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 [Septembre 2015] - Groupe III - Le campement

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Mer 16 Sep 2015, 23:56



GROUPE III
- Yulenka - Ethan - Kohei - Mia - Welv’nyr - Nausicaa - Jézabel - Aban’Don [Adam] - Julia [Mircella] - Maya [Yukina]

La situation actuelle : Ce fut une fin brutale, soudaine et presque inespérée. Sans raison apparente, les secousses s’arrêtèrent et les vagues déchainées depuis des mois s’apaisèrent dans un même moment de tranquillité inattendue, souligné par la terreur de l’éruption violente du Volcan Ardent. Peu à peu, les peuples purent retrouver un brin de stabilité, se reconstruire, regagner leur terre et leur demeure. Les premiers instants furent placés sous le signe de la méfiance, car malgré le calme apparent de l’Océan, ils étaient beaucoup à redouter une accalmie qui ne serait que temporaire ou un piège éhonté. Pourtant, les voyages à travers les flots reprirent leur rythme habituel, leur victoire et leur peine. Le Kraken Noir ne sortait plus des tréfonds de son repère, avait cessé de couler le moindre vaisseau qui naviguerait. Les Sirènes carnassières qui portaient une broche d’or dans leurs longs cheveux laissaient en paix les marins et les voyageurs. C’était la fin de cette folie meurtrière, bien que les bêtes immondes qui infestaient les rivages ne repartent dans leur habitat que par petit nombre, laissant les littoraux dangereux par leur présence. Les statues assassines des Alfars furent détruites, et le peuple pernicieux chassés des territoires qu’il avait tenté d’envahir. La faiblesse des Masques d’Or fut découverte à l’aide de l’éruption du Volcan : ces créatures mortes faites de chair et de métal craignaient simplement le feu, et leur nombre put être réduit grâce à la propagation de ce stratagème. Néanmoins, ils furent plusieurs à remarquer que, peu à peu, les monstres aux visages dorés dénotèrent de moins en moins de violence, certains devinrent quasiment inoffensifs. Traqués et massacrés, ils sont voués à disparaître à terme puisqu’ils ne semblent pas continuer à accroitre leur rang. Les mauvaises langues – à moins qu’il ne s’agisse d’un regard clairvoyant – soutiendront que la prudence est de rigueur, autant au sujet des statues monstrueuses que des Masques d’Or, mais la problématique qu’ils posaient semblent se diminuer. Le continent de Tælora est plus accessible, quoiqu’il ne soit pas dans les mœurs ou les volontés de se rendre dans cette région mystique où seules les Sirènes possèdent un bout de terre. La Cité Engloutie a ouvert ses frontières, annonçant au monde une étrange nouvelle : la Khæleesi aurait quitté le Palais et la Royauté. Les rumeurs vont de bon train au sujet de l’objet qu’elle aurait dérobé à des puissances insoupçonnées. Les gens parlent sans réellement savoir, de grandes choses dont ils ne connaissent rien. La Montre du Temps. Ces mots reviennent souvent, sans que leur sens soit clair.

« Ils arrivent... », « Hum ? » La femme leva la tête de son carnet de note, regardant en contre bas le sentier de montagne. Comme lui avait dit son apprenti, ils arrivaient. Voilà maintenant quelques jours qu'une troupe de militaires, accompagnés de scientifiques Orishas, se tenaient sur les lieux des crimes organisés. Indices, morceau d'histoire, ils fouillaient les parages et les campements aujourd'hui vide, dans le but de trouver quelque chose qui pourrait les rapprocher d'une vérité. Que transportaient-ils ? Quel genre de marché faisaient ? L'armée n'ayant pu accéder à cette zone avant, trop occupée à évacuer la forteresse, n'avait pu, également, constater la raison de leur venue et surtout, de leur départ. D'aucun ne doutait que les mercenaires ayant participé à l'anarchie soit aujourd'hui morts ou sans souvenirs aucun. La puissance avait oeuvré pour ne laisser aucune trace de son passage.

Dralka s'accroupit près d'une empreinte, releva toutes les mesures nécessaires. Vu la façon qu'elle avait de travailler, cela était minutieux, perfectionniste, et il ne fallait pas la déranger. Ainsi, ses observations avaient pu prendre quelques secondes, peut être quelques minutes, et parfois quelques heures. Mais ici, les nouveaux ne patientèrent pas très longtemps, finissant de monter le col, à pied, essoufflés comme jamais. Lorsqu'elle se retourna, elle rajusta son monocle, surprise mais placide, de voir que le groupe était au complet visible. On lui avait dis quinze personnes il y en avait treize. Ca suffirait. Peut être y avait-il eut des morts en chemin ? Peut être, ça ne l'intéressait pas. Dans le lot elle reconnu deux Orishas, mais n'y prêta aucune attention « Vous voila enfin, il était temps. Les recrues ne sont plus ce qu'elles étaient. » Elle enleva ses gants qu'elle posa sur une caisse. C'était une femme pressée, nerveuse, et peu avenante, mais elle était une excellente professionnelle « Bien, je m'appelle Dralka'nëir Ajsh Öshkresh, mais comme je suppose qu'à peine le tiers d'entre ne saurait prononcé ne serait-ce que mon prénom, appelez moi Elize. Pour le reste, nous nous en accommoderons. » Elle regarda l'assemblée d'un oeil sévère, faisant passer le message Ne faites pas les malins en essayant de le prononcer.

Dans sa main droite gisait une carte qu'elle montra à tout le monde en la tenant devant elle « On vous a envoyé ici dans le but de trouver des traces, des indices, ou quelque chose concernant les activités pratiquées ici même. L'ancienne reine des poi... Ondins a effectué des transactions en ce lieu, territoire de notre peuple, et nous devons en apprendre plus sur le pourquoi. Peut importe ce que vous trouverez, prévenez nous, et nous viendrons voir vos découvertes. N'est ce pas excitant ? » Le sourire mesquin, elle fit demi-tour, retournant à son travail.

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EXPLICATIONS:

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Jeu 17 Sep 2015, 15:09

Un bâillement sortit de l'entre ouverture des lèvres de la Morte, qui baladait une main au hasard dans son épaisse chevelure immaculée. Quitter Avalon était devenu une habitude qui, elle ne sut pourquoi, la prenait de plus en plus souvent ces derniers temps. Comme si son soudain coup de coeur pour la Ville des Pêchés, la Capitale des Déchus, n'avait été que passager et ne lui reviendrait jamais. Un sourire malsain arqua ses lèvres dés lors qu'elle se remémora les soirées passées en compagnie du Déchu qu'elle repoussait. Il avait beau se coller à elle et chercher à attirer son attention par tous les moyens, c'était plutôt amusant de le côtoyer. Il.. passait le temps, tout simplement. Sa présence ne voulait rien dire, mais en même temps signifiait quelque chose. Rapidement, Julia se le sortit de la tête, considérant que former soi-même quelque chose qui lui donnerait un mal de crâne conséquent ne s'inscrirait que dans du masochisme proprement inutile à la situation. Et la situation, quelle était-elle, déjà ? La paix était revenue sur les continents du yin et du yang. Rien que ça. Le chaos semblait déjà bien loin, et en même temps atrocement proche, comme s'il planait sur leurs têtes comme une une épée de Damoclès.

La marche dans la montagne de l'Edelweiss enneigée lui paraissait interminable, et elle osa se demander ce qu'elle pouvait bien faire là. Melody lui manquait terriblement, et elle fut la première personne qu'elle pria de retrouver au bout du sentier. Mais la jeune fille ne se faisait pas d'illusions. Il était très peu probable qu'elle soit au même endroit que son Autre sans même qu'elles n'aient tenté de se retrouver. Leur promesse avait été honorée. Cela ne voulait pas dire qu'elles ne se verraient plus jamais, ô, loin de là. Mais leur amitié faisait partie de celles qui n'ont pas besoin d'être entretenues par de nombreuses rencontres pour subsister. Et c'est cela qui lui plaisait le plus. Julia n'appréciait pas s'encombrer de ceux qui lui collaient aux fesses, tenait à sa liberté plus qu'à n'importe quoi d'autre et cette manière de vivre lui correspondait parfaitement. Levant les yeux vers le ciel, elle laissa échapper un soupir entre sa respiration rapide de par la fatigue qui la gagnait doucement. Elle se serait bien envolée pour tous les tracer, mais le climat ne lui permettait pas de telles folies. Elle était donc condamnée à ce rythme d'escargot.

Une fois qu'ils furent arrivés, la Dullahan croisa les bras, attendant les instructions que l'on pourrait lui donner. Elle n'avait nullement l'intention d'accepter de suivre des ordres, mais semblait assez curieuse pour faire mine de s'intéresser à ce qu'elle racontait. Des Orishas.. Elle n'éprouvait rien par rapport à ce peuple si ce n'est la même aversion qu'elle portait aux autres. Et comme elle ne les appréciait pas plus que cela, elle prendrait le même malin plaisir à saboter ce qu'ils essayaient de reconstituer. Julia n'aidait personne, et appréciait suffisamment le travail des Sirènes pour les soutenir ne serait-ce qu'un minimum. Certes, elle n'approuvait pas la manière de faire de la Dame des Abysses même si ses pouvoirs étaient remarquables, et s'attirer toute la gloire ne l'excitait pas plus que cela. C'était simplement une question de caractère. Il était dans sa nature de tenter de réduire en cendres ce qui mettait du temps à se former. Une fois que la jeune femme fut repartie de son côté, l'air vaguement nonchalante, comme si elle n'espérait pas grand-chose du groupe fatigué qui se tenait devant elle, la Défunte ramena sa peau de bête sur son dos, puis s'écarta lentement du reste du monde.

Elle gardait un œil sur ce qui se passait, distraite, peu prise par les actions qui étaient les siennes. Seulement, dés lors qu'elle trouverait quelque chose d'intéressant, elle se garderait bien de le confier aux autres. Il n'y avait personne ici à qui elle ferait confiance. Car après tout, si elle était d'une fourberie et d'une sournoiserie à tout épreuve, elle espérait que d'autres dans ce monde la battait en ce domaine, afin qu'elle ait un but, quelqu'un à dépasser. Elle se contentait d'avancer, vacillant parfois pendant quelques secondes, observant l'horizon. Cet endroit ne lui disait rien qui vaille, et c'est quand un éclat de lumière sur le sol attira son attention qu'elle sentit que tout prendrait sens bien plus vite qu'elle ne le pensait. Posant son pied sur le dit objet, elle l'envoya balader sur le côté sans produire aucun bruit, et l'entassa dans le peu de roche qui se trouvait sur le côté. Se sociabiliser ne faisait pas parti de ses projets, pourtant, son instinct lui disait qu'elle n'était pas prête d'être tranquille..
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Ven 18 Sep 2015, 10:22

L’attention de l’Alfar n’était par portée sur les paroles de l’Orisha face à elle, mais plutôt sur… le paysage. La dernière fois qu’il avait dû quitter Drosera, c’était pour se retrouver en ce lieu même, et ce, sans son consentement. Son humeur en avait d’ailleurs bien pâtit et pour rien au monde il n’aurait souhaité réitérer l’expérience. Alors pourquoi y retrouvait-il encore une fois ? A priori, ça n’avait aucun sens. Mais à vrai dire, il n’en savait rien lui-même… A présent, il ne ressentait qu’une seule chose par rapport à sa présence en ces lieux, c’était la fatigue qu’il subissait après avoir dû remonter le col de cette montagne. Le chaos qui avait pris les terres du Yin et du Yang était enfin clos, et c’est ce qu’il avait eu l’occasion de comprendre le jour même où il s’était retrouvé là, et que tout le monde semblait avoir été motivé à combattre la Dame des Abysses. Kohei avait finalement pris part à la bataille, songeant tout de même que ce chaos devait définitivement prendre fin, mais le cœur n’y avait pas été. Il avait sans cesse pensé à ses motivations et à ses désirs, et toutes cette réflexion ne lui avait que laissé un immense sentiment de frustration. Finalement, il était retourné fissa à la Majestueuse, sans prendre la peine d’attaquer véritablement l’ennemie. Ca ne lui ressemblait pas, définitivement pas. Il avait ressenti un étrange malaise qu’il aurait préféré mieux que tout taire, et ainsi, il était parti sans réfléchir alors qu’il avait eu la patience de rester un long moment. Alors, pourquoi retournait-il sur les lieux de la bataille ? Même lui ne comprenait pas. Il se cru fou. Enfin… si l’on considérait qu’il ne l’était pas… Il pensa que c’était la curiosité sans doute, de savoir ce qu’il se passerait ensuite. Et il se passait quelque chose.

Finalement, il reporta son attention vers cette jeune femme qui était en train de se présenter, chose dont il se fichait totalement, à tel point qu’il ne retint même pas son nom. Du moins, le vrai, pas celui qu’elle leur avait donné pour faciliter la prononciation. Mais bref, il s’en fichait complétement. Elle semblait d’ailleurs donner des directives au groupe. Mais Kohei n’en avait que faire, recevant ses paroles pour les oublier ensuite dans un coin de sa tête. S’il avait agi dans le mêmes objectifs que tous les autres la dernière fois, ce n’était que parce qu’un bref instant, il avait pensé que c’était… la chose la mieux à faire. Mais là, dans le cas présent, il n’y avait pas un monde en danger, il n’y avait pas de cause en laquelle il acceptait – même à contre cœur – de se battre. Alors pourquoi l’écouter ? Il n’avait aucun intérêt à le faire, aucune raison de se préoccuper de ces problèmes. Limite, il avait plutôt envie de leur ralentir le travail, par simple caprice peut-être. S’il était venu jusqu’ici, il avait autant en profiter pour s’amuser un peu. Enfin… dans l’espoir que ce serait drôle… Parce que pour l’heure, tout lui paraissait être d’un ennui bien mortel. Sérieusement, pourquoi était-il venu jusque-là ? Il soupira, et s’éloigna du groupe.

Le blond marcha quelques temps, observant les lieux, réfléchissant à tout et à rien, le pas nonchalant. Sous ses yeux se dessinaient quelques traces de pas, rien de bien spécial à première vue, mais il n’avait vu personne du groupe passer par là. Alors peut-être était-ce l’un de ces éléments que ces gens se tuaient à chercher ? Un léger sourire vient arquer ses lèvres alors qu’il les effaçait d’un simple mouvement de talon. On aurait dit un gamin qui sabotait délibérément un travail qu’il considérait comme peu important. Mais finalement, cette fausse joie apparente sur son visage s’effaça bien vite. Il s’ennuyait plus qu’autre chose… Son regard valsa encore sur le paysage, en quête d’un autre indice à effacer, mais rien d’autre que le blanc éternel ne s’offrait à ses yeux. Cependant un petit bout de bois dépassa de la neige, et il ne savait pas s’il pouvait le considérer comme un indice, mais tout était bon à pourrir. Il l’enseveli alors bien plus, de sorte qu’il ne soit plus du tout visible, et se releva, le regard vide. Il avait envie… d’aller plus loin. Comme d’habitude en fait. Le dément comprenait que bien souvent il marchait tout droit vers une frustration inévitable. Mais bon, il ne fallait pas trop rêver. Finalement, il aperçut plus loin une silhouette qu’il semblait reconnaître, mais elle était si loin qu’il la percevait avec bien du mal. Il s’approcha donc quelque peu d’elle, mais s’arrêta bien vite lorsqu’il la reconnu. C’était… Julia. Il ne savait pas du tout comment approcher cette rencontre, ignorait bien s’il devait être assez content ou non… A vrai dire, il n’éprouva pas grand-chose. Seule une flopée de souvenir l’envahi, et il pensa instinctivement à Mircella, et surtout aux dernières fois où il avait vu la Morte, dans des circonstances bien mémorables…
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Sam 19 Sep 2015, 20:27

L'affaire commençait à se résoudre, mais Yulenka avait un mauvais pressentiment.... Trop de mystères pour que cette histoire soit saine.... Et puis cette rumeur parfaitement abracadabrantesque de Vanille qui claque la porte au nez de la royauté sans plus de raison.... Non définitivement, il manquait quelque chose à la résolution de cet épisode. La vampiresse lâcha un soupire, en se demandant ce qu'ils finiraient par découvrir cette fois. Une montre du Temps ? Et ces espions qui se faisaient languir avec leur rapport qui ne venaient pas ! Dans l'absolu, le devenir et les rumeurs concernant la Dame Ondine ne la concernait pas. Néanmoins un peu curieuse d'en savoir plus, elle s'était introduite dans un groupe de volontaires en direction des montagnes orishas, pour mener enquête, et voir si elle ne pouvait pas y glaner des informations. Elle connaissait bien l'endroit.... Pour y avoir vécu seize merveilleuses années, et s'y être plusieurs fois baladées avec Cocoon. Tant de souvenirs dans cette montagne..... Elle y avait là à la fois les plus doux et agréables, et les plus indicibles et douloureux..... La neige crissait sous le pas des voyageurs, inlassablement. Le froid mordant et pénétrant tourmentait sans vergogne ceux qui n'étaient pas habitués à vivre dans ces montagnes. Yulenka s'y sentait chez elle, ce climat rude et hostile l'ayant vu naître. Quel dommage que ce lieux magnifique ait été témoins d'atrocités....

La jeune Impératrice revint à elle, après s'être égarée dans des souvenirs empreints de nostalgie, de douceurs et de douleurs.... Elle avait à peine écouté ce que la femme Orisha avait dit, en mauvaise élève dissipée qu'elle était. De toute manière personne n'allait lui faire la remarque, c'était son problème. De toute manière elle n'avait pas réellement de compte à rendre à qui que ce soit. Chacun se dispersa à la recherche d'indice. Yulenka comptait bien en faire de même tout en laissant trainer des oreilles sur les racontars de chacun. Mais quelque chose allait la détourner de ses intentions premières.... Alors qu'elle évoluait dans la neige, ses sens s'alarmèrent. Relevant la tête, elle ferma les yeux, et se concentra sur les auras aux alentours. Et elle les discerna.... trois petits corps recroquevillés non loin.... Cachés dans une crevasse sur le flan de la montagne. Yulenka rouvrit brusquement les yeux, son sang ne faisant alors qu'un tour.

~Non.... ce ne sont quand même pas....~

D'un pas hâtif, presque en courant, la vampiresse rejoint l'entrée de la crevasse. Elle s'y faufila comme elle pu, et une fois à l'intérieur, elle les découvrit. Des enfants.... des jeunes enfants.... Ils ne devaient même pas avoir une dizaine d'années.... Trois pauvres gosses.... Qu'on avait changé en vampires.... Les pauvres bambins étaient recroquevillés sur eux-même, transi de froid, et surement dévorés par la soif. C'était déjà un miracle en soi qu'ils aient survécu à leur transformation. Doucement, Yulenka s'approcha d'eux, déployant tout son possible pour se montrer bienveillante et avenante. Elle employa son feu sombre pour réchauffer l'endroit, et s'accroupit au niveau des enfants. Elle employa sa magie à faire apparaître plusieurs gourdes de sang chaud. Les cuisines de la forteresse allaient encore râler mais tant pis. Elle dévissa les bouchons, sachant pertinemment que l'odeur allait attirer les pauvre enfants vampires assoiffés, et leur dit d'une voix douce.


-Hey, les enfants, qui veut une boisson chaude ? Vous m'avez l'air un peu perdu dites-moi..... Tenez buvez ça, ça vous réchauffera et ça vous fera du bien....

Les trois bambins se jetèrent sur les gourdes, mués par leur soif et leur instinct de vampire qui commençaient déjà à s'éveiller. Yulenka leur laissa le temps de boire, tout en continuant de réchauffer leur cachette. Un véritable combat intérieur œuvrait chez la vampiresse. Elle avait pourtant été très clair sur la transformation et l'abandon des infants vampires, mais non, ça ne devait pas être suffisant ! Et ici encore plus ! Transformer des enfants en vampires ! Il fallait vraiment être le dernier des irresponsables ! Mais elle ne pouvait rien montrer de la colère et de la rage qui la dévorait. Elle devait au contraire montrer un visage souriant et accueillant. Elle caressa doucement la tête des enfants, repus, et elle leur demanda toujours doucement.

-Et si vous me disiez ce que vous faites ici tous les trois ? Quelqu'un vous cherche ou vous a demandé de l'attendre ici ? Vous avez quelque part ou aller ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

~Dites moi quel est l'enfoiré de base qui vous a fait ça... Histoire que je lui pète les deux genoux et que je l'étouffe avec ses rotules !!!~


Tout en attendant leur réponse, Yulenka entra en télépathie avec Chess, et lui expliqua la situation. Connaissant son chachat-poule, il allait débarquer dans les minutes qui allaient suivre.... Mais avant il pourrait lui-même expliquer la situation à Lyzzie, et demander à ce qu'on prépare de quoi accueillir les trois enfants. Car Yulenka sentait que peu importe ce que les trois petits allaient lui raconter, elle allait très certainement ne plus prêter la moindre attention à l'enquête, et s'attacher plutôt à la protection et au sauvetage de ces petits bouts de choux vampiriques.
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Dim 20 Sep 2015, 01:16


Maya devait être trop bonne ou trop idiote, mais à chaque fois qu’on lui demandait de l’aide, elle acceptait sans rechigner. Au début, elle pensait surtout à l’argent et même si elle espérait toujours avoir quelques rémunération pour les services qu’elle rendait, elle n’était plus comme avant, elle acceptait d’aider même si le prix n’était pas à la hauteur du service prester. Sans doute que c’était les pensées de sa cousine qui la changeait presque malgré elle. En tout cas, pour le moment cela ne lui avait pas forcement rendu service. Elle s’avait que ses aventures… Un peu forcé… la rendait plus forte, mais elle avait surtout l’impression d’en prendre pour son grade surtout depuis ses derniers évènements. Encore, elle avait eu de la chance les soins qu’on lui avait prodigué avait été des plus efficaces et les nombreuses cicatrices qu’elle abordait était à peine visible. Toujours était-il que la demande semblait pour une fois moins dangereuse à priori. Grimper les montagnes de l'edelweiss enneigée, mais sans plus d’information… Si ce n’était que pour l’escalader et joué les gardes du corps, elle espérait que cela se passe pour une fois en encombre. Mais elle avait le pressentiment que cela ne serait pas aussi facile… Même si elle ne se doutait pas du tout de pourquoi on demander de l’aide.

Maya montait donc la montagne ce qui n’était pas forcement une mince à faire. Elle n’était pas vraiment dangereuse, mais c’était haut et l’air de raréfiait du coup à la fin de l’escalade, elle était quand même essoufflé. Elle profitait alors de ce qui ressemblait à un rocher pour se poser et se reposer un petit moment histoire de reprendre son souffle. Ensuite, il ne restait plus qu’à écouter la demoiselle qui ne semblait pas super agréable au vu de sa façon de parler. En tout cas, c’était le genre de personnage que Maya avait du mal à apprécier au premier coup d’œil. Mais ce qui la gênait plus que tout c’était qu’on lui demandait en réalité de faire des recherches, trouver des indices sur le comment du pourquoi. Ce n’était pas au gout de Maya et pour cause, elle ne voyait pas l’intérêt de faire de genre de recherche… Déjà parce que ce n’était pas son truc et puis, elle ne voyait pas trop ce qu’elle devait chercher. N’importe quoi ? Franchement on n’allait pas fouiller chaque mètre carre de la montagne juste pour un ou deux indices plus ou moins utile, donc il faudrait se débarrasser de toute façon…


Ce n’était pas dans ses habitudes, mais Maya n’avait pas trop envie de travailler. Elle avait le pressentiment qu’elle ferrait cela pour rien. Du coup, elle restait assises sur son rocher sans bouger pendant un petit moment jusqu’à ce qu’un homme arriver vers elle d’un air plutôt sévère il lui dit :

Dis… Tu n’aurais pas envie de nous aider par hasard.

J’aimerais bien, mais je ne sais pas où chercher.

Marche, ouvre les yeux et cherche et tu saurais !

C’est bon… Ce n’est pas une question de vie ou de mort…

Avec une certaine nonchalance que Maya se mettait à l’ouvrage… Enfin à l’ouvrage c’était vite dis, elle restait se contentait surtout de marcher sans vraiment savoir où elle allait. Elle semblait plus marche pour se dégourdir les jambes plutôt que de cherche. Mais elle remarquait que son camarade de tout à l’heure la regardait avec insistance et semblait sur lui point de revenir lui casser les pieds. Du coup, Maya fit la seule chose qu’elle trouvait pour se débarrasser de lui. Elle se mettait un bref moment à chercher et pris sans faire vraiment attention la première chose qu’elle trouvait. Un morceau de bois qui semblait avoir quelques écrits dessus… A moins que cela ne soit que les coups de griffes d’un animal ou les coups de couteau d’un voyageur… Difficile à dire, toujours était-il que Maya pris le morceau de bois pour retrouver son camarade et pour lui tendre ce morceau de bois et pour lui dire :

Voilà, vous voulez qu’on vous rapporte tout ce qu’on trouve, je vous ai trouvé ça, j’espère que cela vous serait utile.

C’était du sarcasme bien entendu. Non pas qu’elle ne voulait pas aider, mais chercher sans savoir était pour elle totalement inutile. Du coup, elle ne pouvait pas aider d’une quelconque manier.

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Dim 20 Sep 2015, 23:36

Quel plaisir c’était de retrouver ma famille et mes amis. Apres que les maitres du temps me considèrent comme une élue, ceux-ci me prirent de force pour partir en guerre contre l’un des femmes les plus puissantes et les plus terrifiantes des terres du Yin et du Yang la Khæleesi Vanille. La coupable des désastres qui était survenu ses derniers temps sur notre monde. Sans Gouki et mes esprits compagnons, j’avais eu l’impression d’être amputer de la moitié de mes pouvoirs… Ce qui n’était pas totalement faux d’ailleurs. Mais quand j’avais compris que Vanille était coupable et même si je suis sûr que les maitres du temps avaient le pouvoir de faire venir mes camarades. Le faite de savoir qui il fallait arrêter ne me permettait pas de réfléchir deux secondes. Je devais avouer que cela avait été une bataille des plus difficiles et même si tout semblait être revenu plus ou moins à la normal, la Khæleesi avait quand même réussi à s’échapper… Peut-être que j’avais été trop optimiste en espérant que celle-ci puisse être capturé si facilement. Je savais que maintenant elle allait se faire discrète, elle n’avait pas le choix et moi j’allais devenir plus forte pour pouvoir l’arrêter elle et tous les gens qui tenteraient de mettre à mal les terres du Yin et Yang.

Mais avant cela, il fallait tout faire pour aider les gens dans le besoin. Je décidais d’aider tous ceux que je pouvais pour la reconstruction de leur ville et village pour que ceux-ci puisse reprendre une vie normal. Mais alors que je m’attelais à mes taches, un personnage appelait à l’aide pour une expédition sur les montagnes… D’après ce que je pouvais fois c’était un Orisha, il ne le fallu que quelques instants pour le savoir et juste un peu plus longtemps pour comprendre l’objectif. Ils espéraient trouver quelques choses d’intéressants sur comment avait procéder Vanille. Je ne savais pas tout, mais la rumeur qu’on pouvait par moment entendre sur la montre du temps. Moi et quelques personnes on pouvait savoir que c’était vrai… Je ne savais pas à quel points c’était puissant, mais je savais que la véritable source, le point central du pouvoir qui avait créé tous ses cataclysmes c’était cette montre. Toujours était-il que malgré ce que je savais et même si je n’étais pas sur de vouloir le leur révéler, je me dirigeais vers la montagne comme une simple demoiselle voulant aider. Avais-je les intentions de les arrêter ? Non, mais même si je ne savais pas si les aidés étaient une bonne chose.

Cette fois, je me rendais à ses lieux avec Gouki et mes esprits compagnons je fusionnais avec Tathar pour pouvoir voler quand le chemin devenait un peu trop complique pour mon compagnon à quatre pattes. Une fois arrivé, je prenais le temps d’écouter la jeune demoiselle au monocle… quand elle prononçait son nom et même si son regard mettait en garde, je ne pouvais m’empêcher de tenter de prononcer son nom assez maladroitement il fallait l’avoué… Fort heureusement, je l’avais fait à voix basse sinon, elle aurait entendu un truc du genre « Daralknanir… » Enfin, cela se voyait bien que j’essayais de prononcer son nom en vain… Du coup, je me disais qu’elle avait bien raison de se faire appeler Elize… Enfin bref, comme je pouvais m’en douter, la mission était de trouver des indices joué au détective… J’essayais d’y voir un jeu pour que cela semble amusant. Sinon, je me serais assez vite lasser de ce jeu…

En tout cas, j’avais un avantage de taille. Gouki était un loup, mais surtout un loup bien dressé et du coup, je laissais Gouki faire le gros du travail. Le brave utilisait son flair pour suivre des traces. Moi je le suivais sans trop faire d’effort et à chaque fois qu’il s’arrêtait, je fouillais les environs pour trouver un objet… Souvent cela avait l’air d’une babiole sans importance. Mais comme je n’étais pas non plus une experte, je les mettais tous objets que je trouvais dans un baluchon pour les donner un peu plus tard… Entre une petite pierre taille, une sorte de calice de couleur d’or et un bout de papier pratiquement détruit, il fallait faire le tri, mais ça ce n’était pas mon boulot. Je décidais donc d’amener tout cela au intéresser et professionnel. Eux saurait qu’il faut garder ou pas.


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Lun 21 Sep 2015, 00:07


Déjà fatigué des actions de libération des siens, l'Orisha marchait sur le quai à la recherche d'une petite embarcation de fortune pour s'éviter de traverser à pied l'étendu d'eau qui le séparait du continent naturel. Non pas qu'il ne pouvait pas, mais le risque de s'endormir en cours de route n'était pas souhaitable. Un petit voilier à l'abandon, quelques vivres à bord et Ethan était en route pour le continent naturel qu'il atteignit sans le moindre soucis. «Plus d'attaque, plus de Kraken ni de sirènes... et bien, tout change vite.» L'homme en était plus heureux de ne pas avoir eu à en découdre de nouveau, mais une fois le pied à terre il n'avait pas pu accomplir son souhait de trouver le repos pour un long moment après la libération des prisonniers Orisha au Port. Une femme venant à lui, membre de l'armée, requérant son aide pour une expédition dans l'Edelweiss.
- Des détails ?
- Aucun, vous saurez une fois sur place.
- Pour le compte de qui ?
- Le nôtre, les Orishas.
- J'y vais.
- C'est par là, le groupe part sous peu.

L'ascension avait été aisé voir même une simple balade en montagne pour lui mais visiblement pénible pour plusieurs autres. Sentir l'air pur emplir ses poumons, la fraicheur des sommets, la pureté de la neige qui réfléchit le soleil, ajoutant un peu plus au teint basané. À quelques reprises il avait aidé l'un ou l'autre à se relever, chutant dans la neige, les jambes trop lourdes sous l'effort et la fatigue. Escale durant la nuit pour se reposer, établissant un campement par mesure de sécurité mais évidemment il reste toujours des téméraires qui se croient meilleurs. Atteignant ainsi la destination prévu avec deux hommes en moins qui c'était perdu dans la nuit. Les pauvres ayant pensé qu'avancer à cette heure tardive leur ferait gagner du temps et qu'il était aisé de parcourir l'Edelweiss sans en connaître les méandres. Une fin prévisible pour ces deux êtres qui auront payé le prix fort leur insouciance.

Une fois sur place, Ethan écouta Elize avec attention, sourire en coin à l'idée que peu pouvait prononcer son nom de façon adéquate alors qu'il est pourtant si aisé. Apprenant enfin la nature de leur présence, les environs avaient besoin d'être fouiller pour y trouver des indices de ce qui c'était passé ici. Jetant un oeil à la carte qui leur ai présenté, il mémorisa les points qui semblaient névralgique et d'autres ayant été exploré, se disant que parfois un nouveau regard pouvait être bénéfique. Partant ainsi de son côté, s'éloignant des autres pour ne pas être dérangé ou voir ses trouvailles bafouées.

Il parcourait la neige pas à pas, cherchant trace d'information, un oubli quelconque pouvant être utile à comprendre. Voyant une femme aux cheveux entrer dans une grotte, il poursuivit ailleurs ses recherches en se disant qu'il était inutile d'être deux dans un espace aux allures restreintes. Prenant un instant pour regarder le paysage des montagnes, il cessa de voir où il met les pieds et se retrouva quelques pas plus tard allongé dans la neige sans savoir pourquoi.  Posant les mains au sol pour se redresser, observant tout autour de lui la cause de sa chute, fouillant l'étendu blanche jusqu'à trouver une boîte étrange.
- Hey toi là ! Par ici.
- Vous avez trouvez quelque chose ?
- Oui regarde ce contenant.
- Ne touchez à rien.
- C'est quand même moi qui l'ai trouvé.
- Pas de mais !  je reste ici pour veiller jusqu'à ce qu'Elize vienne constater.
- Reste calme, tu deviens tout rouge... je serais par là.
Tandis que l'homme faisait signe qu'un indique pouvait avoir été trouvé, l'Orisha continuait de marcher en quadrillant plus ou moins précisément. Il avait surtout l'impression de tourner en rond et chercher une aiguille dans une meule de foin. Ethan détestait perdre son temps, l'impression qu'il avait en cet instant présent était exactement cela. Choisissant de retourner vers le point de départ de cette mission où la consigne leur avait été donné de fouillé, préférant y attendre la suite des informations, espérant que ce qu'il avait trouvé ou les trouvailles des autres donneraient des détails utiles.
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Lun 21 Sep 2015, 10:28

Un souffle. Une brise. Puis bientôt une tempête, ravageant tout sur son passage, retirant l'excédent de population qui se baladait bien trop nonchalamment dans les ruelles des Cités, qui vagabondait sans but, sans foi ni loi, se laissant baigner dans une plénitude qui n'aurait su durer. Le monde tremblait depuis déjà quelques temps, sans pour autant que je me sente concerné par ce qui arrivait. Certes, je ressentais les secousses, je voyais les peuples se déchirer, s'enfuir, être perdu entre la haine et le désir de vengeance mais cela ne me procurait aucune sensation digne d'intérêt. Les morts s'empilaient, les Ondins menaient la danse avec grâce et leur sortie avait été tout aussi mémorable que leur entrée. Si je ne m'étais pas trouvé sur place, je me retrouvais tenté par le parfum de la poussière, par l'odeur exécrable des souvenirs que bientôt le monde s'amuserait à ressasser, en cherchant des solutions qui jamais ne viendraient. Un sourire presque imperceptible apparut sur mon visage, tandis que je levais les yeux au ciel. Si cette vision d'apocalypse n'avait su ni m'apaiser ni m'exciter suffisamment pour que je lui accorde de l'intérêt, voir le monde se reconstituer pouvait avoir du bon.

« Sir ! ». Je fermais les yeux. Sa voix résonnait dans mon esprit, aiguë, désagréable, stridente et agaçante au plus haut point. Me retournant brièvement, j'attendais qu'elle poursuive sa phrase, lui donnant l'occasion de se rattraper avant que je ne lui fasse comprendre qu'il n'est que trop stupide que de me faire perdre une seule seconde de mon temps. « Je.. enfin.. vous devriez regarder par vous-même. ». La marche jusqu'à l'Edelweiss enneigée m'épuisait déjà depuis un moment, et mes muscles commençaient à saturer de ce trop plein d'efforts que je leur demandais. Je les soudoyais, je les forçais à tenir la cadence car si je m'arrêtais, je savais que je ne reprendrais point. Fronçant les sourcils, je dirigeais mon regard vers l'endroit que montrait visiblement la Nelphénéenne. Pour qu'elle n'ait pas osé poursuivre son discours, finir sa phrase, c'est que cela devait être quelque chose dont je devais m'apercevoir par moi-même. Pendant une minuscule seconde, je sentis la frustration me gagner, sentant qu'Elewen prenait de l'assurance. La saisissant par l'épaule dans ma manipulation, je la fis s'avancer. « N'oublie pas. ». Il ne s'agissait ni d'un avertissement, ni d'une menace, et pourtant je la sentis tressaillir sous la pression que je mettais sur ses épaules. Elle tremblait de peur.

Les paroles de la jeune femme, aussi charismatique pouvait-elle paraître, ne m'atteignirent point. Ou plutôt, n'eurent point l'effet escompté. Si la plupart des personnes du groupe s'envolaient pour chercher des indices, pour ramener de quoi montrer leur valeur auprès de ce peuple auquel ils ne devaient absolument rien, d'autres comme ma propre personne avaient visiblement d'autres idées en tête. Haussant un sourcil, je m'aperçus de la présence d'un des miens, et une pointe de rage me gagna. La vision seule de Drosera suffisait à me mettre en émoi, sans pour autant que mon visage prenne les marques de mes expressions. Me retournant dans un soupir à peine dissimulé sous une avalanche de respirations haletantes que j'entendais se répéter, je me décidais à porter de l'attention à la jeune femme qui m'accompagnait, une seconde fois. « Je pense vraiment que vous devriez regarder, Sir. J'insiste. ». Elle insistait. Un rire rauque fit vibrer mes cordes vocales. Elle se permettait d'agir avec audace, de se montrer sous un autre jour. Pourtant, elle n'ignorait pas les conséquences de ses actes, et s'en mordrait bientôt les doigts. Puis, j'écarquillais les yeux. Elle avait réussi à me surprendre, visiblement.

Nausicaa se trouvait en ces lieux. Il ne s'agissait point d'un étonnement commun, oh, non. Depuis que nous échangions des lettres, que nous entretenions une correspondance, j'avais eu connaissance de son impossibilité de se mouvoir et la retrouver au beau milieu de la montagne contredisait complètement ses paroles. Un mensonge, ou que sais-je. Une préoccupation de ses parents, sans doute. Haussant les épaules, je me détournais lentement d'elle, effaçant une empreinte que je pouvais aisément distinguer dans la neige. Mais le sort en décida autrement. « Bonjour ! ». Elle ajoutait son grain de sel, et le paierait. Cependant, à présent, je me voyais obligé d'assumer. M'approchant doucement de la belle à la peau violacée, je surgis dans son dos, soufflant près de son oreille. « Mademoiselle... ».
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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

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Adam Pendragon
Mar 22 Sep 2015, 00:31

    Cela faisait plusieurs jours que la montagne avait eu raison de moi. Je haïssais cette faiblesse qui me hantait chaque jour comme une ombre qui aurait recouvert le soleil. Cette pensée me fit sourire. A choisir, je préférai les ténèbres, mais pas celles que je vivais actuellement. Les ténèbres qui s'avançaient doucement dans le cœur des gens, celles qui les faisaient trembler, et non celles qui faisaient en sorte que je reste là, étendu dans cette grotte miteuse, sans énergie. Je n'avais aucune idée d'où je me trouvais. J'avais erré dans la neige, sans but, sans magie. Si les Ætheri trouvaient l'épreuve amusante, je leur ferai payer leur ingratitude. Quel naïf j'étais de penser qu'un dieu puisse s'intéresser à moi. Pourtant j'en vénérai certains, à commencer par celui de la tromperie en finissant par celui des opportunités. Ceux qui se trouvaient au centre étaient multiples et le fait que je sois polythéiste n'était plus à démontrer. Jadis, dans ma jeunesse, j'avais cru bon de placer mon orgueil au dessus des puissances divines. Peut-être était-ce là ma sentence, de me retrouver dans une grotte, gelé par le froid, une barbe de plusieurs jours entourant mon visage.

    Je bougeai faiblement. J'étais sale. Au début, j'avais cru pouvoir chasser mais, finalement, j'avais opté pour manger les cadavres que les combats successifs et les caprices de la nature avaient éparpillé ici et là. Ce n'était pas bien compliqué, malgré ma faiblesse. J'avais ramené deux trois corps à côté de ma grotte que j'avais enfoui sous la neige et j'allais découper un morceau de temps à autre. Fort heureusement, j'avais également réussi à faire un feu, qui n'était cependant pas bien glorieux. Il n'était que braises. Parfois, une flamme s'élevait, mais c'était rare. Ça suffisait cependant à cuire la viande. A me chauffer ? Beaucoup moins. J'avais froid, terriblement froid, et le peu de force que j'avais, je m'en servais pour briser les bouts de cadavre que je voulais consommer. Le reste du temps, je dormais.

    Bientôt, la fièvre vint m'attraper. Que c'était ironique : un Sorcier malade. Je n'avais plus foi en rien. Lux In Tenebris aurait pu me prémunir puisque ce don servait justement à infliger des maladie, mais ce n'était pas son rôle. La magie noire ne prémunit jamais personne, même pas celui qui la manie. Quelle vicieuse petite... J'avalai difficilement. Si cela se trouvait, mon pouvoir s'était retourné contre moi, jugeant que je ne méritais pas sa considération. Un Sorcier aussi faible, il y avait de quoi faire honte à mon peuple en entier. Pourtant, j'avais des ambitions. Le fait que je reste là ne les ferai pas se réaliser, malheureusement.

    Voix : « Oh Aban'Don, te voilà en deçà de tout. Et pourtant, ton destin te tend les mains. Tu n'aurais qu'à le saisir... ».

    Aban'Don : « Qui êtes vous ? »

    Je ne voyais qu'une ombre, s'élever au dessus de moi, me surplombant de sa silhouette noirâtre. Je ne voyais pas son visage, je n'entendais que sa voix caverneuse.

    Voix : « Je suis le chaos Aban'Don, celui qui règne de ton cœur. Je suis l'espérance d'un avenir plus sombre où les corps des infidèles seront réduits à néant de ton seul fait, de ta seule décision. Réfléchis à ton futur... »

    Aban'Don : « Je n'ai pas de futur ! »

    Je n'avais pu me retenir de crier, la colère faisant rage dans mon cœur. J'aurai pu être quelqu'un, mais les événements récents m'avaient encore plus affaiblis. J'étais là, gisant sur le sol. Le maléfique faible n'avait aucun pouvoir. L'on pardonnait à tous ces Anges ignares et impuissant, on les trouvait mignon et on les protégeait, mais dans mon monde, celui du mal, la faiblesse était la chose à éradiquer le plus vite possible. Si je sortais d'ici et rejoignais la prison, l'on me tuerait sans état d'âme. Si l'on m'avait présenté jadis quelqu'un comme moi, je l'aurai assassiné sans remords.

    Voix : « Qui es-tu pour décider de ton futur ? Sors Aban'Don, vas dehors, et ouvre les yeux. ».

    L'ombre s'en alla, lentement, sortant par l'ouverture de la grotte. Pris d'une soudaine envie d'égorger cette créature, je me relevai et sortis à mon tour. Seulement, je m'aperçus que l'ombre n'était plus là. Au lieu de cela, plus loin, une femme parlait de faire des recherches sur d'éventuelles pistes. Ce que je ne savais pas, c'est que l'endroit où j'avais vécu était en réalité un tunnel et que tout ce que j'y avais trouvé pour allumer et maintenir mon feu auraient constitué des indices intéressants pour cette dernière. Comme quoi, même si je ne savais rien de sa race, mon destin restait de mettre des bâtons dans les roues des Orishas, peut-être dans le corps aussi.

    790 mots:


    [Septembre 2015] - Groupe III - Le campement Ezpg
    [Septembre 2015] - Groupe III - Le campement 1844408732 :
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    Mar 22 Sep 2015, 13:07


    Par la formulation d'un énième caprice, la mère de Nausicaa obtenu - comme toujours - gain de cause. Elle profita de l'absence de son aimé pour soumettre sa descendance à son odieux arbitrage parental. Une fois n'est pas coutume, Nausicaa ne pouvait se rebeller. Clamer une protestation face à cette demande saugrenue n'était pas à concevoir. Dans cet éternel cycle vicieux, la jeune Alfar fut une nouvelle fois désignée comme étant la représentant de sa génitrice, sous prétexte que la tâche que l'on lui avait incommodée n'était pas digne pour une femme de son rang. Cette situation était monnaie courante dans cette famille, pourtant, en cet instant, les événements n'étaient pas communs à cette dérangeante manie. Nausicaa venait tout juste de se remettre de ses épuisements. Faible de par sa nature, son expédition au Désert n'avait fait que de renforcer sa vulnérabilité. Cette ère de chaos et d'incompréhension, qui toucher enfin à sa fin, avait vécu son heure de gloire loin des yeux de l'enfant. Plonger dans un repos réparateur dés les premières secousses qui firent trembler les terres et les mers, elle n'avait pu prendre connaissance des agissements de son peuple. La désignation des masques d'or resta un mystère pour sa conscience, tout comme le rôle que la Khæleesi avait eu sur les peuples et le temps.

    « Ma Dame, laisser moi l'accompagner. Je... » - « Caenis. Oserais-tu insinuer que ma fille n'est pas à la hauteur de cette mission de seconde zone ? » Ce n'était pas dans la nature du majordome de contredire les ordres que l'on lui assignait, à une exemption près : en aucun cas, l'Orisha n'irais à l'encontre des intérêts de sa jeune maîtresse, ce dont la femme de son maître prenait un mal à plaisir à faire. « Non, bien sûr que non. Jamais je n'oserais. » - « Alors la discutions est close. » De son expression d'éternel dépressif, l'homme se résigna à s'incliner pour démonter sa désolation. « Bien. Veuillez accepter mes excus-... » - « Je n'en ai que faire. Alucius ? » A son appellation, une fumée ténébreuse se matérialisa, indiquant que le Démon allé faire son apparition. « Que puis-je faire pour vous ? » Assise dans un fauteuil de velours, Elwing ne dénia pas adresser un regard à son interlocuteur. Elle était trop occupée à s'amuser à faire tournoyer le vin qui était détenu dans sa coupe. « Je te charge d'emmener Nausicaa à la montagne de l'edelweiss. Ne traîne pas, dépose la juste et rentre immédiatement à la demeure. » - « Vos désir sont des ordres. » Satisfaite de la réponse, un largue sourire narquois se dessina sur le visage de la maîtresse des lieux. « Tu vois Caenis, c'est ainsi que doit se conduire un larbin. » Elwing ne pouvait voir l'étrange sourire qui trôner sur les lèvres du Démon, quant à l'Orisha, il était incapable de définir cette expression. Bien des années plus tard, il songerait à toute la douleur qu'il se serait épargnée, à lui, comme aux autres, s'il était parvenu à définir ce visage. À l'époque, il l'interpréta comme un sourire de satisfaction mal placé. « Ne reste donc pas là à ne rien faire ! Va donc vérifier que Nausicaa soit prête. » Sa voix était remplie de mépris, mais cette tonalité n'atteignit pas le cœur du jeune homme, qui était habituer à tant de rancœur. Cette famille, n'était que tromperie et animosité.

    ▲▼▲

    Plonger dans une situation qu'elle ne pouvait comprendre, Nausicaa s'efforça de faire bonne figure. Ses connaissances actuelles ne lui permettaient pas de saisir l'importance de la situation. De plus, la demoiselle était sous l'emprise d'une irritation continuelle. À plusieurs reprises, ses mirettes se fermèrent, en signe d'épuisement. Et lorsqu'elle reprenait ses esprits, les mots injustes que sa mère lui avait adressés la hantée. Nausicaa était fatiguée et lasse. Elle n'écouta qu'à moitié, le discours de l'Orisha, qui avait visiblement endosser le rôle de supérieur pour cette mission, et lorsque le groupe se dispersa pour répondre au attente de la femme, l'Alfar partie également de son côté, ne cherchant à aucun moment à s'allier à ses partenaires de quête. Les bras croisés en signe d'opposition, il ne lui fallut pas bien longtemps pour apercevoir l'un de ses fameux indices : c'était une enveloppe de tissu, ficelé à l'aide d'un morceau de laine. Sa curiosité la poussa à le récupérer, mais son instinct morose l'a convaincu d'ensevelir le paquet sous la neige. Elle n'était pas d'humeur bonne samaritaine et ne le serrait sans doute plus jamais.

    Une tonalité, lui étend adressée, la prise par surprise. À son écoute, une décharge électrique traversa tout son être. Cette voix représentée un lointain écho d'un souvenir qu'elle n'était parvenue à oublier : de cet homme mystérieux, dont le visage hanté le moindres de ses songes. Jamais, ô grand jamais, elle ne s'était illusionné dans l'espoir de le revoir. Et pourtant... Pourtant, il était bel et bien là. Devant elle. Comme lors de leurs première rencontre, il l'avait prise par surprise. Quand ses mirettes croisèrent les siennes, ses joues empourprèrent instinctivement. Son esprit s'entremêler de diverses questions, des plus communs aux plus indiscrète, qu'elle mourrait d'envie de lui poser. Mais elle n'en fit rien. Comme lors de leur première entrevue, elle lui fit une révérence. « Monsieur. Jamais je n'aurais pu imaginer vous revoir dans ce lieu... Et dans ses circonstances. » Il est vrai que Nausicaa s'était imaginé mille et une retrouvaille, dans des circonstances bien plus formelles. Et dans un élan de folie enfantine, une touche de romantisme embellissait leur relation. Cependant, elle n'était pas assez idiote pour croire que ses rêves deviendraient un jour une réalité. Ses rêves resteraient des chimères, de merveilleuse illusion. L'Elfe de la nuit remarque un peu tardivement la femme qui accompagner son interlocuteur et c'est seulement à cet instant, qu'elle comprit que le "bonjour" entendu précédemment lui était destiner. Bien que l'inconnu féminin eût des caractéristiques semblables à sa race, elle ne semblait pas en faire partie. Ne sachant comme se comporter avec une individu de son espèce, Nausicaa se contenta d'incliner la tête en sa direction, un largue sourire dessiné sur ses lèvres, en signe de politesse et de bienveillance.



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    Mer 23 Sep 2015, 15:53


    « Que faisons-nous ici, Jézabel ? Je ne me sens pas réellement à ma place. L’ambiance est tellement lourde et pesante. » Murmura la Bélua qui, les traits figés en une expression inquiète, contemplait le décor immaculé de la Montagne. Dans un frisson, elle réajusta son épais manteau blanc et la longue écharpe de laine qui encerclait plusieurs fois sa gorge. Le climat était peu clément et elle peinait à le supporter. Elle avait toujours préféré les grandes forêts plutôt que la neige ou la plage. « Je ne t’ai pas obligé à me suivre. » répondit tout bas la Sirène. Pourtant, la présence de sa dame de compagnie l’arrangeait. Mieux valait qu’elle dissimule aux autres l’essence dans laquelle elle avait été forgée, les Sirènes encore pourchassées par certains rancuniers. Jézabel avait toujours dégagé un charme fragile et éthéré qui faisait douter de sa race. Si elle avait tenté de couvrir au mieux la réalité, elle préférait avoir un alibi : Kaguya, possédée par le Totem du Panda. Elle pourrait aisément se faire passer pour une parente, laissant présager qu’elle était une mi- animale, comme elle. Ce n’était pas un mensonge en soi, sans être la stricte vérité. « Tu n’as pas froid ? » demanda-t-elle en grelotant et soufflant sur ses longs doigts blêmes. « Ça va. » Habituée à nager dans les eaux glacées des mers salées, elle craignait plutôt la chaleur. Elle s’était contentée d’ajouter une cape rouge par-dessus des vêtements chauds. « Tu … veux que l’on aide les Orishas à trouver des indices ? » - « Oui. » Elle n’allait pas lui avouer ses véritables intentions. Se bornant à mimer un intérêt pour le discours d’Elize, elle prêtait une oreille distraite aux instructions mais un regard appuyé pour un homme qui la dévisageait depuis plusieurs minutes déjà. D’un œil inquisiteur, il la détaillait, l’air de trouver sa peau trop clair, ses yeux trop colorés et ses cheveux trop longs. Jézabel faisait de son mieux pour paraître innocente mais doutait de cet étranger. Son visage lui était vaguement familier et elle redoutait qu’il sache. « Allons-y. » - « Que cherche-t-on ? » - « Contente-toi d’être observatrice et de me signaler la moindre anormalité. » - « Je veux aider. » - « Tu le feras. Ne tombe pas malade, c’est tout. »

    Quelques morceaux de parchemins abandonnés, les feuilles dépassant à peine d’un tapis de neige. Jézabel s’accroupit doucement près de ses trouvailles, les dégageant doucement de leur prison de glace. Les écrits étaient compromettants, des observations sur les créatures dorées que les adeptes morbides de la Secte de Rhéa Latia avaient contribué à créer. L’encre était à peine illisible par passage. La Sirène prit quelques flocons entre les mains le temps de les faire fondre, avant de manipuler l’eau pour saccager la moindre ligne. Elle finit par déchirer les pages en petits morceaux. « Qu’est-ce que tu as trouvé ? » demanda Kaguya en s’approchant. « Rien encore. Ce n’est pas facile de discerner quoique ce soit. » mentit-il avec un naturel assez déconcertant. Elle avait l’habitude de raconter des fables à la Panda. « Il y a des traces étranges qui mènent à une crypte. Tu veux voir ? » La petite Bélua paraissait si fière d’elle. C’en était touchant. « Oui, montre-moi. » Après quelques minutes de marche, Kaguya fronça les sourcils. « J’étais pourtant certaine … Je ne sais plus où elles étaient. » - « Ce n’est pas grave. Nous finirons bien par les retrouver. » Elle n’allait pas lui avouer qu’elle avait déjà remarqué les empruntes et qu’elle les avait effacé. « Je suis désolée. Je ne sers pas à grand-chose. » - « Ne te dévalorise pas. Je suis contente que tu sois là. » Kaguya sourit. « Tiens, ne serait-ce pas … ? » Jézabel suivit le regard de la jeune femme et finit par apercevoir la petite silhouette d’une demoiselle qu’elle connaissait bien, une toute jeune fille à la peau violacée et aux yeux verts. « Nausicaa ? » s’étonna-t-elle en s’approchant de sa cousine. « Que fais-tu ici ? » Cela faisait longtemps qu’elles ne s’étaient pas vues. Elle jeta un léger coup d’œil à l’Alfar avec qui elle était. « Bonjour ! » s’exclama joyeusement Kagaya, à des lieues des considérations de ses interlocuteurs. Elle était simplement heureuse de voir un membre de la famille Eternam, indemne. Le membre que l’une comme l’autre appréciaient le plus. Cela ne rendait que meilleure la nouvelle.  

    Sans avoir besoin d’explication, Kaguya avait compris qu’elle devait taire la race de sa maîtresse. Jézabel espérait que Nausicaa aurait la même clairvoyance.

    752 mots : Jézabel et Kaguya sont là. La première détruit des indices, la deuxième ne comprend pas grand chose à la vie XD Elles vont voir Nausicaa et Welv'nyr
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    Mer 23 Sep 2015, 16:40



    GROUPE III
    - Yulenka - Ethan - Kohei - Mia - Welv’nyr - Nausicaa - Jézabel - Aban’Don [Adam] - Julia [Mircella] - Maya [Yukina]

    « Ecoutez, le matériel est inutilisable, et les différents campements sont vides. Pour qui la prenez vous ? Vous pensez réellement qu'elle aurait laissé quoi ce soit ? », « Justement. Tout le monde sait que c'est elle le coupable, les preuves ne sont plus à fournir. Qu'elle était son utilité à tout détruire. », « Détruire ou emporter ? », « Les deux. Et ceux là... » Elle jeta un coup d'oeil derrière elle « ... sont ici pour poursuivre son œuvre. Nous avons, de toute manière, récolté déjà tout ce que nous pouvions. Traces, plans, indices, bribes de quoi que ce soit. Ce qu'ils prendront nous ait inutiles, et tout ce qu'ils saccagerons seront des indices déjà minutieusement inspecter. », « Alors pourquoi les avoir fait venir ? », « Tu pensais réellement que c'était moi qui les ai appelé ? Téo me les a collé, mais il n'a pas vraiment fait attention. Il est occupé ailleurs par d'autres affaires. Je ne lui ai pas fait confiance dans ce jugement. » Elle haussa les épaules, regardant les gens faire tout le contraire de ce qu'elle avait demandé « Psychologie inversée. Demande quelque chose à un enfant, et il fera tout le contraire. Quelle perte de temps... », « J'espère que les bijoux qu'ils auront trouvé leur servira comme jolie décoration. », « Je m'en fiche. Où est Yulenka ? », « Je l'ai vu partir derrière ces pitons rocheux. », « De mèches avec l'instigatrice de tout cela ? », « Non ! Il y a un traité de paix entre les vampires et les orishas ! Elle n'a pas le droit d'être du côté des forces du mal. », « Elle fait ce qu'elle veut. Pour le traité, tu y crois encore ? Tout ce qui est vieux est oublié, je ne suis même pas sure que l'Orishala lui même si souviens de sa signature sur ce papier. », « Tu n'as pas confiance en Téo, tu n'as pas confiance en notre souverain... A qui fais-tu confiance ? » Elle délia ses bras, attrapant un sac qu'elle remplie de provision « En moins, et à ce que je vois. Regarde là-bas, on va devoir lever le camps. Les indices et tout ce qu'il faut ont déjà été téléportés. », « Nous... Nous ne sommes plus que dix... ?! », « Trois. Toi, moi et lui là-bas. D'ailleurs vas le chercher, on rentre. » Le type acquiesça et s'approcha d'Ethan lui disant « Elize doit vous parler. » Coopératif, l'Orisha s'approcha d'elle. Lorsque l'assistant fut également à sa hauteur, Elize attrapa le bras de chacun et se téléporta. Une seconde plus tard, un dragon arriva, hurlant et envoyant une rafale de flamme sur le campement, brûlant le matériel et tout ce qui ne résistait pas. Tout fut réduit en cendre en moins d'une minute. Seuls les rochers arrivaient à garder contenance, mais sans plus. Il y avait bien quelques cavités où se réfugier mais si les autres voulaient fuir... C'était le moment.

    ~

    Petits enfants tout juste transformés, ils avaient faim et peur. N'osant pas sortir, n'ayant toujours connu qu'eux, ils avaient été abandonnés à leur sort sans vergogne. Mais la chance leur souriait, puisque l'impératrice en personne les avait trouvé. Elle les cajola, leur posant des questions en leur faisant apparaitre de quoi reprendre des forces. Elle était maternelle, bienveillante, et pour des enfants qui venaient à peine de quitter leur mode de vie, c'était une valeur importante. Alors l'un d'eux s'approcha d'elle. Il devait avoir huit ans, tout au plus « On est ici depuis trois jours... Des messieurs sont venu dans notre village, ils nous ont emmené ici et nous ont fait mal. Ils en voulaient à notre mère... », « Ferme là... ! » Lui attrapant la main, il tira son jeune frère en arrière « On n'sait pas qui c'est. Nos parents avaient des problèmes, et on était leur contre-partie. Mais ils les ont tué et ont préféré nous transformer. Pour pas qu'on leur marche dans les pattes ils ont préféré s'tirer. Mais je peux pas abandonner mon frère et ma soeur. » Le petit de onze ans, peut être douze, était plein de colère et de haine. Il voulait faire la peau à tout le monde « On n'a rien demandé, on n'en a jamais voulu de cte vie. On nous a mordu, on nous a abandonné et on a tué notre patrie. » Déraciné « L'un d'eux s'appelait Blanchard, c'est tout ce que je sais... Et on sait pas pourquoi ils nous ont emmené ici. Mais du coup, on ose pas sortir, dès qu'il fait jour, on a mal. » Blanchard, ce nom était un peu connu chez les Tzimisce mais ils ne revenait pas souvent aux oreilles « Vous êtes qui madame ? » Le plus grand le retint par l'épaule alors qu'il s'avançait vers elle, et attrapa la main de sa sœur, timide et aveugle « Tss... Si au moins ça lui avait rendu la vue. » Mais même pas.

    Mots : +720

    EXPLICATIONS:

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    Mer 23 Sep 2015, 18:27

    Yulenka eu toutes les peines du monde à réprimer un sourire sadique. Un nom.... On lui avait donné un nom.... Le sort de ce mec là était condamné. Mais pas tout de suite, non.... Il fallait préparer sa vengeance, qu'elle soit douce et savoureuse pour la vampiresse, qu'elle soit glaciale et funeste pour l'autre.... Il devait servir d'exemple, il devait être briser publiquement, ne plus être que l'ombre de la plus misérable des âmes tourmentées. Celui là..... Il allait découvrir un nouveau stade de la douleur et de l'agonie. Mais pour l'instant, il y avait nettement plus urgent. Les trois bouts de choux à s'occuper. Son cœur d'ex-ange se serra en voyant ces trois pauvres bambins pareil à trois petits chatons sauvages acculés et effrayés. Elle aurait bien voulu les prendre dans ses bras pour leur faire une gros câlin, en bonne mère poule vampirique qu'elle était, mais elle se ravisa. Ils étaient encore beaucoup trop choqué pour pouvoir accepter ce genre de contacte. Surtout le plus âgé, qui était certainement le plus sensible à ce qui leur était arrivé. La vampiresse plongea son regard bleuté dans celui des enfants. De lourdes plaies allaient les suivre pendant un bon moment. Il allait falloir panser délicatement ces plaies, et se montrer le plus compréhensif du monde.

    -Je devine très bien ce qu'on vous a fait subir.... Et tu es très courageux de t'occuper de très frères et sœurs. C'est très bien ce que tu as fais, et tu as eu raison de le faire. D'ailleurs, il n'y a pas de raison que ça cesse. Je pense que vous devriez toujours rester ensemble tous les trois....

    Elle voulait les rassurer et les réconforter. Ils n'avaient plus qu'eux-même pour se soutenir et s'encourager, ils étaient le seul lien mutuel qui les faisait tenir. Les séparer serait une bêtise pure et dure, et finirait de les briser. Il en était hors de question. Yulenka devrait donner des directives pour que rien ne les sépare une fois à la forteresse.

    -Vous... Vous êtes tous les trois entrain de changer. C'est pour ça que vous ne supportez plus le soleil, et vous avez raison de vous en protéger. Pour l'instant vous ne devez vous en approcher sous aucun prétexte, il vous brûlerait. Mais rassurez vous, un jour cela cessera, et vous pourrez de nouveau marcher en plein jour.

    Vint la délicate question de son identité. Elle se voyait mal leur annoncer de but en blanc qu'elle était l'impératrice des vampires, et qu'en se baladant par hasard dans le coin elle était tombée sur eux. Mais elle n'avait pas non plus envie de leur mentir.... Aussi elle décida de ne pas leur faire tout de suite mention de sa nature vampirique et encore moins de son statut royale. Elle leur répondit toujours avec un sourire bienveillant.

    -Je m'appelle Yulenka. Je suis quelqu'un comme vous. Sauf que moi je peux de nouveau marcher sous le soleil. J'ai aussi un chez moi, un très très grand chez moi.... Et j'y accueille plein d'autres personnes qui sont comme vous, mordus, et qui ont du mal avec le soleil. Ils y sont à l'abri du soleil et des gens mal intentionnés. Il y a aussi des enfants qui ont perdu leur parent comme vous. Et je me disais... Qu'il y avait une chambre inoccupée avec trois lits.... Est-ce que ça vous tenterez de venir découvrir ce lieu.... Qui est magique ? Vous verrez.... même si vous ne pouvez pas sortir, il y a tellement à faire dans cette curieuse demeure que vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Personne ne vous fera de mal, personne n'essayera de vous séparer. Vous pourrez même vous y faire des amis.

    Quand on se mettait à la place de ces pauvres gosses, ce que la vampiresse leur proposait avait un goût de paradis, surtout après l'enfer qu'ils avaient vécus. Les deux plus jeunes semblaient enchantés et ravis de cette proposition. Le plus vieux lui était très méfiant. Ils avaient échappé à une galère ce n'était pas pour s'en retrouver dans une autre. Mais avaient-ils seulement le choix ? Il ne savait plus quoi faire pour apaiser la soif et la faim de ses frères et sœurs. Ils étaient seuls... Tellement seuls.... Si personne ne venait les aider, il n'y survivraient pas. Tout en déglutissant et en craignant de faire la plus grosse erreur de sa vie, il demanda.

    Il y aura de quoi manger ?

    -Autant que vous voulez à toutes heures du jour et de la nuit. C'est très bien organisé pour que les gens ne manquent de rien.

    Mais... on ne peut pas sortir....

    -Vous savez.... Mon chez moi est magique.... Mais c'est parce que moi aussi je suis un peu magique....

    Elle esquissa un sourire malicieux et tendit sa main vers eux. Elle avait finalement préférée les téléporter elle-même à la forteresse, en empruntant le pouvoir de son gardien félin. Les enfants étaient déjà suffisamment terrifiés, si Chess venait, ils allaient mourir de crise cardiaque. Le chachat poule devrait attendre un peu avant de pouvoir materner les nouveaux petits arrivants. Les enfants -pour ceux qui le pouvaient- regardèrent la main tendue vers eux dubitatifs. Yulenka leur dit alors.

    -Si vous voulez me suivre.... Il vous suffit d'attraper ma main et de fermer les yeux.... Et lorsque vous les rouvrirez.... Vous verrez la magie !

    Un peu hésitant, les deux frères finirent par prendre la main qu'on leur tendait, le plus grand prenant le soin de poser la main de sa sœur sur celle de Yulenka. Affichant un dernier sourire, Yulenka disparut, emmenant avec elle les petits vampires vers une nouvelle vie. Et aussi pour lancer une enquête et une mise sous surveillance d'un vampire nommé Blanchard....

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    Mer 23 Sep 2015, 19:34

    Cet endroit était.. terriblement ennuyeux. Passant ses pieds dans la neige, à peine distraite par ce que les autres pouvaient bien faire, la Dullahan cherchait un moyen comme un autre de s'occuper, de fuir l'ennui qui la guettait depuis qu'elle était arrivée sur les lieux. Elle leva les yeux, désintéressée, afin d'observer ce qui avait été ramené auprès de la jeune femme, ce qu'elle rejetait en boucle sans même se préoccuper des réactions des autres. La petite haussa les épaules. Elle ne voulait pas être là, et bien l'autre non plus. Et quelque chose lui disait que tous ceux qui se trouvaient dans les parages auraient préféré être ailleurs. Non, sérieusement, qui pouvait prendre plaisir à crever en montant le sentier pour arriver tout en haut d'une montagne pourrie pour en plus se prendre en pleine face qu'on ne sert à rien ? Si l'orisha tentait de toucher l'égo de la Défunte, alors elle faisait définitivement fausse route. Elle n'impressionnait personne. Donnant un léger coup de pied dans un caillou, la Morte finit par se retourner, afin de commencer à s'en aller, à disparaître comme dans un écran de fumée. Personne ne la remarquerait, car personne ne l'avait remarquée. C'est tout du moins ce qu'elle pensait.

    Elle croisa alors un regard qui lui fut bien familier, et un sourire malsain arqua ses lèvres. L'Alfar était ici. La source de tous les problèmes qui avaient hanté la vie de celle qui était à présent la Souveraine des Elfes, une femme plus qu'accomplie. L'exact opposé que ce que la vie avait offert de plus beau à ces terres. Et là ou Julia aurait pu l'apprécier de par sa marginalité, il n'en fut rien. Ce n'était pas pour leur rupture que la petite en voulait à l'elfe de la nuit, oh, non. Il s'agissait de quelque chose de bien plus compliqué que ça. Sa nature maléfique l'attirait bel et bien, mais s'embourbait dans cet autre, ce Kohei mou et hésitant, timide et dépourvu de toute spontanéité. L'absence d'émotions pouvait aider dans certains cas, mais le pénaliserait bien plus qu'autre chose. Chacun aime lire dans l'autre, et ne rien ressentir ne voulait pas dire ne rien montrer. Là était tout l'art de la manipulation, quelque chose qu'il ne saurait manifestement jamais contrôler. Elle le plaignait dans son esprit, entre deux rires. Il était l'heure des révélations.

    S'approchant d'un pas élégant de l'Alfar, elle ne s'arrêta qu'à quelques centimètres de lui. Par réflexe, elle chercha la présence de la petite Fae qu'elle chérissait tant, sans parvenir à la trouver. « Alors, on se sépare de ses plus fidèles acolytes ? ». Elle tourna pendant quelques secondes autour de lui, toujours aussi moqueuse, une pointe de malice dans le regard. « Cela faisait longtemps que je n'avais pas croisé ta route, Kohei. ». Toujours aussi pitoyable ? Voulut-elle ajouter, se retenant à peine. Ses pensées se lisaient dans la manière qu'elle avait de le regarder, de le toiser de haut en bas comme s'il n'avait été qu'un vulgaire cobaye d'expérience. En vérité, il était le premier qu'elle avait maudit, elle pouvait donc le mettre aisément dans cette catégorie. Puis elle alla trop loin.

    Le mensonge ne perdurerait plus. « Je me demandais.. ». Elle s'arrêta à quelques millimètres de son visage, taquine. « Tout va bien dans ta vie en ce moment ? ». Puis elle plissa les yeux, fourbe, sournoise. « Pas de.. malchance qui te hante, par hasard ? ». Et elle s'éloigna, doucement, gracieusement, laissant apparaître de manière presque imperceptible la marque qui ornait son poignet. Tout serait évident, s'il prenait la peine de réfléchir. Mais il ne l'aurait point. A peine eurent-ils le temps d'échanger quelques mots qu'un immense dragon fit son apparition, brûlant tout sur son passage, y compris le campement. « Ça devient intéressant ! ». Pliant les genoux, la Dullahan s'envola et alla se reculer dans un coin protégé des ardeurs de l'imposante bestiole. Pour en avoir côtoyé pendant toute une vie, elle savait qu'il ne fallait pas les prendre à la légère, et que beaucoup mourraient de par leur stupidité. Mais aussi qu'à un moment, il faut savoir s'éclipser dans toute sa dignité, avant de se brûler les ailes en voulant trop s'approcher du soleil.
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    Mer 23 Sep 2015, 20:07

    Je la toisais, de haut en bas, ne laissant aucun détail sur le bas côté de ma réflexion. La belle noire se trouvait juste devant mes yeux, le regard fuyant, l'air intimidée, les joues rougies par le froid. Je ne cessais de m'étonner de la voir changer de comportement, je ne me lassais pas de cette attitude respectueuse mais ô combien gênée et transparente. Mon regard s'apaisa pendant quelques secondes qui ne furent que trop brèves, ne me donnant guère le temps de respirer, d'avoir un moment de répit bien mérité. La Nelphénéenne se trouvait comme paralysée devant cette scène qu'elle aurait pu qualifier d'inédite. Il ne lui était point permis de m'observer en dehors de nos quartiers, de s'incruster dans ce que j'aurais aimé préserver comme vie privée. Mais il avait fallu qu'aujourd'hui, en ce lieu sordide et désagréable, je croise le chemin de l'adolescente. Un soupir presque imperceptible s'échappa de l'entre ouverture de mes lèvres, tandis que je m'éloignais doucement du visage de la jeune fille. La prendre par surprise ne me provoquait qu'une sensation proche de l'amusement. Je la sentais particulièrement sensible, mais je n'irais pas jouer avec ce genre de choses. Non pas car je tenais à elle, ou bien tentais-je peut-être de me mentir une énième fois, mais tout simplement car je réservais mon temps à d'autres activités.

    « C'est plutôt à moi de vous faire ce genre de réflexion. ». Mon ton se fit plus sec, laissant planer comme un air de reproche dans ces mots que je lui adressais. Pourtant, aucune colère ne se lisait sur mes traits, restés impassibles, voire peut-être teintés d'un certain amusement d'ainsi la rencontrer. Les circonstances n'étaient pas adaptées à une jeune fille de son rang, encore moins lorsque l'on savait que ses parents la surveillaient constamment. Je me permis d'observer les alentours, cherchant du regard quelqu'un qui aurait pu l'accompagner, la sortir du pétrin en cas de danger. Rien. Le Néant. Pourtant, je ne l'imaginais pas assez courageuse pour fuir. Passant une main dans ma chevelure d'albâtre, je me résignais. « Une lubie de votre mère, je présume ? ». Je ne m'aventurais pas sur un terrain glissant. Il était devenu terriblement viable dés lors qu'elle l'avait abordé d'elle-même, et quand bien même je toucherais un point sensible, cela ne m'importait que trop peu pour que je tente de modérer mes propos. Lors de l'arrivée d'une connaissance de la jeune fille, je n'eus qu'un faible haussement de sourcil. « Bonjour, mesdemoiselles. ». Un vague frisson me fit tressaillir, avant que je ne m'écarte doucement pour les laisser se retrouver. « Vous devriez faire attention. ». Le Loup n'est jamais bien loin.

    Je me retournais, afin de quérir la présence d'Elewen qui s'éloignait bien trop à mon goût. Je ne devais point la perdre de vue afin de la garder sous mon contrôle. Qui sait quel genre de fou pouvait traîner dans les parages, et tenter de me voler un cobaye aussi docile que cette dernière. Mon regard se porta sur un couple bien mal assorti. Une petite fille tournait autour d'un de mes semblables, se moquant ouvertement de ses capacités, de leur passé commun. Je n'en fis rien, à part le placer dans un coin de ma mémoire. Si certains pouvaient s'avérer peu fréquentables, alors je saurais m'en souvenir. Un grognement sourd vint me perturber dans ma réflexion et aussitôt, une immense ombre vint surplomber les lieux. Une chaleur intense vint alors flatter mes sens, tandis que les flammes se mettaient à danser, carbonisant tout sur leur passage, réduisant en cendres les moindres indices qu'il pouvait rester. Mes yeux cherchèrent instinctivement l'Orisha venue nous soudoyer, sans pour autant y arriver. Cette sombre idiote avait fui. Et si je n'éprouvais aucune compassion envers ceux qui mourraient sous les chaleurs de l'enfer, je n'avais nullement l'intention de me mêler à la panique générale.

    Attrapant l'épaule de la Nelphénéenne, je la poussais vers l'avant non sans une violence certiane, ne faisant preuve d'aucune délicatesse à son égard, quand tout à coup, quelque chose me bloqua dans mon élan. En pleine action, je m'arrêtais, bloquant chacun de mes membres, jusqu'aux plus fines articulations de mes doigts, alors que mon regard croisait le sien. « Nausicaa.. ». Un souffle léger, discret, mais incroyablement présent et significatif. Un frisson me parcourut le dos, semblable à un véritable courant électrique qui m'infligeait maintes et maintes douleurs. Milles ans de souffrance n'auraient été comparable à cette torture mentale. Des émotions contraires commencèrent à se mélanger dans mon esprit, m'empêchant complètement de me mouvoir correctement. J'étais pris entre l'envie de la laisser se débrouiller seule et la.. Je m'arrêtais. Peur. De l'angoisse. Un grognement rauque fit vibrer mes cordes vocales, alors que mon bras saisissait celui de la jeune fille sans lui donner le temps de réagir. Je la hissais dans mes bras, la portant comme il était coutume de le faire avec une Dame, d'un geste bien peu agréable, trop peu respectable pour que la relation que nous entretenions, puis mes pas, à un rythme effréné, me guidèrent jusqu'à un endroit où les flammes ne pouvaient nous atteindre. La déposant maigrement sur le sol, les mots ne vinrent plus, ne parvinrent plus à trouver leur chemin jusqu'à l'entre ouverture de mes lèvres. La colère me gagnait doucement, l'adrénaline coulait dans mes veines, accentuant mes pulsions déjà bien trop présentes. Son visage m'agaçait, et me tourmentait tant que cela en devenait à peine supportable. Portant une main à mon front, je me laissais glisser contre la paroi rugueuse du rocher. Rien ici ne semblait en proie à m'accorder ne serait-ce qu'une soirée..
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    [Septembre 2015] - Groupe III - Le campement

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