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 La Dame Argentée [Quête - PV Lokys]

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Sam 23 Aoû 2014, 07:41

La sensation humide qui l’engoutit soudain lui redonna conscience, anesthésiant quelque peu la douleur de sa jambe qui se résorbait mal... de l’argent. Il avait oublié que les riches gardes de Pabamiel étaient parés de ce corrosif métal jusqu’au bout de leur lame. Agrippé aux aspérités du sol marin, il resta plusieurs minutes sous la surface à écouter... jusqu’à ce que les cliquetis des garde lui semblent s’éloigner, jusqu’à ce qu’une nausée le rappelle à sa condition de presque-mortel.

Lâcher prise. Le courant l’emporta sur quelques mètres mais il put libérer ses voies respiratoires atrophiées à l’air libre, et en aspirer une bouffée. Satanée résurrection... Les remous se calmèrent enfin, et il put reprendre une nage plus digne vers sa destination. Le vampire avait en tête le tracé bien précis de Nobu jusqu’à la planque.. à terre. Il se souvenait que nappe souterraine y menait indubitablement, mais s’y rendre serait une affaire. La soyeuse ondée l’apaisa quelque peu. Se délestant des derniers sachets de poudre qu’il s’assura d’ouvrir pour que leur contenu soit perdu à jamais, il sentit peser contre sa hanche la bourse fructueuse qu’ils avaient amassée ce soir, et se souvint à qui elle devait être destinée. Il n’en avait proprement cure, et devait avant tout rejoindre la planque pour mener à bien le plan qu’il avait fomenté.

La route de l’eau s’arrêta sur un édifice en bois où roulait calmement les pales larges d’un moulin. C’était ici l’entrée. Le vampire s’immergea, non après avoir inhalé tout l’air qu’il pouvait. Les abysses s’étendaient sur plusieurs mètres, mais enfin le mur s’évada sur des colonnes de support couvertes de mousse, et le nyctalope pénétra dans une espèce de grotte qui parcourait tout le sous-sol de Nobu. Si les ténèbres ne lui causaient pas le moindre problème, l’air vint à lui manquer... Il devait trouver la sortie. Immédiatement.
Des voiles de lumière, effervescents, ondulaient au loin. S’y précipitant, le vampire sentit son corps s’arracher contre plusieurs parois de terre, rouler contre un sarcophage de limon glissant qui lui laissèrent une irrépressible sensation de dégoût, le forçant à se contorsionner pour éviter ces murs de fanges pourries par l’érosion des années. Le bassin dans lequel il reprit vie fit chanceler les débris qui le recouvraient. L’usine à dame argentée vomissait bien plus que son poison gris dans les bas-fonds de la ville, à priori. Le vampire s’extirpa du bouillon rance et stagnant, délaissant son long vêtement imbibé de poisse et de déchets pour rejoindre l’arrière des cales. Il était surprenant que l’on ne lui ait pas encore sauté à la gorge, mais les percussions familières du ballet des armes éveillèrent soudain sa curiosité. On se battait non loin.

Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre la bataille, soudain sa stature surprise s’arrêta face  à l’improbable. Les chaînes luisantes enlaçaient deux poignets basanés au mur ineffable. La jeune femme frêle ne semblait pas avoir été nourrie depuis des jours, totalement inconsciente du tumulte qui se déroulait ici. Avait-elle était oubliée par ses geôliers ? Le vampire n’avait que faire des esclaves qui pourrissaient aux moins des dealers, mais pris d’une étrange affection pour cette race aux yeux vairons, il dégaina promptement son arme et la ficha entre deux mailles de métal, qui cédèrent sous l’impact. La jeune esclave libérée tomba en avant, rattrapé par son bras puissant. Son oeil doré s’ouvrit, et il sembla au guerrier que ses lèvres affaiblies avaient prononcé un silencieux... « merci... ».


A travers les lucarnes offertes par l’arrangement inégal des caisses, les iris glacials de Lokys perçurent quelques mouvements, des corps malmenés par l’éventrement des lames, des cris hagards et perçants. Le combat battait son plein, et les gardes qui plus tôt le poursuivaient étaient à présent réunis ici, certains fouinaient, mais la plupart s’occupaient de protéger leur vie face aux cotonneux assaillants.

« On a été découverts ! » « Maudit vampire, il nous aura trahis !! »

« Ah... il n’était donc pas avec vous ? »

« Et Olfa ? » « Tais-toi ! Jamais elle ne nous aurait vendus ! »

« Navré de vous décevoir, mais c’est d’elle que nous tenons... Tout ! »

La milicienne avait frappé un coup rude en plein dans la poitrine de son adversaire, lui avouant cet épineuse révélation, qui le contraignit à l’arrêt. Trop tard, la lame d’argent avait fait son chemin à travers les crénelures thoraciques du belître.

« Olfa... » Ce dernier mot courut sur l’échine du vampire. Puis soudain, une odeur, un souffle chaud... Le feu, quelque chose brûlait non loin... « Parfait ! » Le sourire carnassier de Lokys se découvrit dans la pénombre. Prenant un peu d’élan, en un cri guerroyant, il jeta sa lourde carcasse contre la pile de caisse qui le dominait. Dans un éclatement tonitruant, les contenants explosèrent, la limaille de drogue s’évapora dans l’air, les flammes virevoltèrent sur cette toile argent et or tandis que le guerrier tombait à la renverse, tâche sombre dans le décor.

« Qui est là ? »
« Fuyez, tous aux barques ! » Les barques... La poussière pénétrait son organisme par tous ses pores. La fumée l’étourdissait, et cette sensation... « Aah... » Se relevant tant bien que mal, le guerrier vit avec horreur une longue écharde de bois traversée sa hanche... Le grognement de douleur qui suivit son dégagement fit frémir même les coeurs les plus durs, alors qu’il entendait les hurlements d’agonie de ceux qui s’étaient fait emprisonner contre le mur par les flammes, et qui commençaient à griller. L’écharde déchira sa chair jusqu’à ce que son corps put s’en défaire, et dans le lointain du chaos, il entendit soudain la voix de Léto résonner son nom...
Une explosion... Projeté comme une marionnette démantibulée, il ne sut comment son exuvie atterrit près de l’eau, mais soudain une ombre furieuse se jeta sur lui.
« Glyaaah ! » Le cri vengeresse l’avertit avant le coup, et Ragnarozica fut soudain interposée pour le protéger, en un geste d’une vitesse qui le surprit lui-même. « Toi, tout est ta faute ! Mon commerce, ma vie est foutue ! Je vais te trucid-Aaaaaaaaaaarg ! »

Le dernier survivant du cartel s’effondra soudain sur lui, la gorge transpercée. Son corps s’échappa sur le côté et Lokys écarquilla ses prunelles carmin sur deux jumelles vairons qui le fixaient. « Vous allez bien ? » L’orisha qu’il avait plus tôt libérée l’aida à se relever tant bien que mal, puis le couple clopinant s’évada le plus rapidement qu’ils le pouvaient jusqu’à la dernière barque. « L-Létoo ! » Parvint à hurler le vampire, ou tout du moins le pensait-il, car son crâne rencontra soudain sans élégance le fond de bois branlant, l’évanouissant à moitié.

S’enroulant autour de son flanc crevé, il perçut des sons, des éclats de voix tamisés autour de lui. Son support cahotant bougeait, à n’en pas douter. Quelqu’un le couvrit de son corps en rassurante protection, puis de nouveau une explosion... et le noir complet l’engloutit brusquement.

Un clapotis doux chantonnait contre son ouïe... « Hm... » La plainte sourde dont sa gorge vibra le rappela à la crevure qui marquait toujours sa côte.
« Il reprend conscience... » A qui appartenait cette voix ? Une femme était avec lui, à qui s’adressait-elle... Léto ? S’en était-elle sortie ?
Le vampire ouvrit douloureusement ses yeux, d’un grenat profond qui ne révélait que trop crument les appétences sordides qui l’habitaient. Il se redressa lentement, engourdi dans sa douleur et l’endormissement soudain que l’arrivée imminente du matin avait initié, puis retrouva soudain le regard bicolore qui l’avait marqué dans la planque. La chétive esclave bravait les flots lents de l’aube au bout d’une rame et menait, confiante, leur barque... vers où que ce fût.

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Latone
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Sam 23 Aoû 2014, 13:39

" Toi ! La voix provenait de derrière elle, il lui semblait l'avoir déjà reconnu. Sale garce, tu as tout fait foiré ! Léto dévisagea le petit homme qu'elle avait menacé de son épée il y a quelques heures, accompagné de deux balourds lui servant de gardes-du-corps. Abattez-la ! " Et ils obtempérèrent.

L'Orisha eut comme un flash soudain et para promptement la lame qui allait se ficher dans son épaule. Le duo n'atteignait même pas sa taille, il ne lui donc point difficile de les repousser. D'un geste plus ou moins souple, elle fit glisser sa lame sur celle de son assaillant et exécuta un rapide cou sur la tempe du bonhomme qui alla agoniser plus loin. Son partenaire, lui, se prit un violent coup de poing au visage lorsqu'il eut l'audace de la charger. En se levant pour reprendre un peu ses esprits, elle lui asséna un nouveau coup qui l'envoya paître dans l'inconscience. Cet endroit allait s'effondrer sur eux, Léto prit alors la peine de lui épargner davantage de souffrances en lui tranchant la gorge. Ceci fait, elle se tourna vers Sven. Un filet rougeoyant luisait le long du bras de la blonde, l'épée de son premier adversaire avait été mal bloquée alors. Sans trop faire attention qu'elle perdait quelque peu le contrôle de son bras, ses yeux vairons fixèrent le trafiquant qui vidait sa détresse dans ses chausses.

" Partez, avant que je ne change d'avis. " Le timbre de sa voix ayant été plus sérieux qu'à l'accoutumé, le petit homme ne se fit pas prier.

Reprenant son inspection au milieu du danger, elle entendit Sven se plaindre qu'on le relâche. Apparemment, il n'a pas été assez rapide avant que la milice lui tombe dessus, le bougre. Léto se concentra sur la localisation du vampire, se dirigeant vite vers les barques avant que le feu ronge totalement les fondations. Son nom résonna alors, un peu faible mais suffisamment fort pour que ses tympans captent la source. La blonde se précipita, découvrant le vampire, semblant inconscient, soutenu par une orisha, esclave de cet endroit selon son accoutrement.

Sans se faire attendre, Léto aida la femme à placer le vampire dans la barque. Elle s'y réfugia à son tour, penchant sa tête sur la poitrine du buveur de sang. Son cœur bat ! Se réjouit-elle en s'attardant sur l'étendue des dégâts ensuite. Elle fit à peine attention à l'orisha qui commença à diriger la barque, s'y connaissant mieux que sa collègue blonde en matière de navigation de toute manière. La planque laissa comme dernier souvenir un joli feu d'artifice, Léto l'interprétant comme un feu d'artifice victorieux. Elle reporta de suite son regard sur le vampire, lui appliquant des soins excessivement primaires, autant sur sa côte qu'à sa jambe ; Thémis lui avait juste appris à panser les blessures, pas à les refermer. La blonde espéra qu'il tienne bon jusqu'à ce qu'ils trouvent de quoi l'aider à se régénérer. Elle fit d'ailleurs de même pour son propre bras, bien que cette blessure-ci n'était en aucun cas comparable à celles de son camarade.

Il lui fut étrange de profiter un peu de calme, les vagues berçant la barque comme pour leur chuchoter que la tempête était passée. Léto, elle, préféra surveiller Lokys, lui massant la main dans un excès maternel. Depuis le début de leur quête, il avait pratiquement pris tout le danger sur lui. Il était indéniablement plus fort qu'elle et, en cela, elle l'admirait. Elle appréciait évidemment qu'il l'ait protégée et qu'il ait essayé de lui faire prendre conscience de ce qu'elle était vraiment, mais au fond, peut-être que c'était justement ce qu'elle voulait éviter : qu'on s'apitoie sur son sort. L'Orisha en était quelque peu confuse, partagée entre le besoin de se faire guider et celui de la laisser se prendre en main.

Tandis qu'ils approchaient de plus en plus de la côte, la rameuse la tira de ses rêveries en lui faisant tenir compte des gémissements plaintifs du vampire. Ouvrant grand les yeux, Léto fit de son mieux pour le soutenir, le mettre à l'aise, lui faire supporter la douleur. Il reprenait peu à peu conscience alors qu'il se redressait, mais la douleur devait le lanciner. La blonde lui offrit toujours son bras pour le soutenir, ainsi qu'un regard doux bourré d'inquiétude, c'était bien tout ce qu'elle pouvait faire pour le moment.

" Lokys, ça va ? Ça ne fait pas trop mal ? Peut-être que ses traits raciaux avaient disparus en même temps que la magie, son empathie naturel demeurait intact. Je suis tellement désolée, tout est de ma faute : si j'avais fait plus attention, rien de tout cela ne serait arrivé… " La victoire leur revenait peut-être, elle ne pouvait s'empêcher d'en déglutir les conséquences.

Si le vampire n'avait pas été blessé lors de cette action, Léto se serait gardée de son mal, mais là, elle ne pouvait tout simplement pas être indifférente à la souffrance de Lokys. La majorité de ses connaissances avaient tendances à souffrir, tandis qu'elle restait plutôt intacte aux ennuis qui s'abattaient sur eux. A force, cela l'agaçait un peu. Sans doute était-ce pour cela qu'elle tenait tant à se faire passer pour homme : afin d'endurer une partie, sinon toute, des souffrances à venir. Ce type de pensée l'assaillant de nouveau, instinctivement ses doigts reprirent leur légère caresse sur la main du vampire. Ce genre de geste, sa propre mère avait l'habitude de l'initier lorsqu'elle regardait sa pauvre chérie supporter la nouvelle écorchure ou ecchymose de la journée ; dans le cas de Léto, en plus d'offrir du réconfort, elle cherchait aussi le pardon de cet homme par le biais de cette mimique.

L'esclave les fit débarquer à l'abri des regards ; il serait malvenu que des curieux viennent fouiner là où il ne faut pas. L'orisha demanda à sa compatriote ce qu'ils comptaient faire. Lorsque Léto fut assurée qu'ils étaient bien aux abords de Nobu, elle demanda à la jeune femme de leur amener Milly ; l'esclave connaissait ce nom, sûrement par habitude des fréquentes livraisons dont on la pourvoyait. La blonde préférait ne pas trop en demander à Lokys tant qu'il était dans cet état, puis on risquait de trop attirer l'attention si on l'exhibait ainsi, faible, avec une énorme bourse pendant à la hanche.

" Ça ira pour lui ? S'enquit la dealeuse, il avait été son sauveur après tout.
- Je veillerai sur lui. S'il te plait, escorte Milly jusqu'à nous, c'est important. " Devant tant d'insistances, elle ne se fit pas prier davantage.

Le regard vairon s'attarda de nouveau dans les prunelles de Lokys. Un sourire timide s'étira sur les lèvres de l'Orisha, cela avait été une sacrée aventure que tout ça, mais les blessures du général la tracassaient encore. Qu'est-ce qu'elle détestait supporter le mal d'autrui, heureusement que son empathie magique avait disparu ou alors elle se serait sûrement mise à pleurer devant un tel spectacle. Ne pouvant tenir plus longtemps, Léto se réfugia de nouveau dans une parade de Brise-Tympans.

" Est-ce que tu veux qu'on aille voir un guérisseur ? Ou que j'achète de quoi te soigner ? Je n'y connais presque rien mais je pourrais peut-être faire quelque chose. Je ne vais quand même pas te laisser comme ça… " Elle commença à réfléchir à d'autres alternatives, bien qu'aucune idée ne vint éclairer son esprit embrouillé.



By Jil ♪
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Lun 25 Aoû 2014, 01:26

Chahuté, déplacé, palpé... Lokys percevait le monde par bribes de sensations plus ou moins précises. Il reconnut la voix de Léto, et sut qu’il n’était pas exposé, qu’il pouvait s’en remettre à elle le temps de recouvrer ses esprits... Esprits qui ne lui revenaient pas, et de moins en moins lucide avec l’avancée du jour, la fatale réalité lui apparaissait inéluctablement... Il se sentait soutenu par le corps puissant de l’orisha, sur les hanches de laquelle son bras se moula avec un naturel trop expérimenté pour lui faire défaut même en pareille situation. Le général se permit même d’étaler sa somptueuse chevelure de jais sur l’épaule que la jeune femme lui offrait. Il n’entendait pas ce qu’elle lui disait, ou tout du moins le sens de sa culpabilité ne perça pas jusqu’à lui, autrement il l’aurait sans doute sermonnée. Mais ainsi lové dans le creux de son cou, c’est un tout autre sermon qui vint l’assaillir vivement. Ses paupières s’ouvrir faiblement sur l’indice de ses appétences, son regard rougeoyant lissa longuement le filigrane veineux qui pulsait face à lui, sous la peau translucide de la guerrière, mais avant qu’il ait pu amorcer le moindre geste, il se sentit à nouveau brusqué par l’inconsistant mouvement de la barque.

Sous l’injonction et s’aidant du soutien secourable de Léto, le grand vampire s’extirpa du bateau et se laissa conduire à l’ombre d’un taudis qui bordait la rive de Nobu. La matinée semblait avoir envoyé les loups au tapis tandis que les souris balbutiaient à peine leur éveil, pas un chat ne ronronnait au dehors, et l’aubaine était trop belle. L’orisha inconnue qu’il avait aidée plus tôt apparut brièvement dans son champ de vision. Il voulut lui dire quelque chose avant qu’elle ne parte... quelque chose qui lui semblait important sans qu’il n’arrive à retrouver quoi, mais déjà sa frêle silhouette s’évanouissait derrière un tournant... Il ne devait pas oublier cependant, à son retour, de lui dire... ne devait pas...

Sa compagne le ramena alors à elle.
« Lét-... » Amorça-t-il faiblement tandis qu’il se redressait avec difficulté, s’appuyant encore un peu sur les fières épaules bombées de la jeune femme. Ses mimiques masculines étaient touchantes, troublantes dans la beauté virile que cela lui donnait, la volupté d’une femme dans l’écrin puissant d’un homme, en somme, l’égérie du désir parfaite pour l’insatiable adorateur de la beauté sous toutes ses formes qu’il était. Un faible rire vint l’animer en entendant la naïve énumérer diverses solutions à ses blessures qui lentement, commençaient déjà à gangréner. Dans un dernier soubresaut de force, maigre reliquat d’instinct de survie, le vampire enlaça soudain fermement la jolie blonde contre lui. Le mur accueillit le dos de celle-ci avec une ferme douceur, sans qu’il n’y mette de brutalité. Ses larges épaules l’enveloppèrent dans la noirceur de son étreinte tandis que son souffle s’abattait sur don lobe frais. « Oh oui... il y a quelque chose que tu peux faire... » Le frisson qui parcourut soudain le corps de la jeune proie lui soutira de nouveau un rire, sur lesquels ses paupières se fermèrent, pour conserver l’énergie. Butinant doucement la jointure de sa mâchoire, les lèvres du vampire se posèrent amoureusement sur la veine battante de la vivante, en appréciant la silencieuse invitation. Il n’était que faiblesse dans son emprise, l’orisha n’aurait eu aucun mal à se libérer des bras aimants qui l’entouraient. « Tu veux... m’aider, ma belle ? » La limbe suave de son timbre grave n’était plus que murmures ensommeillés. Le plat soyeux de sa langue se déroula lentement sur toute la surface tiède de l’artère. « Alors, fais-moi confiance... » Jouant, même au seuil du coma, des dons avides de la prédation, ses canines luisirent une dernière fois... « Je ne te ferai aucun mal... » Avant de s’approprier en un gémissement désireux le carcan du nectar de vie...

Le sang orishalique ruissela à son palais. Lokys sentit la vie affluer en lui de nouveau, la déchirure béante de ses plaies se sutura lentement grâce aux effets merveilleux du breuvage divin. Le vampire ressentait à travers cette étourdissante transfusion le plaisir de sa compagne, confirmé en languissant frisson sur toute la surface halée de son derme. Suave constat qui ne manqua pasde le ravir, mais s’il était heure de rigueur parfois, à prolonger le supplice exquis, aujourd’hui, la retenue serait bienvenue.
Longtemps, bien longtemps avant que la ponction ne soit funeste, le vampire se retira, léchant en galant amant la signature de son imprécation, tandis que ses bras à la puissance retrouvée maintenaient toujours contre lui la jeune fille, quelque peu échevelée.
« Comment te sens-tu ? »
Plus par politesse que réel intérêt, le questionnement vogua jusqu’à l’ouïe de la mordue ployée dans ses bras. Un mince filet délicieux s’échappait encore de sa commissure lorsqu’il se tourna pour voir arriver la seconde orisha avec le fruit tremblant de sa mission.

Milly apparut, la peau émaciée, le regard livide cerné de noir, les mains chevrotant sur un sachet vide qu’ils purent parfaitement reconnaître.
« V-vous... vous l’avez ? »

« Hey ! Que lui est-il arrivé ? » L’orisha prit le pas sur la droguée pour s’approcher de sa congénère et s’enquérir de son état. « Qu’est-ce que tu lui as fait ? » S’écria-t-elle alors en fixant le vampire d’un oeil mauvais. Lokys aida sa bienfaitrice à se relever, puis commença à décrocher la bourse qui alourdissait toujours sa ceinture en murmurant sévèrement. « Elle ira bien, et si tu veux que ça soit également ton cas, je te conseille de baisser d’un ton avec moi ! »
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Latone
Lun 25 Aoû 2014, 19:47

Léto ne comprit pas vraiment pourquoi Lokys se tordait de rire, elle voulait juste l'aider, à moins qu'il n'en avait pas besoin finalement, ce qui la soulagerait énormément. Pourtant, le vampire se montra toujours aussi faible, elle dut le soutenir en toute circonstance. Cela lui plaisait quelque peu d'avoir l'ascendant sur son compagnon, surtout le côté utile du geste en fait. Mais s'émerveiller de cette occasion serait beaucoup trop déplacé et sûrement pas de son genre. Et de toute façon, Lokys reprit rapidement un peu d'aplomb en la plaquant, délicatement ceci dit, contre un rocher et en l'enlaçant. La blonde ne fit rien pour s'extirper sur le coup, remarquant que l'emprise du vampire était plutôt faiblarde et facile à désamorcer. Elle ne fit quand même rien, voulant juste comprendre ce geste en le dardant son regard dans le sien.

Ses yeux vairons ne trouvèrent cependant aucun regard auquel se raccrocher. Il lui murmura des paroles imbibées de mystères, le ton lui faisait parfaitement comprendre qu'il savait comment se soigner. La jeune femme arqua un sourcil, curieuse, joueuse peut-être à l'idée de deviner, mais Lokys ne lui en laissa pas l'occasion, lui demandant si elle voulait vraiment l'aider. Oui. Voulait-elle répondre du tac au tac. Pourquoi ne le ferait-elle pas ? Elle l'aimait bien le vampire, ils s'étaient mutuellement aidés de bien des manières et leur coopération s'était avérée d'une efficacité redoutable. De même, il était difficile pour Léto d'agir sur la défensive lorsque l'homme s'acharna sur son cou, ses lèvres et sa langue l'effleurant dans un supplice de désir très mal caché. Il veut mon sang. Comprit-elle instantanément, c'était prévisible de la part d'un vampire maintenant qu'elle y pensait. S'ils s'en nourrissaient, ce devait être bien pour une raison, elle conjectura alors que son sang pourrait guérir son collègue. Mais plus encore : elle allait se faire mordre, profondément. Un frisson lui traversa l'échine à cette pensée. Cela fait si longtemps qu'elle n'a pas pu profiter d'une douleur consentie, elle qui était masochiste dans toute sa splendeur. C'est pour cela qu'elle fut un peu déçue quand il lui assura qu'elle n'aura pas mal ; à peine y réfléchit-elle que les canines allèrent embrasser sa jugulaire.

Aucun mot, aucun cri, aucun bruit ne daigna franchir sa bouche qui s'était décousue en réponse à cette intrusion. Ses pupilles diminuèrent quelque peu de taille alors que ses yeux s'écarquillèrent et que son corps se figea l'espace d'une seconde. Ce sentiment qui la parcourut, c'était difficile à décrire. Léto pensa instinctivement à cette sensation qu'elle avait ressentie lors de son premier rapport charnel et elle trouva la comparaison pertinente : elle se donnait à Lokys comme elle s'était donnée à Aëran, leur offrant à chacun une partie d'elle-même alors qu'ils s'immisçaient en son sein. C'était certes un peu différent, mais l'idée était là. Les canines du vampire pompèrent son sang avec une telle avidité qu'elle dut resserrer son étreinte contre lui, plaquant ses mains sur les hanches de son partenaire avant de les joindre, l'enjoignant à prolonger le plaisir, son souffle s'emballant légèrement, quelques fois en gémissements succulemment féminins, au fil de l'acte ; elle finit même par fermer les yeux un moment, afin de s'y concentrer exclusivement. Léto s'était toujours imaginée cette attaque vampirique comme douloureuse mais dans le mauvais sens du terme ; peut-être était-ce le cas finalement, c'est juste son consentement à elle qui minimisait les dégâts. Quoiqu'il en soit, elle adorait ça et fut bien contente d'avoir pu aider en échange. Laissant l'homme se retirer et lui essuyer langoureusement sa plaie, elle se surprit de ne pas être aussi fatiguée qu'escompter, pourtant il en avait eu besoin, des quantités. Le sang chaud de la jeune femme devait compenser, en plus de sa physionomie endurante. Les yeux rouge et ocre de l'Orisha se dévoilèrent de nouveau, juste avant que le vampire la questionne sur son état.

" Très bien. Elle voulait dire des tas de truc du genre "Je me sens comme une femme" ou "C'était vraiment trop bon !", elle avait même une impression de déjà-vu, mais il y avait une chose qu'elle tenait absolument à demander : Tu peux le refaire ? " C'était égoïste, quelque peu naïf, elle en était toutefois encore toute émoustillée de cette expérience et ne serait assurément pas contre un second tour.

On ne lui laissera néanmoins pas ce loisir, leur intimité s'évaporant au moment même où l'esclave et la droguée arrivèrent. Elle avait aidé Lokys, c'était le principal, maintenant il était temps d'aider Milly, celle qui leur a causé tous ces tracas. C'est avec un certain désarroi qu'elle vit la belle femme arrivée avec un autre sachet de drogue dans la main, encore plus était son embarras lorsque l'orisha gronda le vampire au sujet de son œuvre. Une dispute commença à pointer le bout de son nez alors que le tout était un malentendu. Léto s'interposa naturellement pour calmer le jeu.

" Tout va bien ! Il ne m'a pas fait mal et puis je l'ai— Oh, attends, t'as du sang ici. "

Elle s'approcha du vampire et posa ses lèvres sur le fin filet rougeoyant qui dégoulinait de sa bouche, un rapide coup de langue qui, extérieurement, s'apparentait à un baiser, même si le tout n'avait englobé que la lèvre inférieure de l'homme. Son œuvre achevée, elle fit un léger pas en arrière, non sans avoir saisi la bourse pleine à craquée, fixant le vampire avec une pointe d'amusement dans les yeux, tandis que sa langue alla nettoyer les traces de sang fraîchement récoltées par ses lèvres. Son amant le premier savait qu'elle adorait goûter son propre sang car celui-ci reflétait une partie de sa souffrance, une sorte de petit plaisir personnel, bien qu'elle ne partage pas la même passion du sang que son congénère vampirique. Avec un petit air gênée de s'être adonnée à ce genre de pratique devant des spectatrices médusées, elle reporta son attention sur l'ex-esclave.

" Je l'ai autorisé, c'était pour son bien. Et le mien. Cette pensée fit bien de ne pas s'échapper. Milly devint alors son souci actuel. Mademoiselle, nous avons retrouvé votre argent. Peut-être même plus en fait, mais j'espère que ça ira. La droguée lorgna le contenant avec des yeux de poisson, n'osant point y toucher tellement elle n'y croyait pas, mais la blonde vit surtout qu'elle ne lâchait pas sa Dame Argentée. Ah, et il n'y aura sans doute plus de Dame Argentée à Pabamiel. Les fournisseurs ont eu quelques "ennuis".
- Quoi ?! Plus de Dame ?! Mais avec cet argent, je pourrais m'en fournir pour toute une année ! Léto, avec une vivacité consternée, arracha d'une main le sachet de la pabamiellienne pour le jeter au loin, dans l'océan. Qu— Mais qu'est-ce que vous faites ?! L'Orisha posa une main ferme sur l'épaule de Milly.
- Vous ne consommerez plus de drogue. Cet argent, si je vous l'offre, c'est pour vous refaire une vie. Regardez-vous, vous êtes pire que moi quand j'ai dû quitter le domaine familial ! Et je peux vous garantir que je n'étais pas belle à voir, mais je m'égare. Elle désigna Lokys, se poussant un peu pour qu'elle puisse le regarder. Mon ami et moi, on a saigné pour vous toute la nuit. D'autres ont subi pire encore. Elle jeta vivement un coup d'œil en direction de l'orisha avant de se raviser. Alors je vous en conjure, Milly, promettez-nous que vous ne recommencerez plus. "

Le charme inné de la guerrière sembla faire effet sur la droguée, qui songea durant quelque secondes à ces belles paroles. Au bout d'une bonne minute, Milly finit par acquiescer timidement. Léto ne lui tendit la bourse que lorsqu'elle se fut assurée une seconde fois. Elle ne tenait vraiment pas à ce que la pauvre se retrouve en mauvaise posture un jour. La native de Nobu finit par les remercier et s'éloigner. La blonde ne pouvait que croiser les doigts qu'elle ait retenu la leçon.

Léto se gratta les cheveux, n'arrivant presque pas à croire qu'elle ait pu se faire entendre. A croire qu'elle utilisait bien sa langue tant que son charme agissait, même sans magie. Elle se retourna vers Lokys et l'orisha. Son attention s'attarda bien évidemment davantage sur le vampire. Un sourire franc s'étira sur ses lèvres : tous ces périples, ils l'ont remporté haut la main. C'était, certes, moins épique que Dhitys, mais au moins, là, ils avaient gagnés. Malgré la présence de la jeune esclave, Léto ne voulut pas retenir ses mots ; c'était le moment de se séparer après tout, elle se doutait bien qu'il n'allait pas traîner davantage. Puis, le matin se levait déjà, laissant une Orisha blonde affamée et quelque assoiffée depuis que son propre sang stimulait ses papilles, et surtout morte de fatigue.

" Eh ben, je suis claquée moi. Elle allia la parole au geste en s'étirant, ceci fait elle adressa de nouveau un sourire à son inspirateur ; ses dires et ses actions, elle ne l'oubliera pas. Merci pour tout, Lokys. C'était… amusant ! "



By Jil ♪
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Mar 26 Aoû 2014, 10:12

Un rire contenu agita le vampire à la touchante question de la jeune victime, et portant sa main glacée le long de la joue de la jeune femme, Lokys la contempla un instant avec affection, une once de lubricité dans le regard. L’orisha ou Milly aurait tout aussi bien pu ne pas exister. Ses mains larges s’installèrent sur les solides hanches de sa compagne dans un naturel mouvement pour l’aider à se hisser contre lui, et atteindre de sa langue inquisitrice le sillon de sang qui témoignait de son méfait. Le strige se laissa ainsi attisé, subissant la torture de devoir délaisser la désirée au profit de leur auditoire, car il ne lui fallait pas oublier que le jour se levait, et que bientôt, il serait temps de se quitter…

S’écartant quelque peu en retrait, Lokys s’adossa au mur pour assister, lascif, aux sermons de l’androgyne sur Milly. Il n’aurait pas dit mieux lui-même, et n’en avait surtout pas l’envie. Le cas de cette pauvre désespérée ne l’intéressait absolument pas, il souhaita juste en finir au plus vite. Mais il dut lui-même s’avouer le remarquable constat de l’admiration que l’orisha lui inspirait, sans que cela n’ait rien à voir avec le suave bouquet de son sang qui palpitait encore à son palais.  Le vif’argent retrouvé de ses prunelles la détailla dans sa posture intimidante, son inflexible sévérité, jusqu’à la brutalité retenue de ses gestes qui ourlèrent de délicieux frissons son épine dorsale. La guerrière, droite et juste dans toute sa splendeur.
L’éphèbe darda ensuite son insondable regard dans celui timide que leva vers lui la droguée, l’incitant sans qu’un mot ne fût nécessaire à immédiatement se détourner. Sa ténébreuse aura semblait s’étendre dans toute la ruelle qui malgré tout, peu à peu s’éclairait. Puis Milly finit par s’en aller, la bourse entre les mains, dans les rues d’apparence paisible de Nobu. La suite ne leur appartenait plus, mais la jeune orisha s’agita soudain.
« Vous avez fait tout ça pour… aider cette… consommatrice ? » Le jugement dégoulinait de son reproche, dans lequel on pouvait sentir brûler la douleur de ses années d’esclavage aux dépens de ces ignares pédants et oisifs qui entretenaient ce commerce. Le vampire ne manqua de remarquer que les billes bichromatiques de la femelle n’avaient quitté le rebondi prometteur de la bourse en peau, et un indicible sourire dévoila de nouveau ses canines à la blancheur retrouvée. S’avançant d’une démarche chaloupée jusqu’à elle, il apostropha doucement son épaule, et leur regard s’accrocha brièvement, comme si elle voulait à la fois le regarder et le fuir, puis son timbre mielleux chantonna la perfide suggestion.

« Pourquoi ne l’accompagnes-tu pas ? Dans ces rues mal famées, elle a toutes les chances de se faire dérobée, et notre escapade n’aura servi à rien… » La jeune fille reporta son attention sur l’arête où l’esseulée avait disparu, puis elle acquiesça et murmura un faible. « Merci pour tout… » Elle se tourna vers Léto qui plaignait sa fatigue, et sourit à sa congénère, comprenant quel était son tort de s’être emportée en croyant que le vampire l’avait attaquée... Cette femme n’avait pas besoin qu’on la chaperonne…

Enfin seuls, l’ineffable engeance reporta son attention sur sa compagne. Son sculptural faciès trahissait une toute autre appétence éveillée par l’engouement dont témoignait la jeune femme pour les plaisirs charnels, mais le temps était venu à manquer… La frustration jusqu’à leur prochaine rencontre n’en serait cependant que meilleure.
Habillant félinement l’espace qui les séparait, ses bras se réapproprièrent la féminine cambrure de l’enchaînée, l’amenant à épouser les coutures puissantes de son torse tandis que son odorat fourrageait goulument dans sa somptueuse blondeur.
« …Divertissant, en effet… » Le timbre un peu fiévreux, il laissa voguer quelques mots dans leur étau intime. « Tu es une femme surprenante, Léto. J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi masculin… et féminin à la fois, et le contraste, je dois dire, m’excite au plus au point… » Goûtant de nouveau à sa suave fragrance, ses lèvres délaissèrent ensuite les mèches mordorées pour venir s’abattre dans le creux de sa gorge, en insipide souvenir de sa morsure. « Rassure-toi, je n’oublie pas… ta requête. Pour l’heure, tu n’auras qu’à y regoûter en rêve. » Il y déposa de savants baisers… « …encore et encore… » S’égarant de plus en plus jusqu’aux lèvres avides de la jeune fille. « Jusqu’à nos prochaines et indubitables retrouvailles… » Pour s’en emparer avec une fougue maîtrisée, la traitant sans le ménagement que d’ordinaire, il se plaisait à feindre pour les proies plus friables. Mais l’orisha lui avait à maintes reprises démontré qu’elle avait la trempe de supporter jusqu’à la plus ardente bestialité, chose qu’il se devrait un jour de vérifier.
Libérant l’androgyne frissonnante de ses attentions, il suçota un peu ses lèvres, détentrice du maigre reliquat qu’elle avait volé au coin de ses commissures, puis s’éloigna, volatile, dans un froissement d’étoffe sombre.

« A très bientôt… »
Comme un songe qu’au réveil, on oublie, comme un mystérieux inconnu qui d’un regard, nous fait chavirer, mais qui un clignement plus tard disparaît, Lokys s’en était allé, là où ses prochaines dispositions l’attendaient…

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850 mots
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La Dame Argentée [Quête - PV Lokys]

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