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 Petit jeu sournois [Andariel]

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Mer 09 Juil 2014, 17:50

    Je courrais à travers les rues, essayant de profiter de la noirceur et de l’étroitesse des rues pour échapper à mes poursuivants. Le souffle court, je mettais à l’épreuve toutes les combines possible pour semer ces gens, conscient que si je me faisais attraper, c’en serait peut-être fini de moi. Pourquoi étais-je dans une situation aussi critique déjà? Le stress que me procurait cette course poursuite m’avait complètement fait oublier la raison pour laquelle on me poursuivait. Qu’avais-je encore fait? Mettre en colère une personne déjà de mauvaise humeur? Non, ce n’est pas ça. Je me souviens plus car je cours depuis longtemps mais je peux avouer que ce n’est pas pour une raison aussi bidon. Qu’est-ce que c’était? Allez, rappelles-toi! Je connais la réponse, je l’ai sur le bout de la langue mais elle ne vient pas dans mon cerveau. Réfléchis voyons! C’est trop bête! Oublier le pourquoi tu te fais poursuivre est bien pitoyable. Je devrais pourtant être en mesure de m’en souvenir non? La réponse est simple, je le sais puisque mon instinct me dit que c’est la vérité alors… Oui, je m’en souviens, je sais pourquoi je cours et que je tente d’échapper à mes poursuivants. C’est à cause que j’ai volé. Volé un objet à ces personnes et depuis, elle me courre après, sans prendre de pause – ne serait-ce que pour quelques secondes – depuis environs… dix minutes? Non, je dirais environ quinze. Dix minutes n’est pas suffisant pour me laisser à bout de souffle mais quinze oui. Quand allait se finir cette course poursuite? Je craignais de ne pas pouvoir tenir bien longtemps. Au rythme où je m’épuisais et perdait de la vitesse dans ma course, eux, ils gagnaient du terrain. J’entendais leurs pas derrières moi devenir plus fort dans mes oreilles et je savais que si je m’arrêtais maintenant, je le regretterais dans le futur. Il fallait que je tienne, coûte que coûte. Il m’était interdit d’abandonner… Ah oui, ça devenait plus clair dans mon esprit. Ce n’est pas un objet que je leur ai volé. C’est de l’argent. Beaucoup d’argent. Une somme que je n’avais jamais volé depuis que j’ai commencé à exercer ce… « Passe-temps » si je peux l’appeler ainsi. Une bonne prise pour être plus précis… mais attendez? Je disais bien « ils » hein? Donc ils sont plusieurs. Combien exactement? C’est vrai, c’est un couple. Ils sont deux. Mais alors, pourquoi entendais-je seulement une seule série de pas? Brusquement, je bifurquais dans une ruelle, prenant peu à peu conscience de la situation dans laquelle j’étais mêlé. C’était évident non? Le couple c’était séparé pour mieux pouvoir m’attraper. Quel imbécile j’étais! J’aurais dû le savoir avant mais l’adrénaline m’avait complètement embrumé le cerveau au point que j’en oublie la raison de ma course. Zut… Je craignais de plus en plus le dénouement de ce vol. À tout moment, je m’attendais à voir surgir l’homme ou la femme devant moi et me retrouver ainsi coincé entre les deux, sans possibilité pour m’échapper de leur griffes. Et c’est à cet instant que j’entendis ce bruit. Le bruit d’une autre série de pas. Pas de derrière moi, mais qui venait de devant. J’allais être pris en sandwich si je continuais sur cette lancée! Je regardais partout, à ma droite et à ma gauche, espérant vainement de trouver une échappatoire sur les côtés. Allez, allez, ne me dites pas qu’il n’y a aucune sortie de secours?!Les deux séries de bruits de pas se rapprochaient rapidement, il fallait que je trouve une sortie et… bingo! Mon regard tomba immédiatement sur des boîtes en cartons éparpillés autour d’une porte – certainement la porte arrière d’une auberge ou d’un bar - et sans hésiter une seule seconde, je me planquai dans l’une d’elles. Merci bon Dieu que je sois un enfant! Ma petite taille me permettait facilement de rentrer dans l’une de ses choses. J’haletais, essayant de prendre mon souffle jusqu’à ce que les bruits de pas fussent trop proches de ma cachette. Je contrôlais du mieux que je pus ma respiration quand j’entendis mes poursuivants s’arrêtés. Ils cherchaient sans doute l’endroit où j’étais caché. Pourvu qu’il ne pensent pas à retourner ces cartons…« Hé, où il est passé ce morveux? » C’était une voix de femme. J’entendis un bruit de métal non loin de moi, comme si l’un des deux avait bottés un objet. « J’en sais rien moi! Il ne peut pas s’être caché bien loin. » Encore un bruit de métal qui se cogne contre le sol. Le couple devait vraiment être en colère contre moi. ]« Il s’est sûrement planqué dans ce bâtiment. Regarde, la porte n’est pas barrée. » J’entendis un grincement de porte suivit de bruit de pas puis le son d’une porte qu’on claque. Puis ce fut silence. J’attendis tout de même quelques minutes pour voir si ce couple n’allait pas ressortir mais il ne se passa plus rien après que l’homme et la femme soit rentré. Je pus enfin sortir de ma boîte en carton, soulagé au maximum. Je pris le temps nécessaire pour reprendre mon souffle et leva les yeux au ciel. Au-dessus de ma tête, le ciel était noir. La seule lumière qui parvenait jusqu’à moi était celle de la lune. Je n’avais pas remarqué qu’il était si tard…Peu importe le temps qu’il faisait, j’étais obligé de dormir dehors. Je ne pouvais pas rentrer chez moi, ma mère ne me laisserait jamais passer le seuil de la porte. Par chance, il ne faisait pas si froid que ça et je portais un chandail à manche longues. Bien, je pouvais survivre alors. Je pris le plus de boîte en cartons que je pouvais tenir dans mes bras et alla dans une ruelle plus loin, ne voulant pas avoir de mauvaise surprise au cours de la nuit et m’installa à l’abri des regards. Je me couchais sur mon lit tout de carton et ferma les yeux. Le sommeil ne tarda pas à arriver bien vite à moi. À peine dix minutes après avoir fermé les yeux, je m’endormis aussitôt, retenant contre moi la bourse remplie d’argent contre moi pour ne pas me la faire voler.

    Quand j’ouvris les yeux, la première pensée qui m’est venue à l’esprit fut que ce n’est pas les rayons aveuglants du soleil qui m’ont tiré du sommeil. Peut-être qu’il pleuvait? Je me frottais les yeux, la vision encore embrouillé par le sommeil avant de regarder autour de moi, curieux de ne pas entendre les bruits de la ville. Les yeux écarquillés par la surprise, je me rendis vite compte que je n’étais plus dans cette ruelle poussiéreuse où je m’étais endormi. J’avais beau regarder partout, tout ce que je voyais était du gris, ni plus ni moi. Maintenant complètement réveillé, je me levais d’un bond et je me rendis compte que j’avais toujours cette bourse dans les mains. Prudent, je la rangeais dans ma poche et inspecta tout ce qui se trouvait. Je finis par apercevoir une fenêtre et je m’y précipitai sans plus tarder. Je regardais dehors et ce que je vis ne me fis pas du tout plaisir… J’étais dans une tour. Une immense tour. Et je craignais connaître le nom de cette fameuse tour et toutes ces histoires étranges que l’on racontait à son sujet. Peu importe, je dois sortir d’ici! Sans hésitation, je propulsai une boule de feu sur la vitre, voulant la faire exploser mais un tout autre phénomène se produisit à la place de mes attentes. Au lieu de rentrer en collision avec la fenêtre, ma boule de feu rebondis sur le verre et revint dans ma direction à une vitesse hallucinante. J’eus juste assez de temps pour l’éviter et me retourna dans la direction où elle était partie. Ma boule de feu poursuivit sa course folle avant de violemment frapper le mur opposé. Et, devant mes yeux ahuris, je ne tardais pas à remarquer que le mur n’avait subi AUCUN dommage! Même pas une trace de brûlé. Le mur est resté gris, point. « Dans quelle emmerde je me suis mis moi?» Trouver la sortie. Oui, il fallait trouver une sortie. « Pourvu que je me réveille et me rende compte que c’est un cauchemar…Mais une sensation désagréable dans mon ventre me disait que ce que je vivais était pire qu’un cauchemar. Et ce truc, c’était la réalité…

    HRP:
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Jeu 10 Juil 2014, 10:28


Andariel entra dans sa chambre suivit d'Aldor. Elle se dirigea immédiatement vers le miroir qui était déposé sur l'un des rares meubles de la pièce. N'étant plus très riche, ils avait du réduire leur standard de vie.  Andariel pris la parole d'un ton soulagé :

« Enfin ! Je suis épuisé de cette apparence « humaine », se dissimuler dans la masse est une honte pour un démon de mon rang. »


En effet elle n'avait pas son apparence habituel les marques sur son visage, le bout de ses cornes ainsi que sa queue avait disparues. Après un court moment de concentration, Andariel repris sa forme habituel avec tout à sa juste place.

« Voilà qui est mieux. Aldor sort moi ma robe de nuit. »


Aldor lui s’était attelé à amener leurs affaires dans la chambre, avec une seule idée en tête s’était d'enfin se débarrasser de cette arme au poids impressionnant. Un chakram d'une grande taille qui pesait bien lourd.

* Et dire que je suis obligé de me trimbaler son arme alors qu'elle n'a même pas la force de la manier correctement … Elle a qu'à la porter elle même, ça lui fera les bras ! Et ça soulagera mon dos.*


Aldor s'exécuta sans bronché à la demande de sa maîtresse, habitué à cette servitude plus qu'exaspérante. Il sortit un kimono léger d'un rose pale muni de d'ornement rouge et violet. Aldor zieuta discrètement lorsque Andariel se déshabilla pour se changer, le laissant ainsi apercevoir sa poitrine cacher sous des bandages blanc. Il ne put en voir d'avantage car d'un simple regard, Andariel lui fit comprendre qu'il devait perdre la vue si il ne voulait pas perdre la tête. Il préféra donc s'atteler à ses petites affaires et sortit son carnet et son attirail pour l'écririture sur la table qui faisait face à la fenêtre.

Andariel avait fini de se changer, son kimono lui arrivait en haut des genoux et laissait ses bras apparent. Après encore un dernier regard dans le miroir pour s'admirer, elle pris une petite boite en métal et s'allongea sur son lit. La boite de métal était en faite une énigme, elle avait de petits tubes qui en sortaient et il fallait essayer de les faire rentrer dans la boite jusqu'au dernier pour pouvoir l'ouvrir. Andariel aimait ce genre de divertissement, bien qu'elle n'était pas doué.

Aldor, lui, écrivait son journal en admirant les étoiles depuis la fenêtre, essayant de se libérer l’âme de tout les tourments que sa maîtresse lui faisait subir. Quand la nuit fit déjà bien avancé, il posa sa plume, éteignit la bougie et après un dernier regard vers la lune étincelante se changea à son tour. Andariel était endormis depuis bien longtemps son jeux entre les mains. Aldor se mit torse nu et s'allongea à son tour, laissant le marchand de sable faire son œuvre.

Andariel se réveilla dans une pièce aux murs de pierre et à l'atmosphère froide. Elle se releva de ce qui semblait être son lit, sans trop y faire attention, c'est quand son pied nue entra en contact avec la pierre froide du sol que son esprit s'éclaircit.

* Bordel mais qu'est ce que je fout la moi ? J'ai pourtant pas bue de boisson alcoolisé hier … *


Ses souvenirs était clair et distinct, elle s'était endormi dans son lit dans cette auberge, aucun trouble montrant qu'on l'avait drogué ou usé de magie psychique.

* Bon soit on m'as transporté ici, soit on m'a téléporter, j'ai encore mes vêtements donc la première solution est impensable. Il est inimaginable qu'une personne ayant cette opportunité ne succombe pas à mes charmes irrésistible. *


Ne sachant pas quoi faire d'autre elle ouvrit la porte de sa chambre de substitution.

* Bizarre la porte n'est pas fermé à clé, je ne suis donc pas enfermé. Les choses commence à être intéressante.*


Andariel n'était pas le moins inquiétée par la situation, pour elle s'était même une chose amusante, cela rajoutait un peu de piment dans son existence. Elle déambula donc dans les couloirs tout aussi terne et froid bien qu'à l'architecture très étrange. C'est au bout de quelques minutes qu'elle entendit une voix qui semblait provenir des murs.

« A tout nos locataires, trois moutons se sont égarés dans notre habitation … Messieurs les loups, la pitance est servie. »


Elle la voix disparue ainsi, dans un rire semblable à celui d'une hyène.

* On dirait que je suis un mouton, cela me rappelle de vieux souvenir assez douloureux. Mais si ils croient que je vais me laisser tuer ainsi, il peuvent se brosser, je compte bien survivre comme je l'ai toujours fait.*


Puis elle augmenta la cadence et se mit à trottiner, une seule chose en tête, la sortie.
mot : 774
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Jeu 10 Juil 2014, 19:37

    Il ne me fallut que quelques minutes, seul dans cet endroit gris et froid, assis calmement par terre, pour finalement reprendre du poil de la bête et me calmer, tout en réfléchissant à ce qu'il a bien put se passer. Il était clair que c'était le matin, donc j'avais dû être kidnapper le soir, quand je m'étais endormis à la belle étoile. Il était impossible que j'ai été enlever dans le but de me faire du tort car, à moins que je me trompe ce qui m'étonnerait grandement, j'étais encore en vie et je possédais tous mes morceaux. Pas de traces de sang aussi. Alors, pourquoi étais-je pris dans une place pareille? Qu'avais-je fait pour atterrir dans cette fichue tour, n'ayant comme possibilité de trouver une sortie avant que je meures pour de vrai. Je secouais ma tête en me relevant du sol gelé. Je n'avais pas de temps à perdre à chercher le pourquoi du comment. La réponse était claire: Je devais survivre avant tout et me poser des questions plus tard, quand je serais sûr d'être en sécurité et loin de cette tour. Je portai mon regard tout autour de moi, cherchant une quelconque sortie de cette salle, sans en trouver une. Tout était gris, sans meuble. J'avais beau chercher du regard, je ne voyais que ces murs aux couleurs poussières. Je reportais mes yeux sur la fenêtre. C'était la seule voie de sortie qui s'offrait à moi pour le moment mais malheureusement, je ne pouvais pas la casser. Comment étais-je supposé quitter les lieux si ma seule sortie était bloquée par une magie qui surpassait de loin la mienne? C'était tordu de la part de cette personne qui m'avait enfermé là-dedans... Allez, il n'est pas encore temps d'abandonner maintenant. Mes intentions n'étaient pas de crever dans cette pièce, j'avais une vie et je voulais en profiter. Dans tous les scénarios possibles sur ma mort, celui de mourir sans pouvoir en sortir de cette tour n'était pas parmi mes choix que je m'étais fait. Il devait bien avoir une porte quelque part! Si l'inconnu qui m'avait enfermé ici m'avait offert une fenêtre que je ne pouvais pas démolir, il devait bien avoir laissé un autre moyen de partir au lieu de me faire désespéré à l'idée de passer le reste de mes jours ici. Je courus jusqu'au mur le plus proche de ma position et me mis à l'examiner minutieusement. Peut-être qu'il y avait réellement une porte mais que je ne la voyais pas. C'était la seule explication logique qui m'était venu à l'esprit lorsque j'ai foncé vers le mur. Je regardais partout: en haut, en bas à gauche à droite... Ce mur n'avait aucune sortie cachée. Il me reste encore trois murs, c'est loin d'être terminé! Ainsi poursuivais-je mes petites recherches, sans perdre un seul instant espoir à l'idée de trouver cette fichue porte dissimuler parmi la pierre. Ce n'est pas celui-là. Encore deux... Je ne sais pas exactement combien de temps j'ai joué les détectives mais j'eus vite finis d'examiner le troisième mur, sans trouver quelque chose de concluant. Il n'y en restait plus qu'un seul que je n'avais pas regardé. Au fond de moi, je ne ressentais pas ce serrement au ventre qui me permettait d'espéré d'avoir finalement trouver ma sortie de secours mais je ne stressais pas non plus. Bizarrement, je ne m'attendais pas à trouver une porte et sans en comprendre la raison, je restais calme. J'avais le sentiment d'avoir tout simplement manqué quelque chose d'important lors de mes recherches. Alors, croyant dur comme fer à mon instinct, je ne pris pas la peine de m'approcher du dernier mur. La sortie était tout prêt, je le sentais. Je l'avais juste pas encore découverte. Je me plaçai à peu près au milieu de la salle et regardais encore une fois tout autour de moi, sentant que je me rapprochais du but. Je fixais partout, aussi bien le plancher que les murs et le plafond... J'y étais presque et... Bingo! Trouvé! Juste sur le mur que j'avais observé la première fois. Il y avait une minuscule porte, située en hauteur, de la même couleur que le mur sur lequel elle était placée. Heureusement pour moi, cette porte n'était pas assez haute pour que je ne puisse pas l'atteindre mais elle était incroyablement petite pour être un passage ordinaire. Personne ne pouvait entré dans un truc pareil à part bien sûr...Un enfant... Seul un enfant peut rentrer dans une porte aussi petite. Quel ironie! Une porte faite à ma mesure. Comme c'est gentil de la part de cette personne qui m'a si joliment amener dans cette tour. J'avais un mauvais pressentiment au sujet de cette histoire mais je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. Peu importe le but de cet inconnu, il désirait sans l'ombre d'un doute que je sorte de cette pièce. Je m'avançais jusqu'à cette minuscule sortie et ouvrit la petite porte qui maintenait ce trou fermé. Évidemment, ce n'était pas bloquée. Finalement, ce n'est pas un enlèvement, mais une invitation. Je me mis à plat ventre et commençais à ramper dans ce tunnel. J'ignore le temps que cela m'a pris avant de voir une lumière, mais quand celle-ci apparut, je sus immédiatement que le plus dur allait bientôt commencer. D'ailleurs, une fois que je me suis sortis du tunnel, une voix ne tarda pas à se manifester. Il était impossible d'en connaître la source car elle sonnait étrangement comme un écho, sans vraiment provenir de quelque part en particulier. En gros, le message annonçait l'égarement de trois moutons dans tour et prévenait les loups que la pitance était servie. La voix s'éteignit tout de suite après et un grand silence s'installa de nouveau. Je ne tardais pas à me mettre à rire d'ailleurs. Ainsi soit-il. Étant donné que je suis un enfant, il ne m'a pas fallu grand temps pour comprendre que tout ce bordel, ce n'était qu'un jeu. Un jeu de mort, puisque la voix nous envoyait si gentiment ces petits loups à notre recherche. Oui, je disais bien «notre» car dans le message, il disait trois moutons. Donc nous étions trois à ce faire chasser. Ben tiens! Au moins, je ne suis pas le seul à me faire chasser. Et sur ces pensées, je me mis à courir.

    Ce n'était pas bien différent de ce que je faisais avant de m'endormir et me retrouver prit dans la tour. Je courais dans le but d'échapper à mes poursuivants, à la simple différence que je n'avais rien volé à un couple fou furieux. Et puis, comme pour donner le signal de départ de la chasse, plusieurs hurlements semblables à ceux des loups résonnèrent dans les couloirs. Cette personne avait le sens de l'humour à ce que j'entends! Je continuais cependant ma course, car la seule chose qui m'importait était de sortir de ce gros bordel. Pourtant, après seulement quelques secondes de course, j'entendis des bruits de pas provenant de derrière moi. Ces monstres ont fait vite. Je ne m'arrêtais pas, poursuivant mon chemin, sans tenir compte de la menace que représentaient ces créatures. Je savais bien que mes actions me permettait de gagner juste un peu de temps, alors d'une manière où d'une autre, j'allais devoir les affronter face à face. D'après moi, il devaient être deux ou trois à me courir après. J'espère qu'ils ne sont pas trop puissant quand même. Sinon je risque de finir en pâté... Plus le temps passait, plus je les entendais se rapprocher de ma position. J'étais en train de ralentir. Ces monstres étaient plus endurant que moi. J'allais bientôt devoir me retourner pour les affronter en face à face. Je tentais quand même de les semer en zigzagant à travers les couloirs mais rien à faire: je les entendais toujours derrière moi. Ils doivent me poursuivent à l'odeur, c'est la seule explication. J'étais peut-être agile pour disparaître en tournant de tous bords tous côtés mais face à leur odorat, je n'avais aucune chance de leur échapper comme ça. Je tentais ma dernière chance en tournant à gauche et immédiatement après, je percutais quelque chose de plein fouet. Étais-je tombé dans un cul-de-sac? Non, ce que j'avais touché n'était pas un mur mais une personne. Je reculais d'un bon deux mètres et levais les yeux vers cette personne. Une femme... mais elle a quelque chose d'effrayant...Peu importe, je devais d'abord m'occuper de mes poursuivants! Je me tournais d'un bloc vers le chemin que j'avais quitté et les vis arriver. C'étaient bien et bien des loups. Mais pas des loups ordinaires. Ceux-là, c'étaient des TRÈS gros loups. Tous noirs, difformes et étranges. Pour le noir, il n'y a pas d'explications, c'est la couleur de leur pelage. Difformes, parce que leurs musculatures étaient sans l'ombre d'un doute supérieur à ceux des vrais loups et étrange parce que chacun des loups – ils étaient deux - , possédaient deux têtes aux yeux agressifs et des gueules grandes ouvertes qui laissaient échapper un énorme coulis de bave. Ben tiens donc! Je concentrais mon énergie dans ma main droite et lançais sur le loup le plus proche un jet de flamme en plein dans la tête de droite. La tête qui reçut l'attaque se mit à gémir – de douleur – tandis que l'autre tête se mit à grogner de manière très menaçante, pas contente de cette agression. Le loup piqua un sprint dans ma direction et j'eus juste le temps d'éviter son énorme mâchoire. Cependant, une de ses griffes réussit à me zébré le visage, juste sur ma joue. Le second loup, lui, préféra s'attaquer à la fille que j'avais percuté. Au moins grâce à ça, je n'avais pas à les combattre les deux en même temps. Puis, sans prévenir, la voix fit de nouveau son apparition, cette fois-ci en chantonnant d'un air joyeux. « Deux de mes petits moutons tente d'échapper à l'heure de la collation. Ne vous inquiétez donc pas! Mes adorables petits loups vont vous mangez gentiment! » C'était quoi ça? Il croyait sérieusement que nous allions restez tranquille et laissez ces loups nous manger? Ha! Ce qu'il était drôle lui mais il devait savoir que nous allions résistez. Il essayait sans doute de rendre ce petit combat intéressant.
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Sam 12 Juil 2014, 14:39



Alors qu'Andariel déambulait dans les couloirs, elle entendit des bruits assez proche et se rapprochant.

* Le jeu à commencer, je me demande ce que ce fumier nous à concocter. *


Et sans crier gare au croisement d'un couloir, elle se heurta à un gamin. Et chose plus désagréable encore ce gamin ramenait vers elle deux loups à l'allure peu commune. Son humeur vira immanquablement au noir, teintant ainsi une grande partie de ses flammes qui dansaient autour d'elle.

* Toi déjà je vais te pourrir, en plus de me rentrer dedans tu me met dans la m*rde, mais faut d'abords que je m'occupe d'eux. Ils ont l'air taillé pour les longues distances, impossible à semer. Plus qu'une solution, les éclater. Sans arme cela risque d'être ardu, ce n'est cependant qu'un détail pour une démone telle que moi.*


L'un des loups s'attaqua au mioche quand à l'autre il se dirigea vers Andariel, qui avait pris un peu de distance pour avoir plus d'espace. Il chargea, tentant de croquer les jambes de sa cible. Andariel n'était pas de cet avis et utilisa sa force démoniaque pour frapper le haut de la tête de gauche pour ensuite esquiver l'autre grâce à un pas de côté vers sa tête sonné. La bête répliqua par un coup de griffe qui entailla l'épaule d'Andariel qui fut trop lente pour l'esquiver totalement. Arborant un sourire grandiose et commença à invoquer des flammes sur un de ses pieds et les projeta d'un revers de celui ci vers les pattes de son opposant. Déstabiliser par cette attaque, le loup sautillait pour éviter de rester trop longtemps en contact avec ce tapis de feu. Andariel en profita pour s'approcher et ainsi enlacer l'une des têtes pour tenter de l’étrangler ou lui briser la nuque tout en brûlant à son contact. Les muscles gonfler et incroyablement développé du monstre lui permis de résister à l'emprise bien que les flammes lui infligeait une douleur qui le rendait fou de rage. Il se projeta vers le mur le plus proche pour faire heurter Andariel violemment et lui faire lâcher prise. Andariel résista au choc, mais la bête recommença plusieurs fois, laissant le mur fissurer. Andariel ne pouvait plus tenir très longtemps.

* Si c'est comme ça, je vais changer de tactique, tu m'en dira des nouvelles, bête puante *


Alors que le loup à deux têtes recula se préparant à heurter le mur de nouveau, Andariel mit un pied au sol en envoya son genou dans les côte de son adversaire, laissant retentir un bruit de fissure. Elle profita que le monstre était déséquilibré par le coup pour l'envoyer dans le mur avec un cri bestiale. Sans perdre de temps, elle se rua sur la bête encore sonné et sur le côté pour se placer au dessus lui. Elle plaça un genou sur l'une des têtes et fit peser tout son poids tentant de l'immobiliser. Et puis, une fois sa position stabilisé, elle commença à marteler les côtes qu'elle avait déjà entamer. La bête se débattit et couina, et enfin dans un élan de rage réussi à se dégager et s'éloigna de la femme.

* Sale bête, toujours pas morte et mon poing est en mauvais état, faut que je trouve autre chose. *


En effet sa main était teinté de sang, le choc ayant déchiré sa peau au niveau des phalanges et abîmer ses os. Elle s'approcha du mur et projeta son coude la où le mur avait été abîmé, et put ainsi récolté un bout de pierre qu'elle saisit de la main gauche. Le mur se reforma peu à peu pour reprendre sa forme initial.

* Ça devrait faire l'affaire. *


Le loup difforme, avait repris sa contenance et bien que son souffle semblait douloureux et ses couinement incessant, il était remplit de rage et fonça pour mordre Andariel. Elle ne fut pas assez rapide pour l'éviter et l'une des têtes croqua son bras droit, toutefois elle profita de la situation pour cogner brutalement son torse avec la pierre. Le choc lui fit lâcher prise, le souffle couper. Andariel continua dans sa lancé et attrapa  sous le bras la tête qui l'avait mordu et pilonna à nouveau les os bien fragilisé. La bête ne put rien faire et mourut après quelques coups dans des râles d'agonies. 

* Battre une bête féroce avec une pierre, belle performance je trouve, encore un monstre sur mon tableau de chasse. Au moins le morveux aura retenu l'autre assez longtemps, passons au suivant, maintenant j'ai le manuel.*


Andariel prônait un sourire victorieux bien que durement touchée, épuisée et essoufflée. Elle se tourna pour voir où en étaient les deux autres se préparant à remettre les couverts.

mot : 771
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Dim 13 Juil 2014, 19:32

    Le combat serait plus ardu que prévu. Ce fut la première pensée qui me traversa l’esprit quand le loup qui s’occupait de moi débuta les choses sérieuses immédiatement après que son compagnon l’eut quitté pour aller rendre visite à la fille que j’avais percutée dans l’espoir de m’échapper de la traque de ces deux loups. L’attaque magique que j’avais lancée sur une des têtes du loup ne lui avait pas du tout plus et ses offensives de griffes et de crocs étaient faites avec une rage à peine maîtrisé. Me battre n’était pas un handicap dans mon cas, mais ce n’était pas le domaine dans lequel j’excellais. En tant que pickpocket de rue, je n’avais jamais tenté de combattre les gens pour voler leur bourse. C’était trop dangereux et j’étais conscient du fait que, si je perdais face à l’une de mes victimes, tout était fini pour moi. Alors, même quand les gens se rendaient compte que je les avais volés, je prenais la fuite et les semais pour éviter tout contact avec eux. Comme je l’avais fait hier soir quand ce couple m’avait poursuivi dans les rues de la ville. Donc, la connaissance des bases et un petit niveau supérieur après celles-ci étaient les deux éléments que je connaissais des combats. Ce que je voulais dire était qu’en temps normal, battre un loup ne m’aurait peut-être pas causé autant d’ennui sauf que le petit malin qui avait décidé d’organiser ce jeu de mort avait envoyé des loups déments et énormes à notre rencontre, ce qui comportait un risque pour moi car j’étais de plus petite taille qu’un adulte et que je devais faire extrêmement attention à bien éviter toutes ses attaques pour ne pas me retrouver dans une situation où je serais blessé gravement et si ce loup venait à me plaquer au sol, son poids m’écraserait les côtes à l’instant. D’une manière ou d’une autre, il fallait que je priorise les attaques à distance et laissé tomber l’aide de mon couteau que je gardais précieusement avec moi. Enfin, pour le moment… Je ne pouvais rester sur la défensive tout le long du combat, il faudrait bien que je contre-attaque d’ailleurs. Il était inutile de penser à une stratégie quand j’étais dans l’impossibilité de mener une offensive. Je continuais à reculer, esquivant habilement les coups de griffes et les crocs des deux têtes jusqu’à ce que mon dos percute le mur du couloir. Le loup n’hésita pas une seule seconde : il bondit vers moi, la gueule grande ouverte, profitant de l’avantage qu’il s’était créé. Cependant, il ignorait que j’étais en train de sourire. Quand l’ennemi fut à moins d’un mètre de ma position, je me jetais à terre et passa entre ses pattes en faisant des tonneaux. Le loup fonça tête première – dans ce cas-là, deux têtes premières serait plus appropriés – dans le mur et s’assomma à moitié sur le mur qui se fissura pour ensuite se reconstruire comme si de rien était et je me mis debout derrière lui. Je sautai sur le dos du monstre et m’accrocha à l’aide de son pelage. Le loup se mit à hurler et commença un semblant de rodéo avant de tomber pitoyablement sur le sol, ne tenant plus sur ses quatre pattes. Il n’a pas raté le mur celui-là! Ça me donne quelques secondes de plus pour le buter… Je me redressais sur le dos du loup pour me retrouver en position debout et sortit mon couteau. Je me concentrais sur l’arme, profitant de mon pouvoir sur le feu pour rendre la lame du couteau ardente. Celle-ci changea de couleur, passant rapidement du gris clair au blanc avec reflets rouge. Puis, je plantai la lame de mon arme dans les yeux de la tête gauche – celle qui n’avait pas reçu la boule de feu du départ – et la tête se mit à crier de douleur, se relevant d’un coup sec. La seule action que je pus faire à ce moment fut de retirer ma lame de son œil. Je réduis la chaleur qui passait au travers du couteau pour ne pas atteindre sa température d’ébullition et profita de l’état de la tête gauche pour lui lasserez le cou. Finalement, je fais le contraire de la stratégie que je m’étais dite mais qui s’en soucie réellement? Le sang gicla de la blessure mais la tête droite en profita pour me griffer de nouveau le visage, sur la même joue. Cependant, si la première griffure était superficielle, la nouvelle que j’avais reçue se mit à saigner. Je m’éloignai de la tête droite, faisant en sorte de rester dans son angle mort et profita du fait que l’autre tête était aveugle et gravement blessé pour m’attaquer à elle. Ce qui était aussi à mon avantage était le fait que le sang qui coulait des yeux de cette tête avait tombé jusqu’à son museau, ce qui brouillait son odorat. Je plaçai des flammes autour du couteau et déchira les côtes gauches du loup avant de me prendre un coup de queue puissant dans le ventre, qui m’envoya balader sur le plancher. J’essayais de me relever, sauf que le loup n’avait pas dit son dernier mot. Si tout le côté gauche de ce loup était très amoché et plus du tout en état, le côté droit avait seulement les poils du visage brûlé et un air meurtrier dans ses yeux. La tête droite me mordit férocement l’épaule gauche et je me reteins de crier. Au contraire, je profitai de cette attaque pour planter profondément mon couteau dans la tête droite et envoya un puissant jet de flamme allongé la lame de l’arme et la tête se retrouva avec un tour béant qui passait de son front à son cou. La pression de sa mâchoire s’atténua et avant de me faire écraser, je retirais mon arme et roula sur le côté pour me retrouver un genou à terre. La tête droite pendait mollement vers le bas tandis que la tête gauche, n’ayant plus sa vue et son odorat pour la guider, s’agitait dans tous les sens. Je n’hésitais pas à prendre avantage de sa condition. Je m’approchais de lui et planta de nouveau mon couteau dans sa blessure ouverte au cou, enfonçant d’avantage ma lame jusqu’à ce que une importante quantité de sang se mit à sortir de son cou. Je retirai mon couteau rouge de tout ce sang avec mon bras droit rouge lui aussi et recula contre le mur, regardant ce loup mourir d’une hémorragie importante.

    Épuisé, l’épaule gauche me faisant souffrir et mon ventre encore sous le choc de cette queue puissante, je stoppai le flux de magie qui passait à travers le couteau pour ne pas me fatiguer encore plus et le rangea dans son étui accroché autour de ma taille avant me mettre en position debout accoté contre un mur, prenant ce temps mort pour reprendre mon souffle. Je tournais le regard vers la fille et remarquai immédiatement le cadavre du deuxième loup. J’avais été trop préoccupé par mon propre combat pour faire attention à celui de la fille donc j’ignorais quel moyen elle avait pris pour vaincre ce loup. De toute façon, peu importait sa méthode. Tant qu’elle l’avait battu, pour moi, c’était un ennui de moins. En plus, elle aussi avait des blessures donc je supposais qu’elle en avait bavé d’une manière ou d’une autre. Je reportais mon attention sur mon bras gauche et remarquai la grande tache rouge qui souillait ma veste. À l’aide de mon bras fonctionnel, j’enlevai difficilement ma veste et la jetai près de moi avant de relever la manche de mon gilet. La blessure n’était pas très belle à voir mais je ne montrai pas mon dégoût que cela me procurait. Je n’avais pas le temps de faire mon enfant sensible. Être un élémental avait des désavantages parmi les humains mais comportaient aussi leurs avantages dans les batailles. La régénération par élément était l’un d’eux. À l’aide des flammes de ma main droite, je les envoyais sur mon épaule blessé. L’effet fut immédiat. La blessure se referma et la douleur s’atténua elle aussi, laissant la morsure du loup loin derrière moi. Je ne pris pas la peine d’essuyer le sang qui était resté. Je redescendis la manche de mon chandail et remit ma veste comme si de rien était. Même si la blessure à mon épaule et la douleur était partie, je ressentais tout de même la fatigue d’avoir utilisé beaucoup trop de magie. Du revers de ma main, je nettoyais le mince filet de sang qui coulait de ma joue et je reportais toute mon attention vers la fille. Est-ce que je pouvais lui faire confiance? C’était une question que je me posais car malgré le fait qu’elle m’ait aidé à combattre l’autre loup, je ressentais toujours ce malaise à chaque fois que je la regardais. Elle me donnait des frissons et possédait un… aura qui me… faisait peur. On peut enlever la théorie qu’elle est humaine. C’est une créature démoniaque? Ouais, c’était la seule explication possible à tout ce que je ressentais en sa présence. En me voyant me régénérer, elle savait que j’étais un élémental de feu, il n’y avait aucun doute à avoir là-dessus. Il me restait qu’à savoir ce qu’elle était vraiment et si je pouvais m’en faire une alliée. Sauf que… si elle était une démone, il y a de grande chance qu’elle me tue ou pars de son côté, à moins qu’elle me trouve une quelconque utilité pour son bien personnel. Sérieusement, je préfère me faire manipuler ou me retrouver seul que de me faire tuer. Mais au moins, elle est dans le même état que moi… Ce n’était pas le temps de jouer les mauviettes, on tente le tout pour le tout. Je n’avais rien à perdre à essayer de lui parler. À la limite, elle m’enverrait balader mais c’était mieux que rien. « Je sais pas qui t’es mais c’est pas après ton nom que je cours. Y’en a d’autres qui risque de se pointer et dans cet état on ne risque pas de faire des miracles. J’ai pas l’intention de crever ici alors on ferait bien de penser à la manière de ce sortir de ce merdier. » Direct, clair et sans détour. Elle me prenait certainement pour un sale gamin, j’en étais sûr alors au moins je pouvais tenter de monter un petit peu dans son estime en parlant de cette façon. J’attendais plus que sa réponse pour savoir si j’allais avoir droit à une aventure en solo, en duo ou pris dans ce jeu débile avec une démone à mes trousses.
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Dim 13 Juil 2014, 22:23



Andariel découvrit que le jeune homme avait, en plus d'occuper le monstre , réussi à le tuer.

* Pas mal pour une demi-portion, mais je sais pas si je doit être contente ou déçue qu'il m’ait piqué mon défouloir, je suis encore en rogne … bon bah ça sera pour sa pomme du coup. *


Andariel s'avança donc d'un pas décidé vers le gamin qui s'était adossé pour se reposer un peu, tout en jetant la pierre qui traînait dans sa main. Sur son visage se peignait un sourire joueur un peu inquiétant. Le gamin dit alors des choses qu'il n'aurait jamais dû … Ce qui donna une raison de plus à Andariel de le frapper. Une fois assez proche du garçon elle le pris brusquement par le col et le souleva à hauteur d'yeux, et le plaqua violemment contre mur.

« Je vais t'expliquer deux trois trucs le mioche. Premièrement, quand on bouscule quelqu'un on s’excuse, surtout quand c'est moi. Deuxièmement, tu me vouvoie si tu veux pas que j'encastre ta cervelle inférieur dans le mur. Troisièmement, mon nom est Andariel et t'as intérêt à le retenir car il marquera l'histoire. Quatrièmement, tu devrais me remercier de t'avoir aider, car c'est toi qui m'a ramener les cabots à la base. Et enfin si tu veux "penser" à un moyen de s'enfuir, libre à toi à te perdre dans tes réflexions inutile, moi en attendant, je me casse. Si tu compte me suivre je te conseille vivement de le faire dans le silence ou d'utiliser le respect qui m'ait dû, si tu veux pas que les monstres deviennent le cadet de tes soucis. »


Andariel le projeta sur le sol, et ce tourna pour se diriger vers l'endroit d'où elle venait, si les monstres était arrivé de l'autre côté elle contait bien s'en éloigner le plus possible. Elle put se calmer un peu, ses cornes retrouvèrent leur tailles habituel et son aura de flammes disaprue. Se défouler ainsi verbalement sur le gosse lui avait fait du bien, mais la colère passé, ses blessures commencèrent à la faire souffrir.

* Faut que je m'occupe de ça sinon, je vais finir par me vider de mon sang.*


Tout en marchant elle alluma ses doigts avec des flammes qui avait retrouvées leur couleurs naturel, puis elle les apposa sur ses plaies pour les cautériser, ainsi plus d’hémorragie. Après un petit temps de marche qui lui avait permis de reprendre son souffle, Andariel s’aperçut que le chemin qu'elle avait parcouru n'était pas le même qu'à l'allée, les couloirs étaient différents.

* Je suis sûr qu'ici on pouvait allez à droite en plus de pouvoir aller tout droit... Un labyrinthe, le truc que je déteste le plus.*


C'est alors que la voix familière retentit à nouveaux.

«  Deux de nos moutons ont tués nos pauvres louveteaux, on dirait que maman loup va pas être contente !!!»


* Son rire commence réellement à me les briser, si jamais je le chope celui là … *


Au même moment on entendit un bruit sourd d'une grille en fer qu'on soulève et le bruit de chaîne en métal accompagnait d'un rugissement qui laissait envisager rien de bon quand à la créature qui l'avait émis. Même si le bruit restait lointain, Andariel compris que l'heure du repos était fini et se remis à courir à vive allure. Mais dans sa course à plusieurs reprise les chemins qu'elle voulait emprunter se transformaient en cul de sac sous ses yeux.

* Les murs bougent et on dirait qu'ils veulent nous emmener dans un endroit précis … Bref on verra quand on y sera. *


Et justement Andariel arriva devant un couloir pavé de dalle avec des symboles bizarre, et des murs au profilage bizarre. La démone ne perdit pas de temps à observer les détails, elle continua à foncer, mais au dernier moment son instinct lui fit s’arrêter net. L'instant d'après une hallebarde géante trancha l'air devant elle pour repartir dans l'autre sens l'instant d'après, telle une pendule.

* Et m*rde des foutu piège, là ça devient moins marrant ...*


« Alors mes petits moutons, cruelle dilemme n'est ce pas, les pièges devant, maman loups derrière, dépêcher vous car l'heure tourne, tic tac tic tac. »


Se finissant par ce rire de hyène mal famé ...

mot : 700

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Lun 14 Juil 2014, 18:51

    Si j’avais su que parler à un démon serait aussi violent, je ne lui aurais jamais adresser la parole et je serais parti de mon côté sans demander mon reste, laissant tomber une quelconque alliance avec elle. De plus, il a fallu qu’elle me plaque et me lance sur le sol après que je me sois remis de mes blessures, action qui faisait en sorte que je ressente une douleur sur mes côtes en plus de mon ventre qui s’était fait frappé par la queue du loup à deux têtes. Génial. Au moins, elle ne m’avait pas frappé. Quand elle s’était mise en colère, j’avais pu connaître sa force brutale hors du commun – pour un humain je veux dire – et les risques qu’elle me donne un coup de poing avaient traversé mon esprit ce qui aurait pu m’offrir de sérieux problèmes comme dommages physiques. Enfin bon, dans son discours, elle n’avait pas totalement tort et sa rage était justifiée. C’est vrai que c’était moi qui avais amené ces loups à notre rencontre mais j’ignorais à ce moment-là que je croiserais quelqu’un dans ce labyrinthe de couloir. Et les excuses? Ce n’était pas mon genre de dire «désolé» à tout bout de champs et le combat m’avait trop préoccupé pour que je me souvienne de notre collision. Ensuite, la politesse n’était pas mon point fort. Quand je rencontrais quelqu’un, je l’appelais souvent «tu», rarement «vous» et parfois, il m’arrivait de faire un mélange de des deux. En plus, au vu de la manière qu’elle m’a traité, ce n’était sans doute pas aujourd’hui que j’allais lui montrer du respect. Pour finir, qu’elle s’appelle Andariel et qu’elle ait des projets pour faire en sorte que son nom soit connu de tous ne me concernait pas. Je m’en fichais, les mots que j’avais dits à cet instant je les pensais réellement mais malgré tout, je ne pouvais pas empêcher des frissons de crainte de me parcourir le dos. Sans doute à cause de son aura démoniaque ou un truc dans le genre. Alors, je décidai de la suivre en respectant sa condition : garder le silence. Dangereuse ou non pour ma personne, c’était la meilleure décision que je pouvais prendre si je croisais le chemin de loups identiques à ce que nous avions tués…

    Durant notre marche, je me remémorais les paroles de la démone, m’arrêtant à la partie où elle m’a clairement dit que réfléchir ou penser étaient des actions inutiles pour trouver un moyen de sortir d’ici. Lors de mon combat contre ce loup, quand j’évitais ces attaques au tout début, j’avais cru bon de me créer une stratégie qui serait à mon avantage sur le plan physique, étant donné que je suis un enfant. Au final, dès que la bataille avait commencé pour de vrai, lorsque le loup avait si violemment frappé le mur, mon plan était parti en mille morceaux et j’avais combattu dans le style contraire de ce que je m’étais dit, sans réfléchir à tous les désavantages qu’il y aurait en lui fonçant tête première et en utilisant mon couteau. Au final, mon esprit batailleur avait pris le dessus et je crois bien que ce que j’ai fait était la meilleure action que je pouvais entreprendre et de cette manière, je n’ai pas fait durer éternellement ce combat, ce qui serait arrivé si j’avais entrepris un combat à distance. L’idée du prolongement de lame avec flammes ne m’avaient même pas traversé l’esprit, Je l’avais fait, c’est tout. Andariel avait sans doute raison. Réfléchir serait une perte de temps et dans ce jeu que nous jouions, il n’y avait pas de place aux pensées qui nous retarderaient. Agressive ou non, cette démone avait eu raison sur plusieurs points et son intelligence au combat dépassait tout ce que j’avais cru bon au départ d’apprendre. Peut-être agissait-elle à l’instinct mais ce ne pouvait qu’être bon pour elle. Je crois bien que je vais l’écouter finalement. Ces explications sont si logiques…

    Une voix qui ne m’était pas inconnue s’exprima alors, me tirant de ma petite pause de réflexion – qui serait sans doute la dernière. Encore lui… À chaque fois que je l’entendais, j’avais envie de me téléporter jusqu’à lui et de lui en coller une bonne sauf que ce n’était pas possible. Pas dans l’immédiat en tout cas mais écoutons ce que cet enfoiré a à dire. Telle une évidence, ce con*ard, en comparant Andariel et moi à des moutons, expliqua que nous avions tué ses pauvres louveteaux et que la maman n’allait pas être contente. Sa voix disparue dans un rire agaçant et en fond, un bruit grave et fort d’une grille de métal qu’on ouvre suivit d’un rugissement bestial accompagné de bruit de lourde chaîne. Le monstre allait sortir et cette créature, je ne la sentais pas mais pas du tout. Si les loups ont été quand même assez facilement battus, le cas de ce mystérieux monstre serait une autre donne. Fini les petites minutes de repos! Le jeu recommençait! Ce n’est pas avec surprise que je vis Andariel se mettre à courir et d’ailleurs, j’allais la suivre sauf que… à la minute où la démone traversa le couloir, celui-ci devint un cul de sac et j’eus juste le temps de traverser avant que ce passage ne devienne un mur. Ce con*ard voulait nous séparer. Je sprintai comme jamais et fini par la rattraper dans sa course. Cependant, presque tous les couloirs que la démone voulait emprunter se transformaient en cul-de-sac et nous forçait à prendre un seul chemin. Pour nous guider à une place bien précise. La difficulté que j’avais mais que la démone n’avait pas était le fait que le maître du jeu voulait m’isoler. Si je tardais trop en arrière, un mur apparaissait et je devais accélérer pour ne pas me retrouver coincé. Il fallait coûte que coûte que je garde la même vitesse qu’Andariel pour éviter cette situation.

    Après tant de tours et de détours, nous finîmes par arriver dans un chemin différent des autres que nous avions parcouru. Celui-là avait plein de symboles qui ne voulaient sans doute rien dire sur le plancher et les murs avaient un profilage… original? Andariel continua de courir sauf qu’à la dernière seconde, elle s’arrêta net, au moment où une hallebarde gigantesque fit son apparition devant ses yeux pour repartir dans l’autre sens, comme une horloge. Un classique. Dans le but de rajouter une couche à cette emmerde, l’inconnu qui tirait les ficelles se remit à parler, nous donnant comme choix les pièges ou la maman loup. Sale con… mais ce n’était pas comme si le piège était un grand défi. Tout ce que nous l’eûmes à faire fut d’attendre le bon moment avant de passer au travers. Une étape franchie! Je continuai de courir, sachant que la démone n’était pas bien loin et ce fut à ce moment que tout changea. Alors que je courais à toute vitesse, un trou fit son apparition juste devant mes yeux. Pris dans mon élan, je ne pouvais pas m’arrêter. Je fus obligé de sauter et par chance, j’atterris de l’autre côté sans problème. Un autre tour classique. À peine ais-je touché le plancher qu’une pique géante apparue, manquant de peu de m’embrocher. Au final, seule ma main se retrouva avec une zébrure qui se mit à saigner un mince filet. Rien de bien grave. Pour retrouver mon équilibre, j’appuyai ma main sur le mur et magie, une autre pique s’invita à la fête! Celle-là, cependant, je l’évitai complètement. Alors c’était ainsi qu’il la jouait. Andariel l’avait sans doute compris elle aussi. À toutes les places que l’on touchait, une pique apparaissait. C’était dangereux mais nous n’avions pas le choix de traverser ce couloir.

    Ce fut alors le plus beau sprint de toute ma vie. Étant donné que je suis agile naturellement,, ce fut plus ou moins facile pour moi de m’en sortir. Je courrais à perte de souffle, faisant gaffe à ne pas laisser mes pieds traînés trop longtemps à la même place et éviter les piques qui risquait de me coûter une jambe. Rendu à mi-chemin environ du prochain tournant, le maître du jeu nous envoya une difficulté en plus. Les piques continuaient d’apparaître sous nos pas mais il y en avait d’autres qui sortaient des murs latéraux et du plafond, sans que nous ayons été obligé de les touchés. Une pique sortant du plafond me blessa à l’épaule droite et celle-ci se mit à saigner abondamment mais je ne m’arrêtai pas, endurant la douleur. Des piques venant des murs gauches et droits me griffèrent un peu les côtes mais aucune de ces blessures furent sérieuses. Quand je vis enfin le couloir qui tournait à droite, je me jetai dedans, épuisé par cette course mais heureux de m’en être sortit sans trop de dommages. Avec l’aide de ma régénération, j’envoyai des flammes sur ma blessure à l’épaule et ce fut guérir en quelques secondes. Je ne nettoyai pas le sang ou du moins, je n’eus jamais le temps de le faire car un mur boucha immédiatement le couloir où nous venions de sortir et un autre apparu pour à l’opposé pour nous empêcher de sortir.

    Sans en comprendre la raison, le sol se liquéfia et sans avoir le temps de faire un seul mouvement, nous emmena dans le fond. J’eus juste le temps de prendre ma respiration. Il y avait de l’eau tout autour de nous et la première chose que je voulu faire fut de nager vers la surface mais un courant puissant m’empêchait de remonter. Tout ce que je pouvais faire c’était allez vers le fond. Alors je changeai de cap et alla plus profondément. Comme je le pensais, un courant nous guidait et à la seconde où nous nous éloignions de ce courant, il nous repoussait et nous faisait suivre son chemin. Qu’est-ce qu’il a en tête cet enfoiré? Le courant continuait de nous guider, nous faisant tantôt tourner à droite et tantôt tourner à gauche. Je ne me sentais pas à l’aise dans tout ce liquide et je me demandais quand nous allions bientôt retourner à la surface. Mon malaise était sans doute causé par le fait que je sois un élémental du feu et la seule chose que je voulais était de pouvoir respirer à nouveau de l’air. Alors que mon oxygène se raréfiait, je me mis à nager plus vite en suivant le courant, sachant que mon temps était compté. Allez, où était la sortie? Ma vision se faisait de plus en plus trouble et mes poumons semblaient sur le point d’exploser. Ce con*ard avait-il l’intention de nous noyer? Non, tout ça, c’est un jeu pour lui. S’il est capable de liquéfier une pièce sans problème, nous tuer serait un jeu d’enfant. Son but, c’était l’amusement. Il voulait nous voir souffrir, pas mourir. Du moins, pas pour l’instant. J’avais presque atteint mes limites. Ce fut à ce moment que le courant me poussa vers le haut et que je pus de nouveau laissé de l’air rentré dans mes poumons. Je sortis immédiatement de ce trou d’eau et pris une grande respiration. Suite à ça, je levai les yeux et regarda l’endroit où nous avions tombé. Cette fois, nous avions abandonné les couloirs pour nous retrouver dans une grande salle à l’allure d’arène de combat. Je portai mon regard vers le milieu de l’arène et c’est à ce moment que je L’aperçu. Ainsi, c’était ça son but. Ce con*ard avait bloqué un couloir, pour ensuite le noyer et profiter du fait que notre oxygène était limité pour nous guider face à ce monstre qui devait sans doute être cette «Maman Loup» dont il nous avait parlé. La voix de cet enfoiré ne tarda pas à se manifester pour confirmer mes pensées.

    « Après que les deux moutons se soient baigner, les voilà face à face avec la maman loup, prête à tout pour venger de la mort de ses deux petits bébés. Que le combat commence! »

    Des cris joyeux et excité retentirent soudainement dans l’arène, me faisant un peu sursauter. Qu’est-ce que c’était que ce bordel? Je levai les yeux vers les estrades et les aperçus. Il y a pourtant quelques secondes, les estrades étaient vides et maintenant, elles étaient pleine de ces… trucs. Parce que ce qui nous servait de spectateurs... Le maître du jeu avait sans doute essayé de reproduire une apparence humaine, sans succès apparent. Car sa foule était des genres de marionnettes donc les membres avaient été placé dans un ordre aléatoire. Ils y en avaient avec une tête à la place des bras avec une jambe là où la tête aurait dû se retrouvé. D’autres dont les jambes et les bras avaient été inversé, etc. Mais j’allais inquiété d’eux plus tard car le véritable ennemi se trouvait en face de nous.

    HRP:
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Mar 15 Juil 2014, 17:10




La hallebarde ayant loupée de peu de toucher Andariel, elle semblait hésiter à se relancer pour traverser cette pièce où chaque pierre pouvait être un ennemi.

* Je suis plutôt du genre à sauter à pieds joint dans les pièges habituellement, ça risque de piquer un peu surtout si je ne sait pas à quoi m'attendre.*


Mais voilà que le gnome s'élança et passa devant, détectant ainsi les pièges et révélant leur mécanismes pour le moins peu complexe. De simple pique qui pouvait surgir du sol.

* J'aurai du y penser plutôt, balancer le gosse devant pour détecter les pièges et passer à près, voilà à quoi devait servir la chair à canon. Maintenant faut juste que je fasse gaffe ou je mes les pieds … Plus facile que prévu finalement.*


Et l'instant d'après elle s'élevait dans les airs en déployant ses ailes démoniaques au teint noir abyssal. Elle put ainsi aisément éviter la première vague de pièges, mais lorsque les piques sortirent du plafond et des murs le bal devint plus compliqué, elle put en éviter quelque uns mais d'autre réussirent à lui déchirer des bouts d'ailes, sont vol en fut très perturbé et devint instable. Heureusement elle réussit à atteindre le bout de la salle sans de nouvelles blessures, Andariel se posa donc au sol quand le chemin bifurqua à droite pour reprendre son souffle et soulager son aile meurtrie. L'instant d'après ils furent pris au piège, et l'eau commençait à monter. Andariel ne voyant pas d'issue se décida à plonger pour sortir par là où l'eau était entré. Le courant l'aida dans sa démarche et grâce à sa bonne apnée elle put resurgir de l'eau, enfin à l'air libre.

* Ça tombait bien, j'avais envie d'un bain après tout ces efforts, maintenant je suis fin prête à remettre ça ! *


Elle se releva d'une énergie renouvelée, et observa la pièce où elle avait surgit, elle était ronde, toujours fait de pierre terne et grise, jonchée d'estrade rempli de « choses » plus ou moins humaines. De l'autre côté de cette arène ce trouvait leur salut, une grande porte avec la herse ouverte, le problème c’était le colosse qui se tenait entre eux et la sortie. C'était un monstre impressionnant, haut de quasiment deux hommes, une tête de chacal, mais avec le pelage d'un loup noir. Ses pattes avant semblait terriblement puissante et ses griffes acérées, son arrière-train était bizarrement plus bas que son torse, au poil ras et au muscle plus fin, dénotant tout de même une force et une agilité prodigieuse. Des chaînes pendait à ses pattes avant qui tintait à chacun de ses mouvements.

* Belle bête, d'un autre niveaux que les deux cabots de toutes à l'heure c'est sûr. Même avec ma force, je n'aurais aucune chance face à de telle muscle, si j'avais une arme encore … Plus qu'une solution, la fuite, après tout c'était la base de la survie. Le gamin ferait un bon appât mais le regard du bestiau montre qu'il est bien plus intéressé par moi que la demi-portion. Bon bah la seule autre chose que je sais faire c'est de tout incendier et profiter du chaos pour m'enfuir, je pense que ça à ses chances. *


« Hey gamin ,je t'ai vu faire mu-muse avec le feu tout à l'heure, fait moi un beau feu de camp, je suis sur que la plupart des spectateurs n'ont pas payé leur place, moi en attendant je vais m'amuser un peu avec gargantua !»


Andariel arborait son sourire démoniaque qui dénotait un plaisir certain, elle appréciait la situation, c'était évident. Elle s'avança devant la bête en s'échauffant la nuque alors que son adversaire chargeais tel un guépard. Son attaque fut expéditive, Andariel ne put à peine réagir et fut envoyée d'une baffe à plusieurs mètres. Elle réussi toutefois à garder son équilibre et se rattraper sur ses jambes. Son adversaire rugit à en faire vibrer les tympans, et s’apprêta à repartir à l'assaut. Andariel s'activa aussitôt et réutilisa le même stratagème que précédemment, frapper le mur pour en dégoter une pierre, mais cette fois elle l'incendia et la lança avec une force surhumaine sur en direction du monstre qui s'était déjà élancé à son encontre. Il ne put l'éviter et se la prit dans l’œil droit. Il répliqua en lacérant à l'aveugle l'endroit où Andariel se tenait l'instant d'avant, mais elle avait anticipé et bondit dans les airs. Mais en tournant la tête Gargantua pu l'apercevoir en plein vol et en profita pour frapper de son bras gauche. Andariel ne put esquiver et une griffe entailla profondément son flanc et la fit valser en peu plus loin. Andariel malgré la douleur put se rattraper convenablement, et eu a peine le temps de bondir vers l'arrière pour esquiver un coup de croc du prédateur qui tenta alors de la frapper du museau. La démone utilisa sa force pour bloquer la bête comme on l'aurait fait d'un taureau, mais elle ne put tenir qu'une seconde, ses pieds s'éleva alors du sol, mais resta accrocher, se croyant ainsi hors d'atteinte du monstre qu'elle regardait dans ses immenses yeux. Il faut croire que l'histoire était destiné à se répéter, la maman utilisa la même méthode que son enfant, et utilisa le mur pour tenter de faire lâcher le moustique qui s'agrippait à son pelage. Un seul choc suffit à faire lâcher prise Andariel qui sentit une côte se fissurer, elle se vengea en crachant du feux en direction des yeux et s'éleva difficilement dans les cieux pour atteindre l'autre côté de l'arène ou ce trouvait la sortie. Elle ne put rester trop longtemps dans les hauteurs car la fumée avait envahie toute la pièce sans qu'elle ne s'en rende compte, trop perdu dans son combat.

* Bien, on dirait qu'il est utile finalement le microbe, il est temps pour nous de filer.*


Elle enflamma ses deux jambes et dans un tournoiement elle projeta les flammes pour créer un mur de feu. Sans combustible il ne durerait pas longtemps, mais assez pour désorienter leur poursuivant. Puis elle s'élança dans le couloir espérant pouvoir échapper et survivre à ce jeux de plus en plus amusant et dangereux.

mot : 1019
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Mer 16 Juil 2014, 02:10

    Cette fois, il était clair que nous avions aucune chance de gagner face à un truc pareil. Cette bête était un monstre d’un niveau supérieur, grandement supérieur à celui des deux loups et je ne disais pas ça parce que la créature était énorme. Aux contraires des apparences, ce monstre avait aussi l’avantage d’être agile aussi bien qu’être fort mais jusqu’à quel point? Dans ma condition, il était clair que je n’allais rien tenté contre ça. Mes blessures physiques avaient été guéries grâce à la régénération mais, preuve que je ne contrôlais pas assez bien ce pouvoir, la fatigue tardait à s’estomper. Je n’étais pas complètement au bout du rouleau sauf que la mauvaise baignade que j’avais eu le droit d’avoir me perturbait encore et même si j’essayais de les contrôler, je ne pouvais pas m’empêcher de trembloter un peu. Par fierté, je ne voulais pas qu’Andariel me voit dans cet état de faiblesse, alors je faisais bien attention à garder mes distances avec elle, sachant que le moindre tremblement qu’elle pouvait remarquer s’accompagnerait de paroles sarcastiques et les disputes étaient sans doute le dernier de mes soucis. Je levais une nouvelle fois les yeux vers la fameuse maman loup, remarquant au passage la sortie qui s’offrait à nous, bloquer par ce monstre hideux. Nous avions encore une chance de s’échapper d’ici, il manquait plus que le moyen de faire bouger cette créature pour nous donner l’occasion de quitter l’arène en un seul morceau… Enfin, je disais « nous », mais sérieusement, allez savoir à quoi pensait le démon qui me tenait compagnie! J’ignorais totalement ce qu’elle pensait de la situation – si elle y réfléchissait premièrement – donc si ses instincts démoniaques voulaient avoir droit à une superbe bataille, c’était son problème. J’étais prêt à la laissez derrière et m’enfuir seul si le besoin est, mais lorsqu’elle s’adressa à moi, ce fut des paroles que je n’aurais jamais cru entendre qui sortirent de sa bouche.

    Les mots qu’elle employa semblaient vouloir dire qu’elle avait envie de se battre. Sauf que je n’eus même pas besoin de réfléchir sur ce qu’elle voulait dire pour comprendre le plan caché dans ses paroles. Au fond, ce qu’elle me demandait c’était d’enflammer la pièce pendant qu’elle attirait l’attention du monstre ailleurs que sur nous deux et quand le feu aura pris, nous nous enfuirions vers la sortie pour retourner dans le dédale de couloir et de passage, profitant de la fumée pour s’éloigner le plus possible si j’avais bien compris ses intentions. C’était bien penser venant de sa part, mais il y avait un risque que l’un d’entre nous se perde dans toute la fumée que cela allait créé… m*rde! Je m’étais promis de ne pas me mettre à réfléchir, juste agir. De toute façon, qu’elle reste en arrière ne me concernait pas. Qu’elle meure ne me concernait pas. Nous n’étions ni des amis, ni des alliés. Juste deux personnes totalement différentes qui se retrouvent contraintes de s’entraider d’une manière ou d’une autre. On pouvait appeler ça de la manipulation aussi. Nous nous utilisions pour profiter un maximum des capacités de chacun, dans le but de quitter cette place maudite et retrouvé notre liberté, quelques soit le prix. Et puis, ce plan était le meilleur que nous pouvions trouver et Andariel avait déjà commencé à se battre contre la créature – surnommé avec affection Gargantua par la démone. Il ne restait plus que moi à se magner pour faire en sorte que l’on puisse s’enfuir. Je chassai toutes les pensées qui me distrayais et me mis à l’action.

    Étant donné la nature de mon travail et mon irrésistible envie de me déchaîné, je pus profiter à plein gaz de la joie que me procurait l’idée de tout réduire en cendres. Et ce n’est pas comme si le maître du jeu avait décidé d’utiliser des vraies personnes pour faire sa foule. À la vue de ses choses hideuses, je ne ressentais que le besoin pressant de les faire disparaître. Je sprintai vers le mur de pierre et commença à incendier la place. Heureusement pour moi, Andariel avait toute l’attention du monstre pour qu’il ne voie rien de ce que j’étais en train de faire et essaie de m’arrêter. Je débutai par une lancée de boules de feu sur les estrades devant moi et nombreuses furent ces attaques qui tombèrent piles sur les créatures, qui criaient comme des folles face au spectacle que donnait Andariel, qui s’enflammèrent plus vite que tous les combustibles que j’avais eu la chance de tester. Ha! Ils ne sont pas juste laids finalement! Grâce à eux, le stade va carboniser à une vitesse folle! Je continuai sur ma lancée, utilisant maintenant de longs jets de flammes et me mit à courir autour de l’arène, profitant de la présence des créatures comme carburant. Lorsque la fumée commença à se faire assez dense, j’arrêtai les assauts de flammes sur les choses et les utilisa pour courir encore plus vite vers la sortie. Grâce aux sons que produisaient les chaînes du monstre principal, je pus éviter de foncer droit vers lui. J’avais à peu près mémorisé l’endroit où se situait la porte et la fumée n’étant pas encore trop étouffante, je réussi à pénétrer dans le couloir sans encombres. Ignorant si Andariel m’avait suivi ou non, je partis quand même de mon côté, bifurquant vers la gauche. Au fur et à mesure que je m’éloignais du site de l’incendie, plus ma vision ne devenait claire et je pus enfin voir comme d’habitude.

    Malgré que je me sois loin des flammes, je continuais à courir dans le couloir, sachant que le danger était toujours présent. Le type au rire d’hyène avait quand même le pouvoir de contrôler les passages et même de remplir une salle entière d’eau! Andariel allait devoir se débrouiller seule.
    « Où sont mes moutons? Où sont mes moutons? Se sont-ils égarés en chemin? Maman Loup n’est pas contente… Quoi? Qu’ont-ils dit? Mes petits loups vont retrouver les moutons pour leur chère maman! » Alors, il était passé combien de temps avant qu’il ne fasse son message? À peine cinq minutes. Je suppose que j’allais devoir m’habituer à ce que les pauses soient si courtes… Au moins, le total de l’effet de la régénération était parvenu à se faire durant ce laps de temps. Maintenant, j’étais de nouveau frais et disponible pour continuer ce jeu. Cette fois, j’avais perdu pour de bon Andariel. J’allais de nouveau travailler en solitaire. Je continuai de courir à travers les passages, activant des pièges les plus originaux que les autres. Après avoir eu le droit à une hallebarde, un trou sans fond, des piques sortant de partout et une baignade dans les fonds marins, je tombai sur un chemin mitraillé de flèches où je réussi à m’en sortir avec une flèche dans la jambe gauche et une autre sur le bras droit sans compter les égratignures que je récoltai. J’eus vite fait de me guérir car la flèche m’ayant traversé la jambe avait créé une blessure qui saignait beaucoup et la flèche qui s’était figée dans mon bras droit m’avait fait énormément souffrir. Ensuite, je fis la connaissance avec un passage rempli de marionnettes qui parle lanceuses de couteau qui m’avaient fait délirer durant plusieurs minutes avec leur boîte à paroles dénuées de sens et leurs armes, avant que je me déchaîne sur eux en les bombardant de flammes, ce qui eut effet de les brûlés sur le coup et je pus m’en sortir pas trop mal. Durant ma promenade, j’ai aussi eu le droit à une rencontre avec un autre loup à deux têtes que je n’eus vite fait de tuer, évitant de justesse des blessures graves. Je finis ce combat avec des lambeaux de vêtements déchirés et des marques de morsure sur le bras. Tout ça, sans même avoir eu l’occasion de découvrir une sortie. Quand allait ce finir ce grand délire? Écrasé contre le mur, je faisais de mon mieux pour reprendre mon souffle quand une voix bien désagréable mais familière fit de nouveau son apparition. Qu’est-ce qu’il veut encore celui-là?« Attention, attention. Ceci est un message pour mes chers moutons. Mes petits loups ayant besoin de repos, mes oiseaux de chasse vont les remplacer pour veiller sur vous, mes petits moutons! »La voix s’éteignit suivit du fameux rire agaçant qui lui était propre, avec des bruits d’ailes qui fouettent l’air en fond et des cris d’oiseaux pas trop rassurants.

    HRP:
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Sam 19 Juil 2014, 15:57



Les yeux Andariel étaient en larmes, sa toux l'empêchait de respirer normalement elle continuait cependant à courir malgré la douleur. Elle tourna à droite puis à gauche et encore à droite, il fallait qu'elle parte le plus loin possible de gargantua, un autre affrontement la mettrait encore plus mal en point.

* Bon faisons un petit récapitulatif, une morsure au bras droit, les phalanges bien amochées, sans doute une côte fêlé et un grande entaille sur le flanc. Pour l'instant je m'en sort bien, de toute façon je ressort toujours de ce genre de jeux à moitié morte. Ça  me rappelle la fois ou j'avais fini avec un œil en moi, un bras disloqué, mes pieds cramé, de multiples entailles sur tout le corps et les poumons en feu à cause d'un gaz toxique. Mais j'avais survécu. Je pense que c'est ma plus grande force, réussir à toujours avancer malgré les blessures. *


Toutefois ce souvenir la rempli d'autant de rage que de fierté, sortir victorieux de ce genre de jeux était toujours très valorisant, et pis mettre sa vie en jeux restais très divertissant.

Elle prit le temps de s’arrêter pour souffler un peu, estimant s'être assez éloigné. Elle n'était pas tombée sur beaucoup de pièges, et avait réussi à les éviter. Il était l'heure de soigner ses blessures. Andariel enleva le haut de son kimono le laissant tomber, attaché toutefois à la taille par la ceinture. Son dos totalement nue laisser apparaître son tatouage sur une majeure partie de son corps, sa poitrine dissimulée uniquement par des bandages blanc. Elle pris alors le temps de cautérisé sa plaie et repris enfin la route, d'une marche rapide. Enfin repris son souffle, elle recommença à trottiner et aperçut une porte en bois d'une grande facture sur le mur du couloir.

* Que peut il avoir dans cette salle ? J'ai faim et soif, un peu de nourriture me ferais le plus grand bien après avoir perdu tant de sang. Et de tout façon la grandeur de la porte ne laisse pas à penser que c'est un monstre qui ce cache derrière. *


Elle ouvrit donc la porte se retrouvant dans un grande pièce très haute. Elle fut même surpris que certains meubles comme le lit était suspendu dans les airs. Une table avec des fruits et une carafe d'eau attira son regard, elle s'y dirigea rapidement et après avoir bu la moitié du récipient, elle engloutit plusieurs fruits. Elle prit alors le temps de mieux observer la salle, de nombreuses armes et tête empaillé se baladait ici de là. Tout à coup une voix aigu mais masculine siffla :

« Maîtresse nous avons une intrus quelque peut téméraire, dois-je la liquéfier pour sa seigneurie ? »


La voix provenais d'un petit être tout noir, cornu et avec une petite queue en pointe qui se tenait sur la table faisant face à Andariel. Une autre voix perça l'air, cette fois-ci plus féminine et juvénile qui provenait de derrière Andariel, du lit plus précisément.

« Non laisse, c'est une vielle connaissance, n'est ce pas Amadriel ? »


Andariel se retourna pour voir son interlocutrice et son hôte.

* Amadriel ? Cette gamine connaît ma grande sœur ? Normal qu'elle m'ait confondu, nous nous ressemblons, mais qu'elle est sa relation avec elle … *


La gamine été descendu de son perchoir et s'était approchée de la jeune femme, quand elle put distinguer les traits de son visage elle comprit sa mésentente.

«  On dirai que tu n'est pas Amadriel finalement, mais tu lui ressemble étrangement ... »


«  Amadriel est ma sœur, je suis Andariel sa jeune sœur. »


« Je vois, ça explique votre ressemblance, alors que fait une Alastor si loin du troupeau, peux être est tu toi aussi venu me défier ? »


« A vrai dire je ne sais même pas où je suis, tout ce que je sais c'est qu'il y a un abruti qui s'amuse à jouer avec moi. »


«  AHAHAH. Yorgul à fait une grossière erreur d'inclure une Alastor dans son jeu, il risque de le payer chère si ta famille l'apprend … Tu à l'air tout de même mal en point. »


«  Juste des petites égratignures, et pas besoin de ma famille pour lui botter l'arrière train, je jure qu'il va manger. »


«  Tu dis ça mais au vu ton état seulement à cause de ses animaux de compagnie, j'ai des doutes sur tes chances de succès … »


Justement en parlant d'animaux de compagnie un message retentit de notre ami Yorgul, changement de monstre, on passe au piaffe dorénavant !

mot : 757
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Lun 21 Juil 2014, 21:04

    Ce jeu, à force d’y jouer et d’y participer comme jamais, commençait à être pénible. Et par pénible, je ne pensais pas aux nombreuses blessures que je me faisais au fil de mes courses et de mes combats. Plutôt par ma patience qui était durement mise à l’épreuve suite à toutes mes recherches d’une sortie possible, sans en trouver une seule, malgré l’immense terrain que j’avais parcouru depuis le début de mon arrivée. J’en avais vraiment marre de ce jeu à la con. Je voulais partir d’ici le plus vite que je pouvais mais il n’y avait aucun moyen de savoir si je m’enfonçais davantage ou si je me rapprochais de la liberté. L’« immense terrain » que j’ai cru vérifier était peut-être des chemins que j’avais déjà vu, qui sait! Ça faisait peut-être plus d’une demi-heure que je croyais avancer sans savoir que je tournais en rond depuis tout ce temps. C’était frustrant. Ne pas connaître la direction à prendre. Ignorer si je progressais ou si je me perdais encore plus que je ne l’étais. Et le pire dans tout ce cirque : entendre la voix de ce con*ard qui jouait avec nous. Depuis qu’il avait annoncé si joyeusement le remplacement des loups par des stupides oiseaux, il ne s’était plus jamais manifester, se plongeant dans un silence qui ne lui était pas familier. Enfin, je n’étais pas là pour me plaindre. Ça ne me dérangeait pas du tout qu’il se ferme la trappe et nous laisse un peu tranquille. Cependant, malgré qu’il nous ait prévenus aux sujets des oiseaux, je n’en avais croisé aucun. Pas une seule créature à plumes dans les environs! D’ailleurs, cela faisait aussi un moment que je n’avais pas activé par mégarde un piège, ce qui, rajouter avec la tranquillité de mes environs, me forçait à me méfier. C’était trop calme pour que ce soit vrai. Il attendait certainement quelque part, dans un de ces nombreux tunnels, pour me piéger et me mettre hors d’état de nuire pour de bon cette fois et me tuer par la même occasion… Je dramatisais sans doute inutilement. Ce type ne cherchait qu’à s’amuser en nous envoyant des bestioles bizarres et des pièges au travers de notre route pour une raison qui m’était totalement inconnue. Bah, je suppose que la réponse est simple : juste pour avoir du plaisir ou un truc dans le genre. J’étais prêt à parier que c’était l’unique raison qui le poussait à nous embarquer dans son jeu. De plus, si j’avais le droit de bénéficier d’un moment de paix, autant en profiter et s’en réjouir au lieu de me poser des questions qui me mèneront à rien.

    L’esprit plus tranquille maintenant, je continuais à courir dans le dédale de corridors, cherchant toute trace de potentielle sortie mais peu importe où mon regard se posait, je ne voyais que des murs gris, vides de toute porte ou fenêtre. Les minutes passaient sans que je trouve un moyen de quitter les couloirs et qu’il y ait une attaque de monstre. Le maître du jeu aussi ne s’était pas manifester et malgré mon éloignement, Gargantua gardait le silence. Aucun grognement ou hurlement venant de la mère des loups, ce qui me surprenait car après notre fuite à travers la fumée produite par le feu, j’aurais cru que la créature chercherait à nous faire payer ce que nous lui avons fait, à elle et ses loups adorés. Je m’étais sans doute tromper sur son caractère mais ce n’était pas grave. Je préférais qu’elle se tienne à carreaux au lieu de devoir l’affronter, seul. Ça ne me plaisait pas de le dire, mais sans l’aide d’Andariel, je risquais de ne pas tenir très longtemps face à ce monstre. Je poursuivais ma route, tournant à presque chaque intersection, ne trouvant toujours rien à part les habituels murs gris ternes. Je vais devoir courir pendant combien de temps pour trouver une sortie? C’est long! Et cerise sur le gâteau, je ressentais de plus en plus l’envie de manger et de boire une boisson fraîche. Courir ainsi pendant tout ce temps m’a ouvert l’appétit, ce qui n’est pas très surprenant. Il fallait bien que je commence à avoir faim à un moment ou un autre, sauf que, personnellement, j’aurais préféré quitter cet endroit avant de sentir cette envie qui me prenait au mauvais moment. S’il y a bien une place où je ne risquais pas de trouver de la nourriture, c’était bien ici. Je tentais de courir sans prendre en considération les gargouillements de mon estomac mais arrivé à un certain instant, je ne pus continuer sur cette lancée. Je m’arrêtais immédiatement là où est-ce que j’étais. Je ne pouvais pas poursuivre mes recherches de liberté en ayant le ventre vide et la gorge sèche. Sans boire et manger, il y avait plus de chance que je meure que je trouve une sortie. Était-ce ça, le but de ce type? En enlevant tous les pièges sur mon chemin et ne guidant aucun monstre dans ma direction, il voulait que je meure de faim et de soif? Une colère noire m’envahit. Je n’allais pas mourir comme il l’entendait… ou plutôt, je ne voulais pas mourir tout cours. Je ne voulais pas lui donner la satisfaction de me voir crever comme il le voulait. À partir de maintenant, j’allais aller à la recherche de nourriture. C’était une priorité.

    Je continuais à traverser les couloirs, me contentant de marcher au lieu de courir, tournant la tête dans tous les sens pour voir, ne serait-ce, qu’une trace de nourriture ou d’eau. Je tournais à gauche et je tombais sur un couloir avec une différence des autres chemins. Là, en plein milieu du mur gris, se trouvait une porte en bois, identique à celle que j’avais emprunté quand j’étais dans la salle, à la différence que cette porte était brune-dorée, pas grise. Je souris en remarquant la taille de la porte et l’ouvrit. Ce con*ard trouve toujours un moyen d’ajouter sa touche d’humour.Je me mis à quatre pattes et pénétra dans un minuscule tunnel réservé pour les enfants. Je sortis finalement de la petite porte et tomba dans une salle immense… très spéciale. La pièce était jonchée de jouets et de peluches de toutes sortes en format géant qui lévitait dans les airs, se déplaçant doucement comme si de rien était. Un grand escalier en spirale s’élevait dans les airs et disparaissait dans le plafond mais ce qui restait le plus surprenant était ce qui se trouvait au centre de ce coffre à jouet immense. Une petite table se tenait tranquillement dans un jardin, flottant à quelques centimètres du sol. Une belle nappe blanche la recouvrait joyeusement et sur le dessus se trouvait un bol rempli de fruits de toutes sortes avec une tasse blanche à motifs roses et une assiette avec couteau, fourchette et cuillère. Il y avait même une petite chaise pour s’assoir. Je n’hésitais pas une seule seconde. Je bondis vers la table et m’installa sur la chaise. Par chance, elle ne flottait pas assez haut pour que je ne puisse pas l’atteindre. Je pris plusieurs pommes avec des raisins et des cerises et me mit à manger. C’était trop beau. Grâce aux jus fournis par les fruits, je n’eus même pas besoin de toucher à la tasse pour étancher ma soif. Puis, une pensée me traversa l’esprit : et si cette nourriture était empoisonnée? Je m’arrêtai tout de suite, craignant le pire des scénarios. « Ne t'inquiète pas. La nourriture est bonne, aucun poison à l'intérieur. »

    Je sursautai brusquement au son de la voix et par instinct, j’enflammai mes
    mains, prêt à combattre un nouvel ennemi. Sauf que, surprise! La personne qui avait parlé était une petite fille de mon âge environ qui était apparue devant moi par magie. Elle avait les cheveux orange longs, le teint un peu verdâtre, des yeux bleus azur ainsi que des oreilles pointues ce qui la plaçait dans la catégorie non humaine. Un elfe? Je ne voyais pas d’autre explication. Je restais sur mes gardes, conservant les flammes dans mes mains. Les apparences étaient souvent trompeuses et gamine ou non, je restais en territoire ennemi. « Je ne suis pas méchante... je suis une gentille, crois-moi. Je t'ai fourni de la nourriture non? » Si la nourriture avait réellement été empoisonnée, je serais mort il y a un moment déjà, donc elle avait dit vrai. Devais-je sérieusement la croire? J’avais encore des doutes sur elle et en sachant que je participais à un jeu tordu... « T’es qui pour commencer? Allié ou ennemis? » La petite fille ne répondit pas aux questions, quitta sa chaise et s’avança vers moi. Elle me prit par le bras, faisant gaffe à ne pas toucher aux flammes et me fit tomber pour mieux me rattraper par la suite. Plongeant dans une incompréhension totale, la gamine aux cheveux orange en profita pour rapprocher son visage près du mien, me serrant avec une force qu’aucune gamine de son âge ne devrait posséder. « Quel ton impoli! Qui je suis? Je suis Ilia. Être ton alliée ou ton ennemie? Quelle question. Je croyais te l'avoir dit. Je suis… avec… toi. Une gentille petite personne!» Et elle m’embrassa sur ma joue. Pour ensuite descendre sur mes lèvres. Nous restions dans cette position une bonne coupe de seconde avant que je reprenne mes esprits et que je m’éloigne d’elle. « Que… qu’est-ce que tu fous?!» En la quittant de sa poigne, je l’avais jeté par terre et quand elle se releva, son visage était en train de se décomposer. « Qu’est-ce que je fais? C’est idiot comme question. Je t’embrassais, c’est tout. » Et elle se transforma. Son visage changea du tout au tout, passant du visage humain au visage d’oiseau. Son nez fut remplacé par un bec pointu et ses yeux bleus azur devinrent perçants. Sa chevelure orange devint un plumage orange et des ailes se mirent à pousser de son dos, déchirant sa robe et laisser sa peau verdâtre à l’air libre. Mais déjà, sa peau était recouverte de plumes et ses jambes se transformaient déjà en serres de prédateurs. La créature poussa un cri strident et reporta son regard sur moi. « Je suis Ilia, ton alliée qui causera ta perte. » Et je compris. La gamine était un oiseau. Un oiseau envoyé par le maître du jeu qui pouvait changer son apparence. À la différence aussi que les oiseaux pouvaient parler contrairement aux loups. Ils devaient sans aucun doute être largement plus intelligents que leurs compagnons quadrupèdes. Les combattre ne serait pas aussi simple que ça. Ilia déploya ses grandes ailes et s’envola dans les airs en poussant un cri. La chasse était commencée!
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Mar 22 Juil 2014, 23:36



Le rire animal du maître du jeux se perdit peu à peu, Andariel ne semblait pas du tout affecter par cette annonce.

* Il peut m'en voyer ce qu'il veut, caniche, volaille ou chèvre, cela ne changera pas le résultat de la partie. Je suis toujours victorieuse, et je vais lui apprendre cette leçon universel. *


Quand à la jeune fille au corps tatoué, elle se dandinait sur ses pieds, semblant hésiter sur le sort qu'elle réservait à Andariel. Qu'elle dévisageait d'ailleurs comme on dévisage une glace vanille chocolat par temps de canicule. Elle prit enfin une décision.

«  J'aurai apprécier un combat contre toi, mais au vue de tes blessures et de ta force encore trop faible, notre face à face n'aurait pas été à la hauteur de mes attentes. Connaissant le potentiel des Alastor je vais parier sur l'avenir, car je suis sur que tu fera une excellente challenger, je n'ai donc pas très envie que Yorgul ne t'abîme trop … Mais je n'ai pas envie de m’immiscer dans son jeux non plus … »


«  Je n'ai nul besoin d'aide pour me débrouiller, j'ai toujours réussi à m'en sortir seul jusque là, et ça continuera. Maintenant si tu as une arme ou un moyen de sortir d'ici je dit pas non ... »


La fillette rigola à gorge déployer.

« T'est plutôt marrante comme fille, j'ai hâte de notre prochaine rencontre, en attendant je te donne ceci ... »


Et elle partit chercher un objet sur une étagère. En revenant Andariel s'aperçut que c'était un katana d'une couleur carmin à la garde sombre.

« Je te la prête pour la durée du jeux, reviens me voir et si tu gagne notre duel je t'offrirais une de mes techniques secrètes ... Sur ce ne me déçoit pas ou tu le regrettera. »


A peine avait elle finit sa phrase que l'espace temporelle autour d'Andariel se distordit et elle réapparut devant la chambre de cette étrange démone. Porte qui s’effaçait peu à peu ne laissant derrière elle que les pierres dur et froide de cette prison. Andariel parut étonné par le phénomène, presque amusé. Enfin, après avoir regardé tout autour d'elle pour se localiser, elle reporta son attention sur le sabre qu'elle tenait entre ses mains.

* Jolie tour de magie, me faut la même chose dans ma chambre. Enfin me revoici en piste, mais cette fois nourrie, désaltérée et surtout armée. Même si je suis pas une experte en katana, moi tant que ça coupe, j'en demande pas plus. *


Elle continua donc sa course d'une foulée sereine, n'ayant plus rien à craindre, en oubliant presque les douleurs qui rappelait à son corps ses épreuves précédentes. Dans les allées qui suivirent elle ne rencontra pas grand chose, certains pièges vicieux réussirent tout de même à percer l'une de ses jambes et à la défigurer d'une balafre sur le visage. Pour elle ce n'était que des égratignures, elle ne pensait qu'à une chose, le moment où elle pourrait enfin affronter la hyène. Toutefois elle ne faisait que déambuler, l'inactivité de ses adversaires la fit perdre son enthousiasme et ralentit l'allure marchant presque au pas. C'est pendant ces longues minutes de silence et de calme qu'elle remarqua un détail qui manquait.

* D'ailleurs il est ou mon abruti de serviteur ? Sans ses gémissement constant on s'ennuierait presque. Il était pas censé être avec nous dans la partie ? Après tout la hyène avait dit trois moutons au départ non ? Enfin le connaissant soit il est déjà mort ou capturé, ou, ce qui m'arrangerait, il n'est pas ici et pionce tranquillement profitant d'une journée en mon absence. Dès que je le revoit je lui en décoche une. Juste pour me défouler. *


C'est alors que sans s'en rendre compte elle arriva dans une très grande et vertigineuse salle avec au milieu un escalier en colimaçon. De grandes cages de métal était suspendu au plafond emplissant la pièce très mal éclairée. elle étaient pour la plus part soit ouverte soit totalement éclater faisant présager une force inquiétante. Plusieurs bruits d'ailes fouettait l'air et le cri d'un oiseau retentit dans la pièce.

* Tient un comité d'accueil, il peut être temps de tester ma nouvelle lame. Mon aile blessé va rendre mes manœuvres aériennes plus difficile, dans ce cas j'arracherai les leur pour rester au sol. *


Une voix familière emplissant la salle de son humour si personnel, au moins son jeux le divertissait.

«  Un lombric à réussi à ramper jusqu'à ma volière, quel dommage, j'ai malencontreusement oublié de fermer les cages, attention à ne pas se faire becter petit ver de terre. »


mot : 762
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Ven 25 Juil 2014, 01:40

    Étais-je destiné à être une machine à malchance tout le long du jeu? Si la réponse est non, j’avais l’impression d’en être une en tout cas. Depuis le début de la partie, je ne faisais qu’attirer des monstres, telle une foire à créatures, essayant de survivre de mon mieux aux pièges mortels que ces bêtes aimaient mettre ne travers de ma route. Bon, déjà là, les guets-apens des loups avaient été assez faciles à contrer et les combattre plusieurs fois m’avait permis de connaître plus ou moins leurs faiblesses par cœur. Aussi, ils étaient si stupides que s’en était même plus drôle, donc j’ignorais si nous pouvions appeler leur embuscade « guet-apens », sauf que… cette fois, je ne m’en tirerais pas si aisément qu’avec les grosses bêtes poilues. Mon ennemi était dorénavant une emplumée volante à l’intelligence supérieur qui lui permettait de parler et de se bâtir une stratégie – comme n’importe qui arriverait à le faire d’ailleurs – à la simple et unique différence qu’elle avait des ailes et pas moi. Un avantage qu’elle utiliserait sans vergogne pour m’abattre. Je mis de la distance entre nous deux, réactivant au passage les flammes que j’avais éteinte lors du rapprochement soudain d’Ilia avant qu’elle ne m’embrase et pris une position de combat, dégoûté. Comment avais-je pu laisser cette fi… oiseau me donner un baiser de cette manière? Y penser me donnait des frissons mais ce n’est pas ce qui allait m’empêcher de combattre. Je pris le couteau couvert de sang séché que j’avais utilisé contre les loups et le pointa vers l’oiseau au plumage orange. Celle-ci avait d’ailleurs le regard dans le vide, volant à une hauteur que je ne pouvais pas atteindre, ce qui avait le don de m’énerver encore plus. Elle resta dans les airs, comme ça, durant dix seconds interminables, réfléchissant à je-ne-sais-trop-quoi. Je n’étais pas de nature patiente et la tentation de lui lancer une boule de feu, là, maintenant, me démangeait beaucoup. Pourquoi hésité plus longtemps? « Hum… Enfaite, je ne crois pas que j’ai la permission de te tuer avant la Grande Finale… Mon maître ne sera pas content, ça gâcherait le Jeu… Disons que je suis simplement ici pour te faire souffrir d’accord? » … Était-ce une bonne ou une mauvaise annonce ça? Grâce à elle, j’avais appris le maître du jeu voulait nous maintenir en vie jusqu’à la Grande Finale – qu’est-ce que ça implique d’ailleurs ce truc? – et donc, Ilia était contrainte de me blesser gravement mais je la sentais mal cette histoire.

    Après tout, nous avions eu le droit à Gargantua et les pièges mortels, ce qui contredisait les paroles de l’oiseau. Le but de son con*ard de maître n’était-il pas de s’amuser en nous regardant crever? Ceci dit par contre, Ilia pouvait quand même avoir raison. Cet endroit était sous le contrôle total de cet auteur encore inconnu et il avait eu plusieurs occasions en or de nous tuer sans trop de difficulté. Quoique… si le plaisir justifiait tous ses actes, nous tuer quand nous étions blessés l’aurait ennuyé. Enfin, peu importe. Réfléchir au véritable but de cet enfoiré ne mènerait à rien et j’avais toujours le problème de Miss Orange. Qu’on soit en vie était le plus important et il était clair que j’allais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour tourner le jeu à mon avantage, même si le con avait une bonne raison de le démarrer. Je n’allais pas commencé à me laisser crever par cet oiseau pour voir si le bonhomme dans l’ombre allait réagir pour tenter d’arrêter son subordonné. Je n’étais pas un fan du masochisme…« Par où commencer? Je devrais peut-être d’arracher un bras ou une jambe… Non, je saute des étapes moi! T’arracher la peau? Te voler un œil? Je te laisse le choix du membre ou de l’organe hein. » Je souris, non parce que j’étais intéresser d’une manière ou d’une autre par ses propositions, mais uniquement parce que je n’allais jamais la laisser me mutiler car je comptais bien l’attaquer avant qu’elle me m’attaque. Sans attendre plus encore, je passai à l’offensive. Mes flammes partirent à une vitesse folle vers Ilia, qui, surprise par mon initiative rapide, évita de justesse la carbonisation de son visage mais eu le droit en récompense d’avoir son aile gauche en feu. L’odeur de brûlée ne tarda pas à s’élever dans les airs et un petit nuage se forma rapidement au-dessus de son plumage enflammé. La créature se mit à tousser à cause de la fumée mais ne resta pas planté là à tousser. Elle se roula sur le sol et étouffa le feu avant de se redresser et me faire face. Je voyais sans aucun mal les plumes orange changées en noir par le feu et les morceaux de peau brûlée qui n’ont pas bénéficier de la protection de plumes. « Alors Ilia? La cuisson n’était-elle pas à point? » Le monstre-oiseau poussa un cri strident et horrible, me fixant d’un œil noir vengeur. Ce fut le dernier élément qui brisa l’image de la mignonne petite fille aux jolis cheveux orange.

    « Co…Comment oses-tu?!?! Comment oses-tu te moquer de moi?! Comment oses-tu… Mon… mon beau plumage… TU VAS LE PAYER PAR TON SANG!!! » La voilà en colère. Parfait, il ne restait plus qu’à attendre ses actions stupides qu’elle allait entreprendre pour pouvoir gagner contre elle. C’était aussi simple que ça. Intelligente ou non, la colère allait lui faire perdre tout son sang-froid et dans ces conditions, la victoire ne poserait aucun problème. Ilia fonçait déjà sur moi et ce fut après que je compris que j’avais commis une erreur. Bouillonnante de rage la ferait sans doute mal agir sauf qu’elle restait rapide et puissante. J’essayai d’éviter ses serres mais au final, une griffure me zébra l’épaule, qui se mit à saigner. Sans me soucier de la douleur de cette blessure, je profitai de l’attaque d’Ilia pour contre-attaquer en utilisant mon cœur prolongé par les flammes et lui tailla profondément son aile brûlée, l’empêchant une bonne fois pour toute de voler. En la handicapant de cette façon, le combat sera plus équitable. Ilia valsa sur le sol en hurlant de rage mêlée de douleur et arrêta de bouger. Je crus d’abord qu’elle était K.O, mais quand je remarquai qu’elle reprenait son apparence humaine, je sus qu’Ilia avait compris que c’était idiot de poursuivre la bataille avec sa forme d’oiseau. Elle se releva d’un bond et me fit de nouveau face. Je vis une rapière apparaître dans sa main droite et quelque chose me disait qu’elle savait parfaitement manier cette arme. « Sale con*ard! Mon plumage ne t’a donc pas suffit?! Il a fallu que tu prennes mon bras gauche aussi?!? Je vais te trancher en morceau et te donner à bouffer aux loups! » Elle courut à toute vitesse vers moi et sans que je n’eus le temps de lever ma propre arme, elle m’entailla méchamment le bras droit. En regardant l’ampleur des dommages, je sus que je ne pouvais plus compter sur ma main droite pour finir victorieux de ce combat. On est quittes maintenant. Ce que ça faisait un mal de chien par contre mais ce n’était ni la place ni le moment de se plaindre d’une blessure comme celle que j’avais. La fille attaquait de nouveau et cette fois, j’étais préparé. Je parai son coup avec mon couteau enflammé, débutant une danse entre une manieuse de rapière et un manieur de couteau avec prolongation de flamme.

    Je tentai de la frapper à mon tour mais Ilia évita l’attaque en s’éclipsant par la droite et agita son épée vers mon cœur. Je me tassai vers l’arrière et je m’en sortis avec une blessure superficielle sur le torse. Je sautai vers le côté gauche d’Ilia mais tout ce que je pus faire fut d’égratigner ses côtes. Un mince filet de sang coula de la plaie mais ce n’était pas suffisant. Ce coup était faible, il fallait faire mieux que ça. Nous poursuivîmes cette danse d’attaque et de blessures mineures durant plusieurs minutes, sans obtenir ce que l’on désirait. Peu importe où nous frappions, la défense de l’autre permettait uniquement des petits dommages sans importance. En termes de force et d’habilité, nous étions égaux et gagner ne serait pas facile. Le premier à commettre une erreur sera le perdant mais aucun de nous deux ne se relâchait. Le temps continua de passer et je commençais à ressentir de l’épuisement. J’étais en train d’essayer de garder mon souffle. « Déjà épuisé con*ard? Dans ces conditions, on fait moins le malin…» Malgré ses paroles qui se voulaient confiantes, Ilia n’était pas dans un meilleur état que moi. Elle aussi était fatiguée. La preuve ; ses mouvements étaient beaucoup plus lents qu’au début et elle haletait elle aussi. « Tu ne t’es pas regardé! T’as déjà le souffle court et je te trouve bien lente! » Illia sortit un soupir agacée et réussit à me faire une blessure mineur sur le ventre. Elle sourit, croyant prouver sa supériorité mais sa mimique s’effaça quand je lui entaillai l’épaule. Encore une fois, simple blessure superficielle. À ce train-là, il n’y aurait aucun vainqueur! Allez Ilia… commet une erreur! Que faire? Que faire?

    Mon regard se tourna vers un dé flottant derrière mon adversaire et j’eus une idée qui me traversa l’esprit. Avec tous ses jouets qui flottaient dans les airs, je pouvais utiliser ma télékinésie sur eux et attaquer par surprise Ilia. Tout en continuant de parer les coups de mon ennemie, je me concentrais sur le dé – qui n’était pas trop énorme, merci! – pour le faire bouger. Le truc, c’est que dans des conditions normales, je n’aurais pas eu tant de difficulté à le manipuler sauf que là, quand ça se déroule en plein milieu d’une bataille, c’est une autre histoire. En plus d’éviter la rapière d’Ilia, je ne devais pas relâcher une seule seconde mon attention sur le cube, ce qui était difficile et les coups du monstre métamorphique m’atteignaient de plus en plus. « Alors, qu’est-ce que je disais? Tu te fatigues pour rien, la victoire est déjà mienne! » Le dé bougea finalement. Je poursuivis ma manœuvre, augmentant la magie que je lui envoyais et le fit reculer. « Qu’est-ce que tu regardes toi? Je veux voir la peur et la souffrance dans tes yeux alors regarde-moi!» Ilia commençait à se retourner pour regarder ce que je regardais. Je n’avais pas une seconde à perdre! C’était ma seule et unique chance que j’avais. Je fis foncer le cube dans notre direction à une vitesse hallucinante et quand Ilia fut complètement retourné, elle n’eut jamais le temps nécessaire d’éviter cette attaque.« Que…» Le dé la frappe de plein fouet, l’assomant sur le coup. Affichant un sourire de victoire, je me laissai tomber par terre, reprenant mon souffle. J’avais réussi à la battre. J’AVAIS RÉUSSI. Je regardai autour de moi et quand je posai les yeux sur la table avec le panier de fruit, la nourriture et les tasses disparurent par magie. Ouais, bien sûr…Un grincement venant du plafond me fit lever la tête et je regardai les escaliers s’allonger, me priant de me rendre à l’étage supérieur, comme une invitation. Utilisant ma régénération élémentaire, je guéris mes blessures et me leva. Mon corps était encore faible alors je tanguais un peu mais je parvins quand même à montrer les marches. À mi-chemin, le maître du jeu fit de nouveau une annonce. « Ainsi le jeune mouton affronta bravement un oiseau de proie, remportant l’honneur de passer au niveau suivant. Avancer mes moutons, allez vite. Votre berger vous attend… Pour la Grande Finale! » Termina-t-il avec un rire enjoué.
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Mar 29 Juil 2014, 23:08



La bête qui avait poussé se cri strident sortit de l'ombre. Un gigantesque oiseau au plumage colorée lui faisait face, virevoltant. Il ressemblait à un perroquet vert et jaune qui vivent dans les région chaude. Sauf que la c'était le modèle au dessus. Un nouveau cri transperça l'air, en signe de défi.

* Je me ferrai bien un manteau avec des plumes de cette taille, dommage que la couleur ne scie pas à mon teint. En tout cas il à l'air moins coriace que l'autre bestiole. *


Le perroquet géant chargea. Andariel esquiva de justesse, il détenait une vitesse impressionnante pour sa taille. Il recommença la manœuvre plusieurs fois mais Andariel qui avait dégainé son sabre réussissait à parer les attaques rivalisant de force avec la bête. Malgré tout elle ne pouvais jamais répliquer, l'oiseau maître des airs, gardait toujours le contrôle de la distance, règle élémentaire dans un combat. Chose qui énerva quelque peut la démone qui commençait à se transformer.

* put*i*, rien de plus énervant qu'un combat ou je peux pas taper mon adversaire. Rien ne vaut un affrontement direct basé sur la puissance. Attend que je te chope le piou piou. *


C'est alors qu'Andariel sortit ses ailes abîmés et pris son essor. Son vol n'était pas stable et hésitant, il n'en fallut pas plus à son adversaire pour foncer dans un cri strident et projeter violemment la femme sur le sol, réveillant sa fracture. Andariel cracha du sang et sentit la douleur, toutefois sa rage était trop grande et elle retenta par deux fois d'envahir les airs, essaie qui connurent le même échec. Alors qu'elle était plié en deux par la douleur affligeante, le piaf sortit une nouvelle carte de ses plumes, et projeta plusieurs plumes telles des lances. Deux touchèrent au but, l'une dans la jambe gauche et une autre dans le bras droit. Andariel ne put retenir un grognement à l'impact.

* Déjà que j'avais du mal à le toucher au corps à corps, voilà qu'il se met à jouer la distance. RAHHH saleté de piaf de m*rde, attend que je te chope je vais te déplumer, te griller et te balancer au porc. Tu ne mérite pas mieux. *


Frustrer de ne pas pouvoir atteindre sa cible et sévèrement toucher,  Andariel prépara une tactique de repli. Elle extirpa les corps étranger et cautérisa immédiatement. Elle clopinait, cependant devant esquiver les attaques de l'oiseau elle n'eut d'autre solution que d'ignorer la douleur et courir à tout vitesse. Énerver d'être traiter comme une proie par un piaf, elle se retourna et invoqua ses flammes, les concentra autour de son arme et tenta de les projeter vers son adversaire à plusieurs mètre d'elle. Ses flammes perdirent de leur intensité pour au final ne noircir que les plument de l'animal. Après cette échec cuisant elle remarqua une cage au dessus du perroquet. Elle décida de renvoyer une nouvelle attaque flamboyante pour l'occuper et partit aussi vite que ses jambes le pouvait et donna un coup pour détacher la chaîne qui retenait la cage. Comme espérer la cage cogna l'animal qui venait de relancer son cri agaçant. L'oiseau fut plaqué au sol et tenta péniblement de se remettre de l'événement. Avant qu'il ne put se dégager totalement de son fardeau, il aperçut Andariel qui se tenait juste devant lui. Il cria de toute ses forces ce qui fit reculer d'un pas Andariel se bouchant les oreilles et tenta désespérément de se dégager. Trop tard. Un premier coup d'épée vint entailler le cou de l'animal. Puis un deuxième, et un troisième. Andariel prit dans une furie sanguinaire, frappait sans s’arrêter, ne prêtant pas attention si l'animal était encore en vie ou non, ni au sang qui giclait de plus en plus. Quand enfin la tête gargantuesque du perroquet géant roula au sol, Andariel tapa dedans avec le pieds proférant des jurons victorieux.

« Bah alors, quand on se prend une cage dans la gueule on la ramène moins avec son cri de m*rde, hein ? Ça fait moins le malin là, à se dandiner avec son plumage de carnaval, ça fait quoi de tomber contre une vrai bête sanguinaire ? Bah alors je t’entend pas, c'est ptete parce que t'est mort, non ? »


Enfin calmée, elle repris petit à petit son souffle, couverte de sang, des blessures multiples et une grande envie d'un bon bain chaud. Elle laissa donc le cadavre derrière elle et tenta de retrouver l'escalier qu'elle avait aperçut en entrant dans la salle. En chemin, elle aperçut une cage au sol, avec à l'intérieur un humain attaché. En s'approchant elle reconnu le torse dénudé de son inutile serviteur. Elle l'avait dit qu'il était sûrement déjà fait capturé ou tuer. Elle se dirigea donc vers Aldor, préparant déjà son discours sur sa médiocrité et tout ce qui s'en suit.

mot : 796

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Mer 30 Juil 2014, 19:21

    Maintenant que j’affrontais cet étage depuis la défaite d’Ilia, je comprenais la notion de « niveau supérieur » dont avait parlé le maître du jeu et s’est avec une humeur glaciale et noire que je sus quelles emmerdes m’attendaient ici. Ce qui s’était passé était assez simple… et stupide de ma part. Lorsque j’avais débarqué ici, j’avais été contraint de prendre le passage sur ma gauche, étant donné qu’il n’y avait que cet accès de disponible et je m’étais mis à marcher dans le couloir, baissant complètement ma garde, croyant stupidement que les chemins seraient aussi vides que tout à l’heure, alors que je cherchais de la nourriture et de l’eau pour me maintenir en vie. À peine avais-je fais un pas sur le joli tapis qui traversait le couloir que je l’avais activé. Le piège je veux dire. Je ne m’étais pas du tout attendu à ça et pour récompense, je faillis finir embrocher par une énorme pique sortie du plafond sans prévenir. J’eus juste le temps de l’éviter et de crier « m*rde » , limitant les dégâts par une déchirure profonde sur le haut de mon bras. Le sang ne tarda pas à gicler de la blessure et vint s’écouler sur le sol, causant l’apparition d’une grande marre de couleur rouge sur le sol. Au vue de la quantité de sang perdue qui ne laissait présager rien de bon, je devais me guérir au plus vite pour éviter que l’hémorragie empire la situation mais le piège ne me laissait aucun répit pour que je puisse me régénéré. Je ne pouvais juste pas rester debout à rien faire puisque les piques avaient été créées pour sortir du sol à chacun de mes pas et utiliser mon pouvoir en même temps d’essayer de ne pas me blesser davantage n’était pas aussi facile que cela paraissait à premier coup d’œil. J’ignore si ma maîtrise de ma magie n’était assez bonne pour, mais j’étais incapable de me guérir sans lancer directement mon feu sur ma blessure et me concentrer sur elle pour qu’elle se referme pour de bon sauf qu’en essayant la régénération en zigzaguant m’empêchait d’accomplir les deux étapes importantes pour que mon pouvoir réussisse et donc, j’étais obligé de garder mon bras dans cette pénible condition jusqu’à ce que je sorte de ce passage pour appliquer la régénération élémentaire dessus.

    Cependant, avec la grande quantité de sang que je perdais à chaque mètre, mon énergie physique était durement touchée et j’avais de plus en plus de difficulté à éviter les piques pour réduire l’ampleur de mes dommages. Ma vision s’embrouillait de seconde en seconde et ma souffrance s’estompait au fur et à mesure que le monde devenait flou. Un mauvais signe, car plus ressentir de douleur dans mon état signifiait que la vie me quittait et qu’il n’y avait plus une seconde à perdre. Ma course ralentissait à une vitesse qui ne me plaisait pas et quand une pique vint me toucher la jambe, je crus que tout s’arrêtait ici. Je trébuchai sur le sol et me retrouva à quatre patte sur le sol, épuisé et proche de la mort. Le monde était au ralenti et embrumé mais je voyais clairement la pique approcher de mon visage, déchirant petit par petit le tapis et pendant une demi-seconde – une seule –, je me demandais si mourir n’était pas la meilleure manière d’en finir une bonne fois pour toute avec ce jeu stupide qui ne mènerait à rien, mais tout de suite après que cette pensée m’est traversé l’esprit, je pris conscience de l’absurdité de la chose. Mourir ne réglerait rien. Ce n’était qu’une méthode de lâche pour éviter de souffrir plus encore et d’échapper à la réalité, qui était dure et sans pitié… et ce n’était pas ici que je comptais finir mes jours. Je voulais sortir de ce merdier et respirer encore une fois l’air de l’extérieur… pour vivre. Dans un regain d’énergie, je me relevais juste à temps pour éviter l’empalement du visage et continua à courir – enfin, sautiller serait plus approprié que courir – dans le chemin. Puisant dans les forces qu’ils me restaient, j’utilisai des flammes pour réduire en cendres les obstacles sur mon chemin et finit par atteindre le bout du couloir. Je me jetais immédiatement dans le passage à ma droite, tombant lourdement sur le sol et faillis perdre connaissance à l’impact. J’eus besoin de toute la volonté que je pouvais réunir pour éviter de tomber éternellement dans les pommes en me redressant en position assise et me guérit avant qu’il ne soit trop tard. Ma blessure à la jambe était moins importante que celle de mon bras, alors j’allais m’en occuper plus tard, même si elle me faisait beaucoup plus souffrir. À force de courir, il n’était pas étonnant que ce soit elle d’ailleurs, la plus douloureuse.

    J’invoquai mes flammes et les envoyai sur mon bras. La grande blessure se cicatrisa lentement et à la fin, je pus distinguer une strie sur ma peau, preuve de ma pénible expérience avec la mort et m’attaqua à ma jambe. Cette fois, ce fut plus long avant que ma blessure ne se referme complètement mais aucune cicatrice ne resta après m’être régénérer. Ainsi, abuser de ce pouvoir avait un prix. À force de trop l’utiliser, la régénération élémentaire devenait de moins en moins efficace mais par chance, elle continuait d’imposer son effet antidouleur. J’allais devoir faire attention la prochaine fois mais en attendant, repos. Guérit ou non, ma magie ne me permettait pas de récupéré tout le sang perdu et à cause de ce fait, je devais attendre de le reprendre car mon corps était encore trop faible pour s’aventurer plus profondément. M’appuyant contre le mur, je reprenais tranquillement mon souffle, en attendant de voir mon corps retrouver ses couleurs, restant quand même à l’affût d’un danger. J’avais fait une terrible erreur en baissant autant ma garde et maintenant, j’en payais les conséquences. Je méritais ce qui m’arrivait et je tirerai profit de cette énorme lacune que j’avais commise. Les minutes passaient et mon corps s’habituait doucement. Je ne me sentais plus aussi malade que tantôt et mon teint avait repris sa couleur habituelle. Je tentai l’expérience en me levant mais je me ravisai de partir quand je vis le monde se mettre à tourner. Je devais attendre encore un peu pour être sûr d’avoir TOUT récupéré. Au moins, j’avais eu l’occasion de manger avant d’avoir cette blessure, sinon je crois bien que j’aurais réellement passé les limites du monde des vivants. Les fruits m’avaient redonné de l’énergie et grâce à ça, je n’en étais pas mort. Rencontrer Ilia a eu du bon finalement. Et à cette pensée, je me posai la question qui me trottait dans la tête : Depuis combien de temps étais-je pris dans cette tour? D’après les histoires à son sujet, le temps y était altéré et quand, par miracle, quelqu’un réussissait en s’en sortir, il n’était pas sûr de ressortir à l’année quand il y est entré. Est-ce que ce phénomène se produirait à notre sortie? Pour le savoir, faudra que je trouve une sortie pour commencer. Je n’avais pas de temps à perdre. Je me levai et marchai droit devant moi, ignorant de mon possible les murs ondulants et le tapis qui faisait des vagues.
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Petit jeu sournois [Andariel]

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