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 [LDG Voyageurs] Une nouvelle vie

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Mer 17 Fév 2016, 23:03


Les Voyageurs - Une nouvelle vie


« Y a-t-il des survivants ? », « Aucun. L'oasis a été ravagée, et les deux caravanes sont tombées. », « C'est insensé ! » Marxus tapa de son vieux poing dans un coussin à proximité de lui. Faiblement, mais assez pour impressionner le caravanier se tenant en face de lui. Il ne l'avait jamais vu s'énerver de la sorte. Oui, comme il le disait, c'était insensé.
Depuis plusieurs jours, sans réellement savoir pourquoi, les convoies appartenant aux Voyageurs se faisaient attaquer et déchirer. Plusieurs fois, des messagers solitaires venaient rejoindre la caravane mère, annonçant la tragédie, sans donner plus d'indices que cela. Tout bonnement car il n'y en avait pas. A force de perdre Hommes et marchandises, Marxus décida de dépêcher quelques personnes sur les lieux du crimes. Mais là aussi, il fit chou blanc.

Au fur et à mesure, leur point faible se révéla au monde : ils n'avaient pas de pied à terre qui les protégeait, pour rentrer se reposer. Ils s'arrêtaient dans des Oasis pendant quelques jours, avant de repartir. Ceux sillonnant le reste du monde ne rencontraient pas les difficultés du Désert. Les pillards étaient peut être moins farouches, mais en tout cas ils s'en sortaient. Le grand chef, s'occupant de tous comme de ses propres progénitures, déplora la perte de chacun. Il leur fallait un endroit emmuré, surveillé, au sein de cette plaine aride, mais tellement familière.
Lorsqu'il releva son regard âgé vers le sous-fifre devant lui, un sourire coupa son visage « Il nous reste une solution... »

~

« Priez. Priez et demain, elle répondra à nos prières... » Dans le noir de la nuit, leur cortège seulement illuminé d'un petit feu de camp, les Voyageurs priaient leur Aether. Celle qui leur permettait de vivre et de survivre. En effet, depuis plusieurs décennies maintenant, le vieil Elemental avait entendu une légende. On disait que quiconque serait assoiffé, apparaîtrait devant lui le palais de l'Honneur, le palais de la Survie. On disait qu'il était rempli de merveilles, là pour satisfaire le voyageur en état de danger. Mais Marxus souhaitait le voir apparaitre autrement. Dasha était leur dieu, celle qu'ils priaient sans cesse chaque soir et chaque matin. Cette prière serait, pour elle, non une complainte ou une supplique, mais bel et bien un souhait cher. Souhait qu'elle était à même d'accomplir, si elle ne voulait pas plus éprouver leur foi.
Quand l'astre du jour se leva, qu'il éclaira de ses rayons rouge la terre, ce fut un mur d'or qui brilla sous leurs yeux. En effet, la grande déesse avait entendu leurs prières « Le... Le palais... » L'Elemental s'approcha de la grande porte fermée, et en toucha le revers de la main. A peine l'eut-il effleuré, qu'elle s'enclencha, s'ouvrit, s’entrebâilla, pour inciter la troupe à accéder à l'intérieur. La fontaine qui jaillissait sans cesse, dans ce petit hall, ravis leurs yeux. L'édifice était énorme, et n'était quasiment pourvu que de jardins, à ciel ouvert, sans plus ressentir la chaleur exacerbé de l'astre solaire « Elle... a répondu... » Plus que jamais elle avait œuvré pour eux.

Marxus prit le temps d'installer tout le monde, de visiter les différents quartiers accessibles, et de comprendre la formation de cet édifice. Il était changeant, apparaissant au gré du vent. Des fois, quand ils poussaient la porte d'entrée un jour, ils ne voyaient pas le même paysage le lendemain. Beaucoup de choses changeaient, et beaucoup de nouveaux venaient silencieusement demander l'asile. Mais peu restaient. Cependant, le vieil homme en profita... Il fit un emménagement au centre du lieu, dans un bâtiment annexe, pour accueillir ses Voyageurs, son groupe à lui, sa communauté. Et il aimait essayer de convaincre l'égaré, le badaud. Il lui fallait des hommes et des femmes aguéris et, pour ça, il déploya alors certains moyens, faisant répandre partout dans le monde que les voyageurs recrutaient, et fortifiaient leur lieu de vie...

Explications


Bienvenue dans ce super LDG o/

Alors deux explications toutes simples =) :

-Soit vous voulez adhérer au groupe : vous entendez que les voyageurs recrutent, vous allez dans le désert pour les trouver, mais vous mourrez de soif et de faim et vous tombez dans le coma. Quand vous vous réveillez vous êtes dans le hall du palais de Dasha, leur nouveau QG, et vous rencontrez un PNJ qui vous aide
-Soit vous êtes déjà adhérent du groupe : vous aidez à la fortification d'une aile spéciale que les voyageurs ont construits pour eux dans ce grand palais.

C'est le premier LDG d'une petite série, car du coup je vais faire en sorte qu'on sache qui sont les pilliards qui ont défoncé nos hommes, pourquoi, et d'avoir leurs têtes au bout d'une pique XD !!! Car comme vous l'avez compris, nous manquons surtout de bras !

Pour info : ce lieu ne sera pas un lieu de sédentarisation (sinon le but du groupe c est de la m*rde) mais un lieu de repos qui apparaîtra du moment qu'un Voyageur est dans le besoin, pour pallier aux attaques des pillards =)

Description du groupe Merci de bien la lire pour remplir le formulaire pour ceux qui y adhèrent.

Gain(s)


Pour les non Voyageurs :
900 mots - l'adhésion au groupe (formulaire a remplir)
+ 450 mots - 1 point de spécialité

Code:
[code]♦ [b]Prénom Nom[/b]
- Surnom :
- Animal :
- Activités :  
- Spécialité : [/code]

Pour les déjà Voyageurs :
900 mots - 1 point de spécialité au choix
+ 450 mots - 1 point de spécialité au choix

OU

1 200 mots - La boussole de la Volonté : l'aiguille vous indiquera la direction à prendre en fonction de ce que vous cherchez (lieux, objets, sortie...)
+ 450 mots - 1 point de spécialité au choix

(j'ai mis 2 gains pour les "déjà Voyageurs" au cas où vous auriez déjà cette boussole (ou un modèle concurrent xD))

Récapitulatif des Gains


Personnage / Lien / Gains

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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Dim 21 Fév 2016, 23:40

La toux la prit d'assaut de plus belle, elle réfugia les maléfices qui l'insupportaient dans le creux de ses mains gantées. Certains voyageurs la scrutaient du regard, Alix ne pouvait qu'espérer qu'ils ne la jugent pas pour sa santé fragile. En intégrant le groupe, la jeune fille souhaitait prouver qu'elle était capable de se battre envers et contre tout, qu'elle n'allait pas passer ses journées sous des draps et fourrures empilées. Plus jamais. C'est ce dont elle rêvait : une vie vagabonde, avec de la contemplation et de l'action à foison. Du haut de ses quatorze ans, elle était devenue une véritable prodige de l'épée sous l'enseignement de Galick ; tout comme Thémis, elle avait appris à se battre et même plus rapidement que tous. Elle était ainsi la petite humaine, elle assimilait à une vitesse remarquable la théorie et s'efforçait de l'appliquer dans la pratique. Avec les voyageurs, elle peaufinait son entraînement et avait choisi de s'orienter vers l'escorte, tandis que le repérage astral – connaissances qu'elle avait acquise au fil de ses lectures – lui taillait une place de choix parmi le groupuscule. Elle était encore jeune, elle avait encore beaucoup à apprendre, mais Petiote se considérait déjà comme une femme du monde.

" Doucement, Lug… " L'esprit-félin, d'une taille phénoménale, cessa sous marche sur ordre de sa maîtresse, afin qu'elle descende de son dos sans encombre. Il était l'heure de monter le camp.

L'adolescente engloutit ce qu'il lui restait dans sa gourde d'eau pour aujourd'hui. Son regard bleu-nuit était rivé sur les étoiles : ses propres connaissances ne lui permettaient pas de trouver une issue à leur situation. Et comble du comble, ses aînés, beaucoup plus expérimentés sur le sujet, n'y parvenaient pas non plus. En gros, comme Marxus le leur faisait comprendre indirectement via les prières : ils étaient perdus. Le lieu de leur quête, le palais de Dasha, semblait inatteignable, un mirage inaccessible. Alix était d'ailleurs sujette à des hallucinations de ce côté-là, cela faisait au moins deux fois qu'elle avait eu l'impression de faire face à un mur doré, alors que ce n'était en réalité qu'une vulgaire dune de sables… Dans ces moments-là, Petiote s'haïssait. On avait beau la réconforter comme quoi c'était normal d'être victime de mirages en plein désert, il n'en restait pas moins qu'elle était celle qui voyait des fantômes le plus ici. Et cela n'avait rien avoir avec le fait que Lug, son animal de voyage, était un esprit-félin, ni avec le fait qu'elle était la dernière descendante d'une lignée de morts, de sombres esprits qui réclamaient vengeance. En ayant été dans l'ombre de Léto depuis de nombreuses années, Alix s'était ancrée une petite conscience chamanique dans un coin de sa tête. Elle n'y pouvait fichtrement rien : son père lui manquait, tout ce qu'il lui avait légué n'étaient que des cauchemars la nuit et des murmures d'outre-tombe le jour.

Avant de se coucher, elle pria Dasha une dernière fois, au coin du feu. Son écharpe rouge, l'accessoire avec lequel on l'identifiait à merveille, lui servit encore une fois cette nuit, cette dernière était aussi froide qu'une lame et lui léchait la moindre parcelle de peau exposée. Avec les escapades cauchemardesques, autant dire qu'Alix passa une autre mauvaise nuit. Néanmoins, la matinée suivante lui procura un baume incommensurable au cœur : le palais de Dasha se dressait enfin face à eux, leurs prières furent exaucées ! Petiote fit partie des premières à entrer et à se jeter sur les fontaines à disposition. L'eau fraîche coulait à flot et elle ne s'en priva pas pour revigorer son visage, se désaltérer. Ce devait être un spectacle auquel les natifs de l'édifice devaient assister très souvent… Après tout, on décrivait l'endroit comme un havre de paix, une halte bienvenue pour les voyageurs.

" Tu as repris des couleurs, dis-donc ! La petiote était adossée contre l'énorme loup spectral qui l'accompagnait, celui-ci était assoupi sur le sol pour accueillir sa protégée. Alix sourit au voyageur qui venait de l'aborder, il était l'un de ses instructeurs pour l'escorte.
- On va habiter ici maintenant ? Il se gratta les cheveux, cela faisait une bonne heure déjà que leur leader n'était pas revenu de son entrevue avec les responsables du palais.
- Je ne pense pas, Marxus veut sûrement en faire une sorte d'avant-poste, un endroit où on pourra se réfugier en cas de coups durs. Sinon, que signifierait notre titre ? " Il était vrai, c'était une question enfantine, voire stupide, mais Alix s'était longuement questionnée sur la raison de leur expédition ; l'itinéraire lui semblait anormal…

La nouvelle tomba bien vite de toute façon : l'élémental à la tête de toute cette troupe annonça qu'ils allaient aménager une aile spécialement pour eux, au centre même du palais. Comme on s'en doutait, le lieu ne leur servira que d'ultime halte, mais l'initiative lui semblait juste : Dasha protégeait les voyageurs de tout horizon et les siens faisaient justement partie d'une vaste communauté de ces derniers. Il lui semblait avoir entendu dire, au détour d'une conversation entre Léto et Thémis, que la chamane avait voulu faire de ce lieu un endroit où se réfugier, au cas où ses desseins se dérouleraient mal. La mord'th s'y était d'ailleurs rendue, mais Alix n'avait jamais eu de nouvelles. Ce devait être du passé maintenant, étant donné que Léto avait trouvé bien meilleure protection contre le courroux des tribus.

Quoi qu'il en soit, ce sera son havre de paix à elle, elle pourra toujours tenter de convaincre les voyageurs si jamais Léto avait besoin d'elle. Même si Alix démarrait doucement son détachement, elle ne comptait pas totalement couper les ponts avec la chamane et les autres. Mais les voyageurs avaient tout de même une grosse place dans son cœur. Ainsi, l'humaine mit beaucoup d'effort dans le bien commun : chaque membre s'attelait à la construction de leur nouveau quartier général. Autrefois, avec sa petite taille et sa fragilité, elle n'aurait été que d'une maigre utilité pour de tels travaux pratiques. Mais aujourd'hui, Petiote ne conservait de son surnom que son véritable âge. Elle était devenue grande, sa voix avait déjà bien mué, et faisait plus vieille que les enfants de sa génération ; d'aucuns diront que c'était à cause de son immunodépression, après tout elle était pâle comme un linge et il lui arrivait d'avoir le visage ravagé par la maladie. Toutefois, Alix tenait bon, elle trouvait la force de laisser de côté durant quelques instants son manque de vigueur pour se démener à la tâche. Quand elle trouvait l'occasion d'épuiser son énergie, elle le rendait bien, après quoi elle se reposait dans son coin, avec pour unique compagnie une berceuse fichée dans le crâne.

" C'est une vraie armure ? La brune se retourna vers l'enfant, il devait avoir le même âge qu'elle mais, encore une fois, on la prenait pour une aînée.
- Oui, c'est une armure de cuir. Forgée à Ciel-Ouvert, sur mesure, rien que pour elle, un cadeau des Marcheurs pour la récompenser de son hardiesse à toute épreuve. Le regard du bambin s'illumina, il profitait d'une couverture qu'on venait de lui offrir pour retirer le sable, à vue d'œil il venait tout juste d'arriver.
- Waouh, tu dois être forte ! Elle est où ton épée ? Alix étira un maigre sourire, elle avait beau être une épéiste en apprentissage, on ne lui avait pas encore offert d'arme propre. Son père lui avait promis, qu'un jour, il lui révélera où il a laissé son épée avant de périr, mais tiendra-t-il réellement sa promesse ?
- Je n'en ai pas encore… Cette fois, le gamin fit ouvertement part de sa déception.
- T'es pas un chevalier alors… " Malheureusement, elle n'était pas dans un conte.

Le visage de l'humaine s'assombrit de nouveau en repensant à cette conversation d'il y a quelques heures. Il faisait à présent nuit dehors et les constructions, bien avancées, furent mises en suspens pour laisser les braves voyageurs profiter de la paix offerte par Dasha. En vile filou dont elle a toujours été, elle espionna une conversation entre des voyageurs plus vieux qu'elle. Elle gardait les bras croisés sur son plastron et le dos collé contre le pilier. Apparemment, il y avait une histoire de brigands derrière tout cela, des caravanes perdues et un énorme manque de ressources pour contrecarrer les attaques. D'où le palais de Dasha. Alix leva les yeux au plafond et soupira. Elle n'était pas un chevalier mais elle aimerait bien être une héroïne, juste pour un temps…


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By Jil ♪
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Lun 29 Fév 2016, 05:59


À la tombée de la nuit, Simeon joignit les mains.  Par habitude, il ne priait jamais.  Non pas par manque de dévotion, plutôt par oubli.  Tout petit, il avait passé le plus clair de son temps à étudier, enfermé entre les quatre murs de sa petite chambre, à ne voir le monde que par la vitre de la seule fenêtre de la pièce.  Certes, il avait souvent pataugé dans l'eau limpide du lac de la Transparence, mais « son oncle » — l'homme qui lui avait tout appris — lui avait souvent répété que chaque instant passé à s'amuser nuisait à son savoir.  Et chez les Alean, le Savoir était Pouvoir.  Ainsi, Vigilance, son compagnon de toujours, avait longtemps été son conteur, le moment du coucher venu.  Car chaque matin, Simeon lui suppléait d'aller voleter au-delà de sa demeure, de parcourir les airs et les terres, afin qu'il puisse lui raconter.  C'était alors la tête pleine d'images sifflées par la corneille qu'il se mettait à rêver.
Devenu adulte, avec la bénédiction de son oncle, il s'était lancé dans un grand voyage, afin de confirmer les dires de Vigilance — dont il doutait souvent la véracité.  Il avait ainsi goûté le froid mordant de l'edelweiss, embrassé l'herbe verte des terres d'émeraude et apprécié — après avoir admiré la force de l'océan — la sérénité de la forêt des murmures.  En seulement quelques années, il avait vu plus que Vigilance ne lui avait jamais conté et il posait désormais la tête, la nuit venue, épuisé mais heureux, et rêvait de ses découvertes, de ses rencontres et de ses aventures.  C'était là la raison de son manque de dévotion.

Il y avait quelques jours déjà, lors d'une soirée arrosée avec les fermiers de Libertas — des amis qu'il avait aidé quelques temps pour cultiver — la rumeur que les voyageurs recrutaient lui était parvenue.  Curieux par nature, le magicien s'était alors fixé l'objectif de les rejoindre, sans réellement s'attendre aux nouvelles péripéties qu'il affronterait alors.  Quelques rations faîtes, ses bottes raccommodées, son inventaire à potion complété, Simeon avait avancé jusqu'à la bordure du désert, là où les terres laissaient place à la sécheresse, puis au sable, et avait continué, l'esprit libre.  Bien vite, il se rendit compte de son erreur, lorsque soudain ses vives manquèrent et que Vigilance faibli — Simeon dû le porter sous son bras, l'abreuvant d'une mixture de sa confection afin de le maintenir en vie.  Déboussolé par la chaleur, il ne parvenait plus à s'orienter proprement.  Les pistes qu'il croyait aux abords fiables s'étaient envolés comme le vent balaie les traces et le magicien, suspendu à son bâton de chêne bleu, faiblissait à chacun de ses pas.  Ainsi, à la nuit tombée, trop épuisé pour monter un feu — il n'y avait d'ailleurs rien à brûler — il joignit les mains. « Suris, aide-moi à surmonter cette épreuve... fit-il du bout des lèvres, avant de s'endormir d'un soupir mortel... »

~

Simeon cligna des yeux afin de s'adapter à la nouvelle lueur du jour.  La chaleur n'était plus aussi étouffante que les derniers jours et même qu'il pouvait jurer sentir la fraîcheur de l'ombre.  L'eau lui coulait lentement au fond de la gorge.  Simeon toussa. « Là...  Là... dit une voix calme et apaisante. »
Simeon remarqua le visage penché au dessus du sien, d'abord embrouillé, qui s'éclaircit au fil de son éveil.  Le magicien prit peur, mais trop faible pour bouger, il ne fit qu'ouvrir les yeux de stupeur et passer une main contre sa bouche. « Shhh, dit l'elfe, à en juger par ses traits.  Tu es ici en sécurité, bel inconnu. »

La tête de Simeon reposait contre la cuisse de sa protectrice.  Il avait été étendue à l'ombre d'un bâtiment où l'elfe — une Voyageuse — avait pris soin de lui.  La fatigue était encore grande et le magicien se laissa un instant traiter avec lassitude.  La main devant les yeux, il poussa un soupir, tandis que l'elfe lui passait une main dans les cheveux, murmurant des doux mots inaudibles pour son état.  Puis soudain, Simeon pensa à sa ami.  Il se cambra avec effroi et l'elfe poussa un cri de surprise.  Une crampe l'attaqua aussitôt au ventre : « Vigilance ! »

Son compagnon piailla gaiement, perché sur l'un des nombreux arbres bordant le hall.  La Voyageuse émit un petit rire, tandis que les traits de Simeon s'adoucissait et qu'il lançait un regard à la fois réprobateur et apaisé à la corneille bleue.  L'idée de la perdre lui était insupportable.
L'elfe le tira à nouveau vers elle, pour le déposer doucement sur les coussins.  « Cela relève de la bravoure d'affronter le désert avec seulement un petit sac comme celui-ci. (Elle désigna du doigt l'objet qui avait été ouvert puis déposé à côté.) De la bravoure ou de l'idiotie, le sermonna-t-elle gentiment ; Vigilance d'approuver d'un cri rauque, avant de s'envoler explorer les lieux.  Je me nomme Anaël.  Tu as de la chance que Dasha t'aille guider sur la route de mes frères, tu serais mort sinon. »

Dasha ?  Simeon sembla reprendre des couleurs.  Serais-je parvenu à mon but ? s'interrogea le magicien en silence. « Je suis une Voyageuse, mais j'imagine que tu t'en doutais ; tu ne semble pas être trop bête, pour ton genre... piqua Anaël. »

Simeon sourit.  Avec l'aide de l'elfe, il se releva, mais la tête prise de tournis, il préféra rester assis ; en fait, la Voyageuse ne lui en permit pas plus.  Mais malgré la faiblesse, le magicien ne pouvait cacher son enthousiasme. « S'il est bien vrai que vous êtes une Voyageuse, alors vous ne m'avez pas seulement sauvé la vie...  Il y a sûrement ici quelque chose pour moi à accomplir, non ?
Oh et tu crois être en état pour nous aider, maintenant ? (Simeon sourit bêtement, avant de se rallonger.)  Ou peut-être que le soleil ne t'a pas assez abîmé, car déjà tu veux repartir t'écrouler dans le désert.  Dis-moi, ne serais-tu pas un peu fou ? se moqua Anaël, d'un rire léger.  Repose-toi encore un peu, reprends des forces, je tenterai de parler à Marxus d'ici-là.  Tu as beau être bel homme, n'en reste pas moins que tu ne connais sûrement rien aux voyages.
— Peut-être, mais je sais au moins comment ne plus mourir : je n'ai qu'à poser ma tête entre les cuisses d'une femme, souffla Simeon, prenant plaisir à ce petit jeu qui s'instaurait entre lui et Anaël ; celle-ci gloussa. »


L'elfe se dégagea, avec précaution, et posa délicatement la tête du magicien contre un coussin.  Presqu'aussitôt, Simeon plongea dans un sommeil léger.  La Voyageuse émit un sifflement et un magnifique oiseau blanc descendit des cieux, afin de venir se poser sur le magicien.  Une lumière dorée filtra de son plumage tandis que le Célesteau se blottissait tranquillement contre le flanc de Simeon : la magie blanche de l'oiseau eut tôt fait d'apaiser ses derniers maux.
Anaël prit un instant pour admirer l'inconnu, avant de penser à aller soigner un autre voyageur égaré.


~


Lorsqu'elle revint plus tard, lorsque le jour faiblissait tranquillement, elle trouva Simeon adossé contre un mur, l'étrange corneille bleue dénommée Vigilance sur l'épaule, avec qui le magicien semblait en vif débat.  L'oiseau battait des ailes, visiblement mécontent, fouettant sans retenu le visage de son maître.  Simeon échouait à l'apaiser avec ses soupirs et ses mots secs.  L'elfe se planta devant eux, les poings sur les hanches, non sans un sourire sur les lèvres ; décidément, ce bel inconnu avait bien un grain. « Quel est donc la raison de tout ce raffut ?  On parle aux oiseaux maintenant ?
— Effectivement... répondit sans même un regard le magicien, occupé par son compagnon, avant de s'adresser à ce-dernier.  Non, je te l'ai déjà dit, Vigilance : entre ce Célesteau et moi, il n'y a rien de plus que le fait qu'il m'a aidé à guérir...  (La corneille poussa un cri furieux !)  Mais arrêtes avec ça !  Tu ne pouvais rien faire de toute façon !  (Nouveau cri, suivi d'un battement d'ailes pour décoiffer le magicien.)  Ah oui ?!  Et depuis quand faîtes-vous usage de la magie blanche, monsieur Vigilance ? lança Simeon d'un geste brusque de l'épaule. »

Tout ce cirque n'eut pour seul résultat que d'effrayer son ami, qui alla se percher ailleurs, boudeur.  Le magicien soupira longuement, avant de lever un regard désolé vers Anaël.  Le sourire de la Voyageuse n'était que plus grand. « Il est plutôt jaloux, lorsqu'un autre oiseau est dans les parages...  Au fait, on me nomme Longvoyant, Simeon pour les intimes.  J'imagine que nous le sommes désormais, vu comment ton Célesteau m'a parlé de ta tendance à t'enticher de ceux que tu soignes, sourit le magicien, fier de sa réparti. »

Anaël devint toute rouge.

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Lun 29 Fév 2016, 13:59




Prier. Une chose qu'il se devait de faire. Même pour un vampire, prier n'était pas si rare que cela. Bien que parfois de manière moins solenelle ou fervante que d'autres, mais pour Dante par exemple, il était souvent le cas avant ses périples. Cette fois-là n'était pas coutume, il espérait que ses périples soient tranquilles, mais surtout d'y trouver sa voie de guerrier sur son chemin. Haziel était l'heureux ciblé de ses souhaits. Mais si le temps allait vite lui démontrer qu'il ne pouvait que sur lui-même, Dante était quelqu'un qui préférait suivre ses principes que finir comme un perdu, sans croyances. Bien sûr qu'il avait ses doutes parfois, qu'il avait déjà posé des questions sur ses propres croyances, ses souhaits et ses obligations, mais il ne comptait pas abandonner l'espoir. Le vampire était assis, récupérant ses forces avant d'entrer dans le désert. Comment s'était-il retrouvé là ? Ah oui...


▬ Tu es sûr de toi, Dante ? Je sais qu'ils recherchent des hommes, mais tout de même, les voyageurs ? Ils ont pas forcement la réputation de personnes qui survivent beaucoup, ces derniers temps, tu sais. lançait clairement Alexeï, qui ne craignait pas de poser des mots sur ce qui était la vérité toujours de la manière la plus franche et sans tact, qu'il avait comme habitude.
▬ C'est là le défi, Alex. Si l'on ne se risque pas à l'aventure, elle viendra jamais à nous et puis de toute façon, ces voyageurs ont déjà beaucoup en commun avec moi. Autant agir dans un but commun. répondit simplement Dante.
▬ Ouais et mon cul hein ? Tu veux surtout t'approprier un savoir qui n'est pas encore tiens et te renforcer. Si tu prends goût à ce groupe d'individus, t'y a pensé ?
▬ Eh bien dans ce cas, s'ils le méritent, ils feront partie de ma "meute".
▬ Une meute hein ? Hm... soit. On se retrouvera dans quelques semaines, j'vais m'occuper de savourer mes vacances au bercail. lança Alex, qui partait dans l'autre direction.

Dante se mit à sourire. Il savait qu'Alex s'inquiétait pour lui et qu'il était trop fier pour le dire clairement. Mais c'était souvent réciproque pour les deux hommes. Cette équipe qu'il formait n'avait pas toujours été composé que d'eux deux. Mais avec les années, il avait fallu s'en accomoder. Peut-être qu'avec le temps, ils se retrouveraient à nouveau avec leur équipe d'origine. Seul le temps saurait le dire. Tournant des talons, Dante était bien décidé à se diriger vers le désert. Il allait devoir probablement suivre les quelques pistes qu'il avait sur la traces des dits voyageurs, mais il n'y avait pas grand chose qui indiquait "où" dans le désert, ils pouvaient être. Cela parlait vaguement d'endroit caché, ou de zone impossible à atteindre. Le vampire n'était pas crédule, rien n'était impossible si ce n'était vaincre les dieux. Et tant que ce n'était pas ça qu'on lui demandait, il se sentait capable de surmonter tout les obstacles sur sa route. D'un pas ferme et déterminé, il se lança dans le désert.

Il savait que ses recherches ne seraient pas facilement répondues et qu'il n'allait pas obtenir ses réponses toute suite. Mais ce fut après des heures de marche dans le sable qu'il le comprit au mieux. Le soleil l'affaiblissait déjà énormément qu'il avait du se terrer pitoyablement dans un abri de forture offert par quelques pierres du désert. Utilisant ce qui lui restait comme ressources pour passer la nuit, il remarqua que ses "vivres" avaient plus vite diminués que prévu. Décidant de sortir la nuit tombée, il se dirigea encore une fois dans le désert, alors que peu à peu, la soif venait à le tirailler de plus belle. S'il ne trouvait pas très vite un animal, âme qui vive, il risquait de trouver sa fin ici. Il ne voulait pas encore abandonner, ni périr. Il avait tant de choses à faire encore. Il voulait encore réaliser tant de choses. Il ne pouvait encore abandonner ! Non... il ne voulait pas. Mais il céda, malgré tout son courage, s'écroulant dans le sable froid. La nuit avait été encore plus dure que la journée, un froid horrible le guettait. Une tempête se leva sous ses yeux épuisés, mi-clos. Il savait dès ce moment là, que c'était la fin. Mais une voix se fit entendre derrière lui et des hommes l'emmenaient. Il n'entendait que des bribes de conversations, il se vit soulevé, puis posé sur un animal, avant de sombrer dans l'inconscience.

Lorsqu'il s'éveilla, il remarqua qu'il n'était pas dans les mêmes lieux qu'il avait quitté. Le sable n'était plus présent, mais la chaleur oui. Les alentours étaient totalement différent et il avait été nourri. Alors que ses yeux rubis s'ouvraient à peine sur ce qui l'entourait, il eut beaucoup de mal à reconnaitre la bâtisse dans laquelle il se trouvait. Il voulut se lever, mais un homme lui posa la main sur le torse. Relevant son regard sur l'individu, il vit un homme qui rayonnait de puissance, un sourire à peine palpable sur ses lèvres, des lunettes sur le nez et de longs cheveux blancs. C'était un homme d'un certain âge qui rayonnait d'une certaine sérénité curieuse.


▬ Doucement jeune vampire. Ravi de faire votre connaissance, Dante. 
▬ Comment connaissez-vous mon... 
▬ Nom ? Il y a de nombreuses questions et réponses que je pourrais offrir. Nul doute que la clé à ce que vous recherchez se trouve par ici. Mais si le pouvoir que vous cherchez est probablement par ici, votre conviction semble cependant vous brider. 
▬ Je ne comprends rien à votre charabia, vieil homme.
▬ Je suis Marxus. réponda-t-il avant même que Dante ait le temps de poser la question, le visage déjà prêt à en poser une.
▬ Vous êtes...  
▬ En effet, j'en fais partie. Et vous ?
▬ Je suis venu... suite à l'appel. Vous cherchiez des hommes non ? C'est vous qui m'avez sauvé ?
▬ Oh, non jeune vampire. Je ne suis pas celui qui vous a soigné. Vous devrez probablement remercier vos futurs compagnons lorsque vous les rejoindrez.
▬ Vous parlez toujours de cette manière ?
▬ Oh ne me prêtez pas trop d'attention, Dante. Je ne suis qu'un vieil homme sénile. fit Marxus, riant légèrement.

Le vieil homme s'éloigna, riant dans sa barbe. Dante resta dans la confusion la plus totale. Il souhaitait rejoindre les voyageurs mais cet homme avait agit de manière bien curieuse. Il était difficile de définir ce qu'il lui laissait comme sentiment, mais il n'était pas mauvais. Il rayonnait d'une sérénité... mais aussi de puissance. Ce vieil homme semblait aussi puissant et redoutable qu'étrange. Alors qu'il se relevait avec difficulté, le vampire jeta un oeil à la pièce, alors qu'une jeune femme vint entrer dans ce qui semblait être une chambre. Il voulut détailler celle-ci, mais la voix très féminine, mais stricte, de la jeune femme, vint l'heurter mentalement.


▬ Vous avez rencontré Marxus ? Je vous ai trouvé dans le désert. Je vous ai ramené ici et soigné. D'autres auraient préféré vous laisser pour mort, mais je me suis dis qu'on avait actuellement besoin de personnes alors j'ai préféré faire d'une pierre deux coups. Marxus disait que vous voulez nous rejoindre, prêt à faire vos preuves ?
▬ Oui après tout, si j'ai tenté de traverser ce désert, c'était à cette fin. Je ne demande que ça de faire mes preuves et rejoindre les voyageurs.
▬ Parfait ! Pas besoin de votre nom, désormais, vous serez connu comme Noctis. A prononcer "NOC-TIS". Vous l'écrirez "N.O.C.T.I.S" comme ceci. termina la jeune femme avant de donner une note. Elle semblait très pointilleuse.
▬ Faites de votre mieux et bienvenue chez les voyageurs ! Prenez les informations qu'il vous faut autour de vous avant de partir, vous saisirez plus facilement notre fonctionnement ! Bougez vous dès que vous êtes prêt.
▬ Mm... merci.. répondit simplement sous la surprise Dante.

Tout cela s'était passé avec une facilité presque déconcertante. Mais peut-être qu'au final le vieil homme avait simplement vu les véritables intentions de Dante. Il était encore difficile de se faire une idée de ce qui se passait réellement, mais le vampire espérait bien faire de son mieux pour réunir ses forces avant de commencer ses tâches. Il avait encore fort à faire pour s'en sortir au sein de cet endroit. Il semblait un peu dépaysé et perdu, mais il espérait qu'avec le temps il cerne mieux ce qui se passait réellement. Après tout, si risquer sa vie pour les rejoindre leur suffisait, qui était-il pour se plaindre ? Du moins, les voyageurs étaient clairement des personnes singulières.




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Mar 01 Mar 2016, 21:21


C'est pas vrai, les Voyageurs recrutent ! C'est ce que j'attendais depuis si longtemps ! Il fallait à tout prit que je me rende dans le désert pour les trouver et tenter ma chance. Je me dépêchais de monter dans ma chambre que j'avais au château d'Ardir pour m'habiller, parce que là … J'étais vêtu simplement d'un pantalon bouffant s'arrêtant au niveau de mes genoux. Je me dépêchais de trouver au moins une petite veste courte et sans manche à me mettre sur les épaules, même si je ne pouvais pas la fermer. En dévalant les escaliers, je criais dans tout les coins pour appeler ma chère dragonne de l'ombre pour qu'elle vienne avec moi. « Sarafine ! » Je m'assis sur la rampe d'escalier pour glisser jusqu'en bas afin d'éviter de me fatiguer. C'était marrant, j'allais super vite, c'était trop bien ! Mais quand je voulus ralentir ma glissade pour éviter de me ramasser par terre comme un gros tas, je m'aperçus que je ne pouvais pas du tout le faire. Je finis donc ma course sur le sol du hall d'entrée du château de Draguial. « Aïe ! » Je me relevais un peu pour m'asseoir en me frottant la tête. « Ça fait mal en faite … » Je jetais un petit coup d'oeil à droite, c'est alors que j'aperçus un dragon mesurant près de trois mètres avec de grandes ailes noires au dessus et violettes foncées en dessous. Son corps était très fin, taillé pour la vitesse, était noir au dessus et en dessous du cou et du ventre, il était violet foncé. « Ah salut Sarafine ! » Et oui, ce dragon c'était ma fidèle dragonne Sarafine. J'étais heureux de la voir. « Sarafine, ça te dit de venir avec moi dans le désert ? » Elle hocha sa tête vers la gauche, je la connaissais tellement bien que je savais ce qu'elle voulait dire. « C'est pour espérer trouver les Voyageurs, parce que j'ai entendu dire qu'ils recrutaient ! » Lors qu'elle comprit, Sarafine s'agita, heureuse de pouvoir sortir un peu de Draguial. « Allons y alors ! » Je sortis du château en compagnie de ma dragonne de l'ombre, nous traversâmes ensemble le village économique Panem avant de sortir de Draguial par la porte principale de Fort Vanitas.

Cela faisait un bon moment maintenant que nous étions arrivé dans le désert. Enfin je ne sais pas exactement combien de temps nous étions arrivé ici, mais en tout cas nous marchâmes depuis un bon bout de temps sur l'étendu de sable. Je ne pensais pas qu'il ferait aussi chaud dans cette endroit. D'habitude, je ne ressens pas vraiment la chaleur, mais là … je commençais à bien le sentir, surtout que je commençais à avoir bien soif. Je cherchais mon sac sur mon dos en tâtant avec mes mains, c'est alors que je m'aperçus que je n'avais même pas prit de sac. Je m'arrêtais et regardais Sarafine dans les yeux. « Tu as de l'eau ? » J'entendis mon ventre grogner de mécontentement. « Et de la bouffe aussi ? » Elle me souffla dessus. « Je sais que je suis tête en l'air ! Pas besoin de me le faire remarquer ! » Je tapais le sol avec mes pieds, coléreux suite à la réflexion de ma dragonne de l'ombre. Je tournais le dos à Sarafine en croisant mes bras et boudant dans mon coin. Je continuais à marcher sous la torture de la soif, de la faim et du soleil écrasant.

Je marchais toujours dans le désert, enfin si vous appelez ça marcher le faite de traîner les pieds dans le sable, manquant à chacun de mes pas de tomber à terre. Je n'en pouvais plus, j'avais très soif, je voulais tellement boire … c'était la première fois que je souffrais autant de la chaleur. Je pense que c'est parce que je suis totalement épuisé, assoiffé et que j'ai surtout faim. Mais la chose la plus torturante, c'était de gravir cette dune immense. Ma vue se troublait, je n'arrivais plus à distinguer les formes. Surtout que dans le désert … il n'y avait que des sortes de vagues de sable … Arrivé au sommet de cette dune de l'enfer sableux, mes jambes ne me répondirent plus. Elles me lâchèrent d'un coup, me laissant tomber sur le sable. Je n'étais même plus conscients. Sarafine grogna de peur, elle me voyait dévaler la pente en roulé boulé. Elle se mit à courir essayant de me rattraper. Mon corps termina sa course au pied de la dune avant que ma dragonne n'est pu me rattraper. Elle tenta de bouger mon corps avec son museau dans l'espoir de me voir bouger. Mais je ne pu répondre, j'étais dans le coma. Elle se mit alors à grogner dans tous les sens, espérant que quelqu'un soit dans le désert l'entendrait pour nous venir en aide.

Je finis par me réveillé dans une pièce que je ne connaissais même pas. Je voulais me lever, mais mon corps ne me répondait pas très bien. J'entendis un peu grognement avant de voir la tête d'une lionne surgir juste devant moi. Je fis un bon dans le lit en criant. « Ahh ! » Ma dragonne de l'ombre qui était allongée au pied du lit se réveilla et me regardait, toute heureuse que je me réveille enfin. Une femme arriva vers moi, elle avait de long cheveux blancs et des yeux violets profonds. « Bonjour Axel ! » J'étais sous le choc, elle avait la même voix que ma sœur triplette Alyska. « Vous avez la même voix que ma sœur et … comment vous connaissez mon nom ? » Elle ria aux éclats. « C'est moi triple andouille ! Tu ne savais pas que je faisais partie des Voyageurs ? » Je réfléchissais un petit instant. « Non … » Elle riait encore une fois. « Maintenant tu le sais ! Par contre, appelle moi Viviane quand on est avec les Voyageurs. C'est mon surnom. » Elle me fit un clin d'oeil avant qu'une personne arrive avec de quoi boire et de quoi manger. « Je suppose que tu as faim. » Elle me tendis la nourriture et l'eau. A peine entre mes mains, je commençais à tout engloutir, jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Je poussais pour faire passer le tout et bus un peu après. « Mange doucement, crétin tu risque de t'étouffer ! » Je bus une  autre gorgée d'eau avant de demander à Alyska, enfin Viviane pourquoi j'étais ici. «Viviane, comment je suis arrivé ici ? » Elle me regardait avant de me répondre sincèrement. « Des Voyageurs ont entendu les cris d'alerte de Sarafine. Ils sont venu aussi rapidement qu'ils pouvaient et il t'ont trouvé inconscient. Ils t'ont amené dans ce Palais pour te secourir et voilà. Dis moi, pourquoi tu t'es aventuré dans le désert ? » Je la regardais, lui disant la vérité. « J'ai entendu dire que les Voyageurs recrutaient, donc je suis venue dans le désert les trouver. » Je me redressais un peu sur le lit, pour me mettre dans une meilleure position.

Mon regard flamboyant se posa sur la boule de poil qui m'avait fait sursauter. « C'est quoi ça ? » La lionne me grogna dessus avant que ma chère sœur jumelle me réponde. « Ça ? Je crois que tu l'as vexée la pauvre. » Je la regardais, totalement incrédule. « Elle s'appelle Nala, c'est un esprit félin. Il semblerait qu'elle se soit attachée à toi. » Elle s'assit sur son postérieure en tournant la tête pour éviter de croiser mon regard. « Euh, tu en ais sûre ? » Ma chère sœur me fixait en riant. « Bien sûr ! Sauf qu'elle est vexée par ce que tu lui as dit andouille ! » Je soupirais avant de m'asseoir au bord de mon lit. Je fixais l'esprit félin en lui faisant mes excuses. « Nala, je m'excuse pour ce que je t'ai dis. Tu me pardonne ? » Elle retourna sa tête vers moi, se leva et s'approcha de moi pour se frotter contre moi. « Je prends ça pour un oui. » Son poil était super doux, elle était tellement adorable.





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Mer 02 Mar 2016, 19:12


J'étais fière et heureux de faire partit de la brigade des Assassins de l'Armée Elémentaire d'Aeden. Depuis que j'avais enfin reçu le fameux uniforme des assassins, sans compter la lame que nous utilisions pour tuer nos cible en toute discrétion, je n'arrêtais pas de m'entraîner. Je passais mes jours et mes nuits sur les toits des villes et villages que je visitais, de plus je pouvais très facilement de dissimuler grâce à mon pouvoir de caméléon, mais aussi grâce à mon autre pouvoir qu'était Qyndily Mantris. Enfin je pouvais faire qu'un avec mon élément qu'était l'air ! Je me sentais enfin revivre, je pouvais enfin respirer et profiter pleinement de la vie. Je m'assis en tailleur sur le rebord d'un toit, contemplent longtemps la lune blanche de cette nuit bien calme. Je faisais le vide dans ma tête, je ne pensais plus à rien, mise à par à mon élément à qui je pouvais enfin répondre.

Soudain, des passants sortirent de chez eux pour marcher dans la petite ruelle en dessous de moi. Jusque là, rien de bien intéressant, mais je les écoutais discrètement. « Au faite tu es au courant ? » L'autre lui répondit. « Au courant de quoi ? » La première personne avait l'air bien surpris qu'il ne sache rien. « Les Voyageurs sont en train de recrutés des gens. » Les Voyageurs ? J'en avais déjà entendu parler, si je me souviens bien c'était avec ma sœur triplette Alyska. Elle en faisait partie, sous le pseudonyme de Viviane et sous une apparence différente de celle de d'habitude. Elle changeait la couleur de ses cheveux roux en blanc avec des reflets électriques et la couleur de ses yeux n'étaient plus bleus électrique, mais violet pétillant. Je reportais mon attention sur les deux personnes qui discutaient toujours. « Ah, c'est cool. Et tu sais où ils font leur recrutement ? » Le premier ria. « Tu es intéressé par ce groupe ou quoi ? » Le second hocha de la tête. « Non, juste par simple curiosité. » Son collègue lui annonça enfin la réponse. « Il paraît qu'ils se trouvent actuellement dans le désert. » Les deux personnes s'éloignèrent de plus en plus, tendis que moi je me relevais pour me préparer à partir. Je cherchais ma dragonne noire des yeux, mais je ne la trouvais pas. Je finis par siffler pour qu'elle vienne me retrouver. En attendant, je me mis à marcher sur les toits.

Après un court moment, Dremth finit par pointer le bout de son nez et à atterrir sur les toits de la ville où j'étais. « Enfin te voilà ma chère. » Elle baissa sa tête pour que je la caresse tranquillement et que je la remercie d'être venue. « Je te remercie d'avoir répondu à mon appel. » Je continuais de la caresser tendrement. « Il se trouve que les Voyageurs cherchent de nouvelles têtes. Je pense que je vais tenter ma chance. » Dremth commençait à s'agiter, toute contente de savoir que j'avais un nouveau but dans ma vie. « Pour cela, il faut que l'on aille dans le désert. Ca ne va pas être facile à cause de la chaleur, mais on va y arriver. N'est ce pas Dremth ? » Elle grogna de joie, elle aussi avait visiblement envie de partir à l'aventure. Après tout, c'était une bonne occasion pour que l'on sorte un peu plus et dans d'autres conditions. Parce que, pour le moment, nos sorties se résumaient aux villes et villages pour m'entraîner. Il fallait que l'on sorte un peu notre tête des briques pour partir dans la nature sauvage. En plein désert, il fallait être fou pour y aller. Mais moi, comme ma sœur et mon frère, j'aimais les défis et voyager. Dremth me fit signe de monter sur son dos, je lui annonçait alors. « D'accord, je monte sur ton dos. Par contre quand on sera dans le désert, je marcherais pour mieux explorer les environs. » Elle acquiesça avec un grognement amical. Je finis par grimper sur son dos, avant qu'elle n'ouvre ses grandes ailes noires pour pouvoir s'envoler dans les airs.

Après un bon voyage dans les airs, Dremth commença à entamer sa descente. Nous étions enfin arrivé au niveau du désert et cela se faisait bien sentir. Je sentais la chaleur du désert, les rayons du soleil qui tapaient comme des bourrins sur le sable bouillant. Cela me changeait du paysage urbain que je voyais tout le temps, des toits à perte de vue que j'arpentais. Enfin de nouveaux horizons, j'espère au moins que je trouverai les voyageurs parmi cette immense étendue sableuse et désertique. Ma dragonne noire se posa en douceur sur le haut d'une dune de sable. Je descendis de son dos en fusionnant avec l'air et reprit ma forme normale une fois arrivé à terre, enfin sur le sable. Je me mis à marcher sous ma capuche pour me protéger des rayons du soleil. Au bout d'un moment ma dragonne n'en pouvait plus. « Dremth, tu peux t'envoler si tu veux et me surveiller depuis les cieux si tu préfère. Je ne veux pas que tu souffre ma belle. » Elle me donna un petit coup de museau pour me remercier avant qu'elle ne prenne son envol. Cette fois, je marchais seule, sous le regard de Dremth qui voler bien au dessus de moi. Je marchais encore et toujours sous ce soleil de plomb … je marchais en même temps je sentais mon corps m'abandonner, ma tête divaguer, mes yeux ne pouvaient même plus me guider … je voyais tout noir, je fus même prit de vertige, avant de … sombrer dans le coma.

Je finis par reprendre conscience, je ne savais même pas où j'étais, ni combien de temps je suis resté dans le coma. Dans tout les cas, j'étais vivant et c'est ce qu'il comptait. Je me relevais doucement sur le lit pour adosser mon dos au sommier. Je balayais la pièce du regard, c'est alors que je vis ma dragonne Dremth en train de dormir. Elle a du autant souffrir de la chaleur que moi. Je me sentais coupable de l'avoir entraînée là dedans. La porte s'ouvrit, c'est alors que je vis une belle femme avec les cheveux blancs et des yeux violets profonds. « Alyska ? » J'en étais sûre que c'était elle, parce que je me rappelais qu'elle avait déjà prit cette apparence une fois à Draguial. « Appelle moi Viviane, c'est comme cela que les Voyageurs me surnomment. Comment vas tu Altaïr ? » J'étais heureux de voir ma sœur, heureux qu'elle soit venue me voir. Mais, si elle avait prit cette apparence et me demandait de l'appeler Viviane, cela voulait dire que j'étais parmi les Voyageurs ! « Oui, ça va. Un peu sonner encore, mais oui. Mais on est avec les Voyageurs là ? » Elle me souriait en me répondant sincèrement. « Oui, il y a eu une attaque sur un de nos convoie. Ce palais nous est apparut et on s'est réfugié à l'intérieur. Je suis en train d'aider à construire des moyens de défenses avec les autres Voyageurs. J'ai profité d'une petite pause pour venir te voir. » Une autre question me trottait dans la tête. « Mais qui vous a attaqué ? » Je voyais dans le regard d'Alyska qu'elle était totalement impuissante. « Je n'en sais rien du tout, des pillards certainement, mais pour l'instant nous ne savons pas exactement qui s'était. » Elle passa une main dans ses cheveux, avant de se mettre à sourire et me dire. « Au faite Axel vient d'être recruté par les Voyageurs ! Il l'ont surnommé Natsu. Je suis trop contente que l'on fasse tous les trois parti des Voyageurs ! » J'étais vraiment heureux d'apprendre qu'Axel faisait parti des Voyageurs lui aussi. Soudain, je vis une petite créature pas plus haute qu'un mouton, arriver vers moi. Elle était toute mignonne, elle était rose pâle avec de longues oreilles et des yeux de couleurs marrons et une pierre précieuse incruster sur son front. Je commençais déjà à apprécier cette petite créature. Elle s'allongea près de moi, commençant à s'endormir calmement. Je posais un dernier regard vers Dremth qui dormait paisiblement. « Allez, je vais te laisser te reposer encore un peu. » ma sœur se leva et sortit de la pièce. Je croyais que j'allais mettre longtemps avant de m'endormir, mais en faite, dès que je fermais les yeux, je me sentis partir dans les bras de Morphée.






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Sam 05 Mar 2016, 18:13

Il venait enfin d'être libéré de ses obligations. Il avait été recruté de force, porté volontaire par son clan, pour chasser des monstres marins alors que la terre tremblait à en briser les continents. De là, il avait dû suivre la troupe de soldats pour accomplir plusieurs missions au pied des montagnes. Elles furent couronnées de succès de manière que le recruteur renvoyait le jeune homme à sa vie. Mais celui-ci, malgré son jeune âge, décidait de ne pas se présenter auprès de sa famille. Elle devait le croire mort durant la panique et les événements récents. Statues maléfiques, êtres étranges aux masques dorés et monstres marins enragés. Autant de causes potentielles de mort. Il était donc parti vers le Palais de Dasha pour se renseigner sur les environs pour accomplir sa quête personnelle. Fort heureusement, il obtenait conseils et directions pour son voyage. Oui, il était libéré de ses obligations martiales, familiales et de ses doutes. Il n'avait plus qu'à partir de l'avant.

Pour Andrzej, la prochaine étape serait la cité d'Utopia et, comme son nom pouvait le laisser croire, ses splendeurs. Malheureusement la motivation et la volonté n'étaient pas des armes suffisantes pour triompher de l'impitoyable désert. Il avait entamé son trajet en direction plein nord, en ligne, pour ne pas dévier de sa course et rallier la ville. Il transportait une bonne quantité d'eau, pensant que cela suffirait mais il se trompait. A une vitesse prodigieuse, son outre se vidait et vu qu'il ne connaissait pas les localisations des oasis il ne pouvait la remplir. A deux reprises il apercevait des points de verdure à l'horizon, des palmiers peut-être, indiquant la présence d'eau mais il s'agissait de mirages. Il perdait force, temps et trajectoire. De plus, il prenait de gros risques car les pillards et brigands rôdaient atour de ces points d'eau pour faucher les voyageurs et caravanes. Il le savait mais la soif était plus forte que la prudence.

Ce qui lui arrivait aussi chaque nuit condamnait ses chances de réussite et les réduisait à néant. Il avait décidé de suivre une trajectoire directe vers son objectif mais il n'avait aucun repère.  Chaque nuit, les dunes étaient modifiées, déplacées et remodelées par les vents. La carte des étoiles s'offrait à lui mais il ne pouvait la lire pour rectifier la direction de sa marche. Il tournait en rond. La chaleur accablante du soleil venait punir ses erreurs nocturnes. Il n'y avait que du sable à perte de vue. En plus d'être au bord de la déshydratation, il se sentait terriblement seul. Lui qui adorait la Nature et sa représentante Phoebe, il se retrouvait au milieu d'étendues désertes et désolées.

Sa volonté était brisée, son corps exténué et il se voyait déjà mourir ici-bas. Il tombait à genoux, les bras ballants et la tête basse. Le désert avait triomphé de lui. Il aurait bien pleuré s'il n'était pas desséché. La bouche pâteuse et pleine d'amertume, il se mit à maudire sa bêtise et son échec. Résigné à laisser sa vie partir dans les dunes, il s'effondrait complètement, visage dans le sable. Il murmurait un dernier avant que ses yeux perdent de cet éclat de vitalité.

« Minable... »

==========

Il revenait à lui. Il n'en revenait pas. Il était encore en vie mais comment ? Il ouvrait lentement les yeux. Il ne voyait autour de lui que des draps blancs et de sublimes plantes et arbres. Il prit une grande inspiration et sentait un air frais lui balayer le visage. Il se sentait revivre. Une voix qui se voulait amicale l'interpellait et Andrzej tournait la tête pour voir un homme assis sur un petit tabouret. Il portait d'amples vêtements fins aux teintes claires. Son visage, bien que jeune, était fortement bronzé et buriné par les vents du désert. Avec la tête tournée dans cette position, il recevait de plein fouet cet air frais revigorant. L'inconnu reconnut cette expression d'extase sur le visage.

« L'air conditionné mon ami. Un don des Aetheri. »

Et il pointait du doigt une imposante machine qui se trouvait à l'autre bout de la pièce. Un énorme bac accueillait un flot lent et continu d'eau froide. L'air frais ambiant était ensuite dispersé à l'aide d'un grand éventail de tissu cerclé de bois qui était actionné par le courant de l'eau.

« Reposes toi. Tu reviens de loin mon ami. »

Il lui souriait franchement et la bienveillance de sa voix sonnait juste. Sans se faire prier, Andrzej retombait dans la douce inconscience du sommeil.

==========

Plusieurs heures plus tard, il était complètement requinqué. Il sortait de son lit pour enfiler une sorte de tunique en lin blanc posée sur une chaise. Il voyait toutes ses affaires soigneusement empaquetées au pied du lit. En regardant autour de lui, il voyait plusieurs lits similaires au sien. Il se trouvait dans semblant d'hôpital ou bien un centre de convalescence. Il avançait vers la porte et rejoindre ce qui semblait être un hall d'accueil.

« Bienvenue parmi les vivants mon ami. »

C'était le même homme qui se trouvait à son chevet. Il essayait à nouveau d’avoir la voix la plus chaleureuse et amicale qu’il le pouvait. Andrzej, bien que se trouvant dans de bonnes conditions grâce au traitement qu’il avait reçu de ses hôtes, hésitait un instant avant de saluer cet étrange personnage. Il devait se montrer prudent car il ne savait pas à qui il avait à faire. De même que le fait d’être sauvé du désert et soigné par des inconnus ne présageaient pas forcément de bonnes choses, il s’attendait à une proposition de paiement pour les soins ou autre entourloupe. Cependant, il sentait au fond de lui qu’il pouvait faire confiance à son « ami » comme il se présentait. Quelque chose au fond de ses tripes lui indiquait qu’il pouvait être un allié de choix dans ses aventures futures. Peut-être se trompait-il, seul l’avenir pouvait lui révéler cette réponse mais dans l’état actuel des choses il n’avait pas d’autres possibilités. Il devait jouer le jeu et se montrer coopératif.

« Tu reviens de loin. »

« Merci de m'avoir sauvé... »

« Mais je t'ai juste donné de l'eau. C'est notre foyer qui t'a sauvé en t'amenant ici. »


Le visage incrédule du garçon indiquait à son hôte qu'il ne comprenait pas. Il se mit alors à expliquer la magie de cet endroit et ses habitants, les Voyageurs. Leur but premier correspondait assez bien à ses envies du moment et son désir d'exploration. Sans véritablement s'en rendre compte, il venait de signer une adhésion à vie. L'avenir allait lui donner raison.

« Et pourquoi tu voulais traverser le désert ? »

« J'essayais... »

« De te faire tuer mon ami. A en croire ton matériel, c'était ta première fois. »


Un peu honteux, il baissait la tête.  Il n'essayait pas de se justifier ou s'expliquer. Il attendait patiemment que l'homme continue. Ce dernier l'invitait d'un signe de la tête à le suivre pour marcher dans le hall en parlant.

« On m'appelle Marik. Mon rôle est de guider des caravanes. Je connais le désert et sais comment y survivre. Règle un : ne jamais voyager seul. Règle deux : ne pas transporter trop d'eau car cela t'alourdit. Règle trois, pour compléter la précédente : ne pas voyager en ligne droite. Il faut faire des détours pour faire des escales dans les oasis. »

Marik se tournait lentement vers le convalescent pour voir son visage complètement rouge de honte. Andrzej avait fait totalement l'inverse de ce qu'il fallait. Le guide riait en donnant une petite tape sur son épaule. Il le rassurait et ils continuèrent de parler et faire connaissance pendant les prochaines heures. En chemin, il lui expliquait la nature des lieux, comment cet endroit apparaissait aux personnes dans le besoin et aussi les quelques buts et autres envies du groupe. En chemin, Marik présentait le Bélua à son compagnon, Ekham le dromadaire, avec qui il effectuait ses escortes dans le désert. Cela promettait.
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Mer 16 Mar 2016, 12:07




Une nouvelle vie




Dasha. Une déesse que le chaman n'avait pas pour habitude de côtoyer et dont il ne connaissait pas vraiment l'existence. Ezechyel et Edel prenant une place considérable dans ses croyances, il n'accordait pas forcement d'attention aux autres Aetheri. Cela dit, il fallait respecter les croyances des autres, chacun avait le droit de faire ses propres choix, du moment qu'il respectait ceux des autres. C'est pour cela que quand Marxus, ainsi que beaucoup d'autres Voyageurs de la caravane se mirent à la prier, Devaraj décida d'en faire de même et rejoignit le cortège. C'est le visage et les mains couverts de lignes brisées bleues foncées qu'il se fit une petite place autour du feu de camp, un peu à l'écart, dans l'ombre, portant sur lui des symboles d'espoir et de questionnement. Au court de ses prières, il accorda aussi quelques mots aux dieux de la Vie et de la Mort, ceux en qui il faisait le plus confiance et dont il ressentait vraiment la présence dans sa vie quotidienne.  L'idée que des voleurs puissent profiter d'une de leurs faiblesses ne lui disait rien qui vaille et le titillait quelque peu. il n'était pas du genre à subir les affronts en silence et à sa grande joie, Marxus semblait du même avis que lui. Cela dit la sagesse du vieil homme était bien plus fiable que les excès de colère bancals du jeune chaman. Effectivement, trouver un abri sûr et protégé primait sur la recherche des possibles coupables. Pourtant la situation semblait désespérée, comment trouver asile dans un désert ? Ce Palais dont tout le monde parlait, ouvrira-t-il réellement ses portes pour eux ?

La nuit fut longue, froide, lourde de doutes et de tension. Le Chaman finit d'ailleurs par succomber à la fatigue, s'endormant lentement blotti contre la fourrure de Cendres. C'est sur un grand mur doré qu'il rouvrit les yeux le lendemain matin, croyant un instant être ébloui par les rayons du soleil. Un air de surprise peint sur le visage, il se releva brusquement et réveilla tout ses congénères à côté, se demandant s'il n'était tout simplement en train d'avoir des hallucinations. Ce ne serait pas la première fois, ni la dernière que le désert prendrait possession de sa vision et c'est d'ailleurs la raison principale pour laquelle il détestait autant cet environnement changeant, instable et remplis de troubles. Il n'osait pas encore se réjouir de l'heureuse vision dorée, trop méfiant envers les dunes sableuses et leurs mirages. Cependant, il regretta bien vite d'avoir douté de la bonté de Dasha, quand il fut évident pour tout le monde que c'était réellement son Palais qui se dressait devant eux et que ses portes leurs étaient ouvertes.

Cendres se releva dans un ronronnement grondant et poussa le chaman vers l'entrée avec son museau.
L'intérieur était un autre monde, verdoyant, frais et baignant dans une douce lumière. Impressionné, Devaraj prit un long moment pour contempler les lieux. Il avait rarement vu un endroit aussi beau et paisible à la fois. L'enfer brûlant du désert était déjà loin et oublié face aux nombreuses fontaines, vergers, grandes cours et halls majestueux. Prenant le temps de se rafraîchir le visage et de se reposer du voyage éprouvant que la caravane venait de subir,  le chaman s'écarta à l'ombre d'un arbre exotique dont il ne connaissait absolument pas le nom, chose qui le dérangeait quelque peu. Curieux, il s'égara dans les nombreux jardins suspendus, examinant chaque plante et fleur. Ce qui était si passionnant avec la nature, c'était sa diversité quasiment infinie. Lui qui ne connaissait que les herbes basiques ou les plus utilisées, se retrouvait ici en plein territoire inconnu. Si un des Voyageurs ne serait pas venu le chercher pour lui dire que Marxus et ses hommes avaient besoin d'aide, il aurait pu rester ici des heures entières, jusqu'à être certain d'avoir tout répertorié dans son herbier. Malheureusement le destin ne lui en donna pas le temps... Mais le chaman se promit de revenir ici plus tard.

Devaraj participa du mieux qu'il pu à la construction d'un aménagement pour les Voyageurs, content qu'ils aient enfin trouvé un asile et ce dans un lieu aussi beau. D'autres égarés partaient et arrivaient, chacun venant se ressourcer dans le havre de paix qu'était le palais de Dasha. C'était l'occasion d'accueillir de nouveaux vagabonds parmi eux, car nombreux étaient ceux qui étaient là pour leur passion du voyage, leur amour de la connaissance ou leur curiosité incurable. Pour Devaraj, les Voyageurs représentaient la seule part de sa vie qui n'avait pas de rapport direct avec les Chamans, le seul moment où il pouvait œuvrer avec d'autres personnes, peu importe la race, pour agrandir leurs connaissances communes. Ensemble, c'était plus rapide et plus simple pour progresser et éviter les erreurs. Ils avaient tous les mêmes intérêts, quel-qu’en soit l'origine, et c'était ce qui plaisait tant au chaman. Il ne s'en rendait pas compte, mais c'était comme une bouffée de liberté et d'aventures, un groupe de camarades où il aura toujours une place, aussi petite soit-elle. Quelque soit la part de plus en plus grandissante que prenait sa race dans ses convictions, il y aura toujours une partie partie pour les Voyageurs. C'est bien pourquoi il n'hésita pas une seconde à se mettre à l'oeuvre pour aider au recrutement lui aussi, soigner les blessés qui arrivaient et répondant aux différentes questions. Comme les origines de chacun étaient très diverses, c'était l'occasion parfaite pour entendre pas mal d'histoires sur le passé de chacun, sur les rumeurs qui couraient ci et là concernant tel ou tel trésor caché et sur les moeurs et coutumes de chaque race. Devaraj passa volontiers du temps pour parler de tout et de rien avec les autres vagabonds et surtout écouter ce que ces derniers se disaient entre-eux. A chaque fois, il présentait tous les avantages que l'on avait à faire parti des Voyageurs, dont principalement le partage de connaissances et la recherche facilitée du savoir, sans compter les activités économiques du groupe. D'ailleurs, le chaman en profita aussi pour refaire son stock de thé. Cela faisait longtemps qu'il avait vendu les précédents paquets qu'on lui avait donné et il souhaitait se refaire une petite réserve pour vendre plus tard. De nombreuses journées se passèrent ainsi, jusqu'à ce qu'ils aient fini de se forger leur refuge. L'heure était sûrement venue de repartir maintenant, plus forts et reposés, pour pouvoir montrer qu'ils ne se laisseront pas faire.

Assit contre le rebord de la terrasse de leur nouvel asile, Devaraj nettoyait soigneusement la fourrure grise de Cendres, le grand lion étant paresseusement allongé sur ses pieds. L'animal était tellement couvert de poussière sableuse qu'il s'en retrouvait jaunie. Du coup le chaman avait prit l'habitude de prendre un peu soin de lui. Les esprits félin n'avaient pas besoin ni de nourriture ni de repos, mais celui-ci aimait bien que l'on s'occupe de son pelage. Une fois que tout le sable fut enlevé du grand corps, le chaman passa chaleureusement sa main dans la crinière de l'esprit félin. Après toutes ces années passées ensemble, le chaman partageait une forte amitié avec le lion. Un sourire pensif éclairait ses lèvres tandis-qu’il relevait la tête pour observer les étoiles. C'était d'ailleurs chez les Voyageurs qu'il avait commencé à apprendre la signification de chaque point brillant dans la nuit. Cependant l'étendue de ce savoir était tellement grande qu'il n'en connaissait pour l'instant qu'une infime partie... Il se demandait vers quels cieux le Palais allait les porter demain matin, lorsqu'il repartiront à nouveau, vers quel direction allait-il pouvoir se diriger. La Vie comme la Mort pouvaient être vues comme une infinité de voyages imbriqués les uns dans les autres. Quand il commençait à y réfléchir, son admiration pour le Cycle ne faisait que grandir, prenant des dimensions vertigineuses. "Je remercie Dasha pour sa bonté." murmura-t-il enfin en fermant les yeux.



Merci pour ce LDG !  nastae

Mots : 1400
Gain : +2 en magie
Ps : serait-il possible de changer l'apprentissage des arts martiaux par la vente de thé + repérage astral ? Merci :)

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Mer 16 Mar 2016, 20:46


Les Voyageurs avaient besoin de beaucoup d'aide en ce moment, surtout depuis l'attaque de pillards contre un convois de notre communauté. J'avais apprit cette attaque grâce à Gajil, le totem du quetzal, messager personnel de Draguial. J'étais sous le choc lorsque j'ai apprit cette attaque, je n'en croyais pas mes yeux. Je me décidais donc de me préparer pour rejoindre la communauté des Voyageurs dans le désert. Je me vêtis d'un débardeur noir avec un mini short de la même couleur ayant un fin voile sombre formant comme une jupe, courte à l'avant et longue à l'arrière avec, aux pieds de hautes bottes noires. J'avais également changé mon apparence, au lieu que ma très longue chevelure soit d'une couleur rouge flamboyante, j'avais opté pour une couleur blanche et attaché mes cheveux en une haute queue de cheval. Mes yeux, quant à eux, je leur fis prendre une couleur violette électrique au lieu de leur habituel bleu électrique. Je me dirigeais vers le petit dragon rouge orangé dépourvu d'ailes qui s'était attaché à moi lorsque je venais à peine d'entrer dans les Voyageurs. « Erebus ! Viens, on va allé retrouver les Voyageurs ! » Le petite dragon se leva d'un coup, heureux de savoir que l'on allait Voyager tous les deux. « Kinoë, tu veux venir avec nous aussi ? » Mon grand dragon bleu aux reflets blancs leva sa tête vers moi en exprimant sa joie. « Bien sûr. A condition que tu monte sur mon dos pendant que l'on traverse le désert. » Je lui souriais en le caressant. « D'accord, pas de soucis mon beau. » Erebus grimpa sur moi pour se loger sur mon épaule. Nous nous mirent tous les trois en route pour partir de Draguial et sortir du Continent Dévasté afin de nous diriger vers le désert pour rejoindre notre groupe, les Voyageurs.

Après un long trajet, nous nous retrouvâmes sur le Continent Naturel, plus précisément sur la grande étendue de sable fin. A ce moment là, je n'étais plus Alyska, mais Viviane, c'était le surnom que les Voyageurs me donnaient. Pour l'instant, on n'était pas encore arrivé au Palais de Dasha, notre petit coin de repos. Nous continuâmes donc de traverser le désert calmement. J'étais tranquillement sur le dos de mon cher dragon des cieux, tendis qu'Erebus prenait son aise en restant allongé sur mes genoux. Je sentais la chaleur des rayons du soleil nous frapper de pleins fouets. Il faisait chaud, mais c'était encore supportable. J'usais de ma maîtrise de l'eau pour donner régulièrement à boire à Kinoë et Erebus. Par moment, une tempête de sable se levait, mais Erebus nous frayait un chemin grâce à son contrôle du sable pour passer sans encombre dans la tempête. Je me mis à prier l'Aether des Voyages, Dasha, pour que l'on puisse trouver le Palais portant son nom. Je voulais vite y être pour pouvoir me poser un peu et laisser mes dragons se reposer. Ils commençaient à bien souffrir de la chaleur et ils étaient tous deux épuisés par ce trajet.

Assez rapidement, je finis par apercevoir au loin la silhouette d'un bâtiment ressemblant à une sorte de château. « Les amis, le Palais de Dasha est juste devant nous ! On y est presque ! » L'apparition du palais c'était la plus grande lueur d'espoir que nous attendions tous les trois. Finalement, peut être que Dasha, l'Aether des Voyages nous a entendu. Nous nous dirigeâmes vers le château avant d'arriver à ses pieds. Certains voyageurs sortirent du château pour me saluer. « Bienvenue à toi Viviane ! Venez, entrez vous reposer tous les trois. »  Je descendis du dos de Kinoë pour entrer dans le Palais avec Erebus sur les épaules et mon dragon des cieux qui marchait à côté de moi. Le Voyageur nous invitait à rentrer dans une pièce pour que l'on se repose tous les trois à cause de ce long voyage éprouvant. Je m'allongeais sur le lit, avec Erebus au niveau de ma tête et Kinoë au pied du lit sur un grand coussin. Il nous fallut que très peu de temps pour nous endormir, à peine les yeux fermés, nous nous retrouvâmes dans les bras de Morphée.

Cela faisait déjà quelques jours que nous étions arrivé au Palais de Dasha, parmi notre communauté de Voyageurs. J'aidais sans relâche mes compagnons de route pour fortifier cette ailes de notre lieu de repos, pour que nous puissions nous sentir à l'aise et chez nous dans ce château. Je m'étais occupé des chambres, créant ainsi des espaces pour les Voyageurs, pour s'allonger, dormir confortablement. J'avais disposé de nombreux lits assez moelleux avec plusieurs oreillers dans chaque chambre. Dans certaines, j'avais mit plusieurs lits, au cas où des familles rejoindraient notre petites communautés de nomades. J’appréciais beaucoup ce mode de vie, aimant particulièrement voir de nombreux paysages que je n'avais jamais vu auparavant. De temps en temps, j'allais voir les personnes que l'on avait trouvé dans le désert, dans le coma. Mon frère Axel en faisait partit, j'avais été présente lors de son réveil. J'avais été heureuse de savoir qu'il allait bien et qu'il était toujours le même. Le pauvre esprit félin quand même, Axel n'avait pas été très gentil avec Nala. Mais mon frère triplet s'est très vite reprit et à présenté ses excuses à la lionne esprit. J'étais heureuse de savoir que la jeune Nala avait prit en affection Axel, c'était une très bonne chose. D'ailleurs, les Voyageurs avaient déjà trouvé un surnom pour lui … Natsu, parce qu'il usait de la magie du feu et cela leur rappelé le désert, le soleil et la chaleur. Je continuais d'aménager quelques chambres en plus. Cela me faisait plaisir de travailler avec les Voyageurs, cela faisait tellement longtemps que je ne les avait pas vu. C'était ma seconde famille, il était donc dans mon devoir de leur venir en aide.

Quelques jours après l'arrivé d'Axel c'était cette fois à Altaïr d'avoir été trouvé dans le désert avec sa dragonne Dremth. C'est d'ailleurs elle qui nous donna l'alerte. Heureusement qu'elle avait accompagné mon frère parce qu'il n'aurait jamais survécu dans le désert puisqu'on l'a trouvé assez loin du Palais de Dasha. Mais maintenant ça allait, il avait reprit des forces et se reposait régulièrement sous mes ordres pour qu'il récupère totalement de son périple dans la vaste étendue sableuse. Quoi qu'il en soit, lui aussi avait eu le droit à l'attachement d'une petite créature. Un Tresodeara qu'il avait nommé Perle. Cette magnifique créature rose pâle restait tout le temps à côté d'Altaïr. C'était tellement mignon à voir. Bon aller finit de parler de cela. Il fallait que je me remette à travailler. Je me dirigeais vers la pièce principale pour créer une sorte de salon pour les Voyageurs. Je pris de grands coussins et les disposais un peu partout dans la pièce afin de rendre cet espace plus agréable et convivial. Je pris de grands tapis pour les mettre au sol et de grands draps pour les attacher au mur afin de décorer un peu plus les lieux, pour vraiment donner une ambiance reflétant notre mode de vie nomade. Tous était fait pour que l'on se sente comme chez soi, pour pouvoir se reposer et avoir un lieu d'accueil si le besoin est. Je voulais vraiment aider les Voyageurs à fortifier le Palais de Dasha. Certains de nos frères et de nos sœurs ont perdu la vie pendant l'attaque des pillards contre un de nos convoies. Je ne pouvais le supporter, j'en suis sûre que Marxus devait se trouver dans le même état que moi, tout aussi désespéré par la perte de certains de nos membres. Je voudrais tellement en faire plus que ce que je ne faisais déjà. Je voulais vraiment faire quelque chose pour eux, pour les aider que ce soit d'un point de vue moral ou du point de vue physique.

Une fois en pleine forme, mes deux frères triplets me rejoignirent pour m'aider dans la fortification d'une pièce. Il fallait bien que l'on puisse avoir un lieu spécial dans ce Palais pour se cacher si on se faisait attaqué et que le Palais soit prit d'assaut lui aussi. Nous travaillâmes tous très dures, nous utilisâmes tout ce que l'on avait sous la main pour fortifier cette aile du château. Nous utilisâmes des matériaux que l'on avait trouvé, d'autres que l'on avait crée, mais aussi le maniement des éléments pour parfaire le tout. Ces travaux de fortifications durèrent assez longtemps, permettant à mes deux frères que l'on surnommait Axel, Natsu et Altaïr, Rog de mieux se familiariser et de mieux s'intégrer dans la communauté nomade. C'était tellement compliqué et dure de fortifier quelque chose de déjà construit, mais bon avec toute la bonne volonté dégagée par la motivation impressionnante de tous les Voyageurs, on y arrivera sans aucun mal. C'était bien cela que j'aimais aussi dans notre communauté de nomades, la cohésion de groupe, la motivation collective et la profonde solidarité entre nous. On formait une famille toute entière, que l'on pouvait difficilement arracher.

Après avoir passer un certain temps, assez long parmi les Voyageurs, il fallait que l'on retourne, mes frères, leurs compagnons, les miens et moi même à Draguial. Mon élevage avait besoin de moi, il ne fallait pas que je l'abandonne. En tout cas, c'était une merveilleuse nouvelle que l'Aether Dasha nous a permis de nous réfugier dans son temple pour que l'on puisse se protéger face aux pillards, mais aussi d'avoir un coin pour que l'on puisse se reposer sans crainte. C'était tout simplement merveilleux. Je ne pouvais que remercier la communauté de nomade dont mes frères et moi faisions partis, mais aussi notre Aether des voyages. Sans elle, je pense que nous n'aurions pas pus survivre ni trouver refuge. Dans tous les cas, je sais que mon destin parmi les Voyageurs n'est pas terminé et celui d'Axel et d'Altaïr vient tout juste de commencer. J'avais déjà hâte de retourner les voir et de pouvoir les aider. Surtout les aider à retrouver ces pillards qui ont attaqué nos frères et sœurs nomades.





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Mer 16 Mar 2016, 21:56

« Tu es sure de ça... ? » Venezio se tourna dans le lit, venant accrocher de son bras la taille de la sublime humaine. Affectueusement, il vint fourrer son visage dans son cou, se laissant caresser par ses fils dorés « Je n'ai pas entendu parlé des Voyageurs depuis une éternité... » Il réfléchit quelques secondes, repensant sommairement à son défunt collègue et ami, puis ajouta en chuchotant, comme pour lui même « Les morts ne se remplacent pas. » Mais lui était bel et bien vivant, et il comptait sans mal rattraper le temps qu'il avait perdu dans des histoires sans fin, qui ne valaient pas un rond. Depuis qu'elle était dans sa vie, il ne voyait que par cette petite femme. Ils avaient vécu tant de choses, qu'elle avait fini par être le centre de son monde. L'attirance mutuelle était indéniable, bien que Venezio soit prit de culpabilité de temps en temps. Mais ce sentiment passait, se fanait avec le temps.

Harnaché pour la pleine sableuse, l'Humain s'était vêtu de blanc et d'ocre, emportant surtout des voilages de lin pour ne pas transpirer à cause des vêtements, mais plutôt à cause du soleil. Sa peau le piquait, les gouttent de sueur qui perlaient et imbibaient son habit de peau, étaient atroce. Jamais il ne s'était sentit aussi mal en réalité. Ne pouvant attraper la main de la belle blonde, il préférait se concentrer sur sa respiration et ses pas, aussi difficiles soient-ils. Depuis quand n'avait-ils pas souffert de la sorte ? Des années maintenant... Mais les Voyageurs avaient besoin d'eux, et Violette en était déjà une des partisanes. Sans elle, finalement, il n'aurait rien entreprit concernant ses projets ou sa vie.
Exténué, l'homme chuta. Le sable lui entra dans la bouche et dans le nez, l'étouffant à moitié « Je... » Il toussa, cracha, avant de perdre connaissance sous l'effort surhumain.


Une douce brise parcourut son visage, son corps, le faisait frissonner. Il se remémora des derniers instants de sa vie, avant de comprendre que ceux-ci furent périlleux, inadmissibles. Violette ? Où était-elle ?
Il voulu se redresser, en vain. Une femme s'approcha de lui, en panique « Oh, par tous les Aetheri vous êtes en vie ! J'avais peur que Dasha ne puisse vous sauver à temps... Ne bougez pas, je vais chercher des linges ! » Et elle partie. L'homme ne pu même pas ouvrir la bouche, tant ses lèvres étaient gercées, atrophiées. Il ne pu pas non plus lever un bras manquant de force et de tonus. C'était affreux de constater combien il était devenu faible. Sa première pensée fut pour la blonde. Il espérait certes qu'elle aille bien, mais surtout qu'elle ne puisse pas le voir dans cet état lamentable. L'impression que ses cheveux tombaient, que sa peau se disloquait, le saisissait de minute en minute. La bonne femme ne revenait jamais à ses yeux, alors qu'il avait besoin d'eau et de vivres.
Dans un élan désespéré, il plia une jambe, comme si ça allait le mettre debout. Ignorant, il essaya de se relever à nouveau, échouant toute tentative. Ce fut ce moment là que la jeune guérisseuse choisit pour venir le laver et l'hydrater.

Venezio bu l'eau, ne sentant même plus les rayons du soleil sur sa peau brunie. Il se contenta de prendre ce qu'elle lui donnait, sans s'arrêter « Vous êtes au Palais de Dasha. Que faisiez vous perdu dans le Désert ? », « Je cherchais les Voyageurs. Ma... » Il jeta un coup d'oeil autour de lui, sans l'apercevoir « Ma bien-aimée m'a parlé de cette tribu nomade, et nous désirions la rencontrer pour lui prêter main forte. Nous avons eu vent des récents évènements, au vue de son appartenance au groupe, et nous espérions pouvoir les aider. » L'inconnue sourit alors « Je suis enchantée de recevoir de nouveaux patriotes ! Je m'appelle Miara, je suis là pour vous guidez, chère âme. Nos voyageurs, voyez vous, on installé une partie de leur base ici, de manière à avoir un point de ralliement en cas d'urgence. Dasha, saint mère des voyageurs, nous protège de tout ce qu'elle peut, et c'est en croyant en elle que nous demeurons forts. » Les commissures de ses lèvres s'abaissèrent « L'accident a été lourd à porter pour nous tous, surtout pour Marius. Chacun de nous représentons, en quelque sorte, ses enfants, et leur mort provoque un deuil profond. Nous sommes une grande famille après tout... » Elle réfléchit « Ce n'était donc pas une coïncidence qu'il vienne ici. Nous avons prié avec ferveur et dévotion, et nous avons été entendu. Le destin a su nous faire signe, en nous ouvrant les portes de ce havre de paix. Espérons ne pas le regretter un jour... » Venezio la regarda parler avant de dire doucement, comme un chuchotement, la gorge en feu et pleine de sable « N... N'est-ce pas... paradoxal ainsi d'avoir un quartier général pour des gens... nomades ? », « Comme je vous l'ai dis, ce n'est qu'un point de ralliement. Si vous venez une semaine sur l'autre, vous ne verrez pas deux fois les mêmes personnes. Nous sommes heureux des oasis que le désert nous offre, mais nous sommes enchanté de voir Dasha nous prêter son palais. Il n'est pas là pour rien, et nous comptons bien l'honorer. » L'humain acquiesça et la belle se leva en ajoutant « Vous pouvez vous lever ? Je vais vous présenter parmi les nôtres, que vous puissiez intégrer nos caravanes à l'avenir... »

Mots : 938

Code:
♦ [b]Venezio Taiji[/b]
- Surnom : Hades
- Animal : Chameau
- Activités :  Caravanier
- Spécialité : Hêtres

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