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 [Q] - Celui qui chante va de la joie à la mélodie, celui qui entend, de la mélodie à la joie

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4731
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Mer 27 Nov 2019, 15:02

Partenaire : /
Intrigue/Objectif : Installée avec Rajiv à Avalon depuis un certain temps maintenant, Oriane est déterminée à obtenir son indépendance vis-à-vis de Kyra et s'emploie à trouver un travail, ne désirant qu'une chose être chanteuse. Elle y mettra alors toute sa volonté pour l'obtention de ce métier.





Du chef-d’œuvre toujours un cœur fut le berceau.
L’art, au fond, n’est qu’amour. Pour provoquer la vie,
Soit qu’on ait la palette en main ou le ciseau,
Il faut une âme ardente et qu’un charme a ravie.
Après tout, tes enfants ne sont point des ingrats,
Artiste ! ils sauront bien te rendre ta caresse.
Lorsque Pygmalion, ce vrai fils de la Grèce,
Croit n’avoir embrassé qu’un marbre en son ivresse,
C’est de la chair qu’il sent palpiter dans ses bras.

Celui qui chante va de la joie à la mélodie, celui qui entend, de la mélodie à la joie


Oriane observait du coin de l’œil Rajiv, le visage en appui sur son poing. Il avait un contrôle de lui-même et de ses pulsions Luxurieuses hors du commun pour un Refute. Elle devait bien admettre qu’il s’était amélioré depuis qu’il avait dépassé le stade de Corvus… Mais tout de même. Ce dernier nota le regard appuyé de son aîné. « Quoi ? » - « Hum… Rien, je me faisais juste la réflexion que tu avais fais d'important progrès depuis la première fois.  ». Un sourire victorieux se dessinait sur le visage du Déchu. « Calme toi, je t’ai pas encore comparé à un étalon. Je parlais de ta capacité à avoir un certain contrôle sur ton péché, c’est tout. ». Alors son sourire s'estompa. « Fais pas la tête, t'avance à grand pas. C’est une bonne chose.  Même si je dois bien dire que je suis curieuse de la façon dont tu t’y est prit pour ne plus quémander comme ça. », ajouta l'Abjecto.  Un nouveau sourire vint illuminer le visage du Refute. Un sourire coquin qui éveilla plus encore la curiosité de sa mentor. « T’en as vraiment aucune idée ? » - « Non, absolument aucune. Et crois-moi, si tu me sors que tu te masturbes dans ton coin, je vais me fâcher. ». Il laissa échapper un rire, faisant comprendre à Oriane qu’il ne s’agissait pas de cela. Il fallait vraiment qu’elle maîtrise ce fichu pouvoir de lire dans les pensées ! « Alors quoi ? ». Rajiv marqua un temps, son regard brillant d’une lueur maligne. Voir sa mentor ainsi semblait beaucoup l'amuser. Pas seulement. Oriane perçu cet éclat lascif qui s'était glissé dans son regard et décida d'en profiter. Elle se leva pour le rejoindre, passant dans un geste langoureux sa main sous ses cheveux dégageant ainsi une partie de son cou. Alors elle se pencha lentement sur lui, jusqu'à ce que sa joue frôle la sienne, une main en appuie sur le dossier de la chaise sur laquelle il se trouvait, l'autre frôlant de la pulpe de ses doigts les traits de son visage et le galbe de son cou. Un sourire malicieux se dessinait sur son visage tandis qu'elle sentait l'entre-jambe de son élève se durcir sur son genoux docilement calé entre ses cuisses. « Alors dis-moi, comment tu t'y es pris pour te contrôler si facilement du jour au lendemain ? », lui demanda-t-elle une nouvelle fois dans le creux de l'oreille. Il lui répondit de la même manière, avec le même sourire malin tandis qu'il laissait ses mains glisser sous le vêtement d'Oriane. « C'est dommage, j'allais te répondre. Mais... ». Elle ne le laissa pas terminer sa phrase, poussant un long soupir exaspéré avant de s'éloigner de lui. « C'est dommage, oui. Je serai occupée cet après-midi. Et peut-être même ce soir, ça dépend. », ajouta-t-elle en remettant sa tenue en place sous le regard perdu de Rajiv. « Je retire ce que j’ai dit. La route est encore longue. Maintenant débrouille-toi, tu l'as cherché. ». Il la fusilla du regard comme elle passait le pas de la porte.
 
 
Kyra leur avait donné un sacré coup de main en leur trouvant un logement et leur avançant le loyer. Mais elle ne pouvait les entretenir éternellement, et ça elle s’en était d'autant plus rendue compte le jour où elle avait fini engloutie dans cet étrange halo. Alors elle avait commencé à prospecter à travers les rues d’Avalon, cherchant un lieu où l’on accepterait de l’engager et, surtout, où elle s’y plairait. Elle l’avait trouvé. C’était à proximité de la Porte Ouest. Il y avait un café spectacle et elle comptait bien en faire partie. Elle ignorait si le gérant avait besoin de quelqu’un. Elle s’en moquait à vrai dire. Elle lui demanderait de virer quelqu’un s’il le fallait. Quelque chose qui risquait d’être difficile à mettre en pratique en réalité.   
 
 
En face de l’établissement, elle s’arrêta un instant, un sourire aux lèvres. Elle arriverait peut-être comme un cheveu sur la soupe, mais elle arrivait avec la volonté qu’aucun des employés présents n’avaient eu jusqu’alors. Du moins, c’est ce dont elle était persuadée. Aussi elle poussa fermement la porte... Qui ne bougea pas d’un iota. « Quoi ?! », s'insurgea-t-elle. Elle insista, violentant cette dernière avant qu'un tiers n'intervienne. « Hé. Ça sert à rien de vous en prendre comme ça cette porte, elle vous a rien fais à ce que je sache. » - « Justement, qu'est-ce que vous en savez ? ». L'homme la détailla d'un œil presque méprisant. « C'est fermé à cette heure-ci. Ça ouvre pas avant deux heures. » - « Comment ça fermé ? Ça va faire plusieurs jours que je viens ici, ça n'a jamais été fermé à cette heure-là de la journée ! » - « Vous avez dû en manquer alors. », conclua-t-il en repartant, laissant Oriane plantée devant sa porte. Vraiment ? Deux heures ? Si elle avait su elles les auraient passé à autre chose plutôt que poireauter dans les environs. Par exemple, tester le point de rupture de Rajiv encore un peu. Après tout, il serait peut-être frustré et en colère de sa réaction. Mais elle devait bien admettre qu'en effet il commençait à avoir un certain doigté et serait bien restée pour voir à quel point. Tant pis. Entre eux-deux, il était encore celui qui avait le plus de mal à se passer de satisfaction. Aussi alla-t-elle flâner dans les boutiques alentours à la place avant de s'installer à la terrasse d'un bar où elle joua du regard avec un marin de passage. Pourtant le temps lui paru une éternité jusqu'à pouvoir de nouveau rejoindre le café. Néanmoins, ce fut avec un sourire ravi qu'elle y pénétra tandis que lorsqu'elle poussa sur la porte cette dernière céda en douceur. 
 
 
Elle passa un regard circulaire sur la pièce éclairée uniquement par les deux fenêtres donnant sur la rue. Des lampes à huiles étaient disposées principalement là où se donnaient les spectacles et à côté du comptoir. La Déchue se dirigea vers se dernier où se tenait une grande femme, une cigarette à la bouche, en train de préparer son espace de travail. En voyant approcher Oriane, elle arrêta tout ce qu'elle était en train de faire et se pencha légèrement en avant pour s'accouder au comptoir, reposant son menton sur ses doigts entremêlés. « Alors c'est vous qui essayez de forcer mon commerce ? ». La Luxurieuse marqua un temps, perdant son sourire. « Comment êtes-vous au courant ? » - « Figurez-vous que j'ai une vue imprenable depuis chez moi. Je n'avais malheureusement pas pu voir le visage de ce voleur. Heureusement qu'il – ou elle plutôt – retente sa chance. » - « Un voleur ?! ». Rien n'allait plus. Elle était venue pour se faire embaucher, et la voilà à se faire insulter de truand. « Mais non voyons ! Je suis ici pour un travail ! Pas pour voler quoi que ce soit ! ». La tenancière releva son buste, révélant un port de tête droit, presque noble. A l'en croire descendue de l'une de ces grandes et nobles famille. « Nous ne recrutons pas. C'est dommage mais il va falloir voir ailleurs. », fit-elle d'un ton neutre imposant aucune discussion. L'Abjecto fronça des sourcils. S'en était trop. Cette femme avait beau être la maîtresse des lieux et déborder de charisme, elle n'allait pas accepter une fois de plus de se laisser rabaisser de la sorte. Elle tapa du plat de la main sur le comptoir afin d'attirer clairement son attention, le choc retentissant en un claquement sourd à travers la pièce encore vide. Elle y avait été fort et s'était faite mal. Pourtant elle préférait ne pas le lui montrer, sa fierté en prendrait un coup. Elle serra des dents et prit une profonde inspiration avant de s'adresser à la propriétaire des lieux. « Il s'avère que je n'habite pas à côté. J'aurai pu aller ailleurs avant même que vous n'essayez de me claquer la porte au nez, mais – elle appuya fortement ce dernier mot – j'ai décidé de venir ici. Alors je ne partirai pas avant d'avoir parlé d'un quelconque poste potentiel. ». La patronne l'observait d'un œil curieux comme Oriane déroulait ce qu'elle avait à lui dire. Puis, après quelques secondes de flottements, elle lui répondit enfin. « Très bien, puisque mademoiselle ne partira pas sans avoir pu montrer de quoi elle est capable... Et bien elle va nous le montrer. ». Un couple entrait au même instant. « Alors dis-moi. Qu'est-ce la miss veux faire chez moi ? ». L'Abjecto marqua un temps avant de répondre. « Chanter. Je veux chanter. ». La tenancière haussa un sourcil. « Chanter ? On a déjà une chanteuse, pourquoi je devrai en prendre une deuxième ? ». Oriane ouvrit la bouche pour sortir une réponse, mais rien ne vint. Un serveur s'approcha du comptoir et s'apprêtait lui aussi à s'adresser à la tenancière qui le fit taire en levant l'index face à lui. « Je vous laisse deux minutes de réflexion. Le temps de m'occuper des commandes. ». Alors elle abaissa son index et se tourna vers le garçon. 
 
 
Oriane n'écouta pas leur échange. Elle en avait une idée, mais elle était trop concentrée sur la réponse qu'elle pourrait offrir à la maîtresse des lieux. Pourquoi une deuxième ? Il fallait qu'elle trouve une justification qui tienne parfaitement la route si elle ne voulait pas se faire jeter. Son regard perdu sur un œil du bois lustré du comptoir, se mordillant l'ongle du pouce, elle y réfléchissait à toute allure. « Alors ? Pourquoi je devrai prendre une deuxième chanteuse ? ». Oriane leva le nez, ses yeux se plongeant naturellement dans ceux de celle qu'elle voulait être son employeur. Déjà ? « Même pas une petite idée ? C'est dommage. », ajouta-t-elle. « Si ! ». Ou plutôt, peut-être. En fait elle n'en était pas sûre elle-même. Mais actuellement, elle n'avait pas grand chose d'autre. « Admettons votre chanteuse – votre unique chanteuse – soit indisposée pour une raison X ou Y. » - « Alors vous pourriez la remplacer. Oui pourquoi pas. Seulement ça implique beaucoup d'effort pour peu de résultats puisque vous devriez subir le même régime que Louve mais que vous ne seriez, pour ainsi dire, jamais sur scène. ». Si ce n'était que ça, elle lui casserai les chevilles à sa première représentation à cette "Louve" et comme ça elle n'aura pas à se plaindre du temps-humain de gâché. « Et puis, ça fera de la nouveauté ! », lâcha-t-elle soudain à la place de son idée de briser les rotules de celle qui l'avait précédé. « On pourrait faire des duos par exemple ! ». Dans ce cas il fallait vraiment qu'elle oublie cette idée de la rendre paraplégique. « Hum... Tu le veux vraiment ce poste hein ? », fit la gérante en fixant la Luxurieuse, un rictus amusé aux lèvres. « Tu m'as convaincue. En vérité, ça m'arrange bien. Je voulais être certaine de trouver quelqu'un de motivé. ». Un sourire illumina le visage de l'Abjecto comme la tenancière continua sa tirade. « Pour cet éventuel duo... On verra ça plus tard. Pour le moment ce que j'aimerai c'est plutôt que vous échangiez régulièrement vos places, Louve et toi. Ça permettra à chacune de se prendre un peu de repos pour ne pas se fatiguer la voix. ». A ces mots, Oriane se pinça la lèvre. Elle était plutôt du genre à faire des vocalises plutôt qu'à garder le silence pendant ses soirées de libre elle. Mais c'était encore une autre histoire. « Mais ça.... C'est ce que je souhaiterai qu'on fasse. D'abord je veux voir ton niveau actuel. Louve t'aidera à rattraper le retard que tu auras. D'ici là tu resteras dans les coulisses. ». Le sourire d'Oriane s'affaissa. Enfin, tout n'était pas mauvais. Au moins elle avait été embauchée, comme elle l'avait désiré. 
Le bonheur est le parfum de l'âme, l'harmonie du coeur qui chante.

Codé par Heaven sur Epicode



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[Q] - Celui qui chante va de la joie à la mélodie, celui qui entend, de la mélodie à la joie

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