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 Event Partie II : Groupe I

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Lun 30 Juil 2012, 22:26

Event Partie II : Groupe I Event_10



Combat perpétuel entre l'obscurité et la lumière, la nuit étoilée tirait sa révérence laissant alors l'aube fragile s'étendre sur ces terres, apportant avec elle une légère rosée perlant sur les rives du Lac de la Transparence. Il était plaisant de regarder ce phénomène de la nature pour Zayin, ce jeune magicien promis à un bel avenir. Il voyait là le principe même de la vie, ce cercle infini rythmant toutes existences. La nuit représentait le mal le plus absolu quant au jour, le bien le plus pur, ces deux antithèses se disputant inlassablement le contrôle des cieux et du monde. Être ici, en ces lieux, pour contempler la victoire de la lumière était un signe qui annonçait la destruction de cette malédiction qu'avait créé l'Empereur Noir, cet être dévasté par un mal inconnu.
Ce jeune magicien se demandait encore comment un sorcier avait pu faire un tel cataclysme. Il était vrai que cette race maléfique avait toujours prôné la puissance et le pouvoir, mais arriver à une telle extrémité … Non Zayin ne comprenait pas la logique de ce chef de race, mais le moment n'était pas venu pour s'interroger, il était temps d'agir, rien de plus.

Zayin avait reçu des ordres bien précis qu'il devait suivre à la lettre. Motiver les personnes se trouvant au lac de la transparence, les mener à la victoire contre ces êtres revenus d'entre les morts, et surtout, empêcher l'Empereur Noir de progresser dans le repère des magiciens, voilà qu'elle était sa tache, et il comptait bien la réussir. Car depuis qu'il avait appris que cet homme comptait s'en prendre à son Ultimage, il n'avait qu'une idée, pouvoir l'envoyer à son tour dans les limbes de l'enfer pour qu'il y purge son châtiment divin.

Avec la fougue de la jeunesse, le jeune Zayin s'élança devant ses compagnons présents au Lac de la transparence. Le combat était sur le point de commencer. Il pouvait voir de la où il se trouvait, l'armée du mal s'avancer vers eux. Cependant, un détail le glaça d'horreur. Cette armée ne semblait avoir de chef, de commandant pour les guider. Où était cet Empereur? Se pouvait il qu'il se soit rendu seul pour combattre son Ultimage? Le jeune magicien devait se dépêcher, il n'avait plus de temps a perdre. Il prit donc la paroles

Vous qui êtes là en ce jour décisif, j'ai besoin de votre force et de votre aide. Ensemble, nous devons battre ces êtres venant d'un autre monde, ensemble, nous devons montrer de quoi nous sommes capable.

Devant lui se trouvait des combattants de toutes races, hommes et femmes. Il était heureux de voir que dans une telle situation, la solidarité était encore présente et cela ferait leur force, il le savait. Depuis toujours il avait été éduqué avec cette valeur sure et jamais elle ne lui avait fait défaut. Aujourd'hui serait la preuve ultime que l'individualité et la conquête du pouvoir ne pouvait se faire au détriment des autres. Ces combattants avait l'air de vouloir montrer de quoi ils étaient capable, ils avaient la hargne de gagner, même des yeux innocents pouvaient le percevoir. Ne voulant pas perdre trop de temps, il enchaina avec une simple phrase

Êtes vous avec moi?

Des cris se firent alors entendre. Voilà la preuve que le jeune magicien souhaitait entendre. La preuve du courage de ces combattants, leur envie d'en débattre et de sauver le monde. Il était fier de ces inconnus ici présent, oui fier était le mot qui convenait le mieux pour cette situation particulière.

Amis, il est temps maintenant d'aller à l'encontre de ces monstre assoiffés de chair et de sang, et de montrer qui du bien ou du mal, est le plus fort! Suivez moi!

Sans plus attendre, il s'élança l'assaut de l'armée de zombis suivit par ce qu'il considérait comme sa propre armée …





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Jeu 02 Aoû 2012, 17:50


« Cher Clauswitz,

je sais que vous aviez prévu d'annoncer notre mariage prochain dans les jours à venir mais malheureusement je crains fort que si nous le célébrions à la date que nous avions choisi, je ne pourrai point m'y rendre. Quel comble pour une mariée de ne point être présence en ce fameux jour n'est ce pas? Quoi qu'il en soit, vous devez être au courant de la situation désastreuse dans laquelle sont plongées ces terres. J'ai appris récemment que l'homme à l'origine de tout ceci était le roi des sorciers en personne et je compte bien l'arrêter afin qu'il soit jugé comme il se doit et qu'il reçoive une sanction digne de ce nom. J'ai vu récemment le seigneur de la nuit et je pense qu'il ne voit aucun inconvénient à ce que je me lance dans cette quête, même si ma puissance reste encore faible. Je vous promet que je deviendrai digne de régner sur le clan Malkavian à vos côtés.

Edelwyn. »

« Chère Edelwyn,

Je suis inquiet pour vous. Je sais très bien que nous avons déjà discuté de la situation avec Mitsuko mais savoir que vous allez vous attaquer directement à la source du mal me déplait fortement. Je n'ose penser à la vision de me retrouver veuf avant même d'avoir célébrer notre mariage. S'il vous plait, soyez prudente, d'autant plus que je n'ai plus aucune nouvelle du seigneur de la nuit depuis quelques jours. La situation est plus qu'inquiétante et je regrette de ne point avoir le pouvoir de vous retenir près de moi rien que par les mots. A vous.

Clauswitz. »

~¤~

Un papillon voletait vers le lac de la transparence, son corps tournoyant comme s'il suivait le rythme d'une mélodie. Se posant sur un rocher, il semblait attentif aux dires du magicien qui commandait l'armée qui allait affronter celle des morts-vivants se trouvant non loin. Une douce mélodie retentit autour de cet animal avant qu'une jeune femme aux longs cheveux blonds ne prenne sa place, assise sur le rocher, entièrement habillée de cuir. Ses yeux verts regardaient la scène avec une détermination qui aurait rendu le tableau du peintre la représentant magnifique. Edelwyn ramena la grosse natte qui réunissait ses cheveux sur le côté droit de sa tête, écoutant tout simplement. Lorsque la foule cria, elle resta de marbre, pensive. Si Clauswitz disait vrai, Alec avait disparu il y avait à peine deux jours et son devoir aurait été de le chercher, de le retrouver. Cependant, Mitsuko lui avait confié une mission beaucoup plus importante : tuer Orion. Enfin, cela n'était que des mots car elle savait ce qui était bon à faire. Tuer cet homme ne résoudrait rien, rien du tout. Il devait payer à égal mesure et la vampire savait parfaitement que cette sanction serait lourde à porter. La musique autour d'elle continua, semblant omniprésente, comme si chacune de ses actions était assortie à une mélodie bien spécifique. Elle pouvait passer à travers les sans âme sans que ces derniers ne la remarque, tout simplement en modifiant son odeur corporelle, mais elle avait bien l'intention d'éliminer ces choses, au cas où elles aient tué son roi. Et si Alec était mort, qu'adviendrait-il? La jeune femme pensait déjà à Blake...essaierait-il de prendre la place de l'ancien seigneur de la nuit? Elle soupira, visiblement agacée par une telle perspective.

Attendant que les individus se mettent en route, Edelwyn décida d'aller se battre. Ce n'était certainement pas avec sa dague et son pieu qu'elle allait pouvoir faire quelque chose mais bien en usant de ses pouvoirs. Se levant avec un léger sourire aux lèvres, elle se dirigea vers l'armée de morts-vivants, s'éloignant un peu du groupe pour se concentrer sans être gênée dans la bataille. Elle avait découvert il y a peu une nouvelle technique concernant le contrôle des ombres, quelque chose qu'elle ne pouvait faire que sur les personnes faibles mais qui irait parfaitement dans ce cas. Regardant son ombre qui commençait à pointer au sol grâce au levé du jour, il ne lui fallut quelque minute pour que celle-ci se mette à bouger, se dirigeant vers l'ombre des zombies qu'elle attaqua. Et alors que l'ombre des morts-vivants tombait, le propriétaire de cette ombre la suivait. Ainsi, Edelwyn joua aux quilles, se frayant un chemin parmi les sans âme comme si elle dansait une valse, les évitant par des gestes agiles. Elle avançait lentement mais surement, un sourire sur le visage. Elle devait entrer dans le repère des magiciens, passer l'eau. Mais comment? Elle aurait pu y réfléchir si son regard n'avait pas aperçu un individu qu'elle ne s'attendait pas à voir en ce jour, un individu à qui elle écrivait depuis un certain temps sans qu'il ne sache rien d'elle. Il ne devinerait sans doute pas. Peut-être aurait-il simplement la folie de la prendre pour Mitsuko? Elle verrait, mais son sourire en disait long.

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Ven 03 Aoû 2012, 16:10


    Parcourant le dos courbé les dédales des vallées qui bordaient à divers endroits le lac, le génie qu'un épais manteau noir cachait, suivait de près l'armée qui avançait vers l'antre des mages blancs. Passant à travers les branches qui avaient poussé et les racines qui ressortaient des terres, l'homme gardait vue sur l'activité en contrebas jusqu'à ce que celle-ci cesse, comme un instant de répit, un calme avant une tempête. S'élançant jusqu'au sol, il resta caché derrière une paroi jusqu'à ce qu'un magicien s'approche de trop près. Attendant le bon moment, il l’agrippa violemment et le projeta dans un endroit isolé des regards indiscrets.

    " Que faites-vous tous ici ? " lui hurla-t-il d'une voix tremblante et énervée alors que son expression ne donnait guère la possibilité de décrire une quelconque émotion visible, aucun trait n'était tiré, il semblait à cet instant que le visage soit fait d'une cire inviolable.

    " Mais qu'est ce que.. que me voulez-vous.. " répondit plutôt paniqué le soldat avant de tester de l'impatience du génie qui l'agrippa à nouveau et le secouer avec toujours plus de brutalité.

    " Une dernière fois. Pourquoi tous ces crétins se sont réuni ici ? Qui est là ? Vous êtes tous terrorisés, des larves qui tentent de se soulever, insectes rampants, nuisibles petites choses, pourquoi se réunir ? "

    " Pour.. Pour.. " lui tenant la mâchoire fermement, le génie perdait toute envie de discuter, ses poings se resserrant.

    " Il est là, c'est ça ? Les racines du mal aux portes du royaume de la pureté. Il est fait comme un rat pensez-vous. Mais dans cette histoire, nous sommes les rats. Nous avons fuis et maintenant, on se soulève comme si rien n'était, comme si vous n'aviez abandonné personne. Lâche. Toi, tes frères, toute ta race, toute l'humanité. " et alors que ses mains en tenaille lui brisèrent la mâchoire, il le laissa au sol et essuya sur ses vêtements le sang qui coulait comme un boucher qui aurait fini de tailler sa pièce de choix.

    Se mêlant à la foule, l'on voyait au loin le long manteau noir former dans ses recoins de légères vagues qui claquent dans un vent levant, se mêlant à la chair à canon prête à suivre un magicien commandant, un orateur qui savait conduire ses foules, Naram observait la scène un instant, observant chaque individu ne serait-ce qu'un seul instant, il tentait de détailler la personnalité brève et combative de chacun, cibler les éléments les plus féroces ou les plus stratégiques, ceux qui survivraient, constatant alors que beaucoup d'entres eux ne verraient jamais le soleil se coucher. Marchant d'un pas rapide, le génie se sentait observé, il avait même cru apercevoir Mitsuko un instant mais étrangement, ce n'était pas l'apparence qu'il avait connu dernièrement mais plutôt celle qu'il avait connu au temps du rocher au clair de lune. Il tilta à ce détail car l'aetheri ne se mêlerait pas à la populace, il en était certain. Il jugea ainsi utile de changer sa propre apparence : laissant tomber son manteau dans un coin, il choisit de copier l'apparence d'un individu qu'il avait aperçu juste avant. Une apparence plus juvénile, pure, un regard presque enfantin se dégageait à présent du génie dont les cheveux devinrent blonds comme le blés et dont la taille et la carrure se réduisait au fur à a mesure qu'il marchait en direction de la tête de l'armée. Un pantalon beige et une sorte de maille d’ivoire l'habilla rapidement alors que ses yeux devinrent d'un gris uniforme et clair.

    Toujours au centre de la foule, Naram à l'allure d'un adolescent sortant à peine de l'enfance vola une dague à un homme qui acclamait toujours le magicien dans son discours puis une épée à un autre qu'il accrocha à sa propre ceinture. En effet, vu qu'il ne portait jamais aucune arme sur lui, il devait toujours se débrouiller pour en dégoter une ici et là.

    D'une voix qui n'aurait pas encore mué, il se prit même au jeu de crier, comme les autres, un " Ouais, on va leur mettre la raclée du siècle à ces méchants pas beaux ! " en exagérant le ton triomphant de son camps. Arrivant en tête du cortège, il remarqua à nouveau cette femme aux allures de Mitsuko qui avait déjà pris de l'avance, se frayent un chemin à travers la horde de sans âme. Était-elle là pour assassiner Orion ? Si comme je l'avais compris, l'homme était son ami, elle ne ferait jamais ça. Quoi que, si c'était Mitsuko, il fallait s'attendre à tout. Pourtant, en voyant cette femme déambuler, je n'avais aucune haine naturelle envers elle et pourtant, un goût amer de vengeance se noyait toujours dans ma gorge, un tambour de pics acérés en celle-ci lorsque je repensai à sa petite création, celle de Zelerion. Je n'avais pas de réponses à donner mais je savais qu'il fallait que je m'approche de cette dernière car une chose était sûre, elle avait clairement l'air d'être en route vers l'endroit où se trouvait Orion. Et une chose était encore plus certaine, c'était aussi l'endroit que je désirai rejoindre, alors autant suivre le guide.

    Tout le monde pensait que juger le coupable serait facile, qu'il ne suffirait que de le dénicher dans sa tour d’Ivoire, cet Orion qui avait été magicien par le passé, le voilà qui mourrait d'une sorte à la terre de ses origines. Tout cela semblait bien trop calculé, tout le monde y allait de son petit destin, pensant certainement qu'à la tombée de la nuit, on l'aurait pendu ou calciné pour ses crimes. Le génie trouvait cela si facile, trop prévisible. Il fallait rajouter un peu d'imprévu à cette aventure. Il ne voulait pas laisser les choses se passer "comme prévu". Et s'élançant également sur le chemin que l'étrange Mitsuko traçait agréablement pour lui sans le vouloir, il jouait des changements d'apparence pour paraître tantôt le gentil magicien, et tantôt l'un des zombis, pour pister la femme sans être vu ou reconnu. Il ne reprendrait sa forme originelle qu'au moment opportun et utile à la chose.

    " Le chaos, Mitsuko, le chaos. " susurrai-je au vent, avec comme seule prière qu'elle m'entende.



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Ven 03 Aoû 2012, 18:30

Après l'aventure du port, les évènements s'étaient accéléraient. Le peuple effrayé avait prit les armes et savait maintenant comment se défendre contre cette armée d'un tout nouveau genre. Les enfants n'ayant pas l'âge de se battre avait été envoyé dans un lieu sûr. Certains hommes et femmes partirent avec eux pour les protéger en cas d'extrême urgence, et malheureusement pour se charger d'un enfant s'il venait à être contaminé. Personne ne peut prévoir la mort d'un être vivant alors on avait voulu être prudent. Rien ne devait attenter à la sécurité de ces petits bout de chou. Après tout, c'est sur leurs épaules que reposaient l'avenir du monde. Forceria avait été chargé d'accompagner les enfants jusqu'à une sorte de sanctuaire avant de recevoir l'ordre de se rendre sur le champ de bataille. L'ordre? Eh oui, la jeune rhéla s'était engagée dans la résistance. Pas qu'elle ne combatte pas depuis un moment contre les zombies, c'est juste que maintenant c'était officiel.

Durant le trajet vers le champs de bataille un jeune ange du nom de Warte avait longtemps parlé avec elle. Il ne souhaitait pas réellement se battre, mais c'était engagé tout de même dans cette guerre. Au début il pensait se poster au premier rang pour servir de chair à canon. Forceria l'en dissuada. S'il n'avait aucun don pour le combat, tant rapproché qu'en distance, il avait de grandes capacités de soin. Elle lui conseilla de rester en arrière pour s'occuper des blessés Il faut de tout pour faire un monde. Et dans une guerre, il fallait des guerriers, mais aussi des médecins. Si Warte n'était bon qu'à cela, autant qu'il fasse son possible pour sauver des vies, ou bien pour empêcher les cadavres de revenir à la vie. Warte lui parla aussi d'un groupe de chercheur qui faisait des test pour enrayer la malédiction. Les recherches avançaient gentiment, mais pour le moment aucun réel antidote n'avait vu le jour. Il aurait aimé intégrer cette équipe pour étudier les zombies et aides les scientifiques qui travaillaient là bas. Mais ces maigres connaissances en alchimie lui avait fermé toutes les portes.

Lorsqu'ils arrivèrent à proximité du champs de bataille les troupes se mirent en place. Tous étaient dirigés par un mage aux cheveux blanc. Celui ci parcourut longuement la foule du regard avant de prendre la parole. Son rôle était simple, diriger et motiver les troupes. Du moins s'il en était capable. Dès que le combat commencerait la stratégie ne servirait plus à rien. Après quelques mots, une grande clameur monta vers le ciel. Pour la motivation, il n'était pas trop mal. Forceria quant à elle ne se prêta pas au jeu. Elle n'avait aucune envie de crier vengeance ou quoi que ce soit d'autre. Une voix parmi tant d'autres n'auraient rien changé. La rhéla leva la tête vers le ciel, essayant d'apercevoir les étoiles. Son énergie augmenta légèrement à la vue de l'une d'entre elles. Même en plein jours elles ne la laissaient pas tombé. Forceria essaya d'y lire l'avenir à nouveau, mais sans succès. Tout se déciderait après cette bataille. Quelque soit l'issus de la bataille, au moins les soldats pourront-ils se dire qu'ils ont combattu pour le bien... et que leurs camarades d'armes sont mort en héros. Un vieux vers lui vînt en tête.

*Celui qui survivra à cette journée et retrouvera son foyer, se dressera toujours avec une fierté légitime, quand on lui parlera de la St-Crépin.
Celui qui survivra aujourd'hui, atteignant la vieillesse, festoira avec ses voisins à la veille de St-Crépin, disant: "Demain, c'est la St-Crépin".
Retroussant ses manches, il montrera ses cicatrices et il dira: "Ces blessures, c'est à la St-Crépin que je les ai reçues.
Les vieillards sont oublieux mais quand il aura tout oublié, il se rappellera encore avec orgueil de ses faits d'arme ce jour là.
Et nos noms seront pour lui des mots de tous les jours. Le Roi Henri, Petford, Exeter, Warwick et Talbat, Salisbury et Cluster.
Et bien d'autres seront célébrés au raz des coupes pleines. Et notre histoire sera transmise à ses enfants.
La fête de Crépin passera encore et passera encore. Depuis ce jour, jusqu'à la fin du monde.
Mais nous autres ne serons jamais oubliés.
Peu d'entre nous, mais néanmoins fortunés, une poignée de frère. Car celui dont le sang répandu se mêlera au mien, sera à jamais mon frère.
Et ces nobliaux d'Angleterre absent se maudiront à jamais d'être restés dans leur lit, et rougiront de n'avoir pas été des hommes pendant que parlera celui qui avec nous s'est battu à la St- Crépin.*
(Citation de Hamlet)

Leur commandant, Zayin leva son arme vers le ciel et s'élança vers l'ennemis. Les simples mots qu'il prononça n'avaient rien d'un ordre. Et pourtant tous se mirent en marche vers l'ennemis. Forceria suivit le mouvements, la boule au ventre. Pour l'occasion, elle avait équipé sa harpe de corde en métal très résistant. Elle n'aimait pas se battre avec sa harpe, pourtant elle n'en avait pas vraiment le choix. C'est donc la harpe dans une main, son éventail à lame dans l'autre qu'elle se accéléra le mouvement, suivant le rythme des troupes. Le sol se mit à trembler. Après quelques minutes de courses les deux armées s'écrasèrent l'une contre l'autre. Forceria ne commença réellement à se battre qu'une dizaine de minutes après cette collision.

Beaucoup d'hommes gisaient déjà au sol. La jeune femme se fraya un chemin dans la foule, décapitant tant les zombies que les cadavres au sol. Il était absolument hors de question que ces soldats se relève, créant alors une grand déséquilibre entre les deux armées. Sa harpe tintait à chaque fois qu'elle l'utilisait. Ce son, elle ne le supportait pas et pourtant à aucun moment son bras ne faiblit. Lorsque les zombies et les soldats se firent plus rare autour d'elle, son regard s'attarda sur le combat. C'est alors qu'elle remarqua une femme aux cheveux couleur blé d'or. Elle connaissait cette vampire, mais la dernière fois qu'elle l'avait vu remontait à quelques semaines. Sans attendre, elle chercha à la rejoindre. Ils avaient formé une bonne équipe au port alors pourquoi ne pas tenter de recommencer?

(J'espère que ça ira)
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Sam 04 Aoû 2012, 20:17

Perdue en plein milieu d'une foule déchainée, Lily-Lune, immobile, contemplait de ses grands yeux noirs le champ de bataille. Dissimulée sous une épaisse cape sombre, elle était une ombre parmi les silhouettes blanches des magiciens qui se démenaient comme des diables pour éradiquer la menace : les morts-vivants et leur créateur, peut-être caché quelque part, derrière un arbre, observant d'un œil satisfait son œuvre, à moins qu'il ne se soit déjà infiltrer dans le repère pour y continuer son funeste chemin. Pensive, la jeune Orine se demandait si les rumeurs étaient fondées: Orion Shidori était-il réellement dans les parages? Il se murmurait qu'il avait bon nombre de choses à régler auprès de ses meilleurs ennemis, mais cela restait des paroles d'ivrognes et de racontars, qui se faisant un plaisir de rependre la peur alors que celle ci était déjà bien ancrée dans l'esprit et le cœur de la populace. Pourtant, c'était bel et bien la possibilité de sa présence qui amené la jeune souveraine à se rendre au Lac de la Transparence. Elle voulait se retrouver face au sorcier et le regarder droit dans les yeux. Son peuple s'attendait certainement à ce qu'elle tente de le tuer, mais en réalité, Lily ignorait ce qu'elle pourrait bien faire si jamais elle parvenait à attraper Orion. Ses pensées s'envolèrent vers une histoire plus ancienne, où le roi ardemment chassé par tous les autres était Dante de Mallet, qui, tout comme la cible du moment, possédait un génie destructeur assez impressionnant. A ce moment là, Lily-Lune, qui venait tout juste d'être nommée Cheffe Du Conseil, avait pris la défense du Messie des Ténèbres. Qu'en serait-il, aujourd'hui?

Une main empoigna violemment son bras, et avant que Lily-Lune ne puisse protester, elle fut propulser sur le torse d'un homme d'une taille imposante qui la toisait du regard, sans la lâcher , visiblement pleins de reproche. Sans ménagement, il serrait les poignets si fins de l'Orine qui grimaça légèrement tout en tentant de reculer pour se dégager de cette étreinte impromptu. Le soldat, visiblement d'humeur massacrante dans tous les sens du terme, découvrit d'une pichenette le visage de la jeune femme. Détaillant ses traits angéliques et doux, il aboya de sa grosse voix: « C'est la guerre, ici, ma chère demoiselle, au cas ou vous n'auriez pas remarqué ! Allez donc vous perdre dans vos pensées ailleurs ! Et si jamais vous vous faites mordre, je me ferai un plaisir de vous décapiter. » Lily-Lune n'eut même pas le temps de répondre. Un zombi s'était élancé vers eux, et le soldat la jeta de toute ses forces par terre pour pouvoir combattre tranquillement. Comme une petite poupée de chiffon, le corps frêle et fragile de la jeune chef s'effondra. Sans prendre la peine de se relever, elle planta ses prunelles comme deux poignards sur celui qui avait osé la brusquer. Elle lut dans l'éclat de ses yeux le doute s'installer face à l'expression qu'elle abordait. Et sans qu'il puisse l'en empêcher, son épée s'éleva dans les airs et s'abattit d'un coup sec sur le côté, tranchant avec précision la tête d'une énième de ces créatures répugnantes et en décomposition. La pointe, souillée de sang, alla ensuite se placer à quelques millimètres du globe oculaire du soldat, qui avala avec difficulté sa salive. La jeune femme se releva alors et saisit le pommeau de l'arme. Elle murmura à l'oreille de son agresseur d'un instant « La prochaine fois, ce sera vous.» Elle laissa tomber l'épée, bien trop lourde pour elle, au pieds de son propriétaire. Pendant un instant, elle avait vraiment hésité. Un coup à droite ou à gauche, cela semblait bien futile, et pourtant, cela aurait tout changé.

Cette petite mascarade avait au moins eu l'avantage de la sortir de son petit nuage. Avançant à vive allure, Lily-Lune se frayait un chemin parmi combattants et morts-vivants. Dédaignant son sabre, elle ne s'en servait que lorsque c'était nécessaire. Elle n'était pas ici pour battre une armée d'êtres puants qui n'auraient même pas du exister. Son but était d'entrer dans le repère, et elle apercevait un peu plus loin, les grandes portes qui l'y mèneraient. Ce fut le moment que choisit un zombi particulièrement gros, hideux, et fétide pour l'attaquer. D'une mine vaguement dégoutée, Lily-Lune fit quelques pas sur le côté pour éviter ses immenses mains qui tombaient en lambeaux. D'un geste vif, elle fit jaillir dans sa direction quelques morceaux de métal qui se plantèrent dans sa gorge, et sans lui laisser le moindre répit, elle l'acheva d'un coup de sabre. Sa carcasse s'écroula et Lily-Lune faillit se retrouver en dessous. Elle se jeta sur le coté, percutant de plein fouet un jeune homme aux cheveux blonds et l'air juvénile. « Désolée.» Un mot d'excuse qui s'était automatiquement échapper de ses lèvres, elle ne le pensait qu'à peine. Pendant une bataille, on ne s'excusait pas de tout les tords.

Gratifiant le petit blond d'un dernier sourire, Lily-Lune courut les derniers mètres qui la séparaient de l'entrée du repère.
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Mer 08 Aoû 2012, 01:44

Event Partie II : Groupe I Event_10



Et plus le sang tâchait mes apparats de libérateur, plus je sentais mon âme se souiller au contact des putrides sans âme ni cœur. Plus je combattais, plus je n’en voyais plus la fin, les morts s’étendaient à l’horizon comme un siphon au creux d’un cimetière interminable. Cela était certain, nous étions à présent en enfer. Et si de souvenir, je n’avais vu pareille horreur et même situation se produire, et si jamais les ténèbres ne nous avaient tant fauché, alors peut-être aurions-nous pu simplement faiblir. Et pourtant, j’avais pris l’audacieuse décision de conduire ces hommes que je ne connaissais ni de nom, ni de courage. J’avais fait le suicidaire choix de confier ma vie et mon destin en cette seule journée pour que l’ultimage survive. Je n’étais pourtant, ni des patriotiques, ni des sans peur, bien au contraire. Mais il suffisait, il suffisait de la terreur que Orion, le mage d’ébène, faisait régner sur ces terres qu’il avait conquis, rependant comme la poste toute la noirceur de son âme et l’aigreur empoisonnée de chaque instant où il ne vivait que dans le chaos qui le maintenait en vie autant qu’il le détruisait. Peu importait la peur, tout serait déjà bien mieux que ce qui serait sous les reines de cet homme que la mort elle-même aurait peur de voir arriver en ses entrailles les plus sombres. Les hommes combattirent avec vaillance, leurs cris, je le savais, étaient animés par autant de peur que de conviction. Ces cris, donneraient de la force à l’appui fracassant de leur épée ; ces cris ralentiraient le temps, leur permettant de repenser à la famille qu’ils avaient laissé au coin d’un feu, dans un squat sans prestige, au coin d’une rue déserte où les zombis auraient moins de chance d’attaquer, les abandonnant pour les protéger et éradiquer ce mal. Le camp que j’avais choisi ne serait peut-être pas le camp qui ressortirait victorieux ou ne serait-ce, juste vivant, mais au moins, en chacun de nous, l’espoir d’un jour meilleur battait et raisonnait dans la moisson de nos pas de titans sur la glace. Quel lourde responsabilité que d’être l’homme qui les guiderait tous, guidant l’espoir de toutes ces vies saines qu’un sans-âme n’aurait pas encore volé.

Rabattez-vous sur les côtés, tout le monde ! Ne visez que les têtes ! Seulement les têtes ! Économisez votre énergie, soyez fiers, restez vigilants ! Nous vaincrons ! » Hurlai-je de toutes mes forces, que ma voix puisse être portée par-delà le simple petit périmètre de ma si simple petite personne terrorisée.

« Et eux, qui sont-ils ? » murmurai-je cette fois, à plus basse voix. En effet, pendant que mes hommes mourraient dans les bras de corps animés en décomposition comme des chiens destinés à devenir comme leurs adversaires à la moindre faute d’attention, j’en vis deux, trois qui partirent comme des hobbits un soir de pleine lune.

Mais bien sûr... Orion est déjà à l’intérieur, on a toujours une longueur de retard... » Me repris-je à grogner avant de hurler à nouveau à tout le monde : « on se replis sur la tour, tout le monde dans la tour, suivez les pèlerins ! Nous ne sauverons pas que l’ultimage, mais notre fierté !

Et tous m’écoutèrent aveuglement, se dirigeant vers la tour des magiciens. Beaucoup eurent le pouvoir de se faire mouvoir l’eau du lac et nous pûmes rapidement tous passer sans accroche, laissant aux zombis la plus difficile tâche de passer par-dessous les marées et s’effritant avec la pression de l’eau comme des lépreux sortant d’un bain mousseux et visqueux.

Je n’attendis qu’une chose alors, que ces intrépides passent la porte et alors, je m’avançais pour devancer, moi Zayin, second de l’ultimage Lynn, l’orine, la vampire et la rehla.

Merci. Merci de tout ce que vous faites ! J’ai si peur pour ma reine, si peur qu’elle... qu’elle... Ne puisse survivre assez longtemps pour voir ce que vous verrez. et mon regard devint d’un noir troublant.




Event Partie II : Groupe I Mchantt



Comment avez-vous pu penser ainsi me berner !

Et toute mon apparence se modifia pour prendre celle d’Orion. Ma réelle apparence. Car à présent que tout le monde était entre mes quatre murs, je n’avais plus besoin de feindre une autre personnalité que la mienne.

Ah, ah ah.

Et j’applaudissais avec entrain le petit groupe de voyageurs.

Alors c’est vous qu’on a envoyé pour me déloger du repère si bien gardé de mes anciens et anciennes confrères et consœurs, les magiciens ! en exagérant le ton pour devenir théâtrale.

Et lorsque vous vous dites, tiens si Orion veut à tout prix pénétrer cette tour inviolable, alors facilitons lui la tâche en lui ouvrant les portes ! Quelle si délicate attention que la vôtre.

Et j’en riais avec un certain sadisme qui m’écorchait presque.

Et même que, vous allez rire, l’on a envoyé un clone aussi fade qu’abstrait à ce monde, Edelwyn de sa dénomination canine, vampire de son pédigrée, pour m’éliminer, moi. puis je me retournais vers Edelwyn, frôlant ses joues avec mes lèvres sèches et empreintes d’une sorte de crayon noir qui se déposait sur la peau du vampire.

Elle vient de vous conduire à votre propre mort, ma douce. Quelle meilleure façon de se débarrasser de ceux qui gênent ou s’apprêtent bientôt à le devenir. J’en parle en connaissance de cause, tu sais. Lui répétais-je d’un chuchotement qui claquait sur le palet comme un secret bien gardé que personne n’ignore mais n’ose décrier.

Et lorsque l’on m’a dit que le cirque arrivait en ville, je ne m’attendais pas à trouver une vulgaire Geisha de bas étages ou une relha qui te lit l’avenir dans le marc à thé ? Allez les enfants, amusez-moi ! Prédisez mon avenir ? Serais-je pendu au bout d’une corde en barbelé ? Désarticulé sur une roue tirée par quelques chevaux ? Ou me jetterez-vous comme un chien borgne dans le ravin des damnés ? Suis-je un Delix ? Un Dante ? L’un de ces conquérants d’un soir que l’on oublie une fois le soleil levé ? Ou suis-je... un homme qui s’est perdu dans des rêves bien trop enfuis au fonds de lui. Et je baissais les yeux.

Il ne tient qu’à vous de grimper, petites fourmis, avec tous vos espoirs, les escaliers qui mèneront au sommet de cette tour dont j’aurais... comment dire.. Refait un peu la décoration. Alors, vous affronterez mensonges et vérités en chemin et alors, vous n’arriverez jamais à temps pour sauver votre ultimage, pour peu que cela tienne à cœur à au moins l’un d’entre vous. Car qui est là pour la sauver vraiment ? Qui n’est pas là pour se venger de mes crimes ? Cessez vos triomphes chevaleresques. Il n’y a que le sang qui vous guide vers moi. Lynn... Le dernier symbole qui fait.. comment dire.. De l’ombre à mon tableau. Que le chaos résonne !

Et je disparus dans la sueur qui dégoulinait de sang sur les murs rétrécissant.

Le sol trembla une fois, avec douceur puis une deuxième fois avec bien plus de violence, comme si la tempête s’aggravait, aussi de pars les vitres donnant vue sur l’extérieure, l’on pouvait aisément contempler tous ces braves qui se faisaient massacrer par les morts vivants, toutes ces personnes qui défendaient la tour pendant que quelques idiots tentent de me tuer. Tous ces braves avaient de l’espoir envers Edewlynn, envers Forceria ou Lili-Lune. Oui, tant d’espoir. J’en riais, tout mon sang bouillonnait.

Oui, quel plaisir de recevoir mes convives en ce lieu qui m’évoque tant. Moi qui étais destiné à devenir roi de cet endroit maudit par la lumière. Cette lumière qui m’aveuglait, que je chassais. Quel plaisir de vouloir jouer les justiciers de l’ombre, se créant le rôle de libérateur du fardeau du monde que j’incarnais. Leur chute ne serait que plus... délectable.




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Jeu 16 Aoû 2012, 19:52

Les soldats combattaient depuis à peine quelques minutes, mais l'on se serait cru en enfer. Peu de personne arriveraient à sortir de ce champ de bataille, et le peu de valeureux guerrier qui y parviendraient verraient leurs mémoires marquées au fer rouge. Forceria tentait, tant bien que mal de rejoindre Edelwyn dans tout ce tumulte. Alors qu'elle franchissait le peu d'espace entre elles un soldat attira son attention. Ce soldat se démarquait aisément de la foule et pourtant il ne semblait faire qu'un avec cette marée humaine. Sa voix s'éleva au dessus des autres. Il souhaitait que l'on se rende à la tour. Laissant derrière mon projet de rejoindre le vampire immédiatement j'obéis aux ordres et me dirigeais vers la porte de la tour. Les mages d'eaux furent très utile pour nous permettre d'y arriver. Sans eux les troupes auraient sans doute vu leur nombre chuter. Un fois non loin de la tour, et temporairement à l'abris de leurs ennemis la jeune femme s'autorisa un instant de pause pour observer le champ de bataille.

De l'autre côté de l'eau des soldats se battaient encore. La plupart d'entre eux formaient des groupes isolés. Ils ne tiendraient que peu de temps à cette cadence là. Il fallait absolument leur venir en aide! Pour se faire le moyen le plus rapide d'y parvenir était de trouver Orion et de le mettre hors d'état de nuire. Forceria jeta un rapide coup d'oeil au lac. Les zombies tapissaient à présent le fond de l'eau. Ils avançaient difficilement, mais ils arriveraient bientôt. Si les zombies arrivaient à leur fin la tour deviendrait une prison pour les quelques survivants. Cette idée la fit frissonner. C'est à ce moment là que Zayin passa devant elle aussi vite qu'il put pour passer la porte de la tour. Ne souhaitant pas être mise de côté la rhéla démarra en trombe pour le suivre. Une fois devant la porte il prit quelques instants pour donner des ordres avant d'entrer. Forceria l'avait bien sûr devancée et se tenait à présent à côté d'une jeune femme à l'allure étrange et d'Edelwyn.

Zayin se dressa alors devant elles pour les remercier de ce qu'elles faisaient. Il paraissait réellement reconnaissant et paniqué. Forceria aurait aimé l'inciter au calme, mais les circonstances actuelles n'étaient pas propice à ce genre de réflexion. Alors qu'il parlait de l'Ultimage sont regard devînt plus profond, plus sombre. Sous le regard médusé de la rhéla leur dirigeant se changea en leur pire ennemi. Comment les étoiles avaient-elles pu lui cacher une chose aussi importante? Son pouvoir était diminué certes mais elle n'avait jamais pensé que cela aurait pu être à ce point. Se mettant immédiatement sur la défensivement elle se contenta de rester sur place à écouter ce qu'Orion avait à dire. Orion semblait presque se moquer d'eux, et en un sens il n'avait pas tort. S'il était entré, c'était grâce à eux... Forceria se retînt de baisser les yeux. Elle ne lui ferait pas ce plaisir!

Il se concentra sur Edelwyn. Aucune de ses paroles à son sujet n'importait à la rhéla. Edelwyn était elle même, peu importait en cet instant qu'elle ne soit que le clone d'une autre personne. Il lui chuchota quelque chose à l'oreille puis se tourna vers elles pour se moquer à nouveau. Forceria faillit avoir un sursaut lorsqu'il la mentionna. Lire l'avenir dans du thé? Cette pratique n'était bonne qu'aux charlatant! Comment osait-il insulter sa personne et sa race par la même occasion. Les sorciers sont largement connu pour être des créatures dont il faut se méfier, des êtres peu agréable. Orion était l'un des premiers sorcier à croiser son chemin. Si leur roi était comme cela, il n'avait presque rien à espérer de ses sujets. Lui lire l'avenir? Pas besoin de cela pour dire qu'il serait traqué jusqu'au bout du monde si elles venaient à échouer. Il les incita à grimper au sommet de la tour pour sauver l'Ultimage. Forceria n'avait que faire de la vengeance. Elle n'avait rien perdu lors de cette... attaque. Toutes les personnes auxquelles elle tenait avait trouvé la mort quelques décennies auparavant si bien que seul l'envie de voir l'ordre entre la vie et la mort rétablie guidait ses pas.

Orion disparut alors dans un bain de sueur et de sang. Immédiatement après le sol se mit à trembler par accoues. Il avait prévenu qu'il referait la décoration, mais de là à changer la structure même de la tour... il y allait un peu fort. Forceria adressa un coup d'oeil à ses compagnes de route. Le mieux était de rester ensemble pourtant il y avait trop de chemin face à elles. Si elles souhaitaient arriver à destination il faudrait prendre un chemin chacune. La rhéla regarda tour à tour les couloirs avant que son regard s'arrête sur l'un d'entre eux. Sans trop comprendre pourquoi elle se sentait comme attirée par ce chemin. Comme hypnotisée la jeune femme avança vers le couloir le plus à gauche. Au dernier moment elle se retourna vers la Geisha et la vampire.

"Je prends celui ci. On se retrouve en haut."

Sans attendre une quelconque réponse elle s'enfonça dans le couloir. Un besoin impérieux l'attirait à continuer tout droit. Devant elle se dessinait les contours d'un escalier. Contente d'avoir prit un chemin qui l'amenait à monter elle accéléra le pas. Dès qu'elle posa le pied sur la première marche un souvenir lui revînt en mémoire. Le visage de sa mère alors qu'elle s'envolait au loin. Les traits tirés, le regard désespéré... A la seconde marche elle revit le visage des camarades qui étaient tombés au combat et qu'elle n'avait pas pu aider. Elle revit aussi le sourire du contaminé à qui elle avait tranché la tête au port. Son coeur se serrait un peu plus à chaque marche. Ses larmes se mirent à couler à la dixième marche. La culpabilité commençait à croître dans son esprit. Elle n'avait jamais voulu faire du mal à ces personnes. Son but dans la vie était de voyager, de découvrir et d'apprendre des autres. Sa race était normalement recluse, c'était peut être ce qu'elle aurait dû faire depuis longtemps. Non, elle ne pouvait se résoudre à vivre ainsi. Et pourtant.. elle avait abandonné tant de personne pour cette quête du savoir...

Forceria se força à continuer pour le bien de tous ces gens en bas. Leurs visages, leur espoir étaient gravés en elle. Comment aurait-elle pu abandonner maintenant? Tant bien que mal la rhéla continua à gravir les marches, deux à deux cette fois ci pour accélérer son ascension. Elle faillit s'arrêter à plusieurs reprises mais tînt bon. Lorsque le fantôme de sa mère apparut devant ses yeux pour lui reprocher sa mort elle tomba dans une profonde dépression. Ses yeux étaient à présent vide de toute émotion. Son corps continuait d'avancer sans qu'il n'y ai personne au commande. A l'intérieur de son esprit la rhéla revoyait la vie de sa mère. Céleste avait été heureuse, mais une ombre avait plané au dessus de sa tête toute sa vie. Les étoiles lui montrait sa fille assez souvent, pourtant Céleste n'avait aucun espoir de revoir son enfant. Les souvenirs des soirs au coin de la cheminée, en pleur tournaient et retournaient.

Ce n'est que quelques marches avant d'arriver au sommet que les images de tout ceux qu'elle avait laissé derrière elle commencèrent à s'estomper. La sueur perlait sur son visage. Lorsqu'elle reprit enfin conscience le poids de la culpabilité la fit tomber. Ne réussissant pas à se relever elle avança au pas, se traînant sur les ultimes marches de cette traversée. Une fois enfin arrivée elle s'adossa au mur, n'ayant pas le courage de se relever. La rhéla espérait avoir un peu de temps pour retrouver ses esprits avant que ses compagnes n'arrivent. Un éclair traversa son esprit. Si cette épreuve lui avait été imposée, quelles épreuves attendaient donc ses compagnons?

*Pourvu qu'elles arrivent jusqu'en haut...*

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Ven 17 Aoû 2012, 16:08

Une danse infinie, voilà ce qu'Edelwyn était en train d'exécuter, priant afin que son pouvoir ne lui fasse point défaut au milieu de cette horde de morts-vivants. Elle était certaine que Naram l'avait repéré, c'était évident, pourtant, elle ne le cherchait plus, se concentrant sur ce qu'elle devait accomplir jusqu'à ce qu'elle entende quelques mots portés par le vent comme si le destin lui-même avait voulu qu'ils lui parviennent. Elle sourit, répondant à son tour à mi-voix telle une démente essayant de communiquer avec des esprits qu'elle ne pouvait voir :

« Le chaos ne peut exister si l'ordre n'a aucune réalité. Les Yin et le Yang...se haïssant autant qu'ils s'aiment, se complétant autant qu'ils s'opposent. »

Puis, sans même chercher à apercevoir cet interlocuteur qui souhaitait rester dans le secret le plus intime, usant de mille visages pour se dissimuler, la vampire murmura quelques derniers mots à son égard : « Les apparences sont trompeuses. ». Oui, elle n'était pas Mitsuko et c'était justement pour cette raison qu'elle était ici aujourd'hui, car la déesse n'aurait pour rien au monde affronté Orion, que la justice ait soif d'un jugement ou non. Et, quelque part, Edelwyn savait que son modèle avait déjà fait le deuil de cet homme, qu'elle s'était comportée de la même manière qu'avec Vlad plus tôt en l'oubliant, en l'éjectant de sa vie, contrôlant encore et toujours ses sentiments. Orion n'existait plus, n'avait probablement jamais existé. Mais comment être sûre que les suppositions de la vampire étaient véridiques? On ne pouvait l'être.

Partageant le voyage jusqu'à la tour des magiciens avec une femme qu'elle avait déjà rencontré quelques temps plus tôt, la reine des orines et le magicien qui commandait l'armée, qu'elle ne fut pas sa surprise de se retrouver directement face à face avec Orion une fois qu'ils furent arriver à destination, l'être de lumière révélant sa vraie nature ténébreuse. Il les avait manipulé et personne n'avait rien vu. Ils lui avaient ouvert les portes de la tour sans se méfier une seule seconde. Edelwyn n'avait pas peur de lui, le fixant d'un air sans doute désolé. Elle l'était, désolée qu'il en soit arrivé là, désolée qu'il n'est pas pu devenir roi de cet endroit, qu'il ait tourné le dos à ses propres sentiments pour s'entêter à traverser un dédale dont il ne sortirait jamais. Son avenir était sans doute le plus facile à prévoir entre tous ceux des êtres qui se trouvaient dans cette tour. La vampire ne se sentait pas coupable pour la tragédie qui se déroulait dehors et aussitôt qu'Orion eut fini de parler, elle se lança dans un escalier afin de rejoindre le sommet. Elle devait l'attraper.

Courant dans le couloir qui l'avait choisi, elle ne sentit pas tout de suite les effets du sortilège, sans doute grâce au fait qu'elle n'était qu'un « clone fade et abstrait ». Elle n'avait eu d'existence que la volonté de Mitsuko jusqu'ici et, de ce fait, elle n'avait accompli aucun acte qu'elle regrettait, elle n'avait encore eu le temps de rien faire qui allait à l'encontre de ses propres valeurs, ou presque. La pénombre du couloir ne tarda pas à révéler une silhouette, un homme grand, brun, un vampire aux ailes d'ange déchu qui la regardait avec un sourire charmeur mais non satisfait sur le visage, un mélange étrange qui lui eu pour conséquence de faire presser le pas à la vampire. Elle n'avait pas envi de se retrouver avec lui, avec celui qui avait disparu sans laisser aucune trace. Il semblait pourtant ne point vouloir la lâcher, comme un fantôme ayant décidé de la hanter jusqu'à son dernier souffle.

« Pourquoi ne lui as-tu pas dit la vérité? »

Edelwyn serra les dents. Il en était hors de question, elle ne se laisserait pas manipuler. Elle était sûre qu'il n'était plus en vie, qu'il ne pouvait s'adresser à elle. Il n'était qu'un spectre du passé, une créature d'Orion. Elle se rappelait pourtant cette nuit où elle l'avait vu partir de la résidence peu avant que Mitsuko devienne Aether, elle se rappelait de son état. Pourtant, elle ne lui avait pas dit que le roi des vampires n'avait pas quitté le trône par pure volonté, elle n'avait pas avoué à Mitsuko que Vlad avait des ennuis, elle ne lui avait pas dit que son passé le rattrapait, qu'il allait sans doute en mourir. La jeune femme sentait la confusion s'installer en elle, se sentant soudainement coupable. Pourquoi n'en avait-elle parlé à son modèle, parce qu'elle était tombée amoureuse de lui au moment où il l'avait fait monter sur son dos, au moment où il s'était mis devant elle alors que Mitsuko lui ordonnait de lui donner la potion qu'elle tenait fermement dans ses mains? Edelwyn devait réagir, aussi, elle fit apparaître son violon entre ses mains, commençant à jouer l'air de la domination, continuant de marcher pour avancer vers le sommet. Son esprit embrouillé souhaitait qu'elle retrouve la raison, luttait contre l'emprise du sorcier et quelques secondes après le commencement de l'air, tout fut clair.

Non, elle ne l'aimais pas. Ce n'était qu'illusion, ce n'était que le charisme du vampire à ce moment précis, ce moment où elle n'était qu'une création magique sans pouvoir. Et sa prestance n'avait fait que la troubler. Elle ne l'avais pas dit à Mitsuko parce que celle-ci avait décidé de l'oublier en devenant esprit de la mort et même si la mémoire de la jeune femme lui était revenue par la suite, Edelwyn avait jugé bon de ne pas parler de cet homme. A quoi bon remuer un passé qui ne pourrait plus jamais être. Alors, à ce moment là, la jeune femme se retrouva en haut de la tour, cherchant Orion des yeux. Elle n'avait pas le temps de se reposer, par le temps de penser à ce qui était révolu, seul le présent comptait.

« Orion!  »

La vampire croisa Forceria, dos au mur. Elle lui sourit en signe de courage puis chercha l'homme à l'origine de ce chaos avant de l'applaudir à son tour d'un air amusé.

« Bravo...je dois avouer que tu es doué pour mettre les choses en scène. Tu es content d'avoir créé ce semblant de fin du monde? Se déchainement? Moi tu me fais rire...tu es tellement pitoyable qu'elle n'a même pas souhaité se déplacer pour toi, préférant m'envoyer moi qui suis si abstraite et fade. Tu es tombé bien bas pour qu'elle ne souhaite même plus t'accorder un regard...mais peut-être t'en rends-tu compte? Peut-être sens-tu la fin approcher? »

Elle sembla réfléchir avant de prendre un air attristé, cachant son mensonge du mieux qu'elle pouvait, Mitsuko ne lui confiant jamais ses sentiments :

« Pourtant, par le passé, elle m'a avoué t'aimer, t'aimer comme tu étais, toi le magicien qui a ensuite préféré se cacher dans les ténèbres. Mais maintenant, cela n'a plus d'importance, ni pour toi, ni pour elle. Tu as atteint le point de non retour et tu en paieras le prix... »

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Sam 18 Aoû 2012, 20:00

Lily-Lune laissa son regard glisser sur Orion pendant qu'il débitait son grand discours, visiblement satisfait de son petit effet théâtrale. Il ne mâchait pas ses mots, rependait son venin sans gêne , acerbe et cynique à souhait. Comme étrangement captivée, la jeune orine n'arrivait pas à se détourner de lui et buvait ses paroles sans jamais manifester la moindre émotion sur son visage d'une pâleur encore plus exacerbée qu'habituellement. Mais à la seconde même où il se tût, elle baissa les yeux, mal à l'aise, tout en écartant une longue mèche noire de sa chevelure d'ébène qu'elle replaça derrière l'une de ses broches. Elle avait longuement redouté ce moment, celui où elle reverrait cet étrange sorcier à l'allure si angélique qu'elle avait déjà rencontré plusieurs fois dans le passé. Entre eux s'était installé une bien curieuse relation, ébauche d'un jeu se concentrant sur les sentiments. Malgré tout les méfaits qu'il avait commis récemment, le comportement déplacé qu'il avait eu autrefois à son égard, les piques vicieux qu'il s'amusait à lui envoyer, Lily-Lune n'arrivait tout bonnement pas à le détester. Elle lui portait une affection toute particulière, entre l'amour, la compassion, le ressentiment et l'indifférence. Entrer dans son petit manège n'avait guère été une merveilleuse idée, seulement, elle n'avait pu s'en empêcher. Un sourire à la fois peiné et moqueur se dessina sur les lèvres d'un rouge de la jeune femme. « Une vulgaire Geisha de bas étage». Il l'avait qualifié ainsi. C'était d'un risible... Elle entrouvrit la bouche, prête à lui répliquer comme il se devait, éternellement calme et flegmatique, mais il disparut avant qu'elle puisse prononcer la moindre syllabe.

Légèrement déstabilisée par cette disparition soudaine, les prunelles sombres de Lily-Lune vagabondèrent dans les environs à vive allure, cherchant une issue à cette situation. Sans vraiment réfléchir, elle s'élança dans une envolée de rubans noires et rouges à travers les premiers escaliers qu'elle vit, ne se préoccupant guère des autres qui n'étaient pas bien loin. Elle arriva le souffle court tout en haut, stoppée nette face aux choix qui s'imposait à elle: la pièce était entourée par plusieurs couloirs. La jeune femme fronça doucement ses délicats sourcils et parcourut des yeux les différentes possibilités. Indécise, elle était comme prise au dépourvu et ne savait pas vraiment quoi faire, n'arrivait pas à se décider. Les battements de son cœur s'était accélérés et avait soudainement si chaud... Elle se doutait qu'elle n'était pas dans son état normal mais peinait à combattre le maléfice qui l'emprisonnait. Alors, elle se laissa simplement envahir par ce sortilège et s'approcha d'un pas lent près de l'un des couloirs, attirée par celui ci. Peu éclairé, elle ne parvenait pas à discerner grand chose, si ce n'est l'ombre longiligne d'une silhouette qui semblait attendre, le visage tourné vers elle. Dans un silence pesant, Lily-Lune s'avança, prudente, vers le contours flous qui se dessinaient dans l'obscurité. « Lulu, ma Lulu. Mais que t'es-t-il arrivé? » La voix s'était élevée avec volupté, d'un ton calme et doux, comme un souffle. Malgré tout, la jeune orine n'eut aucun mal à reconnaître cet appel, ces intonations si apaisantes. « Maman. » Ce n'était pas une question, mais une affirmation. Si elle sentait son cœur se serrer et les souvenirs remonter, elle ne se laissa pas embobiner. « Ma Lulu, tu es seule, tu te coupes du monde, pourquoi?» Lâchant un léger soupire agacé, Lily répondit simplement: «Fantôme ou illusion, tu es morte. Je n'ai aucun compte à te rendre.» L'apparition s'en alla presque aussitôt.

Dans un premier temps, Lily-Lune crut qu'elle avait vaincu le sort qui se propageait dans l'air, mais pourtant, ce n'était pas vraiment le cas. Elle se mit à songer à sa vie, tout ce qu'elle avait fait, tout ce qu'elle n'avait pas fait, par choix ou non, ce qu'elle avait du manquer, ce qu'elle aurait pu expérimenter, tout ces crimes et ces vices. Elle était une personne plutôt difficile à cerner et à classer. Elle avait fait autant de bonnes choses que de mauvaises. Tant d'hommes avaient péri à cause d'elle, même si parfois, ce n'était pas elle qui avait enfoncé son sabre dans leur gorge. Elle en était simplement responsable. Et sa répulsion envers la gente masculine l'avait toujours empêché de réaliser l'un de ses souhaits les plus profonds, celui d'avoir un enfant. « Tu n'en aura jamais » lui souffla la voix de sa mère près de son oreille.

Lily-Lune se mit à courir, les deux mains sur ses oreilles, les yeux à peine ouverts. Elle ne cherchait qu'une seule chose: sortir d'ici. Lorsque la lumière l'aveugla, elle considéra que tout était fini et respira profondément. Dans un murmure, elle prononça un simple mot: « Orion?» Elle scruta les alentours avec attention. Elle était au sommet de la tour.
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Mer 22 Aoû 2012, 04:04

Event Partie II : Groupe I Mchantt



Je venais de rejoindre l'entrée de la salle du trône. La porte se trouvait devant moi et il suffisait d'une simple pression pour que celle ci s'ouvre. Cependant j'attendais. Quoi me demanderiez vous? J'attendais tout simplement de voir comment les choses évolueraient, comment ce groupe venu pour m'arrêter allait-il réagir face à la culpabilité qui serait sienne?

Je m'étais révélé à eux, me mettant dans la peau d'un autre, leur montrant une personnalité qui n'était pas la mienne. Il ne fallait pas qu'ils comprennent ce qui me motivait, je devais les tromper, même si pour cela, je devais jouer un rôle qui ne me ressemblait en aucun cas. Si les émotions existaient dans mon monde, j'aurais été surpris de voir que mon subterfuge avait si bien fonctionner. Et pourtant, le clone de Mitsuko, cette femme qui un jour avait eu un semblant d'importance à mes yeux, aurait du se rendre compte, lui, de cette mascarade. J'aurais pu ressentir de la tristesse devant ce manque de perspicacité, mais tout cela m'était étranger. Depuis longtemps maintenant, les sentiments m'étaient inconnus, et cela ne pouvait changer, malgré la situation actuelle.

Je les regardais sans vraiment y faire attention. Je percevais leur doute, leur culpabilité naissante. Mais celle ci ne durait guère de temps. Ainsi leur envie de m'arrêter était si forte que leur propre mal être n'avait d'importance? Bien, je n'aurais donc pas a parlementer des heures et des heures pour rien …
Le clone sans substance de Mitsuko, Lily-Lune et une inconnue, les autres ayant disparut, montaient dans les étages, toutes trois semblaient sur la bonne voie pour me rejoindre. La fin de tout allait commencer. J'ordonnai aux zombies restés se battre de cesser toute hostilité. Quand on avait partagé et insufflé une partie de son âme torturée dans chacun de ces êtres d'outre tombe, une simple pensée pouvait être synonyme d'ordre.

Il était temps maintenant de rejoindre la salle du trône, vide. Oui, depuis le début, je savais que Lynn, cet Ultimage, se trouvait ailleurs. Ils avaient pensé pouvoir me tromper, mais croyez vous qu'il était si simple de berner un sorcier? Alors quand vous avez affaire à l'empereur noir lui même, cela était de la pure folie de nourrir l'espoir de le leurrer. Enfin il ne me restait plus qu'à attendre l'arrivée des êtres venus m'arrêter …

Au moment ou je pénétrai dans la salle du trône vide, j'entendis Edelwyn qui s'adressait à moi, ainsi que Lily-Lune qui ne faisait que prononcer mon nom. Je ne leur répondis pas, préférant les inviter à me rejoindre. Bientôt elles auront leurs réponses. Pour ne pas les faire attendre plus longtemps, je matérialisai une porte qui les mènerait toutes trois, à moi. Oui je leur facilitai la tache, mais je n'avais aucune raison de les craindre.

Je prie alors la parole. Même sans être à leur côté, ces trois femmes m'entendraient :

Lily-Lune, ma chère, je lis en toi comme dans un livre ouvert. Oublies le futur qui aurait pu nous lier, tout cela ne m'intéresse pas.

Le pensais-je? Dans ma voix, elle entendrait surement une once de vérité perler. Mais qu'importe, le rôle que j'avais joué précédemment allait toujours être présent. Une fois cela fait, je m'intéressai a cette pale copie de Mitsuko. Ce qu'elle avait pu dire ne m'avait aucunement atteint. Croyait elle pouvoir me blesser, me ramener à une raison qui lui serait plus acceptable? Elle prétendait que Mitsuko m'avait aimé. Bien, cela n'avait aucune importance. Cette femme, je l'avais oublié, oublié au moment même où mes sentiments avaient quitter mon existence. Elle ne m'avait rien apporter alors pour qu'elle raison devrais-je ressentir la moindre émotion à l'évocation de son nom ou de ce qu'elle avait pu ressentir à mon égard.
J'ignorai les propos qu'elle avait tenu, tout comme son modèle, elle n'influençait en aucun cas mes pensées.

Edelwyn, vient me rejoindre cela serait plus rapide, je ne perdrais pas mon temps à répondre à tes allégations …

J'ouvris alors la porte qui me séparait d'elles. Toutes trois n'avaient qu'à la franchir pour être a mes côtés, pour ensuite essayer de me neutraliser. Comment cela se passera-t-il? Quelle importance, je ne comptais pas opposer la moindre résistance ...







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Sam 25 Aoû 2012, 20:22

Edelwyn sourit en voyant une porte se matérialiser devant elle, comprenant que d'ici quelques instants tout serait terminé. Elle la prit, écoutant les dires d'Orion qui la firent rire. Il ne répondrait pas à ce qu'elle lui avait dit, il n'y était pas sensible et cela valait peut-être mieux, au moins, elle n'aurait aucun remord, aucun remord de l'avoir neutralisé, aucun remord de lui avoir menti. C'était si amusant les relations entre les êtres, un petit rien pouvait tout gâcher et plus elle réfléchissait aux hommes qui étaient proches de Mitsuko par le passé, plus elle se demandait si elle les avait aimé, car le seul qui la troublait profondément elle était Naram. Alors était-ce dû au fait qu'elle ne soit pas Mitsuko ou au contraire au fait qu'elle lui ressemble beaucoup? Elle ne ressentait que de la pitié pour Orion, elle ne ressentait que de l'indifférence pour Jun, elle voyait en ce qu'elle savait de Dante qu'un pitre essayant de combler le vide de ses journées avec des femmes et de l'alcool. Vlad...hum, quoi en penser au juste? Non, elle ne l'aimait pas, seul son charisme l'attirait. Et Naram? Combien de fois l'avait-elle surpris à entrer dans le manoir Taiji sans y être invité, se cachant derrière un rideau pour qu'il ne l'aperçoive aucunement? Elle prenait plaisir à correspondre par lettre avec lui, trahissant Jun en révélant à son jumeau ses faits et gestes. Edelwyn sourit, elle ne saurait jamais rien au sujet des sentiments de Mitsuko, mais si elle avait été à sa place, le choix aurait été fait rapidement.

La vampire arriva face à Orion, un petit sourire sur les lèvres. Elle n'avait pas envi de lui demander s'il savait ou non que Lynn n'était pas présente dans la salle du trône, elle n'avait pas envi de lui dire ne serait-ce qu'un dernier mot. Elle aurait très bien pu le regarder de haut lorsqu'il tomberait au sol, lui susurrer des paroles assassines sur son futur inexistant, sur l'état pitoyable dans lequel il se trouvait, ou, au contraire, chercher à l'attrister une dernière fois, à faire réapparaître en lui une once de sentiments comme ça avait été le cas lorsqu'il avait rêvé en compagnie de Mitsuko. Mais non, elle ne voulait rien lui dire. Elle laisserait cela aux autres si elles le souhaitaient. D'ailleurs, où était Naram? La jeune femme attendit un instant de voir si le génie se montrerait mais il semblait que leur première rencontre officielle devait rester aussi courte que les officieuses. Edelwyn sourit, se demandant si elle ne ferait pas bien, elle aussi, tout comme son modèle, d'apprendre à contrôler ses sentiments, car dans un moment pareil, cela n'était sans doute pas de rigueur. Ou alors est ce que le cas d'Orion l'indifférait tant qu'elle préférait penser à autre chose? Hum...tout de même pas. Mais à quoi bon penser au passé, à quoi bon penser à toutes les vies qui avaient été perdues alors que le futur s'annonçait, bien plus accueillant. Un futur où Orion ne résiderait pas.

Elle le regarda dans les yeux, n'ayant nul envi de le maîtriser, les gardes magiciens sortant de leur cachette, envahissant la salle du trône. Seulement, elle voulait lui offrir un petit cadeau de départ, suivant les instructions de Mitsuko et, brisant pour le coup son attention de ne pas prononcer un mot au sorcier :

« Mitsuko m'a ordonné de te tuer, alors je t'offre la délivrance... »

La jeune femme usa de son pouvoir mortel, celui capable de faire croire à toute personne qu'elle était en train de mourir. Peut-être qu'Orion penserait être enfin débarrasser du lourd fardeau qui était le sien, peut-être n'en avait-il rien à faire, peut-être lutterait-il pour rester en vie? Edelwyn s'en fichait. Elle lui tourna le dos pour se diriger vers l'une des fenêtres de la salle du trône, laissant son pouvoir agir, sachant pertinemment qu'en vu du rang d'Orion, le pouvoir aurait un effet limité dans le temps. Puis, sortant son violon, elle décida d'entamer une mélodie afin de donner à ce moment toute sa grandeur. Elle serait spectatrice, elle serait actrice, elle aurait le privilège d'observer Orion au pied du mur, emmené pour que son destin s'accomplisse, pour que son jugement soit établi et que, finalement, tout le monde l'oubli car il s'était oublié lui-même. Le roi des sorciers n'était qu'un pantin, comme toutes les personnes qui peuplaient cette terre et son entreprise avait au moins eu l'avantage de créer un rythme, un son qui avait sorti les habitants des terres de leur traintrain quotidien. Mais d'ici peu, il ne serait qu'un vieux souvenir et son nom ne serait plus écrit qu'à l'intérieur de vieux livres poussiéreux que personne n'ouvrirait, personne hormis ceux qui souhaiteraient se servir du passé pour faire trembler le futur.


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Dim 26 Aoû 2012, 17:06

Le mur était dur, mais frais. Cela lui faisait du bien après cette traversée. A certains moments elle maudissait le fait d'être une rhéla. Impossible de rester trop éloignée des étoiles, déprimes à répétitions. Et encoe chanceuse de n'être physiquement qu'à moitié une enfant des étoiles. Le temps que ses compagnes arrivent elle tourna la tête pour observer la pièce. Il n'y avait rien d'intéressant à regarder. Et dire que l'Archimage était censé se trouver ici... Fixant les deux ouvertures par lesquelles devaient arriver Lily-lune et Edelwyn, elle se surprit à rêvasser. Ses rêves portaient sur un monde différent de celui ci. Un monde où personne n'aurait plus à se battre pour assurer la survie d'une nation. Au fil de ses pensées, la fatigue commença à se faire ressentir. Elle repoussa le sommeil en un clin d'oeil grâce à une bonne dose de volonté et recommença à fixer les couloirs non loin d'elle.

La première a émerger fut Edelwyn. La jeune femme prononça le nom de leur adversaire avant de lui adressa un sourire d'encouragement. Le regard du vampire se dirigea vers la droite, vers cet homme malfaisant. Dans un geste des plus théâtral, elle l'applaudit comme il l'avait précédemment fait avec elles. Les paroles de l'oratrice était cassantes. Il était à présent certain qu'ils s'étaient connus d'une manière ou d'une autre par le passé. D'après la conversation, Edelwyn n'était que le double d'une autre personne. Cette autre personne avait par le passé ressentit certains sentiments pour le magicien qu'avait été Orion. Forceria se demanda comment un magicien avait pu devenir l'un des sorcier les plus recherchés de son époque... Que lui était-il arrivé pour en arriver à ce point? Elle aurait bien aimé se référer aux astres, mais pendant la durée des festivités organisées par monsieur, ses dons de diseuse de bonne aventure étaient momentanément indisponibles.

Lily-lune ne tarda pas à faire son apparition, les mains sur les oreilles et le souffle légèrement saccadé. Ce qu'elle venait de vivre n'avait sans doute pas été des plus simple pour elle. Forceria savait à peut près ce qu'elle ressentait. En regardant ses camarades elle se sentit honteuse de paraître... Non... D'être la plus faible surtout! Orion ne parla pas beaucoup, mais ces paroles semblèrent avoir un certain impact sur les deux jeunes femmes. La rhéla se sentit un peu vexée de ne pas être mentionnée, mais en même temps, il ne l'a connaissait pas. En ayant un peu marre de faire tapisserie elle prit son courage à deux mains et se leva. La porte entre Orion et le petit groupe de femme s'ouvrit. Etait-ce un piège? Quoi qu'il en soit Edelwyn fut la première à en franchir le battant. Lorsqu'elle se décida à son tour à passer la porte, elle entendit le son d'un violon. Son regard se porta alors sur Orion. Quelque chose n'allait pas. En faisant un peu plus attention, on remarquait bien que, au niveau de ses yeux et de ses muscles il y avait un problème. Les muscles du sorcier étaient tendu à l'extrême, comme si quelque chose le crispait. Dans ses yeux on pouvait lire une sorte de résignation, mais aussi peut être un peu de peur. Peut être la musique du vampire était-elle responsable de l'état dans lequel il se trouvait.

La mission principale était de neutraliser Orion d'une manière ou d'une autre. Elle n'avait dans ses pouvoirs aucun sort qui puisse le maintenir prisonnier. Alors qu'elle tournait la tête, elle remarqua un groupe de magicien autour du sorcier. Pendant que le sorcier était occupé, ils se dirigeait aux quatre coins de la pièce. Une fois placés ils levèrent leur armes vers le plafond. Les pierres sertissant chaque arme se mit à briller. Une fois le lien fait entre toutes les pierres, les mages entamèrent une incantation. Sans doute voulaient-ils parvenir à emprisonner le sorcier. Les magiciens semblait de plus en plus déterminées à neutraliser Orion. La musique d'Edelwyn les aider à accélérer le processus. Malheureusement pour mener à bien leur enchantement il faudrait empêcher Orion de les attaquer. Forceria pourrait sans doute être utile pour cette tâche.

Après une brève écoute de la musique du vampire elle détermina plus ou moins où en était la chanson. Lorsque la fin de la chanson approcha elle unit sa voix à la mélodie. Au début sans faire agir ses pouvoirs. C'était seulement pour essayer d'insuffler une partie de sa volonté aux mages qui, imperturbables, continuait à psalmodier leurs incantation. Lorsqu'elle remarqua que les muscles du sorcier se détendirent, elle insuffla la magie qui manquait à son chant. Immédiatement le Sorcier se mit à danser. Forceria changea légèrement le rythme de la musique d'Edelwyn. Elle cherchait à le ralentir pour empêcher le sorcier de faire ne serait-ce qu'un geste brusque. Encore quelque peu troublé par l'effet du sort du vampire, Orion ne semblait pas opposé une quelconque résistance et se mit à danser, suivant le rythme chanté par la rhéla.

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Lun 27 Aoû 2012, 23:35

« Lily-Lune, ma chère, je lis en toi comme dans un livre ouvert. Oublies le futur qui aurait pu nous lier, tout cela ne m'intéresse pas. »

Pendant une seconde, peut-être deux, Lily-Lune laissa ses quelques mots résonner dans son esprit comme le tintement chaotique de dizaine de cloches. De telles paroles auraient certainement dû lui faire de la peine, et une once de tristesse aurait dû percer dans son cœur. Mais pourtant, la jeune orine demeurait calme et pensive. Bien sur, elle avait apprécié les quelques instants passés en la compagnie du sorcier. Il avait été à la fois captivant, fascinant et amusant, et d'une certain façon, il arrivait à la divertir. Et c'était surement cela qu'avait aimé Lily. Plus le temps passait, plus elle avait l'impression que son cœur était aussi dur que de la pierre et qu'aucun homme ne parviendrait à la faire changer. Ses grands yeux noirs rivés sur Orion, elle soupira brièvement, une expression énigmatique sur le visage. Elle ne tarda pas à suivre les deux autres jeunes femmes qui semblaient si pressées de tuer ce mage noir. Et elle, qu'allait-elle donc faire? Elle n'avait guère envie de participer au massacre de la personne qui devait être la plus haïe de ses terres, sans pour autant vouloir la sauver. Certes, il ne fallait que le neutraliser, ce qui ne revenait, enfin de compte, qu'à retarder pour lui l'heure du châtiment ultime. Devait-elle ne rien faire? L'aider à s'enfuir ? Hors de question. Il représentait une réelle menace, et Lily faisait passer le bien-être de son peuple avant toute chose. La jeune femme demeura légèrement en retrait par rapport aux deux autres qui mettaient tout en œuvre pour arriver à leur fin.

Un léger sourire ironique étira doucement les lèvres rouges de Lily-Lune, qui trouvait le spectacle qui s'offrait à ses yeux d'un ridicule sans précédent. Etait-ce une blague de mauvais goût? Si cela n'en était pas une, cela avait au moins le mérite d'arracher ce sourire moqueur à la jeune femme qui contemplait cette scène risible de loin, quelque peu désespérée. N'étant pas dans une humeur exquise, des pensées remplis de venin virent se glisser dans son esprit. Si la jeune femme aux longs cheveux blonds avait d'abord user d'un pouvoir étrange mais terriblement efficace, lorsqu'elle sortit son violon pour entamer un air, Lily-Lune ne put refréner un léger rire contenu dans un petit hoquet sarcastique. Bien sur, elle se doutait que l'instrument était magique, puisqu'elle en avait un semblable. Mais ce n'était vraiment pas la peine que la fille à la chevelure étrangement bleue s'en mêle avec sa voix qui sembla si désagréable aux oreilles délicates de l'orine qui fronça doucement ses petits sourcils. Et Orion se mit à danser. Il ne manquait plus grand chose pour achever cette œuvre burlesque. Les magiciens ne semblaient pas savoir comment agir. Il était clair que s'ils avaient reçu la moindre formation, ce genre de situation n'avait jamais dû être étudié. C'était le risque à prendre lorsque l'on confiait une tâche importante à de parfaits inconnus qui usaient de méthodes peu traditionnelles pour ne pas dire tout à fait originales, mais qui se révélaient, au bout du compte, efficaces.

Lentement, de sa démarche aérienne, Lily-Lune fit quelques pas en avant. C'était à elle d'agir. Les deux autres jeunes femmes n'allaient pas jouer et chanter indéfiniment. La jeune orine jeta un petit coup d'œil à Edelwyn qui paraissait perdue dans ses pensées. «Mitsuko m'a ordonné de te tuer» Tels étaient ses mots. Était-elle toujours aussi obéissante? Comme un chien fidèle prêt à servir son maitre jusque dans la mort? Toujours d'humeur sarcastique, Lily-Lune songea à la recruter pour en faire une Orine. Mais que lui arrivait-il à la fin? Ce genre d'état d'esprit ne lui ressemblait guère. Furtivement, un visage se dessina dans sa tête. Les traits fins d'un homme charismatique et mystérieux. Troublée, elle chassa cette image et tourna la tête vers Orion. Sans plus de cérémonie, elle tendit délicatement une main dans sa direction, vaguement concentrée sur le métal qu'elle sentait dans les alentours. Quelques magiciens lâchèrent de vulgaires jurons pour manifester leur mécontentement, voyant leur précieuse arme couverte de résidus de zombis s'élever légèrement dans les airs et se tordre. Et sans crier gare, le métal se projeta sur Orion pour le plaquer au mur alors qu'il esquissait quelques pas de danse. Le métal courbé maintenaient les pieds et les mains du sorcier liés, du moins pour quelques temps.

Tout en tournant les talons, Lily-Lune murmura de sa voix douce mais au ton neutre: « Bien, maintenant, que quelqu'un s'occupe du nécessaire pour lui.» Un soldat vint brailler, le visage rouge: « Mais pour qui tu te prends gamine à la fin? Ne nous dis pas ce qu'on doit faire!» Lorsqu'elle releva légèrement les yeux, la jeune femme eut le plaisir de revoir le soldat qu'elle avait rencontré de manière violente par inadvertance sur le champ de bataille. Bien qu'elle trouve étrange qu'il est survécu, elle s'abstint de tout commentaire. Elle ne parlait jamais à ce genre d'individus. Elle préféra se diriger vers Edelwyn et plonger son regard dans le sien. « Bien joué.» lui chuchota-t-elle, deux mots à prendre dans tous les sens du terme.
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Ven 31 Aoû 2012, 01:58

Event Partie II : Groupe I Mchantt



J'attendais, patiemment, et dans un silence le plus complet, que la première attaque envers moi n'arrive. De la peur, de l'appréhension, rien de tout cela ne m'était connu. Je n'avais que faire de ces trois femmes qui étaient venues me tuer ou m'arrêter. Je les regardais sans animosité, d'un regard qui pouvait paraître surement hautain pour ces personnes ignorantes de ce que j'étais devenu.

Edelwyn, simple clone sans substance de Mitsuko, s'approcha alors. Un sourire était apparu plutôt sur ses lèvres, et je ne doutais pas un instant que celui-ci ne m'était pas destiné. Pourquoi l'aurait il était d'ailleurs. Nous n'avions aucune relation. Après tout, ce n'était qu'un simple vampire qui essayait désespérément de se différencier de son double originel.

Des magiciens apparurent alors. Venaient ils pour m'arrêter? Surement. Après tout j'étais venu ici dans le but de tuer Lynn, l'archimage. Cependant, aucun d'entre eux ne semblait vouloir intervenir. Quelle importance, la fin était proche, et si je devais attendre encore quelques instants, et bien, je patienterais. Je n'avais pas réussi à arriver jusque là pour ressentir maintenant de l'agacement. La vampire, image de Mitsuko, prit alors la parole.

« Mitsuko m'a ordonné de te tuer, alors je t'offre la délivrance... »

La délivrance … Savait elle au moins ce que cela pouvait représenter pour moi, Orion Shidori, magicien torturé qui avait sombré, volontairement ou non, dans la noirceur des ténèbres? Non, qui pouvait comprendre. Même l'être masqué, qui avait accepté de m'obéir ne pouvait le concevoir. C'est alors que j'eus une sensation qui m'était étrangère. Alors que personne ne m'avait attaqué, j'eus la sensation de mourir, de disparaître de ces terres. Je regardais alors Edelwyn. Un sourire aurait pu effleurer mes lèvres si je n'avais pas perdu cette aptitude. Croyait elle m'avoir avec si peu. Même si cette sensation était des plus désagréable et perturbante, je savais que tout cela s'arrêterait bientôt. Mitsuko, devenue Aether depuis notre dernière rencontre, ne pouvait me laisser mourir. Tous les habitants des terres du Yin et du Yang avaient souffert de part ma faute, elle ne pouvait donc pas décemment demander ma mort, on allait surement vouloir que je paie a la vue de tous. Je ne craignais donc pas ce sortilège, le laissant agir.

Elle me tourna alors le dos, sortant un instrument. Elle se mit alors a jouer un air. Se croyait elle dans un spectacle? Il fallait avouer qu'elle était effectivement bien différente de la déesse … C'est alors que j'eus le droit a un spectacle des plus affligent. Alors que la mélodie arrivait sur sa fin, la rehla joignit sa voix à l'air joué par la vampire. Toute personne censée aurait trouvé cette harmonie des plus désagréable. Mais qu'importe, je supporterais cette torture pour mes oreilles sans rien faire. Jusqu'au moment, où inexplicablement, je me mis à danser.

J'aurais pu nourrir l'espoir de me faire arrêter par des individus puissants ou du moins ayant une quelconques importance. Mais à l'évidence, j'étais tombé sur des cas assez désespérant. J'avais l'impression de me retrouver dans un bal d'une médiocrité déconcertante. Je me laissai faire, attendant que Lily-Lune, seule personne qui jusqu'à maintenant était restée à l'écart, mette sa propre touche à ce tableau burlesque. Heureusement pour moi, elle mit fin a toute cette mascarade. Avec son pouvoir, elle se servit des armes des magiciens apparu pour me lier mains et pieds. J'aurais pu considérer cela comme une délivrance, mais j'en avais que faire. J'étais maintenant dans l'incapacité de faire le moindre mouvement. Le moment pour moi de tirer ma révérence était venu. Je pris alors parole pour la dernière fois …

Et bien, j'espère que vous vous êtes bien amusé. Gardien magicien, il est temps pour vous de demander justice ne croyez vous pas? Allez vous me tuer sans procès ou allez vous m'exposez comme une bete de foire? Je vous laisse le choix, vous avez mains mise sur moi.

Aucun mot n'était destiné aux trois personnes venues spécialement pour moi. L'ignorance était de mise dans une telle situation. Je n'avais rien de plus a leur dire. Mon sort maintenant était entre leurs mains




Spoiler:
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Dim 02 Sep 2012, 17:21

Alors qu'elle faisait de son mieux pour empêcher Orion d'attaquer les mages autour de lui, la geisha fit son apparition. Forceria ne savait que faire d'autre. Son désir de protéger toutes personnes vivant dans ses terres était fort, mais aucun de ses pouvoirs ne lui permettait réellement de neutraliser une bonne fois pour toute le sorcier. Ce fut avec un certain soulagement qu'elle vit les armes des mages entrer en lévitation pour finir par neutraliser Orion. Mais tout cela était-il réellement terminé? A sa grade surprise Orion n'opposa aucune résistance, il se contenta de quelques phrases. Comment un sorcier aussi puissant avait-il pu... C'est alors qu'elle comprit. Orion s'était laissé faire tout au long du combat. Il n'avait jamais vraiment voulu les combattre. La montée de l'escalier n'était donc qu'une mascarade destinée à les tester. Lyli-lune, après une brève dispute, se dirigea vers Edelwyn pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. Sur le coup la rhéla ne comprit pas vraiment ce qu'elle cherchait à lui dire.

Une pensée lui traversa l'esprit. Si tout cela était bel et bien terminé, les étoiles allaient enfin pouvoir reprendre leur place dans sa vie. Elle couru jusqu'à la fenêtre la plus proche et scruta le ciel. Les étoiles étaient, comme toujours, à leur place derrière les nuages. La force des astres lui parvenaient à nouveau comme avant. Tout ceci était terminé. Dans les astres elle voyait que la reconstruction serait longue et difficile mais que chacun mettrait la main à la patte. Cet élan de solidarité qui pouvait se lire dans le futur ferait naître un nouvel âge d'or dans l'histoire de ces terres. Se laissant aller à observer ce que les étoiles disaient sur ce jour elle comprit enfin ce que la geisha avait dit au vampire. Ce simple "bien joué" avait, durant un instant, ruiné le bonheur du moment. Forceria se sentait inutile. Elle avait mit tout son coeur et toute son énergie à monter et à combattre Orion et elle n'en récolterait rien. Baissant la tête elle se dit que c'était normal. Bien qu'elle ai pu souhaitait quelques félicitations pour le travail accompli, personne ne lui ferait sans doute cet honneur. Mieux valait faire comme la plupart des personnes de sa race. Rester discret, voir même reclus. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas autant désiré une petite reconnaissance, mais que pouvait-elle bien y faire?

La jeune femme leva les yeux pour observer la scène. Son regard se posa tout particulièrement sur ses deux compagnes de route. Elle aurait eu envie de leur hurler qu'elle aussi était là, mais cela n'aurait servi à rien. Elle se laissa aller à sourire puis utilisa son pouvoir de dissimulation pour se fondre dans le décor. Restant dans l'ombre, elle se dirigea vers l'un des escaliers menant au pied de la tour. Mieux valait qu'elle disparaisse. De toute manière, qui allait se souvenir d'elle, la pauvre petite diseuse de bonne aventure? Durant la descente, elle garda le regard dans le vague. Une fois en bas, elle se fondrait dans la masse, cherchant désespérément le moyen de s'éloigner de cette tour. Pour chasser les sentiments qui l'habitaient à présent il faudrait qu'elle travaille d'arrache pied à la reconstruction de la vie. Maintenant que le cycle de la vie et de la mort était enfin rétabli, tout allait reprendre sa place... Elle y comprit. Elle redeviendrait la musicienne relais tout juste bonne à effectuer ses livraisons et à accomplir ses missions.

Alors qu'elle sortait par la porte principale de la tour, une clameur se fit entendre. Une personne à côté d'elle levait les bras pour annoncer la capture du Sorcier. La peur avait laissé la place à l'allégresse. Les larmes lui montèrent au yeux. Tous ses visages souriant. Ceci était la plus belle des récompenses en fin de compte. La rehla soupira et changea légèrement d'avis quant à ce qu'elle allait faire. Lorsque la nuit serait tombé les soldats en profiteraient sans doute pour faire la fête. C'était exactement ce qu'il lui fallait. Elle profiterait de la nuit pour boire tout son content et ainsi, lorsqu'elle se lèverait demain tous les regrets se seront envolés. La jeune femme recula légèrement pour se fondre à nouveau dans le décor. D'ici il serait possible d'attendre la nuit tout en profitant du spectacle que lui offraient les troupes situées à proximité de la tour.
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