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  Event Septembre 2015 | Groupe II | Visite surprise

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Mer 16 Sep 2015, 15:40




GROUPE II
Samael - Iris - Tristan - Léto - Zéphiel - Wriir - Arunh - Jessy [Ethan] - Eve [Adam]

La situation actuelle : Ce fut une fin brutale, soudaine et presque inespérée. Sans raison apparente, les secousses s’arrêtèrent et les vagues déchainées depuis des mois s’apaisèrent dans un même moment de tranquillité inattendue, souligné par la terreur de l’éruption violente du Volcan Ardent. Peu à peu, les peuples purent retrouver un brin de stabilité, se reconstruire, regagner leur terre et leur demeure. Les premiers instants furent placés sous le signe de la méfiance, car malgré le calme apparent de l’Océan, ils étaient beaucoup à redouter une accalmie qui ne serait que temporaire ou un piège éhonté. Pourtant, les voyages à travers les flots reprirent leur rythme habituel, leur victoire et leur peine. Le Kraken Noir ne sortait plus des tréfonds de son repère, avait cessé de couler le moindre vaisseau qui naviguerait. Les Sirènes carnassières qui portaient une broche d’or dans leurs longs cheveux laissaient en paix les marins et les voyageurs. C’était la fin de cette folie meurtrière, bien que les bêtes immondes qui infestaient les rivages ne repartent dans leur habitat que par petit nombre, laissant les littoraux dangereux par leur présence. Les statues assassines des Alfars furent détruites, et le peuple pernicieux chassés des territoires qu’il avait tenté d’envahir. La faiblesse des Masques d’Or fut découverte à l’aide de l’éruption du Volcan : ces créatures mortes faites de chair et de métal craignaient simplement le feu, et leur nombre put être réduit grâce à la propagation de ce stratagème. Néanmoins, ils furent plusieurs à remarquer que, peu à peu, les monstres aux visages dorés dénotèrent de moins en moins de violence, certains devinrent quasiment inoffensifs. Traqués et massacrés, ils sont voués à disparaître à terme puisqu’ils ne semblent pas continuer à accroitre leur rang. Les mauvaises langues – à moins qu’il ne s’agisse d’un regard clairvoyant – soutiendront que la prudence est de rigueur, autant au sujet des statues monstrueuses que des Masques d’Or, mais la problématique qu’ils posaient semblent se diminuer. Le continent de Tælora est plus accessible, quoiqu’il ne soit pas dans les mœurs ou les volontés de se rendre dans cette région mystique où seules les Sirènes possèdent un bout de terre. La Cité Engloutie a ouvert ses frontières, annonçant au monde une étrange nouvelle : la Khæleesi aurait quitté le Palais et la Royauté. Les rumeurs vont de bon train au sujet de l’objet qu’elle aurait dérobé à des puissances insoupçonnées. Les gens parlent sans réellement savoir, de grandes choses dont ils ne connaissent rien. La Montre du Temps. Ces mots reviennent souvent, sans que leur sens soit clair.

« Cours ! Dépêche-toi ! » Grommela une étrange jeune femme à une autre, légèrement à la traîne. Elles filaient à travers les plaines morbides, les champs de roches et les marais boueux de l’Antre des Damnées. « Moins vite … » articula péniblement la seconde, le souffle court. « Inutile de détaler à cette allure. » lui reprocha-t-elle en marmonnant tout bas. « Quoi ? » s’agaça-t-elle en la voyant ralentir jusqu’à s’arrêter, de façon assez brutale. Perséphone gratifia son amie d’un regard sombre et mauvais. « Quoi ? » répéta la jeune fille qui manquait de patience. « Je crois que tu as oublié où nous sommes. L’arrêt des tremblements de mer et le calme des eaux n’enlèvent rien à la dangerosité naturelle de la région. Alors tais-toi et cours. » - « Je n’en peux plus, Perséphone. » - « Nous n’avons pas de temps à perdre. » - « Tu n’as qu’à avancer sans moi. Je te rattraperai. » Elle hésita un instant avant d’acquiescer doucement. « Ne t’attarde pas trop dans les parages. » - « J’espère que les fouilles seront bonnes. » ironisa-t-elle. Perséphone reprit sa route, abandonnant sa sœur sans trop de scrupule. Le but qu’elle poursuivait était plus important. Femme aux mœurs mystiques dont l’on ne pouvait déterminer l’alignement, Perséphone était d’une beauté sauvage et brute et irradiait d’une puissance frémissante. Fervente pratiquante de formes de magies aussi diverses que variées, elle était une orpheline à la recherche de réponses, de trésors et de secrets. Du bout des doigts, elle soulevait les épais voiles de sa longue robe et le tissu lourd de sa cape, qui trainaient dans la saleté et l’eau des terres noyées par la mer. Déterminée à parvenir à ses fins, elle galopait jusqu’à la Prison. La Capitale Noire était vide depuis que la Khæleesi avait enseveli l’édifice entier sous l’eau salée jusqu’à tous les noyer. L’Empereur Noir et ses Chanceliers étaient partis depuis bien longtemps, aux premiers instants des secousses, pour un manoir à l’existence méconnue d’où ils gouvernaient et géraient les batailles et les crises. Peu à peu, les Sorciers avaient déserté pour qu’il ne reste plus qu’un groupe contraint d’assurer une présence. C’était ceux-là qui avaient décimé par la Sirène. Perséphone s’imaginait sans peine l’horreur de la scène. Le visage figé dans une expression flegmatique au possible, il était complexe de comprendre ses pensées quant à cet évènement, son avis sur le massacre. Elle ne paraissait pas vraiment s’en préoccuper. Une seule chose l’intéressait : la Prison était abandonnée et, avec elle, une foule de documents et bien d’autres choses. C’était autant de bijoux intellectuels à s’emparer.

Aux alentours de l’immense bâtisse délabrée, le terrain était une abomination dans laquelle marcher se révélait être un défi. La terre n’avait pas eu le temps d’absorber toute l’eau de la vague et plusieurs centimètres d’onde froide formait un tapi aqueux. Pourtant, Perséphone pressa davantage le pas. Elle devait faire vite. Les Sorciers pouvaient revenir à tout moment et la jeune femme tenait à inspecter chaque pièce, chaque cellule, à la recherche d’une trouvaille intéressante. « Que faites-vous là ? » l’interpella une voix sèche. Perséphone jeta un coup d’œil à l’inconnu. « Et vous ? Vous n’êtes pas un Sorcier. » - « Non et vous, à quel peuple appartenez-vous ? » Demanda-t-il, méfiant. « Peu importe. » Elle avait toujours entretenu le mystère quant à sa race. « Si vous tenez à piller la Prison, nous allons nous entendre. » Il sourit. « Alors c’est parfait. Je crois que nous sommes plusieurs à avoir eu cette idée. C’est une bonne chose. » - « Pourquoi ? » - « Les Mages Noirs sont en route. Les rumeurs disent que Lord et les Chanceliers sont en route. » Perséphone se mit à pester. « Alors il n’y a plus une seconde à perdre. » Elle tourna les talons, suivie de près par le jeune homme. Après avoir passé le pont ravagé, elle entra dans les couloirs sombres et puants de la Prison. Des flaques d’eau rendaient les passages glissants. Quelques parchemins illisibles jonchaient le sol ; l’encre formant à peine des lettres. Penchée vers ses papiers, la jeune femme tâchait d’en trouver certains dont les textes auraient encore un sens. Ce n’était pas facile. Les vagues avaient tout saccagé. Loin d’être atteinte par l’échec, elle fila dans les bibliothèques pour voir si certains ouvrages pouvaient être sauvés.

+ 720 mots

EXPLICATIONS:

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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Jeu 17 Sep 2015, 16:33

 Event Septembre 2015 | Groupe II | Visite surprise  331252BannirecarnetLto

Eh bien, ça s'était mieux passé que prévu. Enfin, il y avait encore une certaine déception présente, mais les évènements ont plus été en faveur avec cette discussion. Une famille… Pensait Léto assez souvent ces derniers temps, un sourire accompagnait ses mots à chaque fois. C'était en quelque sorte une finalité, un destin que la jeune orisha d'antan souhaitait accomplir. S'installer à Mégido n'avait été qu'une étape, trouver un boulot adéquate une autre, mais tout le reste l'avait transformée. Aujourd'hui, Léto ne comptait pas s'arrêter en si bons chemins : elle se rendait compte de sa force, de son propre potentiel… Pourquoi ne pas envisager plus grand, plus loin ? Elle n'avait qu'une vie après tout, autant en profiter jusqu'au bout avant qu'il ne soit trop tard. Ainsi donc, piller le territoire des sorciers était une opportunité qu'elle comptait bien chantonner à ses enfants dans quelques années.

En effet, les catastrophes naturelles s'étaient soudainement arrêtées peu après sa mésaventure dans les montagnes de l'Edelweiss enneigée, de même pour les attaques sur tous les fronts. La chamane entendit des rumeurs, des histoires improbables et d'autres plus sensées. Démêler le vrai du faux ne faisait pas parti de ses priorités – du moins, pas encore, et cela seul Oberon le savait – mais ce qui était sûr, c'est que la fin de chaos la rassurait : son heure viendra bientôt, enfin. D'ici-là, Léto continuait de s'engager à servir aux côtés des Marcheurs, le peuple aux côtés duquel elle comptait bien s'intégrer à terme. Après tout, son titre de Guide n'était qu'honorifique et ne revenait qu'à Latone ; Léto, elle, n'était encore qu'un réceptacle. Si elle ne prouvait pas encore que les deux entités étaient indispensables, à quoi bon malmener ce corps dans une lutte vaine et non désirée ? Les cicatrices commençaient tout juste à s'ouvrir, d'autres séquelles menaçaient de suivre le mouvement… Il n'y avait plus de temps à perdre.

" Vous m'écoutez, la Descente ? La blonde papillota des yeux, un léger mal de crâne avait rendu son esprit totalement absent l'espace de quelques secondes.
- Hmm hmm… Elle se gratta les cheveux, une petite grimace sur le visage. Elle détestait ces maux de tête.
- C'est une opportunité en or ! S'enthousiasma le Marcheur, d'autres derrière lui soutenaient l'idée d'un hochement de tête ou d'une discrète approbation. Sauf que la Marche n'est jamais passée dans les environs, ce n'est pas de notre ressort et encore moins de notre niveau.
- La Prison… Grommela l'élémental, bras croisés et regard d'acier en direction de la bâtisse délabrée au loin. Je l'ai infiltrée une fois.
- C'est vrai ?! Eh ben parfait ! C'est vous deux les éclaireurs. Léto dévoila ses dents avec ce sourire ravi.
- Trop bien ! Pillons la Prison, allez Oberon !
- Je crois qu'il est plus sage de… Mais elle n'écouta pas, puis il commençait déjà à se rappeler qu'il serait vain de convaincre cette tête de mule.
- Au moins, elle y met du cœur. " Commenta le chef aux autres sinistres libérateurs.

Une fois la joie retombée un peu plus bas, la chamane laissa volontiers son esprit-compagnon lui montrer le chemin. Elle insista longuement pour qu'il lui raconte son histoire à propos de cette "infiltration". Rapidement las de son insistance, Oberon conta cet exploit qu'il avait accompli uniquement dans le but d'être dans les petits papiers de l'armée élémentaire, ainsi que ceux de l'Impératrice du Tout. Cela avait bien marché, il était devenu malgré lui un bon citoyen d'Aeden ; pas très longtemps, mais tout de même. Le gris précisa toutefois qu'ils n'auraient pas à être si prudents cette fois : les lieux étaient vides de toute présence maléfique, seuls les pillards risquaient de leur mettre des bâtons dans les roues.

Fort heureusement, peu avant qu'ils n'aient atteint le pont, ils surprirent une conversation entre deux intrus, qui ne tardèrent pas à s'engouffrer dans les ruines. Léto suivit doucement de loin et ne remarqua qu'après qu'on ne s'intéressait qu'aux documents pratiquement. Cela arrangea la chamane : elle voulait une belle babiole, elle, quelque chose de suffisamment intrigant pour que les Marcheurs puissent en tirer un petit pécule dans le commerce. Pour cela, Oberon se contenta de lui préciser que les étages supérieurs étaient les plus susceptibles de renfermer les trésors de sa convoitise ; après tout, c'était auparavant les quartiers des sorciers haut-placés. Du moins jadis, puisque l'édifice s'était effondré et que seuls quelques passages tenaient encore debout, sans réellement pousser bien haut l'ascension. Sur ces bons conseils, et avec entrain, Léto chercha un moyen d'atteindre les hauteurs. La blonde n'était que très peu agile – l'humidité omniprésente n'aida pas non plus – elle ne s'aventura donc pas plus loin que ça, puis apparemment les sorciers étaient déjà en chemin ; autant se servir le plus rapidement possible !

Au fil de ses recherches, la guerrière pouvait presque ressentir la souffrance des anciens prisonniers planer dans l'atmosphère. Quelques esprits hantaient aussi les lieux, mais ils étaient brisés, trop lugubres pour interagir avec qui que ce soit. Ce qu'ils avaient subi, Léto en avait une très vague idée, tandis qu'Oberon avait pu voir très clairement… En tout cas, s'occuper de ces défunts n'était pas son boulot du jour et elle risquait également de ne pas en avoir le temps. Ce dernier pressait, il y avait aussi de plus en plus de visiteurs. Dans son paquetage, elle avait engouffré quelques bidules à vu d'œil intéressant, sans savoir si cela avait de la valeur. Elle s'intéressa cependant à une trouvaille en particulier, caché dans un angle de mur, derrière les vestiges d'un bureau…

" Tiens, c'est joli ça. " Elle s'empara du cor de guerre.


Mots & Résumé:



By Jil ♪
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Ven 18 Sep 2015, 23:36

La guerre les avait séparé, et il s'était inquiété pour lui plus que de raison. Son coeur, à chaque démon tué, lui faisait mal. Lui ne voulait que la paix et le bonheur de chacun et là, avec toute cette haine dans cette guerre, il savait qu'il n'y parviendrait pas. Regardant tomber un à un ses alliés et ses ennemis, l'ange laissa tomber son arc au sol qui se brisa dans un bruit sec.
Ses yeux se posèrent tout autour de lui alors que la nature se calmait. Mais le recul des troupes démoniaques le laissa perplexe.
Une paire d'ailes blanches suivit les ailes de nuit discrètement. Il se cacha dans le vent lorsque l'un d'eux se retournaient, de peur d'être suivit. Un premier groupe descendit vers le volcan, voir ce qu'il s'y passait, et un autre partit vers les terres.

Zéphiel ne se posa pas de question et suivit le groupe le plus petit, sans doute pour la discrétion, qui se dirigeait à l'intérieur du continent. Ils survolèrent les terres arides, les marais, des ruines et finalement, une magie le cloua sur place. Il sentit ses ailes le quitter petit à petit. Sa décision fut de poser le pieds à terre et de regarder où il se trouvait. L'ange ne percevait plus les démons, ni leur silhouette, ni même leur aura néfaste. Ils avaient du continuer, mais il était incapable d'aller plus loin.
Scrutant les alentours méticuleusement, l'ange aperçu un peu plus loin un pont. Long, lugubre à première vue et un vide immense au dessous. Sans avoir vraiment le choix et puisqu'il était rendu sur les lieux, il s'y aventura avec méfiance. Prenant sa lance pour appui et par sécurité au cas où on viendrait à l'attaquer, ses pas s'engagèrent sur le pont. Il ne permettait qu'à une unique personne de s'engager, ça éviter les attaque en masse, un ingénieux système. Tournant ses émeraudes vers l'infini du gouffre sous ses pieds, il se prit à craindre que le pont ne s'effondre sous lui.
Pas très rassuré, l'ange continua cependant et entendit quelques voix. Accélérant le pas pour discerner de qui il pouvait bien s'agir, le blond ne vit qu'une ombre se faufiler entre les couloirs.

La lourde porte ouverte devant lui l'invitait à entrer et pourtant, quelque chose lui interdisait de faire un pas de plus. Zéphiel était curieux, mais pas au point de se mettre en danger, surtout quand il ne connaissait rien du lieu où il se trouvait.
Cherchant à comprendre la magie qui régnait pour trouver les propriétaires de cet étrange endroit, il passa la porte d'entrée et se faufila, écoutant les voix pour se guider un minimum. Mais quelque chose n'allait pas, c'était humide et poisseux. Même le sol laissait l'eau par endroit stagnante.
Observant lentement le couloir où il se trouvait, il entendit d'autre voix et pressa le pas. Sa magie ne lui répondait pas favorablement en ces lieux, étrange, pourtant il ne semblait n'y avoir que ces intrus.

Ignorant toujours où il était, l'ange pria fermement le vent de l'aider et le guider par les odeurs vers ceux qu'il cherchait. Après quelque temps, et avec beaucoup de peine, Zéphiel arriva dans une pièce où il pu apercevoir une femme avec une longue cape. Mais, elle était visiblement seule. Où était-il, et où était donc les autres voix ?
A en juger par les étagères et le nombre incalculable de livre, il devait s'agir d'une bibliothèque. Il se prit à avancer et attrapa un livre avec une délicatesse extrême. L'eau l'avait complètement détrempé et c'était un miracle s'il arrivait à tourner des pages et à percevoir quelques écritures.
Regardant la jeune femme qui était de dos, il l’interpella :

- Excusez-moi, que cherchez-vous exactement ? Je peux peut-être vous aider à trouver ?

Ce besoin de toujours rendre service le tuerait probablement un jour et pourtant, il ne sentait pas en elle une profonde méchanceté, pas plus qu'il ne pouvait sentir une parfaite bonté. Zéphiel lui laisserait le bénéfice du doute et puis, il ne savait ni où il se trouvait, ni qui elle était.
Sa main tenait toujours sa lance et il s'en servait comme appui. Elle lui avait permis à de nombreuses reprises de ne pas s'étaler de tout son long sur le sol de la prison. Ses habits blanc et ses cheveux blond le rendait parfaitement visible dans la pièce et son sourire éclaira davantage son visage.
780 mots
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Ven 18 Sep 2015, 23:41

Voilà un moment que je n’étais pas revenue sur le contient dévaster, je savais que la situation avait été dramatique ici. Peut-être même plus qu’à n’importe quel autre endroit avec l’éruption du volcan. Toujours était-il que la situation semblait être redevenue normal. C’était une chance pour d’autre mais moi cela me rendait un peu triste. Je devais avouer que je m’amusais bien à voir les gens plongés dans le chaos, la peur et la suspicion. Heureusement, même si la situation semblait revenir à la normal le gens allaient prendre du temps pour revenir à une vie plus serein. Certains devaient être traumatisés à vie… Pour mon plus grand plaisir. Mais ce qui m’énervait le plus dans toute cette histoire plus que la fin des cataclysmes, c’était que les masques d’or si terrible semblaient changer du tout au tout. Au début terrifiant, il semblait que quelques flammes suffisaient pour les mettre en genoux. Aujourd’hui, ce n’était plus vraiment les monstres qui se faisait peur à tout le monde et qui m’intriguait au plus haut point. Ils étaient redevenu des créatures des plus laides et banal. Maintenant, je les voyais plus comme des pauvres lapins traquer par une meute de loup affamé. Je n’avais vraiment pas besoin de ce genre d’homme…

Toujours était-il qu’il était temps pour moi de retourner à mon palais, j’espérais qu’il n’était pas trop mal en point. Déjà qu’il y avait encore pas mal de travaux à faire, s’il se retrouvait détruit tous les sacrifices que j’avais dû faire aurait été réduit à néant pour juste un peu de lave. Mais je n’eus pas le temps de le savoir car, une autre chose sur le chemin attirait mon regard. Alors que je marchais vers ma demeure, je passais non loin de la prison qui avait été envahis par les eaux. La prison était sans doute dans un état assez pitoyable mais ce que je pouvais remarquer tout de suite c’était que c’était devenu un véritable bourbier. En les flaques d’eau et la boue glissante, c’était un peu la galère de marcher. Mais ce n’était pas cela qui attirait mon regard c’était la présence de gens devant la prison qui semblait vouloir y entrer. Curieux, je m’avançais vers ses jeunes gens, je n’avais pas l’apparence d’un sorcier mais bien d’un guerrier ou d’un voyageur aguerrie et une fois devant eux, je fis un sourire en coin avant de leur parler et de dire :


J’ai bien entendu, on veut piller la prison ? Profiter de l’absence de nos amis les sorciers pour prendre ce qui n’est pas détruit, j’aime l’idée. Permettez-moi de vous accompagner.

Je ne laissais pas le choix, qu’importe si la réponse était un oui ou un non, j’allais les suivre de toute façon. Je ne m’intéressais pas tellement à la prison et à ses documents et parchemin. Savoir-faire quelques potions ne m’intéressait pas. Ce qui m’intéressait c’était juste de visiter les lieux. La prison était sans doute déserte lors je devais en profiter pour visiter les lieux… Et puis, avec un peu de chance je pouvais apprendre deux ou trois chose intéressante sur cette race. De toute façon, je n’avais pas de rendez-vous important et même si c’était le cas, cela ne m’aurait pas gêné de les faire attendre… Bien au contraire.

Je suivais donc se petit groupe dans quand même l’espoir de trouver quelques choses d’intéressant à mon gout… Au pire, je me disais que je pourrais massacrer ses pauvres diables pour passer le temps. Mais au bout d’un petit moment, une petite lueur à peine perceptible attirait mon regard. Personne ne semblait l’avoir vu et sans trop me préoccuper de la discrétion, je me dirigeais tranquillement vers objet qui une fois tout proche luisait dans une petite flaque d’eau. Une fois en main, je pouvais voir que c’était ce qui ressemblait à une pierre précieuse. Elle n’était pas plus grande que mon œil et était parfaitement ronde. Je ne savais pas si elle avait une véritable valeur, mais même moi qui aimait surtout le sang et les os, je pouvais admirer la beauté de cette pierre. Alors après un bref moment à l’observer, je la plaçais dans ma poche avant de dire d’un ton relativement satisfait :

Je crois que toi tu es pour moi.

Je reprendrais ensuite ma route avec le reste du groupe, j’avais trouvé quelques choses d’intéressant, mais je n’étais pas sûr que cela avait une grand valeur… Et puis, cela faisait un moment que je n’avais pas torture quelques personnes…

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Sam 19 Sep 2015, 00:40

Je m'étais hissé dans ce qui pouvait s'appeler la hiérarchie de ma race, bien que nous mis à part, personne n'avait l'idée même de notre existence. Cette épreuve inopinée m'avait fait réfléchir, mais cette réflexion était-elle bien dirigée. Mes supérieurs avaient dû en juger ainsi, mais leur avis m'était bien égal. Le moment était d'ailleurs mal choisi pour s'épancher sur ce qui m'arrivait, car tout autour de moi, au sein même de notre cocon de ville morte, nous avions été touchés. Aucun risque de mourir, contrairement aux autres races, mais l'équilibre lui, était menacé.

L'Esprit de la Mort donnait ses instructions, et quand on ne m'avait pas assigné à devoir tuer des patients enfermés dans un Asile dont j'ignorais même l'existence, je devais continuer à faire grossir les rangs de notre ... "armée", pour faire face à cette recrudescence de morts, et de réincarnations. Je n'avais que peu d'informations de l'extérieur, ma dernière escapade s'étant terminé dans les profondeurs maritimes entourées de sirènes avides de sang, et d'un monstre défiant l'imagination. Je me demandais si j'allais revoir un jour ceux qui avaient partagé un infime partie de mon éternelle existence.

Je secouais la tête, alors que je me dirigeais là où j'avais été assigné. Curieux choix, sauf à considérer que je l'avais déjà visité avec Milady, une supérieure à la recherche de son aïeul. Le peu qui m'avait été dit dans l'urgence était clair, même si tout le reste était flou. En d'autres termes, le chaos avait fait place à un calme presque dérangeant, surnaturel, trop .... brusque. Un peu à la manière d'un silence aussi fracassant qu'après un éclair tombé à quelques pas d'où nous sommes.

Le voyage dans les ombres rendait le trajet plus aisé, mais je me rematérialisais un peu en retrait pour analyser l'environnement, et la situation. Les Sorciers semblaient avoir déserté les lieux, et comme tout lieu de curiosité sans surveillance, il attirait la convoitise. Je ne voyais pas ce que je faisais ici, car un Passeur m'avait expliqué que ma mission changeait dans mes cibles, pas tant dans son fonctionnement. Or je voyais mal une personne influente destinée à se suicider ici par mes agissements. Si seulement je savais lire !!....

Au loin, j'aperçus une femme drapée d'une cape colorée, parler à un humain tout aussi difficilement distinguable. Fronçant les sourcils pour aiguiser ma perception, en vain, alors qu'un autre homme fit son apparition. Je ne pus que les apercevoir pénétrer dans la Prison des Sorciers.

A dire vrai, je me fichais éperdument de qui avait gagné et perdu dans ce déchaînement d'éléments destructeurs. A part quelques personnes proches, le sort de ce qui m'entourait m'indifférait complètement. La vue de cadavres en décomposition ne me choquerait pas plus qu'un chat jouant avec son futur repas. Peut-être que si ces cadavres avaient des chaînes, hé bien .... ce serait différent oui.

La réponse à ma présence ici devait probablement se trouver à l'intérieur du bâtiment, et je n'avais aucune raison d'attendre un signe quelconque pour m'aiguiller dans ma mission. A quelques minutes d'intervalle, je pénétrais dans la bâtisse partiellement détruite, et m'enfonçait dans un dédale de couloirs parfois inondés jusqu'aux genoux, parfois encombrés de pierres et gravats. Quelques torches résistaient encore aux affres du temps, et dispensaient une lumière blafarde se réfléchissant sur les pans de murs encore intacts.

Ici et là, des voix étouffées parvinrent jusqu'à mes oreilles, mais je décidais pour le moment de les ignorer. Ma première visite dans cet endroit avait été ciblé, et très peu instructif. Il me fallait reconnaître les lieux avant d'aller la bouche en cœur à la rencontre de ses occupants, dont j'ignorais les motivations et les intentions. Je ne tenais pas à être enfermé de nouveau. Plus jamais.

Je débouchais dans une pièce sombre, égayée par le plic ploc de l'eau suintant d'une jointure fissurée du plafond. Les voix se faisaient un peu plus proches, et je me disais qu'au détour des nombreux couloirs, nous avions fini par prendre des directions se rapprochant. Je balayais du regard la salle, nullement gêné par l'obscurité ambiante, à la recherche d'un quelconque intérêt personnel ou pour ma race, mais à part ce petit coffret décoré, les quelques ouvrages présents ne semblaient pas avoir apprécié les ravages de la Nature. Ouvrant le coffret, une petite fléchette sortit d'un mécanisme situé juste à côté, et alla se planter dans le mur derrière moi, après m'avoir traversé. Un piège efficace, sauf contre ceux déjà morts malheureusement pour eux.
Une bague s'y trouvait, anneau argenté surmonté d'une pierre somme toute banale. Rien de transcendant en tout cas. Je la fourrais dans ma poche sans plus y accorder d'attention, alors que le petit groupe que j'avais aperçu à l'extérieur entra par l'ouverture opposée où je me trouvais.

Les fixant dans un premier temps en silence, je finis par rompre la scène des regards méfiants.

- Je ne cherche pas les problèmes, juste à apaiser ma curiosité. Soit chacun va voir ailleurs si l'autre y est, soit on forme une alliance temporaire au cas où le chaos a fait se libérer des créatures qu'il ne vaut mieux pas croiser seul. Qu'en dites vous ?...

Non pas que j'avais spécialement besoin d'eux, vu mon état de mort, mais ils avaient peut-être des informations qui me seraient utiles sur l'endroit et ses trésors.

950 mots.
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Lun 21 Sep 2015, 19:20

Ma mère m’avait tant parlé des sorciers, cela me donnait envie d’en savoir plus eux et pourquoi nous les détestions autant. J’avais beaucoup de points d’interrogation sur certaines questions et que je n’arrivais pas à résoudre. J’avais entendu dire que leur lieu principal, était la prison, avait été déserté depuis les derniers évènements, et j’avais bien envie d’y faire un petit tour pour trouver quelque chose d’intéressant vis-à-vis d’eux. Je pensais qu’il y aurait une grande bibliothèque et donc pouvoir trouver des ouvrages intéressants que nous n’avions pas dans la bibliothèque d’Aeden, surtout qu’elle peut-être détruit depuis les derniers évènements. Et certains livres que j’avais lus ou vus dans la bibliothèque, avaient peut-être disparu aujourd’hui. Si les sorciers avaient des livres puissants entre leur main, j’étais obligée de leur retirer pour éviter d’autres catastrophes de leur part. Il fallait que je fouille un peu cette prison, même si je pourrais avoir des problèmes par la suite, mais il le fallait, je devais leur enlever ces livres si précieux pour d’autres races. Donc, je me dirigeais vers la prison avec Délior, mon Aigle Royale.

Alors que j’étais sur le chemin de la prison, je vis un autre groupe allant dans la même direction que moi et donc, je décidais de les rejoindre et d’entrer leur groupe. Ils ne me posèrent pas de problèmes, ils ne voyaient pas d’objections que pour j’aille avec eux dans cette petite aventure pour moi. Nous marchâmes jusqu’à la prison et j’avais un peu peur sur le coup, car je croyais qu’il aurait des sorciers qui seront présents pour retenter de reprendre leur prison. Mais il n’y avait pas personne autour de nous… Un frisson me remonta jusqu’à la nuque… Un frisson qui me disait de rester prudente dans tous les cas, même si il n’y avait personne dans la prison, car le danger pouvait être à l’intérieur de notre groupe. Je baissais la tête doucement et je continuais à vivre ce groupe de quelques personnes. Puis, nous entrâmes dans la prison, où de l’eau venait à mes pieds, la prison avait des fuites ou non ? Je marchais dans l’eau et le groupe se scindait en plusieurs petits groupes : des personnes se séparaient du groupe pour aller en solo dans la prison dans un endroit précis de ce lieu. D’autres restèrent avec la jeune femme, dont j’avais un avis mitigé sur elle, mais je ne pouvais pas juger sur la jeune femme au premier regard. L’habit ne fait pas le moine. Elle partit dans un coin pour fouiller quelque chose, je la regardais mais je compris que je devais trouver le coin où se trouvaient les livres précieux des sorciers.

Perséphone, la jeune femme qui guidait notre chemin, alla aussi dans la bibliothèque. Je suivis, puis nos chemins se séparèrent une fois que la bibliothèque avait été trouvée. Je cherchais les livres rares et trop précieux pour que les sorciers ne les gardent. Je fouillais autant que je pouvais, mais l’eau avait fait des dégâts catastrophique sur certaines ouvrages qui n’existaient que quelques dizaines et encore. Certains des livres ne pouvaient pas être sauvés, l’encre avait coulé avec l’eau et d’autres avaient perdu des feuilles et donc le livre ne pouvait plus être lu correctement. Je continuais de chercher, peut-être qu’il y avait un passage secret où il entreposait des livres rares et uniques. Bonne question ! Je commençais à toucher les murs, à trouver une pierre plus grosse que les autres, ou bien une poignée ou encore une étagère qui se déplaçait facilement avec un coup de main. Après des minutes à chercher comme une furie, je ne trouvais rien mais je décidais de persister un peu en cherchant dans les autres étages de cette prison. Mais je n’avais pas réellement envie de faire l’exploratrice toute seule, peur de me retrouver nez à nez avec un ou plusieurs sorciers qui s’étaient cachées dans la prison. Je décidais de monter aux étages supérieurs pour savoir si les sorciers n’avaient pas cachées d’autres choses dans les chambres des différents sorciers. Je montais les escaliers en spirale et je vis beaucoup et beaucoup d’étages défilés devant moi. La tour était vraiment grande alors.

Puis, je décidais de m’arrêter à un des étages en question et j’ouvris la porte doucement. Je débouchais sur un couloir immense ou plusieurs couloirs immenses et il ne fallait pas que je me perde, sinon, je ne pourrais jamais revenir en arrière avec le reste du groupe. Cet étage était bien confortable pour des sorciers, j’en déduisais qu’il s’agissait des sorciers ayant un rang assez élevée dans la hiérarchie. Je visitais quelques chambres de ces sorciers, et je pus voir des ouvrages assez rares, ainsi qu’un journal d’un sorcier qui notait tout sur sa vie. Je continuais de m’aventurer dans cet étage sans réellement éloignée de l’escalier immense.

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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Lun 21 Sep 2015, 22:50


    Ève : « Euh... Je... »

    J'étais définitivement nulle pour communiquer. Cet homme voulait créer une alliance pour combattre les monstres si jamais il y en avait et j'étais incapable de donner mon avis. Il faut dire que les circonstances ne s'y prêtaient pas tellement. Je ne m'étais toujours pas remise de ma transformation en Elémental et je flottais jusqu'ici dans les airs, en fusion avec mon élément. Seulement, j'étais d'une faiblesse affligeante, pauvre fille que j'étais, et ma magie avait fini par se faire la belle. Quelques minutes plus tôt, j'étais apparue au beau milieu de la prison, devenant visible pour tous : visible et complètement nue. Rouge comme une pivoine, j'avais essayé d'arranger mes cheveux de façon à couvrir ma poitrine et avait attrapé un gros livre humide pour le placer un peu plus bas.

    Ève : « Je... je suppose que c'est mieux. Mais... peut-être qu'il n'y a pas de monstres... enfin... »

    Qu'y connaissais-je en matière de prison ? Rien du tout. Je détestais les Magiciens et les Sorciers et, en vérité, j'avais envie de brûler cet endroit grossier, moche et inutile. Avalon était tellement belle face à ce tas de métal où croupissaient sans doute des centaines de prisonniers. Je n'étais plus Déchue, à cause de ces hommes et femmes qui s'improvisaient apprentis mages quand bon leur semblait, où bon leur semblait. J'étais une sorte de chose immonde. J'avais perdu mes ailes et, en plus de cela, je ne contrôlais plus rien, perdue dans l'air la plupart du temps, jusqu'à ce que ma magie ne tienne plus. La vérité c'est que tout ceci m'arrangeait à moitié. Hors du champs de vision de mes interlocuteurs, ils ne pouvaient plus me juger, plus me voir. Je devenais invisible et je ne pouvais que recevoir mon propre jugement. J'étais la honte familiale, personne ne l'avait dit dans ces termes mais il suffisait que ma tante, Déchue de l'orgueil, pose son regard sur moi pour que je comprenne. Elle s'était toujours crue supérieure à moi, à présent elle se complaisait encore davantage dans son péché.

    Je finis par soupirer, vraiment peinée. Je ne pouvais rien faire. J'avais changé et j'avais l'impression que le soleil jamais ne m'éclairerait de nouveau. Mon péché était si loin... Il m'avait abandonné. L'air me glaçait les os, je n'avais rien à voir avec lui... Et pourtant je serai forcée de le supporter toute ma vie durant.

    Je vacillai, mon corps devenu aussi faible qu'une brindille. Même si j'avais voulu cramer l'endroit, le feu n'aurait jamais pris avec l'eau qui sévissait un peu partout. Mes pieds était en plein dedans, le sol sale ayant créé une sorte de boue qui me dégoûtait. Des maladies devaient proliférer ici. Je voulais sortir d'ici. L'endroit me donnait envie de vomir. Même si ce n'était pas de la faute d'un Sorcier si je me retrouvais Elémental aujourd'hui, de mon point de vue, ils ne valaient pas plus cher que les Magiciens.

    Ève : « Vous pensez qu'il y a des... »

    Je ne finis pas ma phrase. J'avais pensé à haute voix et cela ne regardait que moi. Peut-être y avait-il des livres de potions ou de sortilèges qui pourraient me rendre Déchue de nouveau, inverser le cours des choses ? Je devais fouiller l'endroit. J'avais erré jusqu'ici après tout, peut-être était-ce la volonté du destin que de me voir retrouver mes ailes noires ?

    Ève : « Peut-être qu'il serait mieux de nous séparer... »

    Je n'en étais pas sûre mais si je voulais trouver ce que je cherchais, je ne pouvais pas rester avec eux. Seulement, l'homme qui avait lancé l'idée m'effrayait un peu. Je ne savais pas pourquoi mais il me semblait bien plus imposant que moi. Peut-être devrais-je lui obéir après tout ? Si la formule que j'avais imaginé existait, alors il n'y aurait certainement pas autant d'Elémentals. En tout cas, si l'on me proposait de retrouver ma race, je n'hésiterai pas une seule seconde. Je devais partir... arrêter de penser. La formule devait bien exister ! C'était impossible qu'elle n'existe pas si l'on pouvait changer n'importe qui en Elémental en ratant son sort !

    Prise dans un labyrinthe intellectuel – qui ne volait pas très haut pourtant – je finis par décider de courir dans une direction, n'importe laquelle, pour fuir le regard de l'homme. Sauf que j'étais trop affaiblie et que mon pied glissa. Je m'étalai de tout mon long, gémissant de douleur. Je devais m'être écorchée le genoux.

    744 mots:


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    Mar 22 Sep 2015, 04:58


    Le voyage de retour avait été d'un calme absolu, contraste étrange avec le tumulte que les deux périples précédents lui avait procurée. Jessy avait pu savourer des instants de repos comme jamais il lui eut été possible dans les dernières semaines, une véritable extase que de sentir le vent caresser son visage en douceur plutôt que le fouetter par la pluie et les vagues. Elle avait choisie de remettre pied à terre sur le continent dévasté, une idée folle qui lui avait traversé l'esprit entre deux rumeurs entendu sur les quais lors d'une escale. Prenant ainsi son courage à deux mains, un petit sac pour y mettre une robe de rechange et quelques vivres, elle était parée à affronter ce lieu mythique pour plusieurs et interdit d'accès à ceux qui ne sont pas Sorciers.

    Ses pas l'avaient menée jusqu'à la Prison, les oui dire était donc vrai, le lieu avait été vidé de sa chair. Mélange de fuite et de noyé, les informations restaient vagues mais néanmoins véridique. Le belle blonde avait retiré ses bottes, préférant marcher pieds nues dans la couche d'eau qui recouvrait tout le sol environnant.  Mélange boueux et visqueux, elle y aurait presque joué pour une compagnie de lancer de boule de boue mais d'aucun n'était présent autour pour lui servir d'adversaire. Atteignant une des portes qui cercle le bâtiment, grande ouverte tel un coquillage mort.

    Parcourant peu à peu les pièces et couloirs, entendant des murmures, se laissant aller sous les bienfaits du grain de folie pour explorer en toute insouciance. La Prison était devenu lugubre, ses murs et plafonds qui dégoutaient à de nombreux endroits, résonnant le sons des gouttes sur le sol encore humide. Plancher aux allures de patinoire pour quiconque n'avait pas beaucoup d'équilibre. Trouvant une pièce avec quelques livres, elle parcourait des doigts les couvertures pour en lire les titres, rien qui attisait sa curiosité malheureusement. Ouvrant l'un des ouvrages, elle ne put que constater le papier humide et l'encre défraichit qui parsemait les pages.
    «C'est bon pour la poubelle ou allumer le foyer tout ça, quel gâchis tout de même...» Jessy continuant son exploration jusqu'à sentir les vibrations de pas sur le sol, se cachant derrière un mur par prévention et juger de qui ou quoi s'approchait.

    Une très charmante jeune femme passa avec une conviction débordante, comme si elle savait où et quoi chercher. Ne voulant interrompre ce mouvement, la bélua se contenta de piller la cuisine et sa réserve de nourriture sèche dûment protéger comme à l'habitude, ayant permis de ne pas prendre l'eau. Soudain un bruit de course  puis d'un écrasement et des gémissements. La blonde se précipita dans le couloir pour y voir une demoiselle aux cheveux noir totalement nue et allongée sur le plancher trempé. S'approchant, elle s'adressa à la maladroite en tendant la main.
    - Je ne sais pas ce qui c'est passé mais laisse moi t'aider. Tu vas prendre froid dans cette tenue ou pire si un détenu est encore en vie dans le coin. Je me nomme Jessy et toi ?

    La panthère des neiges avait joué d'office la carte de la cordialité, attrapant une à une les mains d'Ève pour l'aider à se relever, la guidant dans la pièce adjacente où elle ferma la porte. Posant son sac sur la table, elle tendit sa robe sèche à la femme tout en jetant un regard à la fois discret et approbateur sur les courbes d'Ève. Vision qui provoquait chez la bélua des souvenirs de son ancien métier qui lui manquait par moment, ces journées de folies ses bottes hautes se remplissaient d'argent sonnante.
    - On est presque de la même taille, elle te fera sans aucun doute.
    S'adossant à la table pour y appuyer son fessier, fixant la porte tandis que l'Élémental jugeait si elle acceptait l'offre ou non. Jessy se demandait se que pouvait bien contenir ses murs, ses salles multiples ou secrètes. Qui sait si l'eau avait dévoilé un passage dissimulé...
    - Dis-moi, tu fuyais quelqu'un ou quelque chose pour courir ainsi ?
    Valait mieux savoir ce qui pouvait l'attendre au détour de ce couloir d'où était arrivé Ève après tout. La bélua n'avait aucune arme autre que sa beauté et la parole, souhaitant tomber sur des pilleurs coopératif pour des recherches plutôt qu'expéditif vers la mort.
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    Mar 22 Sep 2015, 10:26

    Arunh était souriant, non, plus que ça il jubilait. La fin des catastrophes naturelles et autres calamités avaient marqué un tournant dans cette époque très tourmentée et elle ne pouvait qu’améliorer la situation, mais ce n’est pas cela qui le rendait si heureux. Bien sûr, il se sentait comme soulagé de ne plus avoir à se cacher dès qu’un groupe de masque d’Ors pointait le bout de leur nez dans la ville où il se trouvait et les chances de mourir noyés s’étaient considérablement réduites depuis quelques jours, mais la nouvelle qu’il apprit quelques jours auparavant était des plus satisfaisantes. Les sorciers avaient été attaqués, non pas attaqués… Massacrés, décimés, éradiqués chez eux, dans la prison. Au bien sûr, il ne doutait pas que les plus hautes instances de cette maudite race avaient survécus, mais cela ne gâcherait pas son bonheur pour autant. Il aurait aimé être là – quoiqu’à une bonne distance tout de même, il n’est pas suicidaire et il ne doutait pas de la puissance de la déferlante s’étant abattue sur l’enceinte de l’édifice – pour voir leur visage se morfondre, avant de se figer pour l’éternité. Sentir leur peur se transformer en désespoir, entendre leurs cris comme lui avait pu crier. Ils avaient causés tant de trauma qu’ils ne pouvaient que mérités tout le mal qui leur était arrivé.

    Il avait rassemblé le peu d’affaires nécessaire pour ce voyage, de quoi manger, boire et un sac pour y ranger ses trouvailles et il s’était lancé sans plus attendre dans la direction de la prison. Il s’agissait pour lui d’une chance unique de pénétrer dans cet endroit sans risquer les foudres des mages noirs, d’autant que ces derniers n’étaient plus là pour protéger leurs petits secrets. Livres, formules, potions, voire même des artefacts. Qui sait quel genre de trésor pouvait les attendre dans ce lieu sombre et lugubre ? La marche n’avait pas été de tout repos, et l’antre des damnés ne possédait pas un nom aussi macabre pour rien. A elle seule elle créait une barrière naturelle repoussant les curieux d’entrer dans la résidence des sorciers. Il ne ralentit pas le rythme, se frayant tant bien que mal un chemin vers la prison. C’est devant cette dernière qu’il croisa sa future guide. Une jeune femme irradiant d’une puissance suffisante à montrer qu’elle serait capable d’écraser l’Elémental sans le moindre problème. Sorcière ou magicien, cela revenait au même, il ne lui faisait guère confiance, mais elle ne montrait pour le moment aucun signes d’hostilités et semblait tellement intéressée par les multiples opportunités qu’offrait cette prison dévastée et sans défenses pour ne serait-ce que s’occuper de sa présence.

    Il la suivit donc formant un petit groupe avec d’autres opportunistes, curieux voulant eux aussi fouiller ce qui était devenue que ruines, boue. Un lieu bien sinistre, à l’image de ce qui y ont vécus et qui y sont morts. Cette prison qui avait été leur refuge s’était transformée en tombeau. Eau, terre se mélangeait et rendait certains passages infranchissables. L’endroit préservait les marques de la vague qui s’était abattue sur lui, les flaques d’eau rongeait peu à peu le sol, les murs étaient fissurés, l’odeur était nauséabonde. Il franchit, non sans mal, les obstacles le menant à la bibliothèque. Se séparant du reste du groupe pour chercher des ouvrages dignes d’intérêts de son côté, il se mit à feuilleter divers bouquins parlant de magie, pour ce qu’il en comprenait du moins. Trempées, déchirées, les pages n’étaient plus lisibles. A l’évidence, cette salle n’avait pas été abritée et protégée de l’assaut maritime et les livres et la connaissance qu’ils renfermaient avaient fait les frais de la colère de la Sirène. Parcourant les allées, il chercha des ouvrages mieux entretenus mais il abandonna bien vite devant la difficulté de cette tâche. La plupart des livres avaient pris l’autre, et il ne comprenait pas un tiers de ce que pouvait raconter les autres. Jurant quant à cette perte de temps, il jugea préférable de fouiller une autre partie de l’établissement, peut être trouverait-il quelque chose de plus simple, tels que des bijoux, joyaux pouvant au moins se vendre à bon prix. Du moins, c’est ce qu’il aurait fait si sa magie élémentaire ne lui jouait pas un autre de ses tours. Transformant l’une de ses jambes en glace, elle gela la flaque d’eau qui tenait sous son pied. Le retenant piégé dans la glace… « Saleté… » Il tenta de forcer, mais rien n’y faisait son pied ne voulait pas bouger. Depuis son passage en Elemental, ce genre de perte de contrôle de sa magie était courant, mais il espérait néanmoins qu'il puisse reprendre le dessus très prochainement, ce lieu n'était pas vraiment idéal pour ces bêtises...

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    Jeu 24 Sep 2015, 00:56




    GROUPE II
    Samael - Iris - Tristan - Léto - Zéphiel - Wriir - Arunh - Jessy [Ethan] - Eve [Adam]

    Distraite et songeuse, Perséphone fouillait un bureau inondé où s’entassait des piles de papiers séchés. Sans ménagement, elle feuilletait les parchemins illisibles à la recherche de quelques mots intéressants. D’une voix rêveuse, elle répondit doucement à l’Ange qui avait proposé son aide pour ses recherches : « Non en réalité je ne cherche rien de précis si ce n’est … » Elle s’interrompit, troublée par le nom qu’elle venait de lire sur un morceau d’une note, déchiré et brûlé. « C’est ça. » articula-t-elle en partant dans les aigus. Un sourire franc et enchanté fendit ses lèvres. « C’est ça ! » répéta-t-elle plus fort. Elle se concentra un instant, enflammant ses mains qui réduisirent en cendres et en poussières cette preuve. Ce n’était qu’un nom, perdu, égaré, qui ne dirait rien à personne mais la Mage était persuadée de l’importance de sa révélation. Klaus Saltarelli. Elle ne manquerait pas de confier ces deux mots à qui de droit. « Perséphone ! » L’intéressée reconnut rapidement la façon de parler de sa sœur. Elle l’avait finalement rattrapée. « Je suis là, Coré ! » La jeune fille arriva en trombes dans la pièce, essoufflée, les joues rouges. « Perséphone … » reprit-elle doucement. « Qu’il y a-t-il ? » - « Il faut partir. Nous devons … » Elle lui prit la main, cherchant à l’entraîner dans les couloirs. « Calme-moi. Qu’as-tu vu ? » - « Nous avons trop tardé, Perséphone. Nous avons mis trop longtemps à nous décider, à peser le pour et le contre pour cette expédition. Ils sont en route. Ils ne sont plus loin. Ils vont arriver et nous trouver. » Les Sorciers. Perséphone eut un léger vertige. « Combien sont-ils ? » - « Je l’ignore. Je n’ai pas vraiment pris la peine de compter ou d’estimer leur nombre. Beaucoup, je suppose. Enormément, même. » - « Parce que … ? » Elle craignait déjà la réponse. « Oui. » confirma-t-elle d’abord de façon évasive, avant de formuler plus clairement : « Cela m’étonnerait que l’Empereur Noir ne revienne pas avec ses troupes et son armée de scientifiques. » - « Tout le monde dehors. » murmura Perséphone. « Tout le monde dehors ! » Cette fois-ci, elle avait hurlé. La rumeur se rependit. Il fallait partir. Seulement, c’était déjà trop tard et ils n’allaient pas tarder à s’en rendre compte.

    « Il y a des rats. » se moqua un Sorcier, penché près de l’Empereur qui contemplait sa Capitale, impassible. « Je suis las de ces intrus. » répondit-il d’un ton morne. Lord n’était pas d’excellente humeur. Le voyage avait été long, et sa dernière entrevue avec la charmante Khæleesi avait été houleuse pour ne pas dire douloureuse. La guerre entre les Sirènes et les Sorciers touchait à sa fin, d’une manière étrange. Cette issue ne le satisfaisait guère mais il n’avait pas réellement le choix. A défaut de pouvoir contrôler ou posséder Lady caël Deslyce, il pouvait chasser les indiscrets de sa Prison. « Vos ordres ? » s’enquit un autre Mage Noir devant le mutisme prolongé de son Roi. « Elimination. » L’instruction était aussi simple que sans équivoque, banale que monstrueuse. D’un petit geste, il fit avancer ses hommes qui s’élancèrent à toute allure en direction des grandes portes. « Aucune restriction. » ajouta-t-il lentement. La Prison avait piètre allure. Délabrée, inondée, vide et vacillante, elle n’était même pas l’ombre de la frayeur qu’elle inspirait il y a quelques temps. Pourtant, Lord était confiant. Il savait qu’il suffisait d’un rien pour redonner toute sa prestance à l’édifice. La reconstruction serait rapide. Les Sorciers pouvaient bien user de magies brutes et violentes. La Prison n’était plus à ça près. « Lord. » interpella un Chancelier. « On m’a soufflé que les Sœurs Grises étaient là. » Perséphone et Coré. Ces deux femmes avaient une petite réputation au sein de la société noire. Elles étaient très certainement l’un des plus grands mystères humains des peuples de mages. Couleur blanche ou noire, c’était indéterminable et elles se plaisaient à jouer sur les frontières. Elles étaient puissantes, un atout pour la race qui les posséderait. Lord ne les estimait guère. Elles ne lui plaisaient pas. « Trouvez les et tuez-les. » - « Ne souhaitez-vous pas les interroger ? » - « Nullement. Aucun dialogue. Aucune explication. Eliminez-les, c’est tout. »

    Perséphone jeta un rapide coup d’œil à une fenêtre. Elle aperçut et reconnut, même de loin, la détestable silhouette de l’Empereur Noir. Elle pesta tout bas. « Coré, on s’en va. » - « Mais ces gens … » - « Ne sont pas notre problème. Ils ont décidé de venir. C’était le choix. A notre tour, prenons notre décision. Partons. » Les jeunes femmes se prirent les mains et s’éclipsèrent.

    + 720 mots

    EXPLICATIONS:

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    ~ Orisha ~ Niveau I ~

    ~ Orisha ~ Niveau I ~
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    Latone
    Jeu 24 Sep 2015, 22:26

    Le cor de guerre que Léto avait trouvé dégageait une chaleur étrange. Ses doigts pouvaient ressentir cette dernière se diffuser le long de ses phalanges, jusqu'à se répandre sur l'ensemble de son squelette et s'abandonner jusqu'aux confins de ses fibres musculaires. Il n'y avait aucun doute, cet objet était magique. Oberon fixa longuement les gravures ornées, sans trop se fouler pour tenter d'en comprendre la signification, il n'avait jamais entendu parler d'un tel cor. Puis son état post-mortem l'empêchait de s'intéresser réellement aux objets matériels. Mais la blonde, elle, était profondément intriguée par sa trouvaille et commençait à hésiter entre le garder pour elle ou l'offrir en guise de grosse trouvaille pour la Marche Terne…

    Soudain, un cri la tira de ses questionnements. Elle leva les yeux et reconnut la voix de la jeune femme qu'elle avait croisée avant de franchir le pont. L'élémental pesta le nom de ses ennemis naturels, tandis que l'esprit de Léto s'emballa légèrement : l'idée d'affronter les sorciers sur leur propre territoire lui plaisait beaucoup, mais la Marche ne souhaitait pas faire une descente aussi dangereuse… A elle seule, elle ne trouvera que la mort, voire pire. D'un autre côté, elle ignorait si certains pillards souhaitaient l'accompagner dans sa petite folie. Juste le temps de charcuter deux ou trois ennemis et ils déguerpiraient juste après ; les siens ne seront certainement pas déçus par cette potentielle nouvelle. Son esprit-compagnon, malgré le fait que l'idée de voir le sang noir couler lui plaisait, eut l'intelligence de ne pas laisser la guerrière se noyer dans sa propre conviction bancale.

    " Tu n'auras pas le temps. Lui s'en fichait, il était mort, mais la chamane restait mortelle, les risques ne devaient pas être encourus pour si peu.
    - Je vais quand même les prévenir ! " Décida-t-elle en portant le cor à ses lèvres.

    Même si elle n'en avait jamais vu à l'œuvre, Léto savait à quoi ce genre d'instrument servait : provoquer un rassemblement et galvaniser la foule. De douces illusions enfantines : le son ne fera que prévenir ceux qui n'ont pas entendu l'appel à la fuite une bonne fois pour toute. La Prison était après tout grande dans son ensemble, si une voix ne pouvait être porté assez loin, le vacarme d'un cor s'en chargera aisément. La chamane souffla de toutes ses forces dans l'olifant, qui dégagea, étonnamment, un son relativement mélodieux, néanmoins puissant. Simultanément, une fumée bleuâtre s'échappa de la trompe pour s'épaissir juste en face des deux protagonistes. Le mystérieux gaz prit de plus en plus consistance, une forme bien connue se dessina sous leurs yeux avant de faire apparaître les couleurs. Les deux regards vairons se fixèrent, l'un dans l'autre, grandement écarquillés devant le phénomène. Une copie parfaite de Léto était apparue depuis cette fumée bleue, à la seule différence qu'elle avait des cheveux tirant un petit peu plus vers le rosée. Un examen plus approfondi put leur faire remarquer que ce clone était également moins musclé que son homologue, mais la surprise primait sur l'attention en cet instant.

    " C'est moi ? Se questionna la chamane désemparée.
    - C'est moi ?! Ne répondit qu'à moitié le clone, une voix similaire sortait de sa bouche mais en plus forte. Léto observa le cor entre ses mains.
    - Vous étiez là-dedans ?!
    - Mon habitacle ! Vous m'avez fait sortir ! Oberon se montra méfiant à ces nouvelles informations, il comprenait maintenant ce qu'il se tramait ; du moins, c'est ce qu'il pensait.
    - Fais attention, c'est une génie : elle te dupe. Étrangement, la génie en question sembla s'effrayer face à ces affirmations acerbes.
    - Non, non, non, pas du tout ! Je me cachais là, pour pas qu'on me trouve ! Je vous en supplie, remettez-moi là où était mon habitacle, avant que les sorciers ne reviennent ! Ses interlocuteurs s'échangèrent un regard étonné avant de se focaliser de nouveau sur cette drôle de dame.
    - Mais ils sont déjà là… " Le clone s'immobilisa quelques secondes avant de se mettre à hurler soudainement et à prendre la fuite.

    Léto – et accessoirement son esprit-compagnon – était beaucoup trop curieuse quant à l'identité de cette personne, elle ne se fit donc pas prier pour tenter de la rattraper, voire de la protéger des assaillants qui s'en prendraient à elle. La génie avait plus d'une raison de fuir, car les ennemis étaient nombreux et leur magie commune pouvait faire des ravages… Ils revinrent donc sur leur pas, sans que Léto ne parvienne à se tenir à la même hauteur que la génie : elle était plus rapide, plus agile, et surtout plus imprévisible dans ses déplacements totalement hasardeux. Un moment, elle perdit brièvement son attention sur la course en croisant la route d'un jeune élémental coincé par son propre élément. La situation était urgente, elle n'avait pas de temps à perdre, mais ce n'était pas non plus une raison pour abandonner autrui à son sort. La chamane choppa l'épaule du jeune homme et donna un bon gros coup de pied dans la glace, qui se brisa pour libérer la jambe du prisonnier involontaire.

    " Bonne chance ! " Lui souhaita-t-elle sur un sourire de pleine dent avant de déguerpir.

    Contourner et s'éloigner de la masse noire qui se rapprochait dangereusement de leur terrain de chasse auraient été extrêmement difficile pour une femme comme Léto, qui n'avait pas le sens de la débrouillardise bien développé. Pourtant, en poursuivant cette femme qui lui ressemblait pratiquement en tout point, la chamane empruntait des chemins insoupçonnés – sauf par la génie apparemment – qui la menèrent loin de l'agitation, et bientôt de la pluie de sorts destructeurs. Avec l'habitacle en main, Léto ne soupçonnait pas une seconde qu'elle allait se lier avec une nouvelle alliée de poids et que leur passé commun les fera converger vers un futur incroyable.


    Mots & Résumé:



    By Jil ♪
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    Sam 26 Sep 2015, 14:03

    J'avais beau regarder tout autour de moi, la raison de ma présence m'échappait. Envoyer un illettré dans un endroit de connaissance dépassait ma logique très terre à terre. Peut-être que la mort allait s'abattre dans peu de temps, et le Faucheur que j'étais allait apprendre des événements futurs. Car en y songeant, je n'étais toujours pas habilité à récolter les âmes, et les emmener avec moi. Aussi un Passeur viendrait probablement ici une fois les combats terminés.

    En attendant, tout semblait calme, figé, chacun des membres de ce groupe hétéroclite et improvisé vaquant à ses occupations sans déranger ou s'occuper de son voisin. Certains sans nul doute se focalisaient sur le savoir des livres, d'autres étaient plus attirés par la cupidité d'objets précieux ou magiques. Je restais pour ma part en retrait, tentant de déceler dans les âmes lumineuses de mes inconnus compagnons des vibrations, d'infimes changements me laissant deviner si leur vie allait s'achever dans peu de temps. Difficile à dire, je manquais cruellement d'expérience en ce domaine.

    Mon intuition en tout cas se fit juste quand la jeune femme se faisant appeler Perséphone hurla qu'il fallait partir. Car hurler était toujours signe de danger dans ces moments-là. Jetant un coup d’œil vers là où l'autre femme nous ayant rejoints avait regardé, je vis qu'effectivement, les Sorciers n'avaient pas fait les choses à moitié. Déjà ici et là le groupe se disloquaient, certains partant dans leur coin, d'autres ayant décidé de suivre les femmes qui semblaient être les plus à même de les conduire vers la sortie la plus sûre, ou à tout le moins la moins dangereuse.

    J'hésitais, déjà partir à peine arrivé ? L'armée face à nous était impressionnante, mais je n'étais pas un guerrier, un combattant, un héros. Non, nous les Ombres, étions des charognards, à nous pencher sur des corps morts, et leur enlever le plus important. Pire encore, à mon niveau actuel dans la hiérarchie, j'étais un éclaireur, un provocateur de mort, avant que nous n'allions prélever notre dû, pour une cause supérieure qui en tout état de cause nous dépassait. Rien qu'en regardant déferler ces êtres, on sentait palper la haine, le Mal fondre sur nous. Je me fichais tout autant de leur sort que de celui qui étaient proches de moi, aussi les laissais-je s'éparpiller en pensant choisir la meilleure solution, et me fondait dans les ombres une fois à l'abri des regards indiscrets. Ce n'était pas les cachettes obscures qui manquaient ici, et tout étranger que j'étais ici, je me sentais aussi d'une certaine façon chez moi, dans mon milieu. Voguant toujours dans les ombres, je me dirigeais vers ce que je pensais être la sortie, même si avec pareil dédale, je n'en avais aucune certitude. Je voyais comme à travers un miroir sans teint, les débuts d'escarmouche qui se déroulaient entre les premiers sorciers, et d'autres curieux, profanateurs, peu importe leur nom, qui s'étaient comme nous engouffrés dans la Prison. Cette bâtisse avait beau être détruite en bonne partie par des flots tempétueux, elle n'en restait pas moins une cage que nos ennemis connaissaient bien mieux que nous.

    Faute d'informations fournies, je ne savais pas ce que mes supérieurs attendaient de moi ici, aussi, sans pour autant me téléporter et louper trop rapidement un élément crucial, je m'éloignais de cet endroit en évitant alliés comme ennemis. La mort planait sur l'endroit, et je devais neutre et détaché à tout ce qui allait se produire. Une chance que je ne connaissais personne, je ne tenais pas à ce que mon jugement soit altéré, et mes actes inconsidérés.

    J'apercevais au loin les deux femmes s'éloigner du probable champ de bataille, et j'avais la nette impression qu'elle allait pouvoir fuir sans trop de casse. L'entrée principale était maintenant occupé par les Sorciers, et je me demandais l'espace d'un instant comment les autres allaient s'en sortir. Une prison était rarement un endroit où l'on y entrait et sortait comme dans un moulin. Les murs n'étaient pas un problème pour moi, et il m'était facile de sortir au nez et à la barbe des assaillants venus récupérer leur bien. Déjà ici et là des cris se firent entendre, sans trop savoir de quel camp ils provenaient. Finalement, j'allais devoir patienter un peu ... La moisson devrait être fructueuse pour les Passeurs.

    764 mots.
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    Sam 26 Sep 2015, 20:56


    « Vos intentions sont louables, Romance. J’ajouterai même que c’est tout à votre honneur de songer à servir votre Souveraine en pareille circonstance seulement … » Tristan soupira, embarrassé par la situation dans laquelle il glissait peu à peu. « Seulement nous étions sur le Continent Naturel. » reprit-il doucement, peu désireux de faire preuve de la moindre violence envers cette femme. « J’étais près de chez moi. Vous auriez pu retourner auprès des vôtres. » La Magicienne lui sourit, l’air désolé. « Vous n’étiez pas obligé de m’accompagner. Je crois même vous avoir insisté plusieurs fois à faire demi-tour. » Le voyage n’avait pas été de tout repos. Si les vents et la mer s’étaient enfin apaisés, l’humeur de l’Ange Noir avait été de plus exécrable et il n’avait eu de cesse de tenter de faire changer d’avis son amie. Imperturbable et décidée, elle restait campée sur ses positions. « Je ne tenais pas à vous aider à vous suicider par mon inaction. » Elle souffla, levant brièvement les yeux au ciel. « Vous exagérez. » - « Croyez-vous ? Les Sorciers ne sont pas les plus agréables créatures de notre monde, ni les plus tolérantes. » - « C’est tout l’intérêt de la manœuvre : ils ne sont pas là. » L’événement avait fait jaser, même dans l’horreur et la torpeur d’un instant aussi difficile à vivre entre les secousses et les meurtres des Masques d’Or. La guerre qui opposait les Sirènes et les Mages Noirs n’avait rien de tendre mais elle avait pris un tournant particulièrement monstrueux lors du dernier affrontement à la Prison. Trop près des côtes pour être épargnée par les violents tremblements de terre et les vagues déchainées, ils furent nombreux à déserter la Capitale pour lui préférer un endroit plus sûr. Ceux qui n’eurent pas la chance de s’enfuir finirent noyés par la Khæleesi. Aujourd’hui, la Prison était vide. Tristan devait avouer que c’était exceptionnel. Cependant, la race ne l’intéressait guère et il n’envisageait pas de risquer sa vie sur des promesses. Du moins, c’était ses convictions avant que Romance n’affirme vouloir mettre à sac les bureaux des Chanceliers, voir même de l’Empereur Noir si l’occasion se présentait. « Cela en vaut-il réellement la peine ? Vous n’êtes sûre de rien. » - « C’est bien la raison pour laquelle je dois me rendre sur place. Ne soyez pas si pessimiste et pragmatique, Tristan. Nous pourrions faire de belles découvertes. » - « Je doute que le Roi ait laissé le moindre document important depuis son départ. » - « Moi aussi mais un oubli est vite arrivé. Même les dossiers d’expérience des scientifiques pourraient aider les Magiciens, afin de parfaire les défenses de nos territoires, nous préparer aux prochains assauts. » Toujours aussi souriante, elle se frotta les bras. Ils approchaient de la Prison. « Brouh. » lâcha-t-elle, frissonnante. « Ça me fait froid dans le dos. Cette terre respire le mal et le vice. Pour autant, je n’ai pas l’habitude de voir la Prison dans cet état. » Le moins que l’on puisse dire, c’était bien qu’elle avait piètre allure. « Vous voyez ? Toujours pas de Sorciers. Juste des curieux et des opportunistes. Comme moi. » Elle rit. « Vous pouvez partir. Je m’en sortirai seule et je n’aurai aucun mal à retourner dans les contrées magiciennes. Le calme est revenu. Tout va bien. Tout ira bien. Ce sera rapide. Je ne compte pas m’attarder. » - « Bien. Dans ce cas, autant que je vienne avec vous. »

    « Alors ? » Tristan avait toujours manqué de patience. Les bras croisés, planté dans l’encadrement d’une porte d’où il n’avait pas bougé depuis plusieurs minutes, il contemplait Romance, afférée à fouiller les moindres recoins d’une pièce. L’eau avait tout emporté sur son passage. L’intérieur de la Prison ne ressemblait plus à rien, si ce n’est une fosse pour cadavres puants. « Toujours rien. Certains parchemins étaient prometteurs mais l’encre a coulé. » - « C’était prévisible. » - « Oui je sais mais je garde espoir. » La Magicienne n’avait décidemment pas le même caractère que son ami déchu. Malgré les réticences de ce dernier, elle était heureuse qu’il ait voulu la suivre encore un peu. Elle savait que leur voyage commun touchait à sa fin, que bientôt leur route se séparerait et, qu’à n’en pas douter, elle ne le reverrait plus jamais. Cette pensée lui arracha une expression pincée et contrariée. « Que se passe-t-il ? » - « Rien. » Elle s’était attachée plus que de raison au jeune homme, allant même jusqu’à s’en enticher. Néanmoins, elle avait bien compris que ses sentiments n’étaient pas réciproques et que tout avait été affaire d’hasard et de circonstances dans leur relation. Cela n’était pas voué à s’éterniser. Pourtant, elle aurait aimé continué à le voir. Elle lui écrirait, c’était certain mais étrangement, elle n’était pas certaine d’obtenir une réponse à ses lettres qui seraient nombreuses, avant de commencer à se faire plus rares, jusqu’à s’arrêter. Elle ignorait que Tristan lui portait une petite affection, certes bien loin de toutes ses espérances, mais assez pour qu’il fasse de son mieux pour garder le contact. « Vous devriez fouiller les corps. » dit-il soudainement. Elle releva les yeux vers lui, surprise. « C’est … trop … dégradant et … éprouvant. » murmura-t-elle, mal à l’aise. « Vous avez plus de chance de trouver une piste intéressante sur la dépouille d’un Sorcier que dans son laboratoire détruit. » - « Vous avez sans doute raison. » consentit-elle, après une légère hésitation tout de même. « Mais … » Elle prit une grande inspiration. Elle ne se sentait simplement pas capable de faire les poches d’un mort, c’était au-delà de sa morale et de son éducation. « Je sais. » Il avait bien compris qu’il parlait à une jolie colombe. Lui n’était qu’un corbeau. « Je pourrai vous aider. » Mine de rien, ce n’était pas tous les jours qu’il proposait à une femme de dépouiller à sa place des macchabés. « Je ne peux pas vous demander ça. » - « Vous n’avez pas à le faire, je viens de vous offrir mes services. » Il fit quelques pas sur le côté, elle se mit rapidement à ses trousses. Ils ne tardèrent pas à rencontrer un tas de Sorciers aux os brisés, qui avaient été entassés dans un coin pour permettre de passer plus facilement dans les couloirs. Sans aucun scrupule ni dégout, il se mit à les débarrasser de leur veste, donnant toutes ses trouvailles à Romance qui se chargeait de les trier. Plusieurs fois, elle sourit, de toute évidence ravie de ce qu’ils dénichaient.

    C’est alors que la rumeur se rependit dans les rangs des pillards, annonciatrice de bien des malheurs pour eux. « Quoi ? Que se passe-t-il ? » S’inquiéta la Magicienne qui paniquait par avance. Tristan, les lèvres pincées, lui tendit la main pour qu’elle se relève. « Il est temps de partir. » - « Mais nous n’avons pas encore pu … » - « Romance. Ce n’était pas une question ni même une suggestion. » Le cor se mit à résonner à travers toute la Prison délabrée. « Mais que se passe-t-il ? Que vous ont dit ces gens ?» - « Je vous avais bien dit qu’il fallait être plus prudent. Les Sorciers reviennent et d’après les autres, l’Empereur Noir est là. » Elle blêmit puis acquiesça. Son obstination avait des limites. « Par Edel … » chuchota-t-elle en ralentissant l’allure devant une petite ouverture. « Ne restez pas là. » Elle avait vu l’étendu de l’armée sorcière. « Ils sont si nombreux. » - « Evidemment, ils reviennent chez eux et après les trop nombreuses défaites face aux Sirènes, je doute qu’ils soient d’humeur clémente face à des intrus comme nous. » Il lui tira le bras, la pressant. Pendant un cours moment, il hésita. Devait-il privilégier la voie de airs, prendre Romance dans ses bras et s’envoler loin d’ici ? L’issue semblait favorable et il était complétement remis de ses blessures des affrontements au Rocher du Clair de Lune. Cependant, il mettait en cause sa propre force. La Magicienne avait beau être petite et mince, il n’était pas sûr de pouvoir la soulever sur de longues distances. « Tristan ! » Tiré de ses rêveries, il reprit un rythme de course plus soutenu. « Où allons-nous ? » demanda-t-elle en bafouillant presque une fois qu’ils furent dehors. Il n’eut pas à réfléchir très longtemps. Toutes les options étaient mauvaises et la moins détestable était celle qui consistait à ne pas foncer mettre fin à ses jours dans les troupes Sorcières. « Vers les Ruines. » Il craignait trop les habitants de Sceptelinost pour risquer un voyage vers la Cité. Ils tenteraient plutôt leur chance vers la Capitale des Orishas, avant de faire leur possible pour rejoindre le Continent Naturel. Tristan était las de cette frénésie. Il n’aspirait plus qu’à revoir Avalon, reprendre l’entreprise familiale en main et serrer Kaédé dans ses bras. Il ne l’avait pas vu depuis si longtemps.

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    Sam 26 Sep 2015, 23:33

    Et moi qui imaginais trouver un peu plus de cadavre suspendu… Je suis de plus en plus déçu.

    Je pensais vraiment qu’un bout d’un couloir derrière une porte je pourrais trouver une salle d’expérience avec des corps à moitié éventrer. Il me semblait évidemment que nos amis les sorciers utilisait leur prisonnier comme cobaye et même si j’avais eu la chance d’entre dans une pièce qui ressemblait bien à un labo, ce n’était pas aussi gore que je l’imaginais. Du coup, j’étais plutôt déçu de mon voyage, ce n’était pas cette pierre qui allait me rendre heureux… Du coup, je pensais m’amuser avec une de ses personnes qui étaient venu visiter la prison pendant l’absence du propriétaire… Alors que je trouvais des proies de choix, je sortais discrètement mon épée pour m’amuser un peu quand des bruits se faisaient entendre. S’en suivait ensuite une sorte de bruit tel un cor… Je remettais alors mon désir de torture à plus tard pour me diriger vers une fenêtre pour voir une jolie masse venir vers nous… Je comprenais vite que c’était nos amis les sorciers qui rentraient à la maison et même si je trouvais les sorciers faibles, je savais que j’allais avoir du mal à m’occuper de tous ses types en même temps. Cela ne m’empêchait pas de garder mon calme et de dire de façon très neutre :

    Tiens on dirait que notre promenade est finie, les propriétaires rentrent à la maison et ils n’ont pas l’air content.

    Il y avait à mon sens deux moyens de sortir, la première était de courir et de fuir avant que les sorciers arrivent… La seconde était de se cacher et de prier pour ne pas être trouvé avant de tenter une sortie aussi subtile qu’hasardeuse. La couse ce n’était pas mon truc, mais me cache l’était encore moi. Du coup, je n’avais pas le choix de me diriger vers la sortie d’un pas à peine plus tranquille. Je ne me préoccupais pas des autres qui se montraient plus rapide que moi. Je savais que face à deux ou trois sorciers je pouvais gagner sans problème… A moins je me retrouve face au seigneur noir en personne. Mais comme tout grand souverain, j’imaginais qu’il allait envoyer ses sbires avant d’envoyer ses véritables hommes. Une véritable chance pour moi et aussi pour les pauvres qui courait pour leur vie… Sans compter pour la proie que j’avais dû finalement abandonné à cause de notre troupe de sorcier.

    Toujours était-il que j’arrivais devant la sortie ou justement trois sorciers me faisait face. Je ne montrais aucun signe de peur, au contraire, j’étais très amusé, je pouvais voir à leur visage qu’il était jeune et donc inexpérimenté. Ils avaient la fougue de la jeunesse, mais aussi sa grande stupidité. Je m’avançais alors vers eux en leur disant avec un sourire sadique :

    Amusé vous les enfants, attaqués moi autant que vous le pouvez car, vous vivez vos dernière instants.

    Je recevais divers attaques certaine était élémentaire, d’autre psychique, mais non seulement je ne me montrais pas impressionner, mais en plus j’encaissais ses attaques avec un sourire de plus en plus sadique. Une fois arriver à leur niveau, l’un deux sortait une épée pour m’attaque. Je ploquais son arme en me mettant juste devant lui et en attrapant son arme au niveau de son poignet. Un autre arrivait arme en main mais sa course fut stopper net alors qu’une lame lui traversait la gorge, le lui avait envoyé mon Kusarigama qui lui avait traversé la gorge pour ensuite le retirer libérant une giclé de sang avant de voir le sorcier tomber et se vide de son sang. Je projetais ensuite celui que je tenais pour le balancer sur l’autre camarade encore vivant. Je lançais ensuite une boule de feu pour les assommer un peu avant de trancher la tête de l’un et d’écraser la tête de l’autre avec mes bottes. Une fois mes adversaires mort, je poussais un grand soupir avant de dire :

    Haaa ! Je peux dire une chose cela fait vraiment du bien de se laisser aller de temps en temps…

    J’observais ensuite certaines personnes qui avait pu admirer le spectacle, je le souriais avant de leur dire :

    Bonne journée à vous si vous survivez…

    Je déployais ensuite mes ailes pour m’envoler le plus loin possible… Je ne pensais pas que la majorité des sorcières pouvais voler et donc partir en utilisant la voie des airs étaient un bon moyen pour échapper aux véritable et dangereux sorciers.


    749 mots

    Resume:
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    Adam Pendragon
    ~ Déchu ~ Niveau V ~

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    ◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
    Adam Pendragon
    Lun 28 Sep 2015, 16:59

      Jessy. Elle avait l'air sympathique, avenante. Je finis par me relever, regardant mon corps pour y découvrir ce que j'avais prévu : une belle écorchure au niveau du genoux. Ce n'était pas grave... enfin, si, ça l'était. Ma faiblesse me rendait sensible à tout ce qu'il se passait et il me fallut beaucoup d'efforts pour ne pas me mettre à pleurer comme une enfant au beau milieu du couloir. Je trouvais ma vie injuste comme si tous les malheurs du monde s'abattaient sur moi. Pire que tout, j'étais incapable de relativiser ma condition, de la comparer à celle des autres pour me rendre compte que je n'étais pas à plaindre. Mais mince ! J'avais été changée en Elémental ! J'avais perdu mes ailes ! Lasse de me répéter sans cesse ces paroles, je décidai de focaliser mon attention sur la belle blonde qui me faisait face.

      Ève : « Je m'appelle Ève Pendragon. »

      Pendragon, je l'étais par le sang mais je n'avais plus rien avoir avec les Déchus à présent. Ces noires pensées me quitteraient-elles un jour ou devrais-je vivre toute mon existence durant en les côtoyant à chaque instant ? Sans faire de résistante, je me laissai guider par Jessy dans une pièce adjacente. J'aurai sans doute dû me méfier mais je n'avais pas la présence d'esprit d'imaginer que tout ceci ne puisse être qu'un piège. J'avais tellement besoin d'une amie à qui parler, d'une bonne âme compréhensive à qui je pourrai déballer tous mes malheurs. Il y avait bien mon cousin mais il semblait plutôt occupé. Je n'avais pas envie de le déranger.

      Quand je vis la robe, je me sentis émue de nouveau. Ce n'était pas de la douleur ou de la honte, c'était de la joie mêlée au sentiment que cette femme me comprenait et m'acceptait. C'était sans doute gros d'éprouver une telle chose pour une personne que je connaissais depuis seulement quelques minutes mais ma transformation m'avait beaucoup choqué, chamboulé. Je n'étais plus celle que j'étais avant et un petit rien suffisait à m'ébranler.

      Ève : « Merci... ».

      J'étais vraiment reconnaissante. J'espérai, dans un avenir proche, ne plus avoir à perdre mes vêtements à chaque fusion. A vrai dire je n'y connaissais rien et, pour tout avouer, si j'avais pu, je serai certainement restée cachée dans l'air ambiant. Mais était-ce seulement une vie ? Je ne le croyais pas. J'avais peur et il faudrait que je vainque cette peur si je voulais avancer. Vers où ? C'était une bonne question.

      Ève : « C'est un peu compliqué en fait. Il y avait un homme qui voulait que l'on reste groupé mais... »

      Je m'interrompis, me disant que je devais reprendre les explications dès le début.

      Ève : « J'ai été transformée en Elémental il y a peu de temps. Je n'aime pas cet état... je me sens différente et faible. Ma race d'origine me manque et comme nous sommes dans la Prison, je me suis dit que... peut-être, je pourrai trouver des informations pour faire en sorte de revenir en arrière, de rester Déchue... Mais cet homme voulais qu'on reste groupé et je le trouvais effrayant... ».

      Je ne savais pas exactement pourquoi à vrai dire. Il ne m'avait rien fait de mal et il n'avait même pas chercher à me poursuivre. Je devais être juste sotte pour penser que quelqu'un comme lui pouvait se soucier un seul instant de moi. Au beau milieu de ma réflexion, j'entendis des cris et le son d'un cor résonna. Que se passait-il ? Je fus prise d'une sorte de sentiment de malaise. Quelque chose n'allait pas, mais quoi ? En y réfléchissant un peu, il n'y avait pas des centaines de choses qui pouvaient provoquer de telles réactions. Mon regard se plongea dans celui de Jessy.

      Ève : « Les Sorciers... Je suis sûre que ce sont les Sorciers ! Nous devons fuir ! Vite et loin ! Il n'y a plus une seconde à perdre ! ».

      Je paniquai littéralement. Mon corps transpirait, mes joues étaient devenues pâles comme la mort et mon esprit mobilisait ses facultés à chercher une solution. Je devais partir. Si l'on était deux, alors ils nous retrouveraient plus facilement. Et puis, la vérité c'est que je ne souhaitais pas être un boulet pour cette femme qui m'avait si gentiment aidé.

      Ève : « J'espère que l'on se reverra ! »

      Sans perdre une seconde de plus, je me mis à courir, en prenant garde cette fois de ne pas trébucher. Par chance, je finis par retrouver de la magie et mon corps se transforma de nouveau en air. L'élément avait l'avantage de me protéger...

      775 mots


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