Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 Petit jeu sournois [Andariel]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Sam 02 Aoû 2014, 15:39


Andariel arriva devant une cage ouverte où était attacher son serviteur inutile.

« Pathétique. Je te laisse 2 minutes tout seul et le pauvre petit chaton se fait attraper. Enfin je suis déjà étonné que tu sois encore en vie, ça doit ta tête de chien battu qui t'as sauvé la mise. »


« Moi je suis surpris qu'une fille aussi débile que toi ait réussi à atteindre ce lieu. »


Ni une ni deux un coup de pied vint écraser le ventre d'Aldor. Ce qui lui fit pousser un juron et regarda Andariel avec des yeux plein de haine.

« Je me souviens pas t'avoir éduquer à me parler comme ça. Il semblerai que cette courte captivité t'ait chamboulé le cerveau. Laisse moi donc t'aider à le remettre en place … »


Les derniers à peine sortit de sa bouche, un coup de poing sonna Aldor pour quelques secondes. Andariel se disant qu'une telle leçon serait suffisant s'attela à sa tâche de sauvetage. Elle commença par user de la fore brute pour délier les chaînes, le fer se tordit que très faiblement. Changement de tactique cette fois elle utilisa les flammes dont elle avait le secret et chauffa le métal, assez pour que d'un coup d'épée les chaînes rompirent. Enfin libérer Aldor se redressa et pris une posture étrange presque féminine. Andariel ne le remarqua pas et continua sa route, cherchant de nouveau la sortie. Le calme ambiant se rompit quand un nouveau cri d'oiseau semblable au précédant retentit. Andariel et Aldor se stoppèrent.

* Et m*rde, je suis pas sur d'avoir l'énergie pour m'en faire un deuxième, surtout que le coup de la cage risque de pas marcher une deuxième fois … *


Un nouveau cri retentit mais cette fois accompagnée d'un nouvelle oiseau. Plus d'autre option possible devant tant d'adversaire, elle décida de fuir. Elle pris son compagnon sur l'épaule et coura de à toute vitesse vers l'escalier qu'elle arrivait à distinguer. Les oiseau apparurent et tentèrent de lui barrer le passage. Usant de son épée et de son bras restant, elle réussi à bloquer les attaques et continua sa course frénétique. Une pluie de plumes s'abattit sur elle, qui n'eut pas de succès. Elle arrivait à l'entrée de son salut quand une douleur vint lui pourfendre la jambe blessé. Ne pouvant plus tenir le rythme et du lancer à l’abri son chargement. Cette manœuvre lui coûta son épaule, une plume la transperça. Elle réussi tout de même à se glisser dans l'entré trop petite pour les monstres ailés. Andariel était essoufflé et sa respiration douloureuse. Elle cracha même du sang à cause de ses côtes fracturé. Après avoir repris son souffle elle tenta d'enlever le projectile qui lui déchirait l'épaule droite. Ne parvenant pas à l'atteindre et du se résigner à demander à son serviteur de s'en charger.

« Aldor, enlève moi cette plume tout de suite. »


Aldor s’exécuta avec un sourire vicieux. Une fois les main posé sur le projectile il s'amusa à poussé au lieu de tirer ou encore de la secouer, déchirant un peu plus la chair. Andariel grogna de douleur et se retourna immédiatement. Chopa le col du médecin improvisée et le plaqua contre le mur violemment.

«  Je suis ptête mal en point, mais même manchot aveugle et avec une seule jambe j'arriverai à t'éclater ta sale face, alors maintenant exécute toi promptement et ne t'avise plus de jouer avec. »


Le message était clair et ses yeux ne laissait pas de place à la plaisanterie. Aldor un peu apeurée obtempéra le plus délicatement possible. Une fois la plume sortie un flot de sang s'écoula de la plaie. Une fois encore elle ne pouvait l'atteindre de ses mains, cependant cette fois ci Aldor ne pouvait cautériser la plaie. Elle dut le faire par l'esprit, invoqua les flammes directement sur sa peau. En plus d'être beaucoup précis, cela nécessitait un contrôle qu'elle n'avait pas encore. Le résultat fut cuisant, tout un morceau de son épaule était brûlé, elle n'avait pu contenir un cri de douleur. Une fois remise de ses émotions, Andariel repris le cours de son aventure et escalada difficilement les escalier. Une fois arriver en haut elle s'appuya sur Aldor et ainsi ils avancèrent lentement dans les couloirs vide et terne de la tour. Quand enfin il rencontrèrent quelqu'un, le mioche qui semblait tanguer un peu.

mot : 717
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 03 Aoû 2014, 03:27

    Autour de moi, je voyais flou. Les murs dansaient comme les vagues à la plage et le couloir penchait de droite à gauche tel un bateau sur les flots. Des points noirs flottaient devant mes yeux et je me surpris à vouloir en attraper un, sans raison évidente. Par trois fois, je faillis m’évanouir au milieu du couloir et je m’arrêtais une seule fois pour vomir. En gros, je ne me sentais pas bien. Après la saignée - merci les piques -, je m’étais reposé une bonne vingtaine de minutes mais récupéré tout le sang perdu par ce piège prenait largement plus de temps que je l’avais prévu. Mes pensées étaient vaguent, ma tête tournait et je tenais à peine debout sur mes jambes. Pour cause, j’étais obligé d’avancer en me collant contre un mur en espérant qu’il ne soit pas piégé de piques. Ma condition ne pouvait pas être plus mal qu’elle l’était en ce moment et me faire de nouveau blessé aurait certainement le résultat de ma mort. J’avais peut-être ma régénération élémentaire mais en cet instant, mes pouvoirs magiques n’étaient pas au top de leur forme et comme la puissance de mes flammes avait un impact direct avec la qualité de ma guérison, cette habilité de me soigner par le feu était de moins en moins efficace. J’allais devoir trouver un autre moyen pour guérir mais mon état ne me permettait même pas de réfléchir. Des pensées me traversaient certes la tête mais aucunes étaient vraiment compréhensible. Si j’avais su que perdre du sang pouvait me rendre aussi mou, j’aurais fait plus attention. Je poursuivis mon avancée, le corps entier soutenu par le mur et le souffle court, cherchant désespérément une sortie que je doutais pouvoir trouver. Cet enfer que je vivais… je voulais le voir se terminer le plus tôt possible. Je trébuchais et finit rapidement par terre, étendu de tout mon long. Dormir… j’avais besoin de dormir. Mes paupières étaient de plus en plus lourdes. Ce n’était pas très intelligent s’endormir en plein cœur d’un territoire ennemi mais ce n’étaient que quelques minutes, le temps de récupéré au moins un minimum d’énergie avant de reprendre ma route. Une partie de moi s’opposait fermement à ce que je m’endorme mais mon corps eu raison de moi. Mes yeux se fermèrent d’eux même.

    Dans un sursaut, je me levais brusquement, comme si je venais de sortir d’un mauvais rêve mais ce fut une mauvaise idée. Se mettre debout aussi vite m’a fait perdre l’équilibre et je tombais à genoux, la tête encore en compote. Que c’était-il passé? Je m’étais endormis, c’est vrai sauf que… Je regardais autour de moi. Heureusement, le plancher et le plafond avait cessé de basculer de droite à gauche mais je remarquais un truc. Le couloir dans lequel j’étais étendu n’était pas le même où je m’étais endormi. Mon esprit était encore vague mais je me souvenais parfaitement d’avoir monté à un étage où le sol était couvert d’un tapis. Mais là où j’étais, il n’y avait plus de tapis. Disparu, par enchantement. Mais pour le moment, ce n’était pas le point le plus important. Ce qui m’avait fait réagir était un cri. Ou plutôt un son strident semblable à celui d’un oiseau. Un mauvais souvenir flasha dans ma tête et je me remis debout, cherchant la source du bruit. Il n’y avait aucun doute là-dessus. C’était un de ces saletés d’oiseaux de proies qui avait crié mais dans la situation actuelle, je devais à tout prix éviter de le croiser. Je n’étais pas en état de combattre et dormir pendant un temps indéterminé m’avait fourni uniquement l’énergie nécessaire pour marcher sans dépendre des murs. Je tentais une expérience en courant mais je renonçais très vite car à la seconde où je m’étais mis à courir, un haut-le-cœur m’avait traversé l’estomac, ainsi que l’apparition des points noirs devant mes yeux. J’étais forcé de marcher pour m’échapper. Je continuais mon chemin en avançant et je fus heureux d’entendre que le cri s’éloignait de ma position. L’oiseau ne m’avait pas pris en chasse.

    Déambulant parmi les nombreux couloirs de ce labyrinthe, je cherchais du regard la présence de minuscule porte comme celles que j’avais traversé mais aucune ouverture ne fut découverte. m*rde. Moi qui espérait pouvoir manger ce que j’ai perdu en vomissant. Mais au fond, je n’avais pas vraiment faim. La petite escapade dans le « coffre à jouets » m’avait fait perdre l’appétit et croiser un autre de ces métamorphes ne me plaisait vraiment pas. Je continuais à parcourir les différents chemins, croisant de temps en temps des pièges assez simples, comme une lancée de haches dans un couloir ou d’autres trucs dans le genre. Rien de bien grave contrairement à ce que j’avais vécu en gros. J’avais l’impression de tourner en rond aussi, revenant sans cesse dans les chemins que j’avais déjà emprunté mais l’absence de traces de sang me prouvait le contraire. Marcher sans cesse m’épuisait et toute l’énergie que j’avais emmagasinée s’envolait trop rapidement à mon goût. Il ne fallut pas très longtemps avant que je m’arrête encore pour prendre une pause et continuer mon chemin après. Ce fut au bout de plusieurs minutes de pause et de recherches que je remarquais un changement dans le paysage terne et morne de la tour.

    Des silhouettes. Une qui m’était familière et une autre totalement inconnue. En me rapprochant d’eux, je me reconnus Andariel et un homme qui l’accompagnait. D’ailleurs, je remarquais que la démone n’était pas en meilleur état que moi et j’en déduis qu’elle avait vécu la même chose que moi. Et l’homme qui l’accompagnait… ça devait être cette mystérieuse troisième personne qui s’était retrouvé prise au piège en même temps que nous deux. Je ne savais pas si je devais être heureux de les croiser mais je tentais ma chance en leur parlant. Je n’avais rien à perdre de toute façon… à part ma vie si la démone décidait de me refaire le coup du je te frappe sur le mur…« Comme on se retrouve. J’imagine que vous vous êtes fait attaqués par ces perroquets orange. Faite gaffe, ils sont capable de changer d’apparence aussi. » Et puis, juste pour rendre la situation plus pénible encore, une harmonie de cris d’oiseaux se fit entendre, me cassant les oreilles au passage. J’étais déjà dans un mauvais état, ils n’étaient pas obligé d’en rajouter… saletés de moineaux oranges! Qui ne tardèrent pas à montrer leurs becs en d’une intersection derrière Andariel et son… ami? Je doute fort que ce soit le cas mais je trouvais qu’il avait de la chance d’être encore en vie en étant à ses côtés. La colonie d’oiseaux – ils étaient juste trois mais bon – s’approchaient trop vite à mon goût mais leur arrivée fut vite accompagné de la voix que j’avais espéré ne jamais réentendre un jour. « Mes moutons se sont réunis au berger mais voilà donc les oiseaux de proie! Cherchant leur repas, ils ont réussi à rattraper les moutons… mais qui arriva? Les loups ne voulant pas perdre leur proie, suivirent les oiseaux et tombèrent sur leur encas. »

    Le type inconnu se mit à rire et une demi-seconde après, deux loups déboulèrent derrière les oiseaux, donnant raison au maître du jeu. De la bave coulaient de leur gueule et leur yeux avaient des étincelles de folies. Enfin, leur deux têtes étaient dans cet état. La situation s’aggravait de seconde en seconde et cette fois, s’en sortir serait plus difficile que tous les combats que nous avions mené – moi tout seul et avec Andariel -. Au moins Gargantua n’est pas de la fête.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 08 Aoû 2014, 17:53



La marche avait permis de récupérer, surtout grâce à sa canne improvisée. La joie et l'enthousiasme qu'elle faisait preuve en début de jeu avait disparue. Sa mine montrait une fatigue affligeante, une grande lassitude s'était emparer d'elle. Les épreuves l'avait malmené, elle résistait bien à la douleur et levait toujours la tête face à la soumission. Cependant dans un moment de calme comme celui ci, seul la souffrance restait, il n' y avait rien pour la stimuler un peu. C'est donc d'un ton désabusé qu'elle répondit à son interlocuteur.

«  Rien à foutre. Le premier qui se montre je le marave. J'en est ma claque, c'est quand que ça ce finit. J'ai envie d'un bon bain chaud ... »


Un stimulus vint enfin sortir Andariel de cette torpeur. Le message du maître du jeux ainsi qu'une bande de monstre qui s'était mis en chasse.

* Encore et toujours la même douleur et la même m*rde. Pourquoi je subi tout le temps ça ? Combien de fois Iresh ma torturé, combien de fois j'ai enduré mille tourment. Et pourquoi ? Juste pour le plaisir de cette enfoiré. J'en ai jamais rien tiré de tout ça, a part la hargne, la colère. Oui, une colère aveugle et incontrôlable. Une bête indomptable qui étouffe cette souffrance pour la remplacer par un bien être jouissif. Une fureur salvatrice. Marre de la souffrance, de la torture, de ces rires débiles et sadique, marre de galérer à tuer deux toutou et trois piaffe. Plus rien à foutre de tout, je veux juste libérer cette colère et cette frustration. Laisse moi te cogner. Laisse moi sentir ta peur, laisse moi te montrer qui je suis réellement. *


Pendant sa réflexion intérieur Andariel s'était avancer vers ses ennemis, d'un pas lent. Petit à petit sa démarche changea, sa posture se redressa, sa tête se releva, son regard repris de sa fierté. Elle sortit son épée se préparant au combat. Sa colère se mua en rage, sa vrai nature se révéla peu à peu, ses cornes grandirent et le blanc de ses yeux se noircirent. Des flammes avait commencé à danser autour d'elle pour finir par se teinter de jais et embraser tout la zone.

«  Laisse moi te montrer qui est le maître, saleté de hyène débile »



Les molosses avait dépassé les oiseaux qui semblaient gênés par l'étroitesse du couloir. Un premier adversaire chargea Andariel, sans même hésiter elle sauta dans les air et embrocha la tête, qui tentait de la croquer, par le haut pour l'empaler sur le sol. La deuxième émis un long hurlement de douleur. Andariel retira la lame, lâchant un léger filet vermeil de la plaie. La bête tenta de s'échapper, le fait étant que le cerveau était partagé en deux, une partie s'étant fait embrocher ses fonctions motrice en avait pâti. Seul ses pattes de gauches répondait, ce qui rendit la scène pittoresque.  Andariel en profita pour plonger sa lame dans le cœur du monstre, l'achevant sur le coup. Un perroquet lui envoya ses plumes, elle esquiva avec un calme impressionnant et joua de la lame pour parer les attaques. Quand la bête chargea et enfin s'entrechoquer avec la lame, Andariel en profita pour enflammer la bestiole. Son vol déstabilisé, il ne put s'éloigner assez pour éviter l'assaut frénétique de la femme qui vint lui sectionner l'artère principale. En tournant la tête elle aperçut le gamin  assailli par l'autre molosse, profitant d'être alors hors de son champ de vision, elle vint l'empaler sur le mur, laissant ainsi pendre un corps inerte. Les oiseaux avait pris de la distance, comprenant que le combat rapproché pourrait leur être fatale et lâcha des jet de projectile. Après un bref regard sur le mioche, Andariel eu une idée. Elle chopa le bras du garçon et après un simple :

« Tu connais le jeu du lancer de nain ? »


Le projeta en tournoyant vers les perroquets qui se croyait à l'abri dans les airs.

mot : 653

HRP:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 11 Aoû 2014, 21:52

    Dès leur arrivée, le groupe de monstre se sépara en trois. Pourquoi trois? Sur ce coup, nous n’étions pas obligés de réfléchir bien loin. Les oiseaux, qui étaient mal à l’aise dans l’étroitesse des couloirs, avaient préféré resté à l’arrière, laissant le passage aux deux loups qui se séparèrent à leur tour, un sur la démone et l’autre sur moi. Ma stratégie de départ était que je m’enfuis le plus loin possible de ce lieu mais grâce à l’approche pleine de vitesse de cette bête à deux têtes, la fuite n’était plus envisageable et ça m’obligeait à combattre. Le mutant attaqua le premier, la gueule de sa tête de droite grande ouverte et me manqua de peu. J’avais de la difficulté à trouver mon équilibre mais par chance, ma taille d’enfant me permettait d’éviter des attaques de ce genre et je pus répliquer en plantant la lame de mon couteau dans son épaule droite et l’expression de la tête se changea, révélant la souffrance et la colère qu’elle ressentait. Je retirai mon arme vite fait avant que la créature ne parte avec et me plaça en position de défense, respirant irrégulièrement.

    Imaginez. Juste la combinaison de ces gestes simples m’avait fait perdre mon souffle et à la vitesse dont se déroulaient les actions, je risquais de ne pas faire long feu. Le loup, aussi stupide qu’il était, devait quand même avoir vu la faiblesse de sa proie et en profita pour ré attaquer immédiatement après. Cette fois encore, j’évitai l’attaque de justesse et recommençai ma tactique en enfonçant mon couteau dans son dos. Le loup aboya pitoyablement et je repris mon arme. Il croyait avoir affaire à une proie blessée mais je n’allais pas accepter de me faire manger sans contre-attaquer en retour. Mon adversaire se retourna et ses deux têtes me fixèrent avec mépris. Haletant et épuisé, je pris conscience de ma chance, étant donné que les oiseaux se tenaient à carreaux, trop occupé avec Andariel, et utilisa mes flammes contre le loup. Le feu s’attaqua directement aux yeux de la tête droite et pour la première fois, je remarquai les effets de ma petite sieste.

    Physiquement, je ne valais rien du tout mais ma magie avait eu le temps de se régénérée et mes flammes avaient repris leur puissance de départ. Bien… Très bien même. Je fonçais sur le loup à moitié aveugle en souriant et invoquai du feu, prêt en n’en finir rapidement mais c’est le moment que choisit Andariel pour intervenir. Elle profita du fait d’être dans son angle mort pour venir le plaquer solidement contre le mur et le loup mourut sur le coup. Le mur brisé, comme dans ses habitudes, se répara comme si de rien était. Nous eûmes environ deux secondes de paix avant que des plumes oranges nous assaillent comme une nuée de mouche, aussi tranchantes que des lames bien affûtées. Le combat avec les loups avaient pris fin mais nous étions maintenant coincés dans un combat aérien avec les oiseaux qui faisait gaffe à garder de la distance, après la démonstration de la force surhumaine de la démone sur leurs compagnons quadrupèdes. Nous essuyâmes sans trop de dommage la première salve de plumes mais une deuxième allait bientôt arrivé et nous étions obligés de trouver un moyen de les atteindre avant que ça ne se produise. Je réfléchissais du plus rapidement que mon cerveau le pouvait mais quand je sentis la main d’Andariel sur mon bras, toutes mes réflexions se volatilisèrent. Je croisais son regard et immédiatement, je compris. Elle avait un plan mais… je ne le sentais pas. Pas du tout.

    Elle me posa une unique question et m’envoya dans les airs, direction les oiseaux ahuris. D’ailleurs je ne comprenais même pas pourquoi ils affichaient une tête pareille. S’il y a bien une personne qui devait être surprise, c’était moi, pas eux. Cependant, le plan d’Andariel fut plus efficace que je le pensais. Les oiseaux, tellement surpris par ma présence dans les airs, en avaient oublié d’attaquer, restant planté dans les airs comme des idiots, leur yeux rivés vers moi. En clair, c’était l’occasion rêvé de les attaquer. Profitant de l’effet de leur surprise, j’invoquai les flammes et les envoya sur les emplumés qui se firent carbonisés par la chaleur du feu, plaçant un trait sur le problème des loups et des perroquets. Il ne restait que mon atterrissage sur le sol qui risquait de ne pas être agréable. Je fis apparaître des flammes sur mes pieds pour réduire la vitesse à laquelle je tombais et amorça une descente vers le plancher, tranquillement. Normalement, faire ce genre d’acrobatie ne m’avait jamais vraiment causé du tort mais là… je devais me concentrer comme un fou pour éviter que les flammes s’éteignent. Je finis par poser mes pieds sur le sol avec la tête qui tourne et un petit mal de cœur mais je parvins miraculeusement à rester debout. Maintenant que ma magie avait repris sa puissance originelle, j’utilisai ma régénération pour réduire les effets de tournis et de mal de cœur et quand j’eus finis, les murs avaient enfin cessé de bouger. Je me sentais beaucoup mieux et mon énergie m’était revenue. Enfin! « Merci pour le vol plané. Il a été efficace contre les perroquets.»

    C’était vrai, le problème de cet assaut a été résolu mais le jeu n’en était pas pour autant terminer. Il restait encore Gargantua et le fameux imbécile qui nous avait embarqué là-dedans qui était encore de la partie. Deux grands adversaires, sans prendre en contre les sous fifres tels que les loups à deux têtes et les oiseaux qui revenaient à chaque fois que nous les combattions. À croire qu’il en a une réserve… Tant d’épreuve qui nous restait avant le face à face avec le maître du jeu…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 12 Aoû 2014, 16:43




Le plan fut une réussite. Le lancé de mioche avait fonctionné à merveille. Elle avait un très bon instinct de combat, ce qui lui avait sauvé la vie plus d'une fois. Cette fois-ci elle n'avait reçu aucune blessure, les bestiaux n'était plus si dangereux une arme à la main. Son corps était de toute façon bien assez amoché comme ça, sa colère s'estompant, les contres coup de l'effort prirent d'assaut Andariel. Sa jambe perforée lui fit perdre l'équilibre, son bras droit ne pouvait plus lever son arme et sa respiration devenait très difficile. Elle s'adossa sur un mur tentant de respirer calmement, supportant la douleur de ses côtes fracturées. Après un léger temps de pause ils reprirent leur route, Andariel, n'ayant aucune envie de subir de nouvelle blessure, décida de de se servir de son compagnon inutile jusque là.

« Aldor marche cinq mètres devant nous. »


« Pourquoi je ferait ça ? Si il y a des pièges ça sera moi qui me les prendraient ! »


« Oua, toujours aussi vif d'esprit à ce que je vois … Fait ce que je t'ordonne, microbe, ou les pièges seront le cadet de ta misèrable existence ... »


Andariel était comme à son habitude tyrannique envers son bon serviteur, usant de son ironie habituel. Aldor s’exécuta, avec un regard mauvais assez étrange, de plus il marcha sans aucune hésitation. Pas une seule fois il ne montra une quel qu'on que peur des pièges. Non, le seul sentiment qu'on pouvait ressentir de lui était de la déception. Les couloirs était toujours aussi vide et froid. On entendait les murs bouger, guidant le groupe vers un lieu inconnue. D'ailleurs on avait pas entendu le maître du jeux depuis un moment, peut être préparait il quelque chose …

Enfin une porte se dévoila au bout d'en couloir, noir d'un bois poli et très bien taillé à double battant. Aldor ayant fini son rôle de chair à canon, Andariel reprit la tête du groupe et s'empressa de pousser les battant de l'entrée. Devant eux se tenait les ténèbres, abysse profond dont on ne distinguait rien. Andariel se pencha pour tenter de discerner quelque chose au travers du seuil. Aldor eu alors une action malveillante et très osé pour sa personne. Il poussa la femme dans le noir complet sans qu'elle ne puisse se rendre compte de quoi que ce soit. Mais le sol n'était pas si près qu'on pouvait le penser, en effet la salle se trouvait en réalité à plus d'un mètre en contre bas. Andariel complètement surprise par les événements ne put réagir et atterrit brutalement sur le sol dans un choc fracassant, aggravant encore sa fracture. Elle eu le souffle court et quand enfin elle réussi à reprendre sa contenance c'est une gerbe de sang qui sortit de sa bouche.

Pendant ce temps Aldor ne sortit qu'un « oupps » surplombé par un sourire malicieux et inquiétant. Après un petit regard au jeune garçon il disparut à son tour dans les ombres, le laissant dans l'incompréhension de la situation. Était-ce un jeux ou avait-il de mauvaise intention ?

Andariel recommençait peu à peu à récupérer du choc, crachant de temps à autre un peu de son fluide vital.

* put*i*, c'est quoi ce bordel, c'est qui qui m'as poussé ? Le mioche ou Aldor, même si je vois mal Aldor avoir assez de couilles pour faire un truc pareil, dans le doute je les atomise tout les deux, ça me défoulera. *


Elle tenta alors de se relever, ses douleurs corporels remirent en question son plan d'atomisation. Elle avait déjà de la peine à rester debout, alors à frapper quelqu'un d'autre … ses flammes noirâtres illuminais peu à peu les alentours. C'est enfin qu'Aldor apparut dans la lumière. Il accourait la mine inquiète.

« Est ce que ça va ma douce, tu ne t'est pas fait mal ? Ce maudit garnement à tenter de te tuer ! Je jur ede lui faire payer ! »


« T’inquiète, tranché en rondelle dans une salade de tomate il attentera plus à grand chose. »


Andariel tourna le dos à Aldor pour tenter de voir les alentours, elle était certaine que la porte ne devait pas se trouver bien loin et d’où l'on pourrait apercevoir les lueurs. Mais rien. On ne discernait rien, comme si l'intérieur et l'extérieur était séparé. De plus les lumière peinait à éclairer les environs, plonger dans un noir qui semblait résister à la lumière. D'un coup elle percuta

* «  ma douce » ?? Au grand jamais Aldor aurait eu la prétention de me séduire ou d'être amicale avec moi. Même sa mine inquiète et bienveillante ne collait pas … Y a un truc qui cloche avec lui … *


Sans plus de d'élément elle se retourna et frappa au ventre son compagnon et sortit son arme avec son bras gauche. Aldor d'en l'incompréhension totale et paniqué tenta de calmer la démone.

«  Hey mais qu'est ce qui te prend, t'est devenue folle ? Je t'ai rien fait ! Pourquoi tu me frappe, je suis ton amis j'te rappelle. »


Le mot en trop, la faute inexcusable. Depuis quand les démon font copain copain avec leur bonnes ?
L'épée transperça l'imposteur qui déversa du sang sur son agresseur qu'il regardait avec un regard interloqué .

« Finit la plaisanterie, dis moi ou ce trouve mon serviteur et j'abrège tes souffrances ... »


« J'en sait rien et tu peux toujours aller te …. AHHHH »


Il n'avait pas finit sa phrase que les flammes lui prirent ses yeux, puis ses pieds, suivit de ses mains … Elle continua comme ça, juste qu'au trépas de la bête, n'aillant pu cependant eu aucune autre information que « je sais pas » … Alors qu'elle tentait de réfléchir sur la situation, les cris strident du torturé avait rameuté des monstres malveillantes, ainsi que le mioche qui découvrit la scène. Alors qu'ils se regardèrent, un cri puis deux autre vint les sortirent de cette contemplation mutuelle. Ces cris leur rappelait quelqu'un, évidement, c'était des hyènes. Et contrairement aux humains, elles voient très bien dans la pénombre.

« Vous approchez du but, mes cher moutons, je doute cependant que mes enfants s laissent passé un goûter déjà si mal en point. Achever les animaux blessé sont leur spécialité ! »



mot : 1037

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 17 Aoû 2014, 01:55

    Il était temps de partir. Andariel s’était déjà mise en route et si je traînais, elle ne m’attendrait pas. Avant de s’engager dans un chemin, la démone demanda – enfin, elle l’obligea avec des menaces – à son serviteur de venir marcher en avant et celui s’en plaignit. Suite à une minuscule « dispute » à sens unique entre les deux, il fut contraint de servir de bouclier humain, action donc je n’eus aucune remarque à faire… … Enfin, ce n’était pas par cruauté de ma part mais qu’il aille en avant et active les pièges me permettrais de survivre plus longtemps et je tenais à ma vie plus qu’à la sienne donc… Ouais, bon, l’explication ne me rajoute pas un point pour la gentillesse mais de toute façon, j’avais su que les ordres d’Andariel devaient être rarement contestés, sous peine de s’en manger toute une ou de mourir – je le savais puisque je l’avais déjà goûté moi-même -. Et ça n’a jamais été aussi vrai dans le cas du serviteur qui se faisait complètement tyranniser par la démone, qui semblait en prendre un réel plaisir. De toute façon, je trouvais qu’il se débrouillait assez bien, pour une personne qui avait peur de se prendre dans un piège. Il marchait à travers les nombreux chemins d’un pas confiant. Il a sûrement plus de cran que moi. Déjà, il a réussi à contester Andariel. C’est la preuve je suppose. Ainsi, plusieurs pouvaient croire que j’avais peur d’elle… mais ce n’était pas ça. La démone… je ne la supportai pas mais je gardai le silence. Les combats inutiles avec une « alliée » - si je peux l’appelé ainsi – n’avait pas leur place… Enfin bon. La progression se passait tranquillement, sans obstacles ce qui était assez louche de un. Non, je n’aimais pas me faire attaquer et agresser par des piques sortant de nulle part mais dans ce Jeu, à chaque fois que notre marche se passait sans problème il y avait un piège dans un couloir. La dernière fois que les murs avaient bougée selon leur propre volonté, moi et la démone avions fini pile devant Gargantua.

    À la fin de cette marche guidée par les murs, nous tombâmes finalement une porte de bois noire. Une belle porte noire. Ben tiens. C’était l’égal d’une invitation ça ou bien? … Andariel était déjà entrain d’ouvrir la porte. S’il y avait un piège, il était trop tard, nous serions pris en plein dedans. Mais il ne se passa rien. Aucuns monstres, aucuns pièges. Il y avait seulement une pièce sombre où nous ne voyions rien. À part les ténèbres.  Le maître du jeu est si original dit donc! La démone alla se pencher devant l’ouverture pour tenter d’y voir quelque chose mais… Son si dévoué serviteur la poussa. Pile dans le noir. Seulement, au lieu de trébucher et se retrouver de l’autre côté, elle tomba. Carrément. Un bruit sourd vint prouver ce que je pensais. Le serviteur d’Andariel se précipita dans la salle, un sourire sadique collé aux lèvres. À quoi est-ce qu’il joue ce con? Une faible lueur provenant des flammes de la démone illuminèrent la pièce sombre. De ma position, je ne voyais pas ce qui s’y passait alors je sautai à mon tour dans la salle sombre. Quand je vis finalement la démone et son serviteur, une scène que je ne m’attendais pas à voir se présenta sous mes yeux, soit la vision de l’autre type entrain de brûler vif. Bon, avec du recul, j’utilisai moi aussi le feu, donc voir quelque chose brûler n’était pas si surprenant. Sauf que c’était la première fois que je voyais une personne en flammes et c’était assez… perturbant. Distrait, je n’entendis pas tout de suite les cris de monstres. Quand j’en pris conscience, je me surpris à les trouver familier. Cette fois, pleinement concentré sur leur présence, j’allumai une flamme pour voir les adversaires qui nous attendaient. Et c’était des hyènes.

    Elles furent accompagnées par un message venant de leur maître et aussitôt qu’il eut finit son stupide discours, les animaux attaquèrent. Elles étaient quatre, donc elles se séparèrent. Deux sur moi, les deux autres sur la démone. J’évitai la première slave de griffe et de crocs en me poussant vers l’arrière et mon dos toucha le mur. Aussitôt, je sentis une surface pointue me transpercer. Je m’éloignai du mur à une vitesse folle et à l’aide de la lumière créée par le feu, distingua une pique sortant de la surface. Profitant de l’ouverture, les deux hyènes me bondirent dessus, l’une plongeant sur mes jambes pour me faire tomber et l’autre qui me sauta pile sur le ventre. J’évitai les coups de mâchoires de celle qui était par-dessus moi et donna des coups de pieds enflammées à la deuxième pour la repousser. La hyène numéro un me lacéra le ventre et, le visage crispé par la douleur, la brûla au visage. Celle-ci cria et s’éloigna de moi. Grâce à ça, je pus voir la deuxième et lui envoyer mon pied dans le ventre. Je me remis debout et tenta de voir la position des ennemis en passant un message à la démone. « Andariel! Cette salle est piégée aussi, fait gaffe à pas toucher les murs! » Ma phrase à peine terminée que déjà une hyène me sauta dessus. Je sortis rapidement mon couteau et lui planta dans l’œil gauche. En retirant l’arme logé dans son globe oculaire, je fus surpris de voir qu’elle ne portait aucune trace de brûlure, comme si mon attaque de tout à l’heure l’avait passé à travers mais… son œil saignait par contre. Était-ce ce que je pensais? « Les attaques de feu ne marche pas sur les hyènes! » À partir de maintenant, je devais compter uniquement sur mon couteau et mes autres pouvoirs.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 24 Aoû 2014, 12:09


Son regard impassible se posait sur le gamin, les mains en sang et avec encore le souvenir des cris du torturé. Elle n'avait pas eu ce qu'elle voulait et cela la dérangeait. Pour l'heure de nouveaux problèmes arrivèrent et se détachèrent des ombres. Le corps flamboyant du cadavre illuminait un peu les alentours, cependant pas autant qu'il aurait du. Deux des assaillant visèrent le gamin et le repoussa dans la pénombre, chose étrange encore une fois, elle aurait du apercevoir ses flammes, mais rien, le manteau opaque des ténèbres semblait absorber toute lumière et ne rien laisser filtrer. Les hyènes eu comme tactique de les séparer, elle put entendre la voix du mioche, des pièges se rajoutèrent à l'équation. Les hyènes charognard expérimenté et très lâche n'attaquait jamais frontalement, elle tournait autour de leur cible, leur infligeait de petite blessure, agile et toujours prêt à détaler. Ces animaux sont vicieux, il attendent des failles pour se jeter sur vous. Le bal commença, plusieurs attaque défila, petite, rapide mais n'eurent pas d'autre effet que d'éloigner Andariel de sa source de lumière.

Son épée lui permettait d'avoir une plus longue portée que les bêtes et avait l'avantage. Cependant il était deux et attaquait en duo, elle réussi à en toucher un, mais un coup griffe vint lui lacérer une jambe. Un partout. Ils continuèrent ainsi quelque temps, elle esquivait bien les attaques et réussissais même de temps à autre à répliquer, des blessures légère toutefois. Elle se croyait en position de force, mais ce n'était pas le cas, elle n'avait nullement remarquée que ses adversaires malin l'avait poussée assez loin du cadavre pour que sa lumière n'illuminait quasiment plus rien. Elle dut user de sa main droite comme torche, le volume du feu restait bien peu suffisant pour éclairer convenablement. Les attaques se firent plus vivent, les blessures s'accumulait. Elles n'était pas devenu plus rapide, mais la pénombre les cachait suffisamment longtemps pour prendre par surprise Andariel.

Peut à peut la démone perdit son calme, gesticulant de tout les côtés pour tenter de voir d'où viendrait la nouvelle attaque, son souffle devint irrégulier et perdait son énergie à tenter d'envoyer des boules de feu au hasard. Ses réflexes se détériorait et les  hyènes en profitèrent, accélérant leur rythme. Andariel s’essoufflait et ses jambes était rayé de sang. Les rires incessant des hyènes ne faisait que rendre la chose encore plus pesante, rendant ses être même dans la pénombre présente, sachant qu'il était la mais ne pouvant les déceler. Comment pouvait telle se battre contre un monstre qu'elle ne voyait pas, comment vaincre dans le noir. Des souvenirs remontèrent, et firent resurgir la peur de l'époque. Une peur viscérale du noir qu'elle croyait avoir totalement dominée. Mais quand un corps et un esprit sont fatigués, quand on voit ses chances de vaincre diminuer et se sentir faible … Nul être ne peut que échapper à la peur. Effrayée, elle fit se qu'elle avait toujours fait dans ces conditions, fuir à toutes jambes. Elle projeta une boule de feu face à elle,et  utilisa cette ouverture pour s'enfuir. Ses jambes faiblissait, et sont souffle déjà court s'amenuisa. Cependant même avec les poumons en feu et les jambes meurtrit, elle continuerait. Elle ne se soucia guère des rires des hyènes qui la rattrapaient. Ce qu'elle fuyait était le noir et non les bêtes.

Elle marcha sur une pierre qui activa un piège, et un gouffre béant s'ouvrit sous ses pieds, elle eut le réflexe de sortir ses ailes et arriva difficilement à atteindre un côté de la fosse. Elle força sur ses bras pour remonter dans le noir totale. Les hyènes était au à guet et se préparait à l'assaut. L'esprit d'Andariel lui était vide, dans ce noir totale, seul des paroles et des sons la ramenait huit ans en arrière. C'était le début de sa déchéance, la période où elle avait été briser physiquement et mentalement. Aveugle, les yeux brûlés au fer rouge, ne percevant que ses tourment par la douleur et les sons. Jeter au fond d'un abysse ou seul la souffrance et la pénombre était son quotidien.

* Je croyais en avoir finit avec cette peur enfantine. Je croyais être devenu plus forte. Mais me revoici au fond de se foutu gouffre où sont jeté les faibles, assaillit par leurs sentiments. Qu'elle avait été ma rédemption à ce moment là ? Qu'elle avait été ma porte de sortit et ma lumière ? *


Les hyènes qui s’apprêtaient à lancer leurs attaques eurent un moment d'hésitation. De nouvelles flammes vinrent illuminer la zone, aussi noire que l'abysse, dansant autour de l'aura ténébreuse d'Andariel. Elle se redressa et ses yeux avait retrouvé leur noirceur naturel. La réponse était toujours la même, la colère avait été son gardien jusqu'à maintenant et continuerait pendant longtemps. Emportant tous ses sentiments ne laissant que sa rage de vaincre et  sa soif de destruction.

mot : 809
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 24 Aoû 2014, 19:24

    J’avais dit que je devais compter sur mes autres pouvoirs, tant que cela n’implique pas ma magie élémentaire de feu. Cependant, la difficulté était de justement ne pas utiliser mes flammes pour combattre. J’étais coincé entre, mon couteau que je tenais dans une main et le peu de lumière au creux de mon autre main pour m’éclairer et voir, au moins à la dernière seconde, mes opposants sans oublier que je devais rajouter à ça un autre type de magie, ce qui était impossible. J’avais le choix entre : Voir et éviter plus ou moins les attaques des hyènes en agitant mon couteau pour espérer en toucher une ou abandonner ma vue pour espérer que je puisse utiliser une autre de mes magies. Problème? Si je choisissais la deuxième option, c’en reviendrai à faciliter la tâche des hyènes, ce que je n’étais pas prêt à faire. Sans rajouter les sales pièges cachés dans le noir… Depuis le temps qu’ils ne me facilitaient pas la tâche. J’étais incapable de prendre de la distance sans tomber sur un de ces fichus trous ou bien la collision contre un mur qui m’accueillait avec ses piques. Les conditions dans lesquelles nous nous battions étaient tout simplement trop dures et trop difficiles pour que je tente de prendre des risques. Quelle galère!

    J’étais pris entre le handicap de l’inutilité du feu contre mes adversaires et l’utilité de celui-ci pour me permette de voir devant moi. J’avais même essayé de faire parcourir les flammes au travers de la lame de mon couteau pour qu’ainsi, j’aie un deux en un mais rien à faire! Le rayon de lumière était trop près de moi et je ne voyais jamais les hyènes avant qu’elles ne soient à quelques centimètres de mon visage. Je devais trouver quelque chose… n’importe quoi! Je m’épuisai et mon agilité en prenait un sacré coup. Mes feintes étaient plus lentes et mon corps se recouvrait de nombreuses blessures, les unes plus profondes que les autres. Je n’allais pas tenir encore très longtemps. J’essayai une nouvelle tentative de retraite après avoir essuyé une morsure sur mon bras mais encore une fois, je sentis le vide sous mon pied. Encore un piège. Je reculai, pris en sandwich entre les hyènes au rire insupportable et le trou qui me conduirait à une mort plus que certaine. m*rde… Après tous ses combats et tous les pièges que j’avais traversé, j’avais la terrible impression que mon corps avait dépensé plus qu’il en avait.

    Et c’était trop. Tout ça, c’était trop pour un jeune enfant tel que moi. Je suppose qu’un adulte aurait pu endurer tout ça sans problème mais moi… j’avais fait tout ce que je pouvais accomplir. Et c’était fini. Les hyènes s’amusaient. Elles tournaient en rond, traversant un nombre incalculable de fois les ténèbres et revenant vers moi, assez proche pour que je voie leur sourire moqueur mais pas trop pour ne pas être à porter de mon couteau. Elles attendaient, patiemment. Pourquoi me pousser tout de suite dans le vide quand elles pouvaient se délecter de la situation? Si seulement il ne faisait pas aussi noir dans la pièce… J’aurais la possibilité de voir la grandeur de ce trou et m’enfuir mais je ne voulais pas prendre le risque de le contourner et me rendre compte que le trou se situait pile devant moi, pour la deuxième fois. Le souffle court, je passai en revue toutes les stratégies possibles, offensives comme défensives mais je ne trouvais rien. Le temps manquait. Allez… depuis le début de ce foutoir, j’avais réussi à contrer pas mal de situation difficile mais... pourquoi je n’arrivais pas à avoir les idées claires? Le stress? La peur? La fatigue? Était-ce l’un de ses sentiments qui m’obstruait les pensées? Et puis allons-y! Je n’avais plus rien à perdre.

    Rassemblant toute l’énergie du désespoir, je sprintai droit vers les hyènes qui formèrent un barrage pour m’empêcher de passer. Avec l’aide de mon feu, je me propulsai dans les airs et passai au-dessus de leurs têtes pour atterrir derrière elles. À partir de maintenant, il ne me restait qu’une seconde et demie pour agir. Je visai au hasard la hyène de gauche et lui envoya la boule de feu la plus puissante que je pus créer sur elle. Non, je n’étais pas devenu fou. Je savais très bien que le feu ne lui ferait rien mais mon but ce n’était pas de la blesser. L’impact fut violent. Si violent, que l’hyène fut projetée vers l’arrière. Vers le trou. Je ne voyais pas ce qui se passait à cause de tout ce noir mais au son de ses cris qui devenaient de moins en moins audibles, je pus en déduire que mon plan de désespéré fut un succès. En quelque sorte en fait, puisqu’il restait quand même une autre hyène qui en avait profité pour disparaître. Et je n’étais pas en état de la rechercher à travers le noir. Cette attaque m’avait vidé et je n’avais envie que d’une seule chose : Dormir. Au final, la régénération élémentaire n’avait pas servie à grand-chose puisque voilà, j’avais dépensé toutes mes forces et je ne tenais presque plus debout.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 30 Aoû 2014, 14:55


Pleine de haine et de rage de vaincre, elle fonça droit la hyène la plus proche, mais celle ci détala, gardant une bonne distance, redevenu une ombre. Les jambes meurtries crièrent leur douleur et Andariel chancela et sa magie se détériorait, ses chances était mince. Sa colère avait vider son esprit, son instinct prenant le dessus elle ne se perdait plus dans des hésitations futile et ses sens était plus aiguisé. Et justement il se trouve qu'elle avait été aveugle pendant plus de trois ans, et elle avait du se reposer sur ses autres sens. Elle éteignit ses flammes qui ne faisait que consommer plus de magie et ferma les yeux en se concentrant sur son ouïe. Les rires de hyène lui permettait de les situer à peu près, pour l'instant elle était trop loin pour les attaquer. Andariel resta immobile comme ça, tendu comme un arc, tentant d'interpréter chaque son, chaque bruissement, chaque détail. Les hyènes, elles, commençait à reprendre confiance face à leur proie et se rapprochait doucement.

L'une engagea, Andariel ne perçut pas bien l'attaque et esquiva au mauvais endroit, un nouveau coup de griffe vint taillader sa cuisse. La deuxième réconforter par la réussite de la première, chargea avec plus de d'ardeur, se faisant aussi plus bruyant. Andariel entendit les bruits de la course de l'animal et entama sa contre attaque, elle ne se souciait pas des blessure, une chose lui venait en tête, tuer pour vaincre. Elle ne bougea qu'au dernier moment, pour ne pas effrayer son chasseur et pouvoir lui trancher la jugulaire. Les crocs de la bête ne purent même pas atteindre sa proie, elle couina une dernière fois et mourut dans un râle d'agonie, se vidant de son sang. Andariel avait chuter dans le mouvement, lui permettant d'esquiver tout en donnant le coup. Cela la mit tout de même à la merci du dernier adversaire. A la surprise de la démone celui ci abandonna la lutte et repartit vers son maître. Elle rie d'une joie enfantine, encore une fois elle fut victorieuse. Elle avait envie de démembrer le cadavre puis de le réduire en cendre pour se défouler et montrer sa supériorité, elle cependant trop faible pour ça.

Elle était essoufflée, les jambes déchirées et couvertes de sang. Son corps ne tiendrait plus longtemps. Elle cautérisa une nouvelle fois ses plaies, la douleur ne lui fit émettre aucun son, un simple rictus vint lui défigurer le visage. Ce n'était pas la première fois qu'elle se trouvait dans un tel état, le corps couvert de cicatrice, dans une situation désespérer et n'ayant plus la force d'avancer.

* ahahah, pathétique, dire qu'un abruti comme cet hyène dégénérée ai pu me mettre dans cette état me met hors de moi. J'ai même du mal à me lever et continuer d’avancer, qu'est ce que dirait mon Gilga si il me voyait ? Faut que je me bouge … Je ne perdrais pas... contre qui qu' on que , surtout pas contre mon propre corps. Même si je dois en crever je vais exploser cette enflure, brûler cette tour et créer une statue de moi au dessus pour que tout le monde sache que c'est mon œuvre, ouais c'est cool ça. *


La perspective de défoncer à coup de poing celui qui se fout de leur gueule depuis le début lui donna la force de se remettre en route. Elle marcha d'un pas lent et titubait à moitié. Elle réussi à esquiver tout les pièges qu'elle rencontra, les sens toujours au aguet et sa démarche ralentie diminuait l'effet de surprise. Mais enfin elle atteignit la sortie, elle poussa la porte et atterrit dans un pièce bien éclairé ou deux portes s'offrait à elle. C'était le début d'un labyrinthe qui mènerait à la dernière salle …

mot : 624
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 04 Sep 2014, 00:24

    Je l’attendais. Cet instant; la seconde qui déterminerait si j’allais vivre… ou mourir. Je n’en avais pas envie. Ça n’avait jamais été ce que je voulais. Depuis le tout début de ce jeu sans pitié que je m’accrochais désespérément à la vie. Je n’avais pas abandonné une seule seconde, même quand mon état s’était situé, pendant des minutes qui me semblèrent interminables, entre la lumière et le sommeil éternel. J’avais survécu, fruit de toute la volonté que j’avais amassé tout au long de ce moment. J’avais utilisé le pouvoir de feu qui me restait et j’avais réussis a surmonté cette dure épreuve, malgré ma régénération qui s’était ralentie entre-temps. Mais maintenant, au cœur du présent, je me retrouvais dans le même état, incapable d’utiliser un seul de mes pouvoirs, trop affaibli pour faire l’une des actions les plus simples d’un homme : courir.

    Mes jambes tremblaient, me maintenir debout me faisait mal. Extrêmement mal. Même si la grande partie de mes blessures étaient superficielles, la majorité continuait à saigner et ma vision se troublait – même si actuellement, mes yeux ne me servaient à rien. Et la douleur… Toute cette souffrance qui me paralysait de la tête aux pieds. C’était si pénible à vivre mais c’était la seule sensation à laquelle je pouvais me raccrocher. Elle me gardait en vie et me faisait comprendre que je n’étais pas encore mort, même si cela ne devrait pas tarder. J’étais devenu faible. Ce combat m’avait épuisé et la minuscule pause que nous avions prise avant de tomber dans ce piège avait été insuffisante. J’étais devenue une proie, la proie qu’une hyène n’allait pas tarder à achever dans le temps qui suit et c’est ça. C’est ça qui me frustrait, qui m’empêchait de mourir sur place. Je me sentais comme un lapin traqué par un loup et je détestais cette sensation. Surtout en pensant que ce stupide maître du jeu nous observait à ce moment même… Juste ça, juste cette petite pensée suffit à me redresser. Je n’avais aucune envie de repartir d’ici sans lui avoir donné la correction qu’il méritait.

    Au qui-vive, je tentais de voir une trace – juste une seule – de la hyène, motiver à lui en faire baver comme son amie qui avait fini ses jours dans un trou sauf que… L’obscurité pesante de la pièce ne m’aidait pas à mes recherches. Sans compter que ma réserve magique était trop faible pour que je puisse utiliser mes flammes sans en recevoir le contrecoup. La hyène était silencieuse, trop silencieuse. D’habitude, à chaque fois qu’elles se dissimulaient dans les ténèbres, je pouvais quand même les entendre rire, dans le genre qu’elles se foutent carrément de nous mais là… Rien, silence complet. C’était vraiment trop louche. Où était-elle? Que préparait-elle? J’essayais de faire un pas en avant mais une douleur à la jambe m’empêchait d’aller plus loin. m*rde. J’étais pris ici, sans possibilité de pouvoir bouger à ma guise. J’étais en position vulnérable, incapable de la moindre action sans me faire mal. Alors pourquoi cette hyène n’attaquait pas? Pour une créature si lâche que ce charognard, qui attend qu’un autre prédateur achève sa proie à sa place, il n’y avait pas meilleure occasion que celle-là pour s’en prendre à moi. J’étais affaibli, un enfant qui avait de la misère à se tenir sur ses deux jambes, sans pouvoir compter sur sa magie. Alors pourquoi ne venait-elle pas?

    C’est là que je compris. Depuis le début de cette bataille dans le noir, les hyènes n’avaient jamais cessé de rire et d’attaquer, même lorsque je les frappais avec mon couteau pour les blesser. Il y avait donc deux explications possibles au mutisme de la dernière que j’avais à combattre. Soit elle était morte – ce qui n’avait aucun sens puisque qu’elle n’était certainement pas supposée tomber dans ces pièges tout seul – ou elle était partie. Où? Bonne question. Je ne voyais pas grand-chose dans ce noir donc impossible à déterminer sa cachette. Et puis… son absence me donnait le temps de quitter cette salle en vitesse. Le seul problème? Mon incapacité à me mouvoir. Avec toutes les blessures que j’avais accumulées, courir était impossible. Même marcher me posais un terrible problème. Je pouvais toujours essayer la régénération élémentaire mais… au vu de l’état de ma réserve magique, tout ce que je pouvais faire était créer des étincelles.

    Mais hors de question de rester dans le noir plus longtemps. Avec toute la volonté qu’il me restait, je commençais une marche douloureuse à l’aveuglette. J’évitais le plus possible de m’approcher des murs et plusieurs fois, je faillis tomber dans l’un de ses nombreux trous mais je réussis tout de même, après souffrances et maux, à voir enfin de la lumière. Je tombai directement dans un couloir éclairé, les yeux plissés par la soudaine apparition lumineuse avec deux portes en sont bout, l’une ouverte et l’autre fermé. Aucune trace d’Andariel dans les environs. Elle est sûrement déjà partie… Moi en tout cas, c’est repos avant de faire quoi que ce soit! Ces portes menaient sans doute à un autre labyrinthe bourré de pièges et de monstres. Si je partais maintenant, la mort ne tarderait pas à venir.

    Je m’installais devant l’entrée ouverte, heureux de pouvoir souffler un peu. Environ vingt minutes plus tard, lorsque ma magie revenait petit par petit et que ma douleur était de moins en moins intense, le maître du jeu se manifesta enfin, action qu’il n’avait pas pris depuis un certain temps. « Alors mes moutons, avez-vous appréciez jouer avec les petits? J’espère que oui car si vous n’avez pas été satisfait de ce jeu, un autre va débuter. Hé oui, Maman Loup est impatiente de reprendre là où elle a été interrompue… » La fin de ce message se termina avec un hurlement féroce, chose que j’aurais préféré ne jamais réentendre de ma vie.

    HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 15 Sep 2014, 20:53


Andariel traînait sa carcasse comme elle le pouvait, sa démarche meurtri, son souffle court, les yeux à demi ouvert. Malgré son état seul une chose remplissait son esprit, avancer. Avancer pour survivre, l'inactivité signifiait la mort. Avancer malgré l'adversité était sa plus grande fierté, réussir la ou les autres aurait abandonné par manque de volonté. Car sa volonté était son plus grand atout. Elle emprunta plusieurs couloir, sans y réfléchir, choisissant à l'instinct la voie à suivre. Toutefois son corps commençait à lâcher, ses jambes n'arrivait plus à soutenir son corps lourd et affronter la gravité. Ses jambes tremblant elle réussi à faire deux nouveau pas, elle s’effondra sur le troisième. Sa tête plaqué contre le sol, le corps étendue sur cette pierre tellement rafraîchissante, elle aperçut son épée. Celle qu'elle utilisait comme canne. Elle resta la à admirer l'arme qui l'avait sauver à de mainte reprise depuis le début de cette partie. Don donné par âme charitable.

* Pathétique … j'arrive même plus à me lever … Et c'est comme ça que je suis sensé vaincre … laisse moi rire. Il faut que je me repose, ça ne sert à rien de continuer comme ça, de toute façon si je me repose pas je vais y passer, alors autant en profiter. J'ai jamais trouvé le sol aussi agréable ...*


Un détail vint interloqué l'esprit trouble d'Andariel. Une partie du manche de l'épée s'est déboîté. Piquer par sa curiosité, Andariel puisa dans ses maigre réserve et rampa jusqu'à l'arme. Une fois en main elle découvrit que dans la garde était caché une petite fiole d'un liquide vermeille. Andariel s'adossa contre le mur et regarda longuement la fiole.

* Il n'y a que de sorte de chose qu'on cache dans une arme, du poison ou un médicament. Mais comment savoir ... *


Andariel se décida, et bu le contenu, après tout ce n'est pas un simple poison qui la tuerait, mais dans cette état pensait elle. Le liquide réchauffa le corps entier de la démon, presque comme un feu intérieur. A début la sensation la fit tousser, et croyais à du poison, cependant peu à peu cette chaleur brûlante devint chaleureuse et apaisante. Andariel s'allongea sur le sol et se plongea dans cette sensation et se perdit dans le sommeil. Ses furent mouvementé, les récent événement lui rappelait des souvenirs douloureux, des courses poursuites effrénée qui avait duré des jours entier, lui brûlant les poumons. Un rugissement la réveilla. Ce n'était pas le premier, mais celui ci était particulièrement proche. Elle se redressa donc surprise ne savant plus trop ou elle était. Sa tête tournait et son esprit encore perchée dans les nuages. Et se mit alors en route déambulant de nouveau, son corps la faisait souffrir, mais semblait prêt à l'usage, plein d'énergie. Elle n'était pas pressé et conservait son énergie durement regagnée. Les hurlement semblait se rapprocher puis s'éloigner, chose étrange. Elle aperçut une nouvelle porte et l'ouvrit et se retrouva à un embranchement qu'elle ou une autre personne avait déjà emprunter, l'autre porte était déjà ouverte. Dans un labyrinthe la première solution était plus probable, mais Andariel ne savait plus quoi faire. La réflexion n'était pas son fort pour trouver la sortie il faudrait trouver un moyen de se repérer. Elle  entendit soudain des bruit de pas qui venait du couloir qui donnait sur l’embranchement. Le mioche apparut.

« Bon, faudrait peut être qu'on sorte d'ici non ? Je sais pas toi mais personnellement j'ai horreur de la déco. Une idée ? »


mot : 584
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 18 Sep 2014, 01:48

    Le temps était venu de quitter cette place au plus vite. Le maître du jeu avait repris le service de la Maman Loup et dans l’état où était devenue la situation, je n’avais plus le droit de prendre des risques. Les hyènes me l’avaient bien fait comprendre en tentant de nous tuer dans la salle sombre. Quand je m’étais mis sur pied, mes douleurs recommencèrent à traverser mon corps. Assis, je n’avais rien ressenti – du moins, rien qui puisse me paralyser de la sorte – mais là… J’étais tout simplement incapable d’en soutenir plus. Mes blessures superficielles avaient arrêté de saigner il y a un certain bout de temps et ne changerait pas ma condition de blessé. Sauf que ce n’était pas le cas des blessures majeures. Elles ne saignaient plus, c’était déjà une bonne chose mais elles étaient loin d’être guérit entièrement. Prenons par exemple mon ventre. Lors des affrontements contre les bêtes, une d’entre elle avait réussi à m’entailler profondément. Depuis, je n’avais pas tenté de me soulager un peu, ma recharge de magie épuisée. Et puis… même en ayant pris le temps de me reposer un peu, mes flammes n’étaient pas assez puissante pour que je puisse utiliser ma régénération. Que j’abusai depuis le début de ce jeu dangereux. Mon corps aussi rejetait de plus en plus fermement le soin que me prodiguait le feu, ce qui avait pour but de ne pas m’aider du tout. À croire que seul mon esprit avait accepté mon changement de race… Bref, j’étais dans de beaux draps. Il n’y avait que deux options qui s’offrait à moi dans l’immédiat : partir en endurant la souffrance de mon corps ou ne rien faire, attendant que les évènements se passent et agir par la suite. J’eus besoin de trois secondes pour faire un choix.

    Ignorant dans la mesure du possible mon ventre blessé, je poursuivis ma route dans ce labyrinthe. À chaque pas fait vers l’avant, j’étais sur le point de défaillir. Ma vision se troublait, les murs dansaient. C’était une impression de déjà-vu. Les murs qui bougent, ma vue floue… C’était identique à ce que j’avais vécu en approchant la mort. De trop près. Si ça continuait en ce sens-là, je ne priai pas cher de ma peau. Je pris une grande inspiration. Ce que j’allai faire ne changera sans doute pas grand-chose mais c’était l’unique solution provisoire que j’avais pu trouver. J’avais trop mal, ça ne pouvait continuer. Le feu apparu au creux de ma main. Je savais qu’abuser de cette capacité était la dernière action possible mais je n’avais guère le choix. Pour survivre dans ce jeu, il fallait connaître ses atouts pour mieux les appliquer quand la situation le demandait. Je lançai la flamme sur mon ventre mais le résultat de fut pas très fameux. La douleur ne disparue pas totalement mais ce fut tout. Rien de plus. L’horrible cicatrise était toujours visible parmi mes vêtements en lambeaux, preuve de la régénération avait atteintes ses limites. Du moins, pour l’instant. Lors de ma courte sieste, ma condition avait été pire que celle-ci mais ça avait permis à mon corps de se reposer. La seule différence avec ce qui s’était produit, c’est que je n’avais pas le temps de dormir. Le hurlement sauvage de la bête qui retenti à nouveau me donna une autre bonne raison de quitter mon coin. La démarche lente et maladroite, je parcourrai le couloir, le corps écraser au mur. J’étais peut-être en meilleur état, ma force physique m’avait quitté. Complètement.

    Cependant, j’ignorai si c’était signe de chance ou de malchance, mais aucun piège ne pointa le bout de son nez. Les couloirs étaient vides. À l’inverse de tous ceux que j’avais emprunté. Si j’avais eu toute ma tête et que je n’aurais pas été si fatigué, je m’en serai inquiété. Sauf que là, j’étais plutôt heureux de ne rencontrer aucune difficulté. Je bifurquai sur un passage où les murs se sont déplacés pour m’imposer une voie et à sa fin, je tombai sur la démone. Depuis la dernière fois que je l’avais vu, elle m’avait l’air plus en forme. D’ailleurs, elle me demandait de proposer une idée pour sortir d’ici. Franchement, je n’avais rien à lui dire. Je ne savais pas quoi faire pour partir sans finir le jeu. En haussant les épaules, une forte décharge de douleur me parcouru le corps, mais je préférai ne rien laisser paraître. « La meilleure solution serait d’aller directement voir celui qui nous a amener ici et de le forcer à nous faire repartir. » C’était en effet le plan le plus simple que j’avais pu penser mais il restait une faille. « Sauf que le plus dur sera de le retrouver. Cette place est immense et nous ignorons où il se planque. » À peine après avoir terminé de lui parler qu’un bruit inquiétant résonna dans l’entièreté du corridor. C’était un cri de bête.

    Il fallait bien que ça arrive maintenant… Gargantua venait d’apparaître à l’autre bout du chemin, bloquant notre sortie avec son corps énorme et poilu. La gueule grande ouverte et les yeux emplis de haine, elle n’attendait que l’instant où nous nous retrouvions pris entre ses dents. Je n’avais plus grand temps pour réagir. Je regardai partout : plafond, plancher, gauche et droite. Une porte était disponible sur notre droite. De taille normale, rouge. Parfait. Je plaçai de côté ma fatigue physique et tout en faisant signe à la démone de me suivre, piqua un sprint en direction de la porte. Qui de l’autre côté, s’avéra être une arène gigantesque, différente de la précédente. Le plafond était recouvert de ce qui me semblait être un faux ciel. Le sol, qui était couvert d’herbe, était très coloré. Les « spectateurs » inflammables avaient disparus. Tous, sauf un. Il y avait juste une personne assise sur place. C’était un homme aux cheveux longs noirs, qui nous tournait le dos. Je n’eus pas l’occasion d’aller voir son visage. La porte s’agrandit exprès pour la laisser passer, hurlant comme une furie. Je cru bien entendre l’homme rire à son arrivée, mais cet individu – peu importe qui il est – n’était pas ma priorité.

    HRP:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 27 Oct 2014, 16:23



Andariel attendait la réponse du gnome, espérant qu'il était plus habitué à ce genre de chose qu'elle, les labyrinthe l'ont toujours laissé de marbre. Sa réponse ne fut pas à la hauteur de ses espérances.

* En quoi ce genre de généralité va nous aider à sortir de ce labyrinthe ? Et pis si je veux retrouver le maître du jeux c'est surtout pour lui exploser sa dentition et le faire taire de manière définitive. Du coup obligé de déambuler de nouveau dans les couloirs … *


Un cri résonna alors dans les couloirs, un cri sourd et effrayant. Enfin plutôt appétissant pour Andariel qui avait le sourire, autant le dédale de mur était un obstacle qu'elle ne parvenait pas à franchir, encore une bête assoiffer de sang était plus dans son domaine d'action. Quand Gargantua se montra dans les couloirs à peine assez grands pour sa stature démesuré, Andariel était prête à charger mais Scott détala par une porte qui venait d'apparaître. Andariel hésita à le suivre et envoya tout de même un jet de flamme sur son opposant et entra dans la pièce à la suite de garçon. Après un rapide coup d’œil des environs elle se retourna et se mit en position pour combattre, la bête venait d'entrer dans cette nouvelle arène. A leur dernière rencontre, ils avait fui comme des lapin chassé par le chasseur, cette fois ci Andariel comptait bien prendre sa revanche, avec une arme elle pourrait percer cette épaisse peau. Andariel regardait dans les yeux la bête sauvage qui avait l'air autant en colère qu'elle, l’œil gauche toujours meurtri. Le hurlement féroce de Gargantua résonna dans l'arène, cri de guerre avant la bataille. Andariel de son côté réveillait sa vrai nature, la colère reprenant le dessus, libérant ses flammes et son regard abyssale.

* Tu ma déjà humilier une fois, tu ma déjà gravement blessé une fois et tu as versé mon sang pour la dernière fois. Je vais te découper en steak, sale cabot. *


Un nouveau hurlement signa le début du combat, Andariel ne voyait que son adversaire et avait totalement oublier son jeune compagnon, sans jetant dans la mêlée comme ci elle était seule. Gargantua démontra une nouvelle fois sa force et son agilité, Andariel eu à peine le temps de parer qu'elle se retrouva projeter à plusieurs mètres. Lorsqu'elle tentait de passer à l'offensive, seul les griffes imposantes de l'animal était à portée de frappe. Sa stature lui donnait un avantage certain, quand bien même elle avait une arme, encore fallait il être capable de l'utiliser. Toutefois malgré cette différence de puissance elle réussi à parer toute ses attaques et s'en sortait avec des blessures mineur. La bête chargea de nouveau donna un coup vertical qui plaqua Andariel au sol, l'épée horizontal parant l'attaque puissante. Un duel de force commença, la démone invoqua sa puissance surnaturel pour rivaliser avec le monstre, cependant elle se fatigua rapidement. Alors qu'elle était sur le point de céder sous l'effort, un événement fit lâcher à la bête un hurlement et alléger son attaque, Andariel en profita pour dévier les griffes et se libérer de sa prise. Le souffle court, elle chargea à son tour Gargantua, décider à riposter après cette défaite de puissance. Un coup griffe vint la projeter à plusieurs mètres et entailler salement son épaule gauche. Elle eu cependant le temps de donner un coup violent sur la patte et la lui entailla à son tour. Un nouvelle hurlement transperça la salle, et la bête ne put plus utiliser sa patte gauche pour s’appuyer sur le sol, réduisant considérablement son agilité. Toutefois atteindre cette bête restait toujours très dangereux et ceux qui s'en approchait le faisait à ses risques et périls.
HRP:

mot : 613

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 30 Oct 2014, 01:33

    Quand la bête poussa son cri de puissance, assortie à sa rage destructrice, le combat avait commencé, et en force. Andariel se jeta à sa manière de Démone sur ce gigantesque monstre, qui para son offensive avec brusquerie. Il l’envoya valser dans les airs, à plusieurs mètres de son ancienne position avant de la charger comme un taureau assoiffé de sang et de violence. Ainsi, la créature démoniaque se retrouva bientôt prise dans une mare de griffes et de crocs, ne réussissant qu’à parer les coups puissants de la bête, qui lui infligea en retour des blessures, qui restaient cependant mineures. Les rôles n’avaient pas tardés à s’inverser. Andariel, la première à avoir pris l’initiative d’attaque, se retrouvait désormais contraire d’être sur sa défensive, très efficace malgré tout.

    Cette bataille illustrait à merveille la force sauvage et brute de deux êtres n’ayant que pour seul objectif de s’anéantir. Ils prenaient source de leur colère et de leur rage pour se tenir tête. Toute cette puissance me dépassait complètement. Simple spectateur de cet affrontement sauvage, je n’avais pas encore bougé un seul de mes muscles pour venir lui prêter main forte. Elle s’était embarquée dans cette mêlée, sans que j’aie été prêt à agir et maintenant, je me sentais bien inférieur à leur force, ce qui était bel et bien le cas. Ma présence en ces lieux ne lui était pas d’une quelconque utilité. Mes poings se renfermèrent, signe de ma frustration qui guidait mes pensées. Je ne servais vraiment à rien. Je ne faisais qu’observer, debout et immobile comme un arbre, regardant la démone se défendre avec son arme, alors que Gargantua se servait d’elle pour se déchaîner.

    Le monstre la chargea une nouvelle fois encore, en lui flanquant un coup, porté à sa verticale. Résultat : Andariel s’écrasa sur le sol d’herbe, parant de justesse la seconde attaque en utilisant son épée comme un bouclier. Elle était dans une position inconfortable, et, malgré la rivalité de puissance qu’il y avait entre eux, elle s’épuisait à vue d’œil. Bientôt, elle risquait de lâcher si je ne l’aidais pas dans l’immédiat. Je ne pouvais simplement pas me le permettre. Si Andariel mourrait, je n’allais pas pouvoir faire long feu contre la bête, mais je ne me sentais pas capable de le faire. Pourtant, je le devais, car sinon, nous étions tous les deux cuits.
    Mes yeux se fermèrent à peine deux secondes. J’avais besoin d’un minimum de concentration pour canaliser le peu de magie qu’il me restait, avant de la relâcher en grand jet de flammes, qui vinrent frapper le bas de l’œil gauche à Gargantua. Mon corps ne put en soutenir plus. Je tombai à genoux, la tête penchée vers le bas, haletant à cause de cet effort que cela m’avait couté.

    Cependant, j’entendis clairement le hurlement de la créature et le son de la lame d’Andariel, dont l’attaque dû porter ses fruits : la bête gémit lamentablement et en levant les yeux vers ce monstre, je remarquai rapidement la grosse entaille qui traversait sa patte. Désormais, Gargantua n’aurait plus l’occasion de marcher sur ses quatre pattes. Il était contraint à se mouvoir sur ses appuis restants. Andariel avait été balayé de l’autre côté de l’arène. Je reculai difficilement dans un coin sombre de la place, et me mordit les lèvres, debout sur mes genoux. Je ne pouvais pas participer à ce duel entre la démone et la bête : une attaque de cette dernière et ce serait la fin pour moi. Alors, ma seule capacité qui me restait désormais résidait à chercher une solution idéale pour mieux combattre notre ennemi. Je lui jetai un coup d’œil minutieux. Maintenant que Gargantua était blessé, son agilité qui nous avait causé si bons nombres de problèmes venait d’être considérablement amoindrie.

    Malgré tout, s’approcher de la créature comportait encore un danger pour nos vies et Andariel avait subi assez de dommages comme ça. Sauf que je n’osais pas m’approcher d’elle. La démone était bien trop fière pour accepter une aide de ma part, sans risquer de me faire éclater la tête. À moins que ce soit bénéfique pour sa personne. Mon regard voyageait entre Gargantua, l’arène ainsi que la démone. Je cherchais un objet ou n’importe quoi d’autre qui pourrait nous être utile pour en finir au plus vite avec ce monstre. Au final, mes yeux s’arrêtèrent sur le matériau dont était composée cette immense arène. À part quelques endroits, la majorité de la place avait été bâti à l’aide de métal, mais en quoi ce détail pouvait-il influencer la tournure du duel? Je me creusai les méninges, pendant une minute, puis deux minutes, avant que le déclic ne se fasse dans ma tête. Le métal était un des éléments, avec l’eau, qui avait la propriété spéciale d’être un bon conducteur thermique… et électrique. Justement, en parlant de ça, n’avais-je pas appris à créer de la foudre? Un mince sourire s’étira sur mon visage pâle. J’en tenais enfin : un plan. « Andariel, amène la bête à côté d’une pièce en métal! » J’avais crié du plus fort que je pouvais, pour être certain qu’elle m’avait bien attendu. Ensuite, je commençai à traîner ma carcasse, pour être prêt à agir.


    MOTS:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 15 Fév 2015, 23:25



Andariel se tenait là, un genou à terre, le souffle saccadé, le regard dans le vide. Son entaille sur son épaule était profonde mais pas si grave. Perdre un peu de sang et quelques douleurs n'était pas grand chose pour une démone endurci tel qu'elle. Par instinct elle cautérisa sans précaution sa plaie, geste devenu naturel pour elle. Son esprit était vide, sans aucune pensée, sans aucune idée, sans aucune volonté, seul une colère sourde résonnait. Colère accompagnée par une joie immense, un bonheur inégalé, Andariel était devenu accro à cette sensation. Une sorte de transe jubilatoire qu'elle ne pouvait atteindre que lorsque qu'elle s'abandonne complètement à son pêché. La douleur, l'épuisement, le bruit, tout disparaissait, son corps était devenu un pantin d'une rage folle et incontrôlable, qui appelait qu'une seul chose : le sang.

La démone se releva, empoigna plus fort son outil de mort, et chargea la bête férocement. La bête, malgré la blessure de sa patte, restait dangereuse, sa stature imposante lui donnait un avantage considérable en terme de portée d'attaque. Andariel n'était même pas à distance qu'elle fut propulsé à cinq mètre de là, d'un simple revers. Un hurlement retentit, le message était claire, la bête était blessé, pas déjà morte, et Gargantua comptait bien lui faire payer cette entaille. La bête chargea à son tour, usant de son unique patte avant valide pour se déplacer. Andariel se redressait péniblement, le choc avait réveiller sa fracture aux côtes, elle avait du mal à respirer, cependant quand elle vit le monstre arriver à toute allure, elle prit sur elle et, subjugué par la colère, embrasa son pied qu'elle fit tournoyer au sol, projetant ainsi un jet de flamme au lueur ténébreuses vers la patte de la bête. Le tapis de feu brûla le membre qui lui servait d’appui, le monstre chuta et roula au sol tout en déviant de sa trajectoire pour passer juste à côté d'Andariel. Elle ne perdit pas cette occasion et entailla une épaule au passage. Elle se précipita pour sauter sur son adversaire, toutefois elle n’atteignit jamais sa cible, d'un geste vif Gargantua tournoya pour se remettre sur ses pattes tout en projetant sa queue dans le buste de la démone. Voler était devenu une habitude pour Andariel, mais cela lui coûtait chère, ses cottes le supportait de moins en moins, et bien que la douleur était inhibé par la rage, sa respiration perturbé affaiblissait son corps et sa récupération. Elle cru entendre son nom retentirent dans l'arène, mais elle n'y fit pas attention, son esprit était indisponible, dans un moment comme celui-ci, les mots du petit garçon ne pouvait l'atteindre.

La contre-attaque se fit sentir, la bête était devenu enragé, et chargea de nouveau Andariel qui montrait un signe de faiblesse. Les attaques était maladroite autant que la défense, Andariel s'en sortait grâce à des parade douteuse, des esquives foireuse et des projection de flammes aléatoires. Les deux camps commençait à montrer des signes d'épuisement, les coups se faisait moins fréquent et moins précise. Ils finirent par faire une pause et se regarder dans les yeux, Andariel pu respirer un peu et concentrer sa magie pour une nouvelle attaque, ses flammes dansèrent autour de sa lame, prêt à frapper. Le monstre mit fin à cette trêve implicite, et avec un hurlement, se dressa sur ses pattes arrière pour assener un coup violent et très ample. La démone ne se laissa pas faire et projeta ses flammes guidé par son arme vers la tête du monstre. Gargantua fit coupé en plein élan, touché au yeux, il fut déséquilibré et ne put se défendre. Andariel profita de l'occasion pour se faufiler dans sa garde et en prenant appui sur une jambe de la bête, elle sauta pour viser le cœur. L'épée transperça la chair mais ne put rentrer entièrement, la situation précaire de la démone l'empêchait de pouvoir user de toute sa force. Gargantua hurla de douleur commença à tournoyer violemment. Andariel ne put garder prise et du lâcher son arme, planter dans le corps meurtri de la bête. Un nouveau choc, une cotte brisa et vint entailler un poumon. Andariel ne put se relever, prise d'une toux sanglante, achever sa proie dans sa condition serait difficile. Cependant sans s'en rendre compte elle avait fait ce que le jeune élémental attendait d'elle, un morceau de métal était planté dans le corps de l'animal, il n'avait plus qu'à mettre son plan à exécution.

mot : 736
HRP:

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Petit jeu sournois [Andariel]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» Jeu sournois | Solo
» Jeu sournois [Lily-Lune]
» | Petit Mot |
» Petit poisson
» [XIX] Petit polisson !
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Désert de Näw-