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 [Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée

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Dim 20 Juil 2014, 20:26

Mes yeux se ferment. Mon cerveau et mon corps ont décidé de ne plus écouter ma volonté. Je ne peux réellement rien y faire et j'enrage.
Une vague de douleur m'enserre le corps et mes yeux se rouvrent doucement. Je ne suis pas prêt, non. Je n'ai pas de flashs, pas de prise de conscience, je ne veux pas d'une mort qui ne m'apporte rien. Mourir, c'est le pire. Je ne veux pas. Non.
Je n'aperçois presque rien, juste cette silhouette aux allures immenses qui me surplombe, armant son coup pour me fendre en deux. C'est la seconde fois en très peu de temps que je vis ça et ce fait altère l'alchimie de mon cerveau, je ne sais pas comment réagir. Et même si j'en savais quelque chose, je ne pourrai rien y faire.
Mes yeux se ferment à nouveau, je ne suis pas prêt.
Un bruit sourd, une onde traverse le sol dans un grondement grave mais rapide.
Je les entrouvre encore.
La silhouette tombe à genoux. J'aperçois une ombre plus petite, élégante. Deux fois. Et deux fois je me fais sauver par un humain. Il va falloir que je l'accepte. Je ne peux plus renier que mon espèce est bonne. Qu'il y a quelque chose à sauver dans ce merdier. Les faits sont là. Depuis que je les fréquente, ces humains sont bons avec moi...
Mes yeux sont fermés et j'aperçois des flocons blancs former un écran de clarté intense, une lumière si pure impossible à contrer. Je ne peux plus me cacher, mon âme est nue...
Je suis emporté dans un sommeil presque comateux. Je ne rêve de rien mais je pense à Lilith. Et quand je pars, je sens le souvenir de l'étreinte de ses bras.

Je me réveille. Comme si on m'avait donné un coup fort sur la tête pour me réveiller.
Jamais je n'ai vécu pire gueule de bois. Et pourtant ce n'est pas la première fois que j'émerge contre un arbre dans un endroit que je ne connais pas.
Je suis réveillé mais il me faut encore quelques minutes pour sortir de la brume qui ne veut vraiment pas s'éloigner. Je finis par me dresser. Je jette un œil au ciel, la matinée est bien entamée. Je suppose que les magiciens m'ont examiné et laissé là car rien à craindre. Hashi m'observe. Je regarde l'arbre. On voit très nettement l'impact de ma projection. Mon épaule est endolorie, bien sur celle qui a déjà morflé auparavant. Je soupire. J'ai une énormément de chance, encore une fois. Quelqu'un aurait pu essayer de me zigouiller. Mais ma position de mort a eu raison.
Je jette un coup d'oeil à l'horizon, je vois des gens s'affairer. La nuit a été meurtrière, les magiciens courent dans tous les sens et je vois que nous autres, élus de Suris, avons survécu à l'assaut des bandits. Evidemment. Cependant, les pertes sont nombreuses.
Du mieux que je peux, j'aide le groupe à ranger le campement, observant ça et là les traces de lutte de la nuit dernière. Un véritable carnage, ils ne nous ont pas loupés.
Zorah répond à ma question. Le dragon est la réponse. Et je ne comprend toujours pas. Mais sincèrement, je la crois.

Elle finit par nous expliquer que pour trouver Suris, il faut se plonger dans la solitude.
Elle se téléporte.
Elle se concentre.
Puis disparaît à nouveau.
Je ne sais pas quoi penser. Mais elle semble dire la vérité.
Je soupire à nouveau. Je suis trop vieux pour ce genre de bêtises. Mais il faut le faire. Je regarde Hashi et m'accroupis pour être à peu près à sa hauteur. Il redevient visible.
Je lui souris. Lui caresse le sommet du crâne. J'espère qu'il aura compris le message. Tu as entendu la demoiselle, non ?

Je me redresse et m'éloigne du campement. Il me faut un endroit où je peux voir l'immensité.
J'ouvre grand les yeux et pars emprunter un chemin qui mène en altitude.
Je marche quelques dizaines de minute sur ce chemin, aucune pensée ne me traversant. Je me sens comme guidé, pris par la main vers une destination que je dois prendre. Cet être invisible est toujours là. J'ai l'impression que c'est Lilith. Comme toujours, c'est à elle que je choisis de dédier mes pas. Car elle est la seule qui puisse encore me protéger de moi-même.
J'arrive à un cul de sac. Un mur de roche couvert de neige me fait face. J'attrape une première prise et commence mon ascension. Mon épaule me tire et je sens à l'intérieur de mon corps les séquelles de l'impact. Tous mes organes se plaignent, même ceux qui ne semblent avoir rien à dire.
Je grimpe, je suis à plusieurs mètres au dessus du sol. Ce n'est plus mon corps qui commande mais cette volonté que je croyais détachée de mon égo.
Une prise. Puis une autre.
Dans un ultime effort, je parviens à atteindre le petit plateau qui me serre de sommet. Je m'assois sur le rebord, haletant, mon corps me hurlant qu'il ne peut plus rien faire pour moi.
Je pose mon regard à l'horizon. Je suis loin du sommet et pourtant je crois pouvoir toucher le ciel. Sous moi s'étale la splendeur du monde. Des plaines à perte de vue, limitée par l'océan qui ne connaît aucune barrière.
Un rire faible émane de ma gorge. Un rire nerveux, plein d'angoisse et d'ironie.
Je pense à toutes ces cités. A tous ces habitants. A chacun d'eux ayant des enfants ou en prévoyant. Je pense à leurs enfants, aux enfants de leurs enfants et je ne me sens plus rien. Il y a moi et le monde entier. Et je me sens en paix avec eux. J'aimerai leur sourire à tous, leur dire que je les aime, que la vie est un cadeau.
J'aimerai les voir grandir, leur porter secours, être avec eux et les servir.
Je ne suis pas un meneur. Je ne suis pas un larbin. Mais je veux dédier ma vie à ne pas être seul.
Mes yeux plongés dans la clarté de l'univers, le dos contre le domaine des dieux, je me sens partir.
Et dans l'infini profondeur du ciel, j'entraperçois une réponse.


Je ne me souviens pas avoir cligné des yeux.
Et la lumière a changé. Il ne fait plus froid.
Je n'arrive pas à y croire. Je marche, d'un pas léger et franc. Mes yeux ne peuvent plus le quitter. Suris.
Toute son immensité offre à mon corps et mon âme une bouffée d'air qui balaie toutes les malédictions. Je devais le voir.
Le cadre est parfait. Même dans tout ce que j'ai pu imaginer, un lieu pareil ne me serait jamais venu à l'esprit. Et cette entité...
Je suis si petit...

Mots et résumé:
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Ven 25 Juil 2014, 20:19


[Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée - Page 2 Tumblr_msow5lkrCO1satg9oo1_400
A la recherche du dragon
« Avoir la foi au autre nous permettes d'avancer, même seule..»

Le combat qui avait fait rage semblait enfin se calmer. Les bandits mort ou en fuite, mais malheureusement beaucoup de magicien avait aussi perdu la vie durant la bataille. C’était triste, mais malheureusement on ne pouvait plus rien y faire... Moi, je tentais avec l’aide de mon esprit compagnon Tathar et de ses pouvoirs elfique de soigne du mieux que je pouvais les blessés. Je ne pouvais pas, je n’avais pas les soignes parfaitement. Ma puissance magique me faisait défaut. Mais je faisais de mon mieux pour refermer les plaines ouverte ou tout du moins arrêter les saignements éventuels.

Toujours était-il qu’une fois la bataille fini, j’étais assez surprise des paroles de la dénommé Zorah... Bon, c’était sans doute un rituel de magicien, mais ce qui me perturbait le plus c’était qu’elle voulait aussi que les hommes qui nous avaient attaqué soit aussi honorer de la même manier. Si cela ne tenait qu’à moi, les mètres sur un bûcher et les brûler aurait été bien suffisant... Je pouvais sembler un peu plus cruel que d’habitude, mais j’avais vu tellement de choses horrible ses dernières jours que faire preuve de tant de compassion envers des ennemis commençait à me semblait un peu stupide. Alors, après avoir rejoint Ivy et Fran, je disais :

Quel histoire, vous n’avez rien ? Moi je vais aider à ranger le campement... Je ne suis pas sûr d’avoir vraiment envie d’enterre ses gens qui ont essayé de nous tuer. Vous faites quoi vous ?

Je t’accompagne, même si je suis vivante maintenant mon boulot reste quand même de t’aider.

Fran pouvait faire ce qu’il voulait, je ne l’obligeais à rien. Mais moi je commençais alors à ranger le campement... Une fois que celui-ci était enfin remit en ordre et que cette cérémonie funéraire était terminer. Tous les magiciens ou presque était repartit... Je ne comprenais toujours pas pourquoi j’étais là... Que je faisais partit de ses soit disant-élu vu qu’a la base je tentais surtout de sauver ma peau. Alors quand elle expliquait son histoire sur Suris et sur le destin. Une petite partie de moi avait envie de rire... Mais Ivy qui me connaissais bien posait sa main sur mon épaule pour me faire signe de ne rien dire pour le moment. Quand les explications étaient fini et qu’on la voyait disparaitre on se mettait à discuter ensemble :

Tu dois partir seule Mia. Ni Gouki, ni Ivy, ni moi n’avons le droit ou le pouvoir de te suivre...

Hein !? Mais je ne crois pas être une des personnes prévu pour cela.

Peut-être, mais cela ne coûte rien d’essayer et si cela permet de rétablir l’équilibre dans le monde...

Bon, d’accord, mais toi aussi avec tu vas le faire Ivy après tout, tu es à nouveau vivante.

Non, j’étais morte au moment où nous somme arriver ici et je considère que ma vie c’est arrêter il y a déjà 150 ans.

Finalement je partirais un peu inquiète seule pour trouver se Suris... Je ne savais pas trop comment, je n’étais même pas sur de pourquoi. Mais je le faisais parce que Ivy et Tathar me l’avait demandé et me faisais confiance. Je ne croyais pas vraiment à l’histoire qu’on nous avait racontée... Mais vu que je n’avais pas le choix. Je m’éloignais du campement seule et avec la peur au ventre.

Durant la marche, je ne saurais pas dire pourquoi, mais au bout d’un moment, je finissais par me sentir comme poussé par le vent... Comme si celui-ci me disais de continuer le chemin...Je finissais par prendre un chemin escarper et fort étroit ou je risquais de tomber à tout moment. Mais je faisais attention et je finissais par me retrouver sur un petit plateau ou le chemin s’arrêtait... Je regardais sous mes pieds et je pouvais voir le vide mortel qui m’attendait si je tombais. Ce qui arrivait bien évidemment. Je ne saurais pas dire le pourquoi du comment. Mais je faisais une chute vertigineux ou je croyais ma fin venir. Mais doucement, une sorte d’aura semblait m’entourer avec qu’une lumière m’aveugle pendant une fraction de seconde. Quand je parvenais enfin à ouvrir à nouveau mes yeux, je pouvais voir comme un lac ou au milieu se trouvait un arbre et des centaines, voire des milliers de luciole semblaient danser autour de cet arbre. Je tendais alors mes bras pour voir qu’une partie de ses lucioles se mettaient à danse autour de moi aussi. Émerveiller par le spectacle, je me mets aussi à danser avec elle et au moment où je me retournais, je pouvais voir un dragon... Suris qui semblait m’observer... Je restais alors totalement figer, surprise de voir que tout le monde avait raison sur lui et sur moi... Je laissais tomber mes bras incapable de dire quoi que ce soit alors que je voyais Suris et quelques lucioles danser autour de nous.

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Ven 25 Juil 2014, 22:57



Amarel regardait autour d’elle sans conviction. Elle aperçut du coin de l’œil Violette qui s’approcha pour l’étreindre, ce qui lui arracha un petit cri de surprise, mais à vrai dire elle ne pouvait refuser aucune marque de tendresse en ces heures sombres, aussi se laissa-t-elle faire sans broncher.
« Merci… »
La dryade avait à peine murmuré, espérant que l’intéressée l’avait tout de même entendue. Le combat s’était quelque peu éloigné, et avait perdu en intensité. Les bandits qui n’avaient pas succombé avaient tenté de s’enfuir, et ceux qui n’y étaient pas parvenus se trouvaient maintenant encerclés et en infériorité numérique. Les magiciens et les autres membres du groupe semblaient décidés à leur faire payer leur cruauté. Mieux valait ne pas les laisser se réorganiser, ou attaquer le prochain groupe qui arriverait dans les environs. Leur audace était bien le signe du désespoir qui se répandait sur ce monde. Ils avaient attaqué alors qu’ils étaient moins nombreux et bien plus faibles. La surprise leur avait permis de terrasser un grand nombre de magiciens, mais ils n’avaient rien pu emporter dans leur déroute, et à présent bon nombre de leurs frères gisaient sur le sol un peu partout dans le campement. Qu’avaient-ils donc gagné, à part à ajouter le poids de leur haine à toutes les souffrances qui pesaient déjà sur le monde ?

La dryade secoua la tête, cherchant à se remettre les idées en place. Elle chercha des yeux Alia qui trottinait vers elle. La panthère semblait saine et sauve, ce qui rassura Amarel. Son insouciance était à la fois belle et triste. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait dans le monde. Elle venait simplement de se faire attaquer, et s’était défendue, comme cela arrivait quotidiennement dans la nature sauvage à laquelle elle appartenait. La survie était un combat de tous les jours, elle vivait comme cela depuis qu’elle était née. En somme rien n’avait changé. La créature s’approcha de la dryade et baissa la tête au moment où elle vit sa main s’approcher. Amarel s’accroupit à côté d’elle et tenta en vain d’essuyer le sang qui coulait de sa gueule, tâchant de rouge son beau pelage noir.

La dryade passa plusieurs minutes près de son amie animale, avant d’essayer de se rendre utile là où elle pouvait, aidant les magiciens encore en vie à lever le camp et réunissant les quelques affaires qu’elle transportait. Elle prit le temps de se ressaisir quelque peu avant de rejoindre Zorah qui semblait à nouveau parler à l’assemblée. Peut-être en apprendrait-elle plus sur ce dragon.
Une nouvelle fois, Amarel ne fut pas bien sûre de réellement croire aux histoires de la magicienne, mais puisqu’elle s’était volatilisée et que tout le monde commençait à se disperser, elle décida d’en faire autant.

La dryade n’avait pas réellement besoin de se forcer pour ressentir de la solitude. Heureusement qu’Alia était restée à ses côtés, sans quoi elle aurait certainement perdu la force de continuer il y a bien longtemps. Abel était à l’autre bout du monde, peut-être ne reviendrait-il jamais. Sa forêt, son arbre étaient en proie à la destruction. Et voilà qu’elle recherchait une créature de légende au beau milieu de la montagne. Amarel était à présent loin du camp. Elle était seule, et maintenant ? Si un dragon légendaire était caché dans les montagnes, quelqu’un aurait finit par tomber dessus, il ne pouvait pas rester enfoui indéfiniment. Alors, où était-il ?
« Où suis-je ? »
Une voix avait retentit dans l’air comme si elle venait de partout à la fois. La dryade paniqua et s’élança vers le campement, mais à peine avait-elle fait volte-face qu’elle s’arrêta net. Un frisson glaciale lui parcouru l’échine.
« Et toi, où es-tu ? Tu crois toujours être sur la montagne ? »
Amarel ne reconnaissait rien. Le monde autour d’elle avait changé peu à peu, sans qu’elle ne s’en rende compte, mais à présent qu’elle y pensait, elle se demandait comment elle avait pu ne pas le voir. Alors qu’elle cherchait en vain un repère, une forme apparu soudain devant elle, flottant dans les airs. C’était bel et bien un dragon, mais il n’était pas comme celui qu’elle avait connu. Il avait un corps tout allongé et dépourvu d’aile, ce qui ne semblait pas l’empêcher de voler.
« Calme toi, nymphe, je… »
L’intéressée avait agrippé son arc et,  cette fois-ci sans hésiter, devant la perspective d’une mort imminente, elle décocha un trait en direction du dragon. Mais alors que la flèche volait droit vers sa cible, arrivée à quelques mètres de lui elle s’immobilisa dans les airs et se mit à flotter, inerte, comme si elle était hors du temps. Un souffle lent sortit de la gueule du dragon, comme un soupir d’exaspération.
« Je suis Suris. »


795 mots        

Résumé:
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Sam 26 Juil 2014, 10:33

Le coup que je reçus sur la nuque me fit presque instantanément perdre conscience. J'eus tout juste le temps de voir l'une des jeunes fille de notre groupe venir vers moi et alors que je ressentais une chaleur bienfaisante parcourir mon corps je sombrais dans les ténèbres. Mon réveil fut accompagnée par une douleur lancinante dans mes côté et ma tête. Je restai quelques seconde immobile à attendre que cela passe puis péniblement je me mis debout. La douleur dans ma tête était forte mais pas autant que je l'avais cru à mon réveil. Restant immobile un instant afin de voir si cela allait passer je fit voyager mon regard sur le campement. Bon nombre de mage étaient tombé au combat cette nuit mais les bandits présents sur le sol étaient encore plus nombreux. Plusieurs groupes c'était formé et après avoir retrouvée mes esprit et vérifié que je n'avais rien de cassé je me mis à aider au rangement du campement. Une fois cela finis Zora inhuma les défunts selon les rites des mages et entrepris ensuite de nous expliquer le méthode pour rejoindre Suris.

Selon elle la clés pour rejoindre le dragon se trouvait en nous et il suffisait d'être seul pour parvenir à la trouver. A ces mots elle disparut pour réapparaître plus loin dans la neige et après un bref instant de concentration elle disparut de nouveau. Définitivement cette fois. Voyant les autres membres du groupe s'éloigner je pris la décision de faire de même. A la différence que moi je savais ou je devais aller. Il n'y avait qu'un endroit dans ces montagnes qui me permettrais d'être suffisamment seules pour pouvoir faire le vide en moi. Je marchais dans la forêt ne prêtant que peu d'attention à ce qui m'entourais. Toutes mes pensées étaient tournée vers le lieux ou je voulais me rendre. Cela faisait déjà dix ans que je l'avais quittée mais je savais que rien n'aurait bouger depuis tout ce temps. A une cinquantaine de mètre de mon but je m’arrêta, Une main posée sur un arbre. L'écorce portait encore des traces de coup de couteaux, lancé quelques années au par avant par un homme à la demande d'une fillette qui désirait voir ses talents de jongleurs et lanceur de couteaux. Je continuai ma marches et quelques seconde plus tard j'étais devant mon but.

La grotte était identique à mes souvenir et à l'intérieur rien n'avait bougé. La seules choses qui avait disparue était les rires et la chaleur de la vie que dégageait cette petite famille de réfugié. Mais tout cela avait disparus depuis dix ans déjà et jamais plus je ne pourrais le retrouver. Je fit vagabonder mon regards dans cette pièce un cour instant. Je m'assis sur ce qui m'avais jadis servis d'endroit ou dormir et restai de longue minutes silencieuse, subjuguée par des vagues de souvenir. Lentement je me coucha et alors que je fermais les yeux je sentis une larmes rouler sur ma joue. Je rouvris les yeux presque immédiatement, consciente que quelque chose avait changé. Je fut tout d'abord aveuglée par la lumière de l'endroit et quand je parvint enfin à voir convenablement je me rendis comte que j'avais pénétré dans l'antre de Suris. J'étais adossée à un arbre légèrement éloignée du centre de la pièce. Il me fallut quelques minutes pour m'habituer à l'endroit, ébahis devant la beauté du lieu et ne parvenant pas à comprendre comment un tel havre de paix pouvait exister dans ces montagnes.

Plusieurs d'entre nous étaient déjà arrivé et je pouvais voir sur le visage de la plupart une incrédulités qui allait grandissante. Me levant péniblement je me mit à marcher vers le centre de la pièce. C'est arrivée à une dizaine de pas de la dryade que pour la première fois je leva les yeux et le vit. Il était la, volant devant elle et semblait lui dire quelque chose qu'elle était la seule à entendre. Son corps me faisais penser à celui d'un serpent et pourtant bien que dépourvus d'aile il volait librement dans la grotte. Sentant la présence de Zora non loin de moi je me retournais vers elle. « Voici donc le fameux Suris n'est-ce pas ? Il est bien plus impressionnant en vrai que dans les descriptions que j'ai pu lire de lui dans des livres. » Faisant rapidement vagabonder mon regard dans la salle je me fit la réflexion que certains d'entre nous n'était pas encore arrivée. M’éloignant de quelques pas je m'assis de nouveaux au pied d'un arbre les genoux replier contre ma poitrine et mes bras les enserrant. Je regardais le spectacle que nous offrez Suris et tous les animaux de ce lieux jusque la jamais profané.

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Sam 26 Juil 2014, 14:03


Les mains toujours tremblantes, je fixais ces dernières avec une certaines peur, voire même du dégoût. Je venais de tuer un autre homme, celui-ci était là, allongé sur le sol, inerte, et entourer d’une neige qui prenait une teinte vermeille au fur et à mesure que l’homme se vidait de son sang. Soudain une voix me fit relever la tête, celle de Mia. Je vis son sourire et l’entendit me remercier, car je venais tout de même de la sauver. Oui, mais voilà que je me sentais mal pour ce meurtre que je venais de commettre. Fallait-il vraiment que j’aie à le tuer ? Je n’en savais rien, mais sur le coup d’une forte émotion il semblait que je perde un peu le contrôle de moi même, devant soudainement moins timide, plus courageux, faisant des choses que je ne me pensais pas capable de faire normalement. La colère ou la peur pouvait me faire faire des chose allant jusqu’à tuer une personne. Le fait de voir Mia se faire attaquer par cet homme, craignant pour sa vie je n’avais pas hésité à venir lui planter mon couteau dans le dos. Mais maintenant, voilà que je regrettais d’avoir du attaquer ce bandit et l’avoir tué sur le coup, peut-être aurais-je du le blesser plutôt.
Je fus alors pris d’une violente nausée, m’obligeant à détourner le regard du cadavre et à m’agenouillant, manquant de peu de renvoyer mon dernier repas. Au milieu du combat je restais toujours immobile, essayant de reprendre mes esprits, d’oublier le corps inerte à mes côtés. Ce pendant, alors que tous les autres continuaient de se battre autour de moi, du coin de l’œil je voyais l’esprit compagnon de la Chamane, Ivy qui restait près de moi, me protégeant des bandits qui pouvaient profiter de ma faiblesse actuelle.

Finalement, reprenant mes esprits, me calmant après cette légère crise face à la mort, je me relevai et observai les environs. Tout autour de moi, des corps partout, l’attaque de ces bandits semblait avoir fait beaucoup de victimes, autant chez eux que parmi nos alliés. Et alors que tous commençaient à s’activer, enterrant les morts, les brûlants, soignant les blesser ou bien ranger le campement, je cherchai quoi faire. Je ne m’y pas longtemps à me décider et commençais à aider au rangement du campement.
Le temps passa, cela m’occupait, m’aidant à penser à autre chose, jusqu’au moment ou la jeune fille vint congédier les magiciens qui étaient encore en vie, ne restant qu’une poignée de personne. Tous s’approchèrent alors de Zorah, moi aussi, écoutant ce qu’elle avait à nous dire.
D’après ses dires, il nous fallait maintenant trouver ce fameux dragon, le dénommé Suris, celui qui apparemment était la clé contre tous les évènements actuels du monde. Mais pour entrer en contact avec lui, il fallait être tout seul, essayer d’ouvrir son esprit, le ressentir, car tous ici réunit nous étions lier à Suris. Ce qui me paraissait quelque peu incroyable à croire, me dire que je pouvais être lié à un dragon légendaire. Peut-être que cette Zorah était un peu folle sur les bords, mais pas méchante heureusement.
Et donc, comme tout le monde, je partis dans une direction au hasard, m’éloignant du groupe ainsi que de mes compagnons, me retrouvant seul et sans défense sur les immense plaines enneigées de l’Edelweiss.

Errant à travers la neige, je regardais dans tous les sens, essayant de chercher quelque chose pouvant ressembler à un dragon, mais rien à faire, je ne vis rien. Je mis à croire qu’il n’y avait aucun dragon dans cet endroit, cela ne servait à rien de chercher quelque chose d’introuvable. M’asseyant à même la neige,  je soupirai intérieurement, fatigué de marcher sans vraiment de but. Fermant les yeux, je m’allongeai ensuite et me laissai bercer par la quiétude des lieux et la fraicheur des flocons qui tombaient sur mon visage.
Je ne sais pas alors combien de temps s’écoula, ni même se qui se passa durant mon sommeil, mais rouvrant les yeux, je ne me trouvait non plus à l’extérieur dans la neige, non, mais dans une étrange grotte ou caverne illuminée par un nombre incroyable de lucioles qui voletaient dans tous les sens. Ensuite mes yeux parcourut l’ensemble de l’endroit, je vis que je n’étais pas seul, les autres étaient là aussi, Zorah, Mia et ceux dont je ne connaissais pas le nom. Et plus encore, ce tenait devant nous le dragon Suris. Ce dernier n’étant apparemment pas une légende.
Étrangement je n’eus pas peur en le voyant, au contraire je me sentis rassuré, protégé par sa présence.
Encore bouche bée, je l’observais, l’admirais, me demandant aussi ce qui allait se passer désormais.

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Sam 26 Juil 2014, 21:59

Violette regardait le feu embraser les corps des magiciens. Elle n'avait aucun élan patriotique envers ce peuple en particulier mais à chaque fois qu'elle assistait à des funérailles, elle repensait aux siens. Dans toute guerre, il y avait un méchant et un gentil. Dans toute guerre, chacun pensait avoir raison. Mais lorsque les champs de bataille étaient recouverts de cadavres, lorsque la victoire de l'un avait sonné, alors il n'y avait plus d'ennemis, il n'y avait plus de gentils et de méchants. Il n'y avait que des Hommes qui s'étaient battus, de grès ou de force, pour leurs idéaux ou leur souverain. Tout serait bien plus simple si les conflits pouvaient se régler d'homme à homme, un simple combat entre Rois. Mais ce n'était jamais ainsi que les choses se passaient. Il fallait toujours que les plus puissants se cachent derrière la masse, ceux qu'ils entraînaient malgré eux dans des guerres sanglantes où chacun avait à perdre, où chacun perdait. Elle n'avait pas voulu être une reine comme ceci. Elle s'était battue en première ligne, son peuple avait voulu la suivre, simplement. Mais devant ce spectacle de corps brûlés qui s'imposaient à elle, elle repensait à ces centaine de cadavres qui recouvraient le sol à chaque guerre, laissés là à la merci de n'importe quel pillard. En n'offrant pas une sépulture digne de ce nom, certains cultures étaient bafouées et plus que leur vie, c'était leur honneur que les individus victorieux piétinés. De ce fait, elle trouvait cela juste d'enterrer les cadavres, de leur rendre hommage en quelque sorte. Les Hommes étaient tous égaux devant la mort, elle venait toujours un jour, tout comme la vie s'imposait dès la conception. L'humaine finit par tourner les yeux vers le petit groupe qui s'était réuni autour de Zorah, observant la Dryade qui lui avait soufflé des remerciements plus tôt. Ils sortiraient grandis de cette aventure mais, d'un autre côté, une part d'eux-mêmes allait changer pour toujours. Il y aurait des séquelles, il y en avait toujours.

Consciente du fait qu'il faille être seule pour trouver Suris, Violette sourit à William et Kyo. « Vous pouvez vous joindre à l'aventure si vous le souhaitez. Après tout, vous êtes là vous aussi, vous comptez. ». Seulement, si le démon de la colère aurait été partant pour admirer le dragon, il se passa quelque chose d'à la fois attendue et inattendue. En effet, le démon de la paresse, levant l'index en l'air comme s'il avait l'intention de répondre, prit une inspiration qui laissa tout son suspens éclater, avant que celui-ci ne retombe dans un ronflement des plus marqués. Les traits du visage de Kyo changèrent pour marquer toute son exaspération. « Je vais rester avec lui. Vas-y, je suis certain que tu leur seras bien plus utile que nous. Avec un tel phénomène de foire, nous ne ferons que vous retarder. ». Il avait désigné son comparse aux mots « phénomène de foire », un petit sourire supérieur sur le visage. L'homme ne s'énervait pas souvent à vrai dire, ce qui faisait que William était bien plus responsable des contre-temps que lui, mais il lui arrivait, néanmoins, de le faire et dans ces cas là, la journée ressemblait à une mini apocalypse. Cependant, malgré les reproches apparentes qu'il faisait à son frère, il l'aimait quand même, raison pour laquelle il restait avec lui. « Bien. Nous nous retrouverons plus tard. Prenez soin de vous. ». Violette enlaça Kyo, puis le deuxième démon malgré le fait qu'il dorme debout puis tourna les talons, s'enfonçant dans la neige.

A présent seule, elle se remémora la première fois qu'elle avait rencontré Suris. Elle le cherchait alors sous les conseils de la déesse de la justice et avait finis par le trouver après des jours de marche dans le froid des montagnes. A cette époque, elle était bien plus puissante que maintenant. Néanmoins, elle pensait que cette puissance ne rimait à rien, n'était pas un critère pour le dragon. C'était autre chose, quelque chose qui se trouvait sans doute au fond de l'âme ou de l'esprit des individus. Violette marchait, simplement, laissant son esprit s'ouvrir à l'appel du dragon. Un simple battement de cils suffit à l'amener dans la grotte où le dragon atterrit majestueusement, se laissant choir sur le sol, ancien mais toujours aussi somptueux. Ses yeux étaient blancs, aveugles. L'humaine sourit. Elle était heureuse de le revoir. Bientôt, comme à chaque fois qu'il rencontrait un individu, les paroles du dragon allaient résonner en leur esprit et ils sauraient.

751 mots
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36413
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Mitsu
Sam 26 Juil 2014, 22:52


[Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée - Page 2 260945PNJEventII1

Zorah regardait Suris alors que sa main vint se poser sur la fourrure de l'animal. Il n'était pas comme les dragons que l'on voyait la plupart du temps voler sur les terres du Yin et du Yang. Il était bleu clair, son corps entouré d'un pelage soyeux. Suris. Il était un Tout, un Dragon-Dieu, vénéré par les Magiciens depuis tellement longtemps que nul ne pouvait se remémorer le début du culte. Il était temps d'utiliser le pouvoir qui lui avait été légué en attente du jour où l'animal qui se trouvait là devrait faire son grand retour. Mais un retour signifiait également un départ. Ils le savaient, lui et elle, même si elle ne connaissait rien d'autre. Parfois, les êtres naissaient dans un unique but, leur Destin déjà tracé par avance. La Magicienne ne savait pas si elle reverrait un jour ce monde. Elle était l'hôte, le réceptacle de l'animal, celle qui lui permettrait d'aller là où il se devait d'aller. Elle sourit, doucement. Le moment était venu pour elle de dire au revoir. Mais avant cela, elle voulait savoir, entrer en possession de cette connaissance, de cette solution que l'Humanité devrait trouver. Elle en faisait partie, il en faisait partie, mais la suite ? Ses interrogations furent suivies, de près, par la voix du dragon qui résonna dans l'esprit de chaque individu présent. « Hommes des terres du Yin et du Yang, vous avez réussi la mission que Zorah vous a confié en me retrouvant. Pourtant, votre périple ne s'arrêtera pas là. Mais avant de vous expliquer quelle direction devra prendre votre chemin, je me dois de vous informer de la situation actuelle et du seul moyen qu'il vous reste pour que votre monde ne s'éteigne pas. ». Suris se redressa doucement, les lucioles ne cessant pourtant pas de danser autour de lui. « Il y a longtemps, un Dieu créa ce monde. Sympan. Les premiers êtres façonnés de ses mains, les premiers Hommes, heureux et libres sur des terres verdoyantes ont été appelés par les individus de votre présent les Ridere. Ces terres où la faune et la flore existaient à foison ne sont autres que le continent des glaces. Mais Sympan voulut améliorer ses créations, séparant le continent de glace d'un tout nouveau continent qu'il créa, regorgeant d'hommes qui ne possédaient plus ce sourire gigantesque : les humains. Ce qui se produisit ensuite n'est connu que de très peu. Sympan décida de créer les Ætheri, des Dieux à qui il délégua des tâches, des domaines. La nature, la guerre. Ce qui intéressait le Divin Créateur était justement de façonner, non de régir ses créations. Mais lorsque les Hommes portèrent leur foi sur ces Ætheri, bien plus proches d'eux que Sympan, alors les premiers gagnèrent en puissance, décidant qu'il était temps de faire tomber le Créateur dans l'oubli. Sympan s'en aperçut, créant les Maîtres du Temps, Mortels échappant au contrôle des Ætheri, Mortels qui lui permirent d'espionner les Dieux. A l'heure où il fut certain de sa chute, Sympan retourna sur le continent des glaces qui demeurait en autarcie du reste du monde et décida de diviser son corps en plusieurs fragments : les fragments du cristal maître, donnant puissance créatrice à qui le réunirait. Les Maîtres du Temps eurent pour fonction d'éparpiller chacun des cristaux afin que les Dieux jamais ne s'en emparent et que les Mortels seuls puissent le faire. Seulement, le Créateur décida de donner une nouvelle fonction aux Ridere, une fonction de destruction du monde qu'il avait créé si un jour l'équilibre était ébranlé au plus haut point. L'équilibre le fut lors de l'ère du chaos du cristal, passé, présent et futur modifiés, les lois de l'Univers en pâtissant. Alors, ce qui devait rester caché à jamais, invisible, revint à la surface des terres du Yin et du Yang : le continent de glace et les Ridere ayant pour mission d'annihiler à jamais ce monde, l'Humanité, les Maîtres du temps, Les Ætheri eux-mêmes. ». Suris resta un instant silencieux, l'air grave. Il continua après quelques longues secondes. « Votre Monde court à sa perte. Seuls les magiciens et les personnes possédant le cristal bleu pourront encore utiliser leur magie d'ici quelque temps. Les génies survivants se rétabliront car ils ont un rôle à jouer également.  Sympan a prévu une sortie de secours, une solution. Je fais partie de cette solution, vous en faites partie. Le cristal maître une fois réuni donne la puissance de Sympan à celui qui réussit dans cette lourde tâche, mais il ne devient pas le créateur pour autant. Nous devons le ramener et pour ce faire, il faut également mon sacrifice. Je suis vieux, je ne peux pas bouger de cette caverne et c'est pour cela que Zorah va fusionner avec moi. Je serai en elle mais elle tombera dans l'inconscience sous la puissance de mon être. Vous devrez encore marcher dans les montagnes, emportant avec vous son corps afin de le déposer devant une stèle qui apparaîtra à un moment sur votre route, la stèle menant normalement aux Maîtres du Temps. Vous devrez la laisser là et partir car celui qui viendra la chercher n'est pas de cette époque et ne peut entrer en confrontation, encore une fois, avec les individus du présent. Il l'a fait par le passé pour sauver le monde du futur désastreux mais les conséquences de cette intervention ont été terribles. ». Il s'arrêta, comme s'il ne souhaitait pas entrer dans le sujet puis reprit. « Le temps presse. ». Zorah acquiesça, se tournant vers le petit groupe. « Je compte sur vous ». Elle regarda Suris, rectifiant. « Nous comptons sur vous. J'ai été ravie de vous connaître. Puisse le futur vous apporter ce que vous désirez. ». Puis, la magie bleue entoura la jeune femme et Suris. Le dragon disparut, Zorah ferma les yeux, son corps tombant doucement vers le sol.

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Explications hé hé:
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Dim 27 Juil 2014, 16:49

Jamais je ne me suis senti aussi petit et rien du tout. Il n'y a qu'à le voir pour comprendre que tout ça est complètement vrai.
Jamais je n'ai ressenti une puissance aussi écrasante, une aura si palpable. Tout en lui transpire l'énergie du monde. Et malgré que cette entité soit capable de décider du droit de ton existence, une sagesse infinie semble choisir de chacune de ses actions. Il vit quelque chose que je suis incapable de comprendre. Même si l'on me l'expliquait en détail, ma condition, mon corps et mon esprit ne seraient pas capable d'accepter une once de sa vérité. Je ne le supporterai pas...
Je m'arrête de marcher, mes poumons inspirent un air qui me comble. Là, au milieu de ce décor incroyable, je me sens enfin vivre comme je n'ai jamais vécu. Ma finalité vient de prendre une toute autre direction. Je le sens ainsi. Il y a ma vie d'avant, celle où il n'y avait que la survie, le besoin et la roue libre. Suris vient de me faire comprendre que tout ce que j'ai vécu jusqu'alors n'était que la partie émergée de l'iceberg. Un horizon bien plus large se dévoile à moi. La magie, les humains, les dieux, le créateur, la vie, le choix... Je ne sais pas si ma vision du monde peut supporter une si brusque déviation. J'ai besoin de me tempérer...
Je soupire, essayant de faire le vide dans cet esprit produisant un flux incessant de questions. Je ne saurai jamais tout, il n'y a donc pas besoin de se presser pour comprendre...

Je n'ai pas remarqué la présence des autres élus du dragon. Il m'hypnotise, je ne peux rien y faire...
Ce dragon est la plus grande force que j'ai pu voir à ce genre.
Soudain, une voix sombre et imposante résonne dans mon crâne.
Je me sens fléchir, surpris et décontenancé par ce procédé qui m'est encore inconnu. Personne n'a jamais parlé dans ma tête à ma place...
Il me faut quelques secondes d'adaptation avant de comprendre ce qui se passe.
Je me redresse doucement, cherchant à ne pas perdre toute dignité face au Géant.
Il explique qui était les premiers hommes. Un violent flash des souvenirs d'Utopia me revient. Ce monstre, cette créature au sourire gravé dans les joues, je la revois, le regard posé sur moi, plein d'une âme plus obscur que le noir le plus profond.
Il nous faut invoquer la force de Sympan. Rien de plus simple à faire, j'en suis sur. Retrouver le cristal maître et détruire Suris. Mais c'est quoi un cristal maître, bon sang ??
J'essaye de tout mettre en place dans mon crâne mais la confusion me gagne. Et pourquoi Suris se devait de se sacrifier ?
Le fait que tout cela ne dépende pas que de moi me rassure un instant. Si j'avais le choix entre permettre au monde de vivre et le laisser mourir, je doute encore de ce que je choisirai... Le repos éternel semble une idée assez attrayante au final... Mais la vie...
Je me perd de nouveau dans ce flux de pensée incessant mais me rattrape quand il dit qu'il doit fusionner avec Zorah. Décidément, je vais être témoin de nombreuses choses aujourd'hui...Je n'ai pas encore intégré que je suis un élu, je n'y crois pas vraiment. Cependant, je peux admettre maintenant que cette vie qui me paraissait morne est pavée de surprise.

Je ne comprend pas la suite, une lueur bleutée entoure Zorah et le dragon finit par disparaître, happé dans le corps de la jeune femme. Je sens l'atmosphère s'agiter, une bourrasque balaie les environs.
Je la vois tomber. Par réflexe, je cours pour la récupérer dans mes bras. Elle a perdu connaissance mais elle reste en vie. Je suis assez surpris car elle est particulièrement légère. Ce me paraît assez curieux quand on sait qu'un dragon vient de rentrer en elle.
Je ne cherche plus à comprendre, il va falloir faire ce que disait Suris. Chercher la stèle pour la déposer là.
Je me retourne et mets Zorah sur mon dos, regardant les autres élus.

Contre un des murs de la grotte, une porte blanche se dessine. Une porte n'est pas le mot, ça serait plus un halo...
Je m'y dirige et le traverse, réapparaissant sur la montagne.
On reconnaît à peine le sol du ciel. Ce n'est pas une tempête mais un épais brouillard qui couvre un plateau totalement enneigé de la montagne.
J'attends que les autres traversent le passage à leur tour et démarre la marche.
Zorah ne pèse presque rien. Au moins que ça ne soit l'alchimie de mon cerveau qui soit totalement déréglée. J'ai l'impression d'être dans un nuage. La fatigue, le réveil brutal de tout à l'heure, le foutu dragon, je ne sais pas.
On avance tous ensemble, je ne sais pas depuis combien de temps.
La lumière n'a pas changé.
Même en regardant derrière soi, on peut croire que les pas faits juste avant n'ont pas existé. Le brouillard bouffe tout.
Ce n'est qu'après une marche interminable que nous finissons par trouver la stèle.
J'y dépose Zorah. Je ne comprend toujours pas. Je ne fais qu'un boulot pour des êtres que je ne comprend pas non plus.

Je m'éloigne pour voir le résultat.
Il ne se passe rien. Et même si je reste là à regarder, il ne se passera rien.
Tout cela requiert notre absence.
Je jette un dernier regard à mes compagnons, sans doute n'ont-ils eux aussi rien à dire sur tout ça.
Je pars.
Après une petite minute de marche à travers le brouillard, j'aperçois le campement des magiciens. Je ne me pose plus de questions.
Je fais un signe à Hashi pour qu'il me rejoigne, je récupère mes affaires et pars. Je ne sais pas encore où mais il le faut.

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Jeu 31 Juil 2014, 12:35

Assise contre l'arbre j'écoutais d'une oreille distraite ce que nous disais Suris. Je ne parvenais toujours pas à me convaincre que j'avais été choisie pour rencontrer cette légende et surtout que je faisais partie des personnes à qui il avait décidé de révéler une partie des secret de nos terres et comment arrêter ce qui menacer de nous détruire. Reprenant mes esprit je concentrai mes esprit sur le dragon. Ce n'était pas parce que je ne croyais que difficilement ce qu'il nous racontait que je ne devais pas y prêter attention. Quand il eut fini son récit un halo bleu entoura Zora. L'instant d'après Suris avait disparu et la jeune fille chutait doucement vers le sol. Kumiko fut le premier à réagir. Il se précipita vers elle et la rattrapa avant que son corps ne touche le sol.

Un halo de lumière apparaît dans un coin de la salle mais je ne parvient pas à bouger. Je n'arrive pas à faire le tris dans mes pensée. Machinalement je sors de ma poche le fragment d’Agathe que j'ai récupérer quelques jours au par avant. Je connaissais son statut de fragment de cristal maître quand j'étais partis à sa recherche mais maintenant que je connaissais son importance par rapport au destin de notre monde je ne le voyais plus de la même manière. Du coin de l’œil je vois Kumiko se diriger vers l'halo de lumière. Je n'ai plus le temps de penser à tout cela. On doit faire ce que Suris nous a demander. Le temps des questions viendra plus tard. Je me lève péniblement de ma place et me dirige à mon tour vers la sortie de la grotte. Arrivée devant je jette un dernier coup d’œil en arrière. Je me demande si je pourrai un jour revoir ce lieu. Et surtout si il va pouvoir continuer à exister maintenant que Suris la quitté. Je regarde longuement tout ce qui compose ce havre de paix au milieu de la montagne afin de ne jamais l'oublier puis je sort à la suite de Kumiko.

Il nous attend dehors Zora dans les bras. J'avance à ses côté et attend l'arrivée des autres. Après quelques minutes nous sommes de nouveau tous réunis et nous mettons en route. Étrangement je en sens plus le froid de la montagne, comme si Suris continuait de veiller sur nous et voulait s'assurer que nous arrivions sain et sauf à la stèle. Je ne sais d’ailleurs pas depuis combien de temps nous marchons. J'ai l’impression que cela fait de longue minutes que nous sommes partis pourtant je ne sens aucune fatigue. Même la douleur de mes côte a disparus. Perdus dans mes pensée et enfermée dans mutisme je me contente de suivre les autres. Après quelques temps la stèle nous apparaît enfin. Kumiko dépose Zora à ses pieds et s'éloigne de quelques pas. Suris nous a dit qu'un être allez venir la chercher mais que cet être ne devait entrer en contact avec nous. La curiosités de voir qui est cet être est forte mais pour une fois j'y résisterais. Je regarde une dernières fois la fillette qui nous a servi de guide et jette un regard circulaire sur l'assemblée que nous formons. Kumiko s'éloigne sans rien dire. Il a raison il n'y a rien à dire à ce que nous venons de faire et ce que nous serons sûrement amené à faire dans le futur. Je m'éloigne à mon tour sans rien dire. Je n'ai rien à leur dire si nous sommes réellement des élus alors nos chemins se recroiseront sûrement un jour. Dans des circonstance meilleur il faut l’espérer.

Je descend la montagne sans réellement savoir ou je vais. L'envie de retourner une dernière fois dans la grotte ou j'ai perdus connaissance et forte mais je n'y retournerait pas. Je ne eux plus rien avoir à faire avec cette partie de mon passé. Un poids vient se poser sur mon épaule et, caressant Sheva d'une main distraite je sors une nouvelle fois la pierre de ma poche. Il nous a dit que le cristal maître devait être reconstruit pour que le monde puisse continuer à vivre. Je vais donc sûrement être amenée à rencontrer d'autres porteur de fragment afin de participer à la reconstruction. Je ferme la main et porte mon regard au loin. Perdu dans mes pensée je ne me suis pas rendus compte que je suis arrivée au pied de la montagne. Un village se tien juste devant moi. Fermant la main et replaçant la pierre dans ma poche je me dirige vers les habitations. Je n'ai pas à me torturer l'esprit pour savoir ce que j'ai a faire. Si Suris a su me faire venir à lui pour me confier toute l'histoire alors quelqu'un saura me faire venir à lui pour rassembler le cristal. Je n'ai plus qu'à attendre la suite des événements.

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Jeu 31 Juil 2014, 22:37



Les paroles de Suris résonnèrent dans l’esprit de la dryade qui ne tarda pas à s’en vouloir d’avoir été assez sotte pour tenter de s’en prendre à lui. Si ce qu’il disait était vrai, il se pouvait bien qu’il soit le dernier espoir de ce monde. Mais cela signifiait également qu’il était possible de contrer ces Rideres. Amarel se demandait bien quels évènements avaient mis ces terres sur le chemin de la perdition, mais s’il y avait une chance d’empêcher cette apocalypse, ils devaient la saisir et combattre pour la préserver. La dryade n’était pas sûre de croire aux Aethers, aux dieux et à toutes ces légendes, mais il valait mieux s’accrocher à une illusion que se laisser sombrer. Après tout, s’il y avait bien une entité en laquelle on pouvait se fier, c’était bien ce dragon légendaire qui était apparu à elle, comme sorti de nulle part.
Lorsque le dragon eut finit son discours, il disparut aux yeux de la dryade qui se dirigea en toute hâte vers le camp où elle trouva ses compagnons réunis autour de corps inerte de Zorah. Le dragon avait donc dit vrai… Il semblait s’être incarné en elle pour qu’elle puisse le transporter jusqu’à l’autel où il pourrait accomplir sa destinée, et ils étaient en quelques sortes ses gardiens, ceux qui veilleraient sur lui lors de son ultime ascension. La dryade se hissa sur le dos d’Alia et le groupe se remit en route vers le sommet de la montagne. L’ascension serait certainement longue, mais cette épreuve serait bien insignifiante comparée à celle qu’ils auraient encore à surmonter s’ils voulaient que cette ère de cauchemar prenne fin.

La panthère à plaques ne comprenait pas bien ce qui était en train de se produire. Tous semblaient s’être réunis pour porter la magicienne. Elle ressentait beaucoup de doute et de peur autour d’elle, mais il y avait quelque chose d’autre en Zorah, quelque chose qui ne s’y trouvait pas lorsqu’elle l’avait rencontrée. Elle semblait porteuse d’une grande sagesse, d’une sérénité qui contrastait avec les émotions des autres membres du groupe.  Alia se laissa conduire par la route, dépassant parfois le groupe pour découvrir la route devant eux, se laissant parfois distancer, trop occupée à observer avec envie un petit animal passant au loin.
L’ascension leur imposa bientôt un brouillard dense qui eut pour effet de réduire considérablement leur champ de vision en même temps que l’enthousiasme de la panthère. Ne pouvant plus s’adonner à son passe-temps favori, elle fut contrainte de suivre le groupe sans grande conviction, ne trouvant du réconfort que dans les petites caresses que lui faisaient parfois la dryade. La vie dans les forêts du rocher au clair de lune lui manquait. Abel lui manquait. La joie et la tendresse qu’elle trouvait d’habitude dans le corps de ses compagnons lui manquait. Elle espérait sincèrement que tous retrouveraient leur joie de vivre passée. Que tout redeviendrait comme avant…

Lorsqu’ils arrivèrent à destination, il y avait bel et bien une stèle étrange sur laquelle Kumiko déposa Zorah. Son sacrifice attristait Amarel. Elle leur avait redonné espoir, ce n’était pas juste qu’elle ait à partir comme ça, sans voir si le plan de Suris permettrait de sauver ces terres… La dryade chercha des yeux Violette, qui avait su lui procurer un peu de réconfort quand elle en avait eu besoin, avant de poser à nouveau ses yeux sur la stèle. Elle ne savait pas ce qui était sur le point de se produire, mais Suris l’avait dit, tout ce qui arriverait à présent impliquerait son départ, ainsi que celui de la magicienne. Ce décor était bien trop terne aux yeux de la dryade pour être le théâtre de la mort de deux êtres aussi exceptionnels.
Amarel mit pied à terre et fit quelques pas pour s’approcher du corps inerte de Zorah. Les lianes qui entouraient son corps se délièrent lentement  et touchèrent l’herbe gelée qui entourait la pierre. Çà et là, une multitude de fleurs blanches émergèrent de la fine couche de glace qui recouvrait leurs bourgeons. Il était certain qu’elles auraient réussi à percer un jour ou l’autre sans son intervention, mais avec son aide la stèle était maintenant entourée d’un parterre d’edelweiss. Jamais la montagne n’avait aussi bien porté son nom.
La dryade ferma les yeux une seconde et dessina un mot sur ses lèvres avant de s’en retourner vers le sentier.
Merci


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Sam 02 Aoû 2014, 19:10


[Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée - Page 2 Tumblr_msow5lkrCO1satg9oo1_400
Choix difficile
« Le sacrifice est parfois la seule option.»

Ou j’avais atterrir ? La question pouvait se poser après tout, mais une chose était sur je n’étais plus dans les montagnes ou alors j’avais des hallucinations... En tout cas, se dragon imposant quand même semblait m’observer et étrangement me troublait. J’avais donc trouvé se Suris et doucement avec le plus de prudence que je pouvais faire preuve, je m’avançais vers lui  pour le toucher. Légèrement. C’était à ce moment que je sentais son souffle presque le poussé que je l’entendais finalement me parler... Je devais dire que même si j’aurais dû m’y attendre, l’entendre parler m’avait plutôt surprise et donc c’était sur un sursaut que j’écoutais son histoire.

Mais quelle histoire d’ailleurs... Je n’étais pas sur de bien tout comprendre, mais les Rideres ses êtres si peu jolie et surtout si agressif n’était pas si méchant à la base... C’était un peu difficile à croire, mais il parlait tellement et même si ses paroles étaient lente et claire en soit. J’avais non seulement du mal à placer un mot, mais en plus tout cela me semblait dingue. Heureusement, même si j’avais du mal avec les longs monologues, j’arrivais à comprendre l’essentiel qui était qu’il fallait réveiller Sympan, le dieu qui avait créé le monde ou on vivait actuellement... Mais les conditions étaient un peu gênant... Pour trouver le cristal maitre d’accord... C’était sans doute possible si tout le monde s’y mettait... Mais le mot sacrifice, il me gênait atrocement. Mais le pire était sans doute que Zorah allait aussi être sacrifié sur cet autel... Mais au début je ne disais rien, mais l’expression de mon visage lui était beaucoup plus explicite et montrait bien le désaccord que j’avais à sacrifier. Mais par seulement Zorah, Suris aussi... Mais je voyais bien qu’on manquait de temps et que certains avait déjà pris Zorah pour le sacrifier.

Pendant la marche, je réfléchissais surtout à une solution pour sauver  les deux pauvres gens... N’y avait-il vraiment aucun moyen de les sauver... Lors que l’autel du sacrifice apparaissait devant nos yeux avais que les autres poses Zorah, je m’interposais un peu et disais :

Dites, vous ne croyez pas qu’il y aurait une autre solution... Je sais que cela pourrait sauver des milliers de vie... Mais... Je ne sais pas, ce n’est pas correct de laisser des gens se sacrifier de la sorte...

Je ne doutais pas que des gens penseraient comme moi, mais le manque d’option posait problème. Notre magie semblait disparaitre a vu d’œil. Les morts comme Ivy revenaient à la vie et les Rideres détruisaient notre monde... Rapidement, je me retrouvais obliger d’abandonner... Alors quand je me mettais à descendre de la montagne, je me retournais un moment comme pour dire adieu à Zorah et à Suris. Une partie de moi voulait retourner et arrêter tout cela... Mais ce n’était ni la volonté de ceux qui avait amené le corps sur l’autel, ni ceux qui avait décidé de se sacrifier...  Je finissais donc par comprendre que je ne pouvais rien faire pour changer le cours des choses et cela m’attristais, mais aussi m’énervais...

Quand je retrouvais Ivy, Gouki et Tathar, c’était presque sans un mot que finissais la descente de la montagne... Je n’avais pas l’envie de parler. C’était rare moi qui pouvait être une vrai pipelette, je ne voulais pas dire un seul mot. Encore trop choquer par ce que je venais de faire... Une fois en bas je restais un moment assis sur un rocher sans dire le moindre mot. Pour finalement expliquer à mon compagnon ce qui c’était passé... Gouki se plaçais à côté de moi, Tathar baissais légèrement la tête et Ivy qui semblait rester de marbre finissais par dire :

Alors quoi, tu vas trouver le cristal maitre et ramener Sympan !?

Non... D’autre gens vont le faire et je n’ai pas envie de trouver ce dieu qui oblige de sacrifier des vies parce qu’il fait lui des erreurs...

Alors c’est quoi ton intention ?

Je ne sais pas...

Peut-être que tu devrais aider les gens...Ils sont pour la majorité terrifier, protège les, met les à l’abri.

Ouais... Je ne sais pas, je crois que j’ai besoin de réfléchir un peu... En attendant, peut-être qu’on devrait quitter se continent, j’en ai assez vu pour un petit moment.

Je décidais donc de quitter le continent et de partir un peu vers l’inconnu... Je voulais surtout évité les Rideres ou les guerres qui se produisaient un peu partout dans les grandes villes... Avant de savoir ce que j’allais faire maintenant... Mais une chose était sûr. Mon voyage était pour le moment terminer.

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Lun 04 Aoû 2014, 23:34


Arrivé comme par magie dans ce lieu étrange et inconnu, et bizarrement, je ne me sentais aucunement menacé ou inquiété par ce réveil soudain dans ce lieu mystérieux. Déjà d’une, je n’étais pas seul, tous les autres personnes du groupe étaient là elles aussi, ainsi que la petite magicienne. De plus, l’immense dragon qui nous surplombait tous, malgré sa majesté et la puissance qui en émanait, ce dernier semblait, au contraire, dégager une chose rassurante, voire même bienveillante à notre égard. Ce qui m’évita de paniquer face à cette créature qui aurait été capable de nous dévorer en simplement quelques secondes, au lieu de cela, je m’émerveillais devant celui que l’on nommait Suris, le dragon de légende.
En silence, la jeune fille, Zorah, vient caresser avec délicatesse la fourrure du dragon géant, avec douceur, tandis que celui-ci ne dit rien, se laissant faire. Mais soudain, et sans qu’aucun mouvement ne soit fait, une voix retentit dans ma tête, comme dans celles de tout le monde d’ailleurs au vu de leur réaction. Et comme eux, certainement, je fus surpris, manquant presque sursauter tellement je ne mis attendais absolument pas. Nous saluant pour commencer, il nous informa sur ce que nous allions devoir faire désormais, quel sera notre but pour endiguer la crise actuelle. Pour commencer, Suris nous raconta l’histoire de la création de ces terres, celles du Yin et du Yang, depuis son tout début, depuis son origine même. Buvant ses paroles, je restais entièrement concentré sur ces dernières. Celles-ci étant preuve de vérités, émanant d’un dragon millénaire, voire même plus encore. Comment ne pas croire une telle créature, un dieu même.
J’appris donc les origines de notre monde et j’en restais bouche bée, totalement sidéré par toutes ces nouvelles informations dont je m’imprégnais et dont j’avais désormais connaissance, là ou d’autres personnes croyaient en des choses fausses concernant la création du monde. Alors que moi et tous ici détenons désormais la vérité sur tout cela. Chose dont j’étais assez fier. J’appris donc ainsi que les Ridères n’étaient autres que les premiers Hommes créé par Dieu ou Sympan. Et ces derniers avaient été programmés pour détruire le monde si celui-ci venait à être brutalement déséquilibré. Apprendre cela me fit alors froid dans le dos, car les Ridères étaient malheureusement présents à l’heure actuelle, détruisant tout sur leur passage. Mais fort heureusement, d’après l’immense dragon, nous apprîmes que Sympan avait prévu une solution de secours afin d’éviter cela. Tout d’abord, il fallait réunir le cristal maître, fragment du Dieu créateur, mais il nécessitait aussi le sacrifice de Suris, afin de faire revenir Sympan en personne. Il nous expliqua ensuite que Zorah, la jeune magicienne allait fusionner avec le dragon millénaire, ce qui allait la plonger dans une sorte d’inconscience, il nous demanda donc de la déposer à un endroit précis avant de l’y laisser.
Restant quelque peu interdit devant ce déluge d’information, je ne réagis pas de suite. Pour moi il était dommage que le dragon ait à ce sacrifier et que Zorah soit plongée dans une sorte de coma, ne sachant même pas si elle serait encore vivante après avoir fusionnée avec Suris. La jeune magicienne se tourna alors vers notre petit groupe, nous disant au revoir avant que le dragon ne disparaisse soudainement et que Zorah n’aille s’écrouler sur le sol. Fort heureusement elle fut récupérée immédiatement par un homme que je ne connaissais pas le nom. Il ne restait plus qu’as la déposer près de la fameuse stèle dont venait de parler Suris. Une porte étrange se dessina et tous nous l’empruntâmes afin de sortir de la grotte ou nous étions pour le moment.

Finalement, nous sortîmes pour revenir dans les montagnes enneigées. Voyageant à travers ces dernières, nous finîmes par trouver cette fameuse stèle. En passant, je retrouvai mes trois compagnon, mon petit chaton ainsi que mes deux corbeaux qui vinrent se poser sur mes épaules avant de retourner s’envoler, tournant juste au dessus de ma tête tels deux gardiens.
Enfin, l’homme déposa doucement le corps inerte de Zorah sur la neige blanche. Je restais là à l’observer un moment, silencieux, une légère tristesse s’empara de moi. Je savais qu’un maître du temps allait venir pour elle, mais je ne savais pas ce qui allait lui arriver par la suite. Un miaulement se fit, mon petit Liora tenta de me rassurer et de me consoler, ce qui marcha admirablement bien. M’essuyant le coin des yeux, je repartis alors vagabonder à travers les terres du Yin et du Yang, ne sachant ou aller, peut-être chez moi. Cela faisait bien longtemps, je me demandais bien si les événements présents n’avaient pas affecté mon foyer, ma famille. Mais en même temps j’avais peur d’y retourner. Peut-être allais-je essayer en me cachant, un simple coup d’œil, rien de plus.


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Sam 09 Aoû 2014, 17:00

Violette fixait le corps de Zorah dans la neige, entouré des Edelweiss que la jeune femme qu'elle avait réconforté venait de faire pousser. Au sein même du cœur de l'ancienne reine, germait, telle les fleurs d'une blancheur immaculée, un espoir. Rien au monde ne pourrait faire faner ce sentiment qui était sien. Il suffisait d'y croire. Elle se l'était répétée toute son existence durant. Lorsque les humains se faisaient encore massacrés, obligés de se cacher, elle avait nourri l'espoir de créer un jour une nation forte et unie, l'espoir d'ériger une cité qui empêcherait quiconque de faire du mal aux siens. Elle n'avait cessé d'y croire, même si elle trouvait sa folie impossible. Pourtant, pas à pas, réunissant les humains du monde entier, elle avait basé les fondations, des fondations qui s'étaient élevées pour former des bâtiments, pour former la lueur de bonheur qui avait régné longtemps dans les yeux des humains d'Utopia. Violette fixait ce corps inerte, les autres partant petit à petit. C'était la solution, une solution tellement évidente qu'elle resta silencieuse lorsqu'une jeune femme la remit en question. C'était ainsi, à elle aussi, tout ceci brisait le cœur, mais c'était beau. Combien d'individus étaient prêts à faire de tels sacrifices ? Elle n'était pas morte pour construire Utopia mais elle avait été prête à périr. A chaque instant, elle savait que tout pouvait se terminer mais elle avait choisis de confier sa vie à son peuple, de s'effacer pour une cause bien plus grande que sa petite personne. Aujourd'hui, Zorah avait fait la même chose. Elle était l'hôte de Suris et espérait sauver l'humanité par ce geste, cet acte qu'elle avait osé accomplir. Violette ferma les yeux. Le monde périssait, Utopia devait n'être plus que ruines et cendres, des années de préparation anéanties en quelques minutes par ces monstres que l'on appelait les Ridere. Mais elle les comprenait et ne leur en voulait pas. Le créateur était le seul fautif. Comment avait-il pu être aussi égoïste pour prédire à l'avance la fin de tout un monde, juste parce qu'un déséquilibre régnait. L'équilibre n'existait pas et même s'il avait existé un jour, pourquoi choisir subitement d'annihiler toute vie ? Violette le trouvait emplit d'une certaine folie. Jamais elle ne s'agenouillerait devant un être comme lui, un être qui préférait tout détruire plutôt que de laisser au monde qu'il avait créé une chance de s'en sortir seul. Si ce que disait Suris était vrai, Sympan était le seul responsable, ayant laissé les fragments du cristal maître à la portée de n'importe quel individu. Elle-même en avait possédé ! N'était-ce pas lui qui était à l'origine de tout ceci, lui le seul fautif ? Ah ça non ! Violette allait certes le ramener parce que la seule solution était celle-ci, mais elle se vengerait de l'affront qui leur avait été fait ! Un jour ou l'autre, il paierait. Et qu'il soit le Dieu Créateur de ces terres n'y changerait rien ! Elle avait fait des humains un peuple libre et reconnu, elle se sentait capable de botter les fesses à un Æther également !

Un petit sourire douloureux finit par germer sur ses lèvres. Depuis longtemps, les créatures magiques se faisaient un plaisir de régir ce monde. Mais, au fond d'elle, elle n'aurait su dire pourquoi ni comment, elle pensait que les choses ne seraient pas toujours ainsi. Les humains étaient les premières créatures créées, si l'on ignorait les Ridere, et ce n'était sans doute pas pour rien. L'anti-magie était une arme puissante, une arme pour laquelle Ludwig avait fait exterminer les siens. Mais si les Terres du Yin et du Yang survivraient à cette catastrophe, alors son peuple continuerait de se développer, montant en puissance et contrôlant le reste des peuples. C'était une évidence. Les capacités des humains étaient supérieures à celles des autres races. Plus agiles, plus forts, plus charismatique, plus intelligents, s'ils pouvaient annihiler le seul avantage des créatures magiques, alors il n'y aurait plus rien pour les empêcher d'étendre leur dominance sur les terres. Violette n'appelait pas à la guerre, non, elle appelait à reprendre ce qui leur appartenait. Car, fut un temps, un temps ancien, chaque parcelle était à eux. Des siècles, des millénaires de souffrance, il fallait que leur sort soit lavé, essuyé, et bien qu'elle ne souhaite pas redevenir reine, elle comptait bien montrer au monde quelle était la puissance des siens.

« Un beau jour, le secret contenu au cœur même chaque humain se révélera, en faisant même trembler les Dieux. Ce jour, ô Grands de ce monde, n'est plus si lointain. ».

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[Event] Partie II. La montagne de l'Edelweiss Enneigée

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