu me la donne. Mais j’en ai besoin, ça c’est une certitude. ». Un duel silencieux débuta alors tandis que chacun se fixaient dans le blanc des yeux, immobiles, se faisant face tel deux chiens de faïences. Ce fut Jämiel qui céda le premier. « Bon sang ! Je dois vraiment y aller et tu sais très bien que jamais on m’en accordera un à moi ! », siffla-t-il en colère. Il aurait mille fois troqué son titre d’Isemssith contre celui de Drielsha de son camarade. Si le premier était sensé apporter honneur et reconnaissance, le second accordait bien plus d'avantages pratiques en plus d'une certaine reconnaissance. « Dil balto voruma. », lâchait-il finalement d’un ton ferme. « Pardon ? » - « Je te propose le Dil balto voruma en échange de ton laisser passer. », continua Jämiel. Son homologue resta silencieux un instant avant de laisser un sourire carnassier se dessiner sur son visage. « Je ne peux décemment pas refuser une telle offre. », finit-il par répondre en laissant enfin entrer le jeune Sarethi.

Suivant Rohán à travers les pièces de l'habitation, Jämiel observait ce qui l’entourait en silence, jusqu’à arriver à une petite verrière qui avait presque l'apparence d’une serre tant la nature était présente autour d’eux. « Tu es tous seul ? » - « Oui. Une chance pour toi. Tu n’aurai jamais eu ce laisser passer sinon. », répondait le Drielsha, un rictus cynique à la commissure des lèvres. Jämiel gardait le silence, se contentant de sortir de la poche de sa veste une petite fleur dont le bleu abyssal des pétales flirtait avec le noir des ténèbres de la nuit, avant de la déposer sur la table de fer forgé. « En fait tu avais largement prévu ton coup. », fit Rohán en chinant dans les tiroirs à la recherche du flacon contenant la sève cristalline de l'arbre roi. « J'avais déjà envisagé cette possibilité, oui. ». Mais il n'avait pas songé un instant que son camarade accepte malgré cela. « Et pourquoi as-tu tant besoin d'aller voir ce qu’il se passe là-haut ? », continua l’étudiant d’un air intéressé pendant qu’il noyait la fleur dans un bolet avec le liquide végétal. « Raisons personnelles. », rétorqua sèchement l'Isemssith, son regard perdu sur la fleur qui cédait déjà ses teintes obscures à la sève dans laquelle elle baignait depuis moins d’une minute. Rohán le détailla du regard quelques secondes avant de quitter la verrière dans un silence contrit. Jämiel ne s’en soucia pas. Il n'avait pas envie de crier sur tout les toits la raison de cette soudaine lubie. Aussi attendit-il patiemment et dans un mutisme sépulcrale le retour de son hôte qui ne tarda pas à se montrer à nouveau, une carafe et deux verres vides en mains. « Ne te fais pas trop remarquer quand tu seras là-haut. », fit ce dernier en posant le tout sur la table. « Bien sûr, je ne suis pas idiot non plus. », rétorqua Jämiel en versant le jus du bolet dans un verre, laissant tomber la fleur imbibée et déteinte dans le second, avant que Rohán ne les remplisse à mi-hauteur. Puis un instant de mutisme vint les marquer. Chacun réalisaient seulement maintenant la portée de leur geste et son importance. Des vies entière pouvaient être chamboulés de cette façon-là. Personne ne pouvait dire à l'avance ce que le dil balto voruma pourrait rapporter, ou à l'inverse faire perdre. Ce fut de nouveau Jämiel qui brisa le silence le premier. « Moi, Isemssith Jämiel Arcesi-Déléis, Élu des Portes, invoque le Dil balto voruma. Par le sang de Tawaradan liés, je laisse les dieux décisionnaire de la somme dont je devrais m'acquitter pour être redevable au Drielsha Rohán Iluviar. », fit-il en se saisissant du verre sans la fleur, l'eau ayant pris une étrange coloration en se diluant avec la sève, lui donnant un semblant de ressemblance avec l'encre d’écriture. « Moi, Drielsha Rohán Iluviar, par le cœur de Tawaradan liés, accepte de remettre à demain le paiement de la dette de l'Isemssith Jämiel Arcesi-Déléis, Élu des portes, et soumet mon avenir au jugement des Aetheri. », continua Rohán en attrapant le verre contenant la fleur à présent bleu pâle, presque violette.

Jämiel ne fût de retour que le soir, passant son temps à chercher l'objet de ses désirs et s’émerveiller devant l'architecture de Tinnugardh. C’était un endroit épatant. L'ambiance n'avait rien à voir avec Mornhîngardh et, bien que moins grand, il semblait y avoir tant d'espace. Comme il l'avait promis il s’était fait le plus discret possible. Pourtant, si la majorité du temps il semblait invisible à la population, il ne réchappa pas au regards appuyé que certains posaient sur lui. Il se sentait comme un étranger circulant sur un territoire dans lequel il n'avait aucune raison d’être. C’en était terriblement oppressant. Aussi se concentra-t-il sur ce qu’il cherchait et parcouru-t-il les rues en allant d’un facteur à un autre. Il y voyait bien des choses dont la qualité dépassait les instruments qu’il trouvait sur le Premier Plateau. Néanmoins il ne s’arrêta de chercher que lorsqu'enfin il réussi à mettre la main sur l'objet.

Tenant fermement la boîte, dans laquelle était caché l'instrument, contre lui, il s’arrêta un instant au milieu de la rue, alors qu’il n’était plus qu’à quelques pas de chez lui. Une part de lui se sentait étrangement ridicule à l'idée de ce qu’il prévoyait. Aussi se passa-t-il rapidement une main dans les cheveux comme il poussait un soupir, avant de reprendre normalement sa marche. Il n'avait pas à l’être, ridicule. Ce n'était au fond qu’une sorte de compensation de sa part envers son Orine finalement. Après tout, celle-ci aurait dû marcher aux côtés de quelqu’un de plus important, dans la cour des grands, si Drosera n’était pas si strict quand à sa politique de déplacement interne. Le Sarethi exhala une inspiration. Il en était si loin de cette cours. Mais il essayait quand même d'entretenir sa belle-dame du mieux qu’il le pouvait, même si ce ne serait jamais comme un noble des hauts Plateaux. « Bellone ? », l'appela-t-il une première fois sans qu'il ne parvienne à trouver un écho cependant. Il se dirigea alors vers le jardin où il la trouva, baignant sous les derniers rayons du Soleil. « Bonsoir Bellone. ». Puis, à proximité d'elle, il lui tendit la boîte en ajoutant, « Tiens, je t'ai ramené ça de Tinnugardh. ».. Il détourna le regard, se passant une main dans les cheveux. Il avait beau songer que c’était une façon pour lui d'affirmer ce Lien, il ne pouvait cacher que la gêne était bien présente.

Voilà une bonne chose de faite. Néanmoins il venait de remplacer une source de tracas par une autre plus grande encore avec cette histoire. Il n’avait pas intérêt à oublier son geste aujourd’hui. Il devrait être prêt pour le jour où il devrait officiellement payer sa dette à Rohán.
:copyright: ASHLING POUR EPICODE




Mots 1880

Bonne St-Valentin Bellone <3:
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Sól
~ Réprouvé ~ Niveau II ~

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Sól
Sam 11 Avr 2020, 20:05


Images réalisées par Wlop

Dil balto voruma | cadeau à Jämiel


Bellone laissa ses doigts parcourir les pages de son manuel d’un air distrait, ses yeux suivant les lignes des paragraphes sans parvenir à s’accrocher aux mots qui défilaient sur sa rétine. Agacée par son propre manque de concentration – cela faisait déjà plusieurs minutes que son esprit vagabondait sur divers sujets au lieu de se focaliser sur son apprentissage assidu du Llandreri, comme elle l'aurait souhaité – la jeune fille soupira tout en refermant l’ouvrage d’un geste vif et sec, ses lèvres se pinçant pour former une mine contrariée. Lentement, l’étrangère se laissa glisser sur le flanc pour s’allonger sur le drap qu’elle avait étendu sur la pelouse du jardin pour étudier. Boudeuse, elle posa son regard sur le jardin de son Maître. Ce dialecte était à l'image du peuple qui le parlait. Les Alfars en avait fait une véritable œuvre d'art, aux consonances mélodieuses et envoûtantes, mais les règles grammaticales étaient une véritable torture. Derrière la façade parfaite se cachaient en fait des pièges vicieux, comme pour discréditer celui qui aurait le malheur de se tromper dans une conjugaison ou un accord maladroit. L'Orine en avait assez. Elle essayait réellement d'apprendre mais cette langue était vraiment trop éloignée du Niseis. Sans oublier qu'elle avait un accent terrible dont on n'hésiterait pas à se moquer - elle avait essayé de s'exprimer devant un Alfar, une fois au marché, il l'avait regardé comme si elle avait proféré une injure à son encontre et l'avait ridiculisé en se plaignant de son accent qui l'empêchait de comprendre ce qu'elle racontait. Cet épisode l'avait marqué et, depuis, elle essayait de continuer à s'entraîner et à apprendre toute seule, mais l'exercice était compliqué. Non... Elle ne devait pas se décourager pour autant ! Jämiel faisait de son mieux pour atteindre l'excellence. Son but à elle était de l'aider à atteindre son objectif, pas de devenir un poids mort qu'il devrait se traîner... Grimper dans cette hiérarchie d'élite était déjà suffisamment complexe, il n'avait pas besoin qu'elle commette de tels impairs.

La brune se retourna en l'entendant arriver. Dès qu'elle posa les yeux sur lui, un sourire éclatant barra ses lèvres. « Bonsoir, Jämiel. » répondit-elle doucement. La simple présence du garçon lui donnait l'impression d'alléger son cœur. Comme s'il lui avait manqué quelque chose pendant tout ce temps où ils avaient été séparés, et qu'elle le retrouvait enfin. Pourtant, malgré la sécurité qu'il lui inspirait, elle sentait au fond de son cœur que le brun était anxieux. Se laissant aussitôt envahir par la nervosité, la jeune femme s'assit plus convenablement, refermant au passage son manuel. Qu'y avait-il ? Pourquoi était-il si préoccupé ? Devait-il lui reprocher quelque chose ? Lui avait-on fait remonter un souci quelconque à son encontre ? Inquiète, la Sœrei fronça les sourcils, son regard émeraude ne lâchant pas le visage du Sarethi. Lorsqu'il déposa un paquet sur ses genoux, la musicienne retrouva aussitôt son calme. C'était donc ça. Un sourire attendrit se dessina sur son faciès. Elle essayait de cacher sa joie et son excitation mais n'y arrivait pas réellement. « Tinnugard ? Comment as-tu réussi à monter sur ce plateau ? » demanda-t-elle sans véritablement écouter la réponse. Curieuse, elle secoua légèrement le cadeau pour essayer de deviner ce qui se cachait sous l'emballage. Se mordillant légèrement la lèvre inférieure, elle commença à arracher ce qui enveloppait la surprise, un petit rire excité faisant vibrer sa gorge. Lorsqu'elle vit l'instrument de musique, ses yeux s’écarquillèrent. « C'est vraiment... » L'objet lui semblait merveilleux. Elle releva la tête vers son Maître. « Il est sublime. Merci beaucoup. » Telle une enfant impatiente d'user de son nouveau jouet, Bellone porta l'instrument à sa bouche et commença à souffler dedans, bouchant les trous avec ses doigts longs et fins. Lorsqu'elle eut terminé sa petite démonstration improvisée, la demoiselle reposa l'instrument sur la couverture, à côté de son livre.

Bellone haussa les sourcils, comme si elle comprenait soudainement quelque chose. Ces derniers temps, elle avait été obsédée avec l'idée de faire un présent à Jämiel, elle aussi. Finalement, ce désir lui avait sans doute été inspiré en mimétisme de l'idée du garçon. Un sourire espiègle s'imprima sur son visage. « J'ai quelque chose pour toi aussi... Je reviens ! » La brune se leva puis se dirigea dans sa chambre où elle récupéra une petite boite à l'air précieux. Elle retourna dans le jardin, quelques minutes plus tard, puis repris place à côté de l'Alfar avec un sourire pareillement embarrassé à celui qu'avait affiché le garçon plus tôt. « Ce n'est pas grand-chose et je n'ai pas eu le temps de l'emballer mais... Tiens. » Elle lui tendit le présent et l'observa avec appréhension. Ce n'était pas aussi impressionnant que l'instrument mais elle espérait que l'attention le toucherait tout de même. Et puis, il se rendrait vite compte qu'ils possédaient quelques avantages dont il saurait user le moment venu.

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