Maximilien Eraël ~ Humain ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 2460 ◈ YinYanisé(e) le : 18/09/2016◈ Activité : Charpentier | rang II ; Ébéniste | rang II ; Soldat | rang II
Je me penchais pour attraper la gourde accroché à la selle du dromadaire. Mais j’étais trop haute. Je me penchais encore plus. Puis à force de me pencher je me trouver presque allongé sur le dromadaire. Mais j'arrivais toujours pas à attraper la gourde.
- Raaaah ! Taraaaa ! J'y arrive paaaaaas !
J’étais toujours à plat ventre sur le dos du dromadaire mais la selle commençait à me faire mal au ventre. Je regardais Tara en laissant mes bras se balancer dans le vide. Elle se tournait vers moi et me sourit, puis rigolait. Elle arrêtait le dromadaire pour attraper la gourde d'eau et me la tendre enfin. Puis je me rassis quand je sentais le dromadaire avancer à nouveau.
- Tu pourras m’en donner un peu s’il te plaît Mel ?
Ma Lumia avait murmuré doucement dans mon oreille comme si elle voulait pas être entendu. Pourtant c’est elle qui m’a dit que les adultes ne la voyait pas. Pourquoi elle a murmuré alors ?
« C'est bizarre. » - On arrive bientôt ? - Oui on devrait pas tarder.
Je souris. Tara je l'ai rencontrer il y a quelques semaines avec son petit groupe de voyageurs. J'étais perdu et elle était étonnée de me trouver tout seule. Au début je comprenais pas quand elle me parlait. C’était quoi ça Ben.. Babar… Bilb… Enfin voilà quoi. Puis elle a vu que je comprenais pas son histoire de B… De truc. Du coup elle m'a tout expliqué ce qui s'est passé quand j'étais pas à Utopia. En fait je suis un peu triste. Elle m’avait dit qu’il y avait plein d’adulte qui dormait. Moi j'espérais voir maman à mon retour mais en fait elle aussi elle dormait dans la pyramide avec tout les autres.
- Comment t'as dit que ça s'appelait déjà ? - Qaixopia. - Qa-i-xo-pia. « T'as l’air maline à épeler le nom comme ça. »
J’ignorais Sélène. De toute façon quand je réponds elle est encore plus méchante donc je l’ignore.
- Et tu as dit que c'était comment les autres déjà ? - Ça va faire 10 fois que je te le répète ! « Maline, c'est ce que je disais. » - ميچهانتي - D'accord, d’accord.
Je l’écoutais me réciter les différents nouveaux Royaumes – apparemment c’est comme ça qu’ils ont appelé ça - et cette fois-ci j’essayais de bien les retenir tous. Mais j’étais un peu déçue. Pourquoi elle voulait pas dire où est-ce que tout ces autres Royaumes se trouvaient. Moi je voulais savoir où ils étaient pour mieux les imaginer ensuite et peut-être les visiter. Je voulais visiter ces autres Royaumes.
- Tara est-ce que je pourrais aller voir les voir moi aussi ? - Tu le veux ? - Je peux ? - Et ta maman ? - Elle est pas à Qaixopia maman elle est dans une pyramide... - Mais on sait pas quand est-ce qu'ils vont se réveiller. Ça peut être aujourd'hui, demain… - Mais en attendant je suis toute seule… S’il te plaît !
Je la voyais sourire avant de se retourner. Pour moi ça c'est un oui. Donc moi aussi je souris avant de donner un coup sur le dromadaire pour qu'il se baisse. Je suivais son mouvement pour pas tomber, c'est grand ces animaux. En arrière, hop, en avant, et ça y est j’étais par terre à courir en criant tellement j’étais contente.
- Oui ! On va voir les autres royaume, on va voir les autres royaume ! Ouiiii !
[...]
J’avançais dans les rues de cette ville Humaine que je découvrais. J’avais l’impression d’être un de ces Humains, d’un de ces villages perdus, comme on en voyait arriver parfois. Ben là c'est pareil. J’étais perdu et j’arrive dans une belle et nouvelle ville. Et en vrai je savais pas trop où aller.
- On visite ?
C’était la petite voix de ma Lumia qui me disait ça gentiment en tirant sur le foulard qui couvrait toujours ma tête pour me protéger du soleil. Alors qu'ici c'est sous-terre, j'en ai pas besoin ! C'était marrant ça d'ailleurs une ville sous terre... Mais c’était une bonne idée qu’elle avait au moins comme ça je saurais à quoi ressemble la nouvelle Utopia. Et comme dans Utopia d'au-dessus je cherchais surtout les endroits secrets. Mais il y avait autre chose que je faisais quand j'étais encore à Utopia.
- Viens on va là-haut ! - Fais attention Meli tu sais que tu peux tomber en faisant ça. - T'inquiète pas. « Ben si elle s'inquiète justement ! Haha ! » - C’était pas drôle Bertrand. « C'est toi qui es pas drôle. »
Je tirais la langue en même temps que je commençais mon escalade. Souvent je faisais ça, escalader sur le toit des maisons comme ça on a une belle vue de la ville surtout depuis les grandes maisons. Mais les maisons ici elles sont pas faites pareille. Ça c'était pas prévu. Mon pieds dérapa d'un coup sur la roche ! J'essayais de me rattraper mais la seule chose que je prenais dans mes mains c'est de la poussière. Je voyais deux petites ailes se déployer dans le dos de Sirrah quand elle essayait de me tirer par le doigt. Je fermais les yeux et... Ah ! C'est tout ? Je croyais que ça ferait plus mal que ça... J'ouvrais les yeux et je ne comprenais pas d'abord pourquoi ce monsieur me regardais comme ça. Puis en voulant me relever, c'est là que je comprenais pourquoi je m'étais pas fait mal. Je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer la scène, et d'en rire.
Il y avait peu de temps que nous avions rejoint la citée de Qaixopia et encore moins de temps que nous avions fini de nous installer, les allez et retour entre Utopia et ici avaient été usant, mais cela était maintenant terminé. Maintenant que tout était terminé j'avais envie d'explorer cette ville enfuie. Je me levai du fauteuil et fît quelques pas pour attraper la jolie jeune fille qui se tenait devant notre petite bibliothèque. Je passais mes bras autour de sa taille et posa ma tête sur son épaule. - Viens Rinn on va faire un tour. - Non … Je n'ai pas envie de bouger ce soir. Me dit-elle en attrapant un livre. - Ce n'est pas grave ça, l'envie viendra en bougeant justement … Allez viens ça va être marrant et on verra des trucs qu'on a jamais vus. Elle se retourna et m'enlaça à son tour. - Je crois que nous n'avons pas la même définition de l'amusement, mais rien ne t'empêche d'y aller. Je contemplais ses yeux dont le bleu me faisait toujours fondre. - Mouais, mais ça sera moins drôle sans toi. Elle me lâcha et fît mine de pousser. - Va t'amuser. Dit-elle avec un grand sourire. Je lui rendis son sourire et je tournai les talons. J'étais sur le point de partir quand elle m'attrapa. Alors que je me retournais Rinn m'attrapa par le col pour me mettre à son niveau. - Ne t'attire pas d'ennuis ou t'aura à faire à moi … D'accord ? Dit-elle en me volant un baiser. - Tu me connais, je serais sage c'est promis ! Terminais-je l'embrassant à mon tour. Je refermais la porte derrière moi en lançant un clin d'œil à Rinn.
Maintenant dans la rue éclairée de torches, je fixais le dôme naturel pour savoir, à travers ses quelques brèches, s'il faisait jour ou non. Il était facile de perdre la notion du temps ici. Cependant, les fins rayons de lumière me confirmèrent qu'il faisait jour et certainement le début d'après-midi. Je regardais à ma droite ~ Je sais ce qu'il y a là-bas donc on va de l'autre côté ~. La décision était prise et m'avançais dans la direction opposée. Au plus je m'enfonçais dans ce coin de la ville, moins je trouvais de monde sur ma route, ce qui avait un côté un peu excitant et cela m'amusait beaucoup. Du côté de l'Entrée principale pas mal de bâtiments étaient en sale états. Cependant, plusieurs qui m'entourait ici était dans un état bien pire ~Je me demande bien depuis combien temps c'est ici ~ Parfois il n'y avait même pas de bâtiment, mais uniquement la paroi rocheuse. J'entendis un bruit sourd et instinctivement je me retournais, je regardais tout autour de moi, mais il n'y avait rien ni personne. Cependant, un sifflement d'air ce faisait de plus en fort. Je levai les yeux et en une demi-seconde deux pensées me vinrent. La première fut ~Et m*rde~ et la seconde était ~C'est une drôle pierre quand même … ~ L'autre moitié suffit pour me prendre cette chose qui m'avait cloué au sol. Il me fallut quelques instants pour reprendre mes esprits et m'empêcher de vomir tout ce que j'avais. Je fixais ensuite ce qui m'avait percuté. Quel ne fût pas ma surprise de voir une petite fille sur moi, je me demandais même si je n’hallucinais pas à cause du choc. Je fermais les yeux et me mis à me secouais la tête. Je rouvris les yeux, mais elle était toujours là. Je finis par me remettre sur pied. Une fois debout je commençai à m'étirer, faisant craquer mon dos pour ensuite regarder, perplexe, la fillette. - A ton rire je suppose que tu n'as rien de cassé. Lui lançais-je, un peu décontenancé. Je fixais alternativement la fillette et les hauteurs. - Qu'es ce que tu foutais la haut ? Monter sur des roches tenues par du sable, c'est un coup à se briser la nuque … Nan parce que si c'était pour sortir d'ici, il y avait plus simple … Si c'était juste pour genre prendre de la hauteur il y a plus simple, aussi, comme les tours par exemple. Lui dis-je simplement, sans savoir quel ton prendre. Je ne savais pas si je devais être surpris par son insouciance, sa chance ou sa bêtise. Je passais ma main sur le sommet de sa tête, retirant le sable et la poussière de ses cheveux. - Bon ce n'est pas tout, mais je dois y aller. Fais plus attention la prochaine fois tu n'auras pas toujours un benêt pour te servir de coussin. Terminais-je en lui souriant. Evoquer les tours me donna envie de les visiter, d'autant que, normalement, il devrait y en avoir une pas trop loin puisque j'avais pu voir son sommet plus tôt. Elle devrait, en plus, se situait dans un coin que je n'avais jamais visité. En la visitant je ferais d'une pierre deux coups. Cette rencontre n'aura pas servie à rien au final. Direction la tour ! Je repris mon chemin ~Si je ne me trompe pas ça devrait être par la~. A cette pensée, je m'engouffrais, à tatillon, dans une petite ruelle sombre dont aucune torche n'illuminait le passage.
Maximilien Eraël ~ Humain ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 2460 ◈ YinYanisé(e) le : 18/09/2016◈ Activité : Charpentier | rang II ; Ébéniste | rang II ; Soldat | rang II
- Tout va bien Mel’ ? « Ah ! Ça c’était amusant ! »
J’allais répondre à Sélène, pour une fois qu’elle est de bonne humeur. Mais le garçon se relevait sans s'occuper de moi. Je me trouvais d'un coup le ventre par terre en train de manger le sable. Et c’était vraiment pas bon. Je m'asseyais sur les fesses pour pouvoir lui répondre.
- Ben nan je viens d'arriver je vais pas partir tout de suite. T’es bête monsieur ! Aïe !...
Je tournais ma tête à droite. Sirrah était debout sur mon épaule et elle me regardait comme maman quand je faisais une bêtise. Elle m'avait tiré une mèche de cheveux pour… Ben je sais pas. J’ai dû dire quelque chose de pas bien ?
- Il t’as sauvé tu sais. Tu pourrais être plus gentille.
Je baissais les yeux et je croisais les bras en boudant ma Lumia. Moi je voulais juste jouer. Pourquoi elle me fâchait comme ça ? Mais ça, je pourrais lui dire que après. Je lui ai promis de pas lui parler devant les adultes. Mais c’est pas facile de se souvenir de tout ce que je veux lui dire quand je suis enfin seule avec elle.
« Hey ! Il s’en va. » - Quoi ? « Ah ! T'as pas l’air de beaucoup l’intéresser on dirait. » - Hé ! « En même temps, c’est vrai que t’as pas grand-chose d’intéressant. » - … - Meli. Et si on allait voir ces tours ? Ça semble moins dangereux que ton escalade. - Et si on le suivait ?
Je regardais ma petite sacoche. La tête blonde d'Adelia venait juste d'en sortir pour nous proposer ça. Je croisais les bras et regardais le plafond. C’est bizarre cette nouvelle Utopia. Y a pas de ciel. C’est comme si c’était pleins de petites maisons dans une plus grande maison. Je rigolais d'un coup. Je m'imaginais un géant qui habitait ici et toute les maisons c’était pleins de petites maisons de poupées du géant.
- Oui. On va le suivre. Il nous a sauvé je dois le remercier non ?
Je me levais et je courrais dans la direction qu’il avait pris sans faire attention à Sirrah qui soupirait. Mais je savais pas vraiment où il était parti… Je m’arrêtais du coup, parce que je savais pas trop où avancer. Je voyais alors une petite luciole s'envoler à côté de moi. Puis je trouvais quand même ça bizarre, une luciole rose.
- Sirrah ! Mais… Tu as des ailes ! « Elle a des ailes ! » - Je pense que c’est l’adrénaline de tout à l'heure qui m’a " donné des ailes ". - Adréna...-quoi ? - Mmmh… Quand tu as tellement peur par exemple que tu peux faire des choses surhumaine. Et bien c’est grâce à l’adrénaline. - Oh… Alors je peux voler si j’ai très peur ?! - Tch ! Bien sûr que non ! Un humain ne pourra jamais voler. Tu pourras fuir plus vite par contre. , me disait ma marionnette avec un drôle de sourire. - Oh. C’est nul l’adrénaline alors. - Oh lieu de bouder suis moi. Je l’ai trouvé.
Je courrais derrière ma Lumia qui nous emmenait vers des rues de plus en plus petite. Ah ! Je le vois. Je courrais vers lui et je lui sautait dessus dans un « bouh ! ». Mais je crois pas qu'il a eu peur. Dommage. Il est vraiment pas drôle. J'enlevais les cheveux qui s'étaient mis devant mon visage quand j'avais sauté sur le monsieur en penchant la tête et en passant mon bras devant mon visage. Puis hop ! Je ramené tout derrière ! Pouh ! Mes cheveux avaient beaucoup poussé. C'était pas pratique des fois. Mais je pouvais faire les mêmes coiffures qu'à certaines de mes poupées maintenant. Mes poupées. Elles ont dû rester à Utopia. J'espère qu'elles vont bien. Surement sinon Bertrand et Sélène ne seraient plus là !
- Hey monsieur. T'avances vite tu sais. J'ai failli pas réussir à te rattraper. « Menteuse, tu l'as vraiment perdu de vu ! » - Shh.
Je le suivais pendant qu'il continuait à avancer. Je sais pas si je l'embêtais ou pas, mais peut-être il pourra un peu plus m'expliquer ce que c'est, enfin plutôt, comment ils ont construit Qa.. Qaxa... Mmmmh, cette nouvelle Utopia ! Parce que cétait marrant ces maisons dans la grande maison !
- Où tu vas dis ? Tu sais je voulais juste voir à quoi ça ressemblait Q... Cette nouvelle ville, euh... Non. Elle a dit que c'était un, mmmh... - Royaume. - Oui, un Royaume c'est ça ! Pourquoi on dit un Royaume d'ailleurs ? C'est bizarre non ? Et pourquoi sous terre ? Tu sais toi ? « Tu es vraiment bruyante tu sais ça j'espère ! »
Je baissais les yeux à la remarque de Sélène. Est-ce que c'était vrai que je parlais beaucoup ? Peut-être que je l'embêtais avec toute mes questions. Je lui était tombé dessus tout à l'heure, peut-être il s'était fait mal quelque part.
- Excuse-moi de t'avoir tombé dessus tout à l'heure. Tu m'en veux pas hein ? Tu sais, c’est la première fois que j'arrive ici. Tara m'as retrouvé je m’étais perdu très loin. Du coup je sais pas trop ce qui c’est passé…
Une ruelle puis une autre et encore une autre. Cette ville était vraiment faite bizarrement. J’étais pourtant persuadé qu’une des tours devait être proche, mais avec cet agencement je ne la distinguais plus. Heureusement que même sans torche, les failles du plafond laissaient, quelque peu, la lumière du jour transpercer la ville ce qui me permettais de voir où je mettais les pieds. En parlant de pied, un écho d’un rythme qui n’était pas le mien, retentait à mes oreilles. Cependant, porté par la réverbération de la ruelle je n’arrivais pas à savoir si cela venait de devant ou derrière. Je continuais donc d’avancer, méfiant. Au plus je progressais, au plus le bruit ce précisait pour au final être distinct. ~ Derrière ! ~ Je me retournais et vît cette gamine me bondissant dessus. Par réflexe, comme lorsqu’on attrape instinctivement quelque chose que l’on vous jette, j’attrapais l’enfant. J’étais surpris et bien assez pour ne pas faire, tout de suite, attention à sa veine tentative de me faire peur. Dans un premier temps je pensais que quelque chose était arrivé. Cependant, en voyant son air décontracté je soupirais de soulagement et la reposé parterre pour reprendre ma route. Entendant sa plainte et constatant qu’elle voulait me suivre, je ralentis le pas pour qu’elle me suive sans trop s’épuiser. Je l’écoutais parler, poser ses questions. Elle avait de l’énergie à revendre cette petite et continuais à déborder d’énergie, alors qu’il y a deux secondes elle était à bout de souffle. C’était un drôle de phénomène, elle m’amusait beaucoup. J’aimais bien son tempérament et son innocence enfantin à aller directement à l’essentiel, sans détour et sans réfléchir. Je fus surprit de ses excuses, brusquement, en un instant, elle était passée d’un discourt énergique à un discourt désolé. A ce changement j’explosais de rire à en pleurer. Après quelques instants pour reprendre mon souffle et essayer mes yeux d’un revers de la main. J’entrepris de répondre tant bien que mal à tout. - On t’arrête jamais toi hein ? T’as mangée un lyrienn de la foudre pour avoir autant d’énergie ? Lui lançais-je en lui tirant la langue. - Tu n’as pas à t’excuser pour tout à l’heure, évidemment que je ne t’en veux pas. Lui disais-je en souriant, après tout ce n’était qu’une enfant. - Tu as quand même eu une chance monumentale que je fus à cet endroit et à ce moment précis. Avec une chance pareille tu devras te méfier des garçons plus tard … Je marquais une courte pause en regardant la jeune fille. - Tu comprendras quand tu seras plus grande … Je pris ensuite un petit moment pour formuler une réponse à toutes ses interrogations. Du moins à ce que je pouvais répondre. - Alors pour Quixopia et pour les autres citées aussi, on appelle cela un royaume parce qu’elles sont, tout simplement, dirigées par une reine ou un roi. Concernant le fait que Quixopia soit sous terre ben heu …. Là je n’en suis pas sûr, j’ai emménagé depuis peu, mais apparemment elle est plus vieille qu’Utopia. Il presque sûr qu’avec le temps le sable a dû recouvrir la cité. Cependant, ce qui est le plus impressionnant c’est ce dôme naturel et la manière dont il aurait pu se former. Pour moi il y a dû y avoir une structure sur laquelle le sable c’est déposé pour faire cette protection, mais il n’y en a aucune trace. Une magie peut être ? En tout cas, c’est ce que je trouve le plus intrigant. M’exclamais-je en regardant ce plafond. A ce moment-là nous arrivions à un croisement auquel je m’arrêtais un moment. - Bref ! Concernant là où je vais … Et bien en fait je cherche justement une des tours. Elle ne devrait pas être très loin, mais je l’ai perdu de vue. Je m’accordais un moment pour refaire, dans ma tête, le trajet que j’avais fait par rapport au moment où j’avais vu la tour. Regardant le croisement, j’indiquais le chemin de gauche. - Ça devrait être par là … Je crois … Je continuais donc mon chemin et sans surprise la petite fille me suivit. - Mais tu étais perdu ? Qu’est-ce qu’une fillette comme toi faisait toute seul ? Lui demandais-je d’un air curieux. Je me risquais à une dernière question même si, au vu du sort commun des humains, je me doutais de la réponse. - Et ou sont tes parents ?
Maximilien Eraël ~ Humain ~ Niveau III ~ ◈ Parchemins usagés : 2460 ◈ YinYanisé(e) le : 18/09/2016◈ Activité : Charpentier | rang II ; Ébéniste | rang II ; Soldat | rang II
Je sursautais quand d'un coup le monsieur rigolais. Et je savais même pas pourquoi. J'avais rien dis de drôle. Ni Bertrand. Donc je savais pas. Il était vraiment bizarre. Je le regardais en même temps que je cherchais qu'est-ce qui avait pu le faire rire. Moi aussi je voulais rire comme lui ! Et quand il me répondais enfin, je comprenais rien à ce qu'il me disait !
- Un Lis Rien de la foudre ?
Dans ma tête je m'imaginais ce que ça pouvait bien être un "Lis Rien de la foudre". Peut-être un monsieur qui sais pas lire, ou qui aime pas les livre ou qui peut pas lire parce qu'il est tout électrique et tout ce qu'il touche ça brûle ou ça devient électrique ? Il y a vraiment des choses bizarres dans le monde. Puis après il disait encore quelque chose de bizarre. Comment ça je dois faire attention avec les garçons ? Ça veut dire que je vais tout le temps tomber sur des garçons ? Je regardais Sirrah qui volait toujours à côté de moi. Elle me souriait mais ne disait rien. Je pensais qu’elle m’expliquerait, elle m'explique toujours.
« Hé. Il est bizarre lui, hein ! » - Mhmh. « Tu comprends ce qu’il raconte toi, moi je comprends rien. »
J’avais haussé les épaules pour lui répondre. Je comprenais pas beaucoup de choses moi non plus. Mais bon c'était pas grave parce que je comprenais quand même certains trucs. Par exemple, maintenant je comprenais un peu mieux ce que ça voulait dire royaume. Et Qaixopia, il est pas facile à retenir ce nom, elle était plus vieille que Utopia ? Mais pourquoi on l'a trouvé que maintenant ? En tout cas moi je trouve dommage ce grand plafond plein de sable. J'aimais bien voir le ciel tout bleu et le soleil, même si des fois il faisait vraiment très chaud...
- Roi. Royaume. Oui ! Mais pourquoi on dit pas Reinaume quand c’est une reine ? - Une structure du langage commun parmi tant d’autres. - Pfff… c’est pas simple le langage commun… « Primauté aux garçons, ha ! »
Je riais en entendant Bertrand. Quand le monsieur disait où il allait je voyais Sirrah croiser les bras en se tournant vers ma sacoche. Je sais pas ce qu'elle avait, comme si elle le boudait Adelia. Ou peut-être c’était l’inverse elle était contente que Adelia elle est proposé de suivre le monsieur. Je sais pas trop si elles s'entendent bien ou pas toutes les deux et ça m'embête.
- Je t'accompagnes ! T'as dis qu'on pouvais bien voir la ville de là-haut alors je te suis !
Mais apparemment le monsieur savait plus trop non plus où on devait aller pour aller à ces tours. Puis encore une fois je voyais ma Lumia partir au-dessus des maisons. Je pense qu’elle allait chercher comment rejoindre la tour. Mais avant qu'elle est revenu le monsieur recommençait à marcher. Sirrah était toujours pas revenue mais je décidais quand même de la suivre. Et puis maintenant qu'elle sait voler, elle pourra me retrouver facilement de toute façon. Et puis ensuite elle me dira la bonne direction pour aller à la tour et je la dirais aussi au monsieur. Je levais la tête vers lui vu qu'il me demandait quelque chose. Je baissais la tête après qu'il ai fini, parce que je m'en voulais. C'était ma faute si je m'étais perdu, Sélène me l’avait dit et répété.
« Alors ? Tu vas parler ou continuer à te taire ? »
Oui. C’était pas bien de rester de rien dire, c'était malpoli. C'est-ce que Sirrah me dirait.
- Une fois j'ai accompagné mon papa. Il est marchand mon papa, comme Tara. Lui voulait pas que je vienne mais je me suis cachée. Et on est allé sur un bateau. T'es déjà allé sur un bateau ? C'est amusant. Ca bouge dans tout les sens, et ça arrive à avancer et à flotter sur la mer. Tu connais la mer toi monsieur ? Moi c'était la première fois que je la voyais. « Ça aurait pu être ta dernière aussi hein. »
En entendant Sélène, je me sentais toute bizarre et je commençais à pleurer.
- Je... Le bateau il a coulé et... Et... Et je sais pas où il est passé papa. Un monsieur m'a sauvé, je... je s... je sais pas où il est passé et en... ensuite Tara m'a trouvé.
J'essuyais les larmes avec le dos de ma main. Mais en fait ça servait à rien parce que y en avait toujours des nouvelles. Je sentais une petite main se poser sur ma joue. En ouvrant les yeux je voyais Sirrah qui était de retour, et moi je pleurais encore plus.
« Mini-maman est de retour, ça y est... ça s'entend. » - Là là. Ce pauvre garçon, tu lui en fait voir de toutes les couleurs.
J'essayais de sourire. Mais c'était difficile. Mais maintenant que Sirrah était là, ça allait mieux. C'est vrai qu'elle a toujours été comme une "mini-maman" pour moi. Je reniflais avant de finir de lui répondre.
- T... Tara elle m'a aussi demandé pourquoi j'étais t...oute seule. Elle m'a em...menée à la pyramide où y a tout pleins de monde qui d...orment. "Au cas où". « Et quiqui c'est qu'on a trouvé ? » - … Ma maman elle fait dodo avec tout le monde dans la pyramide... Mais elle va se réveiller ! Et papa il va revenir ! En les attendant, je vais voyager avec Tara. Elle est gentille Tara.
Je voyais Sirrah qui me souriait. Ses ailes elles étaient vraiment belles... La tour !
- Viens monsieur ! Je sais comment aller à ta tour moi.
J'avançais un peu plus vite comme ça j'allais devant le monsieur. Comme ça moi je suivrais Sirrah et lui il me suivra.
- Et toi monsieur ? Ton papa et ta maman ils habitent ici aussi ? « T'en a de ces questions toi... » - Est-ce que t'es papa toi ? Tu sais, mon papa il me ramène tout le temps des cadeaux quand il reviens.
Je mettais la main dans mon petit sac et j'attrapais Adelia pour la montrer au monsieur.
- Regarde, ça c'est le dernier qu'il m'a offert ! Elle est belle hein !
J'écoutais son histoire et dès que j'ai entendu le mot « bateau » j'eu un mauvais pressentiment.
- J'ai dû prendre la mer une fois, même si je préfère être à terre que sur un bateau.
Elle continua et je redoutais la suite qui fût, malheureusement, tel que je le pensais. Je me sentais démunie en la voyant pleurer. Je ne savais pas comment réagir avec les gens qui pleuraient et encore moins avec les enfants qui pleuraient. Je ne savais pas quoi faire et plus que triste pour la gamine, je m'en voulais d'avoir posé la question. Comment une si petite chose pouvait déjà connaitre de telles tragédies ? J'avais l'impression que les humains étaient maudis et condamnés à tous connaitre une enfance difficile. Je soupirais pensant que je n'étais qu'un sombre crétin de l'avoir mise dans cet état. Je m'approchais de la gamine. Je lui souriais alors que je posais ma main sur sa chevelure d'argent, pensant qu'un contact la rassurerait peut-être.
- Sèche tes larmes petite et souris c'est le meilleur moyen de prendre ta revanche sur la vie. Et puis je suis sûr que ton père est quelque part à se soucier de toi. Ça le rendrait triste de te savoir dans tous tes états comme ça, tu ne crois pas ? Terminais-je en lui tapotant le crane.
Elle sembla par la suite aller mieux. Avais-je réussis à la rassurer, la calmer ? Quelque part au fond de moi, j'étais assez fier d'avoir pu arrêter ce flot présumé sans fin. Pauvre bout de chou, sa mère était donc dans la Pyramide. Cet enfant n'avait vraiment pas de chance. - Il faudra remercier cette … Tara d'accord ? Elle a l'air très gentille pour s'occuper de toi comme elle le fais. D'un coup elle sembla de nouveau déborder d'énergie. Elle était vraiment étrange cette petite fille. Elle prit la tête, en accélérant le rythme, s'exclamant qu'elle connaissait le chemin.
- Hey ! Petite attend, comment tu connais le chemin ? Tout à l'heure tu ne connaissais même pas leurs existences. M'exclamais-je, sans que cela ne l'interpelle.
Je rattrapais la petite sans effort et la suivais tranquillement même si je restais perplexe. Comment pouvait-elle connaitre le chemin des tours qu'elle ne connaissait même pas il y a peu … Je soupirais. Peut-être que je me posais beaucoup trop de questions, ce n'était qu'une gamine après tout. Peut-être a-t-elle vus les tours avant, sans savoir ce que c'était. Je fus extirpé de ces pensées par des questions aux qu'elle je ne m'attendais pas.
- Mes parents ? Ils ne vivent pas ici, non et le contraire serait extrêmement gênant et problématiques.
~ Enfin, pas pour tout le monde ~ Me disais-je, cette simple pensée me faisait afficher un sourire malicieux qui disparut à la seconde ou la question suivante fît son apparition, laissant place à la surprise.
- M … moi papa ? Moi avoir des enfants ? non, non, non, non Je ne ve … je n'ai pas d'enfant, non.
Je riais un peu gêné, la question des enfants était un sujet un peu sensible, même avec ma nouvelle famille. - Je … Je suis encore jeune tu ne crois pas pour avoir des enfants ?
Elle sortit ensuite une drôle de poupée de son sac. Je l'observais, en restant songeur. Son visage me disait quelque chose, mais impossible de savoir quoi. Je me disais que cela ne devait pas être important et que ça me reviendrait peut-être plus tard. - Elle est très belle, ses cheveux sont vraiment très bien fait, mais ses vêtements sont un peu étranges non ? Je suis sûr que quand tu reverras ton père, il aura pleins d'accessoires pour elle. Lui disais-je en souriant.
Au fond de moi je savais qu'il y avait peu de chance que cela arrive, mais l'espoir fait vivre. Et si cette petite pouvait vivre, un peu, plus longtemps dans l'insouciance. Elle aura toute la vie pour prendre des mauvais coups, alors autant la préserver un peu.
- Hey ! Imagine une armoire avec pleins de robes pour elle. Elle serait encore plus jolie avec une robe tu ne trouves pas ? Je voyais qu'elle souhaitait me guider, cependant garder un rythme entre la marche et la course me gonflait très fortement. J'accélérais un peu plus pour arriver juste derrière elle.
- Et si on allait plus vite ?
Je l'attrapais et la soulevais par les hanches, elle me semblait plus légère que lorsqu'elle m'était tombée dessus tout à l'heure. Je la mis sur mes épaules lui lâchant :
- C'est toi qui es aux commandes, alors accroche-toi bien et guide moi okay ? Ha et appelle moi Kryll, Monsieur c'est trop formel pour moi. C'est parti !
À ces mots je me mis à courir le plus vite possible, à elle de guider maintenant !
![Comme un cheveu sur la soupe [ft. Kryll] 3881576816](/users/3014/30/04/80/smiles/3881576816.gif)
Vous avez deux nouveaux messages 
