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 Le diadème du bijoutier [PV Wrath]

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Mer 23 Juil 2014, 18:27

Allons bon, où est-ce que j’avais encore atterris ? Bon, réfléchissons…. Enfin on va essayer on va dire, parce que là putin j’avais la gueule dans le cul ! Au point de même plus savoir où j’étais ni même ce que je faisais là j’avais peut-être un peu abusé de la boisson. En même temps fallait bien décompresser un peu de temps en temps hein, c’est vrai quoi m*rde ! J’avais une vie de m*rde avec des emmerdes à tous les tournants, je passais mes jours à marcher et à faire des petits boulots à droite à gauche pour essayer de bouffer et de dormir ailleurs que dehors, alors fallait bien trouver un peu de réconfort quelque part. Bref, je regardai autour de moi. La lumière était tamisée et encore heureux parce que même comme ça elle me pourrissait les yeux la sal*pe ! Des tables de bois et des chaises…. De bois aussi, tout comme la gueule de la plupart des mecs ici… dont la majorité avait des yeux vairons... bah au moins je me fondrais dans le paysage.... Des chopines, des fûts, de la musique en fond, une forte odeur de bière…. J’étais dans une taverne ! Ahaaa ! …. En même temps si j’étais torché il y avait bien fallut que je boive quelque part…. Tin le con…. Haaa puis m*rde j’étais fatigué hein.

~Wouais bon je suis pas si plein que ça en fait…. Jvais m’en jeter un ptit dernier pour la route.~


Je me levais avec un peu de mal à rester parfaitement droit. J’entendais les rires graveleux  des ivrognes et des éclats de voix qui s’élevaient mais je m’en foutais. Une binouze et je me tirais. J’arrive au comptoir et je me manque de me vautrer sur un mec qui pionçait à même le sol…. Mais il pouvait pas dormir ailleurs ce con là ?! Non mais sérieux s’allonger au milieu des  tabourets, il était con lui ! Tandis qu’il grognait, je le repoussais plus loin d’un coup de pied. Je me cramponnai au comptoir pour pouvoir m’assoir, et attendant le patron je regardai autour de moi…. Et je me rendis compte que j’étais peut-être le plus sobre des lieux. Finalement j’allais peut-être prendre deux chopes…. C’était très certainement pas la cuvée du siècle mais au moins je pouvais licher comme je l’entendais avec ma bourse par des plus pleines. Et d’ailleurs, où qu’il était le tavernier hein ? Bordel c’était toujours quand on avait besoin de lui qu’il était pas là celui là ! Y’avait que deux pochtrons qui parlaient à côté de moi.


Et alors, l-le bijoutier il a dit…. Il a dit quoi déjà….. Ha ouais, il a dit iadmé, iadé… Rhaaa mais m*rde…. Le diadème ! On lui a fauché !
Quoi ? Le bijoutier a été fauché par son harem ? Et il ose se plaindre ce couillon ?!
Mais nooooooon ! Volé, soit à ce qu’on te dit !
Mais j’ai plus toute ma tête beuheuheu….

le mec s'était mis à chouiner avant de courir aux chiottes.... Pourquoi j’écoutais ces conneries au juste ? Ha ouais parce que j’avais rien d’autre de mieux à foutre…. Parce que cet enfoiré de tavernier était toujours pas là ! Mais bordel il était parti cueillir son houblon l’animal ?! Ha nan il secouait un sac à vin pour qu’il le paye…. Tin ça allait encore prendre des plombes cette histoire…. Ha ça y est il se réveillait enfin.... Mais il n’était pas de bonne humeur visiblement, puisqu’il envoya sa choppe…. Dans ma direction ?!!! Hé ho minute là ! Ça allait encore être pour ma pom…. BAM ! Je me sentais tomber, et j’avais tout juste eu le temps de me rattraper au comptoir, pour ne pas me viander complètement par terre comme une vrai m*rde. Putin…. Ce type…. J’allais le démonter !!! M’empêcher de picoler parce qu’il était trop plein pour payer et en plus me coller sa choppe dans la tronche, là c’était trop ! D’un bond plus ou moins approximatif je me remis sur mes pieds, et saisissant le poivrot qui pionçait au sol je le soulevai en l’envoyant sur la gueule du mec bourré.


Tu vas prendre mon poing dans la gueule, sale bâtard !

Je m’étais levé pour lui foutre sur la gueule comme il se devait. m*rde ça allait bien deux minutes hein ! Mais j’entendis un sifflement qui me laissa tout juste le temps de me baisser évitant ainsi que je me prenne un tabouret dans la gueule. Visiblement le pochtron à qui je voulais raboter la tronche avait un pote…. Tout aussi chiant que lui…. Et il visait tout aussi mal puisque le tabouret avait finit sa chute dans la gueule d’un mec qui ne sourcilla même pas. En fait, c’était même pas un mec c’était juste une montagne vivante ce type… Aussi haut que large et l’air de pouvoir te décoller de tes bottes juste en te soufflant dessus…. Tin j’aimerai pas être à la place de l’autre parce que si ce type là s’énervait il allait prendre super cher. Sur ce moi j’en retournai à mon gars tandis que le tavernier avait compris ce que tout le monde avait saisi ici…. Ça allait tourner en baston générale et chacun se tenait prêt à se joindre à la partie, et le tavernier à chercher la milice !
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Mar 29 Juil 2014, 10:27

Wrath avait complètement oublié ce qui l'entourait. Il avait du partir précipitamment d'Avalon, la ville ne l'accueillant plus comme il se devait, et eu la bonne idée d'atterrir à Mégido, ville de fortune qui s'était développée et avait prospéré. Il se sentait mal. Dans sa peau, dans sa race, rien ne l'aidait à faire le vide dans son esprit. Le tri par le vide !
Sauf la boisson !
Il préféra alors atterrir dans une taverne plus ou moins fréquenté, pour se noyer dans son propre verre de bière. Au moins, personne ne lui demanderait quoi que ce soit. Pas de comptes, pas de revenu... Rien.
Le Déchu vida son pichet de bière, avant de se lever. Il avait mal au crâne, les ivrognes d'ici arrêtaient pas de gueuler, et tout ce qu'il voulait c'était aller mourir dans un lit. Essayant de rajuster son kimono court -en vain, faut pas se leurrer, quand on a deux grammes dans le sang on est plus bon à rien- il enjamba le banc avec difficulté. Un peu plus et il faillit tomber sur le sol. Ses yeux noisettes regardèrent la salle. Il n'avait pas lever la tête depuis qu'il avait commencé à boire et pour cause... C'était déjà le bordel. Ayant cuvé là depuis quelques minutes, peut être des heures, il finit par avoir l'ultime résolution de se lever et de partir.

Seulement, autre chose lui barra la route. Au comptoir, ses yeux, devenus flous, visualisèrent un début de bagarre. Allons bon, ça devait bien arrivé un jour ! S'approchant comme pour mieux voir, il vit des projectiles filer. Un petit, qui n'allait pas du tout là où il était, et un bien plus gros, qui s'éclata sur son torse. Un tabouret, tomba en morceau sur le sol, alors qu'il avait essayé de se protéger d'un bras. Ce type se foutait lui ?!
C'était un déchu de la colère, et l'autre trimard avait cru intelligent d'essayer de le provoquer ?
Wrath ne se posa pas trente-six questions et fila sur le type. Malgré ses pas lents, il fut bien heureux de voir que l'autre ivrogne ne bougeait pas, trop imbibé pour faire quoi que ce soit d'un peu réactif.

D'un grand geste, il heurta sa machoire d'un uppercut, le lançant plus loin. Le type atterrit sur une table, éclatant chopes et bières, et commençant à émuler la taverne. Certains lui donnèrent des coups, alors que d'autres se tournaient vers Wrath « Venez ! Je vais tous vous éclater ! » Il était furieux. Le déchu ne ressemblait plus à l'apparence à peu près saillante qu'il se donnait, non... Il avait troqué ses yeux et ses cheveux bruns, contre une teinte verte, et sa peau vierge contre des cicatrices et des tatouages dont il se serait cordialement passé.
Son corps légèrement basané, monté comme un géant, finit par heurter un type, l'envoyant plus loin en lui filant une gifle dont il se souviendra surement dans huit jours. Il n'avait pas besoin de parler, ou de bouger, les moins aguerrit restèrent loin de lui, alors que les plus fous lui foncèrent dessus. Tous furent renvoyés d'où ils venaient. Des objets fusèrent, n'importe lesquels, alors que la bataille fut 'rude'. Dix soûlards étalés à terre « Y EN A D'AUTRES QUI VEULENT QUE JE LEUR EXPLIQUE LA VIE ? » Wrath avait fait tremblé les murs.

Les gars restèrent coi, et ceux par terre ne se relevèrent même pas. Lissant son habit, il grogna quelque chose, avant de faire volte-face, sortant de la salle pour aller prendre l'air. Bien que la bagarre l'ait aidé à décuver, il n'en n'était pas pareil pour l'air frais. Celui ci, nocturne, le mordit et il grimaça. A côté de lui, un type se tenait. Le toisant du regard, il ne le reconnu pas dans ses assaillants. Non, c'était le pauvre type qui s'était reçu une choppe sur la tronche.
« Le cabaret est ouvert... » Droit devant eux, le cabaret illuminé, battait son plein. Une bonne partie du spectacle avait commencé, et allait surement se terminer. Wrath, complètement bourré, était curieux de voir ce qu'il y avait comme marchandise là-dedans. Pourtant pas plus que ça attirer par les femmes et le sexe en temps normal, une fois soul, il s'en sentait curieux. Bien qu'il ait pratiqué plusieurs fois, c'était quelque chose qu'il se refusait, ayant mieux à faire pour lui. Seulement son corps, lui, en était bien plus que frustré. Le monde de la nuit, les harems, les cabarets, tout ça était impensable à jeun. Mais ici, plus rien n'avait de limite.

Déambulant dans la rue, il fit halte devant la devanture, avant d'y pénétrer. L'ambiance n'avait rien à voir avec ce qu'il avait imaginé. C'était doux, sucré, féminin, osé, et à la fois, remplit de testostérone. A cette heure de la nuit, les hommes attaqués par l'alcool, accueillaient sur eux certaines danseuses, parcourant leurs corps de leurs mains, alors qu'elles se dandinaient sur eux. Payant l'entrée, donnant plus ou moins que le compte, il dit à son collègue « Viens, on va s'asseoir. » Ca l'intéressait...
Une banquette était libre et dès qu'ils prirent place, côte à côte, des filles vinrent les enfourcher, les embaumant de leur parfum féminin et sucré, alors qu'ils étaient déjà carrément imbibé par l'alcool. Wrath ne résista pas au touché de cette dentelle et de la peau de pèche qui constituait ces filles.

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Mar 29 Juil 2014, 16:54

Là j’étais chaud pour une séance bourrinade. Je distribuais mandale, chtars et gnons à foison, et j’avais déjà allongé trois gugusses. Sauf que si j’avais un minimum de réflexe grâce à mon métier, plein comme j’étais, fallait pas se leurrer je ne pouvais pas tenir. Surtout quand deux mecs se jetaient sur moi pour me faire ma fête. L’alcool avait au moins le mérite d’anesthésier en partie les coups. Mais j’avais pas dis mon dernier mot. J’empoignai un tabouret et le fracassai contre le dos d’un de mes assaillants, qui alla s’étaler un peu plus loin comme une vieille m*rde. Je pris la tête du second et commençai à la frapper contre le comptoir à répétition. J’étais furieux, ivre de colère autant que d’alcool. Il y avait un autre combat en simultanée à l’autre bout de la taverne mais je n’avais pas le temps de l’admirer que mon lanceur de chopine était devant moi. Oh putin, toi mon gars tu allais prendre cher ! Je commence à lui coller deux pains dan la gueule en braillant comme un veau sans même savoir pourquoi je gueulais. L’autre était encore en état de dire de la m*rde malgré mes coups.

Je vais ba*ser ta femme fils de p*te !


Connaaaaaaaaaaard !!!

J’étais encore plus furax ! Mais une minute…. J’avais pas de femme moi !!! Bah tant pis j’allais quand même lui déboîter la tête, parce que de toute manière j’en aurais eu une, j’aurais jamais accepté qu’on parle comme ça de ma femme ! Même de ma future femme qui n’est pas encore là ! Et qui le sera peut-être jamais, mais rien à foutre ! Ça se disait pas et j’allais lui faire roter du sang à ce fumier ! J’étais tellement occupé à lui maraver la tronche que je n’avais même pas vu un de ses potes –ou juste un pochtron bourré- venir avec un banc entre les mains. Je ne savais même pas avec quelle force il était parvenu à le soulevé mais putin je l’avais senti passé ! J’avais juste volé à l’autre bout de la salle, finissant ma chute contre un mur avant de dégouliner de ce dernier comme une foutue serpillère qu’on aurait jeté. Tin, j’avais mal partout…. Déjà les deux gars de tout à l’heure m’avaient bien amoché mais là c’était le coup de trop. Je devais aller me venger mais le temps que je me relève le mec était entrain de se faire exploser par celui qui avait reçu un tabouret sur le torse. J’avais mal au crâne, mal sur tout mon corps, et sans être à l’agonie j’en avais quand même marre.

J’avais besoin d’air, oui juste un peu d’air et de calme pendant quelques secondes. J’étais resté à peine quelques minutes mais j’étais trop jeté pour que l’air frais ne m’aide à dessaouler. Puis il eu un autre homme qui sortit. Celui au tabouret. Il me regardait, je le regardais. Et pendant quelques instants on s’était fixé comme deux cons, de vrais glandus. Puis voila qu’il me désigna le cabaret. Je connaissais pas ce genre de coin. Fallait dire aussi que j’avais jamais eu l’idée d’aller là-bas. Pourtant j’étais pas gay ou un truc bizarre du genre. J’étais pas puceau non plus, et une jolie ptite caille de temps en temps ça faisait toujours plaisir. Et le temps que j’essaye de réfléchir avec la purée qui me servait de cerveau, le mec avait déjà payé l’entrée, et on était même assis avec des jolies petites pouliches qui s’occupaient de nous. Je ne connaissais pas ce type, mais putin pour ce soir il allait être mon meilleur pote ! Et cette fille…. Par tous les diables, elle avait une peau douce à se damner, on avait envie de morde dans leur chair pour les goûter comme des fruits défendus. Elle avait une paire de fesses tellement douces et fermes à la fois et…. Minute comment je savais ça moi ?

Putin j’étais entrain de la peloter ! Bah après tout elles étaient pas là pour faire la lecture aux aveugles…. Ou alors c’était pour leur causer en braille dans le pantalon…. Oh puis m*rde hein, j’avais déjà eu une journée pourrie, pourquoi j’allais me refuser un extra pour une fois hein ?! Je regardais le mec qui avait eu l’idée radieuse de me trainer là…. Il était en bonne compagnie lui aussi. Je voulais lui dire merci mais j’étais tellement à l’ouest. Je l’ai regardé comme un crétin pendant quelques instants. Et maintenant j’avais une mais sur les fesses de la nan et l’autre qui glissait de la monnaie dans le peu de tissu qui reposait sur son corps. Tout en caressant ses seins. J’en étais venu à me demander si c’était pas elle qui faisait bouger mes mains sur son corps de déesse…. Je regardais l’autre mec…. J’allais plus tarder à me laisser complètement aller dans les bras de cette belle pouliche, et avant que je perde complètement pied, je lui demandai après l’avoir bloqué comme un débile.


Hey…. C’est quoi ton nom ?


Et comme si ça suffisait pas, je payai une tournée, des fois qu’on soit pas assez plein…. J’allais finir par y claquer toutes mes tunes si ça continuait…..

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Sam 16 Aoû 2014, 16:51

Le type à côté de lui était clairement rond comme une boule. Il n'arrivait plus à faire deux pas sans manquer de se vautrer, et il avait même du mal à parler. En sortant de la taverne pour aller jusqu'au cabaret, il se demanda simplement si le type n'allait pas vomir d'un moment à l'autre. S'ils faisaient des dégâts dans le cabaret, ce serait à eux de payer et... Wrath n'en avait pas particulièrement envie. Cependant, une fois posé sur leurs sièges, ils eurent la visite de deux belles filles, venues spécialement remplir le vide au-dessus de leurs cuisses. L'homme était Déchu de colère et non de luxure, mais ce genre d'attention ne manquait pas de le faire apprécier le plaisir de revêtir des ailes noires. Il n'avait à rendre de compte à personne. Soul comme cochon, et bien entouré, c'était tout ce qu'il voulait à cet instant de toute façon. Ses facultés cérébrales étaient bien trop endommagés pour répondre à leurs propres volontés... Son cerveau et ses pensées suivaient le mouvement... Sans rien faire de plus.

Levant la tête, il regarda la femme lui sourire. Elle avait un visage de poupée, des lèvres pulpeuses et qui avaient l'air sucrées. Elle était habillé de quelques voiles noirs, ne cachant qu'une petite partie de son anatomie, laissant le reste à l'air libre. Et pour cause. Les mains du Déchu glissèrent sur cette peau d'albâtre, bien plus blanche et beaucoup plus douce que la sienne. Ses grandes mains rêches vinrent caresser son dos, sentir la courbe de sa colonne vertébrale, avant de se sentir tout a coup transporté. Il était bien comme sur un nuage de coton. L'homme poussa un râle, similaire à celui d'un plaisir non feint. La femme, toujours en se trémoussant, ouvrit le kimono de Wrath, et passa sa main sur son torse, dessinant ses cicatrices, avant de jouer avec la ceinture de son pantalon large. Et pour sur, la belle avait trouvé la mécanique du corps bien monté du Taiji, et se languissait de l'effleurer, admettant avec gourmandise l'effet qu'elle produisait sur lui.

A vrai dire, il était bien, mais sa vision lui jouait parfois des tour. Tantôt il voyait son vrai visage, tantôt le visage d'une autre qui hantait ses rêves... Ce fut avec une certaine force qu'il du s'extirper de ce bien être, pour s'occuper de son compagnon. Pourquoi au juste ? peut être parce que lui commençait à toucher un peu trop... Les poules qui étaient sur eux ? Quoi que...
Wrath haussa les épaules. Il s'en foutait. Fallait juste pas se faire virer du club. Avec l'heure tardive, presque matinale, et leur tronche de soulards, il y avait de forte chance pour que les gérants commencent à vider les lieux. Seulement, des clients étaient encore là, profitant des spectacles lent et langoureux des filles. Le Déchu posa une main osée sur l'arrière de cette belle cuisse, l'empoignant pour coller la belle danseuse plus contre lui. C'était impudique, peut être aguicheur, mais Wrath n'avait pas envie de particulièrement caché ses désirs proéminents. Surprise, elle lâcha un léger gémissement, avant d'attraper son col, pour rapprocher son visage du sien, à la limite de l'embrasser, avant de se reculer.

Envieux, il finit quand même par réellement s'occuper de l'homme qui lui parlait, se souciant de lui du coin de l'oeil. Depuis peut être deux ou trois bonnes minutes, l'inconnu le regardait « Wrath... Et toi ? » Tournant la tête, il entendit du bruit derrière lui « Les filles ! » Dans des gloussements et des soupirs, elles se détachèrent tous des quelques clients qui restaient, et celle de la scène évacua rapidement les lieux. C'était l'heure de fermer « Bordel... Quelle heure est-il ? » Wrath regarda à nouveau devant lui et vit la donzelle s'échapper. La retenant par le poignet il lui dit « Attend ! Viens avec moi... Cette nuit... » Spontané, et pas fin, comme un bourré. Elle pouffa doucement avec sa collègue et, ensemble se firent un clin d'oeil pour s'approcher à nouveau des hommes « Rejoins moi derrière... » Lui souffla-t-elle. L'autre avait certainement dit la même chose.
La laissant filé, il se leva et rajusta ses vêtements.
Ils avaient fini leurs verres, leurs chopes, attendit que la pression redescende, et fila à l'arrière du bâtiment « J'sais pas toi, mais j'ai pas franchement envie de les laisser partir... Ca va ? Tu tiens debout... ? » Le chopant rapidement par les épaules pour le stabiliser, le Déchu se sentit lui aussi tanguer mais sans casse.

A l'arrière du cabaret, la sortie des artistes, se tenait sa belle fille qui roulait des hanches sur lui, seule. Wrath s'avança vers elle et, depuis l'ombre la seconde fille arriva, enfilant un manteau « Déjà... ? Dis moi, t'as pas perdu de temps... » Sa bouche esquissa un sourire qui charma immédiatement le pauvre type qu'il était. Côte à côte avec son nouveau pote de fortune, il sentait que la nuit allait bien se passer.


Spoiler:

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Dim 21 Sep 2014, 15:58

Aradan…. Je m’appelle Aradan.

En tout cas c’est ce qu’il me semblait, j’étais tellement caisse que je n’étais plus trop sûr de grand chose. Si ce n’était que plus ça venait plus j’avais la furieuse de démontrer à cette petite donzelle que j’avais rien à envier à un étalon. Elle était tellement désirable, une vrai pro dans son domaine. Elle devait surement être sorcière et m’avoir jeté un charme pour me rendre aussi désireux. Ou bien était-ce l’alcool ? Bah qu’importe j’avais pas la tête à réfléchir. Je sentais juste son parfum, son doux parfum qui rappelait la douceur de sa peau. Mais voila qu’on m’arracha cruellement à mon plaisir. Genre ça fermait ce genre d’établissement ? Ils ne pouvaient pas nous laisser encore un peu là, on allait conclure quoi ! Nan mais c’est vrai quoi m*rde, ça se faisait pas ! Lorsque cette merveilleuse sirène se retira de mes jambes, le froid cruel de la solitude me frappa de plein fouet. Et ma frustration aussi. Non ça pouvait pas se finir ainsi, j’étais si bien quoi…. Et d’ailleurs mon meilleur pote pour la soirée semblait tout autant enclin à ne pas laisser ces pauvres demoiselles rentrer seules chez elle. Il rattrapa la sienne pour lui demander de finir ce qu’ils avaient commencé. m*rde mais pourquoi je n’y avais pas pensé plus tôt ?! J’aurais dû faire de même avec la mienne !  Mais franchement la poisse quoi, l’aubaine que je venais de laisser filer, j’étais donc condamné à avoir une journée de m*rde de A à Z ?! Ou peut-être pas finalement.

Ne traine pas beau gosse, on aime pas trop attendre….

Oh putin j’arrivais à peine à y croire, là c’était le jackpot ! Toujours plein comme une barrique j’acquiesçai comme un débile  à sa proposition, avec un sourire bien niais. Je l’observai partir, tout en savourant enfin la bonne fortune qui me souriait. A peine avait-elle disparu que je mes précipitai pour me relever et aller les rejoindre derrière. Elle n’aimait pas attendre, j’allais donc surement pas la faire attendre ! Mais vu mon état je m’étais levé peut-être un peu vite et j’avais manqué de me ramasser pitoyablement. Heureusement j’étais parvenu à me rattraper de justesse. Y’avait pas moyen, je ne tomberai pas avant d’avoir emmené cette jolie féline au septième ciel, et sans mes ailes !!! C’était mon honneur d’homme qui était en jeu, mon honneur de mâle quoi ! Elle allait apprendre à connaître ce que c’était qu’un réprouvé, un Aradan ! Ouais !!! Elle s’en souviendrait comme le meilleur coup de toute sa vie ! Là c’était bon, j’étais chaud, chaud bouillant ! Les élémentals de feu et les déchus de luxures pouvaient aller se rhabiller, ils n’étaient que des glaçons et des vieilles pucelles frigides comparés à moi !!! Le truc, c’était que si dans ma tête j’étais le meilleur coup du monde du genre incomparable et retourne chez toi, d’un point de vu extérieur, j’avais surtout l’air d’un boulet complètement plein et qui tenait à peine debout. D’ailleurs, ce mec génial là, Wrath, l’avait surement un peu remarqué, mais j’allais le rassurer.

Nan mais on ne peut pas laisser ces deux petites cailles toutes seules hein ? Faut bien leur tenir compagnie, fait froid la nuit, faudrait pas qu’elles s’enrhument ! Je me sens bien à les raccompagner en tout cas. Allons-y elles vont refroidir !

Ouais y’avait pas eu besoin qu’il me le demande deux fois, j’étais déjà parti devant. Je ne sais pas trop comment j’avais réussi à les suivre jusqu’à chez elle, je titubais, sentant à peine le sol sous mes pieds, je ne savais même plus si je marchais ou si je rampais. Toujours est-il qu’on était tous arrivés à bon port, et qu’il était grand temps qu’on arrime nos navires dans des cales chaleureuses et accueillantes ! Elles riaient et souriaient s’échangeant des regards complices. Cette nuit allait être délicieuses…. Sans trop comprendre comment, je m’étais retrouvée torse nu. Ma belle de nuit s’était étonnée de me voir aussi finement musclé. Bah avec mon boulot j’étais musclé, mais je n’avais pas de gonflette. Seulement les muscles utiles. Donc y’en avait juste ce qu’il faut là où il faut et ça semblait plaire à la petite caille ! J’étais vautré sur une sorte de couche, et elle était de nouveau sur moi, avec une bouteille à la main. Bordel cette bonne femme était divine, je n’aurais pas espéré mieux ! Même si le meilleur était à venir, et elle n’allait pas tarder à le savoir ! Entre deux rasades qui n’allaient pas arranger mon état, je lui retirais ses vêtements bien superflus à mon goût. Mais elle fut plus rapide que moi, et j’étais déjà débraillé, tendu comme un arc, n’attendant plus qu’elle.

Bah tant pis, je retirai seulement le minimum pour pouvoir m’occuper des meilleurs parties de cette belle plante. De l’autre côté son amie ne semblait pas plus farouche, et elle s’était attachée à s’occuper de Wrath. Et je sentais qu’avec ce qui allait suivre, j’aurais pu dire « mec je t’aime » si ça n’avait pas eu un double sens trop glauque à mon goût. De toute manière il était temps d’entrer en scène. Avec une énergie dont je n’aurai pas soupçonné l’existence, je repris le dessus, et chevaucha la petite caille. Elle allait devoir s’accrocher parce que là c’était partie, et que j’allais faire gueuler le plancher, le lit et surement elle avec, si elle était du genre expressive. Je devais y aller maintenant car je ne savais pas combien de temps je pourrais tenir avant que les rasades qu’elle m’avait rajouté, ne fassent leur effet et me rende trop ivre pour pouvoir rester conscient. C’était déjà compliqué de savoir si c’était bien réel ou si j’étais entrain de pioncer ivre mort sur le pavé des rues comme une vieille loque, mais même si c’était un rêve autant en profiter jusqu’au bout !
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Sam 27 Sep 2014, 23:53

Les deux gars étaient complètement cramés. L'alcool les avait plus qu'entamé, et allié à la bataille de tout à l'heure, c'était pire que tout. Même s'ils avaient quelques bleus, c'était pas dit qu'ils ressentaient quoi que ce soit. A part le plaisir. Le plaisir d'être dans les bras de deux magnifiques femmes. Etaient-elles réellement jolies ? Wrath, pour sa part, n'en savait rien. Bien sur, pour lui... Evidemment même ! Mais pour sa vraie conscience sobre ? Peut être était-ce juste un laideron du cabaret ? Mais il s'en fichait, lui même n'étant pas un beau prince, il ne demandait pas forcément à ce que les demoiselles qu'il fréquentait soient des princesses. Mais celle-ci, pour lui, était pourtant une reine. Elle lui plaisait plus que n'importe laquelle d'autre. Il était rivé sur elle, coi, à s'en décrocher la mâchoire. Cependant, le spectacle touchait à sa fin, et voilà qu'aussitôt dit, aussitôt fait : ils étaient dehors, derrière le grand théâtre, pour les récupérer. La sienne lui lança un regard surprit, haussant un sourcil, alors que l'autre s'occupa d'Aradan. Elles avaient, en quelque sorte, chacune le sien. Pas que le Déchu n'était pas prêteur, mais ça l'arrangeait si jamais l'autre n'était justement pas du genre à partager la marchandise.
Avec un tel grammage d'alcool dans le sang, il n'était plus vraiment question de pudeur. La belle femme rajusta le haut du kimono noir de l'ange, alors qu'il la regardait un peu pantois. Elle riait doucement, en jetant des coup d'oeil de biche à sa collègue, avant de serrer son manteau sur son corps et se mettre en route.

La rue paraissait longue... Trop longue. Wrath avait envie. Il avait particulièrement envie, mais il se tenait en retrait, avec son pote, par rapport aux deux belles femmes qui discutaient en marchant. Comme l'homme gras et sans limite qu'il était, il passa les trois quart du trajet le regard rivé sur le postérieur de la sienne. Il avait flashé pour elle, et étrangement, son pas fini par s'accélérer, et avant même qu'il n'ait réfléchi à quoi que ce soit, il se retrouva à côté d'elle, la main sur ses fesses. Elle sursauta, l'éloignant de lui en riant très doucement « Pas dans la rue, mon beau. Patiente un peu... » Sa voix était si fraîche, si légère, et accélérant un peu le pas pour le laisser à nouveau derrière, alors qu'il était muet, elle se remit à parler avec sa binome. Le Déchu tourna la tête vers le Réprouvé « J'suis en chien bordel. » Pour le coup, l'alcool, ça transformait un homme...
Autant le géant tenait la route grâce à son fil d'Ariane qui n'était rien d'autre que les deux belles formes de sa partenaire, autant son pote était carrément vacillant. Le retenant de temps en temps, ils arrivèrent à se stabiliser, et réussirent à ne pas tomber.
Montant quelques étages -combien ? Aucune idée...- ils arrivèrent dans un appartement plutôt spacieux, qui sentait le sucre et la rose. Un vrai petit cocon de fille, où elles résidaient toutes les deux. Se départissent de leur manteau, Wrath fut déçu de ne plus voir la tenue burlesque qu'elle avait sur elle au club. Les belles plantes étaient ravissantes, délicieuses. Elles s'échangeaient sourire et regards, avant de s'occuper de leurs partenaires. Enfermé dans cet appartement devenu sombre et pénombre, après n'avoir allumé que quelques bougies, pour la forme, Wrath se sentit partir, et finit, après quelques pas, à atterrir sur le lit. A côté, un autre lit, éloigné d'un mètre ou d'un mètre cinquante. Wrath ne vit pas ce détails, comme il ne vit pas son kimono tomber du lit. Son torse scabreux était exhibé aux yeux qu'il pensait chastes, de la belle reine au dessus de lui.
Ses mains calleuses glissèrent sur les cuisses de la jeune femme, et il sentit un collant légèrement opaque, qui l'empêcha de sentir directement sa peau. Ses doigts attrapèrent alors les mailles, et dès qu'il eut assez de jeu, il troua le voilà fin et si fragile « Hé ! Ahah, attention... » Toujours en riant, elle se pencha sur lui pour l'embrasser. Il s'accrocha à ses cuisses, voulant les broyer. Il sentit les ongles de la danseuse se balader sur son torse, et définir chaque relief. Ca lui plaisait. Autant à lui qu'à elle, et déjà, dès qu'il toucha le lit, ses hormones eurent tôt fait de montrer à cette si belle fille, combien il était vigoureux. Il finit de se départir du collant, de la partie qui se rejoignait du moins en haut des cuisses, pour enlever le reste des fins vêtements de cette poupée. D'un geste rapide il se redressa, explorant de sa bouche ses reliefs à elle, ne lui laissant alors dorénavant aucun répit.

Elle succombait en poussant des gémissements, en haletant. Ses doigts travaillèrent la chevelure de l'homme, pendant qu'il s'affairait à chauffer son corps d'albâtre. Se repaissant alors seulement à ce moment là d'elle, il la fit basculer à son tour, ne la laissant pas en reste, trouvant son trésor, et ouvrant doucement la boite de Pandore. Tournant la tête vers le lit qui commençait à grincer, il vit en fait un simple miroir. Sa vue était embuée, et étrangement, voir Aradan, dans la même position que lui, avant quasiment la même fille, lui provoqua un émois qu'il ne se connaissait pas. Les gémissements des filles se mélangeaient, et se voir chacun du coin de l'oeil ne faisait que grimper en flèche le plaisir et le désir des deux hommes. Ils transpirèrent, étant ronds comme des boules, le moindre geste les faisait suer. Leurs corps tendus eurent tôt fait d'avoir raison de leur poupée respective, et leurs râles n'étaient rien d'autre que de simples sons, indiquant combien le plaisir était intense. Etant aussi plein, ils ne furent pas très endurant, n'arrivant pas à se concentrer sur la vraie notion des choses. Ayant d'autres atouts, il était évident que le plaisir atteignit son apogée, dans les deux camps.

Le corps de Wrath était à la fois lourd et léger. Il s'allongea à côté de sa belle, se cachant à moitié sous la couette. Elle se colla à lui, pour s'endormir immédiatement. Le Déchu avait envie de dormir, mais étrangement il avait décuvé. Bien sur il n'était pas sobre et frais et demain la gueule de bois serait très belle, et très sévère, mais il pouvait tourner la tête sans s'écrouler sur le sol. Prenant alors des risques, il s'assit dans le lit, s'appuyant contre le mur. La lumière de la lune éclairait la chambre, les bougies s'étant éteintes depuis longtemps. Fouillant son kimono il attrapa son kiseru et prit la seule flamme encore debout, mais plus pour longtemps, pour enflammer le reste d'herbes et de tabac qui restait. Fumant alors trois lattes, soufflant la fumée par la bouche et le nez, il finit par parler. Le réprouvé avait du aussi dépenser de l'énergie, mais ayant bu à nouveau entre temps, le coma éthylique n'était pas loin « Mon pote, sans toi, ç'aurait pas été pareil. C'était cool que tu sois là. » Qui parlait ? Wrath ou l'alcool ? Certainement les deux « Interdiction de laisser les filles seules et... » il tira une bouffée « ...j'avais pas envie de passer la soirée.. Seul homme. Enfin, pas question d'être de l'autre bord hein, mais non. Sans toi ç'aurait été naze. » Il balança ses jambes sur le côté, sortant du lit. La nudité n'était pas vraiment quelque chose qui le dérangeait, et parler à son pote, à moitié à poil dans la chambre... Il était certain que même Aradan trouvait ça normal. Se rendant dans la salle d'eau juste à côté, il se nettoya le visage, se rafraichissant « 'Tain... T'as pas chaud, vieux ? » Traversant la pièce, il ouvrit la fenêtre et le courant d'air entra. Il inspira l'air frais de dehors, et revint s'asseoir sur le lit. Sa belle fille tremblait de froid, et cherchait de la main, la chaleur qui venait de disparaître « J'arrive ma Belle... » murmura-t-il, comme pour lui parler, sans la réveiller. Allongé à côté d'elle, il attrapa sa taille, alors qu'elle se colla à lui, la couverture remontée jusqu'au cou « Ca c'est d'la soirée. J't'oublierai pas mon vieux, y a que les potes qui peuvent faire ça toute façon. » Ayant posé sa petite pipe à tabac avant de se lever, il sentit le sommeil le gagner « A demain vieux. » Il se tourna, dos à lui, engloutissant sa petite femme dans son être chaud et musclé, qui ne demandait qu'à partager cette chaleur humaine.

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Lun 29 Sep 2014, 20:25

Et c'était partie pour les réjouissances, enfin ! Je n'y tenais plus. Mes mains parcouraient son corps pour remplacer mes yeux qui n'étaient plus très fonctionnels en cet instant. Sa peaux était si douce et parfumée, et je resserrai mes mains sur cette poitrine adorable. Je plongeai ma tête dans son cou, respirant l'odeur de ses cheveux, tandis que lentement, j'entamais une approche plus bas. Pas besoin d'y voir clair, il suffisait simplement de sentir. La différence de texture, de relief, de profondeur, d'humidité.... Voilà je l'avais trouvée, la porte de tous les plaisirs. La suite je la connaissais et l'appliquai mécaniquement. En douceur en premier lieu, ce qui donna lieu à d'exquis gémissement de plaisir de sa part. Puis rapidement, peut-être un peu trop que je ne l'aurais voulu mais qu'importe, je commençai à y aller bien plus surement, avec force et vigueur. Et voila le lit qui bougeait. mais pas seulement. La pauvre caille aussi avait du mal à rester ancrée sur ce lit avec mes coups de reins !

Par moment elle poussait des petits cris d'extase, resserrant ses doigts sur ma peau. Elle pouvait la pincer et la griffer dans mon état je ne m'en serai même pas aperçu. Elle avait chaud.... peut-être parce que j'étais entrain de la cuire à chauffer comme un volcan comme je le faisais ! Bordel j'avais vraiment trop bu. Je ne voyais plus rien, je sentais seulement, ce qui n'était pas désagréable. Plus d'une fois j'avais perdu l'équilibre, tenant ma position par miracle. J'avais la tête qui tournait à mort, mon corps s'était transformé en chardon ardent, et en plus j'y allais comme un bourrin ! Heureusement que le plaisir était là, sinon je suis sûr que je lui aurait fait mal. Et plein comme j'étais j'aurais rien calé pour sûr ! Je dus la tenir plusieurs fois pour l'empêcher de glisser, et heureusement pour elle comme pour moi, ça ne dura pas trop longtemps. Dans un dernier grognement digne d'un ours alcoolique, je sentis enfin la douce délivrance. Et je m'endormis comme une grosse m*rde à ses côtés, tandis qu'elle reprenait son souffle. La pauvre quoi....

Elle s'endormit rapidement aussi, ça pouvait se comprendre entre le plaisir et le sport qu'on y avait mis. Ce ne fut que l'odeur de fumée qui me réveilla. J'avais eu peur que leur piaule prennent feu et j'avais déjà eu l'idée de jouer les pompiers sauf que c'était juste l'autre gars qui fumait. J'avais oublié quelques secondes où j'étais et qui il était, mais heureusement cela me revint je ne sais pas par quel miracle. Ma petite poule dormait encore à poing fermé. Et Wrath vint à me parler. J'étais toujours complètement caisse, et alors que je moulinais dans le vide avec mes bras pour essayer de m'assoir, j'essayai de lui répondre, complètement défoncé.


Ouuuaaais, toi aussi t'es un pote mec, un vrai ! C'est... c'est la meilleur soirée de jwieuhueu.... de toute ma vie !

Ce que je disais était pathétique, tout comme ma dégaine, et mon ton mais rien à foutre. Pour cette nuit ce mec était un dieu ! Et il allait confirmé mon idée du moment en ouvrant la fenêtre. Lorsque l'air froid vint courir sur ma peau pour me rappeler que je pouvais respirer et que l'air existait, je poussai un râle de plaisir et de soulagement à la limite de l'humain. put*i* ce mec je l'aimai ! Et d'ailleurs je lui répondis.

Sérieux gars, t'assure là.... J'te revaudrai ça.... ouais... je te gnomonueu....

L'air frais m'avait fait tant de bien, puis j'étais aussi tellement claqué et bourré que le tout réunis fit que j'avais même pas réussi à finir ma phrase. Dans un sens c'était peut-être mieux. Je pris la petite caille dans mes bras machinalement pour lui tenir chaud et me voila déjà entrain de ronfler. Et ce fut la lumière du jour dans la tronche qui me réveilla assez brutalement à mon goût. Je ramenai d'un coup mes mains sur mon visage, même les paupières fermées j'avais l'impression que la lumière me crevait les yeux. J'ai alors voulu me tourner sur le côté pour me mettre à l'abri de ces rayons aveuglant, mais il était dis que je ne dormirais pas davantage. J'étais déjà au bord du lit, et je tombai lourdement au sol dans un fracas retentissant. Je poussai un grognement rauque et gutturale, pestant contre ma poisse. put*i* dès le réveil quoi, elle commençait bien la journée et....

Aaaaargh.....

Je lâchai un vieux bruit d'agonie car la gueule de bois venait de me percuter de plein fouet. Aouch j'avais déjà eu mal au crâne à cause de violentes bitures, mais je crois que celle-là battait toutes les autres. Ma tête me faisait souffrir le martyre, mon corps également me rappelant que la veille j'avais été roué de coups, et que j'avais des bleus partout. C'était comme si chaque partie de mon corps se révoltait contre moi-même, j'avais la tête sous l'eau et l'impression que je n'émergerai jamais. La bouche pâteuse, et l'haleine surement suffisamment fétide pour assommer un dragon, j’agrippai à tâtons le lit pour essayer de me hisser pitoyablement dessus. Rien que ça me parut bien compliqué. En poussant des râles comme un petit vieux essoufflé d'escalader une pente raide, je finis par me retrouver sur le lit. J'essayai alors de faire marcher mes yeux, comme je pouvais. Bordel, où est-ce que j'étais et qu'est-ce que je foutais là ?! Tout en essayant de me souvenir de la veille je regardait autour de moi.

J'étais à poils.... Pourquoi j'étais à poils ?! Ha ouais parce qu'il y avait eu cette jolie petite caille.... Qui n'était plus dans le lit. Et puis en face y'avait un mec.... Ouais attend.... C'était ce type avec qui j'étais entré dans ce cabaret et.... Ho la vache j'avais vraiment picolé là... Et j'avais pas fait que ça.... Rho j'me suis tapée la danseuse sérieux ?! Bah en même temps elle était pas vilaine, et elle avait même un petit goût de reviens-y hé hé hé.... m*rde mais quel blaireau dégueulasse, c'était pas le moment de penser à ça ! Mais en même temps où qu'elle était ? Rha plus tard ! Je verrais ça plus tard.... Je poussai une fois de plus des grognements dignes d'un ours bourré, en essayant de m'assoir sur le lit. Je me massai ma mâchoire endolorie, les yeux mis-clos à cause de la lumière. J'étais encore complètement dans le brouillard.... un vrai déchet ! Et bien sûr même si j'étais à poils, dans ma tête de pochtron qui en tenait une bonne, ça m'était pas venu à l'idée que je devrais peut-être m'habiller, de toute façon les habits c'était pour les civils non ?


Wouaaa... Wraaaach..... Wraaaaaath.... je.... je crois qu'il faut y aller là..... Nan ? Ha et.... t'aurais pas vu ma petite dame ?

Rien que parlait était assez compliqué, pourtant je commençais tout doucement à me réveiller. Et plus je me réveillais plus j'avais mal, ça promettait comme journée. Je parlais à Wrath, mais je savais même pas s'il était réveillé....
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Jeu 30 Oct 2014, 12:15

« Sérieux gars, t'es complètement cuit. Aller... » Wrath regarda le mec sur le lit d'à côté. Alors qu'il s'asseyait sur le bord du matelas, avec peine et souffrance. Il vit le corps de l'autre se tordre dans tous les sens sous la douleur cérébrale que lui infligeait l'alcool, avant de choir sur le sol dans un bruit sourd « Ca va vieux ? » Mais lui aussi n'en menait pas large. Il regardait les draps emmêlés, et les vêtements éparpillés à terre. Le déchu ramassa une petite culotte qu'il sentit sous son pied nu. D'un doigt, il accrocha le tissu pour le lever devant ses yeux « J'ai pas entendu les filles se lever... » Elles étaient parties toutes nues ou quoi ?
Jetant la petite dentelle, qui ne devait pas couvrir grand chose une fois posée sur le corps d'une muse, à côté du reste des vêtements, il se leva du lit, pourtant une main à sa tête remplie d'alcool. Un douleur le percuta immédiatement, et il tangua pendant plusieurs secondes, se cramponnant au mur juste à côté. Ils avaient beaucoup, beaucoup trop bu, et les poivrots en payaient les conséquences « Je peux pas te relever. Si je me penche, j'tombe. Saloperie d'alcool... » Il grommela, lançant quelques jurons, avant de s'attarder sur le rest de la chambre. Il du la traverser plusieurs fois du regard pour trouver ses affaires. L'endroit où habitait les filles était parfaitement accueillant et, mieux encore, il y avait une salle d'eau accessible.

La voix d'Aradan retentit. Rauque, gutturale... Ils avaient de toute manière la même, fallait pas se leurrer. Deux types qui avaient passé la soirée et la moitié de la nuit à picoler, avant de se précipiter sur des gonzesses aux hanches larges et fort habiles, le lendemain matin ils répondaient pas à l'appel !
Sans tomber, Wrath parvint quand même à la porte de la dite salle d'eau comme ci, dorénavant, il n'y avait que cet objectif dans sa vie. Sa tête tournait de plus en plus et garder les yeux ouverts était un calvaire. Ouvrant la porte un peu trop rapidement, il tomba à terre, en arrière, sur un tapis au sol. Il était lié de fourrure et de poils d'animaux assez longs « Je... J'crois que... J'vais rester là un moment... Aaaah... » Il ferma les yeux, complètement à poil dans la chambre, sur le tapis, sans aucun problème « Partir où ? Me demande si ce serait pas une bonne idée de dormir un peu plus... J'suis trop cuit mon gars... Je veux dire... » Sa langue s'emmêlait toute seule avec le vide absolue, et il lui était impossible de parler plus. Il voulait dormir et, en même temps, savoir où était sa partenaire d'une nuit lui aurait fait plaisir. Il aurait préféré un réveil dans ses bras, mignon et chaleureux. Mais non, il n'avait qu'une fenêtre ouverte et un mec avec une gueule de bois plus dure que la sienne.

Lorsque les deux gars essayèrent de se taire, ils pouvaient entendre, venant d'en bas, des rires et des voix de jeunes femmes. Wrath ferma les yeux un moment, écoutant alors les sons qu'il trouvait mélodieux, accueillant… Avant de se faire percuter de plein fouet. Son collègue n'ayant pas du le voir en prenant le virage serré derrière son lit, trébucha sur sa taille et fit un vol plané direct dans la salle d'eau. Wrath se redressa, manquant de faire exploser sa tête par ce geste brutal, et dit « Je voulais y aller en premier ! » Se relevant, il marcha à quatre pattes sur le carrelage, attrapant la cheville d'Aradan pour le tirer vers lui. Sortant de là une fois sur ses pieds, il traina le Réprouvé sur le ventre qui se mangea la plainte de la porte, le tapis, la moquette… Jusqu'à ce qu'une voix retentisse « Qu'est ce que vous faites ? » Wrath lâcha immédiatement la cheville du type, regardant la femme qui se tenait là. La scène était mythique, entre l'un qui voulait la salle d'eau en premier, l'autre qui braillait comme un putois et les deux à poil avec la mine défoncée par l'alcool « Vous feriez mieux de vous habillez et de venir en bas… » La p'tite était pas aussi drôle que la veille. Wrath regarda Aradan, avant de la regarder, a nouveau, partir.

Une fois prêt, tan bien que mal, et la tête complètement dans les choux, les deux types descendirent de manière douce (du moins pour Wrath) les escaliers. Mieux valait éviter les accidents bêtes et débiles.
Dans la salle principale, où était entreposés des canapés, les deux femmes se tenaient assises une a côté de l'autre, alors qu'en face, un homme était là, la mine anxieuse. Wrath jeta un coup d'oeil discret à son partenaire, avant de s'avancer. Les déesses qu'ils avaient eu, la veille, au lit, n'avait plus rien à voir. Elles avaient des robes au col montant, couvrant tout ce qu'il y avait à couvrir, et leur coiffure n'était plus aussi sauvage, bien au contraire. Des chignons, et autre, tiré à quatre épingles, des manières distinguées… Mais était-ce seulement elles ?
Les voyant arriver, celle d'Aradan les accueillit en leur faisant signe de s'asseoir. Les deux boulets s'assirent un peu trop fort dans le même canapé deux places étroit -plus fait pour un fessier de midinette que pour leur carrure massive- en manquant de le renverser. Le Déchu se racla la gorge, avant que sa minette ne s'exprime « Al', je te présente ceux qui vont t'aider à résoudre ton affaire. », « Tu te fiches de moi ? T'as vu leur tête ? Ils ne marchent même pas droit. »,« Hé, hé du calme, on a eu une soirée assez compliquée et... », « Je vais être bien claire mon ami. Si tu n'accepte pas ce que je nous te proposons, tu pourras dire adieu à notre marché. Izabelle et moi ne sommes pas très… Conciliantes, au vu des affres que tu as fait par le passé. Tu comprends ? » Wrath resta bouche bée. C'était vraiment la fille qui gémissait la veille, dans ses bras, en lui demandant de la réchauffer lorsqu'il avait ouvert la fenêtre ? Incroyable. Comme un gland il regarda le réprouvé, avant de balader son regard vers le type. D'ailleurs ce type, parlons-en. Il était habillé de manière très classieuse et distinguée. Une chemise blanche, un veston de cuir, une montre à gousset pendant de sa poche, un pantalon fuseau, des petites chaussures de ville et un monocle. Dis donc, la panoplie du bourgeois… « Je pense que nous pouvons trouver un arrangement. Je vous fais confiance… Bonne journée mesdames. Messieurs... » Le type partit précipitamment, sans laisser le temps aux deux nigauds de répliquer.

S'appuyant au dossier du canapé, il se laissa tomber contre Aradan -non pas qu'il était loin de lui, m'enfin…- et posa sa tête sur son épaule « 'Tain mais j'ai tellement mal bordel... », « Je m'appelle Haïdy et voici Izabella. Et vous ? », « Wrath pour moi, et Aradan pour lui. », « Bien. Le type que vous venez de voir là est bijoutier. Il y a quelques jours il s'est fait volé la plus belle pièce de sa collection : un diadème. Mais étant un commerçant baignant dans des affaires controverse, il ne préfère pas ébruiter l'affaire et fait le tour de ses connaissances pour trouver une arrangement. Et c'est là que vous intervenez. », « Et pourquoi on ferait ça… ? » Le Déchu se redressa, regardant Haïdy. Elle se mit à sourire alors qu'Izabella se leva à son tour pour se mettre à coté d'elle. Les filles sourirent, et allèrent vers leur prétendant. Haïdy prit la main du Déchu, la faisant glisser sous sa robe, lui faisant constater avec brio qu'elle n'avait pas de sous vêtement en bas « Pour une autre nuit… ? Encore, et encore... » Elle s'était penché vers lui, murmurant près de son visage, embrassant une zone érogène de son cou. Il poussa un grognement, serra sa main sur la cuisse de la femme, avant de dire entre ses dents « D'accord… »

Moins de dix minutes après ils étaient dehors. Dehors et sacrément cons.

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Dim 02 Nov 2014, 16:41

En fait, on était tellement caisse qu'on ne parvenait même pas à calculer à quel point l'autre était défoncé, et à quel point nous même on était mal. Wrath était parvenu à me demandait si j'allais bien. J'avais voulu lui répondre que ouais, mais j'étais à peine parvenu à pousser un bruit entre le grognement et la plainte d'un animal entrain de crever. Bah à notre stade il comprendrait, on n'était plus à ça près à mon avis. N'empêche c'était un chouette gars quand même, prêt à m'aider et tout.... Mais bon s'il était aussi torché que moi je comprenais qu'il pouvait pas me passer un coup de main. Ça servait à rien de vouloir aider les gens si c'était pour se viander tout autant. J'étais parvenu à lever ma main à son attention pour le remercier et lui signifier que c'était pas grave s'il pouvait pas me passer un coup de patte.

Puis m*rde de toute manière j'étais un mec ! Un bonhomme quoi, je devais bien être en mesure de me démerder tout seul, il allait pas me torcher non plus ! Aller putin, c'était fini de faire le déchet de service là, j'allais me lever, comme un homme ! Puis j'allais me fringuer et aller chercher les petites cailles de l'autre soir ! Comme un HOMME ! Je me pris à quatre bras et me leva, en prenant une profonde inspiration. Ouais c'était ça, j'étais dedans chaud, déterminé, bien quoi ! Je fit un pas, puis deux en direction de mes fringues.... Avant de glisser sur la seconde petite culotte, et me retrouver les quatre fers en l'air ! J'ai juste eu le temps de voir la culotte voler par dessus moi.... Avant de me retomber sur la gueule.... J'avais des nausées et du mal à garder les yeux ouverts.... Finalement j'allais peut-être attendre demain pour redevenir un homme. Wrath semblait être le messie lorsqu'il avait suggéré de re-dormir encore un peu... En cet instant ce mec était l'incarnation du bon sens absolu. Mais j'avais le gueule en feu, il fallait sérieusement que je me passe la tronche sous de la flotte froide. J'étais juste pitoyable....

J'entendais Aradan.... Ha non Aradan c'était moi, j'entendais Wrath me dire qu'il était trop cuit pour bouger. Mais je ne savais même pas où il était passé. J'avais même pas capté qu'il s'était levé en fait. Et alors que j'allais dans la salle d'eau me foutre la tête encore plus sous l'eau qu'actuellement. Sauf qu'il y avait un gros truc par terre que j'avais pas vu, et je m'étais pris les pieds dedans avant de me rétamer comme une grosse m*rde. Ha... J'avais retrouvé Wrath. Je poussai un vieux râle rauque en me tenant la tête à deux mains. Bordel j'arrêtai pas de me casser la gueule, on avait décidé que je resterai par terre aujourd'hui ! Je lâchai un flot de jurons à peine compréhensible avant de sentir qu'on m'attrapait par la cheville et qu'on me tirait comme un sac à patate. Wrath braillait qu'il voulait aller dans la salle de bain en premier.... Alors pourquoi on en sortait ?! A peut-être que c'était moi qu'il voulait sortir... Je gueulais comme un putois alcoolique.


Putiiiiiiiin mais...... Wraaaath ! Lâche moi bordel ! J'suis pas une foutue serpillère ! C'est vrai quoi.... m*rde....

Tout en protestant je me débattais comme je pouvais donnant de grands coups dans le vide avec mes bras. Peut-être que si j'avais fait pareil avec mes jambes, ça aurait mieux marché. Parce que là je frappais dans le vide. En plus je me prenais tout ce qu'il y avait à se prendre bordel ! Bon au moins pinté comme j'étais je sentais pas trop trop encore. Puis la petite poulette de Wrath était arrivée. Je crois qu'on a eu l'air très con à ce moment là, surtout qu'elle se demandait ce qu'on branlait. A bien y réfléchir, j'espère qu'elle oublierait vite cette image de nous deux à poils, bourré, et l'un tirant l'autre au sol. Elle nous conseilla de nous fringuer, et de descendre avant de filer. Un échange de regard avec Wrath, et on avait compris qu'on aurait pas forcément droit à un petit-dèj' câlin... Monde cruel.... Après en avoir chier des briques en verre pilé pour s'habiller et avoir l'air un peu près humain, on était en bas, le cul poser sur une banquette trop petite pour les bonhommes qu'on était. Comparé aux deux petites cailles et à cette espèce de tantouze à la gueule poudrée et enfarinée on avait l'air de deux ours. J'essayais de suivre la conversation, mais déjà qu'il m'avais fallu me cramponner au mur pour descendre les escalier sans me vautrer, ça n'avait pas été simple.

Par contre j'avais parfaitement compris que l'autre empaffé de bourgeois commençait à redire sur notre qualité. J'avais déjà les poings serrés prêt à lui refaire le vitrail qui lui servait de tronche. Il allait pas commencer à me les péter celui-là sinon c'était moi qui allait lui péter les dents ! Mais ma petite caille avait posé ses deux mains sur l'un de mes poignets pour distraire mon attention et m'inciter à ne pas faire d'esclandre. Il avait de la chance le pourceau de la haute société. Mais de toute manière, la petite caille de Wrath avait sorti les griffes et remis cet emmerdeur de la haute à sa place, en mode "tu me respectes espèce de sous m*rde !". J'étais resté comme un con face à elle. Elle cachait bien son jeu.... Et apparemment on allait être mêlé à quelque chose.... Mais j'avais pas eu le temps de me concentrer davantage qu'un truc avait glissé sur mon épaule, manquant de me faire glisser à mon tour ! J'avais tout juste eu le temps de me tenir sans quoi je coulais sur le sol. Je me m’agrippai, servant temporairement de dernier rempart pour Aradan et moi.... Rha m*rde mais nan, c'était moi Aradan ! Pour Wrath et moi.... Tin même réfléchir était une épreuve. On fit rapidement les présentations, puis on nous expliqua ce à quoi on allait être mêlé. Wrath me devança demandant pourquoi on irait se foutre dans la m*rde.

Et ce fut le retour des déesses de l'autre soir. Par un simple et délicieux contact, elles nous avaient fourni la meilleur des raisons. Maintenant je sais pourquoi j'avais glissé sur la culotte d'Izabella.... Et de ce que ma main pouvait sentir, elle était aussi douce qu'hier.... Mes doigts commençaient déjà à la caresser, tout doucement, sans être plus osé. Juste pour flatter cette porte de tout les plaisirs, comme un ébéniste caressait son bois.... Les doux souvenirs de cette nuit me revenait déjà en tête, et si ça continuait, j'allais pas tarder à redevenir vigoureux.... Ou pas. Sans que j'ai eu le temps de comprendre, j'étais dehors, avec Wrath, avec mon gourdin sous le bras ! Je restais là comme un con, avant de finalement dire.


Wrath..... On vient pas de se faire baiser là ?

Je savais ce qu'il allait me dire et j'étais déjà parti pour pester comme un charretier contre ce destin qui se foutait de ma gueule à répétition. J'étais vert, tellement dégoûté de ne plus savourer la douceur d'Izabella. Ce voleur.... Putin ce voleur !

On trouve ce voleur de m*rde, on lui marave la tronche jusqu'à lui faire pisser ses dents, on fourre le diadème dans le cul de ce merdeux de bourgeois, et on récupère les filles !!!

Ça m'arrivait pas souvent, mais là j'étais chaud et pas de bon poils en même temps. Voila pourquoi fallait pas s'approcher des filles ça apporte toujours des histoires ! Bref, fallait se démerder à présent. Mais je savais pas par où m'y prendre... Fallait que je réfléchisse. Déjà que c'était pas mon fort.... Me battre avec n'importe quelle arme, ok je gérais. Mais le reste....

Bon, si j'étais un voleur avec un diadème, qu'est-ce que je ferais.....

BWAAAAAAAAAAARK !

HAAAAAA PUTIIIIIIN BELIAL !!!

J'avais plaqué mes mains contre mes oreilles lorsque ce con*ard de piaf avait poussé son espèce de cris strident. Bordel, j'avais déjà tellement mal au crâne.... Ce griffon de m*rde s'était posé à côté de moi, comme une fleur. J'allais lui coller un pain, j'avais déjà amorcé mon mouvement, mais je n'étais parvenu qu'à faire qu'un tour sur moi même. Cet enfoiré était rapide.... En en plus il se foutait littéralement de ma gueule, il riait ce con ! Il avait vraiment de la chance que je sois pinté parce que sinon.... Je titubai, ayant du mal à garder mon équilibre dans mon état. Bélial observa Wrath intrigué, sa gueule de piaf se penchant d'un côté puis de l'autre. Je n'étais jamais accompagné, pas étonnant qu'il soit surpris de me voir avec quelqu'un d'autre. Puis en regardant ce tas de plumes bleues, j'eus une idée.

Dis donc Bélial, toi qui aime bien voler tout ce qui te passe par le bec, si tu devais te planquer avec ton larcin dans le coin, t'irais où ? Ha, Wrath voila Bélial, et Bélial, lui c'est Wrath.

Bélial se redressa. Pour une fois qu'Aradan lui demandais son expertise de chapardeur..... Il était presque choqué. Il observa une dernière fois Wrath, et observant autour de lui il se mit à marcher en observant les coins et recoins qui lui paraissaient les plus appropriés. Légèrement cleptomane sur les bords, il n'avait qu'à se fier à son instinct. Aradan emboîta le pas à son griffon, faisant signe à Wrath de le suivre.

Le truc c'est que je connais pas le coin, mais t'as peut-être une idée toi Wrath ?

Brutalement, Bélial s'était arrêté devant une ruelle sombre. Je lui rentra dans l'arrière train, n'ayant pas vu son arrêt. Il se retourna en me gueulant dessus, et je lui répondai un "ta gueule !" bien mérité. Il s'engouffra tant bien que mal dans la ruelle, comme s'il cherchait quelque chose. Il s'arrêta dans le cul de sac qui terminait la ruelle sombre et regarda autour de lui avant de se mettre à gratter le sol. Il y avait deux textures de sol différentes. Je savais pas si je devais féliciter Bélial ou le trouver flippant dans son efficacité. Mais ce n'était peut-être pas ce qu'on cherchait non plus. Je regardai Wrath.

T'en penses quoi ?
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Dim 23 Nov 2014, 23:38

« Wrath..... On vient pas de se faire baiser là ? », « Si, et en beauté. f*is ch*er... » Mais avant même que Wrath n'est pu terminer sa phrase, le réprouvé avait commencé à marcher en maugréant. Il pestait contre l'inconnu et sa mission de mauviette, qui ne les concernait même pas. A vrai dire, pour un diadème dont ils n'en avaient rien à faire, ils devaient ratisser la ville. Tout ça dans le but de récupérer des poulettes... Et Aradan y tenait « Bha t'y tiens à ces filles... » Wrath s'étonna de la rudesse de ses propos. Ok, lui aussi aurait aimé dormir un peu plus, et profiter plus longtemps de la chaleur des petits corps, mais il n'y avait rien à faire. Ils étaient dorénavant coincés dehors, avec une mission chiante.
Rajustant le haut de son kimono, il frotta sa légère barbe « On v... » Un bruit assourdissant retentit, vrillant les tympans et le cerveau des deux hommes. Wrath se tint la tête, vacillant à moitié. Lorsque le cri se tut, la fréquence résonnait encore et encore, le faisant presque hurler. Il vit Aradan faire un tour sur lui-même, poing en avant et haussa un sourcil. Apparemment ils étaient plutôt amis... Bien que la façon de communiquer était plutôt spéciale. L'animal avait l'air rieur et n'hésitait pas à se foutre de la gueule du réprouvé. Il fit un signe de main quand il le présenta sommairement, avant de lui demander où il aurait cacher un larcin digne de ce nom, dans cette ville tortueuse.

Wrath n'était jamais venu ici et il le fit comprendre à son collègue « Bha ça a l'air d'être un vrai labyrinthe faut dire... Déjà faut voir qui l'a volé le diadème. Je veux dire, t'imagine... Un truc comme ça, soit c'est un gars qui a voulu le revendre, soit c'est une dame qui l'a un peu trop aimé pour ses faibles moyens. Et si c'est une dame, elle l'arborera. Contrairement à un voleur lambda et sans intérêt. Hum... » Il mit ses mains derrière la tête, regardant un peu le ciel en marchant. Le griffon était à l'affût et prenait son rôle très au sérieux. Ce devait être la preuve d'une confiance aveugle de son maitre « Puis pourquoi il est venu voir nos gonzesses ? Je veux dire... Il n'a qu'à aller souler la milice non ? On est trop con. On aurait du leur demander plus d'infos, à elles. » Peut être pourraient-ils retourner chez elles, ou aller chez le bijoutier, pour obtenir des informations supplémentaires... ?

D'un coup, le monde s'arrêta. Bélial, le grand griffon, s'enfonça dans une rue après une altercation avec son rustre de maitre. Wrath suivit le mouvement, avant de s'approcher de lui lorsque l'animal gratta le sol « Franchement... Je sais pas. On peut toujours creuser mais comment savoir si on est bien ? C'est vrai que... » ...c'était étrange. La rue était pavée, et pile dans cette ruelle, au fond, au cul de sac, elle était toute terreuse, et comme si elle venait d'être pelleversée « On n'a pas d'outils donc, si tu peux gratter un peu pour voir... » dit-il à Bélial. Ils se retrouvaient un peu comme des cons fallait dire. Puis le crime avait-il été commis de manière violente et sanglante, ou, au contraire, d'une façon délicate et mystérieuse... ? Le voleur était-il un homme ou une femme ? Pff... Trop de questions, trop de maux de tête et... Marre de devoir chercher ça... ! « Ce serait trop simple de trouver le bijou ancré dans la terre. Pour moi, il a déjà été revendu dix fois. Ce genre de truc ça trône pas mille ans dans le salon et sérieusement, à quoi bon l'enterrer... ? » Et comme si le ciel voulait lui donner raison, Belial dénicha tout, sauf un bijou. Une boite où, dedans, des livres anciens et illisibles se tenaient.
Ils étaient poussiéreux, ils puaient, bref, des trucs qui étaient clairement pas pour leur cerveau de débiles mentaux « Non, raté. Merci quand même mon vieux. » Le Déchu remercia le griffon « On va aller secouer le bijoutier. On peut pas partir sans piste, et s'il nous casse les burnes menus, on le déboite. Je me demande juste pourquoi ça intéressait les filles... Enfin, c'pas notre problème. »

Wrath traversa les rues, accompagné de son ami et du griffon. Il arriva dans la rue marchande du quartier, avant de voir les différentes anciennes. A la devanture, il repéra rapidement la bijouterie, et se permis d'entrer. L'homme les reconnu de suite, et pris le temps de finir de renseigner sa cliente, avant de s'occuper d'eux « Messieurs... ? », « Ouais, on est les abrutis qui devons retrouver votre diadème. Vous auriez pas des indices pour savoir qui l'aurait voler, et quand ? Et pourquoi n'avez vous pas avertit la milice ? », « La milice s'en fiche... Si vous voulez mon avis sincère, la milice n'a que faire de ce genre de marchands de luxe alors... J'ai besoin d'âmes charitables, voilà tout. », « Non mais... » Wrath se mit la main sur les yeux, avant de tourner un regard désespéré vers Aradan. Il fallait qu'il agisse pour lui sortir les vers du nez car, clairement, ça allait prendre trois plombes sinon...


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Jeu 04 Déc 2014, 19:42

J'aime bien finir ce que j'ai commencé....

Puis surtout j'avais envie de pas laisser l'image de bourrin brute épaisse que j'avais pu laissé la veille à ma petite poulette. C'est vrai quoi j'avais quand même une fierté, même si en cet instant ça ne se voyait peut-être pas. Je voulais remettre ça pour lui prouver que je valais mieux que le premier pochtron du coin. J'étais un mec ou je l'étais pas ! Ouais, je devais redorer le blason là ! Mais pour ça fallait trouver ce putin de diadème et on avait pas commencé que j'en avais déjà marre. Et tandis que Bélial cherchait j'écoutais les idées et les opinions de Wrath. J'étais pas spécialement doué pour me mettre à la place de voleur parce que j'étais pas vraiment du genre voleur de diamant et ce genre de con*erie. J'en avais fais des trucs dans ma vie, et pas toujours des bons trucs. Mais j'avais pas l'esprit criminel pour autant. Wrath me dit qu'on aurait dû questionner un peu plus les gonzesses et l'autre empaffé poudré pour avoir plus d'info. C'est vrai que c'était bizarre qu'il aille pas voir la milice.... Et alors que Bélial s'était retrouvé bredouille -bien qu'il était quand même parvenu à trouvé un truc planqué, flippant ce piaf !- j'avais essayé de dire un truc d'intelligent pour une fois, en me basant sur des souvenirs vagues.

Il me semble que l'une des poulettes avait dit que le bijoutier de mes deux là, il était pas très clair. Et que c'est parce qu'il avait des affaires un peu louche qu'il passait pas par la voie classique. Si ça se trouve c'est peut-être une vengeance ?


Si j'avais réfléchis encore un jour ou deux j'aurais peut-être fini par conclure qu'il fallait retourner voir le bijoutier pour lui soutirer des informations complémentaires, mais heureusement pour nous, Wrath fut plus rapide, et il conclut qu'on devait retourner voir l'autre plouc. On avait donc rebroussé chemin, Bélial se sentant obligé de prendre les livres pour je ne sais pas quoi en faire, mais dans sa tête il n'avait trouvé c'était à lui ! Je suis sûr qu'il avait une grotte ou une tanière où il avait amassé tout un tas de bordel à peine imaginable ce con de piaf.... Mais bref, Wrath et moi étions rentrés dans la boutique du bijoutier qui daigna venir à notre encontre. Wrath lui posa les questions qu'il fallait et.... l'autre abruti nous prit pour des tanches. Putin.... Wrath était désespéré et moi j'avais déjà le sang qui bouillait. Je raccompagna la petite dame hors de l'enseigne, lui disant que nous devions nous entretenir en privé avec le monsieur.... Et dès qu'elle fut un peu mise à la porte -mais doucement hein-, je fis volte-face et empoigna le bijoutier par le col avant de le plaquer contre le mur de son arrière boutique.


Écoute moi bien sac à m*rde, je suis pas aussi patient que mon pote alors tes conneries tu te les fous dans le cul, et tu vas nous dire tout ce que tu sais sinon je te promets que te rabotes tellement les gencives que tu seras même plus capable de mâcher une salade de ta vie !

J'étais tellement énervé, déjà qu'ils nous méprisait ouvertement chez les petites cailles, là il nous prenait pour des abrutis alors qu'en plus on était censé l'aider. m*rde fallait pas exagérer quoi ! Mais j'y étais peut-être allé un peu fort, parce qu'il était devenu encore plus blanc qu'avant, malgré la poudre qu'il avait sur le museau ! Encore un peu il allait se faire dessus. Je me demandais s'il allait encore oser parler après ça.... Je savais pas trop quoi faire ou dire, et j'ai rien trouver de mieux que de rajouter.

On est là pour vous aider je vous rappelle.

Ha ouais, bravo, paye ta crédibilité, le mec il avait surtout l'impression qu'il allait mourir sur place dans d'atroces douleurs.... Je soupirai en retrouvant mon calme. On avait besoin de ces réponses, donc autant le lâcher, il n'allait pas fuir sa propre boutique. Et une fois que ses pieds avaient retrouvé le sol, je lui dis plus calmement.


Alors ? Les petites cailles nous avait dit que z'êtiez loin d'être blanc comme neige, donc c'est pas la peine de nous prendre pour des jambons. Surtout que vos magouilles on s'en tape, nous on veut juste retrouver votre diadème à la con là et en finir avec cette histoire.

Voila, en fait c'est par ça que j'aurais dû commencer, enfin peut-être. De toute façon c'était trop tard, et puis le mec avait retrouvé un peu de couleurs et de contenance. Enfin, si ce genre de type pouvait contenir autre chose que de l'air. Mais heureusement pour nous, monsieur finit par se mettre à table.


En fait les suspects ne manquent pas, beaucoup de personnes.... mécontentes de certaines affaires passées auraient pu vouloir se venger, ou se donner une forme de compensation en me volant le bijou de ma collection. Sans compter les simples envieux...

Ouais bon y'a beaucoup de "qui voudraient", mais maintenant faudrait voir le "qui aurait pu" pour réduire un peu....

Et bien en fait.... Il y a bien deux personnes que je soupçonne plus que les autres....

Bordel il aurait pas pu commencer par ça directe ? On aurait beau dire j'étais pas le seul à être un peu con ici.

Il y a Miss Atheba, une femme fatale. Elle est réputée pour sa collection de maris et d'héritage aussi.... Elle voulait ce diadème mais son coût l'a refroidie.... Un scandale quand on sait sa richesse qu'elle fait mine de dissimuler ! Ce genre de femme ne recule devant rien pour obtenir ce qu'elle désir, et elle est capable de tout.

Ouais ok une dinde-charognarde à perle et ensuite ?

Un voyou ! Un bandit de grand chemin ! Cet homme là se fait appeler Capone, Hal Capone. Il est mouillé jusqu'au cou dans des affaires de meurtre, d’extorsion de fond et de revente d'armes et ce genre de chose. Il n'est pas du coin, et il est venu ici dans une de ses résidences secondaires. C'est sa fille qui avait repéré le diadème alors qu'ils étaient venus elle et son père, faire réparer une bague en or avec un gros diamant. Cette sale gosse à piquer une crise infernale quand son père a refusé de lui acheter le diadème séance tenante. Mais il a dit une chose étrange en sortant, il lui avait promit qu'elle aurait un diadème.... Au début j'ai cru qu'il irait lui en chercher un autre plus à sa taille, vu que c'est une enfant. Mais à présent je ne suis plus sûr de rien.


Ben ça promet.... Bon dites-nous où ils se trouvent ces zigotos.

Dans un cas comme dans l'autre récupérer le diadème s'annonçait super chiant. J'espérai qu'on le trouverait chez la dinde à perle, parce que si on devait piquer le diadème à une gosse.... Avec un paternel peu sympathique, ben putin ça allait être encore plus saoulant et dégradant que ça aurait pu l'être. En sortant de la boutique je poussais un énième soupire. Je me tourna vers Wrath et lui demanda.

On commence par lequel ?
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Jeu 04 Déc 2014, 21:26

« Ouais... » A ses yeux Aradan n'avait rien commencé du tout. A part se forger une réputation de pilier de bar, le reste n'était pas très évocateur. Il le regarda, assez déterminé, mais il doutait clairement. Ces femmes voulaient s'éviter des déplacements et une enquête ennuyeuse d'où le fait qu'elle les ait appelé. Pourtant, elles ne voulaient pas en référer aux autorités, cachant des petites affaires malsaines sous cette apparence naïve.
Wrath trouva que le Réprouvé avait plutôt bien jugé le dossier. Après tout, il était louche de ne pas vouloir ébruité l'affaire du vol d'un magnifique diadème, mis en avant dans la vitrine et à un prix absolument exorbitant. Le déchu essaya de se convaincre, de ne pas abandonner, mais la mauvaise volonté de son ami ne l'aidait pas à continuer. Ils ne voulaient pas, ils n'en avaient rien à foutre et pourtant... Le bijoutier les mena en bateau, avant que le Réprouvé ne prenne les devants de manière un peu plus brutale que Wrath. Le Déchu croisa les bras, regardant le type se liquéfier dans les poings de son ami « Ecoutez le, car il va vraiment le faire vous savez. » C'était un conseil malvenu, mais pourtant, le type avait intérêt de le suivre s'il tenait à la vie. Du moins à ses dents.
Aradan le reposa brutalement, et le type épousseta ses manches. Il parla, déblatéra des choses qui aida fortement à l'avancée de la quête « Ca vous aurait dérangé de nous dire cela avant ? », « Posez moi les bonnes questions messieurs. » Il haussa les sourcils en parlant, et l'air tellement hautain et vindicatif de cet homme, lui fit crisper la mâchoire.

Les deux amis sortirent de là, et il cru que le Réprouvé aller hurler tellement il était excédé par ces comportements et, pire par cette histoire tan il s'en fichait. Wrath lui posa une main sur l'épaule « Courage vieux. T'as au moins fait parlé le bonhomme. » Croisant les bras il dit « Je pense qu'on devrait commencer par Dame Atheba. Elle est une croqueuse d'homme, autant que de diamants, il serait peut être plus judicieux de faire partit d'une de ces deux catégories non ? » Ce dont ils faisaient partit. Du moins pour la première « Le problème c'est que pour la séduire et lui faire cracher les informations, ça va être compliqué. J'ai la gueule défoncée, et toi tu jure comme un charretier... Je doute que les dames de la cours aime ce genre d'homme... » Le Déchu regarda dans une rue en particulier « J'ai une idée. On va retourner chez les filles, tu vas voir. Suis-moi. » Les deux hommes se mirent en route, et le type pensait clairement trouver une solution avec elle. Essayant d'ouvrir la porte, il la vit fermée. Frappant à celle-ci, il entendit des pas précipités à l'intérieur, des murmures, et un cliquetis. Sa belle muse ouvrit « Hey Haïdy on... », « Que voulez vous ? » Elle fronça les sourcils, restant dans l'entre baillement de la porte « Euh... On... Hum... On a parlé au bijoutier. Apparemment il sait des trucs sur des potentiels suspects mais on aurait besoin de renseignements... On a pensé que vous pouviez nous aider. » Elle les regarda d'un air méfiant avant d'ouvrir la porte « Entrez. » Wrath entra le premier, et Aradan le suivit. Les hommes restèrent côte à côte comme deux ronds de flan.
Haïdy appela son amie, et celle-ci se montra en haut de l'escalier « Que font-ils ici ? », « Ils ont trouvé des trucs.  » Haïdy croisa les bras « On vous écoute. », « Euh... Le Bijoutier dit que madame Atheba, ou monsieur Capone, serait de potentiel suspect. Ils convoitaient le diadème. », « Dana ? » Elle jeta un coup d'oeil a son amie « Je doute que Dana lui ait volé quoi que ce soit. Elle est une amie, et bien qu'elle ait des moeurs différents des nôtres, sa conduite n'est pas criminelle. Mais je ne connais pas Capone. Tu en as entendu parlé toi ? », « Une fois. Il a une résidence non loin, mais il est peu présent. Apparemment il serait actuellement en ville, mais il repartirait demain. C'est Jize qui me l'a dit. », « Vous ne pourriez pas nous aider et aller soutirer des informations à Dame Atheba ? Si elle vous connait elle saura surement... », « Non. Nous sommes occupées. Si nous vous avons chargé de cela ce n'était pas pour, au final, vous aider à interroger la moitié du quartier. Débrouillez-vous, et ne revenez pas tan que vous n'avez rien retrouvé. » Wrath tiqua sur la façon qu'elle avait de leur parler, et de les foutre dehors.

Le Déchu regarda son ami une seconde, s'entendant sur le fait qu'ils n'allaient pas se faire mettre à la porte une seconde fois. Izabella était descendu pour aider son amie à les faire sortir, mais voilà que les hommes les acculèrent contre deux murs différents « Que... Quoi ?! », « Hé. » Wrath prit une voix rauque, sévère, regardant sa poupée de haut étant plus grand qu'elle « Hé, pourquoi t'essaye de me foutre dehors ma jolie... ? Je fais ça pour pouvoir te revoir, je m'en fous de ce diadème, alors sois un peu plus compréhensive car d'après ce que j'ai compris, si il ne récupère pas le diadème, tu vois un de tes marchés foutre le camp. Ce serait dommage non... ? », « Ca ne te regarde pas. Nos affaires sont nos affaires, contente toi de récupérer ce fichu objet. » Il attrapa sa mâchoire, la toisant du regard « Hé. Je ne veux recevoir aucun ordre, rien ne m'oblige de continuer. », « Eh bien si tu ne veux pas continuer, va-t-en ! » Elle crispa la machoire et le poussa. Wrath ne bougeait pas. Par acquit de conscience il regarda les escaliers, et commença à s'y diriger. Haïdy hurla un NON ! alors qu'il s'arrêta « Pourquoi ? », « On... On n'a pas rangé... » Il jeta un coup d'oeil à Aradan. C'était incompréhensible. Izabella sortie une dague de sa robe, et attaqua le Réprouvé. Wrath se retourna dans la seconde, et vit Haïdy avec une arme.

Se précipitant à l'étage, il vit dans la chambre deux grosses valises remplies d'affaires « Vous... Alliez partir... ? », « Je comprends pas comment t'es revenu ici ! Dégage ! » Elle se jeta sur lui, mais il l'évita avec brio. Elle alla s'échouer sur le lit, avant de se redresser. Wrath la maitrisa rapidement, faisant voltiger son arme « J'ai pas envie de te tuer Haïdy. Alors fais de beaux rêves poupée. » Lui donnant une grande gifle, il l'assomma sur le coup.
Se penchant par dessus la rambarde de l'escalier il dit à son pote « Je pense qu'on va en parler aux autorités... Si on fouille la maison je suis certain qu'on trouvera un indice sur cette affaire, c'est pas normal qu'elles nous veuillent pas. Plus, du moins, non ? » Il descendit « Vas la mettre à la chambre avec l'autre, tu vas voir... Elles préparaient leurs affaires pour partir. Je pense que leur implication dans cette affaire est plus grande qu'on ne le pense. »

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Jeu 11 Déc 2014, 23:43

Bordel.... J'avais du mal.... Mais tellement de mal à contenir cette rage. Ce type me mettait hors de moi ! Son mépris et son dédain lui transpirait par tous les pores ! J'aurais pu le broyer, lui matraquer la tête jusqu'à lui faire gicler les yeux de ses orbites à ce cul poudré ! Mais je ne pouvais pas.... Fallait mettre la main sur ce diadème de m*rde et en finir avec cette histoire. Si j'étais motivé tantôt, je me demandais si ces filles en valaient vraiment la peine.... Je serrai les mâchoires à la limite de m'en faire mal au crâne. Mon état de nerfs devait être vachement visible parce Wrath vint poser sa main sur mon épaule. Bah au moins ça m'a permis de penser à quelque chose d'autre pendant deux secondes. C'était peut-être con mais ça avait permis d'arrêter cette espèce de volcan que j'avais dans les tripes. Je ne sais pas d'où je tiens ces colères dévastatrices et puissantes mais putin elles avaient le mérite d'être violentes et de vite monter. J'écoutais bêtement Wrath, réfléchir c'était souvent compliqué pour moi. Au mieux je marchais à l'instinct. Parfois je pouvais avoir des élans de lucidité comme on dit. Mais c'était plutôt rare. J'acquiesçais naïvement, j'avais rien de mieux à proposer.

On était donc reparti vers l'appartement des deux poulettes histoire d'en apprendre un peu plus.... Et une fois encore on fut accueilli avec autant de chaleur qu'une porte de prison ! Mais c'était quoi son problème à celle-là ? On était pas non plus repoussant comme gars.... Si ? Bah en tout cas c'était pas ce qu'elle disait hier hein ! Bon on avait fini par rentrer. Si Haïdy se comportait comme une garce peut-être qu'Izabella serait plus sympathique. Ou pas... Tin si on avait pas comprit qu'on les dérangeait, c'était qu'on était encore plus con qu'un manche à balai hein ! Mais Wrath réagit.... En même temps je pouvais le comprendre, c'est vrai que c'était quand même curieux cette manie à vouloir nous jeter tout le temps dehors alors qu'on cherchait à les aider. J'avais franchement envie de tout laisser en plan et de me tailler. Elles nous avait suffisamment pris pour des abrutis et leurs larbins ! En plus elles avaient pas l'air si attachée que cela à ce qu'on résolve cette affaire... Ouais nan là en fait c'était carrément incompréhensible comme comportement. Il y avait quelque chose qui m'échappait. Wrath fut plus intelligent et plus rapide que moi. Déjà il était pas d'accord à ce qu'on se fasse encore jeter comme des mal propres, et il avait raison, m*rde quoi !

Mais il semblait avoir mis Haïdy dans tous ses états lorsqu'il avait pointé en direction de l'escalier. Ok il y avait quelque chose là-haut. Et vu comment ces deux putes avaient réagit, c'était à présent certain ! Izabella avait sorti une dague pour m'attaquer.... Une bonne femme.... qui essayait de m'attaquer MOI ?! C'était une blague ?! La colère me monta d'un coup à la tête. On s'était fait traité plus bas que terre par des catins méprisantes, manipuler dans leurs affaires moisies, pour finalement se faire attaquer ?! Alors là ça allait chier ! Autant pour réfléchir, j'étais peut-être loin d'être bon, autant pour se battre, vous allez apprendre à me connaître pouffiasses !!! J'avais attendu l'autre gourdasse qui, bien entendu, m'attaqua comme une vache bourrée, en frontal et de manière bien évidente ! Ouais bon ok, évidente pour un maître d'arme j'avoue. Mais rien à foutre, c'était mon point fort tant pis pour elle ! Il m'avait fallu qu'un pas de côté au dernier moment pour l'esquiver, et profiter de son temps de réaction pour lui attraper le poignet.

Je serrai.... je serrai si fort qu'elle avait bien vite lâché son arme en criant. Mais rien à faire. Elle avait joué, elle avait perdu ! Désarmée, elle faisait moins la maline bizarrement. Elle se débattait comme une anguille dans un filet, mais c'était peine perdue. Je la chopai à la mâchoire la forçant à me regarder droit dans les yeux. Un patron de taverne m'avait dit un jour après une rixe que lorsque j'étais furieux j'avais des yeux de démon. Cela devait être vrai car lorsqu'elle croisa mon regard, elle changea de couleur, un vrai cadavre ! Ou alors j'avais juste une gueule de psychopathe... Toujours est-il que je l'avais soulevé du sol pour la trainer à l'étage où sa petite copine avait surement du faire le même sale coup à Wrath. Mais il s'en était visiblement sorti sans problème puisqu'il m'avait prévenu depuis le haut de la rambarde de leurs intentions. Des valises.... à coup sûr on voulait nous faire un coup de... ben de putes qu'elles étaient.


Un peu qu'on nous a pris pour des jambons ! Attends, tu vas voir, je m'en vais te l'éclaircir ton affaire ! Les autorités moi je m'en méfie, je vais te régler ça à l'ancienne !

Arrivé dans la chambre, je balançai Izabella sans ménagement sur le lit. Elle se vautra dessus en couinant.  Je me retournais d'un coup face à elle et lui hurla dessus.

Maintenant la puterelle PARLE ! C'EST QUOI CE BORDEL ?!

Elle allait nous expliquer ou elle aurait besoin de beaucoup de maquillage ! Je frappais jamais les bonnes femmes -bon d'accord, y'en a eu une ou deux à qui j'avais claqué le cul lorsqu'elles venaient m'embêter, mais c'était gentiment, ça comptait pas !-, mais celles qui tentaient de me tuer en plus de mépriser, là y'avait plus de cadeaux ! Un mec, je lui aurais raboté les gencives directe, et après je lui aurais posé des questions. Elle, je lui laissais une chance, mais elle avait intérêt à ne pas me prendre pour un con ! Je saisis brusquement une armoire en la jetant avec fracas sur le sol. Elle en avait rendu tout son contenu, et Izabella poussa un cri de frayeur. Sa copine assommée, moi en furie et parti pour tout casser, elle avait raison de couiner la truie. Je retournai tout, les coiffeuses, les tables de chevets, tout ! A chaque fois l'autre pintade se recroquevillait sur son lit, évitant parfois deux trois bibelots que j'envoyais à l'autre bout de la salle. Heureusement que dehors, les marchés battaient leur plein sinon on aurait eu vite fait de nous repérer vu le bordel.... Cette chambre était mal foutu quand même, j'avais à peine pété quelques meubles qu'il n'y avait déjà plus de mobilier à foutre en l'air, mais quelle gargote ici ! Bha il restait leurs valises ! Y'avait pas de raison, aller hop !

NON !
SI !
NOOOON !
HA MAIS SI !

Aller zou ! Je les avais éjecté l'une après l'autre dans les escaliers ! Chacune s'était ouverte en répandant tout son contenu sur le sol mais je n'avais pas fait plus attention que cela. J'avais de nouveau attrapé Izabella comme un sac à patate cette fois, et je l'avais redescendu en bas pour la jeter comme le sac à foutre qu'elle était sur le divan. J'étais parti pour tout retourner de nouveau fixant Izabella, qui elle fixait les valises vidées sur le sol. J'avais déjà repéré des meubles, et me tenait prêt à remettre ça, tandis que l'autre morue tremblait sur son siège.

Alooooors ?! Ça vient ?! Je perds patience !!!

Mais elle continuait de scruter ses valises en tremblant.... m*rde voila qu'elle allait me faire le coup de la fille tétanisée maintenant. A moins que ça l'ait retourné que j'envoie valdinguer ses affaires, mais vu ce que j'avais fait dans la chambre, elle avait pas vraiment de quoi se soucier ainsi pour ses valises !
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Ven 12 Déc 2014, 02:00

Wrath et Aradan étaient pris dans une m*rde noire. Ils avaient une affaire suspecte à résoudre, et en plus de ça, les personnes pour qui ils s'étaient mis au charbon plus ou moins volontairement, voulaient simplement se faire la malle. Le déchu était en colère, mais il y avait des femmes devant lui, et il ne voulait pas défoncer leurs beaux visages, même si elles avaient essayé de les attaquer. C'était peut-être un pauvre type, mais en tout cas, c'était sa morale. Alors il ne disait rien, s'étant contenté d'assommer sa fille. Malheureusement… Aradan ne fut pas si laxiste que lui sur ce genre de procédés immoraux. Bien qu'il ne soit pas très futé, c'était un très bon combattant. Il était fort et agile. Le Déchu se contentait d'être le cerveau du groupe, donnait deux trois mandales quand il le fallait mais, principalement, c'était Aradan qui faisait peur aux filles -bijoutier y compris-. Le soucis, était maintenant un peu plus gros qu'un simple diadème volé. Car les filles allaient partir, et le Réprouvé n'avait rien d'autre à faire que retourner la pièce, pour au final terroriser la jeune fille. Il était aussi violent que vulgaire, et tout le mobilier y passait. Il était instoppable. Mais il allait falloir le calmer. Une des deux filles était allongée sur un lit, inconsciente, et l'autre tremblait de tout son saoul. Lorsqu'il balança les valises en bas de l'escalier, et qu'il embarqua Izabella avec lui, le Déchu lui emboita le pas. Aradan fut plus rapide, finissant de détruire ce qu'il restait du mobilier. Seulement, Wrath était déjà pas de très bonne humeur, vient ensuite la colère d'Aradan et ce type, quand il était énervé, il faisait n'importe quoi, pour ne pas dire de la m*rde.

Wrath sauta en bas des escaliers, et chopa son ami. Il le plaqua contre un mur, le retenant de sa force, supérieure à la sienne. Bloquant ses bras, il fit un tour de force pour le soumettre le temps de lui parler « Tu te calmes. T'es en colère, moi aussi, mais je te signale que t'agis pas en homme civilisé là. On s'en balance qu'elles elles le soient ou pas, faut s'arranger pour avoir nos infos et se casser. Si tu continue de détruire leur maison, ce ne sera pas difficile pour elle de nous retrouver. Alors tu prends sur toi et tu te détends. Et si pour ça je dois te péter deux ou trois dents je le ferai, ok ? »
Bien sur, Wrath était quelqu'un d'un peu plus fin que ça d'habitude, mais devant des brutasses épaisses, il savait la jouer plutôt bien. Et pour sur…
Le collant un moment contre le mur, soutenant son regard pour qu'il se calme et qu'il se taise, la pièce ne fut emplie que de sanglots. Ceux d'Izabella « Si tu veux te calmer, vas surveiller l'autre là haut, mais arrête de foutre le bordel. » Car au final, ça allait juste leur retomber dessus.
L'Ange se détourna de lui, et alla s'asseoir dans le divan en face de la femme. Elle le regarder sans s'arrêter de geindre, et se reculait « Ecoute, je vais pas y aller par quatre chemins… Tu sais ce que l'on est capable de faire, à toi et à ta jolie maison... » Il dessina un cercle du doigt pour désigner l'environnement « Alors tu ferais mieux de nous dire ce que tu sais. Aradan est du genre impulsif, je sais pas si t'as vu et… Entre nous, moi aussi. Loin de moi de te menacer mais… Il en va de ta sécurité. Et celle de ta copine. Alors, pourquoi ses valises, et pourquoi ce Diadème ? » Izabella regarda Wrath, et se tourna vers l'endroit où se trouvait Aradan. Elle jeta un coup d'oeil aux valises éclatées par terre. Sans avoir fait attention en les enjambants tout à l'heure, le Déchu regarda un peu mieux, lorsqu'elle jeta un coup d'oeil. Quelque chose brillait doucement. Se levant, il fut devancé par la jeune femme qui se jeta sur le bien. L'homme la bloqua sur le sol, avant de lui tordre le poignet de manière à ce que sa main s'ouvre. Elle lâcha le Diadème.

« Oh… Izabella… C'est vraiment dommage. Je t'avais pourtant dis de tout nous dire. » Elle couina, essaya de le griffer, cria, mais, avec l'aide d'Aradan, il la baillona d'un linge qui était à terre « Tu crois pas qu'en plus tu vas nous baiser à nouveau hein ? », « Qu'est ce que vous faites ! » Ah bha… V'la l'autre qui s'était réveillée tiens « J'y suis pas allé assez fort on dirait. » Elle se jeta sur eux, les deux poignards de sortit. Elle tenta de les menacer, mais ils la regardèrent avec une pointe de sarcasme. Wrath croisa les bras, un sourire en coin, alors que son ami adoptait à peu près la même posture « Alors, ça fait quoi quand les clébards se rebellent… ? » D'un commun accord, ils se jetèrent sur elle, la désarmant totalement. Tout juste si elle ne se retrouva pas à moitié à poil par la même occasion.
Toutes les deux étaient à terre. Haydi regarda Wrath et celui-ci dit en s'accroupissant « Je vais te poser la même question que j'ai posé à ta copine : alors, c'est quoi l'affaire ? », « T'as pas le droit, j'vous balancerai à la milice, on va vous pourchasser, et vous arrêter. », « Ah ? Voyez vous… Et qui donc essayait de se faire la malle avec ça ? » Il montra le diadème qu'il avait entre ses doigts « On devait partir ! On n'en a rien à faire de cette ville ! Ce con*ard nous a roulé plusieurs fois, et pour une fois qu'on le tenait enfin, il a décidé de venir nous voir pour nous demander de l'aide. On s'en fiche de sa camelote, on allait la revendre vous croyez quoi ? Qu'est ce qu'on aurait fait d'un diadème, les ingénieurs hein ? », « Parfait. Vous n'en avez plus besoin je peux le reprendre alors. Et un conseil, achetez de nouvelles armoires... », « Vous... » Wrath se releva « Allez viens. Je suis sur qu'on a chopé la syphilis en plus... » L'une sanglotait et l'autre ruminait sa rage.

Lorsque le déchu sortit, il ferma la porte à clé, ayant pris soin de prendre cette dernière « Alors ? Qui baise qui maintenant ? Allons rendre ce put*i* de Diadème à l'autre, et barrons nous de la sérieux... J'en ai plein le cul de leurs conneries de vol à deux balles. »
Quand ils arrivèrent chez le bijoutier, malheureusement, la milice se trouvait là. Wrath avait planqué le bijoux, et un garde les stoppa « Halte là braves citoyens. La boutique se voit fermée. » Le bijoutier passa derrière lui, menotté et fourgué dans une charrette fermée « Oui je vois ça... Bien... » Des gens s'amassaient tout autour, tout en faisant mine de ne pas écouter. Ah ces riches... Le Déchu leva les épaules en regardant son ami « Bon bha c'est pour nous écoute. » Comprendra qui voudra. Les deux types firent demi-tour « J'suis gavé des cabarets pour un moment là je crois. » Il prit la clé qu'il tenait, à plat, dans sa main, paume ouverte « Bon... On va les 'libérer'... ? »

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Ven 12 Déc 2014, 23:01

Franchement, c'est fou ce que ça faisait du bien de péter des trucs. Cette rage qui bouillonnait si facilement en moi y trouvait son compte. Ça.... Ça avait besoin de sortir. Et il n'y avait qu'en retournant tout ou en combattant que je parvenais à me défouler. C'était là la seconde raison qui m'avait poussé à devenir maître d'arme. Mais là, j'allais pas défoncer l'autre bécasse. Les bonnes femmes de son genre, c'étaient pas taillées pour le combat, elle n'aurait pas résisté un seul instant. Puis en plus là elle représentait plus un danger.... Ouais bon d'accord, vu comment elle tenait sa dague et la manière dont elle attaquait, il n'y avait bien que pour un civil inexpérimenté qu'elle pouvait représenter un danger hein. J'attendais une réponse de "Madaaaame" mais bien entendu, elle ne venait pas... Ha ben ouais, elle me faisait le coup de la nana tétanisée. Tssss ça joue les durs à vouloir tuer un bonhomme, mais quand fallait assumer ses conneries y'avait plus personne hein ! Tsah ! Pathétique ! Sauf que j'avais pas prévu la suite des événements. Sans trop comprendre pourquoi.... Ouais bon comme d'habitude j'avais rien suivis puis de toute façon même en suivant j'aurais rien compris alors.... Bref je me suis retrouvé comme un con plaqué contre le mur ! Et par Wrath !

D'instinct j'avais tenter de le repousser. Mais mon réflexe tomba à l'eau. C'est qu'il y avait de la force le con ! Puis lui au moins, il faisait pas n'importe quoi, il mettait son adversaire en position de neutralisation pour éviter de se faire mandaler à coup de bourre-pif. Hé mais minute.... Mais c'était moi là qui était hors d'état de me protéger ! Bordel c'était pas le moment de se foutre sur la tronche pour voir ce que l'autre valait quoi ! A moins qu'il voulait autre chose.... Et au moment où m'avait parlé de me comporter de manière civilisé, j'ai juste eu le souffle coupé. Non mais.... Moi me comporter de manière civiliser ? J'avais une gueule de poudré ou quoi ?! Je l'ai fixé comme un con avec de grands yeux, avant d'éclater de rire, mais alors à m'en tenir les côtes.


Civilisé ? Moi ? Hé hé hé t'en as de bonnes Wrath, tordant je te jure ! La "civilisation" ne veut certainement pas des gars comme moi. Et perso....

Je tournais ma tête vers Izabella avant de le regarder de nouveau, en ayant du mal à rester sérieux. C'était tellement improbable.

Si être civilisé c'est traiter les autres comme des chiens et tenter de les tuer dès qu'on en a plus d'utilité.... Alors je préfère être une bête sauvage, j'aurais plus d'honneur et de principes qu'eux.

Franchement, il les trouvait civilisés eux ? L'autre con*ard de poudré qui nous toisait et nous prenait de haut alors qu'on était venu l'aider ? Et ces deux gourgandines là, qui nous avaient manipulés et méprisés jusqu'à vouloir nous tuer dès qu'on était devenu gênant ? Tsah ! Ben elle avait une bonne gueule sa civilité tiens ! Wrath m'avait relâché, le moins qu'on puisse dire c'est que son coup là, ça m'avait tellement surpris que j'en avais oublié ma colère. D'habitude on essayait de me calmer à coup de tabouret ou de table dans la gueule. Si ça m'assommait pas, ça empirait ma colère. Mais là, la vache quoi, un vrai soufflet sorti trop tôt du four ! Bref, qu'il aille jouer avec la pécore tremblante si ça l'amusait. J'allais surveiller la pouf au bois dormant en haut. Et tout en montant les escaliers je lui lâchais.

Amuse toi bien avec elle, mais n'oublie pas que les gens "civilisés" ne le sont que lorsque ça les arrange....

J'étais arrivé en haut en regardant la nana qui s'était prise une bonne mandale sur son joli museau. Hey, mais c'est qu'il lui avait laissé une belle marque rouge mine de rien. Bah d'ici cinq minutes il n'y aurait plus rien, mais c'était tellement beau de voir la marque d'une sale peste corrigée. C'était presque reposant comme vision. Un peu de justice dans ce bas mo.... Et mais m*rde quoi encore ? Pourquoi ça couinait et ça piaillait encore en bas ?! C'était infernal à la fin... Je saisis un foulard à ma porté, bien décidé à lui fourrer dans la bouche pour lui inspirer le silence à cette harpie. Sauf que je l'avais trouvée entre les pattes de Wrath qui tenait le diadème. Ha ben voilà la clé de notre affaire.... Rapidement, La prostituée doublée d'une voleuse se retrouva bâillonnée par mes soins, Wrath la tenant bien pendant ce temps là. Mais on avait à peine fini avec une gorgone que sa jumelle arrivait.... avec les deux armes. Elle voulait nous attaquer.... Tous les deux.... avec une maîtrise pareille ?! Je croisai les bras au diapason de Wrath, sauf que moi j'étais d'abord incrédule avant de lâcher un petit rire. Décidément aujourd'hui, on avait décidé de me prendre pour un con. Après m'être massé les yeux, j'observai l'autre andouille en poussant un soupire.


Et faut rester calme en plus.... Bon !

Dans un commun accord on s'était jeté sur elle. Forcément et sans surprise on l'a vite neutralisée aussi. Wrath lui fit craché le morceau, bien qu'en fait ça nous ne apporta rien, si ce n'était la vérité. Mais qu'est-ce qu'on foutait là... Dans leurs histoires pourries... Ha oui c'est vrai, nous étions les pantins des gens civilisés. Mais là, le spectacles de marionnettes était fini, et pour une fois, les pantins avaient gagné. Et là, cerise sur le gâteau, voilà que l'autre dinde se mit à faire sa belliqueuse et à nous menacer d'appeler la milice. Forcément j'avais ris un peu sur le coup.

Genre j'ai une tête à me faire intimider par la milice....

Je m'étais trop souvent battu avec diverses milices pour les redouter. Ouais ils pouvaient être super chiants, et te donner un aller simple pour le trou le plus proche, ou pour le cimetière. Mais ils n'étaient pas moins que des hommes... Avec leurs faiblesses et leurs défauts. Eux aussi étaient loin d'être aussi nobles qu'on voulait bien le laisser croire. La corruption ne connaissait pas de barrière après tout. Bref, sa pitoyable tentative n'impressionna personne, ni Wrath, ni moi. Wrath garda le diadème, et on était parti pour se barrer lorsqu'il me fit remarquer qu'avec ces deux garces, on avait surement chopé une vacherie.

Et meeeeerde.... Rha les journées pourries je te jure !

On se casa et Wrath les enferma toutes les deux à clef. Mais quand avait-il pris la clef ?! Ça pouvait servir d'être futé des fois... Faudrait que j'y songe un jour. Mais sur le coup j'avais bien ris, ça leur ferait les pattes à ces pintades ! Il voulait aller rendre le collier, et je lui rétorquai.

Sérieux je ne vois même pas pourquoi on se casse le cul à ramener le collier. On le vend fissa fissa pour s'en débarrasser et récolter l'oseille, et on disparait. On leur doit rien, ni à l'autre poudré, ni aux deux harpies. D'ici là à ce que le bijoutier nous mette le vol sur le dos pour se débarrasser de nous hein....

J'allais pas le forcer non plus, s'il tenait à le rendre alors on le rendrait, c'était pas vital de se faire du blé. Mais ça me faisait tellement chier de savoir que j'avais rendu service à l'autre poudré.... Et à croire que le destin avait voulu me donner raison. Le bijoutier coffré par la milice ! Mais ce coup du sort ! Délicieux ! Nom de nom que ça faisait du bien ! Je me retenais de ne pas éclater de rire tellement c'était bon. Un peu de justice en ce bas monde ! Finalement, Wrath fut de mon avis, par la force des choses. On était donc reparti tous les deux, un peu couillons, mais des couillons qui s'en étaient sortis et qui allaient toucher de quoi rembourser leur beuverie de la veille. Et à ce propos Wrath répliqua un réflexion bien partagée pour le coup.

J'y avais jamais mis les pieds avant.... Et j'ai plus envie d'y remettre les pieds ! Les gonzesses ça n'attire que des emmerdes, je le sais pourtant... Mais non.... Tsss je suis sûr qu'en fait, ce sont toutes des sorcières ! Un peu d'alcool, et avec leur peau douce et leur parfum, elles font ce qu'elles veulent....

Tin c'était triste quand même.... Et en parlant de filles, on avait mis deux dindes au frais. J'esquissai un sourire lorsqu'il me parla des filles.


On trouve un "heureux propriétaire" à notre trésor et ensuite... On verra hé hé hé, je me sens bien de laisser ces vilaines péronnelles mariner toute la nuit. Histoire de leur mettre un peu de plomb dans le crâne tu vois ? Quoique.... Ça nous forcerait à revenir pour elles plus tard, et elles ne le méritent pas.... Baaaah comme tu veux écoute.

En tout cas c'en était fini de cette histoire. On allait enfin pouvoir décompresser et penser à autre chose. Et puis peut-être grailler un bout parce que c'était pas pour dire, mais depuis qu'on était debout, on faisait les courses pour l'un et l'autre le ventre vide. Plus loin j'entendais une cohue.... Il y avait une foire et on était à l'entrée. Et tandis qu'on déambulait parmi les stands, j'observais vaguement ce qu'ils proposaient. Des chamboule tout, des coups de masse pour tester sa force, des jeux de tir à l'arbalète, chopper une pomme dans un bac d'eau... Puis des trucs plus bizarres, une diseuse de bonne aventure, un mec qui s'allongeait sur des pointes.... Trop bizarres.... Et un mec qui vendait tout un tas de "produits miracles" miracles.... Et qui allait être pour notre pomme ! C'était notre jour de poisse...

Messieurs ! Messieurs !
Ça ne nous intéresse pas.
Mais attendez vous ne voule...
Nan !
Mais peut-être que vous pourri...
Dégage !
Juste une petite démonstra....
Mais va t'acheter des potes !
Mais voyons venez !

Et voila. Il avait fait le truc à pas faire. Déjà que me forcer la main m'agaçait, cet abruti venait de m'attraper, moi et Wrath aussi d'ailleurs, par le bras pour nous tirer vers son stand pourri. Non mais.... S'il comprenait pas la signification du mot non, j'allais lui graver dans le crâne à coup de chtars ! Je lui attrapais à mon tour le bras pour le ramener devant moi, et observant Wrath je lui dis.

Hé Wrath, une passe !

Et je lui envoya le boulet d'une baffe prodigieuse qui l'envoya atterrir tout droit dans les bras de mon pote.... Qui en personne civilisée me le renvoya à sa manière ! Je lui retourna la passe une dernière fois, mais j'avais été un poil trop brusque. Car voila que l'autre ahuri alla se fracasser sur le stand d'un mec étrange. L'andouille était assommé par terre, mais le propriétaire se dirigea droit vers nous visiblement furax. Et aller, ça continuait les embrouilles aujourd'hui.... Sincèrement on aurait tellement mieux fait de rester au plumard.

Bon vous deux les comiques, si vous vous sentez plus je vais vous calmer moi !

J'arquais un sourcil. Ce mec était déjà un vieux bonhomme, barbe blanche et longue et tout et surtout.... Il portait une putin de robe ! Mais sérieux comment il voulait être crédible là papy ?! Je me massais les yeux en prenant une profonde inspiration sous la colère qui montait en moi. J'allais tous défoncer si on ne me foutait pas la paix genre maintenant. Celui là je laissais Wrath le gérer. Sinon j'allais en faire de la purée du ptit vieux....
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Le diadème du bijoutier [PV Wrath]

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