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 Drôle de marchandise... | PV Cassiopée

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Dim 20 Mar 2016, 04:23


La  guerre, la guerre... voilà ce qui était sur toute les lèvres quel que ce soit le lieu où l'on se trouve. Le conflit ange et démon, celui de ceux qui portent leur foi vers les Aetheri plutôt que Sympan. Le moindre mot de travers face à un individu aux convictions opposées était suffisant pour mettre le feu au poudre dans la majorité des lieux sur tout les continents. L'Orisha avait besoin de changer d'air, de se ressourcer pour ne pas devenir fou. Non pas qu'il détestait abattre du démon, ça lui donnait plutôt une impression de repousser ceux qui sont à l'intérieur de lui et cherche chaque jour à être plus présent dans son esprit. Cette idée étrange qui lui rôdait toujours en tête de partir à la chasse de cette couronne dont il avait les informations, dont il rêvait de poser sur sa tête et laisser libre court à sa folie... Mais c'était une autre histoire, un périple qu'il ne devait pas faire tout de suite, pas pendant tout ce tumulte qui règne sur les terres du yin et du yang. C'est ainsi qu'il c'était retrouvé au Port, ce territoire Orisha qu'il connait très bien, ce paysage qui lui rappel ses premières années de liberté. Nombreux voyages en mer, débutant comme simple moussaillons pour gravir les échelons de cette hiérarchie respecté par eux et eux seuls. Métier de marin qu'il avait rejoint pour survivre, pour rompre définitivement ses chaînes, pour lancer cette nouvelle vie après avoir racheté par le sang son statut d'esclave. Journée à jamais gravé dans sa mémoire dont il ne regrette rien malgré certains événements qui y furent rattachés par la suite. Ethan se promenait sur les quais, essayant de ne pas porter trop attentions aux conversations des marins en train de charger et décharger les navires, aidant parfois un jeune loup en mal de force pour le labeur imposé par son capitaine. Entendant toujours les mêmes répliques sur les conflits qui règne sur les continents, rumeurs, fait véridique, pure inventions, il y en avait pour tout les goûts. Affirmant encore plus l'idée de l'orisha que les seuls moment où l'on était tranquille c'était en mer avec son équipage.

Pas le temps de déblatérer sur ce qui se passe sur la terre ferme, un bâtiment à faire avancer et défendre contre les vagues et les tempêtes, caprice des océans qui cherchent à créer quelques épaves de plus pour les fonds marins. Chaque périple avait une chance de non retour, tel était le défi du marin au quotidien. Ethan s'arrêta tout de même au bout d'un quai pour porter son attention à un des navires qui était en mouillage un peu plus loin, une impression de déjà vu. Le pavillon du grand mât portant un symbole qu'il reconnaîtrait entre mille, discret mais bien présent. Il prit une petite marche vers celui-ci, s'amusant chaque fois à créer la stupéfaction grâce à sa capacité de se balader sur l'eau comme si le quai était sans fin. Montant à bord sans plus de formalité, il y croisa un membre d'équipage qui le salua et lui fit une accolade chaleureuse, il ne c'était pas trompé sur la nature du vaisseau. Il rendit ainsi une petite visite au capitaine, clarifiant au passage quelques détails, savourer une choppe de bière tout en jouant aux dés avant de retourner à terre pour poursuivre sa balade avec les poches remplis de quelques pièces d'or supplémentaires. Il reverrait le bateau et son équipage plus tard dans le mois si tout se passait comme prévu pour un voyage en haute mer, l'Orisha avait envie de sentir la brise fouetter son visage.

Une fois de retour sur les quais, son attention fut attiré par une femme dont les traits ne lui était pas méconnu. Désireux de vérifier si sa vue et sa mémoire ne lui jouait pas de tour, il accéléra le pas tandis qu'elle s'approchait d'un bateau et s'en éloignant peu de temps après avec un colis sous le bras. La brunette semblait pressée de quitter les lieux mais il se mit à courir, hélant son nom pour la faire stopper et la rejoindre pour être face à elle plus rapidement.
- Cassiopée !  

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Lun 28 Mar 2016, 22:27


 
   

Je ne savais même plus les raisons qui m’avait poussé à revenir en ces lieux. La nostalgie, l’envie, la folie ou peut-être était-ce dû à la lettre que j’avais reçu il y a de cela un bon mois ? Je ne savais pas qui en était l’émetteur, seuls trois mots avaient été inscrit sur un bout de papier presque autant déchiré qu’il était possible de l’être, « viens au port ». N’importe qui doté de bon sens n’y aurait pas été, pourtant je ne connaissais que peu de monde susceptible de m’envoyer une telle missive et dans les deux cas je ne pouvais pas me résoudre à ne pas y aller. Pour la première personne, ce qui était improbable mais pas impossible nous nous étions donné rendez-vous dans un an. Cette période n’étant pas encore écoulé je ne voyais pas l’intérêt de ce message si ce n’est un danger, ou un problème. Le souci c’était que je ne voyais pas Wriir m’envoyait un tel parchemin, surtout pour m’appeler à l’aide ou autre, ce n’était pas son genre. Avait-il appris à lire depuis que nous nous étions vu ? Je n’en étais pas sure, pourtant l’hypothèse de sa possible débâcle, je ne l’avais pas mise de côté La seconde personne qui aurait pu être l’expéditrice n’aurait pas pris la peine de m’écrire. Au premier abord j’avais cru à une blague de Zack. Il m’avait quitté depuis quelques jours sans laisser de trace, parti on ne sait où. Pas un mot, pas un au revoir, rien qui pourrait m’indiquer le lieu de sa fuite. Je devais avouer que sa subite disparition m’avait quelque peu refroidie quant à sa loyauté envers moi et une certaine pointe de colère attendait impatiemment son retour. Je n’étais pas sa mère, pas plus que sa femme ou autre c*nn*rie dans le genre, je n’étais qu’une amie inquiète à son sujet. Il était vrai que parfois des pulsions maternelles se faisaient voir mais je ne pensais pas être à l’origine de son départ.

C’était donc ainsi que mes pas, et quelques autres moyens de transport, m’avaient amené ici, au port. Ce n’était pas la première fois que je foulais les rues menant aux différentes embarcations pourtant il y avait toujours autant d’énergie et de folie en ce lieu que je ne pouvais empêcher mon regard d’osciller à droite à gauche telle une furie. Je semblais perdue pourtant je n’avais jamais été aussi proche de chez moi. Je ne parlais pas du lieu en lui-même, mais de l’effervescence qui y régnait. Il y avait tellement de monde tous plus différents les uns que les autres, tant de choix et de possibilité. Pourtant comme ça chaque fois que je mettais les pieds ici, je n’avais pas un sous en poche, pour dire vrai, je n’avais jamais un sous en poche. J’aimais dormir à la belle étoile, je me lavais au gré d’une rivière, ou si l’opportunité se présentait chez une famille capable de m’accueillir pour la nuit. Depuis que j’étais partie de chez moi, beaucoup de chose avait changé, dont moi. Je vivais au jour le jour, incapable de prévoir ce que le lendemain me réserverait et je m’en fichais. J’aimais les surprises et les choses imprévisibles, voilà ce qui me portait chaque jour, la liberté. La journée était ensoleillée, les gens se pressaient pour aller ici et là. Les sourires se faisaient rare, encore un effet de cette guerre ? Je me fichais pas mal de ce conflit, tant qu’il n’entrait pas en compte dans mes principes ou dans mes idéaux, ils pouvaient bien s’affronter pour une parcelle de terre ou pour sauver leur peau, cela ne représentait que peu d’intérêt pour moi. A une époque, pas si lointaine que ça, j’aurais sans nul doute foncé dans la bataille, dans quel camp, peu importe, le fait est que je me serais jeté corps et âme dans cette lutte. Seulement aujourd’hui, je pouvais me rendre compte qu’aucun des anges ou des démons ne m’étaient jamais venu en aide ni même à mes semblables, pas à ma connaissance en tout cas. Je ne leur devais rien, et ils ne devaient rien, tout simplement.

C’était perdu dans mes pensées qu’un homme m’interpela. De prime abord il était plus que louche et après un examen détaillé, il était clairement douteux. Pourtant je ne suis pas partie, je l’ai écouté et observé. J’en avais plus qu’assez de devoir chercher qui m’avait envoyé cette lettre. Je m’étais déplacée maintenant il était tant que cette personne le fasse aussi. Zack, Wriir ou qu’importe ne comptait plus sur moi. « Mademoiselle. Puis-je obtenir votre attention quelques secondes ? » Il tenait dans sa main un sac, lourd à en juger par la façon dont il le tenait. Piqué par ma curiosité je l’ai incité à continuer. « Ce sac d’or peut être à vous, si vous le désirez. Je sens que j’ai toute votre attention, n’est-il pas ? Rien de plus simple, pour l’obtenir, il vous suffira d’aller voir le capitaine posté là-bas sur le pont de son navire et de me ramener le paquet qu’il vous remettra. Un jeu d’enfant ? » Les bras croisés sous ma poitrine je l’ai regardé de la tête au pied, son visage était caché par sa capuche je ne pouvais discerner ses traits pourtant je pouvais sentir son sourire posé sur moi. « Où est le piège ? » « Oh c'est trois fois rien, je vous assure. Vous devrez simplement lui dire – Belle journée pour voler Capitaine – et le tour est joué. Bon, peut-être que des dangers vous guetterons, mais en contrepartie, ce beau sac vous attend. Etes-vous intéressé ? » « Pourquoi moi ? » « Et pourquoi pas vous ? » Sans un mot, je me suis mise en route. Je tenais à faire passer le temps, pour une belle récompense en plus, je ne pouvais pas dire non. Bien vite, je pus rejoindre le fameux capitaine, lui dire la fameuse phrase et prendre le fameux colis. A peine étais-je descendu du navire qu’une voix m’appela. Le paquet sous le bras, je me retourna pour découvrir Ethan un peu plus loin derrière moi. Un signe de main dans sa direction et une lame vint se planter dans ma chair. La foule se dispersa mais pourtant je ne vis personne aux alentours susceptible d’être l’auteur de ce délit. L’homme ne m’avait pas menti, les dangers étaient là tout autour de moi. Ma main était en sang, et la lame avait traversé jusqu’à ma paume. Peut-être pas aussi facile que ça finalement.


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Lun 11 Avr 2016, 04:06


L'air du port avait toujours été un doux souvenir dans l'esprit d'Ethan, cette proximité avec la mer, cette odeur si particulière qui lui redonnait chaque fois l'envie de prendre place à bord d'un navire. Ces jours de liberté, ces jours où tout ce qui importait était de faire battre la voilure dans le sens du vent pour avancer au mieux sur les mers et atteindre les destinations l'une après l'autre. Bientôt il aurait l'occasion de prendre place à bord d'une belle frégate au couleur de son peuple, du moins c'est ce qu'il souhaitait le plus en ce moment malgré les tumultes qui régnaient sur le monde. La guerre, toujours la guerre. Fléau pour les peuples, source de richesse pour les forgerons, armuriers et charpentiers. Sans arme, sans armure et sans bateau, les conflits seraient une toute autre chose. Pour l'heure, quand ce ne sont pas les anges et les démons qui se tapent sur le nez, ce sont des conflits religieux mêlés de politique qui tourmente les esprits et fait couler le sang. L'Orisha s'étonnait presque lui-même d'être là à ce balader sans l'arme à la main pour combattre l'une ou l'autre cause. Peut-être Sympan offrait-il un répit à ces guerriers qui lui vouait allégeance avant de reprendre encore plus fort le labeur de répandre sa parole.

Ethan approchait de Cassiopée en accélérant le pas après avoir crié son nom, elle le saluait de la main l'instant suivant mais aussitôt une lame se plantait dans la main de celle-ci. Un sentiment de culpabilité lui procurant un frisson désagréable dans le dos. Quel aurait été l'issue si il n'avait pas appelé l'orisha ? Elle n'aurait pas levé la main selon toute logique mais est-ce qu'une partie plus vitale aurait été visée en contrepartie ? Un rapide regard aux alentours pour essayer de repérer le lanceur tandis qu'il approchait de son amie, d'aucun ne semblait être visible, ayant préféré un tir en provenance d'une cachette plutôt que d'affronter réellement. Il avait beau avoir ce flair pour percevoir le danger, il ne ressentait rien, peut-être parce qu'il n'était pas la cible ou que le tireur avait déjà prit la poudre d'escampette. Mais tout ceci était en lien avec quoi ? Du peu qu'il connaissait de Cassiopée, elle ne semblait pas être du genre à causer des ennuis autour d'elle, certes il pouvait se tromper mais il serait le premier surpris si tout cela était volontaire. Il restait que leur rencontre était encore récente, un côté encore inconnu peut-être. Ethan le saurait tôt ou tard, voir dans les instants à venir si quelque chose était à l'origine de cette attaque sournoise.

Rejoignant Cassiopée, il la fit accroupir pour être une cible moins facile à atteindre puis il attrapa sa main sans attendre, déchirant un morceau de sa chemise pour faire un bandage temporaire. Regardant celle-ci dans les yeux, il murmura.
- Serre les dents...
Un signe de tête puis d'un coup vif il retira la lame pour la planter dans le bois des quais. La seconde suivante, il entourait la plaie du morceau de tissus de façon bien serré pour contenir l'hémorragie. Le nouant pour qu'il reste en place, ça devait permettre de comprendre ce qui se passe et d'aller chez un soigneur pour faire arranger les dégâts.
- Cassy... que se passe t'il ?
Apercevant le colis qu'elle avait sous le bras, il le pointa du doigts.
- C'est ce truc le soucis ?
La foule qui c'était dispersé rapidement sous les effets de l'attaque, le quai offrait maintenant une bonne vision des environs. Étonnamment les incidents avaient pour habitude d'amener les curieux à regarder de plus près mais avec la situation, les dangers devenaient plutôt le truc à s'éloigner.

L'Orisha cherchait des mouvements suspect, sa dague et la lame dans le quai à porté de main pour réagir, tenant la blessure de Cassiopée entre ses deux mains pour faire pression. Attendant un minimum d'explication afin d'aider au mieux. Dans tout les cas, quel que soient les raisons, elle était une soeur de sang, une orisha tout comme lui, il ne pouvait pas la laisser dans cette situation sans réagir.  

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Mar 31 Mai 2016, 15:48



 

A peine avais-je poser mes fesses sur le sol, tenant toujours le paquet de l’autre bras, je ne pus m’empêcher de suivre les gouttes de mon propre sang couler le long de ma main pour venir s’écraser sur le sol et former au fil des secondes une petite tache de ce liquide rouge si particulier. J’étais presque hypnotisée par le trajet que chaque perle de sang prenait, tantôt à droite tantôt à gauche, plusieurs se suivaient ou au contraire se fuyaient mais dans tous les cas elles finissaient au même endroit, sur le sol. Preuve en était de ma rêverie je ne sentis pas la lame quitter ma paume, laissant un trou béant là ou cette dernière c’était trouvée quelques secondes plutôt. Mes yeux étaient fixés sur ma main tremblante et sanguinolente. Alors que l’autre tenait toujours fermement le colis alors qu’il était finalement la cause de tout ceci. J’aurais dû avoir mal, pourtant la douleur ne se fit sentir que lorsque Ethan s’afféra à me mettre un pseudo garrot afin d’arrêter le saignement. Chaque nerf du haut de mon bras jusqu’à la pointe de mes doigts me firent l’effet d’une centaine d’aiguille que l’on planterait encore et encore dans ma chair. La grimace sur mon visage n’était pas comédie encore moins que l’élancement que je ressentis, et le vertige qui me prit. Poussant un léger soupire, et prenant une position un peu plus confortable, assise en tailleur sur le sol réchauffé par le soleil, je relevais enfin la tête pour observer mon camarade d’un peu plus près. Ramenant le colis entre mes jambes, je le désignais d’un signe de tête, reprenant peu à peu conscience de ce qui m’entourait, de ou j’étais au fur et à mesure que la douleur s’intensifiait. « Ce n’est qu’un petit … paquet de rien du tout. Je devais l’amener à un gars … » Balayant les environs, je me rendis compte que nous n’étions plus aussi nombreux que tout à l’heure. Quelques rares personnes passaient à côté de nous, histoire de s’informer du pourquoi de toute cette agitation, d’autres préférés passer leur chemin sans plus de formalité. Les rues qui jusqu’à présent avaient été remplies de vie, et d’animation n’étaient plus que l’ombre d’elles même. Poussant un énième soupire, de frustration, d’agacement, et de douleur je reportais mon attention sur l’Orisha en face de moi, sa chemise était déchirée ? Un coup d’œil vers ma main et je compris. Tout le monde n’était pas aussi détestable que ça après tout.

D’une voix un peu plus assurée, je repris ma petite histoire du pourquoi, du comment, je me retrouvais dans cette situation. « Bon, ok il est plus là. Mais il voulait ce truc, pour je ne sais quelles raisons, et me voilà plantée. Les gens sont parfois si horribles, ces derniers temps. Tu te rends compte ? Je vais encore avoir une cicatrice. Bon heureusement que je les compte plus. » Instinctivement mes doigts ensanglantés se posèrent sur mes côtes. Cela devait faire plus de quinze ans et pourtant le souvenir de cette journée ou j’avais rencontré Ezékiel resterait sans aucun doute la plus marquante de toute, aussi bien mentalement que physiquement. Perdue dans mes pensées, encore une fois, je serrais automatiquement la marchandise enchaînant la conversation. « Qu’est-ce que tu fais là au faite ? Pas que cela me gêne, hein ! Mais quitte à me faire poignarder je préférais que ça ne t’arrive pas en restant avec moi. » Déposant le sac sur le sol, je desserrai le bout de tissu qu’Ethan avait posé sur ma main, remplaçant le bout de chemise par mon autre main. Fermant les yeux, je me concentrais sur cette sensation de chaleur si particulière que je ressentais à chaque fois qu’il m’était donnée de me soigner. D’abord une chaleur douce, presque fraiche, puis un brasier ardent se répandant dans tous mes membres. Je ne pus empêcher le sang de couler à nouveau, cependant par endroit il m’était possible de sentir ce dernier commencer à coaguler pour à la fin ne plus former qu’une fine ligne blanche. Poussant un soupire d’épuisement et de soulagement, j’ouvris de nouveau les yeux et me relevait dans un même mouvement. Frottant ma main autrefois blessée sur ma robe, je la tendis à Ethan afin de l’aider à se lever. « Si j’avais été plus forte, je n’aurais même pas de trace, mais bon … je n’en suis pas encore là … » Époussetant ma tenue, je m’adressais de nouveau à lui dans une voix plus calme, plus douce presque inaudible. « Ils sont là. Je ne les vois pas mais ils nous observent. Tu ferais mieux de partir, si tu ne veux pas de problème. En ce qui concerne ce petit truc, je vais l’apporter à ce bon petit monsieur qui me l’a donné et le tour sera joué. » J’alliais le geste à la parole, m’apprêtant alors à partir je sentis un courant d’air frais frôler ma joue. « Ah … on dirait qu’ils veulent jouer. Pas le choix, je ne peux refuser une petite partie. » Arborant mon plus beau sourire, je lui donnais un léger coup d’épaule. « Alors que décides-tu ? » Je laissais écouler quelques secondes et repris plus fort pour que mes agresseurs entendent. « Ils m’attendent. »


Nombre de mot : 863
Doux Daryl ! Plus d'un mois que je dois répondre >< *s'auto-flagelle* Pardon encore une fois du retard ! J'espère que ça te plaira :D Une petite réponse avant la fermeture ! Ca se fête !  Drôle de marchandise... | PV Cassiopée 006
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Lun 04 Juil 2016, 02:57


L'orisha écoutait sa consoeur, ne pouvant s'empêcher un sourire en coin lorsqu'elle prenait presque à la légère le fait d'être poignardé pour ne penser qu'à l'énième cicatrice qui allait marquer son corps. Ethan ne connaissait que très peu Cassiopée, leur rencontre ayant été interrompu lors du bas où ils avaient parlés la première fois. Ayant eu pour seule complicité de ce se retrouvé volontairement en tenue plus légère pour tenter de remédier à la chaleur étouffante d'Utopia. Elle avait dû quitter sans mot dire et n'avait pas eu l'occasion de la revoir depuis. Hasard, chance ou destin, ils étaient de nouveau face à face et faire plus ample connaissance pouvait être à l'ordre du jour une fois que cette situation serait réglée. En temps normal la livraison d'un colis n'était pas le résultats d'une atteinte à la vie, portant à croire que le contenu était soit précieux, soit ne devait pas tomber entre les mains du destinataire. Il va s'en dire que cela ne les regardait pas, du moins, le but était d'être payé en toute logique et les agresseurs représentait un contretemps. Le grand marcheur ne manqua pas le mouvement vers les côtes, signe d'une blessure passé qui avait marqué le souvenir de la victime du jour, gardant en mémoire les questions qui lui traversaient l'esprit pour un moment plus opportun. Se tenant assis sur le genoux devant elle, cette fois il ne put que rire lorsqu'elle demanda la raison de sa présence.
- J'aime me balader ici, souvenirs passés et bienfaits de l'air salin. Ne t'en fais pas pour moi, je sais aussi encaisser les dégâts, me défendre et attaquer. Un marin en voit de toutes les couleurs sur les mers et ça, c'est des amateurs pour t'avoir raté ainsi.
Il n'avait évidement pas l'intention de l'abandonner, peu importe ce qu'elle déciderai entre poursuivre son engagement ou le jeter à la mer, la regardant se guérir et ne laisser qu'une fine ligne blanche pour trace de la lame qui y était plantée voilà quelques minutes. Connaissance qu'il devrait sans aucun doute prendre le temps d'apprendre et maîtriser pour contrer les aléas de sa vie tumultueuse. Après tout l'orisha avait une certaine tendance à se mettre le nez où il ne faut pas, en toute innocence bien sûr.

La regardant s'assurer que la mise en pli et la propreté de sa robe n'était pas trop désastreux, elle lui tendit la main pour la rejoindre sur deux pieds. Cassiopée osant même lui conseiller de partir avant qu'elle ne reprenne le chemin pour effectuer sa livraison. Il attrapa l'offrande pour se redresser mais à peine allait-il répondre qu'un objet frôla la joue de la porteuse, coup de chance d'avoir bougé à cet instant précis. Ethan se pencha pour ramasser ses armes, ne gardant que la dague en main, jouant à la faire tournoyer entre ses doigts.
- Tu penses vraiment que je vais te laisser t'amuser toute seule ? Voilà un bon moment que je n'ai pas fait ce genre d'exercice.
Elle provoqua l'adversaire par quelques mots et s'avança vers sa destination sans attendre, son ami lui emboitant le pas pour marcher à ses côtés, scrutant les environs pour repérer les dangers grâce à la capacité propre à leur race, sûrement un détail que l'opposant n'avait pas prit en considération. Il ne fallut que peu de temps pour que les derniers civils encore présent s'enfuit en courant à l'approche d'une clique d'individus à la mine patibulaire qui aurait pu être défini comme armé et dangereux mais le second qualificatif restait à définir par l'issue de l'affrontement.
- Ils nous attendent serait plus exact, Cassiopée.
La bataille était lancé, Ethan usant de télékinésie pour faire envoler le colis à une hauteur appréciable, permettant à sa collègue d'avoir les mains libres. Après tout ne sont-ils pas tout deux friand de liberté et ces charmants messieurs sont une entrave directe. Pas d'autre choix que de leur faire comprendre qu'il n'est pas bon pour la santé de quiconque de provoquer une orisha qui s'adonne à avoir une connaissance tout aussi orisha à ses côtés. Ethan n'avait crainte que le duo feront aisément front commun, sûrement dû à la complicité lors de leur brève rencontre à cette journée qui n'avait pas tout à fait tournée comme prévu dans plusieurs cas.
- À toi l'honneur, c'est toi qu'ils ont provoqué...
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Mar 05 Juil 2016, 21:16


 
   

M’inclinant à la manière d’une princesse face à Ethan, le regard posé sur le sol, la tête basse, je ne pus empêcher un petit rire de sortir de ma bouche. Nous étions attaqués et je prenais le temps de m’amuser … il fallait savoir trouver de la joie partout non ? C’était ce que je faisais. Ethan était un camarade Orisha, d’une certaine manière il me comprenait, peut-être bien mieux que moi-même je ne me comprenais. Il était si facile de parler avec lui, la preuve en était lors du bal. Alors que je me révélais de ma révérence, je me souvins alors avoir dû l’abandonner en pleine fête. Il faudrait sans doute que nous ayons une conversation à ce sujet, entre autre, après les festivités qui nous attendaient.
Faisans de nouveau face à nos adversaires, je passais une nouvelle fois mes mains sur les côtés de ma robe, retirant à la fois la poussière et la transpiration. Je ne voulais surtout pas laisser tomber mes armes simplement parce que j’avais les mains un peu moites par ce temps, il faisait relativement beau aujourd’hui à tel point que je pouvais sentir des gouttes de transpiration couler le long de ma colonne vertébrale et continuer son chemin un peu plus bas. Ce que cela pouvait être désagréable … voilà pourquoi, notamment, je détestais être trop habillé ! A m’écouter je n’aurais porté que le strict minimum ce qui soit il en passant était déjà le cas.

Prenant une grande respiration, et imitant le geste d’Ethan, avec moins d’allure et de classe, je tentais de faire tourner mes poignards dans mes mains. Jetant un coup d’œil à mon partenaire, je ne pus une grimace de barrer les traits de mon visage. « Je ne suis pas aussi douée que toi … mais je vais m’améliorer, ne t’inquiète pas. » Les hommes qui nous faisaient furent outré de voir que je ne leur accordée aucun intérêt ou presque, je les gardais toujours à l’œil. Alors qu’ils semblaient prêts à foncer sur nous, croyant que je ne les voyais pas, je partis dans leur direction. Lames en avant, le visage concentré, les muscles bandés au possible. Je n’étais pas la meilleure combattante, pas encore, ni même la plus forte, aussi je me pris de nombreux coups qui avec plus d’expérience auraient pu être contré. Pourtant, ces lames qui tranchaient ma peau, m’apparurent comme une délivrance. C’était bizarre de reconnaître aimer quelque chose que l’on n’est pas censé aimé … pas comme ça en tout cas. Je jetais par moment quelques regards à Ethan, constatant qu’il était bien meilleur que moi dans bien des domaines il semblerait. Même si je n’étais pas orgueilleuse ou quoi, enfin c’est ce que je croyais, mon égo en prenait un coup … je devais être sur les nerfs, pour oser penser à des choses comme ça ou alors il s'agissait simplement d'un esprit de compétition dont j'ignorais l'existence jusqu'à aujourd'hui. Les deux cas étaient possibles, plus rien ne me surprenait venant de moi ... ou presque.

Alors que mon coude finit dans le nez d’un de mes adversaires, je m’adressais à nouveau à l’Orisha. « Ils sont vraiment mauvais, tu ne trouves pas ? Je les croyais un peu plus combattive que ça, mais bon … je devais me tromper. » Je ne savais pas vraiment à quoi je jouais, encore une fois je les provoquais et surtout provoquais leur colère envers moi et envers Ethan, ce qui était débile. Mais j’avais besoin d’évacuer le trop plein d’énergie dont je débordais. De nombreuses fois, je crus que mon nez allait se casser, et heureusement pour moi ce ne fut pas le cas, je ne pouvais pas en dire autant des autres. Bien vite, ils finirent par être soit à terre, soit en train de s’enfuir. Le paquet ne devait pas leur être si cher que cela après tout. Mes mains sur les genoux, j’eus beaucoup de mal à reprendre mon souffle. J’avais reçu beaucoup de coups, parfois involontairement et parfois non, histoire de pimenter un peu les choses dirons-nous. Je passais le dos de ma main gauche sur mon front, constatant au passage que je dégoulinais de sang … je ne devais pas être bien jolie à voir. Heureusement pour moi que tout était fini, je n’aurais pas pu tenir bien plus longtemps. « Ça fait du bien, non ? » La langue pendante, je devais avoir l’air d’un chien. « On va se dépêcher de ramener le colis et allez boire un coup, ça te dis ? Je pense qu’on a des choses à se dire, enfin on pourra discuter quoi. » Je m’approchais de lui, et lui donner un léger coup d’épaule. J’avais vu pas mal de monde faire ça, et à chaque fois les deux personnes souriaient. Pourquoi pas nous ?


Hors RP:
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Dim 24 Juil 2016, 15:36

L'orisha appréciait de voir la volonté de Cassiopée à faire comme lui, sa volonté à s'améliorer et devenir plus agile, plus forte, plus combative. Cette touche d'arrogance, voulu ou pas, y ajoutait un charme certain lorsque affronte ses adversaires. Il faut dire que ceux ne donnait que l'envie de rire tout en les repoussant du revers de la main. Hommes de mains ou mercenaires, dans les deux cas, ils ne mériteraient pas leur solde pour ce travail. Du nombre initial, la moitié était au sol et les autres en fuite pour ne pas se retrouver allongés à leur tour. Ethan et Cassiopée avaient tout deux combattu avec fougue, chacun à leur façon, prenant leur dose de coups respectifs. Le grand marcheur jouant parfois de son fouet pour préserver sa soeurette d'une attaque. Lorsque tout fut terminé, elle avait le souffle court, un peu de sang ici et là, ayant subie quelques blessures. Elle se redressa pour lui flanquer un coup d'épaule qui le fit rire, détente instantanée après ce stress de lutte.
- Avec plaisir, quoi de mieux que se rafraichir après une bonne bataille.

Ethan attrapa le colis d'une main, la plaçant sous son bras, ébouriffant les cheveux déjà bien emmêlés de Cassiopée avec l'autre main.
- Va falloir soigner tout ça aussi.
Il suivi sa soeurette orisha, ne sachant où elle devait porter la dite boîte qui était une source de problème continuel. Ce qu'elle contient devait soit valoir très cher, soit représenter un danger pour celui qui veut le faire récupérer. Restant somme toute sur ses gardes à travers les ruelles, ne croisant que deux des hommes affronté plus tôt qui tentait une nouvelle fois de reprendre leur colis.
- Ils ont un peu plus de coeur à l'ouvrage que je pensais, c'est bien.
Lança t'il alors qu'ils étaient devant eux à menacer avec des couteaux. Ethan donna la boîte à sa propriétaire, attrapant un objet dans sa poche qu'il se glissa au cou pour soudain disparaitre sous un long rire puis le silence. La panique était visible sur leur visage, incompréhension totale de ce qui se passe. Soudain l'un des deux vint transpercer taillader la cuisse de son partenaire qui se mit à hurler et lui assainit la même souffrance. Le premier frappa encore et vice-versa. Un magnifique duel d'orgueil était lancé à savoir qui ferait le plus mal à l'autre pour le faire abandonner. Ethan réapparu à côté de Cassiopée, continuant leur chemin en contournant les deux bougres qui s'enrageait l'un contre l'autre en se criant des bêtises.
- Je ne pensais pas que ce serait aussi efficace...

La destination atteinte, ils entrèrent et le colis remis en échange d'une jolie bourse rempli de monnaies sonnantes et trébuchantes. N'ayant nul besoin de s'attarder plus qu'il n'en faut, voyant le receveur de la boite avec des yeux brillants d'avidité alors qu'il s'apprêtait à ouvrir le colis, attendant seulement le départ de ces visiteurs. Une fois dehors, les deux hommes étaient allongés sur le sol à gémir de douleur. Le duo poursuivant son chemin pour se rendre à l'auberge la plus près. Voyant que Cassiopée était encore épuisée, il l'a fit monter sur son dos malgré sa réticence.
- Ne t'en fais pas, cette fois je n'ai pas d'eau où te laisser tomber pour nous rafraîchir.
Touche d'humour au passage, se rappelant bien de cette soirée au bal qui c'était écourtée plus vite que prévu pour elle. Il ne lui en voulait pas, se disant que c'était peut-être de ça qu'elle voulait parler. Dans tout les cas, il était content de l'avoir retrouvé, même si les circonstances étaient mouvementés. Le peu de temps passé avec elle avait suffit à développer en lui un lien avec elle, une envie de l'aider, de l'épauler, d'être un peu comme son grand frère qui l'aide à progresser. Il la posa au sol avant d'entrer dans l'auberge, la laissant passer devant pour aller choisir une table et si installer. Il était l'heure de se détendre et profiter d'un moment de répit pour discuter devant un verre ou deux, selon l'humeur et l'envie qui s'installera.

728 mots
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Pouvoir Esprit du Totem pour Jessy, compagnon. svp
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Dim 24 Juil 2016, 22:25



Sentant la main d’Ethan passait dans mes cheveux, je ne pus m’empêcher d’afficher une mine que je voulais boudeuse mais qui n’était évidemment pas le reflet de la réalité. Remettant mes cheveux en place, ou tout du moins j’essayais, je lui tirais la langue telle une enfant. Il était facile de parler avec lui, et surtout d’être naturel. Il n’y avait ni jugement, ni critique de sa part. Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi proche de chez moi. Alors que nous nous approchions du lieu de rendez-vous, deux hommes qui nous avez fait face précédemment nous firent barrage. S’en vraiment que je m’en compte du comment, je les vis se battre entre eux. En un clin d’œil, il était passé de menaçant à insignifiant. Je jetais un regard vers mon camarade Orisha, car je le soupçonnais d’être derrière ce revirement, je ne savais cependant pas comment.

Lorsque nous eûmes transmis le colis, à bout de force et tremblotante de fatigue, je ne savais pas comment j’allais parvenir à aller jusqu’à la taverne la plus proche sans m’effondrer toutes les cinq minutes. Heureusement pour moi Ethan me proposa de me porter, et avant même d’avoir pu décliner son invitation, je me retrouvais sur son dos. Ce simple geste me mit mal à l’aise, j’avais la sensation d’être un point lourd et en même temps il était incroyablement bon de pouvoir compter sur quelqu’un dans des moments comme celui-ci. D’un côté, je râlais histoire de me sentir moins coupable et pourtant je le remerciais intérieurement de son geste. Je passais mes jambes autour de sa taille, mes bras autour de son cou et m’installais aussi confortablement que la position le permettait. J’avançais mon visage autant que possible sur le côté gauche de celle d’Ethan pour pouvoir voir ou nous nous dirigions et surtout pour pouvoir lui parler sans qu’il est besoin de se tordre le cou. « Je pense que de l’eau, ou plus précisément un bon bain bien frais, ne me ferait pas de mal ! » Desserrant un de mes bras, je passais ma main sur mon visage pour y voir un mélange de terre, de poussière et d’une substance poisseuse horriblement collante. « Non, deux bains même ! » Je ris de ma propre personne, consciente d’être dans un état pitoyable.

Lorsque nous fûmes arrivés à l’auberge, Ethan me déposa sur le sol. Mes jambes encore légèrement tremblotantes eurent quelque difficulté à me soutenir. Je pris appuis d’une main sur la porte d’entrée, avant de la franchir tout en me tenant le plus possible à ce qui se trouvé à mes côtés. Nous trouvâmes une table, dans un coin de la pièce, histoire d’avoir un œil sur l’ensemble de la salle. Je me laissais tomber non sans grimacer sur ma chaise, et à peine nous eûmes posés nos fesses qu’une jeune serveuse vint nous demander ce que nous voulions. Je m’installais aussi bien que possible, les jambes croisées sous mes fesses, les coudes posés sur la table me permettant de soutenir ma tête. En attendant notre commande, j’observais l’Orisha à côté de moi. Je pris une grande respiration avant d’entamer la conversation. Je ne savais pas par quoi commencer, mais avant même d’avoir pu y réfléchir, les mots quittèrent ma bouche. « Je voulais m’excuser d’être partie comme une voleuse la dernière fois. J’ai eu … dirons-nous un imprévu. J’espère que ta soirée n’a pas été gâché … Enfin si un peu je suppose, vu que je suis partie. » Je ponctuais ma phrase d’un nouveau tirage de langue.

Lorsque la serveuse revint avec nos boissons, j’attendis qu’elle est posée mon verre sur la table pour en boire presque la moitié. Je ne m’étais pas rendue compte à quel point j’avais soif jusqu’à ce que les premières gouttes de liquide coulent dans ma gorge. Je reposai mon verre sur la table, un peu trop fort et donc bruyamment. Je tenais plus ou moins bien l’alcool, mais il me mettait malgré tout dans de bonne condition… Bien vite la conversation déborda sur des sujets n’ayant ni queue ni tête, l’alcool aidant nous parlâmes pendant de longues minutes, parlant parfois trop fort, ou riant trop fort quitte à énerver les voisins de table. Pourtant à cet instant peu devait nous importer, si ce n’est rire et partager ensemble des situations vécues, comme celle qui venait de nous réunir. Lorsque je repris connaissance, ma tête était affalée sur la table, mes yeux étaient légèrement engourdis, et j’avais un mal de tête horrible. Je ne me souvenais pas de grand-chose concernant la soirée que nous venions de passer, mais à en croire le sourire qui ne voulait pas quitter mon visage, elle avait dû être … particulière.



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Drôle de marchandise... | PV Cassiopée

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