Sous l’influence de l’adrénaline, je piquai une course folle vers la bête étendue sur la surface froide et rocheuse de l’arène, qui exposait sa faiblesse à mes yeux – son adversaire que j’étais –, l’un des assassins de ses pauvres rejetons qui avaient péri en contrepartie à notre survie, au cœur d’un jeu où seul les plus robustes ainsi que les plus malins parvenaient à déjouer la mort que cette Tour offrait sur un plateau d’argent à chaque invité qui passaient le seuil de ses portes. Je n’avais, à aucune occasion, pénétrer de mon plein gré dans ce lieu de folie manipulé par une entité aux pensées fourbes extirper de son humeur douteux qui échappait à ma compréhension. Je n’avais que fermé mes yeux : je m’étais laissé tomber dans les bras de Morphée au détour d’une petite ruelle sombre et sale dans les quartiers résidentiels et, à mon éveil, je m’étais réveillé au sommet de la Tour dont la mauvaise réputation faisait le tour des villes. Encore une fois, contre mon gré, j’avais été impliqué dans cette sorte de jeu de survie pour la simple satisfaction d’un être inatteignable, sans connaître l’objectif de ce manège si tant il y en avait un et la fin prévue de ce jeu. Désormais, tandis que je me ruai sur le monstre, je pouvais sentir le rapprochement de la conclusion. Pour en terminer une bonne fois pour toute, serions-nous obligé d’affronter cette entité malveillante pour la forcer à nous redonner notre liberté? C’était le scénario le plus probable auquel j’étais capable de songer mais d’un autre côté, je n’avais pas la possibilité d’en être sûr à cent pour cent. Après tout, comment étais-je supposé deviner toutes les réflexions qui traversaient la tête de cet esprit dérangé? Cependant, je devais me préparer à toute éventualité, en particulier dans le cas d’une bataille entre lui et nous. Si je prenais en considération l’état de la Démone ainsi que de moi-même, nos chances de le vaincre demeuraient faibles et alarmantes. Les actes que je faisais en cet instant-même n’étaient dû qu’à une puissante vague d’adrénaline qui, sans en douter une seconde, n’était que temporaire et bref. Une simple poussée tirée du désespoir lui-même pour achever les agissements de la créature qui se dressait sur mon chemin. Ce n’était pas avec cela que nous parviendrons à arrêter le maître du jeu. Aurais-je une seconde chance de manifester à nouveau cet élan pathétique? J’en doutais fortement.

J’étais parvenu à faire abstraction des douleurs qui parcouraient mes bras, mes jambes ainsi que mon ventre lors des premiers mètres de ma course, mais plus mon objectif approchait, moins je pouvais ignorer mes souffrances. Ma mâchoire se crispa : la bordure de mes lèvres perdit toute trace de couleur, aussi blanche qu’un cadavre, mais cette douleur n’était rien en comparaison à la détermination responsable des mouvements de mon corps endommager. Je m’arrêtai à quelques mètres aux côtés du monstre, à l’abri de la zone de ses coups ralentis par les blessures infligées par le travail d’Andariel, et passai immédiatement à l’acte. Ça serait la première fois que je me servirais de cet Élément, mais je ne pouvais pas rêver d’une meilleure occasion pour admirer de mes yeux la puissance de la Foudre. Je fermai les yeux pour obtenir davantage de concentration – étant une première, j’étais incapable de faire manifester de l’électricité avec autant d’habileté que je le faisais avec mes flammes – et invoquai des éclairs blancs autour de mon corps. Je les entendais crépiter avec plus de force au fil des secondes. Ils se regorgeaient de magie pour atteindre une certaine puissance énergique pour des fins destructrices, annihilatrices. Puis, avant de perdre la maîtrise de l’Élément ou permettre à Gargantua de riposter avec une attaque, je relâchai la foudre emmagasinée sans choisir de cible définie. Peu importait la direction que l’électricité prendrait : après tout, la Foudre n’était-elle pas attirer par le Métal? Loyal aux lois de la nature, les éclairs dévièrent de leur route pour s’orienter sur chaque pièce forgé de fer ou d’acier, fous d’embrasser l’Élément qui les conduisaient avec une telle perfection. Une part d’entre eux se dirigea sur les parois de l’arène, tandis que les autres s’alignèrent sur l’arme que la Démone. Sans même que le monstre s’en rende compte, son sort fut scellé. La créature se fit électrocutée sans la moindre pitié, subissant le courroux de l’Élément déchaîné, et s’écrasa sur le sol. Son corps fut prisonnier de convulsions dû au choc électrique que Gargantua avait reçu de plein fouet. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant que son corps cesse soudain de bouger, inerte. Sa poitrine ne se soulevait plus, il demeurait silencieux comme une tombe. Il était mort. Mon corps bascula vers le sol. Avant que je m’en rende compte moi-même de la situation, mes jambes cédèrent sous mon poids. Je m’écroulai sans la moindre douceur sur la surface rocheuse et le monde se mit à tourner dans tous les sens, incapable de trouver son juste milieu, dans des roulages qui me donnèrent la nausée. Je peinais à garder les yeux ouverts et désormais, je ne pouvais même plus me mettre debout. Malgré toute la détermination que j’étais capable de rassembler, l’évanouissement ne tarda pas à faire son entrée. La dernière chose que je vis avant de tomber dans les pommes fut cette ombre fluide qui descendit les marches des estrades, lentement. Puis, ce fut le noir complet.


“…”

Il se délectait. Chacune des secondes passées dans l’enceinte de l’arène avaient été un plaisir inconsommable. L’homme aux cheveux noirs se réjouissait de la valeur des participants qu’il avait sélectionnés pour cette édition. Car, après tout, il n’en était pas à ses premiers jeux. Il avait eu l’occasion d’en organiser plusieurs de ce même genre dans cette Tour construire par des mains divines. Durant des années, il avait choisi des candidats au hasard, profitant de leur sommeil pour les amener sur les lieux et observer le talent de chacun à survivre dans des conditions aussi extrêmes que celles-ci, s’abreuvant de plaisir lorsqu’il regardait les différentes sortes d’individus qui participaient à son jeu. Rares sont ceux qui étaient parvenus à survivre et rare sont ceux ont su le divertir jusqu’à la fin de leur partie. Parmi les survivants, la majorité possédaient une telle puissance qu’ils avaient traversé les épreuves avec une facilité si déconcertante qu’il n’avait pas d’intérêt à surveiller leur cheminement. D’autres, au contraire, possédaient si peu de détermination qu’ils avaient choisi de mettre un terme à leur vie eux-mêmes, transformant la partie de plaisir en ennui profond. Quoi qu’il en soit, les participants d’aujourd’hui lui avaient opposé une telle résistance qu’il trouvait cela presque… joyeux? Amusant? Il n’était pas sûr du terme qu’il doive employé pour décrire ses émotions. Ils avaient su tous les deux capter son attention jusqu’au bout, sans qu’il ne perde le moindre intérêt. Il aurait tant souhaité les voir poursuivre le jeu… mais comme chaque aventure, celle-ci avait une fin et les participants étaient parvenus à l’atteindre. Alors soit. Le maître du jeu était un bon joueur. Cela ne le dérangeait absolument pas de les laisser partir et selon ses propres règles, ils méritaient chacun leur liberté. Il s’avança vers le jeune garçon, le participant le plus proche de sa position actuelle, et s’agenouilla devant lui. Il souleva son visage entre deux doigts, le sourire aux lèvres. « Je suis épaté. Avec un corps si faible, je pensais que tu tomberais vers les premières épreuves, mais ton intelligence a sans doute été un précieux outil qui t’as guidé vers la survie. Félicitations, tu as réussi à passer les jeux. » Avec sa magie, le maître du jeu téléporta le garçon à l’extérieur de l’arène. À son réveil, il se retrouvera dans la même ruelle sombre et poussiéreuse dans laquelle il s’était assoupi, les blessures refermées et les vêtements réparés. Cependant, le maître du jeu ne pouvait pas être sûr que la douleur s’était bel et bien estompée. Qu’importe! Cela lui fera un souvenir de ses expériences passées dans la Tour Inconnue, à combattre pour sa survie.



MOTS:

HRP:

Du sang teintait sa bouche, délivrant à son palais ce goût de fer un peu pâteux. Andariel subissait les conséquences de ses actes irréfléchis, son corps tirait un signal d'alerte qu'elle ne voulait pas entendre. Sa colère bien que toujours présente, chutait et faisait sortir , à son grand désatoi, de l'euphorie colérique dans laquelle elle était plongé. Laissant place à une lassitude profonde et une fatigue pesante. Elle s'allongea sur le côté, pour observer la bête se faire achever d'un regard vide. Pour elle le combat était fini elle avait gagné, et après la bataille vient le repos bien mérité du guerrier. Elle fut émerveillé par la foudre que projeta le jeune garçon, ces arcs bleu, puissant et lumineux, qui offrait une destruction certaine. Le monstre ne fut plus, seul son cadavre carbonisé et fumant gisait sur le sol, sonnant la fin solennel de ce combat féroce. Scott était dans un état comparable à elle, voir dans un plus grand état de fatigue, et s’affaissa sur le sol. C'est alors qu'un homme apparut, il était la depuis le début mais n'avait pas attiré l'attention jusqu'alors. Il se pencha sur le corps du jeune garçon, et après un instant le fit disparaître par magie. Andariel n'était pas en état de réfléchir convenablement à ce qui venait de ce passait et ne percuta pas de suite. L'homme se rapprocha du cadavre de la bête gigantesque et vint lui retirer l'arme qui était planté dans son buste, puis se tourna vers Andariel et s'approcha, l'arme au poing. Par réflexe de défense, elle se releva, et son instinct la réveilla de sa léthargie. L'homme devenu à portée de voix lui adressa la parole.

« Je me souvenais pas avoir laissé une arme à l'intention de mes participants, alors je fut étonné d'en voir en ta possession. Mais maintenant je remarque qu'elle appartient à cette petite effrontée, je me demande bien ce qui la poussée à t'aider ... »

A cet instant l'arme s'illumina d'une lueur blanche et disparu pour retourner à sa propriétaire. L'homme s'approcha de la démone qui se mettait péniblement en garde, et s’arrêta à un mètre d'elle.

«  T'est qui ? Le salopard qui m'a amené ici ? »

«  Tu a été une participante admirable, tu m'as offert moins de suspens que ton comparse, mais ta force brute et ta détermination été un régale à regarder. Tu a endurer énormément et tu continuait à avancer alors que d'autre aurait pleurer et appeler leur mère avec seulement un quart de ce que tu a subi. Tu est une digne représentante de ta race, stupide et chargé d'un colère impressionnante. D'ailleurs tu est tellement féroce, que j'ai du mal à distinguer si tu est une bête plus qu'une humaine. Tu as gagné ta liberté, je te remercie pour le divertissement. »

Alors qu'il allait claqué des doigts pour la faire disparaître au même titre que Scott. Cependant Andariel avait son mot à dire.

«  Tu crois pouvoir t'échapper comme ça ? Je vais pas partir d'ici avant t'avoir cassé les dents ! »

Ses derniers n'avait pas encore sortit de sa bouche qu'elle chargeait déjà son adversaire. Celui ci évita sans peine son premier coup de poing, puis le deuxième. Il en profita pour agripper la tête d'Andariel pour lui asséner un violent coup de genoux dans les côtes, il changea de position elle lui envoya son autre genoux en pleine face, ce qui la projeta en arrière. Il en profita pour lui balancer un crochet et l'envoyer à terre.

«  HAHAHAH, tu m'amusera jusqu'au bout, gamine, mais apprend ta place, tu n'est de taille face à moi, tu as déjà bien galérer à combattre mes toutous alors tu n'as aucune chance ... »

La démone cracha de nouveau du sang, elle s’essuya la bouche et le sentit bouillant. Sa colère revenait en elle, cette colère qui n'était destiné qu'à un seul homme. Elle se releva, titubante, et le regarda avec son regard de braise. Ses flammes se manifestèrent, témoin d'une attaque flamboyante imminente.

«  Va te faire foutre ! Toi, et mon frère, vous vous prenez pour qui pour me prendre pour votre jouet. A vous délecter de ma douleur, de ma détermination, vous prenant pour dieux et ayant le droit de vie ou de mort sur ma personne. Je vais vous éclater tout les deux, et la j'aurai ma liberté ! »

Ses mots se conclurent par des crépitement de flammes, elle envoya un torrent de feu vers son adversaire, qui réussit à l'esquiver, Andariel enchaîna avec des boules de feu de taille moyenne. Son adversaire les dispersa d'un coup d'un revers de la main, toutefois il ne distingua pas la silhouette qui le chargeait à travers les flammes, les boules de feu n'était que des diversions. Il réagit trop tard et se prit deux direct en pleine face, lui abîmant sa dentition. Il ne joua plus, il mit un coup de boule à la femme, suivit d'un coup de poing dans le ventre pour finir par un coup de pied violent au même endroit. Andariel finit au sol à moitié K.O.

« Petite effrontée, tu devrait faire attention à tes actes, s'attaquer à plus fort que toi te conduira à la mort. Je ne vais pas te tuer, tu ne m'a que trop divertit, et peut être que tu le refera à l'avenir. Mais sache que j'aurais pu te tuer aujourd'hui, alors ne gâche pas ta vie inutilement. »

Clac. Un claquement de doigts et le monde autour d'Andariel s'effaça, pour ne laisser que les ténèbres du sommeil. Elle n'était pas déçu par le résultat du combat, bien que frustrer de ne pas avoir gagner, elle l'avait fait ce qu'elle avait promis, elle lui avait cassé les dents avant de partir.
Au réveil elle se trouva dans la chambre où elle était un jour plutôt. Vu la hauteur du soleil il était déjà tard, il y avait ses affaires, mais aucune trace de son acolyte. Elle remarqua aussi que ses blessures avait était guérit, tous sauf ses côtes fêlées. Le maître du jeux avait sans doute voulut lui laisser un petit souvenirs en contrepartie de sa mâchoire. Peu après Aldor entra dans la pièce, des sacs de provision à la main, regardant Andariel d'un ère ébahit.

« Tien finalement t'est en vie toi ? »

Fit la démone

« Bien sur que je suis en vie, c'est plutôt à moi de dire ça, je t'ai pas vu depuis des mois ! T'était passé où ? »

« C'est une longue histoire, achète le bouquin ... »

Elle partit se rallonger, prise d'une fatigue intense.

mot:1065

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