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 Le diadème du bijoutier [Quête - PV Amélia]

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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

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Latone
Ven 11 Juil 2014, 17:28

Il faisait beau sur Mégido. Il y avait toujours un joli soleil qui ensevelissait la ville toute entière. Léto aurait peut-être compris la peau hâlée de ses patriotes avec ce phénomène lui irritant la rétine chaque matin, sauf qu'elle n'était pas originaire de cette contrée et qu'elle avait quand même cette caractéristique épidermique. Au final, ils étaient tous pareils et tous libres.

Depuis sa petite mésaventure de l'océan – cette histoire d'anges déchus les attaquant en pleine mer avec elle pour seule survivante – l'Orisha demeura quelques temps renfermé sur elle-même. Elle se sentait en partie coupable de ce qui s'était passé, de ne pas avoir pu sauver les enfants et ses camarades, d'avoir été l'unique chanceuse n'ayant pas rendu l'âme. Ce n'est pas elle qui avait appelé l'Ondin à la rescousse et ce n'était pas les deux emplumés qu'elle avait abattu qui changerait quoique ce soit. Thémis lui répétait des centaines de fois que Léto ne pouvait prédire pareille chose, ni qu'elle aurait suffi à changer le cours de la bataille. La Mord'th parlait avec tant de sagesse, c'est ce que songeait l'Orisha à chaque fois que la blanche ouvrait la bouche. Ses sermons faisaient offices de claquements de langue, tel un serpent, visant juste. Au début, ces frappes verbales n'eurent que peu d'effet sur Léto, encore sous le choc. Le temps finit toutefois par lui faire prendre conscience de ce que Thémis tentait de faire : la rassurer. Alors que cette dernière avait fini par se fatiguer de faire prendre raison à sa colocataire – qu'elle prenait toujours pour un homme au passage – Léto tendit les bras vers elle, l'enlaçant comme la fois où elle était rentrée de cette affreuse mission et que la blanche sanglotait en silence sur son épaule. Cette fois, c'était Léto qui pleurait, Thémis, bien que gênée de ce contact "masculin", lui tapotant le dos pour laisser passer. Après quoi, l'Orisha avait retrouvé le sourire.

Malgré tout, Léto n'était toujours pas prête à réintégrer le Solstitium. A vrai dire, elle se voyait toujours pas légionnaire pour le moment : elle était forte mais il lui manquait encore beaucoup de pratique. Elle n'était qu'une paysanne il n'y a pas si longtemps, ce n'était pas les rares entraînements qui la transformèrent en guerrière de renom. Ainsi donc, parfois, elle invitait l'un des gardes de sa demeure à jouter un peu. Eux, au moins, savaient manier leur lame comme il faut, seule sa force à elle l'aidait à se surpasser. Mais sinon, ce n'était pas rare qu'elle se fasse désarmer car elle tenait mal son épée. Thémis lui assura qu'elle trouvera une occupation à la hauteur de ses capacités. Mais c'est qu'elle était minutieuse la Thémis : quand elle était plongé dans des recherches, cela pouvait prendre des semaines, voire de mois, car elle tendait vers la perfection pour son amie. Léto préférait cacher sa pensée que la Mord'th surestimait beaucoup trop la blonde, car la blanche était du genre à la bassiner incessamment que l'Orisha était capable de mieux.

C'est pourquoi les pas de Léto la menèrent loin de sa maison quand elle n'avait rien à faire. Prendre l'air lui siérait mieux que d'écouter Thémis lui promettre de grands projets. Elle était peut-être incapable de prendre en main sa propre vie pour l'instant, elle voulait essayer de forger son propre caractère plutôt que de reposer le tout sur les épaules de la Mord'th. Que faire, que faire ? se demandait ainsi la blonde en traînant des pieds dans Mégido. Le graal vint alors à elle quand elle croisa un mur où était affichée une annonce : récupérer un diadème supposé voler n'était peut-être pas très glorieuse comme tâche, cela l'occupera un petit moment. Puis le gain. Il fallait toujours avoir une petite pensée pour la récompense afin de la démener un peu.

Elle arracha donc la feuille, la plia et la fourra dans une de ses sacoches. Le bijoutier, victime de ce vol, a dû en déposer un peu partout pour se faire entendre. Il aurait pu la contacter pour qu'elle lui dépose une annonce de malade sur son mur à elle, elle restait graffeuse à temps plein. Mais certainement ne voulait-il pas gâcher de l'argent pour une besogne dont il pouvait se charger seul. Léto se rendit alors auprès de la boutique, entrouvrant la porte pour jeter un coup d'œil avant d'y risquer sa tête et un pied.


    " Bonjour ? " tenta-t-elle poliment, usant comme d'habitude de sa voix masculine afin de dissimuler son identité de femme.



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Lun 14 Juil 2014, 14:39



Même si ça ne m'avait pas déplu de voyager pendant quelque temps, me retrouver auprès de mon père actuellement me faisait quand même du bien et puis j'avais vu à son regard que ça l'avait rassuré. D'après ce qu'il m'avait expliqué les sorciers étaient venus jusqu'ici après mon départ pour essayer de me retrouver. Il leur avait seulement dit que j'avais repris la route tout en leur expliquant qu'ils devaient ficher le camp. Il était chez lui et beaucoup plus prudent. Visiblement ils avaient rapidement compris qu'il valait mieux l'écouter cette fois-ci et tant mieux, car ça voulait dire que je n'avais pas vraiment à m'en faire. Même si ça m'avait confortée sur le faite qu'il ne fallait pas que je reste trop longtemps en ville.
Personnellement quand je lui avais expliqué ce qu'il m'était arrivé avec eux, il avait quand même craint pour moi, car même en voyageant je n'étais pas en sécurité. C'était vrai qu'ils m'avaient retrouvée et même si leur maison était en ruine maintenant, je doutais qu'ils renoncent à me retrouver. D'accord ils pouvaient trouver n'importe qui d'autre, mais en même temps, pour eux je n'étais qu'un objet, quelque chose qui leur appartenait à eux et personne d'autre. Donc pour eux je me devais de rentrée chez eux et vivre comme au tout début, sauf que pour moi c'était hors de question, du coup j'essayais de rassurée au mieux mon père pour pas qu'il s'en fasse de trop non plus.
De toute manier le temps commencé a passé et Isiel était parti faire un tour. J'attendais juste qu'il revienne pour lui annoncer que le lendemain on allait certainement reprendre la route pour je ne sais pas encore vraiment ou. C'est ce que j'aimais avec ma nouvelle vie c'est que je ne savais pas de quoi serais fait le lendemain. Bon quelque part c'était un peu risquer, mais j'aimais ça et je savais que mon père le comprenait parfaitement. D'ailleurs, je m'étais demandé comment il faisait pour rester ici maintenant.

— Oh disons que j'ai déjà assez voyagé et ensuite il y avait vous trois. Encore aujourd'hui j'espère qu'elle reviendra, même si je sais qu'elle ne me pardonnera jamais au fond et je le comprends.

Je savais de qui il parlait, ma mère était partie en apprenant mon enlèvement, mais lui décidait de rester ici à mon avis par habitude, mais par espoir aussi. J'espère qu'un jour je retrouverais ma mère pour lui parler.

- Amelia regarde ce que j'ai trouvé. Je ne sais pas trop ce que fais la récompense, mais si ça permet d'être plus discret ça nous serait peut être utile qu'est-ce que tu en pensse.

Je regardais l'affiche qu'il me tendait, un homme cherchait a récupérée quelque chose qu'on lui avait volé en récompense il proposait une bague au nom assez significatif. J'avoue que ça pourrait être pas mal. Je réfléchis un instant et finalement je me mis en direction de cet homme. Même si la bague n'avait pas ce qu’il fallait, ça pouvait être assez utile malgré tout, on verrait sur place.
Quand j'arrivais, un jeune homme venait à peine d'entrée. Je le suivis alors et attendis que le bijoutier sorte de l'arrière boutique pour nous accueillir.

— Qu'est ce que je peux faire pour vous ?
-bonjour, j'ai vu votre annonce pour récupérée votre objet et je serais bien intéresser pour vous aider si vous êtes d'accord.      

Je sais que j'étais arrivée la deuxième, mais j'étais assez habituée pour que les clients regardent un peu d'eux même avant d'acheter et si maintenant le hasard faisait qu'il était là pour la même raison que moi et ben il aurait aussi les informations que l'on voulait tous les trois. Personnellement, que l'on soit plusieurs ne me dérangeait pas, mais encore fallait-il savoir s'il était bien là pour ça et visiblement c'est ce que le bijoutier lui demanda quelque instant après. Sans doute pour le servir si ce n'était pas le cas et ainsi être tranquille.

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Mer 16 Juil 2014, 18:21

Entrer dans une boutique de bijoux, c'était bien l'un des rares endroits où on pouvait la retrouver. Léto n'était pas très fan de bijou, hormis ceux empreints de magie qu'elle s'efforce de porter dans l'absolu. Thémis, par contre, s'y plairait, elle qui aime tant le luxe et l'extravagance. L'orisha aurait dû l'inviter au moment de sa balade, tiens. Mais ses pas ne l'avaient menée ici qu'à cause de l'annonce du vol. Elle n'aurait qu'à lui montrer ce magasin une prochaine fois. Pour l'heure, elle était bien décidée à s'occuper un peu : les enquêtes, on dirait qu'elle ne faisait que de ça à Mégido depuis son arrivé, ce devait être pourtant le hasard qui lui montrait la voie étant donné son intelligence plus que bancale. Enfin, Léto comptait bien attraper le voleur, car ce n'était moralement pas bien et tout ça. Thémis aurait doublement aimé venir ici : des bijoux et une affaire de justice. Songea la blonde en hésitant à faire demi-tour.

Le bijoutier n'était effectivement pas encore présent. L'espace d'un instant, elle se crut elle-même voleuse, ayant pénétrer ici sans savoir si c'était concrètement ouvert. Le pétrin, elle semblait s'en attirer à chaque coin de rue, bien qu'elle était toujours encline à la paranoïa. Malgré tout, un groupe entra aussi. Deux femmes et un homme ; ce qui semblait être une orisha, une elfe et un élémental. Sans aucune retenue, Léto les observa quelques secondes, toute curieuse comme elle était. Elle détourna quand même rapidement le regard lorsque le bijoutier les surprit à sortir de sa planque. D'un ton courtois, il leur demanda ce qu'il pouvait faire pour eux. Léto s'était apprêtée à ouvrir la bouche, tout en fouillant sa sacoche à la recherche de l'affiche déchirée tantôt. Sauf que l'orisha du trio s'était montrée plus rapide et assura être là pour l'annonce.


    " Ah. " fut  sa seule réaction rapide alors qu'elle venait juste d'extirper le bout de parchemin.

C'était assez gênant comme situation. Certes, elle était arrivée la première mais le bijoutier ne pouvait pas le savoir. Puis c'était cette orisha qui avait parlé avant elle, s'autoproclamant en quelque sorte la première aide pour le marchand. Ce dernier lui demanda alors à elle la raison de sa présence, Léto se grattant les cheveux tout en s'expliquant.

    " A vrai dire, moi aussi je suis là pour l'annonce. assura-t-elle en tendant la fiche, offrant un demi-sourire timide au groupe venu apporter son aide.
    - Je vois… " commenta le bijoutier, comprenant un peu la situation.

En fait, Léto n'était pas contre de travailler en équipe, mais la récompense stipulée était une bague magique, nommée "Bague d'Assassinat" sur l'affiche. Peut-être que le bijoutier aurait d'autres bagues de ce type en réserve, mais les payer toutes les deux serait un poil trop gros. Brise-Tympans n'était pas du tout au fait du marchandage, il était donc inutile d'aller à l'encontre de sa décision concernant la récompense. Elle tenait tout de même à glaner cette fameuse bague, qui sait, ça pourra lui servir plus tard…

Pour le moment, le bijoutier resta quelques secondes à se masser le menton, réfléchissant à comment résoudre ce petit conflit. Il finit par prendre la parole de nouveau, histoire d'éviter qu'on saccage sa boutique pour nommer le fameux élu pour le boulot.


    " Je ne mets qu'une seule bague en jeu. Vous pourriez travailler en équipe, mais ce sera à vous deux de vous décider qui l'empochera… Léto jeta un coup d'œil à la orisha, ce n'était pas pour ses beaux yeux que l'une allait laisser la bague à l'autre, c'était certain. Bon, laissez-moi au moins vous expliquer ce qui s'est passé, ensuite nous aviserons si vous êtes toujours de la partie. Comme je l'ai dit dans l'annonce, on m'a volé un diadème. Il est l'une des répliques de celui ayant appartenu à notre ancienne reine Lison. Le voleur risque de faire son charlatan en faisant croire, à qui veut l'entendre, que c'était le véritable diadème de la reine. Mais ce n'est qu'une copie, je ne tiens pas à escroquer qui que ce soit… Voilà qui est rassurant pour tout le monde. Quoiqu'il en soit, ce voyou est un professionnel : il n'a pas crocheté, ni défoncé la serrure de la porte, je ne sais pas du tout comment il est entré. Il a tenu à ne laisser aucune trace, mais un diadème de ce genre, ça, je le remarque rapidement quand il est absent. Bref, voilà tout ce que je sais. Je n'ai pas l'œil attentif en dehors de ma marchandise, il a peut-être laissé un indice qui m'a échappé. Mais cela, je vous le laisse à votre bon plaisir… si vous êtes toujours intéressés. "

Léto plongea dans une courte réflexion. La difficulté de l'enquête ne la gênait pas, ce n'était pas la première fois qu'elle devait retrouver quelqu'un dans toute une cité. Elle se souvient bien de Pabamiel pour cela, même de Mégido aussi. Le groupe de trois aurait plus de champ pour couvrir toute la ville, mais la blonde pourrait toujours demander de l'assistance auprès de sa Mord'th, ainsi que de ses dragons aussi, pourquoi pas, ils étaient assez petits pour passer inaperçu et espionner les conversations les plus indiscrètes, bien qu'ils ne savent pas voler. Léto ne tarda donc pas à confirmer de nouveau sa candidature, avec enthousiasme.

    " Je suis toujours intéressée. " elle regarda alors l'autre orisha pour écouter son verdict.

Même si la blonde fut la première à maintenir son aide, rien n'empêchait celle-ci de faire de même. Et pour régler le problème, ce que ne doutait aucunement Léto, le bijoutier allait leur proposer une petite compétition bien amusante pour les départager… La journée risquait d'être palpitante.



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Lun 15 Sep 2014, 14:29


Le jeune homme qui se trouvait avant nous avait montré un certain étonnement, si on pouvait dire. Ce qui me laissait supposer qu'il était le pour la même raison que nous. Personnellement ça ne me dérangeait pas au début, on verrait bien pour la suite des événements. Je n'étais pas quelqu'un qui refusait d'être accompagné, je n'étais pas non plus quelqu'un qui courait après les récompenses, surtout que je ne savais toujours pas si elle pourrait m'être réellement utile ou non, donc bonne. Du coup autant attendre d'en savoir un peu plus sur ce qui nous avaient amener tous les trois ici avant de commencer a voir a combien on repartirait, ça ne pressait pas. J'attendais donc patiemment les explications.
Alors que le jeune homme confirmait d'être la pour la même raison que nous, j'écoutais attentivement ce que nous disait le bijoutier. Il n'avait qu'une bague à mettre en jeu, ça ne m'étonnait pas. D'un cotée, car ça devait être quelque chose de rare, de l'autre, car c'était un bon moyen de nous mettre en compétition s'il y avait besoin. En effet, si maintenant il voulait que cette histoire ne traine pas trop, quel meilleur moyen que de nous faire comprendre que la bague irait au premier qui rapporterait son bien ? C'était quelque chose de basique, mais que je savais vraiment efficace. Dire que je trouvais ça quelque peu malsain ? Peut-être, car ça pouvait aller loin, je savais que certaines personnes pourraient tuer pour être le gagnant.
J'écoutais alors le déroulement de fait. Le diadème était une copie de notre ancienne reine ? Hum, qui pouvait être assez fou pour voler quelque chose comme ça, surtout pour pouvoir le revendre ? Je gardais alors une réflexion pour moi tout en écoutant la fin. Au moins c'était quelqu'un d'honnête, ou qui avait peur d'être jugé complice, car tout bon artisan mettait sa marque sur ses oeuvres pour que l'on sache que ça viens de lui.

-Il y a pas mal de magie qui permettrait de passée out votre serrure, une magie passe muraille, de téléportation. Peut-être même d'invisibilité. Il lui suffisait juste de rester cacher peu après la fermeture pour s'en aller dès que vous ouvres la porte de lendemain matin. Et encore, ce n'est que les premières choses qui me vienne a l'esprit. Mais dites-moi, que fait exactement la récompense ?
- C'est une bague qui vous permettra de rester silencieuse, enfin du moment que vous rester dans son périmètre d'action qui se limite a vous-même et peut être un petit animal a cotée de vous.

Je hochais alors la tête. Oui ça pouvait être pas mal, mais de la a dire que je la voulais a tout pris ? Je regardais mon ami qui semblait être du même avis que moi, je reportais alors mon attention sur le jeune homme. Il allait falloir voir avec lui maintenant de comment nous allions agir.

-Ecoute, je n'irais pas dire qu'elle ne me serait pas utile, mais ce n'est pas exactement ce que je cherche pour moi. Donc si tu as une bonne raison de la vouloir, autre qu'espérer la revendre, je te la laisse sans problème. Mais je te propose quand même de faire équipe, qu'est ce que tu en penses ?

Je n'avais pas envie de me lancer dans un combat pour savoir qui l'aurait, donc si maintenant je jugeais qu'il en avait plus besoin que moi, pourquoi ne pas lui laisser. Ça ne me servait à rien d'avoir un objet qui pourrait servir à quelqu'un d'autre. Bon elle ne m'était pas totalement inutile, mais bon, c'était à voir maintenant.
Par compte, je venais de penser à quelque chose, je regardais à l'extérieur et je commençais à penser à quelque chose. Je tournais alors ma tête vers le bijoutier et je lui demandais de me montrer une autre copie d'un bijou si c'était possible, ce qui heureusement pour moi était le cas.

- C'est bien ce qui me semblait, vous faite un excellent travail, mais je ne crois pas qu'il pourrait tromper un Orisha. Le véritable diadème a déjà été vu, même s'il n'est actuellement plus porté. Donc normalement nous serions a même de faire la différence. De plus, si quelqu'un essayait de le vendre, ce serait certainement un vol et du coup, il ne peut pas allée n'importe ou.

Les mauvais coins de la ville ? Peut être, mais elle avait beaucoup changé, est-ce qu'ils existaient encore ?

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Latone
Dim 28 Sep 2014, 21:31

Au début, Léto commençait à se dire qu'elle serait d'une piètre aide pour le pauvre bijoutier. En effet, la nouvelle venue avait débuté immédiatement par une explication rationnelle du déroulement du vol. Le peu de neurones qui occupait la caboche de la blonde la convainquit qu'elle devait avoir raison. Si la serrure de la boutique n'avait pas été directement crochetée, c'est que le voleur devait avoir usé de magie. Pour s'infiltrer, pour voler, pour s'enfuir… A se demander pourquoi Léto n'y avait pas pensé en écoutant ce récit. Il sera sans doute difficile de pister ce "professionnel" dans ce cas.

En guise de consolation, le joaillier se mit à livrer les propriétés de sa fameuse bague d'Assassinat et autant dire que l'objet en lui-même risquait de combler l'Orisha. Même si elle contrôlait déjà le son à merveille, cette bulle insonorisée parfaite que pouvait manifester la bague lui permettrait d'économiser ses réserves arcaniques. Quant à savoir si cela lui servira un jour ou non, qu'importe au final, glaner du gain était bien, non ? Léto était une collectionneuse hors-paire dans ce domaine et ramener ce joujou à la maison lui fera grand plaisir. Sauf qu'il y avait cette orisha sur la route, mais contrairement à ce que s'attendait la blondinette, elle lui proposa de travailler en équipe, apparemment pas vraiment intéressée par le bijou. Cette proposition fit monter l'estime qu'elle éprouvait pour elle finalement, et dire qu'elle se méfiait d'un point de vue compétitif. Oui, Léto devait l'admettre : elle désirait cette bague et avait besoin de l'assistance de cette femme, plus maligne qu'elle, en plus de l'aide de ses deux compagnons. A eux quatre, cette affaire risquerait d'être bouclée en moins de deux.

" Je pense que ça serait bien. Acquiesça l'Orisha en souriant. Pour la bague, si tu me la laisses, je la garderai. Je ne vois pas encore d'occasion de l'utiliser – peut-être pour faire des farces ? Ou faire moins de bruit quand les voisins me grondent... – mais je ne la revendrai pour rien au monde. J'adore les objets magiques ! Elle diminua légèrement son enthousiasme pour reprendre un peu de sérieux. Et si finalement tu veux la bague, je peux aussi te la laisser. Je me contenterai d'aider le bijoutier. " Son aide pouvait être gratuite, elle n'était pas cupide à ce point, mais pourquoi se priver d'une récompense ?

De toute manière, tant qu'elles n'auront pas résolu cette affaire, elles n'avaient aucune raison de discuter de qui prendra la bague. Si ça se trouve, elles ne retrouveront même pas le voleur, alors elles pourront dire adieu à la bague. Ce qui serait dommage, bien sûr.

Sa collègue orisha prit la peine d'étendre un peu plus leur chance, en examinant la marchandise. Selon elle, n'importe quel orisha parviendrait à faire la différence entre le vrai diadème et la copie du bijoutier. Léto ne comprit pas bien où elle voulait en venir, est-ce que tous les habitants devaient reconnaître le diadème de la reine Lison ?

" Je ne sais pas du tout à quoi ressemble ce diadème... " Avoua-t-elle, sans se rendre compte sur l'instant qu'elle venait de formuler cette pensée à haute voix.

Une certaine panique la gagna, c'était idiot de vouloir retrouver un objet sans savoir à quoi il ressemble. L'autre orisha aurait été à même de le débusquer plus facilement qu'elle. Son aide était devenue doublement indispensable pour Léto. Pour la suite, ce fut un peu plus compréhensible pour sa petite cervelle. Effectivement, le voleur ne pourrait forcément pas vendre le diadème n'importe où. Soit le client se ferait berné, soit ce client était lui-même un contrebandier.

" Vous insinuez qu'il y a de la contrebande dans l'histoire ? Léto connaissait ce mot, pour l'avoir tant entendu, et même d'une certaine façon vécu, lors de sa carrière d'antan. Si c'est le cas, le voleur visera les coins commerçants. Ärhjesh, Myörjesh, ou encore Belhyäm.
- Peut-être aussi qu'il veut garder le diadème pour lui ? Abonda la blonde pour se rendre un peu plus utile, mais le scepticisme que décrivit les traits du bijoutier la fit douter.
- C'est possible, bien qu'assez improbable. Comme je l'ai dit, ce n'est qu'une copie, qui ne vaut pas la peine d'être volé juste pour décorer fièrement son étagère. Encore une fois, je m'excuse de ne pas pouvoir vous aider davantage. J'espère toutefois que vous parviendrez à mettre la main sur ce voleur. "

Sur ces mots, ils furent invités à démarrer les recherches, n'ayant plus rien à fouiner davantage dans la boutique car, comme dit plus tôt, ce voleur n'avait littéralement laisser aucune trace. Léto les yeux vers le soleil baignant son visage doré. Mégido était une grande ville, heureusement extrêmement diversifiée. Ils ne pouvaient absolument pas se perdre. Si même l'Orisha ne s'y était jamais réellement égarée, c'est que ça voulait dire beaucoup. Elle se retourna vers ses acolytes, un petit sourire trônant toujours sur ses lèvres ; c'est qu'elle adorait avoir de la compagnie.

" Bon, on va devoir chercher en ville. Par où on commence ? S'enquit-elle, préférant laisser plus malin qu'elle pour mener la barque. Au fait, je m'appelle Léto, enchantée ! " Elle était évidemment curieuse de connaître l'identité de ses partenaires, mais la politesse reprenait rapidement ses droits.

Le bijoutier avait mentionné les trois quartiers plus tôt, chacun possédant des allées commerciales. Même si c'était plus les recoins sombres qu'ils allaient fouiller, il serait plus facile pour le voleur de revendre sa camelote là où des clients traînaient généralement pour faire des emplettes. Si les deux premiers quartiers seraient faciles d'accès, le second était réservé aux femmes ; Léto pourrait toujours s'y faufiler en usant de son réel côté, mais l'orisha ne pouvait pas le savoir, et préférait peut-être ne pas se séparer de l'élémental pour le monde. Dans tous les cas, la blonde était déterminée à en finir pour réclamer son dû.


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Mar 30 Sep 2014, 13:46

J'avais souri quand il m'avait répondu ce qu'il voudrait faire de la bague. Après tout c'était une idée comme les autres. Mais bon finalement il ne savait pas plus que moi comment l'utiliser, mais lui contrairement à moi était quand même intéressé davantage par ce bijou. Donc oui, je crois que j'allais lui laisser, de toute manier comme je lui avais dit, je ne voyais pas vraiment l'utilité de la posséder moi-même, autant lui faire plaisir. Mais en tout cas, dans ses paroles, je remarquais bien son jeune âge. C'était un Orisha, est ce qu'il était déjà passez par... pour lui j'espérais que non, même si je savais qu'il n'y échapperait pas.

-D' accord, ça marche, on va allez le récupéré et vu que tu aimes collectionner, ben tu n'auras cas la garder pour toi. Tu lui trouveras sans doute une utilité.      

Quand il réagit sur le fait qu'il ne savait pas a quoi il ressemblait, je compris que j'avais peut être fait fausse route, peut être que tout le monde était exagéré. Mais il devait bien avoir des statues, des tableaux ou d'autre truc du genre qui nous permettrait de le voir et ainsi il verrait à quoi il ressemble. On commencerait sans doute par là une fois que l'on en aurait fini ici.

-on va commencer par les endroits que vous avez cités, en espérant qu'il na ne pas quitter la ville pour essayer de le vendre a des étrangers, quoi qu’il en aurait peut être pas besoin, vu le nombre qui on fini par arriver ici.      

On sorti alors de la bijouterie et on se demandait par ou ce que nous allions commencer. Nous étions trois, le mieux aurait peut être été de se séparée dans chaque quartier, je m'occuperais bien évidement de celui ou seules les femmes étaient permis d'allée, mais il y avait plusieurs raisons qui me poussais a ne pas le faire. Déjà on ne connaissait rien du voleur, donc ce n'était peut-être pas prudent d'agir de la sorte. Il valait mieux être prudent.

- On va allée au plus proche, mais je doute qu'il aille été a Belhyäm, s'il veut le ventre, il veut sans doute le faire vite. Donc pas dans un quartier où la moitié du monde ne peut pas y aller. Enfin on ira si on ne trouve rien dans les deux autres quartiers. Moi c'est Amelia et mon ami ici présent Isiel.      

C'est vrai que si nous devions faire équipe, il valait mieux que nous nous connaissions un peu mieux. Je commençais alors à prendre la direction du quartier de Ärhjesh, c'était celui qui était le plus prêt de l'endroit où nous étions. Je me tournais alors vers Léto.

-Tu n'a vraiment jamais vu une représentation de la reine Lison ? Ce n'est pas un reproche, mais si c'est le cas tu pourrais savoir a quoi ressemble de diadème. Dans le cas contraire, le mieux serait sans doute que l'on aille justement te montrer une représentation, ce sera dommage qu'il nous passe sous les yeux et que l'on ne le remarque pas.      

Ce n'était pas un reproche, j'aimais me baladez avec ma soeur quand j'étais gamine, du coup je savais fatalement a quoi ressemblait ce que l'on cherchait, combien de fois je n'étais pas passez devant une statue ou un tableau. Maintenant que j'y pense, le bijoutier devait bien avoir une image pour en avoir fait la copie. Enfin soi, j'attendais donc sa réponse tout en regardant autour de nous. Je savais que parmi eux, ils y avaient sans doute des personnes beaucoup moins scrupuleuses et que peut être qu'ils accepteraient de l'acheter pour essayer de le vendre un peu plus loin.

-Je me demande s'il ne faudrait pas prévenir les gardes à l'entrée de la ville. Certes ce n'est pas le vrai diadème, mais c'est la réputation de notre peuple qui serait entachée si cette copie venait à être vendue à l'extérieur. Enfin peut être que c'est déjà fait en faite, je n’en sais rien.      

Je le laissais alors choisir ce dont il convenait de mieux a faire, car personnellement je trouvais que l'on devait quand même chercher une aiguille dans une meule de foin, ce qui ne serait vraiment pas simple. Enfin bon, en y réfléchissant et en évitant de foncer tête baisser, je supposais que l'on pourrait facilement trouver une façon correcte de mener nos recherches.
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Dim 12 Oct 2014, 19:27

Elles avaient apparemment un accord, ce qui plut à Léto vu qu'elle n'était pas douée pour les négociations. Ce n'est pas qu'elle désirait absolument cette bague, mais elle avait cette manie de s'émerveiller pour un petit détail qui remonte aux yeux. Du coup, oui, ce bijou était dans son collimateur et elle fut bien contente que l'autre orisha n'était pas dans sa ligne de mire. De toute façon, se battre aussi peu, surtout au cours d'une affaire aussi peu banale, c'était futile. Thémis avait fini par la sensibiliser sur les différentes interactions entre la loi et la criminalité, ce qui fit comprendre à Léto que ce voleur ne pouvait sévir avec l'objet dont il s'était emparé.

Plusieurs quartiers étaient leur cible. Si le voleur était toujours présent à Mégido, il y sera forcément. Le souci était de savoir où, et les yeux de Léto n'étaient pas réputés pour être attentifs. Par contre, ses oreilles… Un simple mot, une phrase travers, un son qui n'aurait pas dû être produit, et le criminel serait condamné. On pouvait remanier l'expression en "avoir des oreilles partout dans cette ville" pour Léto. Les gens du commun avait cette fâcheuse tendance à sous-estimer ce sens-là, généralement ils le regrettaient fortement après coup. Léto compterait ainsi sur la dénommée Amélia et son ami Isiel pour l'aider à palier son manque d'attention.

" Oui, Belhyäm, ce serait dommage qu'on ne puisse pas y entrer si le voleur s'y trouve. " L'ironie de sa propre situation la fit sourire de plus belle, un étirement facial qui ne dut pas échapper à l'assistance.

Théoriquement, elle était autorisée à pénétrer dans un tel quartier réservé aux femmes. Dans la pratique, elle se faisait passer pour homme, et s'y balader gaiement, la tête haute, c'était loin d'être une idée qui lui plairait d'accomplir. Malgré tout, Amélia avait raison, le voleur ne prendrait pas le risque de réduire son nombre d'angles d'attaque à l'unique gente féminine. Du moins, elle l'avait bien expliqué, car Léto aurait mis du temps à faire le lien toute seule, elle qui était tellement habituée à traîner avec l'ensemble de la populace plutôt qu'avec les représentantes de son sexe seulement.

Amélia finit par revenir sur le problème de Léto à propos de la reine Lison. Contrairement à beaucoup d'orishas, elle n'était pas née à Mégido, ni vraiment dans le Port, encore moins dans l'Edelweiss enneigée. L'histoire de son peuple lui échappait encore par quelques bribes, et elle ne connaissait ici que le nom de l'ancienne reine, pas plus, même pas les souverains d'antan ; hormis Antarès, évidemment. Avouer son côté inculte à une autre orisha ne lui plaisait guère, mais que pouvait-elle bien y faire ? Amélia demeurait dans la logique, il serait idiot de refuser de nouvelles cartes si on le lui proposait. La blonde fit donc un grand effort pour mettre de côté sa gêne avant de répliquer.

" En fait, je l'ai peut-être au moins vu une fois, mais… Je n'ai pas dû faire attention. Un rire fugace s'échappa. Cela ne fait pas très longtemps que je suis à Mégido, j'essaye de rattraper mon retard sur la culture orisha autant que possible. La Mord'th faisait en sorte de l'assommer avec ça, d'ailleurs. Il est même plus que temps que je m'y mette, déjà qu'on n'arrête pas de me dire que c'est très étrange qu'un orisha comme moi se trimballe une chaîne, alors que c'est juste mon arme… " Les interactions de ce type étaient plus fréquentes que prévues, comme s'ils sous-entendaient qu'elle n'était pas une véritable fille d'Antarès ; même elle parvenait à le ressentir via leur voix à peine tremblotante et son empathie.

La suite des propos d'Amélia était judicieuse, il valait mieux faire en sorte de bloquer la porte de sortie avant qu'il ne soit trop tard. Après, de là à en faire un état d'urgence… Léto doutait que les gardes daignent fermer les portes, même temporairement, pour un simple vol ; si cela s'était déroulé à l'Eorishaze, cela aurait peut-être été différent. L'Orisha avait été trop proche des plus démunis pour comprendre cela, sauf que juste prévenir la garde ne serait pas vraiment une perte de temps. Mégido avait beau être une cité toujours ouverte aux étrangers, les sentinelles ne laisseraient pas passer si facilement de la contrebande, loin de là.

" C'est une bonne idée, on ne perd rien à au moins les prévenir. Un silence singulier se poursuivit, faisant prendre conscience à Léto que le quartier Ärhjesh était à dominance noble et qu'au moins une représentation de Lison, sinon de tous les souverains d'antan, devait s'y trouver quelque part, au lieu de se taper le trajet jusqu'au musée. Pour éviter de perdre du temps, que dirais-tu que l'un d'entre vous aille prévenir les gardes tandis que l'autre me montre une représentation de la reine ? Ou au moins une image du diadème. Sa main alla tripoter le lobe de son oreille droite. J'ai une ouïe très fine : si j'entends quelque chose d'intéressant pendant notre promenade, je vous aviserai sur-le-champ. " Au moins elle put révéler un atout utile chez elle, il était même assez urgent qu'ils combinent leurs capacités respectives.


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Ven 31 Oct 2014, 09:01


Il m'expliqua alors qu'il avait peut-être déjà vu le diadème, sans pour autant l'avoir reconnu, ce qui était fort probable vu que dans la foulée il m'avait avoué n'être jamais venu a Megido dans son jeune âge. C'est vrai que pour moi qui étais née dans cette ville, c'était tout à fait différent, j'avais appris tout ce qu'il fallait savoir sur les miens. Seulement il me dit autre chose que je devais admettre, je n'avais pas vraiment fait attention auparavant. Mais maintenant qu'il le disait, je me devais de rejoindre l'avis des autres en me disant que c'était quand même étrange, quoi que ça eût peut être un lien avec ce qu'il venait de me dire il y a quelque seconde justement.

- Tu dis que tu as du retard sur notre culture. Mais je suppose que tu n'ignores pas ce qu'est notre destin ? Même s'il est cruel n'est-ce pas ? Pour ceux qui on vu des chaines trop souvent, même si elle n'était qu'imaginaire quelque part pour certain, on n’a pas vraiment envie de se ballade avec l'une d'entre elles a la taille. Mais bon si ces ton arme effectivement ça explique tout, c'est juste pas commun.

L'avait il déjà vécu ? Peut être, dans ce cas, soit il avait déjà réussi a faire une croix sur tout ce qu'il c'était passé pour lui, soit il n'avait pas vu les choses de cette façon. Enfin dans tous les cas ce n'était pas mes affaires.
Acceptant mon idée d'allée prévenir les gardes, il m'expliqua aussi qu'il ne voulait pas perde plus de temps en quelque sorte en nous proposant de nous séparée. Je posais alors mes yeux sur Isiel qui hochait la tête et se mit en route. C'était assez rare qu'il accepte sans rechigner, mais en même temps il ne pouvait pas faire autrement et il devait se dire quand dans ma ville je ne risquais pas grand-chose. Ce que je pensais aussi vu que l'on allait juste voir une représentation. Cependant je lui proposais aussi de faire un tour en ville pour voir s'il n'entendrait pas quelque chose, quitte a se séparée autant le faire jusqu'à l’out et ainsi être plus tranquille et surtout plus efficace.
Quand il fut parti, je me dirigeais vers un endroit ou j'étais certaine que je trouverais ce que je cherche, certes elle n'était plus de ce monde, mais il y avait encore des représentations dans divers endroits et quand on avait grandi dans la ville, ce n'était pas compliquer des trouvères. Une fois cela fait, je montrais alors le diadème à Léto pour qu'il puisse voir enfin à quoi il ressemblait et pendant qu'il l'examinait, je regardais à l'extérieur pour voir comment nous allions agir maintenant. N'empêche, si l'idée de le confiner dans la ville était une bonne idée, j'espérais que ce n'était pas déjà trop tard, il fallait être complètement fou pour essayer de vendre une telle chose dans la ville même non ?
Mais alors que j'allais reprendre la route vers un des deux quartiers restant, je reconnus la chevelure blanche de mon ami qui semblait nous chercher, je lui fis alors un signe de main et effectivement il nous rejoignit au pas de cours.

-Bon, j'ai prévenu les premiers gardes que j'ai croisé et ils vont faire passer le mot aux autres. Et justement ça tombe bien que je sois tombée sur eu. Ils auraient entendu des passants parler d'un drôle de vendeur qui se trouverait Myörjesh. Il serait assez discret, mais vendraient des objets hors du commun à un prix exorbitant. De plus il serait un peu louche, mais comme personne ne s'en ai encore vraiment plain, ils n'ont pas cherché plus loin.

Eh ben, au moins on avait une piste maintenant. Est ce que c'était la bonne, je l'espérais, car ça pourrait aisément nous faire gagner pas mal de temps. Mais même si on le trouvait, comment est-ce que l'on allait procéder ? Car après tout il ne devait pas exposer ce que l'on recherche, c'était beaucoup trop risqué. Peut-être en essayant de lui faire croire que l'on était à la recherche d'objet extrêmement rare et que l'on avait les moyen? En gros le mettre en confiance. Je parlais alors de cette idée a mes compagnons pour voir ce qu'ils en pensaient. Isiel ne disais rien, j'attendais donc la réponse de Léto.

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Ven 21 Nov 2014, 11:10

Depuis qu’elle ait mentionné la fameuse chaîne qu’elle se trimballait sur soi, sans pour autant être entravée, l’enchaînée perçut le regard insistant et interloqué de l’autre orisha. C’était à peu près le même type de regard que les autres lui lançaient lorsqu’ils la remarquaient, juste moins pire. Généralement, ils relativisaient lorsqu’ils comprenaient que Léto assumait ce port sans pour autant être esclave ; les plus vieux demeuraient cependant les plus intransigeants à cet égard. Amélia était néanmoins compréhensive, avouant ce qu’elle pensait en l’instant sans pour autant la réprimander. En mentionnant le fameux destin du peuple, la blonde se rappela de ce pincement au cœur qui alourdissait sa conscience et la faisait passer pour une paria. Elle en baissa les yeux, mais n’y rajouta rien, se contentant d’hocher la tête silencieusement. S’installer à Mégido était loin d’être l’étape finale.

En tout cas, il n’était pas l’heure à une leçon de culture sociale, elles avaient encore du pain sur la planche. L’élémental de glace accompagnant l’orisha se démena de lui-même pour aller prévenir la garde. Léto resta donc avec Amélia pour aller observer ce fameux diadème. Sur le chemin, elle prit soin de tendre l’oreille pour capter le moindre indice pouvant les mener sur une nouvelle piste ; bien qu’elle dut se sentir obligée d’être plus attentive envers les passants maintenant qu’Amélia lui ait fait re-comprendre qu’une Orisha avec une chaîne, c’est pas commun. Son esprit légèrement déviant put tout de même se résoudre à ne pas en faire un cas de conscience pour le moment.

" C’est celui-là, le diadème de la reine ? " Demanda-t-elle face à une représentation, et lorsqu’elle eut la confirmation, elle se figea du mieux qu’elle le pouvait pour l’examiner plus minutieusement.

Lison était une reine que les orishas pouvaient se targuer d’avoir eu – notamment pour ses actions concernant les vampires rebelles, malgré le scandale de son fin de règne impliquant sa lâche fuite – et Léto ne pouvait nier être admirative devant une personne si célèbre. Elle se doutait bien que c’était surtout la patte de l’artiste qui mettait la mettait en valeur, mais elle restait une reine, une femme qui a représenté le peuple orisha durant des années. Par extension, Brise-Tympans ne fut point surprise de constater le luxe conféré par le diadème. Elle se focalisa dessus un petit temps, jusqu’à ce qu’elle se dise qu’elle-même ne pourrait pas le manquer si elle passait brièvement à côté.

Enfin revint vers elles Isiel, avec des bonnes nouvelles, en tout cas qui plaisaient à l’écoute. Apparemment, leur première piste était Myörjesh, en gros le quartier où elle habite. C’était un avantage à ne pas négliger puisqu’elle connaissait bien le lieu, peut-être même aussi Amélia, vu qu’elle était née ici. Trois paires d’yeux étaient, de toute façon, un bon outil. Repérer le fameux marchand ne sera pas compliqué, lui faire sortir les vers du nez sera une toute autre affaire. Amélia mentionna d’ailleurs cette idée de le mettre en confiance, et pour cela il fallait quelqu’un de charismatique ; qui de mieux que Léto pouvait convenir à ce rôle ? Il n’était question que de séduction verbale, en l’occurrence elle était celle qui usait de cet aspect inconsciemment.

" Je peux essayer ? Se proposa-t-elle généreusement, laissant le duo y réfléchir quelques secondes avant d’enchaîner. Je n’ai jamais acheté de la contrebande mais ça ne doit pas être trop différent que de rentrer dans une boutique, non ? " Elle ne capta que très peu la bêtise de ses propos, bien que la cause fut en quelque sorte entendue.

Léto avait cette manie de ne pas vraiment rassurer lorsqu’elle se faisait volontaire, mais, en compensation, la voix suave qu’elle utilisait pour travestir son identité lui permettait toujours de feindre l’innocence du charme-même. Puis bon, Isiel s’était rendu utile en prévenant les gardes, Amélia l’avait aidé en lui montrant une image du diadème – en plus d’être indubitablement le cerveau du groupe – alors c’était à son tour de passer à l’acte.

Le trio s’en retourna donc au quartier modeste, véritable mine de diversité pour un marchand qui recherchait à vendre sa camelote. C’était certainement ici qu’ils devaient chercher la cible, à voir ensuite s’il était le voleur en personne ou juste un intermédiaire. Pour cela, Léto allait devoir le mettre en confiance. Lorsqu’ils atteignirent le fameux étal, un peu à part des autres, elle lança un regard entendu à ses partenaires et se présenta, seule, au marchand ; il valait mieux procéder avec cette approche pour ne pas trop le froisser sous le désavantage numérique. L’homme en question était un peu rabougri mais il avait une bonne tête, le genre qui donne envie d’aller voir en fait, un avantage non négligeable pour un contrebandier. D’un coup d’œil, il n’était pas louche, mais ça, ça restait à confirmer.

" Bonjour. J’ai remarqué votre étal, je me suis dit que je devrais y jeter un coup d’œil. Le négociant sourit, elle remarqua de plus près que c’était un orisha albinos.
- Mais certainement mon brave ! N'hésitez pas à jeter vos jolis yeux sur toute ma marchandise.
- Oh merci, c'est gentil ce que vous dites sur mes yeux. "

L'homme à la peau blanche accentua son expression joviale. Léto n'oublia pas qu'elle avait peut-être affaire avec un criminel, mais c'était dans sa nature de rester courtoise et d'apprécier les flatteries. Elle examina donc l'étal, remarquant l'exotisme des objets présentés mais surtout leurs prix effectivement un poil prononcés. L'albinos se vantait de vendre des raretés nullement trouvables ailleurs, le problème étant que le diadème n'y figurait pas. Le mettre en confiance, c'est ce qu'Amélia a dit de faire. Alors elle obtempéra dans la discrétion la plus possible, et celle à sa portée.

" C'est très beau tout ce que vous avez, mais je ne trouve pas ce que je recherche. L'albinos arqua un sourcil, le sourire toujours collé aux lèvres.
- Et que recherchez-vous donc, mon ami ? Léto bugga pendant quelques secondes, cherchant les bons mots, du moins elle essaya.
- Quelque chose de plus… cher ? Le marchand ne répondit pas tout de suite, faisant croire à la jeune femme qu'elle venait de faire une gaffe, mais il demeura amical, quoique mystérieux.
- Je n'ai, évidemment, pas que ça comme produits à présenter, ceux-ci ne sont que des échantillons si vous voulez. Je peux vous montrer le reste… lorsque la pénombre éclipsera cette mise en bouche. "

L'albinos lui demanda silencieusement, par le biais de ses yeux, si elle comprenait ce qu'il voulait dire. En l'occurrence, ce n'était pas le cas, Léto dut donc se contenter d'énoncer un accord et un vœu de retour – puisqu'elle ne voulait pas gaffer en paraissant trop curieuse et donc insistante – avant de rejoindre Amélia et Isiel, une petite tristesse se répercutant sur son visage.

" J'ai pas compris ce qu'il m'a dit. Quand "la pénombre éclipsera cette mise en bouche", il me montrera ses autres produits. Toujours confuse par la poésie brumeuse du négociant, elle demanda indirectement de l'aide. On fait quoi du coup ? " Ne comprenant pas qu'ils étaient proches du but maintenant que le marchand l'ait invité à admirer le reste de sa marchandise ce soir.


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Sam 28 Fév 2015, 13:14


Il m'avait semblé quelque peut gênée quand je lui avais expliquer pourquoi il était étrange qu'il se ballade avec une chaîne. Je ne comprenais pas pourquoi, il ne me semblait pas avoir dit quelque chose de contraire. Puis je me demandais s'il avait déjà connu ce passage et me dire que ce n’était peut être pas le cas me faisait mal au cœur, après tout il était vraiment sympa et me dire que dans quelque temps il connaîtrait peut être la même chose que moi… on avaient beau devoir l'accepter car c’était seulement après ça que l'ont pouvaient vraiment dire que l'on savaient ce que signifie le mot libertés, ça ne change rien que je trouvais toujours cela injuste, peut être par ce que j’étais encore beaucoup trop jeune pour réellement comprendre comment fonctionne le monde.
Léto trouva mon idée correcte, plus encore il se proposa pour essayer lui même, bon il se trompais lourdement sur un point mais bon je n'allais pas lui en tenir rigueur et s'il voulait essayer, je n'allais pas m'interposer non plus.

-Si tu y tien je n'y vois pas inconvénient, après tout ça passera peut être mieux avec un homme plutôt qu'une femme. Mais non, ce n'est pas vraiment comme rentrée dans un magasin, de ce que je sais, il ne vont pas montrée leur plus grand objet directement, d'une part ils veulent d’assurée que tu en a bien rien a faire que ce ne soit pas légale, de l'autre il veule aussi vérifier que tu aura bien les moyen de payez ce qu'ils vont te proposer.

on c’était alors diriger vers l'endroit ou il était censé ce trouver, j'attendais alors un peu plus loin qu'il s'en occupe, gardant un œil discret sur lui, je ne voulais pas que ça finisse mal non plus. De plus je voulais aussi vérifier qu'il était bien seul, car je supposais qu'il pouvait avoir un ou deux gros bras qui le surveillait au cas ou.
Finalement après un échange il revient me voir en me disant qu'il n'avait pas vraiment compris ce que le contrebandier lui avait dit. C'est qu'il avait une âme de poète en plus. Ce réfléchis alors quelque instant avant de faire signe a Léto de me suivre, CA ne servait a rien de rester ici pour le moment.

- La pénombre ces la nuit. J'aurais du y penser plus tôt, jamais un contrebandier ne se risquerait a vendre des choses ainsi en plein jour. Maintenant, il nous reste donc plus qu'à attendre que la nuit tombe.
-Il faudra aussi être plus prudent, car dans ces cas là ils sont rarement seul, je n'aime pas trop ça, on est que trois et ils risquent d’être beaucoup plus nombreux, ça marche souvent en réseaux ce genre d'affaire.

il avait raison, ça allait être extrêmement dangereux ce soir, on ne savais pas comment tout ça allait ce passer. On pouvais bien évidement prévenir les gardes, mais si on ce trompaient ? Je ne le croyais pas vu comment il c’était comportée, mais c'était peut être pas celui que nous recherchions et si c’était le cas, le grabuge que ça allait occasionner risquerais de mettre nos cible en fuite.

-Écoute le mieux a faire en attendant la nuit c'est dans un premier temps nous reposer un peu, manger et discuter de comment nous allons procéder. Je te propose de venir chez moi pour en discuter on est pas si loin.

Je me dirigeais alors vers la forge et alla rapidement embrasser mon père en lui disant que nous avions un inviter pour le souper, puis je demanda a Léto de me rejoindre dans ma chambre, je ne voulais pas que mon père entende. Je m’assis alors sur mon lit et commença a lui expliquer ce que je pensais

-Bon déjà une chose, tu va devoir de nouveau y allée seul, je dois avouez que ça me pose problème, car si comme Isiel le dit il ne sera pas seul, nous ne pourrons pas être trop prés, du coup s'il y a un soucis ce sera peut être trop tard pour que l'on viennent t'aider. Il faudrait trouver une solution pour que nous puissions être assez prés. J'ai un peut surveiller les alentours et j'ai peut être une idée. Moi et Isiel allons partir un peu en avance, je suppose qu'il va devoir allée chercher la marchandise chez lui. Isiel le suivra donc directement pendant que moi je me cacherais dans un amas de caisses de j'ai aperçu. Il restera là-bas pour fouiller par compte. Ainsi quand toi tu arrivera, je serais d'une déjà sur place et de l'autre assez prés pour agir si besoin. Quoi que je me demande si on devaient pas inverser avec Isiel, avec ta maîtrise de la glace tu pourrais plus agir a distance. Après tout je peut me rendre invisible, ce serais plus simple pour le suivre . Alors qu'est ce que vous en penser ?

A mes yeux c'était la meilleur solution. Léto ne serais pas seul et s'il le contrebandier na pas pris le diadème avec lui, je pourrais peut être le trouver. Même si ça ne lui plaisait pas vraiment, Isiel accepta, j'attendais donc d'avoir la réponse de Léto avant d'allée manger.
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Mar 03 Mar 2015, 21:12

" Oh. " Répondit l'Orisha aux explications éclairées d'Amélia.

Effectivement, cela avait beaucoup plus de sens sous cet angle. Léto n'aurait sûrement pas deviné toute seule ce que l'albinos voulait dire, et de fil en aiguille elle aurait laissé filer entre ses doigts l'opportunité de récupérer le véritable diadème, sans retour possible. Après tout, ces gens-là ne prennent pas de risques lorsque leur petit commerce de l'ombre est touché. La blonde ne pouvait vraiment compter, pratiquement, que sur les autres pour résoudre les affaires qui requièrent quelques neurones en plus et une attention toute particulière aux indices fondus dans le décor. En contrepartie, elle était suffisamment imposante et charmante pour autant intimider que bassiner ses interlocuteurs. Avoir une ourse à ses côtés, c'était pratique, et Amélia en profitait merveilleusement bien.

Ainsi donc, le plan d'attaque du trio fut modifié, enfilant comme repère temporel la pénombre de la nui. A bien y réfléchir – oui, oui, elle en était bien capable quand même, des fois – c'est vrai que des contrebandiers agiront davantage en soirée, histoire de minimiser les risques de se faire pincer. En plus, comme le soulignait Isiel, il n'allait pas être seul le bougre. Tous les salopiauds qu'elle a combattus avaient des collègues, ce n'était jamais simple de s'en prendre à un tel réseau, mais ça n'en restait pas moins amusant de son point de vue. Et puis, ça faisait toujours plaisir d'aider la communauté… ça attire les bénéfices.

Sur cette remarque tout à fait avare, Léto ne cacha pas sa surprise à la proposition d'Amélia : ça sera bien la première fois qu'elle consomme chez quelqu'un d'autre, en tout cas dans la demeure de cette même-personne. D'habitude elle partageait ces moments en compagnie d'autrui dans un établissement fait pour, c'était assez insolite d'y penser. Bon, l'Orisha se retint d'être toute timide ou de s'exciter comme une puce, mais quand même, ses grands yeux avaient été bien ouverts et sa joie était à demi-cacher derrière son sourire enthousiaste. Elle n'aura vraiment pas perdu sa journée aujourd'hui.

" Fait chaud ici, enfin plus que dehors, c'est ce que je ressens. " Commenta-t-elle sans trop de ménagement en rentrant.

Car oui, c'était une forge. C'était assez comique dans un sens car le père d'Amélia travaillait le fer tandis que le sien le bois. Ça pouvait être intéressant de manipuler cet élément, étant donné sa fascination pour les œuvres d'armement. Néanmoins, son travail actuel la passionnait davantage, une autre fois peut-être, si elle n'oublie pas. L'orisha la convia directement dans sa chambre, elle laissa l'élémental la guider jusque-là, se retenant maintenant d'être trop "bruyante". Le respect, elle avait appris à le canaliser à force de se soumettre au monde du travail, cette attitude se retranscrivant sur ses rapports sociaux depuis que la blonde est devenue indépendante de son famille.

Quand ils furent tous les trois réunis, Léto reporta toute son attention sur Amélia, la laissant jouer le cerveau du groupe pour monter leur prochain assaut. En soi, l'Orisha ne pouvait guère s'opposer à ses propositions, car presque n'importe laquelle lui conviendrait, la plupart lui plairait même, et parce qu'elle n'avait pas les outils appropriés pour renchérir sur une meilleure idée. Ainsi donc, la travestie jouera de nouveau l'appât. Tant mieux, elle s'était déjà familiariser à ce rôle tantôt, ça n'était pas plus mal de rester sur cette base. Pour le reste, que ce soit Amélia ou Isiel qui la protège d'une éventuelle embuscade, ça lui importait peu : elle se plaisait dans son rôle, chacun devrait faire de même. Au moins n'aura-t-elle pas à essayer de se cacher derrière des caisses ou à fouiller de fond en comble les stocks d'un contrebandier. L'excitation de l'action à venir commença à refluer, une expression d'enfant joueur se peignit sur son visage.

" J'ai hâte. " Et il fut fort difficile de retenir cette hâte tout le long de la fin de journée et au cours du repas, mais la nuit tombait enfin et le verdict aussi potentiellement.

Le lieu de rendez-vous fut le même qu'en milieu de journée : le quartier Myörjesh, le long des commerces. L'étal en question était bien fermé, Léto se tenant devant les bras croisés. Elle avait laissé sa chaîne ailleurs, faisant croire qu'elle était désarmée alors que sa lame demeurait tapie sous son haut. Elle jeta un coup d'œil autour d'elle : Isiel ou Amélia se cachaient parmi les ombres, surveillant ses arrières. Elle-même ne les voyait pas en tout cas et ne prit pas plus d'effort à tenter de savoir, cela paraîtrait trop suspect aux yeux du contrebandier. Déjà que la discrétion n'était pas son fort, autant ne pas y rajouter une couche.

Elle entendit alors comme un appel, un sifflement assez proche. Attentive sur les sons, l'Orisha repéra directement la source : la ruelle sombre adjacente à l'étal, à croire que les risques, ils connaissaient pas mal. Mais Léto ne se posa pas de questions, suivant l'appel, persuadée que c'était l'albinos en question. Sa vision d'aigle aida quelque peu à deviner la silhouette du bonhomme, du moins en l'occurrence des bonhommes. Danger ou simple transaction surveillée, seul le futur et un avis extérieur sauront ; mais pas Léto dans l'immédiat en tout cas !


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Dim 29 Mar 2015, 22:40


-Je refuse que tu commence a le suivre seul. Il n'est pas con, même s'il a laisser le diadème chez lui, ce qui m’étonnerais un peu je dois l'admettre. On restera seul avec lui. Et si maintenant il ne la pas comme tu semble le penser. Dans ce cas on le forcera a nous le révéler.
-Écoute fait ce que tu veux, mais tu ne pourra pas m'en empêcher sans risquer de mettre léto en danger et ça je suis certaine que tu ne le fera pas.

il partit de la cuisine en ronchonnant, il n'aimait pas que j'aille le dernier mot et si je comprenais son inquiétude, je ne la partageais pas. Il était hors de question que je laisse passée cette chance. Franchement est ce qu'il croyait vraiment qu'il allait nous révéler ou était son butin si ça tournais mal? J'avais de sérieux doute a ce sujet.
Après avoir manger, on avaient donc attendu que la crépuscule arrive, une fois ce moment arriver, je dis bonne nuit a mon père et on sortit tout les deux, une fois arriver Isiel alla se cacher comme je lui avais demander, l'aidant avec ma vision pour le cacher au minimum. Je fis aussi couler de l'eau sur le sol. Certes ça pouvais paraître étrange, mais j'avais pris garde a ce que ça parraisse accidentelle ou que tout simplement on ne me voie pas faire. Ça pourrait servir a Isiel par la suite si malheureusement ça tournais mal. Quand a moi, je me rendis rapidement invisible et attendu prés d'une des ruelles sombre des environs. Il nous restait plus que ça a faire, attendre; même si ce n'était pas vraiment ce que j’appréciais le plus.
La pénombre tomba rapidement et le calme s'accentua petit à petit. Je savais que la ville n'était pas totalement endormie, mais ce quartier si visiblement. On entendaient de temps en temps des chats se chamailler, ou encore des ivrognes qui passait pas là, sans doute tentant de rentrée chez eux. Le vent soufflait légèrement et le calme était malgré tout quelque peu pesant. L'attende était longue et je commençais a craindre qu'il aille comprit qu'il ce passait quelque chose. Si c'était le cas, il n'y avait que deux cas de figure, soit il nous tendait une embuscade, dans ce cas être sur nos gardes ne suffirait peut être pas. Soit il avait tout simplement préférée ne pas venir, ce qui nous ''sauverais'' mais ne nous arrangerais pas vraiment.
Finalement on entendis un sifflement, heureusement que j'étais invisible car je sursauta. Je regardais alors dans la direction et fini par l’apercevoir. Je me dirigeais alors vers lui. Comme je m'y étais attendu, il était venu accompagnée cette fois. Je voulais mettre ma main sur l'épaule de Léto pour lui rappeler non seulement de faire attention, mais aussi que l'on étaient là, mais ça risquait de le faire réagir et de le trahir. Ce n’était certainement pas le moment, du coup je me contentais d'attendre en retrait, tout en vérifiant que Isiel soit toujours bien cachée.

- Voici ce que je peu aussi vous proposer, vous vous doutez bien que ça pourrais être juger hors de prix, mais regarder moi ces merveilles, elle sont tout simplement hors de prix finalement. Je vais donc vous laisser jeter rapidement un coup d’œil, mais faite vite avant qu'une patrouille ne passe.

C'est vrai qu'il y avait encore ce détail auquel ne n'avait pas penser, si une patrouille venait a passée maintenant, ça risquait de faire tout échouer et ce serais quand même malheureux. Je jetais alors un coup d’œil a ce qu'il proposait et sans surprise je ne vis pas ce que nous cherchions. J’espérais qu'il arriverait a lui faire avouer qu'il l'avait bien en sa possession. Mais si ça ce trouve ce n'était qu'un contrebandier qui n'avait pas vraiment de chance.
Mais c'était comme s'il avait répondu a une question muette. Même si ce qu'il dit ne me plaisait pas vraiment.

- J'ai cependant encore un objet de très grande valeur, je ne l'ai juste pas pris avec moi, vous savez je ne voudrais pas me le faire dérobée. Il s'agit d'un magnifique diadème, mais pas n'importe le quel, celui que la reine Lison a portée. Seulement, pour savoir si je dois vous l'apporter, j'aimerais d'abord m’assure que vous avez l'argent nécessaire a son obtention, je suppose que vous comprenez.

oh oui je comprenais, mais malheureusement je n'aimais vraiment pas ça et mon plan n'était peut être pas si bon que ça du coup.
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Lun 06 Avr 2015, 20:04

Ses lèvres s'étirèrent en un sourire innocent. Léto ne pouvait s'empêcher de conserver son esprit naturel de politesse, même face à un potentiel criminel. L'albinos lui attirait une certaine sympathie en quelque sorte, peut-être jouait-il bien son jeu de séduction pour l'attirer dans ses filets de contrebandier… La blonde le trouvait seulement trop bon pour être un contrebandier, elle trouvait même cela dommage qu'il en soit réduit à cette condition, que ce soit par choix ou non. Au fond, la jeune femme était surtout exécrée de devoir être l'ennemie d'un des siens, elle qui avait tant admiré son peuple lors de sa jeunesse. C'était presque inconcevable de se savoir capable de le frapper pour un geste de trop, mais c'est à croire qu'on ne pouvait être aimé de tous. Et ce n'est pas son petit charme qui fera changer d'avis l'albinos.

L'Orisha jeta un rapide regard aux deux collègues du contrebandier : des hommes de main, pas vraiment imposants, juste assez pour protéger leur employeur des gros muscles de Léto. Elle ne pouvait décemment pas se jeter tête baissée sur eux pour en finir et lui faire cracher le morceau, Amélia et Isiel risqueraient de tarder à l'aider sur le coup. Il fallait en sorte de les séparer, les mettre en confiance pour qu'ils abaissent leur vigilance. De ce côté-là, paradoxalement, Léto était la mieux placée, provoquant chez son entourage une tendance à se relâcher. Cela ne surviendra pas tout de suite, mais elle comptait bien y arriver ; tant qu'elle souriait, tout ira bien.

" Ah, oui, les patrouilles. Je fais vite ! " Et elle s'exécuta sur-le-champ.

Tête baissée sur la marchandise, elle fit mine de s'y intéresser, de balayer longuement un produit en particulier avant de se rabattre sur un autre. En tout cas, c'était ainsi qu'elle procéda au début, à force elle commençait à être réellement intéressée par les objets présentés, certains se trouvant être plus exotiques que la moyenne. Léto déchanta bien vite en se rappelant que c'était de la contrebande, que la plupart – sinon tous – ont dû être volés auparavant. Sa comédie demeura toutefois intacte, il ne fallait pas qu'elle se relâche tout de suite. Puis elle comprit que le diadème n'était pas présent, ce qui compliqua la tâche sur le coup et elle se bloqua sur cette idée avant que l'albinos lui fit une nouvelle proposition, en rapport avec l'objet de leur quête.

" Le diadème de la reine Lison ? Pour de vrai ? Je l'ajouterai bien à ma collection ! "

Elle se retint tant bien que mal d'accentuer son sourire à cause de l'euphorie de l'instant. Ils étaient si proches, ce n'était pas le moment de tout saccager… Malheureusement, l'albinos n'était pas dupe, il lui lança une obligation dont Léto ne pouvait s'extirper. Evidemment, plus tôt dans la journée elle a eu le courage de réclamer des produits plus chers, ce qui sous-entendait qu'elle avait de l'argent à jeter par les fenêtres ; et de plus, c'était pour cette raison que ce rendez-vous nocturne à été dressé. Ainsi, ce fut à son tour de jouer, et qu'est-ce qu'elle avait été pressée d'arriver à ce moment ! Sa main alla chercher sa bourse, l'entrouvrit pour montrer le butin aux marchands de l'ombre. Là-dedans, il y avait tout bonnement une – encore – une conséquente partie de la somme offerte par Sir Réginald de Drosera, lors de la fois où elle l'avait aidé à endurcir son fils. Elle avait dépensée une petite partie en guise d'équipement et de frais de voyage, pour se rendre compte au final qu'elle était encore large. Et puisqu'on lui a donné un toit sans qu'elle n'ait à payer les taxes d'habitation, autant dire que cet argent ne s'était pas encore envolé, loin de là même. En résumé : oui, Léto pouvait encore se permettre de payer gros, et cette constatation leur fit bien plaisir.

" Ce sera suffisant ? Ses paupières se plissèrent succinctement, les jeux semblaient être faits.
- Et comment ! Le contrebandier se tourna vers ses partenaires. Je vous l'avais dit que j'avais du flair ! Il s'en retourna ensuite vers l'Orisha, renvoyant son sourire ravageur avec un semblable. Parfait, nous avons un accord. Je vais chercher le diadème, ces braves-là vous tiendront compagnie le temps que je revienne.
- D'accord. " Elle le regarda s'éloigner, sans effacer son sourire et lorgna ensuite du côté des deux larbins restants.

C'était le bon moment : selon le plan, Amélia suivrait l'albinos jusqu'à sa planque pour lui dérober le diadème, et peut-être même neutraliser le contrebandier par la même occasion ; après tout, il était seul. Tandis qu'ici, Léto pouvait facilement surprendre les deux hommes de main, en immobilisant un tandis qu'Isiel, toujours caché derrière les caisses, s'occupait de l'autre à distance. Les évènements se déroulaient comme prévu, ce qui en soi était une bonne nouvelle. Il ne restait qu'à Léto de prendre son mal en patience et de bien calculer le temps idéal pour attaquer, le temps supposé que mettra l'albinos à atteindre sa cachette. Quand il sera là-bas, il sera le plus éloigné possible de cette ruelle, ce qui leur laisserait le temps de s'occuper de ces deux là.

Néanmoins, question estimation, l'Orisha n'était pas très futée. Alors elle attendit, encore, et encore… Puis son regard vairon darda les hommes de main, son sourire s'accentua. Elle n'était pas rapide, mais l'effet de surprise suffira à compenser cette faiblesse. Elle rangea sa bourse et fit glisser sa main sur le manche de sa lame, la tirant de ses vêtements pour balancer le pommeau droit vers le visage d'un des contrebandiers, dégageant par la même occasion le chemin pour qu'Isiel ait un bon angle d'attaque sur l'autre contrebandier. Il était inutile de les tuer, ils seront même plus utiles vivants. De ce fait, la dernière chose que vit le criminel se fracasser sur sa tête après l'expression espiègle de Léto, c'était la poignée de son arme cachée.


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Mar 09 Juin 2015, 18:47


Je devais avouer que j'avais eu extrêmement peur quand il avait parler d'argent. Mais heureusement pour moi, j'eus droit à une agréable surprise. Le jeune homme avait tout ce qui lui fallait en sa possession pour faire ce genre de transaction. Je me demandais quelque part ou est ce qu'elle avait bien pu obtenir tout ca,Mais bon d'une part c'était peut être de son entourage et de l'autre ca ne me regardais de toute façon pas. J'entendis alors le contrebandier se contenter de ce qu'il voyait et prévenir alors Léto qu'il allait chercher ce qu'il fallait,  heureusement pour moi, il comptait aller tout seul. Même si je n'étais pas rassurée de savoir qu'ils allaient rester seul avec ses deux hommes de mains. C'est pourquoi je m'approchais de l'endroit ou était Isiel avant de me mettre a le suivre. '' Ils risquent de s’inquiète ou autre quand il verront que leur chef ne reviens pas. Assure toi d'aider Léto le plus possible, j'essayerais de prévenir une patrouille dés que j'en verrais une si je le peux. '' Malheureusement je ne pourrais pas le faire quand je voulais, si je venais à en croisée une avant de savoir ou était la planque, ca ferais tout échouer, car non seulement je risquais de le perdre, mais en plus, elle risquerait de pas me laisser faire ma filature tranquillement.
J'avais alors commencer a le suivre en restant à une bonne distance, mais c'était assez compliquer de le faire. Il marchait vite et était prudent. Par deux fois je risqua de le perdre, mais mes yeux me permirent de voir ou il c'était faufiler. Finalement on arriva devant une maison tout à fait normal et alors que je croyais qu'il allait rentrée a l’intérieur, il s'engouffra dans une ruelle que je connaissais et qui était pourtant un cul de sac. Intriguer je le suivis en augmentant de prudence. Je craignais qu'il ne m'aille repérer et qu'il me tente alors un piège. Mais alors que je nous croyais bloquer, il bougea une caisse et disparu dans le sol. Avançant, je pu alors remarquer qu'il y avait simplement un escalier dissimuler menant dans les sous sol de la maison. C'était assez bien penser, s'il y avait une foule dans sa demeure, elle n'apporterait rien, car même si c'était sa maison, je supposais qu'aucun accès s'y trouvais pour sa cache. Alors qu'en étant a l’extérieur, il y avait peut de chance que ce soit vraiment trouver.
Me faufilant à l’intérieur, je pu alors constatant la grandeur de son butin. Il y avait de tout, allant du simple bijoux sans vraiment grand valeur qu'il vendait certainement a prix d'or, à la statue qui était certainement inestimable. Il c'était alors diriger vers un coffre dans le quel se trouvait un écrin. Il avait ouvert, sans doute pour vérifier que c'était bien ce qu'il cherchait et je pu effectivement voir le diadème. C'était parfait, il ne me restait plus qu'à le récupérée et faire arrêter ce voleur.Je sortis alors mon épée et là mis sous son coup. ''Bon, maintenant que j'ai ce que je suis venue chercher, tu va me le donner gentiment et me suivre jusqu'à une patrouille. '' ''Tu me crois assez stupide pour allée me rendre par ce qu'une demoiselle me le demande ? C'est pathétique. '' Sans que je m'y attende il avait alors dégager mon épée avec son bras, étonnée qu'il soit prés a sacrifier son bras pour un objet, je compris rapidement la raison de son geste. Maintenant que le vêtement était déchirée, je pu constater qu'il avait une sorte de plaque de métal qui le recouvrait. C'était pas vraiment bête comme idée, mais je doutais que ca recouvrais tout son corps.
Il avait alors sorti sa propre épée et commençais à essayer de m'éliminer,  heureusement que j'avais quelque réflexe, j'avais beau ne pas être vraiment douée au combat, j'avais quand même des bases. Je fini donc par jouer avec mon invisibilité, ce n'était pas évident car il ne s'y laissait plus prendre, mais au bout d'un moment, je remarquais enfin que le sol était constituer uniquement de terre. Je lui souris alors et il me regardais étonner, comme s'il pensait que j'étais devenue folle. J'utilisais alors mon contrôle pour crée un amas de terre compacte autour de ses jambes et pendant qu'il essayait de se défaire, je m’emparai d'une statue et m'approchais de lui. ''Bonne nuit. '' Je l’assomma alors, pris le diadème que je cachais sur moi et alla prévenir les gardes.

_________________

Pourquoi est ce qu'elle devait en faire qu'à sa tête. Elle savait que je n'aimais pas qu'elle y aille toute seul et en prime elle voulait que je m'occupe plus de Léto qu'elle. D'accord je ne voulais pas qui lui arrive quelque chose, mais Amelia restait ma priorités. Enfin bon.  J'attendis un moment pour éviter d'agir trop vite et que le contrebandier comprenne qu'il valait mieux qu'il fasse demi-tour.
Mais il n'avait pas vraiment voulu attendre qu'ils perdent patience, car je le vis finir par se jeter sur l'un d'entre eux et l’assommer avec sa dague. D'abord surpris, je me ressaisis rapidement et gela les mains du premier pour pas qu'il utilise d'arme dans un premier temps. Ensuite un bloque de glace apparu et lui tomba sur le crâne. Il gisait alors sur le sol. J’espérais qu'une patrouille arriverait bien assez tôt et ce fut le cas, accompagnons d'une orisha que je connaissais bien et qui, mis à part quelque coupure semblait se porter a merveille. Je ne voyais pas le diadème, mais je supposais qu'elle l'avait cacher a son tour pour pas qu'il soit saisi par les gardes.

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Mer 10 Juin 2015, 15:40

C'était le bon moment, elle en était certaine, ou du moins elle le pensait. Léto n'était pas très forte dans les estimations, mais son instinct lui dictait qu'elle devait faire quelque chose, tôt ou tard. Peut-être était-ce trop tôt, peut-être était-ce trop tard. Dans tous les cas, c'était tant pis, c'était Léto. L'orisha avait fait en sorte de concentrer la dose parfaite de force dans son attaque du pommeau, afin d'être sûre que le gusse tombe raide mort par terre, sans être mort pour autant. Cela sembla fonctionner sur le coup, mais elle dut s'occuper de l'autre homme de main avant de s'en assurer pleinement. N'étant pas assez rapide, elle compta sur Isiel pour immobiliser celui-là ; la glace serpenta le pauvre homme, l'envoyant paître dans les vallées oniriques avec son copain. Il n'y a pas à dire, c'était une attaque surprise des plus réussies.

La blonde rengaina son arme, il ne devait pas y avoir de l'adversité restante. Elle resta avec l'élémental de glace, près de la cargaison volée, à attendre le retour qu'ils espéraient triomphant d'Amélia. Pour faire passer le temps, Léto ne se gêna pas pour admirer de nouveaux les objets entreposés par les soins du contrebandier ; nul doute que la garde risquait de fort apprécier cette trouvaille, et bien d'autres également. Démanteler un petit réseau de contrebande et rapporter le diadème au bijoutier pour toucher une juteuse récompense, cela avait été définitivement une bonne journée malgré son à priori matinal. Le duo ne dut pas attendre bien longtemps en réalité, une patrouille approchait déjà, avec l'orisha en leur compagnie. Léto lui sourit mais fut vite accaparée par les interrogations et remerciements des gardes, qui saisirent la cargaison pour l'apporter à leur caserne.

" Cela faisait quelques temps qu'on recherche les loustics de cette contrebande, cela m'étonne toujours autant de les voir circuler sous notre nez… Se plaignit le chef de patrouille, les bras croisés. L'albinos, et ses deux copains, vont devoir passer quelques derrières les barreaux. Il fit signe à ses hommes de porter les assommés. On fouillera la demeure qu'ils se servaient pour leur stock volé. Au nom de la garde de Mégido, nous vous remercions. Lorsque le trio fut délaissé, l'orisha regarda autour d'elle puis Amélia, l'air inquiet.
- Et le diadème ? Tu l'as trouvé ? Et quand elle eut la confirmation sous les yeux, un large sourire apparut sur son visage. Trop bien, le bijoutier va être fier de nous ! On se retrouve demain à la bijouterie alors. " Après tout, il se faisait tard et l'établissement ne devait sûrement pas être ouvert à une heure pareille, et elle était un peu crevée par les évènements d'aujourd'hui.

Suite à une bonne nuit de repos, à faire un rêve un peu baveux au sujet de la récompense, la travestie se rendit à la bijouterie le plus tôt possible, impatiente d'être félicité pour leurs efforts ; nul besoin de préciser que Thémis était étonnée de voir Léto aussi enthousiaste de si bonne heure. Ainsi, lorsqu'elle et Amélia furent réunies, la blonde fut la première à pénétrer dans l'échoppe pour annoncer la bonne nouvelle. Le bijoutier eut le réflexe de sourire lorsqu'ils les virent arriver, la réplique du diadème en main.

" Vous l'avez retrouvé, c'est formidable ! Léto tendit l'objet de convoitise, il s'en saisit et l'examina minutieusement, y retrouvant sa patte artistique. J'ignore comment vous avez fait, mais je vous remercie. Qu'en est-il du voleur ?
- Il a été arrêté. Il ne cacha pas sa nouvelle couche de joie.
- Parfait, il n'y a vraiment plus de respect pour les artisans de nos jours… Se plaignit-il en remettant le diadème en place sur son support, puis il s'engouffra dans l'arrière-boutique pour revenir quelques secondes après. Et voici la fameuse Bague d'Assassinat, je suis désolé de ne pas pouvoir vous en offrir deux, elles sont beaucoup trop rares et précieuses. "

Léto sortit alors de la bijouterie, en compagnie de ses camarades, les mains jointes en bol pour tenir la bague dans le creux de sa main. C'est trop beau ! Elle était si magnifique, si magique, elle avait vraiment hâte de la tester chez elle, peut-être pour faire une farce à Thémis pour commencer… S'il s'avère que ses propriétés sont vraiment utiles, elle envisagera de l'utiliser pour des motifs plus légitimes. Pour l'heure, elle était juste admirative devant sa récompense, bien qu'un brin peinée d'être la seule à être récompensée dans l'acte. La blonde serra le poing sur la bague et se retourna vers Amélia et Isiel.

" Eh bien, c'est fini. On a fait une chouette équipe, pas vrai ? Elle était contente de s'être enfin un peu lier avec une compatriote, vu qu'elle vivait ici, il fallait bien qu'un jour ça arrive. Il faut que je rentre, merci encore pour la bague ! Si jamais tu veux l'essayer un peu, n'hésite pas à venir chez moi. " Et sur cette invitation, elle fit ses adieux et rentra. Ce sentiment de satisfaction après une journée de dur labeur la dynamisait grandement.


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