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 Lorsque les yeux de l'Ensorceleuse croisent ceux du Prince des Cauchemars

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Sam 09 Avr 2016, 02:01

La première chose que je sentis en me réveillant fut la douceur de ce qui se trouvait sous ma main. Doucement, celle-ci remonta, quittant la cuisse chaude sur laquelle elle était posée pour gravir d'autres paysages. J'inspirai avant d'expirer, un petit sourire venant trôner sur mon visage alors que j'essayais d'émerger un peu plus. La tête contre mon oreiller, je finis mon ascension jusqu'à tenir dans ma main l'un des seins de la Venus. Je finis par ouvrir les yeux sur son corps, l'admirant dans son sommeil. Le drap s'arrêtait à sa taille et de là où je me trouvais, je pouvais voir une mini rondeur sur son ventre, discrète mais tout de même présente. Je n'avais jamais aimé les femmes, ou, du moins, les mettre dans mon lit. L'amour était pour moi une perte de temps et bien que l'acte soit plaisant, il ne m'apportait qu'une satisfaction que je jugeai auparavant trop éphémère pour que j'y éprouve un quelconque intérêt. J'avais obéis à la première Taiji à une époque où je n'avais d'autres choix, j'avais consommé une fois mon premier mariage et, bien sûr, j'avais mis enceinte l'Oracle du Chaos, répondant ainsi à mon devoir en tant qu'Empereur Noir. A vrai dire, je n'étais pas un homme à trophées, du moins, je ne considérai pas le fait de mettre une femme dans mon lit comme tel. Mon pouvoir résidait dans bien d'autres choses et je trouvais celle-ci presque trop facile, superficielle. Les femmes qui courraient après le grand méchant loup étaient nombreuses, nombreuses et sottes, pensant à tort pouvoir le soumettre, pensant à tort pouvoir être spéciales à ses yeux. La vérité c'est que les loups dévoraient les vierges et les laissaient meurtries après s'être rassasiés. Je n'étais pas un loup et jamais je ne le serai. Pourtant, là où le plaisir de la chair était avant pour moi une perte de temps, j'y trouvais du plaisir, avec ma femme. Les liens de notre mariage nous avaient piégé tous les deux et aucun de nous ne pouvait ignorer ces derniers. Je savais tout de ses secrets, elle savait tout des miens. Les énigmes de nos vies avaient volé en éclat et j'avais en ma possession toutes ces choses qu'elle souhaitait cacher au monde. De la nécessité de se faire confiance, de ces sentiments que nous partagions, était né le désir. Bien sûr, je l'avais déjà désiré par le passé, d'une toute autre manière. Je voulais en ce temps là la faire mienne, la manipuler, cette femme qui était alors bien trop naïve pour son propre bien. Je l'avais toujours trouvé dangereuse mais ses épines n'étaient à mes yeux que la promesse de quelque chose d'inoubliable. Le mariage avait réduit à néant le danger qu'elle pouvait représenter pour moi et que je pouvais représenter pour elle. Avant, j'aurai pu lui tordre le cou, elle aurait pu m'anéantir de sa magie. Nous aurions pu nous affronter et ne pas en ressortir vivant. Mais les choses étaient différentes, tellement différentes.

Je fus sorti de mes pensées par un bruit discret à la porte coulissante. J'attrapai le drap, recouvrant la peau pâle de Lily-Lune pour la cacher des regards indiscrets. Puis, en me levant, je pris mon pantalon, l'enfilant avant d'aller ouvrir sur une Orine qui nous apportait le petit déjeuner. Je ne dormais jamais aussi bien que lorsque je me trouvais à Maëlith. J'étais certain qu'ici, mes ennemis ne viendraient pas me chercher. Je pris le plateau, le déposant sur une petite table avant de me diriger de nouveau vers le lit. Je fis craquer mon dos, ayant encore et toujours quelques soucis d'articulation. Le temps avait passé mais je ne m'étais toujours pas habitué à la masse musculaire que j'avais pris d'un coup, peu avant mon ascension sur le trône des Sorciers. Cette époque me semblait si lointaine pourtant... Qu'importe, quand bien même les regrets parfois me tiraillaient. La folie avait finis par me quitter, même si j'en gardais quelques séquelles, comme de fréquentes insomnies ; mais pas ici, pas avec elle. Je finis par mettre mon genoux droit sur le lit, l'autre venant le rejoindre de l'autre côté du corps de la Venus. Après quelques mouvements supplémentaires, je me trouvais au dessus d'elle, la dominant avec amusement. Je fis glissé le drap doucement sur son corps, amenant mes lèvres sur l'un de ses seins avant de remonter dans son cou. Cette femme portait mon enfant et, même si j'avais brûlé des orphelinats, saccagé des villes, tué en masse, même si je n'étais pas quelqu'un de bien, je l'étais avec elle. Et puis, à force de la côtoyer, j'avais appris à connaître cette femme que beaucoup jugeaient fragile à tort. Elle avait, elle aussi, ses parts d'ombre, des meurtres sur la conscience. « Réveille toi... » murmurai-je doucement au creux de son oreille avant de l'embrasser. Appuyé sur une unique main, l'autre parcourait son corps, traçant des lignes imaginaires pour relier deux points pris au hasard. Parfois, je la soupçonnais de faire semblant de dormir pour voir jusqu'où j'irai, mais je n'avais jamais pu la prendre sur le fait.
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Dim 10 Avr 2016, 19:06


Tout juste tirée de ses songes par les caresses de son amant, elle s’éveillait doucement, sous la tendresse de cette paume au toucher léger qui effleurait son corps, encore nu d’une nuit passée à s’aimer. Dans un frémissement, elle ouvrit les yeux, la peau parcourue par un frisson glacé. Elle ne se lassait pas de réveils comme celui-ci, de réveils où son époux la choyait, où il se glissait sur elle, l’embrassait et la touchait jusqu’à ce qu’elle quitte le monde des rêves. Parfois, bien que consciente, elle restait immobile, à feindre le sommeil. Etait-ce un mal d’en désirer toujours davantage ? Les sensations étaient nouvelles. Jamais elle n’avait été passionnée au point de s’offrir à un homme, jamais de cette façon. Ce n’était pas une question de devoir conjugal comme aimaient le croire les Muses, ou une volonté malsaine de satisfaire l’autre sans en ressentir l’envie. Elle éprouvait des sentiments réels pour son mari et prenait plaisir dans l’acte. Avec lui, elle redécouvrait l’amour, en son état le plus pur, exalté, enflammé, ardent. Son appétit en était devenu intarissable et elle n’avait faim que de lui. Lily-Lune sourit. « Bonjour. » murmura-t-elle tout bas en étirant ses bras, avant de laisser filer ses longs doigts pâles sur le torse de Jun. « Déjà habillé ? » remarqua-t-elle. Ses mains s’étaient égarées près de ses hanches et frôlaient la toile du pantalon qu’il venait d’enfiler. Depuis leurs noces, ils s’étaient tissés des liens forts et indescriptibles entre eux, les murmures du cœur accentués par ce piège dans lequel ils étaient tombés et où ils se complaisaient. La Vénus avait toujours nié les penchants de son cœur, l’attirance qu’elle avait pour certains de ses proches. Un œil avisé n’aurait néanmoins pas tardé à discerner cette fascination charmeuse que cet homme aux cheveux noirs avait toujours suscité chez la jeune femme. Lily-Lune avait, par le passé, prit soin d’éviter Jun, lucide quant au danger qu’il représentait. Elle s’était accrochée à des idylles plus sages, comme pour oublier les inclinaisons moins raisonnables. Seulement, la prudence et la vertu n’étaient qu’un masque dont elle se parait, pour mieux dissimuler son audace, son impertinence et ses excentricités. Elle s’était faite à son mariage, peut-être même trop rapidement pour ne pas sentir cette pointe de culpabilité. Tous ses futurs éventuels avec un autre, elle les avait balayés sans scrupule. Elle était la femme de Jun et cela lui convenait tout à fait.  

Lily-Lune s’attarda un instant dans les bras de son époux, à l’embrasser. De ses grands yeux noirs, elle le dévisageait sans rien dire, un petit sourire aux lèvres. Un sourire qui ne faisait d’ailleurs que s’accroitre, de plus en plus malicieux. Elle lui agrippa les épaules pour le faire basculer sur le côté, et renverser la situation, quitte à user d’un soupçon de magie s’il ne se laissait pas faire. La Vénus était allongée sur lui, à tenir ses poignets. Lentement, elle fit glisser ses doigts le long de ses muscles, traçant avec douceur les contours de ses bras, de son buste, du Dragon qu’il avait de tatoué. Elle s’était redressée dans le même temps et était assise sur lui. Quelques mèches folles s’étaient échappées de sa longue tresse, et ondulaient le long de la peau nue de sa gorge et de sa poitrine. « Maëlith est calme, ces derniers temps. » souffla-t-elle d’une voix basse, pensive. « Ils n’auront pas besoin de moi au Palais, ce matin. » La vie était paisible à la Cité des Orines et les incidents, plutôt rares. Elle avait fait en sorte de se libérer, remettant à plus tard ce qui n’était pas urgent. « Nous avons tout notre temps. » Elle se pencha à nouveau près de lui, pour lui mordre légèrement les lèvres. « Je suis affamée. » lui susurra-t-elle à l’oreille. Elle avait senti le parfum du thé qui infusait dans une tasse et se doutait qu’une Orine était passée pour apporter le petit déjeuner. A vrai dire, elle se moquait bien du petit plateau et de ses viennoiseries. Il n’y avait pas un seul carré de chocolat sur terre qui aurait pu combler ses désirs du moment. Elle était simplement bien aux côtés de Jun et cherchait à profiter de sa compagnie, de sa chaleur. Comment aurait-elle pu lui résister ? Il était séduisant et elle était toute dévêtue contre lui ; elle avait envie de lui. Ses baisers se firent de plus en plus impétueux. Ce n’était pas un vulgaire pantalon qui allait freiner ses ardeurs et elle ferait en sorte qu’il lui cède à la première occasion.

Leur union les avait contraints à une transparence inédite l’un envers l’autre. Ils ne pouvaient plus avoir le moindre secret ni dissimuler quoi que ce soit. Cette règle qui régissait leur hymen avait causé quelques tourments à la jeune femme, autant pour ce qu’elle ne désirait pas confier que pour ce qu’elle avait découvert. Néanmoins, ils avaient très vite tourné le désagrément en avantage. Ils savaient ce que l’autre voulait, ce qui pouvait se révéler utile en bien des circonstances.
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Ven 22 Juil 2016, 22:36

« Ah oui ? » fis-je avec un ton faussement détaché lorsqu'elle m'avoua que la cité des Orines était on ne peut plus calme. Je ne pus empêcher mes pensées de glisser doucement vers des idées que je préférai taire. Cette femme savait éveiller le désir en moi et quelque chose me disait que Maëlith risquait d'être un peu moins paisible d'ici quelques minutes. Mes yeux s'attardèrent sur le corps de la Vénus qui avait jugé bon d'échanger nos positions. Beaucoup disaient que cette femme n'était qu'un rêve, intouchable et ô combien désirable. Certains lui prêtaient même une vie charnelle inexistante, trop belle pour être souillée de la sorte. Ils avaient raisons sur bien des points sans doute, à l'exception de ceux qui supposaient sa chasteté. Je savais ô combien elle pouvait se montrer gourmande et, à vrai dire, je m'étonnais moi-même de succomber à des tentations qui, jusqu'ici, m'avaient laissé dans la plus grande indifférence. Mon regard parcourait ses formes. J'étais comme hypnotisé par ses courbes. Ses seins, ses hanches, les creux de son ventre... j'avais envie de la toucher, de la caresser et de la coller un peu plus contre moi. Elle se pencha pour saisir ma lèvre, sulfureuse créature qui se gardait bien de montrer cette face cachée démoniaque aux yeux du monde. Le murmure me fit sourire alors que mon corps commençait à ressentir une tension qui ne fit que s'accentuer petit à petit. Je recherchai instinctivement ses lèvres, le contact de sa peau me devenant de plus en plus nécessaire. Je libérai mes poignets pour faire glisser mes mains dans son dos. Mes doigts l'effleurèrent jusqu'à ses reins, chutant le long de ses courbes jusqu'à ses hanches que j'agrippai avec une douceur qui me devenait de plus en plus douloureuse. Je n'étais pas connu pour le nombre de mes conquêtes et encore moins pour ma modération. Esquissant un nouveau sourire en me dégageant de ses lèvres, je la fixai un instant avant de lui murmurer : « Je pense avoir trouvé de quoi te contenter. ». L'une de mes mains passa sur ses reins, l'autre remonta dans ses cheveux et je me retournai pour l'emprisonner une nouvelle fois sous mon corps. Mon sourire ne fit que s'agrandir au creux de son cou que je me mis à mordiller avec un contrôle difficilement tenable. Mon torse contre sa poitrine, je jouissais d'un contact que je voulais continuer de nourrir. J'avais ce besoin de l'avoir contre moi et ce dernier empirait à chaque instant. Ma respiration commençait à devenir plus profonde et la tension persistait encore et encore. Ma main droite vint saisir l'une de ses cuisses pour la serrer contre moi, plus qu'elle ne l'était déjà. Mon regard remonta sur son visage et je vins cueillir ses lèvres rosées avec une tendresse qui se changea bien vite en fougue. Je n'étais pas patient et je savais très bien que si le lien de notre mariage avait été inexistant, je n'aurai jamais attendu aussi longtemps pour la faire mienne. Seulement, je ressentais ses désirs, ses envies et tout ceci se mêlait à mes propres désirs et envies. Je n'étais pas froid lorsque j'étais dans ses bras. Je n'étais pas sec et violent. J'avais envie de profiter de sa peau, quand bien même il m'arrivait d'être plus avide pendant l'acte et de vouloir ne lui laisser aucun répit. J'aimais par dessus tout la faire mienne, écouter les infimes changements de sa respiration, les moments où elle se laissait aller à une certaine bestialité et où ses gémissements devenaient bien plus intenses. La satisfaction que je ressentais dans ces moments était exquise. Je ne l'aurai jamais éprouvé pour une autre femme. Lâchant l'emprise que j'avais sur elle, je posai mes mains à plat de chaque côté de son visage pour l'admirer un moment tout en maintenant le contact entre nos deux bassins. La peau blanche des joues de ma femme devenait rosée sous le plaisir et je guettais avec beaucoup d'attention cet état que j'aimais lui voir revêtir. Je fis un léger mouvement de reins tout contre elle, m'amusant de la situation tout en en ressentant les dangers imminents. J'avais épousé la plus vile tentatrice de tous les temps et, quand bien même elle éveillait les ardeurs des foules, j'étais le seul à qui elle s'offrait. Je descendis jusqu'à sa poitrine, doucement, baisant son cou et sa gorge, annihilant le contact entre nos bassins d'un même mouvement. Mes lèvres contre ses seins, je pensai qu'elle avait raison. Je m'étais habillé trop vite.
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