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 Mors Tua, Vita Mea - Deux (Séléna)

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Lun 11 Jan 2016, 02:51

Le bijou rouler entre ses doigts. Il caresser distraitement les reliefs. Cette objet, il l’avait regardé pendant quelques minutes. C’était de la belle marchandise, quelque chose de précieux, peut être même fait sur mesure. Zéleph c’était demander pourquoi elle l’avait laissé là au milieux des draps. Etait-ce un souvenir ? Il se laissa à sourire. Décidément s’il n’arrivait pas à se comprendre, il comprenait encore moins cette fille. Il se souvins alors des paroles du vieillard. « Fait en sorte qu’elle ais besoin de toi. » Cela lui échapper. Il n’avait pas eu le temps de dire quoi que se soit. L’ombre de l’homme était apparu, alors que ses doigts avaient frôler la pince sur le lit, puis c’était dissipé si vite qu’il n’avait même pas eu le temps de le voir. Le réprouvé ignoré pourquoi il devait faire ça. Seul le prix compté. Un Aether c’était adresser a lui et voulait cette enfant. Bien sur Zéleph n’ignoré pas que derrière cette apparence de vieillard, un Dieu se cacher. Il n’était pas stupide au point de ne pas le comprendre. Il comprenait aussi que s’il lui offrait se qu’il voulait il y gagnerait beaucoup. Qu’est-ce qu’une vie sacrifier, au prix de la vérité, finalement ?

Le réprouvé avait dû abandonner ses camarades qui ne lui avaient rien demander de plus voyants l’urgence dans son regard. Le réprouvé savait que s’il faisait quoi que se soit de fâcheux son groupe le soutiendrait, mais il ne voulait pas leur mettre le poids de ses erreurs sur le dos et préféra les garder hors de ça. Son cheval ralentît à l’entré du village réprouvé. Comme toujours il ne passait pas inaperçu, et il ne chercha plu à se cacher. La honte s’en était aller. Il n’était plu l’homme d’autre fois. Il n’était plu leur souverain, mais il avait bien compris que quoi qu’il face ces gens le regarderait toujours avec adoration et respect. C’était gratifiant, il ne pouvait pas dire le contraire, et il avait arrêter de s’en vouloir pour ne plu mérité leur respect. Après tout, cette fois encore ce n’était pas de sa faute. Il avait tout perdu, et avait vécu l’enfer pour ça. Le dieu qu’il servait à présent pourrait lui donner les réponses qu’il chercher a se sujet et il était avide de comprendre le but de tout ça. Il se ficher de savoir qui était cette Aether qui voulait Séléna. Il n’en avait rien à faire. Egoïstement il voulait seulement des réponses sur sa propre existence. Timée n’était pas réapparut de puis si longtemps que par fois il douté même de n’avoir jamais rêver d’elle… Alors c’était sa seule chance.

Après un moment dans le village, il avait fini par avoir les informations qu’il désiré avoir. Une jeune fille, blonde et vêtue de manière outrageusement luxueuse pour un endroit pareil était arriver dans l’aube, accompagner d’un homme. Ils son rentré dans la demeure du seigneur des deux rives, accueillit par celui-ci. C’était donc bien elle. Zéleph, en cherchant un peut plus fut diriger vers une bâtisse qui, celons les dire étaient prêté à la jeune fille pour son séjour. Vraiment ? Düst lui offrait une maison pour les quelques jours qu’elle devait passer ici ? Elle devait être réellement très importante pour être traité avec autant d’égard de là par du Dovakhin.  Une fois la maison trouvée, le réprouvé fut heureux de constater qu’elle était un peut à l’écart du centre du village. Juste assez isolé pour que personne ne fasse attention a lui. Bien sur il avait poser des questions, mais il avait confiance en ses anciens sujets, personnes n’irait le vendre, ils préfèreraient mourir plutôt que de dénoncer leur souverain. Une fidélité que Zéleph s’efforcerait de leur rendre quand il serait dégagé de ses démons, il ce l’était promis. Oui, même les abrutis changer d’avis.

Qu’elle ais besoin de toi. Le réprouvé c’était faufiler puis cacher près de la maison sans qu’on ne puisse le voir, dans un coin qui lui permettait de surveiller la porte d’entré. Il se trouvait suffisamment près pour tout voir tout en restant à l’abri des regards. Il avait bien réfléchi. Il aller devoir la jouer beaucoup plus fine. Après des heurs à camper, elle fini par réapparaitre. Elle semblait être rarement seul. C’était ennuyeux. Il ne pouvait pas l’approcher avec quelqu’un autour, tout serait fichu. Alors Zéleph pris son mal en patience, et pris le temps d’observé toute ses options. Après deux jours à attendre et regardé ses aller venu, il réalisa une chose. Elle sortait seule au crépuscule pour guetté les étoiles. Le réprouvé ne comprenait pas exactement pourquoi, mais elle resté à contemplé l’ombre envahir le ciel et se couvrir de diamants. C’était sa chance. Au troisième jour, il l’attendit.

Tout fut assez rapide. Lors se qu’elle avança dans le jardin, il l’attrapa par la taille puis la plaças contre le mur au coin de la maison. Sa main se posant sur sa bouche pour qu’elle n’alerte personne. Bien sur elle paniquera, elle avait raison. Son regard capta le sien, dur et froid. « Calme toi. » Zéleph la bloquer avec son corps, une main sur sa bouche, l’autre prenant tenant ses poignets derrières son dos. Elle devait prendre toute la situation en compte et réalisé qu’elle n’avait une nouvelle fois pas d’autre chois que de se soumettre. Ça serait tellement plus facile pour elle et pour lui. « Tu te souviens, nous avons tout les deux fait une promesse. Tu reste sage et je ne te ferais aucun mal. » murmura-t-il avec sincérité, malgré le ton de sa voix. Lentement, faisant attention qu’elle ne s’agite plu il retira sa main de sa bouche, caressant au passage ses lèvres dans un geste qu’il voulait innocent. « Jamais, princesse, je te le jure. » Sa voix s’attendri à ses mots. Il voulait y croire lui même, par se que noyé dans cette océan d’émeraude il ne pouvait se mentir. Si elle suivait les règles, il respecterait le jeu. Desserrant sa prise sur ses mains, il la libéra et se recula légèrement. Il fallait qu’il la calme, qu’il gagne son intérêt. Sans attendre il lui tendit la pince qu’il avait soigneusement gardé. Laissant un sourire contrit s’afficher sur son visage. « J’ai pensé que tu voudrais l’avoir. Tu semblais y tenir tellement… Je m’en voudrais que tu la perdes à cause de moi. » Après tout elle avait pleuré pour elle, elle c’était battu de façon irraisonnable et acharné. Voyant un doute s’installer, il préféra prendre les devant pour être certain qu’elle ne refuse pas son approche. Comme il l’aurait fait avec la petite fille qu’elle était avant, il glissa sa main dans ses cheveux pour les lui défaire, puis y mettre la pince en question. Même s’il se le refusa, il apprécia la sensation de ces cheveux soyeux entre ses doigts, et de l’air ébouriffer qu’elle eux après ça. Zéleph ressentit a nouveau cette douleur qu’il était incapable de cacher, tant la souffrance était grande. « Rentre maintenant, tu ne devrait pas sortir toute seule. » Son ton était redevenu autoritaire, et son regard c’était détourné. C’était la première fois qu’il n’osait pas regardé une enfant, embarrasser par sa soudaine vulnérabilité.

L’ancien roi venait de baisser les rois. Il n’était pas capable de faire ça. Cette fille. Elle avait quelque chose de si semblable, si c’était troublant. Qu’importe que cette Aether ne lui donne pas se qu’il désiré, il ne ferait pas se qu’on lui avait demandé. Si Séléna devait avoir son destin seller à cause d’un Dieu, il se refuser d’être l’instrument de son mensonge. Il soufrait lui même de leurs jeux stupides. Toute sa vie n’avait été qu’un long cauchemar qui ne faisait que s’empiré quand il croyait que c’était enfin terminer. « Je ne voudrais pas que tu attrape froid.» S’écartant il lui fit signe de s’en aller à présent. Elle mérité mieux que de se faire enlevé par un homme désespéré comme lui. Elle était innocente et encore si naïve, c’était injuste.
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Lun 11 Jan 2016, 15:26

« Düst... Puis-je vous poser une question ? ». Le Réprouvé regarda Séléna. Elle semblait plus timide que lorsqu'elle était enfant. Il se rappelait, il n'y avait pas si longtemps en réalité, quand il était venu lui demander de participer à la Coupe des Nations. Elle l'avait regardé droit dans les yeux et lui avait même proposé de venir nourrir les fourmis avec elle. Il n'aurait jamais pensé qu'elle puisse être désignée victorieuse. Son prénom était connu partout dans le Monde et bien que peu sachent à quoi elle ressemblait véritablement – surtout avec les changements opérés – elle n'avait qu'à demander pour qu'on lui ouvre son logis. C'était d'ailleurs pour cette raison que le Seigneur lui avait réservé une bâtisse à l'écart du centre du village afin que ses nuits soient paisibles. Quand elle était encore une enfant, il n'avait pas réellement fait le rapprochement. Elle lui avait demandé de faire participer Séléna à la Coupe des Nations et il avait obéis car il était difficile de refuser quoi que ce soit à une Déesse. Cela dit, maintenant qu'il avait la jeune femme devant lui, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elles étaient liées. Elles se ressemblaient, c'était flagrant. Erza aussi mais elle avait pris des caractéristiques de son père. Déjà, elle était grande, avait les yeux rouges et sa musculature était simplement impressionnante. Ça restait féminin mais... quoi que non, c'était très viril dans l'ensemble. Sa femme était donc le parfait mélange entre Mitsuko et Zéleph. Séléna... c'était autre chose. On aurait dit que son père n'avait laissé aucune caractéristiques à lui. Düst était intelligent, il était difficile de lui cacher quelque chose. Cela dit, il n'avait aucune certitude et puisque la chose touchait le divin, il ne se permettrait pas de tirer des conclusions hâtives. « Bien sûr. ». « J'ai euh... lu dans un livre  sur les Réprouvés que... Comment vous l'expliquer ? Je n'ai guère compris grand chose à vrai dire. Il y avait un homme et une femme et l'homme a, disons... embrasser la femme sur la joue avant d'embrasser son cou. Est-ce que cela a une signification particulière chez vous ? ». Le Roi s'empêcha d'esquisser un sourire. Il ne s'y était pas attendu, c'était trop... Heureusement qu'Erza n'était pas là, elle aurait ri pendant des heures et aurait amené Séléna dans une taverne pour lui apprendre la vie. « Est-ce que la jeune femme était une Réprouvée ? ». « Pou... pourquoi ? ». « C'est fondamental de le savoir pour les explications. ». C'était surtout fondamental de vérifier qu'elle parlait bien d'elle. « Non, je ne crois pas. ». « Alors laissez-moi vous donner un conseil ! Si jamais l'un des hommes qui se trouve à Bouton d'Or se conduit ainsi avec vous, venez m'en parler immédiatement, que je félicite ce dernier. ». Il sourit, se voulant confiant. Il devrait en référer au tuteur de la demoiselle mais, avant, il devait savoir qui avait osé. Ça l'amusait à vrai dire. Ici, les mœurs étaient très différentes mais il avait promis d'indiquer les choses un peu « hors normes » qui se produiraient et, puisque Sindis était un ancien souverain de son peuple, il lui en parlerait.

Le soir, Séléna sortait dehors afin de contempler les étoiles. Il n'y avait que peu de lumière dans le village et elle pouvait voir chaque détail apparaître avec une précision rare. Elle avait besoin de voir la lune également. Son tuteur l'avait habitué ainsi et elle n'avait jamais compris pourquoi. Elle ignorait tout de sa race et les rares fois où sa magie avait opéré, elle avait simplement eu l'impression d'avoir des pressentiments. Ce soir, en particulier, elle sentait quelque chose... Elle n'aurait su dire quoi mais elle avait l'impression qu'elle allait le revoir. Ça ne manqua pas, mais pas de la manière à laquelle elle s'était attendue. Son cri s'étouffa dans la main de l'homme. Elle le reconnut presque immédiatement. Personne d'autre se comportait ainsi et il y avait ses yeux, impitoyables. Elle n'en fut pas rassurée pour autant, attendant la suite. Que faire d'autre dans une telle situation ? La situation était gênante. Son corps collé contre le sien, il mettait à mal toutes les distances qui devaient exister entre un homme et une femme. Séléna pensa lui écraser le pied avec ses chaussures mais elle se retint. Ça ne servait à rien, elle se ferait juste mal et lui ne sentirait qu'un frôlement. Et lui mordre la main ? Non... c'était tout aussi ridicule. Il fallait simplement qu'elle attende. Il finit par la lâcher. Son geste la fit frisonner et, tout de suite après, elle se mordit la lèvre inférieure comme pour retirer la sensation que son doigt avait laissé. Le reste l'étonna tellement qu'elle resta totalement silencieuse, ne bougeant pas plus. Qu'est ce qu'il lui prenait ? Ne comprenait-il pas que... ?

« Non. » fit-elle quand il s'écarta pour la laisser rentrer chez elle. « Je ne rentrerai pas. » précisa-t-elle tout en retirant la pince de ses cheveux. Elle s'approcha doucement de Shizuo, comme si elle ne souhaitait pas l'effrayer. En réalité, c'était plus parce qu'elle avait peur qu'il fasse quelque chose d'incontrôlable. « Je... Vous apparaissez comme ça et... ». Elle avança sa main vers les cheveux de l'homme, y attachant sa pince. « Je ne l'avais pas oublié. ». Avait-elle besoin de préciser plus sa pensée ? « Cela dit... Je n'ai jamais vu quelqu'un faire tout ce chemin juste pour ramener un simple objet. Vous aviez à faire ici ? ». Elle était déjà stupéfaite qu'il ait retenu l'endroit où elle se rendait. Elle était également étonnée qu'il ne lui reproche pas de lui avoir faussé compagnie. Peut-être que c'était justement ce qu'il souhaitait ? Peut-être était-il sorti de la chambre pour qu'elle puisse partir plus aisément ? « Et j'ai demandé à Düst pour... vos... ». C'était moins facile d'aborder le sujet maintenant qu'il était en face d'elle. « Vos comportements rapprochés, dirons nous. Je comprends maintenant qu'il s'agit d'une sorte de coutume Réprouvée. Je n'avais pas pris conscience de cela. Je pensais que vous étiez un mufle mais... enfin, comprenez que ce n'est pas quelque chose de naturel chez moi. L'on ne m'a pas éduqué ainsi. Je ne vous juge pas mais... je voulais juste que vous le sachiez. Je ne vous en veux pas. Düst voudrait même vous féliciter pour ça. Il ne m'a pas dit exactement ce que ça représentait mais... ». Elle baissa doucement les yeux.

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Lun 11 Jan 2016, 17:08

Zéleph était persuadé que ses sourcils pouvaient maintenant fusionnés avec son cuir chevelu. Il était stupéfait. C’était le mot juste. Et cette stupéfaction ne compté pas se dissipé de si tôt. Une personne normale l’aurait fui. Une personne avec un instinct de survis aurait couru, fermer sa porte a clé et prié pour qu’ils ne se recroisent jamais. Lui à sa place il aurait fait ça. Cette fille était pleine de surprise. C’était intriguant. Düst ? Me félicité ? Très honnêtement il trouva ça hilarant et il aurait très bien pu éclaté de rire si il n’avait pas était bloquer dans sa gorge par le choque. Elle devait être très proche du souverain pour lui parlé de se genre de chose, mais il réalisa qu’elle n’avait pas dû lui dire toute la vérité. Si Düst savait réellement se qu’il lui avait fait il n’aurait certainement pas réagi de cette façon. Ne serait-ce que pour protéger cette pauvre enfant d’un ours comme lui. Une coutume ? Vraiment ? La surprise passer, un sourire s’afficha sur le visage du réprouvé. Il ignoré se qu’elle lui avait dit, mais ça lui était égale. Peut être pourrait-il tourné ça a son avantage ? Avait-il de nouveau changer d’avis ? Voulait-il la pousser à « avoir besoin de lui » ? En toute sincérité quand il la voyait là, éclairé par la lune, les yeux baisser, dans un embarras palpable il ne pu se résoudre à la quitter. Zéleph retira la pince de ses cheveux. Elle la lui avait donnée ? Dans quel but exactement ? N’avait-elle pas dit qu’elle le détesté ? Non, elle ne le détesté pas. Au contraire, elle ne réagirait pas de cette façon sinon. Elle désiré son contacte, elle désiré qu’il se souvienne d’elle, voilas pourquoi elle lui avait laisser le bijou. Le chat avait gagner l’affection de la souris.

Des pensés l’envahir, des pensés qui n’était pas bonnes et qui rendirent son regard plus sombre. Alors même la souffrance ne la faisait pas reculer ? C’était intéressant. Il aimait cette idée. Il franchit le pas qui les séparé a présent. A peu être a peine une dizaine de centimètre d’elle, il la dominait et reprenait toute la confiance sur se qu’il devait faire a présent. Ses doigts glissèrent son son menton, il l’obligea à lever la tête et baissa les yeux pour les encré dans les sien. « Je suis venu pour toi. » Lui murmura-t-il, le plus sérieusement du monde. Ça n’était pas un mensonge, il n’était là que pour elle. Pour ses beaux yeux, et sur tout par intérêt personnel. Cela étant ça ne serait pas la première fois qu’il trouverai du plaisir dans son travail.

Zéleph avait délibérément répondu à une seule de ses questions. Il voulait la laisser dans le doute où Düst l’avait plongé. Il la laisserait se noyé lentement. Son chère camarade n’avait pas idée du service qu’il venait de lui rendre. « Tu n’a plu peur de moi ? » sa voix n’était qu’un souffle dans la nuit calme. Il avait installé entre eux une atmosphère intime, désirant sa confiance. Bien sur il ne pouvait pas cacher sa curiosité a se sujet. Elle ressemblait à une énigme. Il l’avait délibérément torturé, et malgré la terreur elle n’avait pas crier aux gardes que l’on vienne l’arrêté. Son sourire s’accentua, par se qu’il pouvait lire son trouble et sa le grisait. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas ressentît se plaisir, cette excitation. Il jouissait de son malaise. Ses yeux glissèrent malgré eux sur les lèvres charnu et rosé de la demoiselle. Zéleph avait envie de la gouté, pour la tourmenté, pour la gêner, pour gouté. Cette bouche lui faisait envie, et même s’il avait perdu le contrôle a l’auberge il c’était retenu de tout son être de ne pas craqué à ses pulsions. « Tu devrais princesse. » Peut être que si il la prévenait, qu’il lui laisser le choix de jouer ou de quitter la partie alors il n’aurait plu aucun doute. C’était elle qui déciderait. « Je suis quelqu’un de dangereux, je pourrais te faire du mal sans même le vouloir. »  Désirait-elle se mettre en danger ? Il lui laisser le choix, elle pouvait le fuir tans qu’il en était encore temps. « Seulement… » Le regard assombris, avide, il releva son regard, la caressant de ses yeux avant de trouvé les siens. « C’est ce que je veux. » Par ce qu’il ne pouvait plu aimer comme avant, par se qu’il était un être torturé à l’esprit tordu par la douleur. Il devait faire le mal pour trouver le bien. Elle était encore si jeune et si innocente, lisse de toute cicatrices, vierge de toute souffrance.

« Mes promesses ne sont pas des mensonges. Seulement mon instinct n’a que faire de ma volonté. Et toi… tu fait naitre quelque chose en moi que je suis incapable de contrôlé. » Séléna était trop fragile pour supporter la fureur et la violence dont il était capable. Il la briserait. Plutôt que de l’attristé, il en aurait souri. Enfaite au contraire de tout, il était sincère avec elle. Il lui avait dit qu’il la protègerait, eh bien il semblait que pour se faire c’était lui qu’il devait s’empêcher de l’approcher. Seulement si elle l’autorisé à resté près d’elle, alors ça ne serait pas un échec. Après tout il ne ferait que se plié aux volonté de la demoiselle. Zéleph recula, la laissant respiré et réfléchir.
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Lun 11 Jan 2016, 23:05

« Ah... ». Il recommençait. Les yeux levés vers lui, Séléna ne savait plus que penser. Elle se tenait là, devant cet homme qui savait visiblement comment s'y prendre pour ne jamais perdre la face. Il lui semblait si énigmatique et contradictoire dans ses gestes et dans ses paroles qu'il en devenait une sorte de mystère à résoudre. Elle aurait apprécié, s'il n'était pas aussi dangereux. Elle rougit à l'entente de ses paroles avant de se reprendre légèrement. Il mentait, c'était certain. Il ne faisait que ça. Pourtant, quelque part, elle était touchée par ces mots. Elle ne savait comment les accepter, se morigénant intérieurement d'apprécier ce genre de choses. Elle ne devrait pas, c'était interdit. Elle ne savait pas exactement pourquoi mais il lui semblait que tout ceci était, oui, interdit. C'était le mot et, malgré le fait qu'elle le sache, elle avait tout autant envie de fuir que de rester. La suite accentua son malaise. Que racontait-il ? Il pouvait la blesser sans le vouloir ? Mais il le voulait ? Il voulait pouvoir la blesser sans le vouloir ? Pourquoi ferait-il ça ? Pourquoi en aurait-il envie ? Les doigts de l'homme sur son menton la préoccupaient autant que ses paroles. Elle se sentait étrange, comme si elle avait voulu fermer les yeux et se laisser guider dans une direction, ne pas avoir à faire de choix, juste à se laisser faire. Elle savait qu'il était marié, c'était pour cette raison qu'il n'avait pas voulu être son amoureux jadis, non ? Sa femme ne devait pas apprécier ce genre de comportements. Elle se mordit la lèvre. Peut-être avait-il menti ? Elle était trop jeune pour faire face à un refus catégorique de sa part, trop naïve. Elle l'était encore. Peut-être lui avait-il dit cela pour qu'elle se fasse une raison et change d'idée ? Non, il n'avait aucune raison de faire ça. Il aurait pu simplement dire quelque chose de gentil ou accepter juste pour lui faire plaisir. « Moi je... ? ». Comment pourrait-elle avoir un quelconque pouvoir sur lui ? Qu'est ce qu'il voulait dire par « quelque chose » ? Elle détestait à avoir à le regarder dans les yeux, ça la perturbait. Aussi, elle s'imaginait déjà poser sa main sur la sienne pour qu'il cesse de tenir son menton. Elle aurait détourné les yeux à la seconde qui aurait suivi et se serait écartée pour que leurs deux corps soient de nouveau à une distance raisonnable. Seulement, il agit pour elle, à son plus grand étonnement. Il l'embrouillait. Il n'aurait été que violence et cruauté, elle se serait enfuie en courant mais il lui semblait qu'elle pouvait percevoir autre chose chez lui. Düst ne lui avait pas dit ce que le comportement  qu'il avait eu à l'auberge signifiait et, si elle n'y avait pas forcément prêté attention plus tôt, ça la faisait s'interroger. Shizuo n'avait rien ajouté sur ce sujet. Pourquoi ?

Libre de ses mouvements, elle pensa devenir folle. Il était dangereux, il le lui avait lui-même dit. Elle ne devait pas côtoyer les individus comme lui. « Je ne sais pas ce que je fais naître chez vous mais si... si cela vous énerve ou vous attriste ou... que sais-je encore, je pense qu'il vaut mieux que... je rentre. ». Elle était arrivée à cette conclusion si facilement qu'elle s'en étonna elle-même. Aussi, elle tourna les talons pour s'enfuir. Elle marchait, oui, mais d'un pas trop rapide pour que les choses paraissent normales. Elle arriva sur le perron, ouvrit la porte et la referma derrière elle. Là, elle s'appuya contre la battant, laissant le silence de la pièce la rassurer un peu. Elle se sentait vide. Prenant une grande inspiration, elle posa sa tête contre le bois, la penchant doucement en arrière. Elle ne pouvait pas ressortir, pas après être partie. Que lui dirait-elle ? Qu'elle l'invitait chez elle ? Il ne devait pas avoir de logement en plus de cela. Les mots qu'il avait prononcé lui revinrent : il était venu pour elle. Pourquoi, par les Ætheri, avait-il fait ça ? Pour elle... Pour lui rendre sa barrette. Ce n'était pas poli de le laisser dehors. Mais, en même temps, il lui avait dit être dangereux. Elle se mordit la lèvre inférieure, ferma quelques secondes les yeux et pivota pour sortir dehors.

« Shizuo ! ». Sur le perron, elle se baissa un instant pour attraper son couteau. Le cachant du mieux qu'elle pouvait dans les plis de sa robe, elle s'avança vers la position où il se trouvait juste avant. « Qu'est ce que c'est que cette chose en vous que vous êtes incapable de contrôler ? Dîtes le moi... Peut-être que je pourrai vous aider. Et puis... Est-ce que vous avez un endroit où dormir ? Je ne voudrais pas vous causer du tord... C'est que, vous m'avez ramené ma pince alors... ». Elle s'interrompit un moment avant de reprendre un peu plus bas. « En réalité, vous me faites penser à un tigre. Vous êtes féroce mais peut-être que... ». Oh non, elle ne pouvait pas finir sa phrase. C'était trop déplacé. Les félins n'étaient pas si cruels. Ils ronronnaient aussi parfois, quand on savait acquérir leur confiance. Elle se voyait mal apprivoiser cet homme quoi qu'il en soit. Ce serait idiot et puis... pourquoi faire ? Ils ne se connaissaient pas si bien que cela. Elle n'avait rien à attendre de lui. Il n'avait rien à attendre d'elle. Le hasard les avait juste placé sur la même route... plusieurs fois. « Enfin, ce que je veux dire c'est que quand j'étais enfant vous étiez gentil, même quand je vous ai demandé d'être mon amoureux... Je... je ne sais pas exactement pourquoi je dis ça mais... ». Non elle n'en savait rien. C'était idiot. Elle finit par se taire. Il valait mieux.

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Mar 12 Jan 2016, 00:50

Elle avait fait son choix. Il l’accepté. La porte se ferma un instant après qu’elle eu disparut dans l’ombre. Un soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’il se laisser tomber contre le mur. Il ignoré s’il était soulagé ou déçu. C’était difficile à expliqué.  Fermant les yeux, il se passa une main dans les cheveux, jouant de nouveau avec la pince de l’autre. Le réprouvé s’attendait à voir le vieillard réapparaitre et le traité de lâche. Au moins il aurait gardé le semblant d’intégrité qu’il avait encore. Seulement ça ne fut pas le vieux qu’il entendit crier son nom. Il sursauta, ne pouvant cacher son étonnement quand quelques secondes plus tard il la vit revenir vers lui.  Apparemment elle avait retrouvé le courage de l’affronté. Il s’en voulu de ressentir du plaisir à la voir se rapproché de lui, de son propre chef. C’était… satisfaisant. Séléna était troublé. Il l’était la cause de sa prête flagrante de cohérence. Cette idée lui était agréable. Remplit de doute et de questions. Elle voulait le fuir par se que sa raison le lui criait, son instinct de survie aussi certainement, mais quelque chose la pousser ver lui. La curiosité ? L’excitation du danger ? Etait-elle de se genre de femme ? Voulait-elle jouer avec le feu ? Non, elle n’était même pas encore une femme, elle ignorait tout de cette aspect des choses. C’était encore plus amusant car, en réalité, elle ne se rendait même pas compte de se qu’elle faisait.

Zéleph l’observa attentivement durant toute sa petite tirade, qui de l’assurance dériva rapidement en moment embarrassant. Séléna était mignonne. Elle l’attendrissait, il avait envie de sourire. Ce n’était qu’une victime de sa jeunesse, de son inexpérimentation en terme de relations humaine. C’était amusant car cela lui faisait penser à une autre personne. Intelligente, mais incapable de lire entre les lignes quand il s’agissait de comprendre l’autre. Mais Séléna était loin d’être froide et hermétique. Elle était maladroite, sensible, arrogante et orgueilleuse. Il s’en trouvait… il ne savait trop enfaite. Le réprouvé posa l’une de ses grandes mains sur la tête de Séléna, lui ébouriffant affectueusement les cheveux. « Même un démon voudrait devenir un ange pour toi. » Il l’avait déjà su quand il l’avait trouvé dans cette jungle. Elle serait capable de faire craquer le pire des monstres sanguinaire simplement avec ses yeux et cette bouille adorable. C’était même cruel de sa part de l’être autant, ça ne lui rendait pas les choses faciles. Mais moi je suis pire qu’un démon.

La main du réprouvé retomba, et sans y penser il l’attira a lui pour la prendre dans ses bras. Son « amoureux ». Il ricana. Il se souvenait vaguement de ça, oui. « Tu te souviens si bien de ça… ça te tourmente n’est ce pas ? » Zéleph imagina qu’enfaite il n’avait pas à réfléchir à une façon ou une autre pour la séduire et qu’elle « ais besoin de lui ». Par se que c’était déjà le cas en quelque sorte. Elle l’invité chez lui. C’était la chose la plus stupide qu’elle n’aurait jamais pu faire. Il y a à peine trois jours de ça, il l’avait agressé, il c’était comporté comme un vrais animal. Rien ne disait qu’il ne recommencerait pas, sur tout pas lui, il l’avait prévenu il ne se contrôlerait pas par se qu’il n’en avait pas envie. Par se quand il le sentait frémir à son contacte il n’avait pas envie. Il lui avait fait du mal et trois jour plus tard elle l’invité dans sa maison. Ironiquement, il n’avait rien eu à faire pour qu’elle le réclame. « Tu sais, je ne sais pas si avoir un tigre chez soi est très raisonnable. Il faut le nourrir, le lavé, jouer avec lui. Ça n’est pas un animal domestique, il reste sauvage et peut mordre à tout moment. » Approchant sa bouche de l’oreille de Séléna il grogna soudain, cherchant a imité le crie d’un tigre avant de rire en s’éloignant d’elle. Bien sur sa plaisanterie le fit rire, mais il fallait bien qu’il redevienne sérieux. « Séléna… même si j’était un animal en détresse, tu ne peux rien pour moi. Je suis du genre irréparable. Du genre qui t’apportera beaucoup d’ennui si tu essaye. » Encore une fois son honnêteté le tuerai. Seulement il ne mettrait pas un seul pied dans cette maison, la première raison étant celle-ci et la seconde étant celle-là. « Et puis … Pour être tout a fait sincère avec toi princesse. Je pense que si Düst sait qui es l’homme avec qui tu à partager une chambre a l’auberge l’autre nuit, et que tu invite maintenant a dormir chez toi, il sera furieux contre toi. Dison que… je ne pense pas qu’il appréciera l’ironie de la situation. » Sa main s’égara a nouveau sur la joue de la demoiselle a qui il souriait tristement. « Il vaux mieux que tout ça reste entre toi et moi. Un secret entre la bête et sa princesse. » Zéleph n’avait pas peur des représailles. Quand on voyait la vie chaotique qu’il avait eu on ne pouvait pas dire qu’il n’avait déjà pas tout vécu, alors les reproches de son successeurs il s’en ficher comme de sa première fois. Il ne s’en souvenait même pas d’ailleurs. Quoi qu’il en soit il ne voulait pas que Séléna ais des problèmes a cause de lui. Après tout, il la tourmenté déjà assez comme ça et puis il préférait que ça soit son privilège a lui. C’était son coté possessif.

Attrapant la main de la jeune fille, il la guida lentement vers la porte pour la raccompagner. « Rentre maintenant. » Pour achever son rôle de prince charmant, absolument pas charmant il aller lui faire un baise main, mais voilas… son regard se posa sur sa main et il se souvins. Cette marque… Elle l’avait déjà enfant, elle semblait toujours aussi terne, comme éteinte, comme la sienne, c’était surprenant. Lui il y avait une explication, sa femme avait décidé de briser le reste de cœur qui battait encore dans sa poitrine, mais elle ? Qu’est ce que cela voulait-il dire au juste. Ne pouvant gardé la frustration de cette interrogation, il fini par lui demander, relevant les yeux vers elle, incertain. «Attend. Pourquoi porte tu cette marque ? Est-tu promise à quelqu’un ? » Zéleph savait que cela se faisait encore, c’était rare, mais par fois des familles de réprouvés proches préféré s’allier en mariant leur enfants. Ils seller alors leurs âmes dés l’enfances pour s’assuré leur future. Seulement, elle n’était pas réprouvé. Unique était les être d’autre race qui accepté se lien magnifique mais maudit. Il fallait être fou pour ça. Enfaite, personnellement il ne connaissait qu’une seule personne qui l’avait fait sans être réprouvé, et c’était sa propre femme. On ne pouvait pas dire qu’elle fus saine d’esprit. Il ne lui jeté pas la pierre, il ne l’était pas plus qu’elle. Sur tout a cet époque. Séléna porté cette marque sans être réprouvé, c’était déjà improbable, mais en plus de puis si longtemps c’était encore plus étrange. Avait elle encore plus d’importance qu’il ne le croyait pour Düst ? Un poids politique ? Etait-ce pour une alliance ? Zéleph c’était désintéresser de la politique de puis si longtemps qu’il pouvait tout imaginer. Quoi qu’il en soit il espéré qu’il avait tord sur tout les points. Par se qu’il trouvé ça injuste pour elle, bien sur. Il n’y avait aucune autre raison… aucune.

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Mar 12 Jan 2016, 02:01

Les cheveux ébouriffés, Séléna se prit à rire légèrement après la réplique de l'homme. Il disait n'importe quoi mais c'était amusant. Légèrement gênée de s'être laissée emporter, elle pinça ses lèvres lentement. La suite la fit cesser de respirer un moment. Elle voulut lui dire qu'il avait promis de ne plus la toucher... L'avait-il au moins promis ? Cette soirée à l'auberge était légèrement floue dans son esprit. Trop d'émotions étaient venues la perturber et il y avait des zones d'ombre dans les événements qui s'y étaient déroulés. Peut-être qu'inconsciemment, elle ne souhaitait pas réellement se souvenir de certaines choses. Peut-être préférait-elle penser qu'il lui avait réellement promis qu'il ne la toucherait pas ? Elle expira, se laissant faire. Elle savait qu'elle ne pouvait pas le repousser. Elle aurait pu trouver des excuses, elle les avait appris par cœur depuis son enfance, mais elle se tut, l'écoutant simplement. Le nourrir, le laver... le... Elle ferma les yeux. Il valait mieux qu'elle pense à un tigre qu'à un homme, qu'à lui. Cette métaphore était dérangeante. Quand il s'éloigna, elle baissa un peu la tête pour cacher sa gêne derrière ses cheveux. Lui riait mais elle ne savait que faire. Elle l'écoutait. Pourquoi Düst lui en voudrait ? N'était-ce pas une coutume Réprouvée ? Quant au gîte qu'elle lui offrait, il se ferait en tout bien tout honneur puisque la maison possédait deux chambres. Elle ne comprenait pas. A moins que le nouveau souverain n'aime pas Shizuo ? Cela lui semblait improbable. Sauf s'ils se connaissaient ? Mais dans ce cas là, n'était-ce pas plutôt à lui qu'il en voudrait ? Elle n'était probablement pas à la meilleure place pour faire ce genre de suppositions, surtout sans connaître la culture de Bouton d'Or. Elle se dit que l'homme devait avoir raison. Elle acquiesça donc, consentant à garder le secret, sans se dire que cela pourrait arranger le Réprouvé.

Il la raccompagna, elle se laissa faire. Cela dit, lorsque la question franchit les lèvres de l'homme, elle en fut décontenancée. Elle retira alors sa main un peu vite pour la cacher derrière son dos, tenant toujours son couteau de l'autre. « Promise ? » demanda-t-elle, incrédule. Que voulait-il dire par là ? « Non... J'ai cette marque depuis ma naissance. ». Elle ramena sa main plus en avant, admirant le tatouage. Il était incomplet, ça l'avait toujours tourmenté. On ne lui en avait pas dit beaucoup sur ce tatouage. En réalité, on lui avait expliqué quelques petites choses quand elle était enfant, elle le savait, mais elle avait oublié ce dont il s'agissait. Les réponses qu'on lui avait donné avaient dû la satisfaire et elle n'avait guère posé plus de questions à ce sujet. Elle sourit. « C'est un peu comme mon pendentif, avec ma liste. ». Elle s'interrompit un instant, se demandant s'il se rappelait de ce dont il s'agissait. « Vous savez, quand j'étais perdue dans la jungle, il y a un homme qui est venu me rapporter un médaillon. Enfin, ce n'est pas très important. ». A vrai dire, elle ne l'avait pas sur elle. Séléna avait préféré le laisser au Manoir pour être certaine qu'elle ne le perdrait pas en découvrant les Terres. Après un petit silence, elle sourit. « Vous voyez, vous pouvez être sage vous aussi. ». Elle était plutôt fière d'elle à vrai dire. Tournant les talons, elle s'arrêta après avoir touché la poignée de la porte. « Bien. Bonne nuit alors. ». Elle entra et referma la porte.

De l'autre côté, elle s'appuya de nouveau contre le bois de celle-ci. C'était fou mais elle avait tellement de reproches à lui faire qu'elle ne souhaitait pas qu'il parte. Elle devait vraiment lui signaler qu'il n'avait pas respecté sa promesse, qu'il l'avait touché. Peut-être pourrait-elle demander réparation pour cela ? Après tout, à quoi servaient de belles paroles si elles n'étaient pas respectées ? Et puis, il y avait toujours cette histoire concernant Düst. Il y avait également leur petit secret. Elle n''étais pas sûre de pouvoir tenir sa langue avec toutes les questions qui lui taraudaient l'esprit. Shizuo ne lui avait pas précisé de quoi il parlait quand il lui avait dit ne pas pouvoir contrôler quelque chose en lui. Séléna soupira. Elle... elle devait trouver un moyen d'obtenir des réponses et elle craignait qu'elle ne le revoit plus avant un très long moment. Elle parcourut la pièce du regard, tombant sur une solution. Mollement, une araignée marchait au plafond. La jeune femme n'avait jamais eu peur d'aucun animal que ce soit, même pas des tigres, mais si vraiment l'homme tenait un minimum à elle, il viendrait. L'araignée c'était l'excuse. Elle devait trouver... Sa main balaya un vase, posé sur un meuble. L'objet se brisa au sol et elle se mit à crier. Elle n'avait aucune idée de la suite des événements mais tant pis, elle ne pouvait pas le laisser partir comme ça et... Non vraiment, c'était de la folie. Elle se mit à sourire devant sa bêtise avant de reprendre son sérieux. Il allait la tuer s'il savait qu'elle avait fait exprès... S'il venait.

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Mar 12 Jan 2016, 14:47

Le réprouvé resta perplexe. De puis sa naissance ? Qui pouvait oser faire ça au juste ? Elle ne semblait même pas comprendre se que c’était. Düst devait savoir se qu’il faisait par se que ça ne rentrait pas dans les usages. C’était même contre les traditions. Cette fameuse liste lui revint en mémoire. Oui, il s’en rappelait vaguement. Elle avait l’air d’y tenir à tout ça, il ne savait pas réellement à quoi ça pouvait bien correspondre, se qui le poussa a réalisé qu’il ne savait rien d ‘elle. Pas que ça lui pose un réel problème, mais il comprit qu’il n’avait aucune raison d’être aussi troubler par une gamine qu’il ne connaissait pas. Qu’est ce qui lui prenait d’être aussi instable ? Zéleph soupira. Il devait se défaire de ses sentiments. Il n’était pas un homme faible, il savait faire abstraction de ça et ce n’était pas une petite fille qui allait changer ça. Très bien, il ne savait pas comment mais il fallait qu’il revienne demain pour « reprendre contacte. » et puis il aviserait en fonction. Enfin, cette bonne résolution fut très vite oubliée quand dans la maison il entendit quelque chose se briser, puis un crie qui le fit frémir. Le réprouvé se retourna vers la porte, il aller se jeter dessus quand il se retins. Qu’est ce qui lui prenait bon sang ? Elle n’était personne pour lui, d’où lui venait cette stupide réaction ? Et puis m*rde. Plus qu’ouvrir la porte, il la défonça, la faisant claquer violement contre le mur. Rapidement son regard se déplaça dans la pièce pour chercher le quelconque problème. Un vase casser, une fille qui pointé en tremblant le plafond. Le réprouvé, s’approcha en levant les yeux. Il vit alors la petite bête tranquillement faire son chemin sur la poutre, certainement a la recherche du meilleur endroit pour faire sa maison. Le visage de Zéleph se ferma soudain, blasé. Elle n’avait pas peur de lui, mais une araignée ça la mettait dans cette état ? C’était une plaisanterie.

L’ancien souverain réalisa que personne d’autre que lui n’était apparu. Etait-elle seule ici ? Maintenant qu’il y penser il n’avait jamais vu personne rentré avec elle, ou y resté du moins. C’était une belle erreur. Il avait conscience qu’il aurait du la quitter immédiatement. Elle n’était pas en danger, du moins pas avant qu’il ne rentre ici et découvre qu’elle était seule. Il était furieux, contre lui de s’être laisser emporté par ses sentiments et contre elle de le faire se sentir aussi vulnérable. Tout se passa très vite. Il fallait qu’il exulte, qu’il soulage sa peine. La bousculant sans ménagement, il lui attrapa les poignets, les lui bloquant le long de son corps. Un sourire mauvais se dessina sur son visage quand il sentit le couteau dans sa main. Alors comme ça elle penser pouvoir lui trouer la peau ? Une si petite chose. C’était adorable de sa part de penser qu’un couteau pouvait l’arrêté. Avec force, il appuya son pouce sur le dos de sa main pour la forcé avec douleur à lâcher l’arme. Le son significatif de l’acier rebondissant sur le tapis dans un bruit sourd le satisfit. Il plongea ses yeux dans les siens. La lumière était plus vive cette fois, le vert magnifique brillait dans ses iris. Ils étaient aussi sombres et captivant, aussi mélancolique et horrifier qu’il l’avait imaginé.  Il avait envie de la prendre maintenant, de l’emmener là où il pourrait sonder leur profondeur et découvrir les secrets qu’ils recelaient. Adieux les bonnes résolutions.

Sans attendre il emprisonna ses lèvres des siennes. La serrant contre lui, il l’entraina dans un baiser langoureux. Plus elle tenterait de s’écarté, plus il la rapprocherait. Il voulait la sentir tremblé, s’agité. Sa marque ne lui faisait plu aucun mal quand il s’approché d’une autre femme que la sienne. Elle pouvait toujours le menacer il n’en avait plu rien à faire. Avec tout se qu’il avait perdu il ne lui resté rien. La torture ? Il en avait vu d’autre. Oui, il était dangereux par se qu’il n’avait plu rien à perdre. La douceur des lèvres de Séléna fit revenir toute son attention sur elle. Sa langue vin caresser sa lèvre inférieure. Il gouttait, avidement pour la faire frissonner, et sourit contre sa bouche. Quand il se sentit rassasier et sur tout qu’il jugea qu’il l’avait assez tourmenté, il se recula. Ne la lâchant pas pour autant, il la jaugea un instant. Passant sa langue sur ses lèvres comme s’il venait de se nourrir plus qu’il n’en fallait, un sourire carnassier s’afficha sur son visage. Voilas qui lui donnait de quoi crier maintenant. « Alors, vas-y… Crie. » Un ricanement lui échappa quand il la libéra de ses prises. Rapidement il profita de son trouble pour ramasser le couteau, puis joua habilement avec, le faisant rouler entre ses doigts. « Tu voulait me faire du mal ? » Il était curieux de savoir. Avec son regard dur et son sourire narquois il empoigna le couteau, puis le pointa vers le visage délicat de Séléna. Il fit glisser doucement la lame contre sa joue, appuyant juste assez pour qu’elle sente sa peau se tendre, prête a se déchiré s’il augmenté a peine la pression. Son regard était intense sur elle. « Tu es une très jolie fille ça serait vraiment dommage d’abimer un si beau visage. » Zéleph lui attrapa une nouvelle fois la main, lui donna le couteau, fermant fermement ses doigts autour du couteau puis le retourna contre lui. Il lui fit mettre la lame sur son coup, là où une cicatrice significative en forme de « M » était déjà présente. Il la défia alors du regard. « Aller princesse, vas au bout de tes idées. » Il lâcha sa main, la laissant seule maitresse de son destin. « Il faut abattre les animaux qui on la rage, n’est ce pas ? » C'était un défis. Zéleph voulait savoir, il était curieux de connaitre ses instincts. Elle était jeune, inexpérimenté, il avait de quoi s'amuser, la façonner.
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Mar 12 Jan 2016, 16:03

Séléna ne s'attendait réellement pas à ce qu'il défonce la porte. Elle en sursauta, partagée entre la joie de le revoir et l'horreur de la situation. Ses explications à Düst risquaient d'être plus compliquées qu'elle ne l'aurait cru. Justifier avoir brisé un vase, c'était plutôt aisé. Justifier avoir détruit la porte, avec sa silhouette et sa force, ça lui semblait impossible. La jeune femme réfléchit également au fait que, bien que la maison soit isolée, des gens avaient dû entendre, soit le cri, soit la porte. Son homme de compagnie résidait dans une auberge mais elle était certaine que les habitants des maisons d'à côté se demandaient à l'heure actuelle de quoi il s'agissait. Elle allait faire un commentaire à l'attention de Shizuo mais quand elle se tourna vers lui, elle comprit que son idée était très loin d'être la plus excellente qu'elle avait eu jusqu'ici. Elle eut à peine le temps d'inspirer qu'elle sentit le Réprouvé déjà près d'elle, sa force venant la bloquer, encore une fois. Pourquoi faisait-il ça ? « Ah... » laissa-t-elle échappé quand il lui appuya sur le poignet. Son cœur se mit à battre de nouveau, trop vite, trop fort. Elle ne savait pas à quoi cela était dû, à ses gestes ou à son regard mais elle se sentait comme partir. Au bord de ce qui lui semblait se rapprocher de l'évanouissement, elle sentit les lèvres de l'homme venir attraper les siennes. Oh elle avait déjà embrassé quelqu'un avant, une fois. C'était Samuel, pour le gage du bisou. Seulement, là, elle n'avait fait que poser sa bouche sur la sienne et se retirer en prétextant que c'était dégoûtant. A présent, ce n'était pas vraiment la même chose. C'était plus... terrifiant. Elle ne savait absolument pas quoi faire, ses membres se crispant. Elle voulut se débattre mais, en même temps, ça lui rappelait tellement quelque chose. En plus du trouble de l'acte, elle fut gênée par un autre sentiment. C'était comme s'ils avaient déjà fait ça. Non, c'était impossible. Elle se mit donc à essayer de toutes ses forces de le repousser, tentant de serrer ses lèvres entre elles pour qu'il ne puisse plus rien faire. Elle ne cria pas, n'y pensant même pas. Comment aurait-elle pu de toute façon ? Malgré tous les efforts, il semblait qu'elle n'arrivait pas à grand chose. Il était trop fort, trop avide. C'était comme si les événements devaient se dérouler ainsi et qu'elle ne pouvait rien faire pour les empêcher. Elle se sentit fautive. Si elle n'avait pas fait exprès d'avoir peur des araignées, il ne serait pas revenu et ils n'en seraient pas là. C'était une punition divine afin de lui apprendre les bonnes manières.

Quand il l'incita à crier, elle n'en fit rien, totalement incapable. Elle tremblait de nouveau mais, outre la peur, il y avait autre chose. Elle avait étonnement chaud, chaleur qui partit instantanément quand elle se retrouva avec la lame de son propre couteau sur la joue. « N... n... non... ». Elle n'avait pas voulu le blesser... enfin, si pour être honnête mais elle savait qu'elle avait très peu de chance d'y arriver. Elle ferma un instant les yeux, une partie d'elle-même lui criant qu'il allait la tuer, l'autre objectant avec raison qu'il n'en ferait rien. Elle ne voulait pas le regarder de nouveau mais elle sentait le poids de ses yeux sur elle. Le manche du couteau dans sa main, elle le fixa de nouveau, ne comprenant rien à ce qu'il voulait. Voulait-il qu'elle le tue ? Là, maintenant ? « Je... ». Elle observa un instant son cou, bien obligée. Elle ne l'avait pas remarqué avant, cette cicatrice qu'il portait. C'était amusant, ce sentiment qui la parcourait... Elle voyait ce M se tracer, doucement, de sa propre main. C'était comme si c'était elle qui l'avait fait. Elle devenait folle, oui, ça ne faisait aucun doute. A cause des émotions qu'il lui faisait ressentir, son esprit déraillait totalement. Calmant sa respiration, elle resta un moment sans rien faire avant de déplacer la lame du couteau vers le point le plus haut du M, à droite. Elle appuya, un goûte de sang perlant. Sa force était un néant total et même si elle avait souhaité lui trancher une artère, elle n'y serait jamais arrivée. Mais ce n'était pas son objectif. Elle se sentait ailleurs et, pourtant, ses idées étaient bien claires sur un point précis. Il fallait qu'elle le fasse. Alors, entre les mailles du M, elle traça un S.

« J'aurai dû m'en douter. ». La voix fit sursauter Séléna qui lâcha le couteau. Dans l'embrasure de la porte se tenait Düst, appuyé sur son épaule, les bras croisés, son index et son majeur battant en rythme sur l'un d'eux. Il soupira un moment, fermant les yeux de fatigue, avant de les rouvrir. Tout ceci le fatiguait, oui, il n'y avait pas d'autres mots. C'était si flagrant en plus. Maintenant que Zéleph était là, il n'avait plus aucun doute. Sauf que, visiblement, ni elle ni lui n'avaient compris. Devant la mine de Séléna, il ressentit un brin de légèreté et finit par se mettre à rire. Il riait d'eux. Ce n'était pas un rire de joie, c'était le rire de quelqu'un qui a compris, face à l'incapacité d'autrui de faire un raisonnement semblable. Enfin, il avait compris, c'était vite dit, mais il s'en doutait de plus en plus. Il finit par amener ses doigts à l'une de ses tempes, se massant doucement pour réfléchir à la suite. Il releva les yeux vers eux, parlant surtout à son prédécesseur puisque Séléna n'avait pas, selon lui, à porter le poids de quoi que ce soit. « Je vais faire comme si je n'avais rien vu. Réparez la porte sinon je serai contraint de demander réparation à mon invité. Tout se paye ici. ». Il n'avait pas envie de parler du vase. Il allait partir mais finit par murmure doucement à l'intention de l'homme aux cheveux blancs. « Je serai vous, je partirai, avant qu'il ne soit trop tard. ». Et il ne parlait pas d'un danger qui viendrait éventuellement de lui. Il regarda un moment Séléna avant de lui sourire. Il montra le dos de sa main où figurait un signe marital. C'était un faux mais, ça personne n'était sensé le savoir. « Pensez à ceci. ». Il lui fit un signe de tête pour lui souhaiter une bonne soirée avant de tourner les talons en espérant qu'il avait vu juste.

« Je euh... ». Un peu plus et elle allait réellement s'évanouir. Blanche comme un linge, elle ne savait que faire de cette intervention ni du fait qu'elle venait de tracer l'initial de son prénom sur le cou d'un homme qu'elle connaissait à peine juste parce qu'une pulsion lui avait dicté de le faire. « Ne me touchez plus ! Vous avez promis ! » finit-elle par crier. C'était la première chose qui lui venait en tête et même si ça n'avait plus beaucoup de sens parce que, visiblement, il n'avait aucune envie de respecter sa promesse, c'était important. « M... même si ce n'est pas ma première fois je... ». Elle ne termina pas sa phrase, s'écartant de la porte pour se diriger dans le salon. Elle s'assit dans un fauteuil, complètement épuisée. Depuis combien de temps Düst était-il à la porte ? Qu'est ce qu'il avait vu au juste ? A cause de Shizuo, elle risquait de passer pour une femme aux mœurs légères et cela poserait problème si un jour Sindis voulait qu'elle épouse un homme. Elle soupira, au bord du gouffre parce que, d'un côté, elle savait très bien qu'une partie d'elle avait apprécié. C'était ça le plus dérangeant. Elle finit par déclarer : « Si vous me touchez encore, vous devrez me signer une promesse de mariage. Vous ne vous rendez même pas compte dans quelle situation vous me mettez. Je ne suis pas l'une de vos prostituées. ». Elle ignorait pourquoi elle parlait de prostituées mais la chose sonnait plutôt bien à son oreille. Quant à la promesse de mariage, sa préceptrice leur avait déjà conté l'histoire d'une pauvre fille qui s'était faite abusée par un homme, un malfaiteur. Ses parents, trop laxistes, avaient laissé faire et elle s'était retrouvée seule et enceinte, le voleur ayant quitté sa conquête une fois qu'il avait eu ce qu'il souhaitait. La pauvre fille avait dû vivre sa vie seule, avec un enfant à charge, une véritable honte. La femme avait terminé le récit en disant que si les parents avaient exigé une promesse de mariage, cela n'aurait jamais pu arriver. Séléna ne comprenait même pas comment un homme marié pouvait se conduire de la sorte. Il n'était pas marié, il lui avait menti.

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Mar 12 Jan 2016, 19:49

Zéleph ne l’avait pas quitté des yeux. Il n’avait pas bougé non plu. Elle semblait possédée par une force qu’elle ne contrôler pas, elle non plu. Un frisson le parcourra quand il sentit la lame glacer glisser sur son cou. La douleur était infime face au plaisir lors se que sa peau se déchira. Il grogna légèrement sous la brulure, mais laissa ses lèvres s’étiré légèrement en un sourire triomphant. Avait-elle le gout du sang ? Elle devait être sauvage quand on la pousser a montré les dents. Elle gravé quelque chose, il le sentait et serra les dents pour ne rien laisser transparaitre de la douleur. Le sang couler doucement sur sa peau, il sentait les goutes perlé. Il admira ses yeux vert sombre et concentré. Elle devait être magnifique quand… sa pensé fut directement supprimer quand une voix étrangère troubla le fantasme qui s’installer en lui. Quand il tourna la tête ver la porte il retins un rire. Pas si étrangère que ça. Voilas, il semblait que leur petit secret n’en était plus un. Etrangement cela n’u pas l’air de surprendre l’actuel seigneur des deux rives. Düst savait quelque chose. Quelque chose que lui ignoré et cette idée ne lui plu pas du tout. Pas qu’il n’apprécier pas son confrère, pas qu’il l’apprécier non plu d’ailleurs. En réalité son existence même lui était complétement égale. Seulement il n’aimait pas être dans une situation où une autre personne en savait plus que lui. Gardant le silence il regarda l’homme quitter la maison. Il ravala son sourire. Düst venait de lui donner un conseil, certainement contiens qu’il ne pouvait lui ordonnait quoi que se soit. Il n’avait aucun pouvoir sur lui. Cela étant bien que différente suggestions lui vinrent à l’esprit il était curieux de savoir pourquoi il avait dit ça. Pourquoi il avait montré sa marque à Séléna. D’ailleurs il n’était pas au courant que le roi était marier. Ou peut être en avait-il vaguement entendu parlé. Par fois il se disait que sortir de sa grottes et donner un peut plus d’attention au monde extérieur ne lui ferait pas de mal. Contrairement au sien, son yang était d’une belle tinte blanche. Le sien était étain de puis si longtemps que par fois il oublier qu’il l’avait.

Le silence fut brisé par Séléna. Zéleph fut rappeler à elle instantanément. Elle ne semblait pas en bonne forme. Il l’avait mise dans un drôle d’état. Apparemment il la troubler beaucoup, c’était amusant. Son cri le fit légèrement sursauté, puis ricané. Oui, elle était dans tout ses états. Il aurait pu la dévoré. Elle ne voulait pas être touché, peut être que c’était se que sa raison lui dicté mais vu son instinct il ne dirait pas la même chose de son corps. Sa main s’égara dans son cou, touchant la plaie brulante. Une grimace lui échappa. C’était douloureux. Ses doigts glissèrent le long du dessin. C’était une lettre. Un « S ». Regardant ses doigts il vit le liquide poisseux, rouge comme ses yeux, les couvrir. Savait-elle au moins se qu’elle venait de faire ? Le marqué comme l’animal qu’il était de son initial, comme Mitsuko l’avait fait avant elle. L’entaille était plus profonde, elle serait plus visible. D’où lui était venu se besoin ? Prostituées ? Le choque le fit se retourné vers elle si vite qu’il sentit son dos craqué. Plusieurs solutions s’offrait a lui. Ou elle avait eu vent de son « pédigrée », ou il avait réellement la tête de l’emploi. Seulement contrairement a se qu’on pouvait imaginer il n’avait jamais payé pour couché et n’avait jamais touché l’une de ses employées. Bien sur certaines auraient voulu, mais il n’en fut rien. Pas une seule des femmes avec qui il avait couché ne venait du Circus. Peut être avait-il touché une prostituée un jour, après tout il ne pouvait totalement le nier, mais dans se cas il n’était pas au courant de sa profession… la plupart du temps il se ficher pas mal de leur prénom, alors de leur métier, très franchement c’était le dernier des détailles qui l’intéresser.  

De toute façon fidèle et fière comme il était, certainement son plus beau défaut, il n’avait jamais pu touché une autre femelle que la sienne de puis… si longtemps qu’il s’en sentait ridicule. Voilas à quoi elle l’avait réduit. La garce. C’était pourtant fini. Quel gâchis. Son cœur étaie en miette et sa fierté collé sous le talon de Mitsuko. Elle devrait être ravis. Finalement elle avait gagné et lui tout perdu. Zéleph ne releva aucun des mots de Séléna. Il se contenta de se dirigé vers la porte pour la remettre. Plus que pour réparé sa bêtise, il commencer à avoir froid avec se courant d’air. Une fois fait il se retourna vers la demoiselle en émoi. « Tu n’a donc aucune considération pour les autres femmes ?  Les prostituées aussi on droit a un peut d’égard. Elles ne fon pas un métier facile. J’avais imaginer qu’une fille aussi bien élevés que toi, avec des mœurs aussi rudes, ressentirait plus de compassion pour ses semblables. Je croyais qu’il y avait entre vous… comment on dit déjà. Ah oui. La solidarité féminine. » Il se moqué ouvertement d’elle, pour reprendre le pouvoir sur la situation. « Mais j’oublié… » Faisant une pause il s’approcha d’elle. Le regard qu’il lui lança était plein d’arrogance. Celui d’un félin qui jauge sa proie et qui quoi qu’il arrive, ne pouvait le trouver à sa hauteur. Elle n’était qu’une petite chose et elle aller vite apprendre qu’il n’était pas à son niveau. « Tu n’es qu’une petite fille orgueilleuse, gâté et tourné vers sa propre personne. Tu n’as aucunes notions de compassion. » Ses reproches étaient dur, acerbe. « Sinon, pourquoi aurait tu osé faire ça. » Il attrapa le col de son kimono pour l’écarté de son cou, tournant la tête pour le lui dévoilé pleinement. Le sang c’était mit a séché autour de la lettre, sa peau rougie, en feu formant son symbole « S ». « Faire de moi ta propriété alors que j’appartenait à une autre. » lâchant le tissu qui de toute façon ne recouvrait rien de sa blessure, il lui lança un regard de défit. « C’est bien prétentieux de ta par de t’octroyé la propriété de quelqu’un. »

Le vieillard lui avait dit clairement, elle devait avoir besoin de lui, il devait la connecter a lui. Seulement il pouvait très bien changer le jeu. Séléna venait de faire son choix. C’était lui qui était connecté a elle. « Je suis désolé. Je ne peux pas tenir ma promesse. » Il s’agenouilla près d’elle pour être à sa hauteur. Ses yeux captant les siens avec audace. « C’est toi qui ne comprend pas. Ca… » Prenant la main de Séléna dans la sienne, il lui fit touché la plaie encore chaude et luisante de sang. « Je t’appartiens maintenant. Mon corps est tien. C’est le signe que je te sui charnellement lié. » Avec douceur, lentement, il baissa la tête pour embrasser la paume de sa main. Elle ne le vit pas, mais dans son regard brillait une étincela de plaisir intense. Elle qui était si soucieuse des coutumes, en voilas une nouvelle qu’elle pourrait apprendre. Bien sur elle n’avait rien d’officiel. Il utilisé un jeu brutal et sanglant instauré avec Mitsuko, mais quand bien même. Pour lui cela avait toujours compté, plus que la marque de son mariage. Pour lui cette cicatrice était tout. Quand sa femme avait succombé, quand elle c’était laisser emporté par la sauvagerie de son désir pour lui, il avait gagné. Rien n’avait était meilleur que ça.

Sa gorge se noua soudain. Il était pauvre aujourd’hui, elle l’avait quitté pour toujours. Il n’était plu qu’un être esseulé et las. Sans qu’il ne puisse y faire quoi que se soit son regard se brouilla. Bordel ! La rage qu’il ressentit contre lui, ne pu effacer son chagrin. Elle, elle n’avait pas du versé une seule larme pour lui. C’était stupide d’y pensé maintenant. Ça n’avait plu de sens. Après tout, cela ne ressemblait plu cas un mauvais rêve. Elle ne reviendrait jamais à ses coté, elle c’était dissipé, comme si rien de tout ça n’avait jamais existé. Oui, il devait se rattacher a se fait. Elle n’avait jamais existé. C’était mieux ainsi, oublier qu’il avait un jour aimer à en vouloir mourir une femme qui préférait le pouvoir a ses bras. « Mevee dokiin. » murmura-t-il en serrant les dents pour étouffer un sanglot, comme si l’insulté l’aiderait a consolé sa peine. Il devait avoir l’air minable, agenouillé devant Séléna, gardant sa main plaquer sur sa joue cherchant sa chaleur et sa douceur pour soulager sa douleur. Le réprouvé reniflât le plus discrètement qu’il pu, son visage cacher par sa crinière blanche, remercient le ciel de ne pas avoir couper ses cheveux de puis longtemps. Il ravala ses larmes, mais ne pu en faire de même avec sa souffrance. Zéleph ancien souverain, le Dovahkiin si crains et respecter, vulnérable et faible devant une enfant. C’était risible et il en était furieux après lui. Après elle. Tout ça c’était sa faute. Il la haïssait pour se qu’elle avait fait de lui. Il la haïssait pour l’avoir détruit.


hop : j'écris trop, j'écris trop, j'écrit trop u.u je suis désolé...
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Mar 12 Jan 2016, 23:07

Séléna tiqua légèrement devant ses reproches. Elle n'avait pas éduqué d'une façon qui incluait le fait qu'une prostituée soit une femme normalement constituée. Ses professeurs n'avaient cessé de rabaisser les femmes de petites vertus. Embrasser un homme hors mariage était déjà considéré comme une offense aux Ætheri alors vendre son corps contre de l'argent, c'était une ignominie, pire que cela. Elle fut donc troublée mais, se réfugiant dans les valeurs qu'on lui avait inculqué, réussit à se calmer. Le seul problème c'est qu'elle ignorait pourquoi elle avait dit cela. Ça n'avait pas de sens. « Je... » commença-t-elle avant de saisir son regard. La situation ne lui plaisait pas beaucoup. Elle fronça les sourcils. Elle lui aurait bien lancé au visage que c'était lui qui n'avait aucune compassion ! Sinon pourquoi l'aurait-il embrassé ? C'était lui qui était orgueilleux et tourné vers sa propre personne, ses propres désirs, sans même faire attention à ceux des autres ! Elle entrouvrit la bouche pour répondre mais elle s'aperçut qu'elle ne pouvait pas. Il l'effrayait et bien que son esprit se batte contre ses accusations, son corps, lui, était incapable de passer à l'action. Mise en face de ce qu'elle avait fait, elle changea complètement d'idée. Il avait raison, ce n'était pas correct de faire ça. Mais... c'était lui qui lui avait donné ce couteau. C'était lui qui lui avait demandé de l'abattre. Elle ne le comprenait pas, elle ne savait pas ce qu'il voulait à la fin. Il l'embrassait et, ensuite, se targuait d'appartenir à une autre. Peut-être que les mœurs Réprouvées étaient ainsi, complètement hors de sa portée ? Elle le laissa prendre sa main, ses doigts se crispant au contact du sang. La suite la fit se reculer un peu trop brusquement. Ce n'était qu'un petit mouvement, un mouvement de quelques centimètres, mais il marquait son étonnement. « Non je... ». Elle ne souhaitait pas qu'ils soient liés par ce... ce lien. Charnel disait-il ? Elle n'en était pas certaine mais ce qu'elle imaginait sur les tenants et les aboutissants d'une telle chose l'effrayait. Elle devait trouver une définition qui ne poserait aucun problème à son sens moral. Charnel, un lien de chair. Il suffisait qu'il... Sa promesse, il ne pouvait pas la tenir.

« Vous... ». Séléna se maudissait de ne point arriver à finir ses phrases. La situation devenait tellement étrange qu'elle ne savait que dire. Pleurait-il ? Pourquoi ? Était-ce à cause de la marque qu'elle lui avait fait ? La jeune femme resta là un instant, ne sachant comment réagir. On ne lui avait jamais appris qu'un homme pouvait pleurer, ni même se répandre d'une quelconque façon que ce soit en public. Les femmes étaient elles-mêmes soumises au contrôle de leurs émotions, bien qu'elle ne soit jamais arrivée à rester parfaitement neutre. L'étiquette permettait une certaine retenue qui aidait chacun à respecter les valeurs. Seulement, avec lui, les règles avaient été abolies dès le début. Elle se sentit triste, par empathie, si bien qu'elle finit par caresser ses cheveux de sa main libre. « Vous avez raison, je n'aurai pas dû faire ça. Je ne sais pas pourquoi je l'ai fait. Je ne voulais pas vous offenser ou obtenir une quelconque propriété sur vous. Enfin... vous êtes un être humain, vous n'appartenez à personne, surtout pas à moi. C'est immoral je veux dire... ». Elle avait le sentiment de s'enfoncer dans les méandres de son incapacité à consoler qui que ce soit. On ne lui avait jamais appris à le faire, parce que ce n'était pas ce qu'on attendait d'elle. « Je suis désolée, je ne suis pas très douée. J'ai été élevée pour être l'héritière du Manoir et je n'ai pas l'habitude de ce genre de situations. ». Elle avait l'impression d'être folle tant elle changeait de sentiments envers lui en peu de temps. Quelques minutes plus tôt, elle le détestait, là, elle... elle ne savait pas trop. Elle repensa à l'idée qu'elle avait eu plus tôt. Cela ne serait que justice. Elle le repoussa un peu pour retourner près de la porte, ramasser le couteau. D'un pas lent, comme si elle hésitait encore, elle revint s'asseoir sur le fauteuil. « Écoutez... je pense que vous pouvez vous faire soigner. Quelqu'un ayant les capacités magiques adéquates pourra vous le retirer. On pourra même y aller ensembles demain mais, en attendant je... Je suppose qu'un lien n'est jamais à sens unique alors... ». Elle prit sa main comme il l'avait fait précédemment avant de lui poser le manche du couteau dans la paume. « Allez-y, faites moi une marque. Où vous voulez... ». Elle resta un moment silencieuse puis précisa. « Enfin... je préférerai que ça ne se voit pas trop, sinon j'aurai des ennuis mais... ». Elle s'arrêta. Elle lui avait bien fait sur le cou. « Non... où vous voulez. ». Elle inspira profondément, comme si elle souhaitait se préparer à l'épreuve. « Oh et... je ne comprends pas quand vous parlez Réprouvé... ». En fait, c'était pas vraiment exact. C'était comme si elle savait mais qu'elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, comme si la traduction était floutée. « Mais peu importe. Allez y, je suis prête. ». Elle espérait que cela l'apaiserait.

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Ça me dérange pas <3 Tu sais que le Yang c'est le blanc et que le Yin c'est le noir ? XD
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Mer 13 Jan 2016, 00:30

C’était stupide. L’état dans le quel il se mettait. Se qui l’était encore plus c’était d’apprécier autant la caresse de cette main dans ses cheveux. Ses yeux c’étaient fermer, se concentrant sur se touché le trouvant agréable et doux. Concentré sur les doigts délicats qui se perdait dans le blanc de sa crinière, il fini par retrouvé son calme. Il l’écouté distraitement. Tout ça ce n’était que des bêtises. Il n’aurait jamais dû faire tout ça. Montré à quel point il était vulnérable. Lui qui était si fière. Il se sentait minable. C’était amusant, plus il pensait avoir touché le fond, plus il se voyaient s’enfoncer. A croire qu’au final il n’y avait pas de fin a sa chute. Séléna savait se qui était immoral ? Se qui était immoral c’était de vivre avec le malheur et n’avoir que la mort pour s’en libéré, mais être trop présomptueux pour en avoir le courage. Voilas se qui était immoral. Son existence même l’était. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de situations. Heureusement lui non plu. Il n’était pas un pleurnichard d’habitude. Enfaite il avait tendance à frapper tout ceux qui se laissaient aller leurs émotions comme ça, histoire de leur donner une vraie raison de pleuré. Si il c’était vu, il ne se serait pas gêner. Zéleph était sincèrement désoler. Décidément, elle lui faisait un drôle d’effet. Il était à fleur de peau. D’habitude il savait canaliser ses émotions, avec elle c’était beaucoup trop chaotique, tout se bousculer dans sa tête et il ne savait plu comment faire.

N’osant pas dire un mot, il la regarda se lever, pour aller chercher le couteau. La question qu’il se posa quand il fixa l’objet dans sa main devait être gravé sur son visage car elle y répondit aussi tôt. Par tout les Dieux, et même Mitsuko, cette fille était… surprenante. Le réprouvé se retrouva comme un abrutie, la bouche ouverte la regardant perplexe. N’avait-elle pas compris ? Il ne plaisanté pas. « Séléna… » Il prit soin d’utilisé son prénom appuyant sur chaque syllabe pour qu’elle comprenne qu’il était sérieux. « Tu n’es pas obliger. » Elle était pourtant tout aussi sérieuse. Restant interdit il imagina que si elle se faisait soigné alors ce n’était pas si grave. Très bien, c’était le moment de retrouvé contenance. Elle venait de son plain grès le couteau. Elle savait qu’il était fortement instable, qu’il n’avait aucun scrupule à lui faire du mal et elle lui avait mit dans la main une lame aiguisée comme un rasoir. Cette fille avait perdu l’esprit. Elle était épatante. Toujours à genoux, elle toujours assise il leva la tête pour la regardé. Zéleph n’en revenait pas, il n’avait pas de mot pour ça. Elle était fantastique, tellement paradoxale. C’était saisissant. Puise qu’elle le voulait après tout. « Que ça ne se voit pas… » répétât-il pour lui. Il le comprenait, personne n’avait besoin de savoir, même si elle se faisait soigner.

Elle ne c’était pas moqué de lui, elle n’avait pas profité de son moment de faiblesses, alors il fut le plus gentil et le plus doux qu’il pu pour la remercier. Ses mains se posèrent sur l’un de ses pieds. Avec lenteur, il lui leva, caressant de ses doigts sa cheville. Bien que cela se voulait être un geste anodin, le contacte étaient précisément diriger, rendant ses caresses plus intime. Son regard ne quitter pas son visage, intensément encré dans le sien. Son visage c’était momentanément fermer, concentré sur toute ses réactions. Même s’il voulait que ça ai l’air innocent elle et lui savait que ça ne l’était pas. Ses doigts suivirent la couture de son bas. Malaxant au passage son mollet, la massant légèrement comme pour la soulager des doutes qu’elle pourrait avoir. Il prendra soin d’elle, c’était une promesse silencieuse. Il voulait simplement oublier sa propre douleur. Quand il la touché, tout avait l’air si loin, si facile. Sa main s’égara dans le creux de son genou, prenant soin de faire remonté sa robe a chaque fois un peut plus à mesure qu’il s’aventuré sur sa jambe. Zéleph lui sourit alors tendrement, lors se qu’il fit passer les couches de vêtement au dessus de son genou. Avec autant de chiffon elle devait mourir de chaud. Il pouvait aussi comprendre l’étendu de sa pudeur. Cela le fit sourire de plus belle. Ca ne serait pas long, il le juré. Se penchant il essaya de ne jamais défaire son regard d’elle. « Détends-toi. » Il déposa un baisser du bout des lèvres sur son genou, laissant une marque invisible, mais brulante de son passage. Le réprouvé ne voulait pas la torturer, pas cette fois, elle aller avoir assez mal comme ça. Au contraire il prenait toute les précautions du monde pour ne pas la brusqué même si il savait qu’à cette instant il devait la rendre folle de terreur. Il violé clairement sa pudeur, cella même a la quel elle était plu attaché que sa vie. Le gout de cette aventure n’en était que meilleur. Sa main remonta encore, s’aventurant sur sa cuisse sans aucune honte. Les plis de sa robe remontant maintenant pour s’entasser sur son ventre. Le réprouvé se redressa, amenant la lame là où il voulait qu’elle soi. « Ne bouge pas, je ne voudrais pas te blesser plus que je ne le dois. » Zéleph se plaça correctement, il était a la limite des sous vêtement de Séléna, mais il se concentra sur se qu’il devait faire. Il avait un objectif et un seul. Là, juste ici, dans l’intérieur de sa cuisse il fit glisser le couteau et lui entailla la peau. Rapidement, il ne voulait pas qu’elle ai mal trop longtemps, il forma lui aussi un « S » puise que tel était son initial pour elle. Juste à son entre jambe, le sang perla. Ici personne ne viendrai voir. C’était méchant quelque part, par se qu’il espéré au fond de lui qu’elle aurait trop honte pour le faire soigné par qui que se soi. Qu’elle le garde.

Zéleph embrassa sa peau tendre autour de la plait, recueillant le sang qui s‘en échapper. Il s’en serait voulu si elle avait taché sa robe a cause de lui. Le fait qu’il en profite pour découvrir à quel point sa peau était douce n’était qu’un avantage de plus dans son sacrifice. Se redressant lors se qu’il eu fini, triomphant il la couvrit à nouveau. « C’est vrai que je suis sage. Je tes obéi cette fois. Et maintenant, tu m’appartiens aussi. » Zéleph n’aurait su s’expliqué le plaisir qui l’envahi. Comme un soulagement. Ce picotement grisant ne lui était pas étranger. La fierté, oui c’était ça.

hop : la fatigue ça ne me réussi pas ahah !
Bon j'ai pris des libertés avec ses vêtement, je sais qu'elle doit avoir le genre de sous-vêtement "none" mais ça m'aurait rendu la tache impossible donc fuck it :D Tu m'aime quand même hein ? Hein ?

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Mer 13 Jan 2016, 02:07

Séléna se retint de sourire en voyant que sa tactique avait fonctionné. Il semblait moins accablé, plus... heureux. Maintenant, il faudrait qu'elle supporte la douleur mais s'il avait pu y arriver, pourquoi pas elle ? Soutenant son regard quand il lui dit qu'elle n'était pas obligée, elle fut heureuse de constater qu'il avait compris qu'elle ne reculerait devant rien. Elle avait pris sa décision et, quand bien même sa conscience lui criait qu'elle était sotte, elle ne comptait pas revenir dessus. Parfaitement préparée à la morsure du couteau, elle n'avait pas songé au reste et se retrouva totalement déboussolée par la douceur des mains de l'homme sur son pied. Elle voulut le retirer mais se retint. Il était normal qu'il la touche s'il souhaitait la couper. Cela dit, peut-être aurait-il pu... Quoi que non, il devait très certainement vouloir lui faire comprendre qu'elle ne risquait rien. Le problème c'est qu'elle était gênée, affreusement gênée. Son cœur se mit de nouveau à battre dans sa poitrine quand il monta un peu plus haut, ses joues s'empourprant doucement. Elles n'étaient pas vraiment rouges, juste un peu rosées mais la couleur s'intensifia au fur et à mesure de son ascension. Elle se rendit bien vite compte de l'état dans lequel elle était et le simple fait de se le faire remarquer accentua encore plus son trouble. Il la fixait. Séléna essayait de ne pas détourner le regard mais la chose était difficile. Elle souhaitait se lever et partir, afin d'être le plus loin possible de lui mais elle ne bougeait pas parce qu'elle avait aussi envie de connaître la suite.

Il éveillait en elle des sentiments qu'elle ne savait comment analyser. Elle ne pouvait le nier, le voir à genoux devant elle lui plaisait et sentir ses mains sur elle lui plaisait tout autant. Elle culpabilisait pour ça et cherchait des explications rationnelles qu'elle ne trouvait pas. Oh il y avait bien celle qui lui murmurait qu'il avait été son grand amour quand elle était petite et qu'elle ne devait pas tout à fait avoir compris que cette période était révolue, mais elle doutait que ce qu'elle ressentait ait quelque chose à voir avec son passé, surtout avec l'enfance. « Hum... » fit-elle pour toute réponse à ce qu'il lui dit. Elle ne pouvait pas se détendre, pas en essayant de calmer sa respiration pour qu'il ne se rende compte de rien. Elle se mordit la lèvre inférieure, essayant de se concentrer sur quelque chose d'autre. Il n'y avait rien d'autre. Elle avait peur, elle se posait des milliers de questions. Jusqu'où monterait-il comme ça ? Qu'est ce qu'il avait l'intention de faire ? Était-ce encore l'une de ses plaisanteries ? Allait-il devenir brutal ? Et si quelqu'un rentrait ? N'était-ce pas indécent ? Si, ça l'était, au plus haut point. Elle inspira, serrant un instant les dents avant d’entrouvrir les lèvres pour laisser l'air s'échapper de ses poumons. Elle se serait écoutée, elle n'aurait pu tenir en place. Parcourue d'un frisson, elle s'interrogea sur ce qu'il se passait avec son corps. Elle avait chaud, avait l'impression qu'elle ne pouvait plus respirer et la chaleur descendait petit à petit vers son estomac avec une langueur délicieuse. A chaque fois qu'elle bougeait un peu, même la caresse de ses vêtements lui semblait différente. Elle le regardait, complètement perdue, priant pour qu'il s'arrête, priant pour qu'il continue. La morsure de la lame la fit légèrement revenir sur terre et elle poussa un petit cri de surprise et de douleur au premier contact. Ses yeux s'embrumèrent doucement, instinctivement. Elle ne voulait pas pleurer mais son corps souffrait. Quand elle sentit ses lèvres, par contre, le mal s'en alla un instant, remplacé par de nouvelles vagues de chaleur qui se répercutèrent sur ses joues. « Je vous appartiens... » répéta-t-elle lentement, comme si elle prenait conscience de ce que cela signifiait. Elle passa l'un de ses doigts sur ses yeux afin de chasser les larmes qui s'y étaient accumulées sans couler avant de le regarder. Elle se sentait si étrange. Ce soudain attrait pour ses lèvres la dérangeait. Elle n'était pas idiote, elle avait lu des romans, des histoires d'amour qui se terminaient par un baiser. Le problème c'est qu'il n'avait rien d'un prince charmant et, malgré le surnom qu'il pouvait lui donner, elle n'avait rien d'une princesse. Et puis, ces histoires ne racontaient jamais la suite... elles s'arrêtaient toujours sur ce baiser significatif. Il l'avait ensorcelé. Elle lui aurait bien posé des questions, des milliards de questions, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas. Si elle avait pu remonter le temps, elle aurait essayé plusieurs choses, plusieurs mots, plusieurs actes, mais elle ne possédait pas un tel pouvoir.

« Je ne me sens pas très bien... » avoua-t-elle alors. « Je crois que c'est la blessure... J'ai affreusement chaud. Pensez-vous que ce soit normal ? ». En parlant de la marque, elle prit conscience de la zone exacte où elle se situait. Portant sa main à ses lèvres, elle déglutit. C'était affreux... Elle n'allait pas pouvoir se rendre chez un médecin pour lui demander de la retirer... Il la prendrait pour une femme de petite vertu, surtout si elle y allait avec Shizuo. « Je... je crois que je vais garder cette marque pour l'instant... C'est que... l'on me connaît ici et... ». Ce n'était même pas une question de Réprouvé... On la connaissait mondialement à cause de sa victoire à la Coupe des Nations. Si elle allait voir un individu qui ne savait garder sa langue, la nouvelle reviendrait forcément aux oreilles des employés du Manoir. Son tuteur ne lui faisait pas tant peur que cela, c'était surtout sa préceptrice. Elle la battrait et l'obligerait à prier la Déesse pendant des jours et des jours. Son avenir même était compromis. Dans l'optique d'un mariage futur, si elle gardait la marque, son mari le découvrirait tôt ou tard. « Oh... ». Elle avait fait une bêtise et, pour dire la vérité, imaginer son futur époux voir cette marque lui donnait légèrement la nausée. Qu'elle puisse être si intime avec un homme la répugnait. Forte de cette constatation, elle releva les yeux vers Shizuo. Pourtant, avec lui, ça ne l'avait pas dérangé. De nouveau en plein trouble, elle s'activa à bien remettre sa robe, même s'il l'avait déjà parfaitement fait. Il fallait qu'elle s'occupe. « Je suis fatiguée alors je... je pense qu'il vaudrait mieux aller se coucher. En fait... ». Elle se mordit la lèvre inférieure. « … pour dire la vérité... je... je n'ai pas peur des araignées. Je voulais juste que vous restiez. » avoua-t-elle en baissant les yeux. « Il y a deux chambres alors... Et puis, notre secret a été découvert et vous... savez être sage, non ? ». Elle attrapa l'une de ses mèches de cheveux, l'entortillant entre ses doigts. « Et si jamais ma blessure s'infecte... Et puis, peut-être que demain vous pourriez me parler de vous un peu ? ». Elle finit par se taire, arrêtant de chercher des excuses à son envie.

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Ha ha, mais oui je t'aime quand même <3 T'es l'amour de ma vie wesh /sbaf
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Mer 13 Jan 2016, 11:03

Zéleph souri. Elle était tellement rouge, oui elle devait être brulante. « Tu es mignonne quand tu rougie. » Etait-ce pour la rassurée ou simplement une constatation ? Plus une réflexion personnelle en réalité. Il se demander se que ça donnerais quand elle prendrait du plaisir.  Il ne manquer plus que ça. Le réprouvé s’empêcha d’imaginer quoi que se soit de plus à se sujet. Il était contant quelque par qu’elle ne puisse pas retirer son empreinte d’elle. Une petite victoire. Le réprouvé se leva finalement. Cette fille lui avait empoisonner l’esprit en si peut de temps que ça en était presque de la sorcellerie. Cela dit elle n’était pas en reste. Alors comme ça elle n’avait pas peur des araignées ? C’était pour qu’il joue les héros ? Sauf qu’il n’en était pas un, bien au contraire. Cela dit Zéleph compris qu’il avait gagner. Elle semblait ne plu vouloir se défaire de lui. Tout les prétexte était bon pour elle pour qu’il ne la quitte pas. Séléna accepté même de lui des choses indécentes. C’était à la fois stupide et courageux de sa par, d’invité la bête dans sa maison et en plus d’insisté. Comment pouvait-il refuser encore alors qu’elle s’acharné ? La décevoir plus qu’elle ne l’était aurait était injuste n’est-ce pas ?

« Si tu nettoie la plaie, ta blessure ne s’infectera pas. » dit-il le plus sérieusement du monde. Bien sur il sentait que les craintes de la jeune fille n’étaient que des prétextes pour qu’il reste, mais il jouait le jeu. Elle semblait fatiguer, il l’avait émotionnellement et physiquement malmené. Séléna avait le droit a un peut de repos, après tout elle lui avait offert tout se qu’il voulait « le besoin ». Gentiment il lui tendit les mains pour l’aider à se lever. Bien sur elle n’était pas obliger de les prendre, mais il aurait souhaité qu’elle le fasse. C’était innocent, juste pour l’incité à se mettre debout. Quand elle fut sur ses jambes, il lui offrit un léger sourire. « Tu veux savoir quelque chose de moi ? » Cette question était rhétorique puise qu’elle lui avait dit qu’elle voulait qu’il parle de lui. Honnêtement ça n’était pas son genre. Il trouvait sa propre personne assez inintéressante, mais il pouvait lui offrir ça pour récompensé son courage. « Moi, j’ai peur des araignées. » Et ça n’était pas une plaisanterie. Alors oui c’était stupide, mais c’était la vérité. Peut être pas les petites bestioles comme celle au plafond, ça au pire ça lui arracher une grimace de dégout et lui donner un frisson. Non, mais quand elles commencer à faire la taille de sa main il ne se sentait plu très à l’aise. C’était tellement repoussant comme bête, et vicieuses. De quoi vous collé des cauchemars pendant dix ans. Bon quelque par aussi ça montré qu’il était téméraire, il avait toujours combattu ses peurs pour sa vie ou celle des autres. Chose bien stupide, mais il valait mieux avouer ses craintes plutôt que vivre dans le dénie et ne pas réussir a se surpassé en temps de crise. C’était ça façon de voir la vie, et également l’idée qu’il se faisait d’un homme. Honnête, fidèle et brave, le reste autour ça n’était pas important. C’est comme ça que dans l’idée il était l’homme idéal, mais en pratique ça n’était qu’un pervers monstrueux et ignoble. Il vivait très bien avec cette image de sauvage. Aucun regret, c’était l’avantage d’assumer.

L’ancien roi, rabattis la mèche torturée par Séléna derrière son oreille et lui souri à nouveau. Il se sentait calme, apaisé. « Tu n’a pas besoin de trouvé d'excuses pour que je reste avec toi, princesse. » Distrait un instant, il lui attrapa le menton du bout des doigts. Quelle force au juste avait décidé qu’il devait la désirer sans même la connaître ? S’il c’était écouté il se serait jeté sur ses lèvres comme un loup affamé. Si elle arrêté de jouer avec ça l’aiderai aussi. Quel torture… Avec douceur, il lâcha son visage pour rattraper l’une de ses mains et entremêler leurs doigts. Zéleph ne comprenait pas exactement d’où lui venait se besoin de la toucher tout le temps, d’être incapable de la lâcher comme si il avait peur qu’elle disparaisse. C’était stupide par se qu’il n’y avait aucun risque, et il ne la connaissait réellement que de puis trois, peut être quartes, jours. Leur première rencontre ne compté pas, elle n’était qu’une gamine perdue dans la jungle, c’était complétement autre chose. Ô il se savait très tactile, toujours un peut trop même, c’était dans son instinct. Il avait un besoin maladif d’attention et de signe d’affection, certainement à cause de son enfance… Quoi qu’il en soit là c’était exagéré, il le savait. Si il c’était imaginer jouer la comédie au début, ses sentiments se trouver bien réel maintenant. « Je n’irai nul par sans que tu le veuille. » De sa main libre il lui montra le signe entouré de sang qui était gravé dans son cou, comme pour lui dire « tu te rappelle ? ». Cette fille était un mystère pour lui et elle lui faisait oublier un peut sa souffrance. Egoïste comme il était il pensa que peut être il pourrait y gagner plus que prévu. Cela dit il attendait que le vieillard revienne, il était curieux de savoir se qu’il était supposé faire et quel genre d’informations il lui donnerait sur ses « origines ».

hop: je n'ai pas spécifier si elle se lever toute seule ou non, elle n'ai pas forcer d'accepté son aide; mais bon... je l'ai quand même mise debout désoler/pas désoler.
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Mer 13 Jan 2016, 15:48

Faire remarquer à quelqu'un ses rougeurs était sans doute le meilleur moyen d'en créer d'autres. Séléna détourna les yeux, prise d'une nouvelle vague de questions. Mignonne... Cela semblait si enfantin. Ainsi était-elle de ces femmes que l'on trouve mignonnes ? Elle ne savait pas si elle aimait bien l'entendre de la bouche de Shizuo. Mignonne... ça lui donnait l'impression qu'il la prenait pour une enfant. Ça n'aurait pas dû la déranger, elle l'était par rapport à lui. Quel âge avait-il ? Seulement, quelque part, elle ne pouvait nier que ça la contrariait. Elle se leva, lui faisant face. Elle devait lever la tête pour le regarder, ce qui l'avait arrangé dans toutes les situations précédentes où elle avait cherché à éviter de croiser son regard. « Vous avez peur des araignées ? » répéta-t-elle, pinçant ses lèvres pour s'empêcher de rire. Elle trouvait ça tellement incroyable et improbable. « J'espère que vous ne les tuez pas au moins... La plupart des gens les trouvent moches et c'est pour ça qu'ils les tuent. La mocheté répugne et effraie, c'est ce que l'on m'a toujours enseigné. Mais moi, je trouve les araignées extraordinaires. La complexité de leur toile... Ce que je préfère, enfin, je faisais surtout ça quand j'étais petite, c'est observer les toiles le matin, quand il y a encore de la rosée. On dirait des perles enfilées sur un fil. C'est vraiment beau. ». Elle sourit, se rendant tout de même compte qu'il s'en fichait probablement. Elle aimait les animaux, tous, sans exception, même les méchants tigres.

Face à face, elle le laissait la toucher. Quand il était calme, elle arrivait à rester maîtresse d'elle-même. Avoir le temps de prendre conscience de la situation lui plaisait. Ses gestes étaient doux, lents, elle pouvait les deviner avant qu'ils ne se produisent presque, pas comme quand il la plaquait violemment quelque part. La situation la troublait, bien sûr, mais elle avait l'impression que si elle avait voulu reculer, elle aurait pu. Main dans la main, elle l'écoutait, regardait la marque qu'il lui montrait. Elle sourit. « Je serai vous, je ne dirai pas ça. Düst vous l'a dit non ? Il vaudrait mieux que vous partiez avant qu'il ne soit trop tard. Je pourrai vouloir que vous restiez avec moi à jamais. ». Mignonne hein ? Elle finit par rire, lâchant sa main pour l'entourer de ses bras. Levant la tête vers lui elle prit un air un peu malicieux. « Bonne nuit ! ». Elle le lâcha, se reculant pour partir dans sa chambre, en précisant. « Votre chambre est au rez de chaussée. ». Elle monta les escaliers et s'enferma dans sa partie de la maison.

« Je pourrai vouloir que vous restiez avec moi à jamais ? » se répéta-t-elle à elle même. C'était... n'importe quoi. Expirant, elle leva les yeux au ciel comme pour appuyer son exaspération. Elle avait essayé, ensuite, de changer leur rapport, d'essayer de lui faire croire qu'elle le considérait comme... un grand frère. Voilà, c'était ça. Mais, en réalité, il n'en était rien. Séléna s'approcha de la fenêtre, écarta les rideaux et l'ouvrit légèrement. Elle avait trop chaud. D'un mouvement lent, elle attrapa sa brosse, la passant dans sa chevelure doucement. Elle se plaça devant la glace, admirant sa robe un moment avant de poser l'objet. Elle défit les lacets, un par un, ôtant la première couche. La crinoline fut retirée, son corset aussi. Elle envoya paître ses chaussures dans un coin de la pièce pour se retrouver en sous-vêtements. Était-elle mignonne ? Comme une enfant que l'on aimerait câliner ? Elle se mordit la lèvre inférieure, finissant de se déshabiller. Elle n'avait jamais trouvé que s'observer dans le miroir était une bonne chose mais, ce soir, elle ne savait pas... elle se sentait étrange et elle avait l'impression que son corps était légèrement différent. Non, elle n'était plus une enfant. Elle attrapa son huile et fit couler le liquide dans l'une de ses mains. Posant son pied sur une chaise, elle commença à l'étaler sur elle, se massant doucement. Elle revoyait la main de Shizuo parcourir sa jambe et elle essaya d'obtenir les mêmes sensations, en vain. Elle n'était peut-être pas très douée pour les caresses. Il y avait plus que la caresse en réalité, il y avait eu son regard... Ça lui avait fait quelque chose parce que c'était lui, quelqu'un d'étranger qui avait touché un corps qu'elle avait, jusqu'ici, gardé pour elle. Il la hantait. Lentement, elle remonta sur sa cuisse, remarquant le sang qui avait séché. Il l'avait embrassé là... Elle se sentit légèrement osciller. Comment avait-elle pu le laisser faire ? Elle passa à l'autre jambe, remontant ensuite sur son ventre. Elle se rappelait si bien les maux qu'il lui avait causé. A vrai dire, elle ne savait pas si elle pouvait qualifier ceci ainsi... elle n'avait pas eu mal mais son corps s'était emballé. Elle passa sur ses seins, s'observant toujours comme si elle cherchait une réponse dans son reflet, avant de terminer par ses bras. Cela ne servait à rien de continuer à réfléchir... elle devait aller dormir.

Elle se tourna vers son lit, y cherchant le pyjama qu'elle avait dissimulé sous son oreiller. Elle aurait aimé dormir nue mais ce n'était pas décent. S'il se passait quelque chose dans la nuit, elle ne serait guère prête. Elle enfila donc la chemise de nuit, un vêtement qui lui couvrait les bras et la totalité des jambes avant d'aller éteindre les bougies qui éclairaient la pièce et de se glisser dans ses draps. Là, son esprit se mit à imaginer des choses qui la firent rougir. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. C'était la première fois qu'elle désirait quelqu'un. Agacée de sa propre faiblesse, elle attrapa son oreiller afin de le mettre sur son visage, comme s'il pourrait l'empêcher d'avoir des visions, comme s'il pourrait empêcher son corps de réagir à ces visions.

985 mots

Fais ce que tu veux <3
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Mer 13 Jan 2016, 19:01

Une fois la porte fermer il soupira. Les choses lui avaient complétement échapper. Il devait l’admettre tout était aller trop vite, trop loin. Sans qu’il ne s’en aperçoive ça lui avait glisser des mains. Il penser métriser la situation, mais en réalité pas du tout. Poussant un lourd soupire, il se massa l’arrête du nez, entre fatigue et exaspération. Séléna était une jeune fille charmante, absolument irrésistible, si naïve et réservé… Il pourrait la croquer sans qu’elle s’en aperçoive. L’idée ne lui déplu pas tans que ça, mais il ne pouvait pas simplement se laisser porté par ses envies. Il l’avait déjà fait une fois et vue où ça l’avait mené il valait mieux se protéger. Se genre de femme était dangereux pour lui. Un univers entre leurs mondes, les séparé. Le mieux était encore de fuir, oui Düst avait sans doute raison, partir tans qu’il en était encore temps. Seulement il y avait plus important que tout ça. Plus important que sa santé mentale.

Zéleph s’approcha du lit, il se déshabilla pour se glisser nu sous les draps. Au moins il restait dans son élément. Une maison réprouvée, dans son village. Une nuit gratuite dans un lit confortable, c’était tout se qui lui fallait. Il tenta de se détendre, histoire de trouver rapidement le sommeille et de faire en sorte que demain arrive vite. Sans qu’il ne le veuille ses pensés voguèrent naturellement vers son hôte. La couleur de ses yeux, la douceur de ses lèvres, le gout de sa peau, ou encore son parfum. Plus il y pensait et plus une autre image s’imposé à lui. Ses yeux s’ouvrir soudain. Sous l’énervement, la peur peut être aussi. Il sentait son cœur s’être emballer et sa respiration se couper. Mitsuko le hanterait toujours il n’y pouvait rien. C’était facile pour elle, elle pouvait se détacher de ses sentiments humains, lui ne restait qu’un pauvre mortel.  Sa marque pouvait bien être endormit, elle ne l’avait jamais fait autant souffrir que se stupide truc dans sa poitrine. Il réalisait, que comme un imbécile, tout se qui l’attirait chez Séléna était tout ces points communs avec sa femme. Elle lui était vraiment semblable, du genre troublant, au point que quand il l’avait embrasé une seconde il avait cru l’embrasser elle. C’était une erreur. Il devait arrêter ça. Tout de suite. Faire subir sa à Séléna c’était injuste. Continuer à se torturer en trouvant un clone de sa femme, c’était vraiment stupide et triste.

Le réprouvé bascula pour s’asseoir sur son lit. Il faisait noir, et il était encore un peut troublé par son demi sommeille. Se passant une main sur le visage, il sursauta quand il entendit une voix sortir de nul par. « C’est un peu tard maintenant. » C’est drôle par se que si il n’avait pas reconnu la voix, il aurait penser que se fut sa conscience qui lui faisait des reproches. Seulement, le problème c’est qu’il n’avait jamais eu de conscience. « C’a n’e l’est jamais. » Zéleph se leva pour reprendre ses affaires, bien déterminer à s’échapper de cette situation. « Je me suis donc trompé à ton sujet. Tu es encore le petit chien soumis que tu étais. » Il sentit ses poils se dresser sur ses bras sous l’effet de la colère. « Je ne l’ai jamais été. » Siffla-t-il entre ses dents, les poings serré pour canalisé la soudaine fureur qu’il sentait se rependre en lui. Le vieillard n’était pas apparu, il s’amuser simplement avec ses nerfs. C’était pire de ne pas avoir de visage sur le quel frapper. Bien sur il n’ignoré pas qu’il n’aurait pas pu de toute façon, mais juste pour le principe. Un rire se fit entendre. Un rire écœurant. « Si tu le dis. » Le réprouvé tourna furieusement dans la chambre. Même plonger dans le noir il voyait bien qu’elle restait vide de toute autre présence. « Quand bien même ça n’a rien à voir. Vous n’avez rien à m’offrir, ça ne sert à rien que je reste ici. » Il enfila son kimono, mais une main se posa sur son épaule. Il se retourna et vit le sourire du vieillard, calme et confiant. « Je n’en suis pas si sur. Tu te demande pourquoi Timée ne te recontacte plu, et tu ignore comment la retrouvé. Tu veux savoir si tu a rêvé ou si ce fut bien réelle. Je sais où tu doit allé, je sais se qu’ils veulent que tu devienne. » Se reculant, il disparut dans l’ombre, devenant a nouveau qu’une voix. Zéleph avait retrouvé son calme, en alerte de toute information utile. Il était avide de comprendre, de savoir. « Je connais la personne que tu doit voir. Elle t’aidera dans ta quête, seulement pour que je t’amené a elle il faudra d’abord que tu me rende service. » « De quoi s’agit-il ? » Le ton presser du réprouvé fit rire la voix. Il avait trouvé le point sensible. Plus que tout Zéleph voulait connaître d’où il venait, il avait couru après ça toute sa vie et n’avait jamais trouvé que des mensonges et pour la première fois seulement la vérité était tout près. Tout près et si loin a la fois… « Fait en sorte qu’elle t’aime. » « Vous êtes malade. » « Ne prend pas cet air contrarié mon ami, crois moi tu appréciera toi aussi l’ironie de la situation. Tu risque même d’y trouvé ton compte. » A quoi cela rimé, Zéleph ne savait pas. Il ne posa pas la question car il s’en ficher. Se type voulait une emprise sur Séléna, il ignoré pourquoi il ne le faisait pas lui même et puis imagina qu’il l’avait choisi par se qu’il était peut être plus apte a le faire. Après tout elle semblait avoir le béguin pour lui de puis sa petite enfance. Son « amoureux », c’était risible, mais adorable. Dans un grognement le réprouvé retourna se couché. « Voilas qui es mieux. » La voix ne se fit plu entendre et le réprouvé fini par s’endormir, se jurant que quoi qu’il arrivé il devait tenir bon pour avoir les informations qu’il chercher. Séléna ne serait juste qu’un outil de plus dans ses recherches, mais il ferait en sorte que sa ne soit pas trop désagréable pour elle… comme pour lui. Il s’endormit finalement pour de bon.

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Mors Tua, Vita Mea - Deux (Séléna)

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