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 ¤ Event Partie I : Groupe II ¤

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Mer 20 Juin 2012, 01:00

NE PAS POSTER AVANT LE 1er JUILLET

¤ Event Partie I : Groupe II ¤  583210PNJgroupeII


Quoi qu'il arrive, le jour finit toujours par se lever, que ce soit après que la nuit ait été calme ou après que cette dernière ait décimé des populations entières. Pourtant, s'il y avait bien un lieu imprévisible, un lieu qui ne voyait jamais le soleil de la même manière, il s'agissait bien de la tour inconnue, un édifice où siégeaient mille merveilles. Et, bien sûr, là où il y a des merveilles, il y a toujours des horreurs. Ces horreurs, des mort-vivants se trouvaient dans cette tour, arrivés là par hasard. Car la tour n'apparaissait jamais au même endroit. Et quelles étaient les probabilités pour que sa porte s'ouvre à un zombie dont la curiosité n'était que nullité? Presque aucune. Et pourtant, peut-être que le destin l'avait voulu ainsi. Un seul zombie était entré trouvant à l'intérieur son lot de chair fraîche, contaminant cette tour qui voyageait au grès du vent sur tous les continents des terres du Yin et du Yang. Pourtant, quelque chose allait changer le destin de Solira, une bélua papillon : sa famille entière se trouvait à l'intérieur de la tour.

En réalité, chacun d'eux : son père, sa mère et sa sœur, possédait un pouvoir de localisation, pouvant ainsi savoir où exactement se trouvait cette tour, comme toute chose d'ailleurs dans ce monde. Et, la famille avait décidé en ce jour maudit d'aller y faire un tour afin de la découvrir pour la première fois. Solira, quant à elle, avait préféré flâner dans les champs de fleurs, des fleurs qu'elle trouvait toutes plus merveilleuses les unes que les autres, adorant humer leur parfum. A ce moment là, elle ne se doutait pas de ce choix, le choix de laisser sa famille se faire emprisonner dans la tour. Alors, le soir venu, lorsqu'elle les attendait en vain, elle comprit qu'elle devrait les retrouver. Le lendemain, elle décida de partir, laissant leur petite maison à l'abandon et usant de son pouvoir magique pour localiser sa famille. Ce don la mena tout droit à la tour inconnue dans laquelle elle s'engouffra, loin de se douter de ce qu'il l'attendait. Oh naïve petite créature, sais-tu au moins ce que tu devras affronter pour peut-être n'obtenir aucun résultat? Sais-tu au moins que tu pourrais te retrouver à combattre ta si chère famille pour survivre?

A peine Solira fut-elle entrer dans la tour qu'elle entendit plus haut des cris de panique. Il y avait des escaliers partout, qui bougeaient dans tous les sens, ne s'immobilisant que quelques secondes avant de repartir vers une destination impossible à déterminer à l'avance. La jeune fille n'en revenait pas, se demandant comment elle pourrait retrouver ses parents dans un tel endroit. Elle prit donc partie de crier, avançant dans le rez de chaussé :

« Papa?! Maman?! C'est Solira! Je suis venue vous chercher!! »

Etaient-ils encore au moins ici? Elle priait pour que sa famille ne soit pas tombée dans les griffes d'un quelconque danger. Cependant, elle décida de les chercher un peu en ce lieu, elle n'avait rien à perdre selon elle. Soudain, ses yeux s'écarquillèrent, trouvant un corps étalé par terre, une plaie horrible au bras. C'était un homme. Se précipitant vers lui, elle le regarda, constatant avec soulagement qu'il était encore vivant. Elle voulut dire quelque chose pour l'aider mais ce fut lui qui parla le premier, lui montrant de sa main ensanglantée sa poche de veste :

« Prenez ça...allez dans...le...laboratoire...là...haut... »

Et, avant qu'elle n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, il mourut. Horrifiée, Solira partit en courant sans même obéir aux dernières volontés de l'homme. Pourtant, dans la poche de sa veste, il y avait quelques notes sur une feuille :

« Virus non autonome. Créé par un individu de notre monde. Individu maléfique. Les corps se réveillent quelques heures après la mort. Aucune conscience, juste la volonté de manger. Semblent ne pas souffrir des blessures. Antidote inconnue. Maladie psychique? Est-elle due à un objet dans les corps? Analyse des cobayes non terminée. Attente de résultat. »

Solira avait pris le premier escalier venu, s'orientant dans la tour du mieux qu'elle pouvait, se perdant surtout.

Spoiler:
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Sam 30 Juin 2012, 21:10

HRP:
Petite frayeur


Apparaissant dans une légère ondulation semblable à celle provoquée par un caillou lancée sur la surface d'un étang , elle fut face à moi . Je la toisai de haut en bas , avec attention , alors que mon compagnon faisait de même . Je tenais à la voir , et comme si elle fut dotée d'une âme pour répondre à mon appel , elle m'apparut aussi vite que je le désirais , comme souhaitant jouer avec moi .

Je m'exposais au pire des dangers et j'aimais ça pour être franche . Aaron ne semblait point rassuré mais je ne lui demandai pas son avis cette fois . Il me suivait partout , sage comme une image m'aidant dès qu'il le pouvait , du mieux qu'il le pouvait , avec sa forme de chat assez encombrante , alors qu'il lui serait si facile de se défendre lui-même et ma petite personne par la même occasion sous sa forme humaine . Mais je ne le faisais jamais remarquer : il en était déjà conscient et se sentait déjà assez coupable comme ça .

J'avançai donc vers cette tour , comme on se rapproche d'un adversaire lors d'un combat : l'air froid et dur , prêt à en découcre , démontrant au mieux possible qu'on allait pas en démordre , qu'on était là pour gagner . C'est dans un silence total que résonna mon premier pas sur la marche de l'ouverture principale . Un silence étrange cependant , car j'avais un très mauvais pressentiment . Je gardai au mieux mon sang-froid , observant d'abord avant de me lancer pour de bon .

Il fallait que je reste confiante , pour rassurer mon pauvre ami le chat , qui n'avait rien demander mais qui s'usait à tenir ses promesses à mon égard , se sentant contraint de me suivre vraiment partout où j'allais , même si la peur le figeait totalement lui ôtant tous ses moyens . J'étais là pour le protéger moi aussi , même si je n'avais aucun pacte dressé à son égard pour mon âme , je l'aimais beaucoup , c'était comme un frère . Et frère et soeur se doivent respect et entraide quelque soit la situation .

Décidée , j'empruntai l'un des deux escaliers qui se présentaient à moi , toujours en silence , seul mes pas résonnant sur la pierre qui constituait le sol , glacée comme le marbre . Aaron tentait toujours de rester calme sur mon épaule mais je le voyais peinant à cacher son air paniqué , regardant vivement à droite , à gauche , tournant la tête dans tous les sens : une vraie girouette .

Je soupirai en riant ; le fait qu'il soit aussi paranoïaque me détendait un peu . J'allai l'ouvrir pour le rassurer , me moquant un peu de lui mais rien de bien méchant , juste histoire de détendre l'ambiance ; jusqu'à ce qu'un cri se fasse entendre , suivis d'autres , féminins , masculins , graves , aigus , faibles forts , il y avaient plusieurs personnes qui hurlaient pour signifier qu'ils étaient certainement en grand danger . Quiconque de tout à fait normalement constitué , en entendant ce cri , se serait figé sur place , aurait rebroussé chemin même .

Mais au contraire . Je tenais à avancer , j'étais trop curieuse et cet autre défaut allait me perdre , comme mon inconscience face au danger et toutes mes autres non-qualités si voyantes et dérangeantes . Je courais maintenant à toutes jambes , montant les escaliers , le silence était de nouveau présent . Je soupirai bien vite : cet escalier n'en finissait pas et je ne pourrais arriver à un lieu tant soit peu intéressant de la tour à cette cadence-ci ... Je reprenais une marche normale , reprenant tranquillement mon souffle , sans arrêter de gravir ces escaliers interminables .

Je ne faisais plus trop attention à Aaron , sachant juste qu'il était toujours sur mon épaule en sécurité , ça me suffisait . Mais malgré qu'il semblait être un fardeau flippant au moindre coup de vent , il m'était bien utile à faire la girouette , recherchant chaque chose , scrutant chaque détail le mieux qu'il pouvait . Alors qu'il était immobile , je sentis sa patte tapoter mon épaule comme pour me faire stopper , attirer mon attention . Je me stoppai donc , le regardant . Il pointa du bout de ses griffes le bas de l'escalier d'où je venais mais je n'eus pas besoin de réfléchir pour comprendre .

D'autres pas . Qui était-ce ? Je me stoppai bien nettement alors que je dégaînai lentement mon sabre , les mains tremblantes . J'étais très minutieuse sur la sortie de mon arme , pour ne point faire de bruit et j'avais de toute façon trop peur pour faire un quelconque mouvement brusque trop idiot pour me faire repérer . J'attendis , alors que les pas se rapprochaient . Une ombre se dessinait sous le peu de lumière de l'escalier , cette ombre grimpait devant son propriétaire , me prévenant presque de son arrivée ; il parviendrait bientôt à ma hauteur .

Mon attention fut captée ailleurs , alors que deux nouveaux cris retentissaient . Mais je me concentrais à nouveau sur cette ombre qui grimpait toujours , je ne voulais pas me faire une frayeur par une arrivée surprise de je ne sais qui . Sur ses gardes , Aaron se crispait sur mon épaule alors que je pointai le sabre en direction de la provenance des pas .

- Qui ... qui va là ? parvenais-je enfin à articuler .
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Dim 01 Juil 2012, 17:51

    La tour inconnue qui n'avait d'inconnue que le nom. Tant de choses s'y étaient déroulées par le passé, c'était comme si celle-ci était un aimant puissant où influaient magies et mystères. Je trouvais ainsi que son qualificatif était mal trouvé, tout le monde connaissait la tour inconnue, ce qui demeurait un mystère en revanche c'était son origine, les pouvoirs qui transpiraient en ce lieu.

    Une tour, immense qui pourfend le ciel et qui pourtant, ne se montre jamais ou presque. Une tour, d'apparence si veille alors qu'à l'intérieur, tout peut-être si différent. Une tour, peut-être là avant les hommes, peut-être que tout avait commencé ainsi dans l'omniscience des pierres qui étaient partout et nul part à la fois. Je me questionnai car je retrouvai la même similitude au monument religieux et alors, peut-être y avait-il une connexion. Une étrange connexion. Le fait que plus personne ne meurt, qu'une chose étrange habite ces personnes sans âme, tout cela a été croissant et non instantané, il y a eu comme une évolution, cela s'est répandu avec douceur tout le long de notre monde. Cela a été comme un virus sinueux et nouveau, et alors, quel meilleur moyen pour le rependre qu'une tour qui est partout et nul part à la fois, une tour aux pouvoirs étrangement similaires au monument religieux qui symbolise, toutes croyances confondues, l'équilibre entre la vie et la mort. Je ne savais vraiment si ma théorie était vraie mais c'était la seule que j'avais et je voulais plus que tout découvrir les origines du mal, en comprendre les tournants et les suites, par une envie peut-être trop curieuse.

    Je ne savais vraiment comment m'y prendre. J'avais envoyé quelques génies éclaireurs pour survoler les horizons mais dès qu'un localisait la tour, il n'avait le temps de me prévenir qu'elle disparaissait dans la brume et la poussière. Je m'étais ensuite lancé moi-même dans cette chasse infernale, parcourant les sentiers, les vallées, tout ce qui me paraissait suspect, une pointe à travers le ciel et j'accourrai. Malheureusement des semaines passèrent sans que je ne puisse mettre la main dessus. Plus je la cherchai et plus elle me fuyait, et plus je rageai. J'apercevais sa pointe au loin parfois et presque comme une entité vivante, elle me narguait.Et dire qu'elle apparaissait souvent à ceux qui n'avaient jamais demandé à se trouver sur son chemin. J'en rageai de plus belle en courant toujours plus vite, sans m'arrêter comme si je pistai un gibier en terres inconnues.

    Mais alors que je n'y croyais plus, alors que j'avais renoncé, elle se dessina à moi, m'apparut belle et puissante, nichée comme sur un berceau naturel que les cascades bordaient, cette tour m'apparut l'eldorado de mon périple. Et alors que cette même brume allait l'emporter à nouveau, je me jetai à l'intérieur sans réfléchir plus longuement, j'étais certain que des réponses, mêmes brèves, se trouveraient à l'intérieur.

    Les portes de pierres aussi immenses que deux titans se refermèrent après mon passage et alors que je fus plongé dans l'obscurité la plus totale, des sortes de boules lumineuses vinrent m'éclairer, volant comme du pollen dans un champs de fleur, par millions, minuscules, mais d'un éblouissement capable de former un passage. A chacun de mes pas, le précédent laissait la trace de mon emprunte d'une même lumière. Je restai silencieux, j'écoutai le moindre bruit, comme émerveillé sans le montrer, oubliant presque la période instable que nous vivions où l’envahisseur dévorait le coeur de nos proches devant notre nez, impuissants, nous les regardions mourir et renaître sans âme ni pardon.

    J'étais étonné de voir qu'aucun mort ne m'avait attaqué alors que dehors on ne pouvait presque plus faire un pas sans risquer sa vie. Tout le monde vivait dans la terreur et j'avais presque l'impression que ces monstres se nourrissaient de cela, la chair n'étant que le moyen pour eux de garder une enveloppe charnelle convenable, la peur étant pour eux, du moins à mes yeux, l'essence rendant leur victime plus savoureuse ou peut-être que leur odorat fonctionnait à cela, l'ouïe détectant le souffle court et le coeur battant trop vite, aussi et même si ces signes fussent inaudibles pour nous. Oui, j'étais étonné de ne rencontrer âme qui vive ou gémit alors que le monde grouillait de pourritures. Et alors, cette impression que ce lieu avait un rôle important dans la portée du phénomène mort-vivant me parut bien moins hypothétique quoi que, encore sans preuve ni fondement plausible. Et si la tour avait été le berceau des morts renaissants ? Je les appelai ainsi car je trouvai le terme de "zombi" inapproprié. Si tel était le cas, je comprenais alors pourquoi ladite tour m'était apparu ainsi, au centre des cascades, du moins je le ressentais ainsi.

    Aussi, je fus surpris lorsqu'avec le temps, ce pollen mystérieux se fit moins présent et que mes traces de pas redevinrent invisibles. Cette lumière qui je ressentais comme chaleureuse ne devint bientôt plus qu'un souvenir et non sans hasard, j'entendis au loin les grognements comme des tambours de guerre, se préparant à un assaut de plus. Je détestai et adorai de façon très paradoxale ce genre de situations stressantes où le moindre bruit devenait source de paranoïa. Ces gémissements sombres se faisaient l'écho habituel, peu importe le couloir choisi ou l'escalier pris, peu importe la direction, je me rapprochai de ces cris inhumains inéluctablement.

    A vrai dire, j'aimais assez ressentir ces sueurs froides constantes, la torpeur qui engourdissait mes muscles et le frisson qui me traversait dans une bouffée de chaleur suffocante. J'aimais ce paroxysme de la peur haletante et pourtant, je marchai droit vers l'enfer, je savais que cela allait m'amuser.

    Puis soudain, le bruit d'une lame. Un mort ramené de l'au delà avait-il senti ma présence ? S'il maîtrisait les armes, ce serait si fascinant, cela voudrait dire que sa conscience, existante, lui permettait de réfléchir à comment se battre et comment se servir de ses doigts, du duo pouce-indexe pour tenir une arme. Je n'avais pour ma part aucune arme, je le savais, c'était fou mais je n'étais de toute façon pas là pour me battre et puis, j'étais plutôt nul, non sans euphémisme, dans le maniement des armes, et même d'une cuillère en bois. Certaines choses se perdaient avec l'âge après tout alors que d'autres n'ont jamais été sues.

    " Qui ... qui va là ? " entendis-je enfin, ce qui eut pour effet de rompre un silence qui avait finit par me plaire et de supprimer l'hypothèse d'un mort-vivant guerrier.

    " Le grand méchant loup " répondis-je à mon tour en m'avançant vers la voix qui avait raisonné et de l'entrevoir dans la nuit qui nous étouffait.

    " Déjà dévorée par la psychose ? ça ne fait que commencer ! " lançai-je ensuite en claquant mes doigts sur la lame de la demoiselle pour juger de son tintinnabulement, accompagné d'un sourire malsain sur mon visage froid et obscurcit par un endroit, de moins en moins rassurant pour peu qu'il le fut un seul instant.



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Dim 01 Juil 2012, 18:30


Il me faut découvrir davantage de chose ...

Errer encore et encore à la recherche d'une quelconque façon de réussir enfin a récupéré les âmes, à faire en sorte qu'elle cesse de disparaître et donc de permettre à mon peuple de se rendre de nouveau utile et de revivre. Voilà ce à quoi je m'employais ses derniers temps avec une force de détermination que je ne me connaissais même pas jusque là, du moins que je ne me connaissais plus. J'avais tant a faire dans le dos des autres, tant a préparer pour assouvir enfin mes besoins, mes envies, mais non, au lieu de cela je me comportais en réel souveraine, je délaissais mes envies et plans personnel pour un peuple, mon peuple. Je m'étais battu pour arrivé à sa tête et malgré mon égoïsme croissant je ne parvenais à oublier l'importance de ce peuple et de mon rang, ce qui en soit était une bonne chose finalement.

Je ne savais pas encore à cet instant que face à moi, la tour aller apparaître et quand bien même j'étais tellement occupé a discuté avec ma fidèle Bast par le lien mental qu'elle crée entre nous que l'immense bâtisse changeante me surprit. mon fouet claqua dans le vide. J'étais déjà rentré dans cette tout, une fois, et j'y avais récupéré le bracelet de ma grand-mère, bracelet dont j’ignorais encore le pouvoir, ce qui ne manquais pas d'agacer mon désir de pouvoir au plus au point. La gourmandise est un pêcher sans nul doute et j'étais gourmande de pouvoir, rien que cela ! ma compagne féline se moqua ouvertement de ma réaction tout en grimpant sur mon épaule. Mes pieds me poussèrent vers la porte et cette dernière n'apposa aucune résistance, mais comme par le passé, quand je me retournais il n'y avait plus là qu'un mur de brique. En bref je ne savais pas du tout ce que je venais faire ici et je doutais d'or et déjà d'y trouvé les réponses à mon problème, et donc à celui des Ombres.


*Bast si tu dit quoi que ce soit, je te promet que je te fais la peau.*
*Calme toi madame la Reine ... bon on est pas ici pour rien.*
*Hum, tu as sans doute raison*

J'allais enfin bouger quand Bast remua sa queue, enroulant mon cou. Sa pensée fila dans mon esprit en vitesse, il y avait ici un autre félin et ... une odeur prononcé de cadavre, en bref des ennuis à découvrir. Un frisson picota ma peau et dans la seconde qui suivit je commençais a me demander si ce lieu, comme tant d'autre n'était pas contaminé, auquel cas me promener ici seule était la pire des choses à faire. Si des personnes intègre et ne désirant pas faire de moi et ma compagne leurs repas étaient ici, comme l'avait suggéré Bast en me précisant qu'un autre félin été ici, alors je devais les trouvé. cette certitude s’empara de mon esprit avant que ma confiance en moi ne revienne à l'assaut, plus forte, après tout qu'avais-je a craindre, j'étais la souveraine du peuple des Ombres, la souveraines des suicidés et donc un être qui s'était lui même donné la mort par le passé. J'étais me^me celon certain la mort elle même ...

Je réalisais soudain qu'à trop pensé j'étais toujours là, immobile à l'entré de cette tour dont deux escaliers me narguait, l'un montant vers les cieux, l'autre sombrant dans les profondeurs du monde. Dire que s'était la deuxième fois que je me retrouvais ici ... a la différence prêt que cette fois je ne l'avais pas voulu. Certes e cherché une solution pour mon peuple mais je ne pensais vraiment pas que ce lieu si étrange puisse m'en donner une. Mes voyages en soient loués, depuis peu je pouvais parfaitement voir de jour comme de nuit et l'obscurité qui m'enlaça ne me faisait nul problème puisque à mes yeux elle n'existait pas. Je repensais à Ankt, mon dragon, laissé au royaume des abimes pour défendre un je ne sais quoi si ce n'est un partie de ce lieu que monsieur c'est octroyé ... Des voix attirèrent soudain mon attention, et aussi des cris, lointain et inquiétant.

Je n'étais pourtant pas inquiète, si les cris était loin le danger le serait certainement tout autant et cela signifiait que j'avais encore du temps. Lentement je m'avançais dans ce lieu de pierre, bien décidé à gravir les escaliers, le bas silencieux n'étant pas des plus engageant. Je me raidissais soudain, les voix étaient si proches ! Jusque là aucun rapport de zombies affamés qui parlent, s'était surement bon signe. Mes yeux d'or liquide s'illuminèrent aux paroles prononcé par ce qui me semblait être une voix d'homme, je souriais davantage, enfin des êtres avec lesquels je pouvais jouer, que je pouvais manipuler comme des pions surement pour me crée un bouclier d'infortune autant que des lames en cas d'attaque de ses affamés sans âme. Bast remua mal à l'aise en découvrant mes pensées, alors que moi, tout en attrapant les jaws of death qui produisirent un hurlement terrible en touchant les murs, j'annonçais d’une voix clair et assuré.


"Visiblement la solitude a décidé de ne pas me suivre, Êtes vous surprit de croiser la mort ?"

Simple amusement que de deviner sans le savoir les émotions des êtres ici présent, je contrôler d'ailleurs mes propres émotions pour m'assurer qu'elles soient et reste calme et assuré. Je remerciais d'avance Alec grâce auquel le don d'hypnose n'était plus un secret, don qui me serais surement utile ici maintenant que j'y songeais ...
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Mar 03 Juil 2012, 22:57

J'écarquillai les yeux, une pointe de curiosité effleurant mes traits. Je m'avançais vers cette silhouette, cette silhouette immobile qui se trouvait par terre, étendue là, une feuille sur le torse. Etais-je stupide pour ne pas remarquer tout de suite que cet homme était mort? Non, j'étais sans doute tout simplement trop rassurée d'avoir trouvé un refuge pour envisager que le danger pouvait également se trouver entre les murs de la tour inconnue. Drôle d'endroit que celui-ci, si mouvant, si surprenant. Pourtant, c'était la première fois que je m'y rendais, ou plutôt, que je m'y réfugiais. Car j'avais été poursuivie par les sans âmes, des êtres qui avaient essayé de déchiqueter chaque parcelle de chair recouvrant mon squelette. Mais pour rien au monde je mourrai, pas déjà, pas maintenant. Je souris étrangement, me rappelant qu'il y avait peu de temps, j'avais souhaité mettre fin à mes jours, usant de mon don de contrôle de la neige pour la faire tomber sur moi, attendant que mon heure vienne. Mais j'avais eu beau attendre encore et encore, rien ne s'était produit. Et à présent que j'avais retrouvé Iro, l'homme de ma vie, celui que j'avais cru mort, l'ancien seigneur du tout, je ne voulais pour rien au monde mourir, jamais, pas avant lui. Je devais plus que jamais être forte, cesser de pleurer dès que mon cœur était submergé par des sentiments incontrôlables, dès que j'avais peur, dès que j'étais triste. Pourtant, peut-être était-ce dans ma nature d'être émotive? Ou peut-être cela faisait-il ma faiblesse? Après tout, certaines personnes usaient de leurs émotions pour produire de la magie, pour déclencher leurs dons. Lorsque certains êtres étaient en colère, leur puissance était décuplée, alors que moi, je m'énervais seule, finissant par pleurer et ne produisant rien de bon. J'étais faible, pas parce que je n'avais pas les capacités d'une grande puissance, simplement parce que je ne savais l'utiliser. Et pourtant, tellement d'espoir reposaient sur mes frêles épaules.

Je m'avançais donc vers l'homme à terre, semblant espérer qu'il soit encore en vie alors même que mes yeux ne voyaient aucun mouvement faire vibrer sa poitrine. J'avais couru longtemps dans la forêt aux mille clochettes, là où elle m'était apparue et à présent, je sentais que l'endorphine envahissait mon corps, faisant que mes jambes endolories me paraissent plus légères et que mon humeur soit des meilleures...enfin, meilleur n'était pas forcément le meilleur des termes existant. Je m'approchais donc et lorsque je fus près de lui, je constatais l'irréparable. Prenant le papier qui trônait sur sa poitrine, je le regardais, lisant attentivement ce qu'il y avait inscrit sur celui-ci. Et alors que je parcourais la ligne qui indiquait que les sans âmes se réveillaient quelques heures après leur mort, je sentis quelque chose m'agripper fortement le pied. Regardant, je constatais avec horreur que l'homme précédemment mort était revenu à la vie, me regardant avec des yeux exorbités. Je ne savais comment faire, je paniquais, complètement. Tombant à terre sous l'effet de la pression, je me retrouvais sur les fesses à faire fasse à une créature dont j'ignorai tout, hormis les quelques indications mentionnées sur le manuscrit. Ces monstres polluaient nos terres mais je ne savais comment m'en débarrasser. J'entendais un cri un peu plus haut dans la tour, un cri d'horreur, mêlant voix d'homme et voix de femme. Je ne voulais pas finir ainsi, non. Mon apparence se modifia, mon pied disparaissant pour devenir un moignon et je tirai de toutes mes forces afin de me dégager de l'emprise. Une fois cela fait, prise d'une panique que je n'arrivai pas à contrôler, je me mis à courir.

C'était dans ces moments là que je me rendais compte de ma puissance, lorsque mon esprit lâchait, mon être totalement incapable de maîtriser la situation. Si j'étais puissante, c'était uniquement parce que mes pouvoirs me sauvaient la vie. Aussi, je courais, gravissant les escaliers qui se formaient devant moi grâce à la transmutation. Certains déjà existant se mouvaient pour venir à ma rencontre, se détournant du chemin même dicté par l'étrange magie propre à la tour. Je courrai tellement vite, si vite, mes cheveux bleus voletant dans les airs derrière moi. En réalité, je ne voyais rien, mes yeux inondés de larmes de panique, de larmes de peur. Et dire que ma famille avait l'espoir de m'envoyer décimer tous les sorciers d'un clan, il fallait être fou pour croire que j'en était capable, fou pour croire que mon apparente solidité de ces derniers jours pouvait tenir. Car dès que j'avais revu Iro, tout mon empire de confiance en moi s'était effondré. S'il avait été tué, peut-être serai-je moi aussi devenue sorcière, tuant pour m'amuser, mais à présent, mon destin n'était qu'incertitude. Dans la folie de mes pensées, je rentrai de plein fouet dans un homme que j'avais déjà rencontré auparavant, dans la bataille contre Delix, celui qui avait tourné son regard sur moi rien qu'un instant. Je l'avais tellement adoré pour ça, tellement admiré. Pourtant, nous ne nous connaissions pas vraiment et à ce moment là, je ne le reconnu même pas. Je regardais son dos, ses cheveux de la même couleur que les miens. Je finis par murmurer en essuyant mes larmes :

« Pardon, je ne vous avais pas vu...c'est que j'étais poursuivie par une chose... »

Je remarquais alors qu'il y avait deux autres personnes ici, dont une que je connaissais mais qui ne pourrait me reconnaître : Neith. L'autre m'était inconnue. Je gardais le silence.
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Ven 06 Juil 2012, 11:37

Tu'hum avait un regard soucieux sur le monde qu'il survolait. Bien qu'il n'est pas vécu longtemps, il n'avait jamais senti une telle odeur répandue et aussi infecte. Ophalee acquiesçait, mieux valait l'éviter, cette odeur. Alors ils continuèrent leur chemin, la bélua en quête de quelque chose qui lui permettrait de ramener une personne chère parmi les vivants. Son regard se fronça lorsque des bruits inquiétants s'élevèrent au dessus d'une forêt boisée. Il fallait éviter de se poser n'importe où. Leur vie, à n'importe quel instant, était mise en danger. La fille des Loups préférait contourner cette menace tant qu'elle était avec Tu'hum. Bien trop jeune, il ne lui serait d'aucune aide. Elle le mettrait en danger pour un rien. Elle l'avait déjà fait une fois et celle-ci avait suffit à qu'elle apprenne la leçon.

Elle tapota l'épaule du reptile, assise droite et indiqua un endroit où se poser. Ils allaient se quitter ici. Tu'hum se questionnait : pourquoi ne la prenait-il pas avec elle ? Pour lui, cela restait confus. Alors en guise de réponse elle lui caressa le museau et évita de clairement y répondre. Elle ne lui donna comme mission d'attendre son appel en restant vivant. Il avait connaissance des soucis sur les terres cependant il n'avait pas encore vu de ses yeux les êtres dévorant d'autres. Ophalee lui dit de faire attention, laissant pour au revoir qu'un baiser sur le haut du crâne du bambin.

Dans cette végétation dense, elle disparut et Tu'hum se retrouva seul.

Où devait-elle aller, alors ? Elle n'en avait aucune idée. Dans sa tête avait germé une idée puis d'autres. Il fallait qu'elle trouve une solution. Un remède d'un vieux sage, quelques chose qui ne laisserait pas le monde s'engouffrer dans un tel néant. Si cela se propageait, qu'est ce qu'ils deviendraient tous ? Ce qui la différenciait d'un commun immortel fut qu'elle priait. Ses prières n'avaient jamais été aussi fortes depuis le jour où elle le vit étendu sur le sol.

Alors qu'elle marchait, la peur grimpa d'un cran. Son agilité fut à prouver lorsqu'elle se rendit compte qu'on la suivait sans le savoir. Des êtres agonisant de tout leur corps, marchant à deux pas, attendant une proie. Quelque chose à se mettre sous les crocs. La mine de la bélua se changea radicalement lorsqu'elle vit, devant elle, un immense bâtiment s'élever après qu'un nuage soit passé. Elle était un peu penchée sur un gros rocher ce qui lui permettait de bien voir. Pour l'instant, il n'y avait rien. Et puis, qu'est ce que cette tour fichait ici ?

Un bond puis un grognement la changèrent en sa forme primaire. Elle s'élança de ses quatre pattes vers cette destination où elle souhaitait avoir des réponses plus claires.

Désormais, Ophalee était dans cette immensité. Tout était sombre et mal éclairé. Lorsqu'elle leva la tête, elle vit des escaliers géants qui semblaient se mouver à leur bon vouloir. Elle n'était jamais venue ici. Oreilles abaissées sur le crâne, elle se mit en avant, gravissant chacune des capricieuses marches. Enfin, les escaliers cessèrent de bouger et la bête en profita pour gravir à grandes foulées.

Soudain elle se cogna aux fesses d'une personne. Elle se recula brièvement, alors qu'elle était arrivée à l'une des plateformes d'où se joignaient quelques uns des escaliers en colimaçon. Avant d'émettre le moindre grognement, elle prit le temps d'observer. La peur se lisait clairement dans son regard bleu. La bête se calma lorsqu'elle prit le temps de sentir : non, ce groupe de personnes ne puait pas les sans-âmes. Néanmoins, elle resta méfiante dans ses gestes et lorsqu'elle abaissa son crâne, ils purent clairement voir qu'elle reprenait une forme un peu plus humaine.

- Excuse-moi.

Fit elle à la personne qu'elle avait brusqué.

Avant d'émettre d'autres mots, Ophalee jugea chacune des personnes présentes, se mouvant de quelques pas sur le côté. Son air renfrogné n'annonçait pas réellement une future sympathie. L'endroit n'était pas fait pour. Elle avait bien d'autres choses en tête.

Son coeur battait à cent à l'heure et n'importe quel être aurait pu l'entendre, ce qui ne l'avantageait aucunement car elle dévoilait bien plus qu'un sentiment quant à la rencontre d'un groupe. Cependant, en était-ce vraiment un? Chacune des personnes ne semblaient en rien se connaître, du moins peu. Cela, Ophalee le vit. Bien qu'elle ne soit pas dès plus sociale, la bélua savait tout de même reconnaître des personnes qui se connaissaient déjà. Alors, étaient-ce des mercenaires ou autre truc du genre ? À première vue et pour la plupart des quatre rejoints, ils ne semblaient pas bien armés. Étaient-ce façade? Paranoïaque, cette Ophalee! Confiance n'était pas le mot d'ordre, à vrai dire.

Était-ce une bonne idée de rester parmi eux? Auprès d'une personne qui dégageait la mort? Et de deux elfes bleus puis d'une fille qui ne respirait pas le sang-froid? Elle le saurait bientôt ...
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Sam 07 Juil 2012, 13:30

"Fais le taire !"

Ordonna l’ancienne reine du mal au chaman qui marchait paisiblement vers une destination inconnu. Il aimait se balader avec Rubis sur son épaule, pour pouvoir apprécier son chant et le vent caressant sa peau. Il souriait aux fleurs, aux arbres, à tout en général. Il ne cherchait même pas à comprendre d’où venait se malaise omniprésent, se contentant de capter que les ondes généreuses dans l’oxygène.

"Non Mitsuko, je ne ferais pas ça... Elle ne fait rien de mal."

Répondit-il avec la plus belle des sympathies, il ne cherchait en rien à être désagréable mais il ne voyait pas vraiment de raison d’arrêter la mélodie de l’oiseau gris qui sifflait avec bonheur. Mitsuko I posa sur l’homme un regard des plus froids et sans un mot se retira vers un horizon plus éloigné. Ce n’est point cela qui arriverait à retirer le sourire idiot du visage du chaman. Rubis quant elle, se mit à chanter encore plus gaiement, heureuse que son maitre ne cède pas à la femme.

Après une vingtaine de minutes à rêvasser, Mitsuko I revint avec un rictus perfide sur le coin des lèvres. Elle se tint là devant Zelerion et lui proposa un marché avec un ton de voix qui se voulait féminin.
"Je sens quelque chose d'extrêmement maléfique dans les environs... il y a de fortes chances pour qu’il y ai des vies d’innocents en jeu. Je te mènerais avec plaisir à cet endroit si tu demandes à cet oiseau de se taire."

Zelerion ne dit rien, regardant la femme avec toujours autant de niaiserie dans son regard. Et après un petit silence, il lâcha un petit :
"Non."

L’allure provocante qu’elle s’amusait à utiliser disparut en une demi seconde après cette réponse, elle ne dit plus un mot, décidant d’ignorer son chaman. Ce ne fut point Mitsuko qui indiqua à l’homme la direction à prendre mais Rubis qui venait de sentir de mauvaises ondes non loin de là. Elle prit forme humaine et avec un langage des signes improvisés, elle fit signe à Zelerion de la suivre. Sa forme humaine était fabuleuse, charmante et incroyablement belle. Il acquiesça d’un signe de la tête et se mit à suivre son compagnon en pressant un peu plus le pas.

La tour inconnue se tenait devant lui, une apparence pour chacune des personnes pénétrant à l’intérieur. Pour le chaman, c’était un simple donjon blanc en pierre, il ouvrit les portes en bois et s’engouffra dans un monde effrayant. Les cris fusaient de toute part, le sourire de Zelerion se métamorphosa en une grimace perplexe. L’environnement était curieux, des escaliers ayant plusieurs destinations. Après quelques minutes de recherches, la reine du mal se figea et murmura à Zelerion.

"Fusionnes avec moi !"

Zelerion fut plutôt surpris de cette demande, elle n’aimait pas spécialement faire qu’un avec lui, il suivit le regard du fantôme et vit un autre individu. Un homme dont la couleur bleue était quasi-omniprésente. Il comprit et ne tenta pas de refuser la requête de la demoiselle :

"Toi et moi ne formons plus qu’un, esprit donne moi ta puissance et je te donnerais la vie"

Plusieurs bourrasques de vent émergèrent des deux esprits et en quelques instants Mitsuko I logeait dans le corps du chaman qui venait de prendre un air plus sérieux. Il ne fallait point que Naram la reconnaisse.


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Sam 07 Juil 2012, 19:53


La bélua papillon, totalement essoufflée, ne tarda pas à arriver dans une grande pièce après une course folle dans les escaliers puis dans divers couloirs. Elle était définitivement perdue dans le dédale que représentait la tour inconnue, et elle commençait à perdre espoir. S'appuyant contre l'un des murs de l'immense pièce, elle souffla, ne voyant personne à l'horizon, son cœur battant la chamade dans sa poitrine. Elle devait se calmer, sinon elle ne retrouverait jamais ses parents. Comment allait-elle faire? Avait-elle été stupide de partir seule? Pourquoi n'avait-elle pas demandé la protection de sa reine? Pourquoi était-elle perdue? Et alors qu'elle continuait de se morfondre, se détestant, son regard fut attiré par une étrange lumière qui semblait vouloir entrer en contact avec elle. Cette source lumineuse, d'une couleur bleue claire semblait l'appeler, lui dire de venir à elle, comme un vampire hypnotisant sa proie avant de la dévorer toute crue. Pourtant, Solira croyait au destin, elle croyait que cette lumière avait été mise sur son chemin pour éclairer ce dernier et que, peut-être, elle lui permettrait de retrouver ses parents. Alors, elle s'approcha, comme la belle au bois dormant du rouet avant de tomber dans un sommeil profond. La bélua remarqua un petit bouton, celui là même qui éclairait la pièce à présent. De son doigt fin, elle appuya dessus. Un faible tic se fit entendre puis, plus rien.

Le silence régna, un silence que quiconque aurait trouvé pesant. Quant à Solira, la jeune fille ne le trouvait que décevant. Pourtant, ce silence n'était que le calme avant la tempête. Un grondement se fit alors entendre tandis que la pièce dans laquelle se trouvait la bélua se réduisait à vue d'oeil. Tout semblait disparaître afin que la tour ne soit plus qu'un immense cylindre vide. Tout, vraiment tout, rentrait dans les murs, les escaliers disparaissant petit à petit, lentement, glissant doucement dans la hauteur de la tour, disparaissant dans ses murs épais par une magie mystérieuse. Bientôt, tous les individus qui se trouveraient en hauteur tomberaient et se fracasseraient contre le sol, faut de quoi reposer leurs pieds. Solira se mit de nouveau à courir, rencontrant sur le chemin un zombie prêt à la tuer mais qui, heureusement, tomba de haut lorsque le sol se déroba sous ses pieds. La bélua se maudissait, se demandant pourquoi elle avait appuyé sur ce maudit bouton. Elle descendait un grand escalier avec toute la rapidité dont elle était capable, avant que celui-ci ne disparaisse et qu'elle ouvre ses ailes afin de s'envoler et d'amortir sa chute. Les zombies pleuvaient de toute part et bientôt, tous les individus présents se retrouvèrent au même niveau : au rez de chaussée de la tour, paralysés. Solira ne pouvait plus bouger, assistant impuissante à un spectacle horrible : au milieu des zombies, les corps des membres de sa famille reposaient, morts. Les larmes ne pouvaient couler mais les sentiments de la jeune femme étaient bien là. Elle avait si mal, mal d'être arrivée trop tard, mal de voir ce que ces créatures avaient fait à sa famille, mal de ne pas pouvoir courir vers eux...

Cela dit, la tour inconnu ne laisse jamais de répit et un nouveau grondement se fit entendre au fur et à mesure que poussait de toute part des murs, murs qui séparèrent les individus présents. Ainsi, un mur se dressa entre Zelerion et Solira, un autre séparant Maka du reste du groupe, la génie se retrouvant avec une dizaine de zombies et une personne inconnue à ses côtés. Edwina se retrouva également seule et, pour le reste, Naram, Neith, Ophalee et Zelerion furent réunis. De là où chacun était, il ne pouvait le voir mais, en réalité, la tour inconnue s'était transformée en un immense labyrinthe, celui-ci recouvrant aussi bien le sol, les murs que le plafond. Des portes prenaient place un peu partout, des passages dimensionnels qui pouvaient très bien conduire à quelques mètres ou totalement à l'opposé de l'endroit où on souhaitait se rendre. Trouver ce que l'on cherchait ici relevait du miracle, du pur hasard car on pouvait aussi bien marcher sur le sol, sur le plafond que sur les murs. Ainsi, si Naram, Neith, Ophalee et Zelerion levaient la tête, il pouvait apercevoir Maka, la génie ne se rendant pas compte qu'elle marchait au plafond. Mais est ce que le petit groupe se trouvait au moins sur le sol? Comment différencier les côtés dans ce labyrinthe infernal?

Toujours est-il que des cris de peur retentirent. Des personnes étaient en danger. Des cris effrayant se firent entendre un peu après, les zombies cherchant leurs proies continuellement. Puis, une voix retentit, une voix appartenant à une personne inconnue :

« J'accorderai une information aux personnes qui tueront une dizaine de ces parasites polluant mon espace. Une information sur n'importe quoi...l'antidote, le coupable, la position d'une personne à aider, comment se déplacer dans cet espace sans se perdre, comment trouver la tour d'un claquement de doigts, quel sera votre avenir. Demandez et je murmurerai la réponse à votre oreille...mais débarrassez moi de ces horreurs de la nature. »

On aurait dit que c'était la tout elle-même qui parlait, la voix étant difficilement déterminable dans son genre : femme ou homme? Nul n'aurait su le dire. Pourtant la demande était claire. Solira, seule, se mit en tête d'arriver à tuer une dizaine de ces zombies, tellement déterminée qu'elle ne remarqua pas celui qui se tenait derrière elle, prêt à lui bondir dessus...

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Sam 07 Juil 2012, 23:26


Si vite, trop vite en fait ...

Comment expliquer tout ce qui se déroula, l'arriver d'autre personne m'étant inconnu, la tour qui se décida à changer a mon plus grand damne et la panique ed Bast qui avait planté ses griffes tant et si bien dans ma chair que le sang couler plus qu'abondamment. Les plaies était bien sûr petites et cesserait de saigner d'elle me^me, mais ma fidèle amie avait usé de sa capacités unique, les crocs d'argent et ses blessures ne pouvait donc être soigné par magie. Un une fraction de seconde je vit deux zombies face à nous puis un mur nous sépara. Je restais figé, perplexe et effrayais, je devais bien l'avouer. Je tournais lentement sur moi-même, nous étions quatre à être rester ensemble, ce qui me soulageais. Finalement je me décidais a prendre la parole, histoire de m'assurer que tous était en état d'agir, ignorant jusqu'à l'étrange voix qui la seconde précédente m'avais glacée jusqu'au os.

"Tout le monde va bien ?"
*Ils ont l'air Neith ... et toi, ton épaule ?*
*Bast ... ne t'en fais pas pour moi, je suis l'esprit de la mort après tout, non ?*

Je feignais la puissance, je le savais, mon visage changea toutefois alors que sur le flanc de ma compagne que je venais de prendre dans mes bras je sentais du sang Poisseux et chaud, récent donc, et en parcourant son pelage je découvrir une plaie semblable a ... je me figeais réellement alors que mes yeux d'or se vidait de toute lumière, regardant dans le vague. Quand s'était elle fais mordre ? Toute parole était obsolète, lma peur me prenais avec une violence inouïe, j'aurais aimer pouvoir crier, soulager tout ce que je ressentais dans un hurlement déchirant mais ma gorge semblait bloqué le moindre son. Je savais par expérience que ma fidèle Bast aller devenir l'un de ses monstres, et avec ses capacités quel genre de zombies serait elle vraiment. Elle du sentir que j'avais compris car elle se frotta doucement à moi, comme pour me dire que ce n'était pas encore le cas, que nous avions encore le temps d'y trouver un remède.

L'espace d'une seconde une rage intense m’enlaça, bien vite remplacé par une détermination des plus farouche. La tour, puisqu'il m'avait sembler que s'était elle me^me qui nous demander de l'aide, avait assurer nous donner un élément de réponse si nous exterminions les zombies, dix en fait. Elle aller être obliger de me répondre car je venais de saisir que pour sauver Bast avant qu'elle en devienne un autre de ses charognards, je n'avais pas le choix. Je regardais les trois autre personne ici présente, avant d'annoncer, m'adressant directement à la tour tout autant qu'à eux.


"Aucun ne m'échappera ... pour Bast."

Ma compagne quitta mes bras et devint lionne, son beau pelage ne cachant pas la morsure, au contraire, elle semblait comprendre que sa présence était un danger supplémentaire à nôtre survit et s'éloignait avec une lueur dans le regard qui me déchirais le cœur. Je m’emparais des jaws of death que je détenais cacher, m'équipant de ses griffes à l'allure morbide avec une vivacité que je e me connaissais pas. Les autres pouvait bien agir a leur guise, peut m'importais, j'avançais déjà vers une porte, l'ouvrant pour commencer a la passer. Sauf qu'à mon grand damne et a ma terrible surprise je me retrouvais à l'opposer de la pièce même dans laquelle nous étions, voyant juste ma main en face qui n'avait pas encore passer la porte. Je sentis monter un moi un certain désespoir et une grande colère aussi alors que, passant entièrement la porte je m'écriais presque.

"C'est quoi encore, ça !"

Autant dire que l'envie de tuer ses zombies s'allier a l'envie d'exploser chaque pan de mur. A moi que je n'use de mon don pour traverser la matière, ce que je préférais néanmoins éviter pour ne pas m'épuisais inutilement. Je croisais les bras, ignorant le hurlement perçant des cranes de mes griffes alors que je les avait sans le vouloir entrechoqué, jetant a Bast qui s'était allongé un regard désolé mais déterminé. J'étais d'une humeur farouche et massacrante et chaque réponse que les trois autres pourraient me fournir serait une aide des plus précieuse, j'en prenais conscience.


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Lun 09 Juil 2012, 00:47

    Le jeu commença dès l'instant où pour trouver une réponse, il fallait tout faire pour ne pas la chercher.

    Ce fut presque trop beau, trop parfait. Je me retrouvai comme face à Delix par le passé, de braves idiots se réunissant en cercle, chantant presque autour d'un feu dans une trop bonne humeur déconcertante. Je regardai non sans dédain les individus qui se présentaient et je riais, de fiers combattants que ceux-ci et aucune personne capable de réfléchir avec leur cerveau. Tout le monde était rongé par des émotions envahissantes et parasites, plus qu'une peur, tous avaient soifs de sang et abattre les morts semblait paraître la seule solution. Je lisais sur les traits tendus et crispés de leur visage qu'ils n'attendaient que ça, l'assaut qui grondait dans l'ombre.

    Edwina pourtant était un fait notable ; femme et surtout magicenne que j'avais déjà rencontré par le passé revint combattre avec cette communauté de fortune, tout aussi ridicule que la précédentes aux montagnes contre Delix. La femme à qui j'avais promis de ne jamais l'oublier, vint les larmes aux yeux et s'excusant d'une maladresse que je n'avais pas remarqué, pensant à autre chose, se confondait dans sa timidité. Je mis quelques secondes à la reconnaître, et puis cela me parut clair, elle fut celle choisie par les anges pour apposer la pierre tout comme moi dans le pylône. Elle fut celle qui sauva bien des vies et peut-être que si le monde respire encore, c'est grâce à elle. Mais bien entendu, l'histoire ne retient que le sang qui coule, les vampires qui saignent aux quatre vents, les morts vivants qui dévorent comme des rois en pleine famine et ceux qui seraient des légendes. Mais dans notre mémoire, dans celle de ceux qui ont vécu cette autre période de trouble où l'avenir était incertain, Edwina était une légende, un fait remarquable par son dépassement de soi. Ainsi, je m'approchai d'elle puis embrassa un instant sa main que je levai délicatement.

    " Le destin fera-t-il donc toujours en sorte de ne nous réunir que lors de situations aussi désespérées ? Du moins à ce que je vois, la flamme des causes perdues ne vous a pas quitté puisque vous voici, ici. Poursuivie ? Tiens, étonnant. Allez, respirez ma chère, vous êtes en sécurité avec nous. Enfin je crois." lui dis-je avant de penser que tout ceci, ce risque immense envers une fin tragique, tout ceci n'était que perpétuels recommencements. Hier, Delix, aujourd'hui, eux, et demain ? Lorsque tout ceci sera fini, un fléau bien pire encore entamera ces terres et videra les hommes du peu d'humanité qui leur restent.

    Et alors que j'allais m'adresser à l'esprit de la mort dont j'avais connu la prédécesseur pour lui transmettre mes félicitations, à ma manière, je fus comme paralysé sur place. Me retournant, je vis un étrange et jeune garçon se rejoindre à la joyeuse troupe et dont le parfum me glaça le sang, comme si la mort elle-même venait de m'embrasser et que ce baiser me tua dans un choc électrostatique que je ne pouvais ni ignorer, ni contourner. Ce fut comme si le garçon emprisonnait l'air que je respirai dans ses poumons. Me retournant face à lui, je ne sus lui dire un seul mot. Mon regard pourtant devint plus perplexe, c'était comme si je l'avais déjà rencontré alors que pourtant, je ne l'avais jamais vu, une impression pareille, c'est plutôt marquant.

    Et pourtant, je n'eus le temps que de prononcer un " Toi, là. Mais qui es-tu... On se connait ? " que tout le décor virevolta dans un tremblement de terre comme l'on en voyait peu, les escaliers devinrent du sable et la tour comme un château emporté par une vague brusque et inattendu. Il finit même par pleuvoir du zombi et une fée clochette à un moment je crois. Je ne comprenais rien et je trouvai cela de plus en plus absurde, on nous faisait tourner en bourrique et je n'aimais pas ça.

    Des murs vinrent tous nous séparer et lorsque ceux-ci montaient jusqu'au plafond, j'eus comme un instant d'éternité, me laissant le choix. Soit je faisais quelques pas à droite à grande vitesse pour ne pas quitter Edwina, soit je restai là et serai avec ce garçon qui m'intriguait tant. Seulement, ce seul instant ne suffit et très vite, Edwina sortit de mon champ de vision, emprisonnée entre quatre murs, elle aussi.

    Je me maudissais alors, ma soif de curiosité venait de mettre en péril la vie de la magicienne. Il était pourtant vrai, nous ne nous connaissions pas vraiment mais j'avais eu dès les premiers instants une sorte de réflexe protecteur et inexplicable. J'avais peur que seule, elle ne trouve pas le courage qui lui donnerait le sang froid nécessaire à la continuité de son périple. Et le pire dans tout ça, c'est que je me retrouvai avec l'esprit de la mort qui puait l'au delà, histoire de me rassurer sur mon destin, encore plus que les cadavres, et une autre femme bélua je crois, et le garçon qui finalement ne m'inspirait rien de bon.

    " Bon sang, on ne peut pas relancer les dés ? " disais-je en rageant d'une telle répartition.

    C'est alors qu'une voix résonna dans la tour, une voix inhumaine et asexuée qui semblait... nous ordonner de tuer ? Je rêvai, ce n'était pas possible. C'est lorsque cette voix cessa son laïus que je fus pris d'une réelle crise de rire. Un rire des plus moqueurs.

    " Et voilà que cette tour a pris vie. Alors les cadavres en décomposition ce n'était pas suffisant, faut en plus que les pierres nous parlent pour en plus nous ordonner de tuer ! Un vrai scénario d'horreur tel qu'on en trouve à la bibliothèque de quartier. Et on s'étonne que je devienne dingue après. " disais-je en riant encore, d'une ironie des plus insolente.

    Et même si j'aimais me parler à moi-même, l'esprit de la mort s'en alla en croisade pour la vengeance de son animal de compagnie qui subirait bientôt un sort plutôt funeste. Moi qui détestai les animaux, voilà une raison de plus de les haïr. Une épine dans le pied en plus. Et alors que la reine des ombres détruisaient tout sur son passage telle une tornade que rien n'arrête, j'en restai déconcerté. Et dire que j'avais reproché à Mitsuko son rôle d'esprit de la mort comme étant un rôle obligatoirement passif et objectif, voilà que l'on me prouvait que l'on pouvait occuper le même poste avec une attitude bien différente. Et pour le coup, j'étais certain qu'il s'agissait du plus mauvais rôle.

    Un simple " Non, reviens ! " sortit de ma bouche lorsqu'elle partit en furie à travers les affamés. Bon tant pis, une de moins. Étions-nous si idiots pour croire que la tour nous aiderait ? Elle voulait nous séparer, digne de son scénario d'horreur, elle savait que pour régner il fallait diviser. Nous éliminer un par un, la tour aurait notre peau. Aussi serions-nous détenteur de la vérité sur ce mal, que cela vaudrait-il lorsque nous serons sans âme à notre tour ?

    " Je ne supporte pas de jouer les jeux dont je connais les règles. On nous dit de tuer 10 morts ? Soit, je n'en tuerai aucun. Je veux retrouver la fée clochette que j'ai vu tomber avec les zombis. Que faisait-elle là avec eux ? Elle doit avoir des réponses et je ne vais pas faire le pantin à écouter une tour qui veut notre mort. Elle a lâché ses chiens sur nous et on courre droit dans la gueule du loup comme de dociles agneaux. Sans moi. "

    Prenant le garçon mystérieux par le col de son vêtement avant de l'obliger à passer le premier, je lui sommai : " toi viens avec moi. "

    " La vie et la mort se confondent en une même ligne sinueuse. Le temps n'est plus qu'un point. Et l'espace tourne tout doucement vers une même anarchie de nos lois. Plus aucun doute, on cherche dans la bonne direction. " me soufflai-je avant de sauter au plafond pour avoir la tête à l'envers et continuer ma marche dont j’accélérai la cadence.

    Je passais plusieurs portes en espérant être suivi par mes compagnons, ou pas ; prenant des chemins différents, je me laissai porté par l'instinct, comme si je pistai la peur dans le coeur des gens et s'il y avait bien une peur que je voulais ressentir, c'était celle de l'espèce de fée que j'avais repéré au loin.

    " Par là. " me soufflai-je à nouveau avant de faire une belle glissade, ne pouvant freiner alors qu'un zombi venait me bloquer le passage. Saisissant une épée que je trouvai au sol sur un mort qui ne s'était pas encore relevé, je lui coupai les deux jambes tendus en A pour me faire l'affront avant de me relever et de continuer ma route. Je ne l'avais pas tué, juste amoché, ça ne comptait pas.

    Riant à pleins poumons, je continuai à courir, cherchant ma proie à travers le labyrinthe, arpentant murs et plafonds, le sol étant un chemin aussi standard qu’inintéressant. Je dansai à travers les axes, changeant de paroi pour esquiver les attaques des affamés.

    Et jusqu'à ce que je rencontre un vide immense, comme une falaise et je dû renoncer à poursuivre ma route.

    " Oh.. ça fait haut tout de même... " et je me penchai légèrement, me tâtant à sauter ou à trouver une autre solution. Le garçon au fait, m'avait-il suivi ?


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Lun 09 Juil 2012, 13:04

So Much Trouble in the Dark



Personne ne me répondit . Étais-je seule en fait ? Était-ce le fruit de ma pure et simple imagination ? Je n'espérais être déjà dingue alors que je n'étais même pas depuis 5 minutes dans ces lieux . Non , c'était pas possible . Je remarquais Aaron tremblant sur le sol , immobile . Quand était-il descendu là ?

- Un problème ? questionnai-je , soudainement inquiète .

Il ne répondit pas , restant tremblant de peur , assis à la manière de tous les matous , regardant sans cesse à droite , à gauche . Ouh , je ne connaissais pas ce côté stressé et paranoïaque de ce cher minet , mais j'allai pas tarder à savoir ce qui le titillait . Je passais mes bras autour de lui et le portais pour le poser sur mon épaule . Il se laissa faire sans rechigner , et voyant qu'il ne voulut rien rajouter , peut-être trop apeuré pour dire quoi que ce soit bien que mon contact le calmait , je m'apprêtai à poursuivre ma marche . Mais on me stoppa sur place , me glaçant le sang .

Le sol tremblait ... Quoi ? Ça allait pas s'effondrer sous mes pieds quand même ?! Non , les dalles qui étaient en fait de gros blocs de pierre parfaitement cubiques , semblèrent s'écarter mais elle ne bougèrent pas plus , se contentant de trembler les unes contre les autres , maintenant écartées de quelques centimètres . Les jambes bien droites , assez espacée pour trouver un certain équilibre , je regardai le sol , mes bras légèrement espacés de mon corps faisant office de balancier , Aaron venait de se dresser sur mon épaule et regardait ça les yeux bien moins écarquillés que les miens , sa bouche fendue dans un sens d'inquiétude profonde , il siffla entre ses dents :

- C'est donc ça que je ressentais ! Un puissant flot magique ... Prépares-toi , ça va bouger , j'le sens .

Je ne répondis pas , me concentrant seulement sur mon équilibre et mon destin encore incertain . Soudain , les deux murs d'en face se mirent à bouger dangereusement , avant qu'un morceau de couloir pivote sur la gauche , laissant place à un mur , un cul-de-sac ... Quoi ... q quoi ?! Un moment , que se passait-il ? Tout tournait autour de moi mais d'une manière mécanique , les blocs de pierres creux ou plein s'encastrant les uns dans les autres comme un puzzle . Je devais bouger moi aussi alors ... Mais je ne ressentais rien . Comme si j'étais parfaitement immobile et qu'aucun mouvement ne m'atteignait .

Je fermais les yeux , attrapai Aaron , le serrait dans mes bras , m'acroupissait et recroquevillée sur moi-même , attendit . Il y avait quand même une sensation de mouvement mais trop faible pour que je la sente j'ai l'impression , c'est le chat qui me prévint que tout était fini pour le moment . Je me relevai doucement , gardant le minet dans mes bras , tournant sur moi-même , observant attentivement . Et je fus surprise de voir que mes pieds étaient posés ... sur le mur ... et que mon équilibre était pourtant parfait ... que se passait-il dans cette déglinguée de tour ? Je ne savais pas . Les escaliers était perpendiculaires à moi , en bas . Je tentai un pas puis deux , sans mal à vrai dire .

- Surprenant ... dis-je les yeux brillants face à cette agréable surprise -qui n'allait pas rester longtemps agréable , c'est moi qui vous l'dit- .

En bas , une porte , perpendiculaire à l'escalier , parallèle à moi-même ... Même si le pied de la porte était à ma tête et inversement . Je m'approchai lentement , curieuse et inquiète . Aaron avala bruyamment sa salive , signe de son acquiescement . Je me mis face à la porte , me mettant sur la pointe des pieds pour attraper la poignée parce qu'il y avait une marge de 30 centimètres au moins d'ici à mes pieds .

Elle grinça à peu et je ne fus point étonnée de voir d'autres escaliers avec des murs parallèles derrière . Je fis un petit bond et plongeai dedans avant de sentir un dur choc entre le sol et mon postérieur . Je lâchai un petit cri de douleur et sentis un souffle régulier au-dessus de moi . Je n'osais pas relever la tête pour tout dire mais le tapotement de plus en plus rapide et régulier sur mon épaule de la patte d'Aaron me força à élever le regard , tombant sur une tête presque décomposée , toute pâle .

Je lâchais un cri , et Aaron perdit presque toute la noirceur de son poil pour devenir aussi pâle que moi . D'un geste fulgurant , je dégommais la tête de ce truc immonde qui s'était penché sur moi . Celle-ci tomba à terre dans un petit "PLOC" avant que le corps ne suive dans un gros "PLAF" , s'échouant à côté du crâne , maintenant inerte . Ma main tremblait encore un peu et je me relevais , rangeant mon sabre au fourreau en tentant de calmer mes émotions boostées à la vue de cet horrible visage . Je reprenais mon souffle , et regardai autour de moi . Des tonnes et des tonnes de portes sur chaque mur . Quel bordel ...

- Il y a quelqu'un ? ... À part un zombie puant ? ... me risquais-je .

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Ven 13 Juil 2012, 23:03

Sa bousculade n'avait à fortiori gêner personne puisqu'on ne la remarqua pas plus que cela. Tant mieux pour la bélua qui acheva son observation dans un soupir. Etait-il juste de rester avec eux, au milieu d'un sinistre endroit ? La solidarité ferait-elle preuve de bons services en retour ? Enfin, elle ne fut pas la seule à arriver. Un dernier candidat encore vivant mit les pieds à leur côté.

Alors qu'Ophalee gardait sa mine de frustrée, un bruit jaillit de toutes parts. Le sol se mit à trembler, le monde s'agitait autour d'eux. Puis des cris sélevèrent dans l'air ainsi que des grognements. Instinctivement la demoiselle fléchit ses genoux, plaçant ses bras des deux côtés comme pour se maintenir en équilibre. Soudain elle dut mettre les bras au-dessus de la tête et évita d'un pied la chute d'une jeune personne aux ailes féeriques. D'un coup de flair, la bélua reconnut l'une des siennes. Cela ne dura pas longtemps, le monde continuait de s'ébranler et tout le monde fut séparer. Des murs se dressaient ici et là pour que finalement Ophalee se retrouve avec trois personnes dont l'aspect la faisait craindre. Lorsque la seule femme présente hormis la bélua se mit à parler, elle acquiesça timidement. Elle ne portait que quelques égratinures, presque rien comparer à elle.

Une voix se fit entendre. L'ambiance installée était loin d'être dès plus rassurante. Les yeux de la louve virent la féline, qui accompagnait la femme, se tordre de douleur. Les sans-âmes commençaient à les attaquer, la voix avait dit de s'occuper de dix d'entre eux pour avoir une information importante concernant les évènements actuels. La femme s'en alla chasser ces sans-âmes, tandis qu'Ophalee écouta l'homme bleu. S'élancer dans un jeu aux règles connues n'était pas une bonne coutume. Cet homme tira le col du garçon brun et partit dans une autre direction que celle de la femme. Ophalee fut partager, elle regarda les deux côtés. Un grognement de rage s'empara d'elle et elle opta finalement pour aider un bref instant celle qui était sous l'emprise de la rage d'avoir perdue son amie.
Ophalee bondit sous sa forme lupine, une flamme glaçante gisant de son oeil droit. Evitant les coups de la femme, elle attrapa la gorge de chaque sans-âme qu'elle trouva et la dechiqueta sans vergogne, balançant sa tête furieusement. Ainsi chaque corps qu'elle attaqua se retrouva ébranler au sol. La gueule en sang, elle regarda un instant la femme. Elle ne pouvait pas continuer ainsi, la bélua avait des occupations. Son frère en faisait parti.

- Tu ne trouveras pas de solution. Lâcha-t-elle lors d'un bref répit. Pas comme cela.

Elle baissa son museau vers le sol. L'amertume se comprenait. Mais Ophalee ne pouvait rien y faire.

- Bonne chance à toi, mon amie, et surtout bon courage.

Une amie? Pas vraiment. Simple marque d'affection, preuve comme quoi elle l'entendait bien et qu'elle était de son rang.
Ce fut ainsi qu'elle ne chercha pas à la dissuader de tuer encore et encore des sans-âmes, après tout il y avait un gain au bout de dix sans-âmes tués. La louve n'émit pas un son de plus, continuant son salut et finit par s'échapper par l'une des passes où aucun sans-âme ne s'était encore aventuré. Nul ne saurait si celle-ci la suivrait dans son périple. Néanmoins, elle avait bien en tête de trouver la bélua qu'elle avait senti.

Tout n'avait de cesse de bouger. Cela avait pour but de l'affoler, elle l'avait bien compris. Plusieurs sans-âmes apparurent sur sa route. Elle ne s'attarda pas sur eux et faucha à chaque fois leurs jambes violemment, assez pour qu'ils tombent au sol et qu'ils aient du mal à se relever.
Une fois le museau à l'air, l'autre au sol. La bélua avait du mal à sentir sa consoeur. Toutefois, elle parvenait à la ressentir bien qu'infiniment.

Sur sa route, elle rencontra un homme et une jeune femme qu'elle sauva de morsures fatales certaines en fauchant les jambes des sans-âmes. Elle n'avait pas une vitesse fulgurante. Mais sa taille et la force dans ses pattes suffirent à. Ces deux jeunes gens ne s'attardèrent pas sur place et se mirent à la suivre en remerciant continuellement le gros chien noir qu'elle était.

Elle n'eut pas plus de brefs instants à accorder à qui que ce soit et cela les deux gens comprirent bien vite. Ils savaient qu'en la suivant, ils auraient peut-être une chance de s'en sortir. Mais cela la louve ne le garantit pas lorsqu'elle entendit leurs espérances. Alors que l'homme était armé jusqu'aux dents, il s'était bien retrouvé dans un état où il frôla la mort. De même pour la femme. Il fallait se méfier de cette tour. Les pas de la bélua ralentirent lorsqu'elle arriva à une grande intersection.

Celle qu'elle cherchait était juste devant elle. D'un coup de tête, elle indiqua à ses deux compagnons de fortune la direction à prendre et d'un élan pas grandiose mais fulgurant, la bélua jaillit derrière le sans-âme qui allait mettre à jour son verdict. Elle le poussa de dos et il trébucha sur le dos de l'autre ce qui le fit sans conteste tomber en avant. Il se mangea les dalles en pleine face.

L'homme chargea sur le sans-âme et donna plus de coups qu'il n'en fallait avec son hache à deux mains.
Ophalee tira le col de la bélua en arrière ce qui put l'effrayer. Que faisait une enfant dans ces lieux ?
Le sans-âme ne fut pas le seul à parvenir, quelques minutes après l'abattement, d'autres arrivèrent. Comme des mouches.

- Ne t'en fais pas, dit calmement la bête Noire, on est là.

Ses mots ressemblèrent à ceux d'une mère souhaitant protéger du mal son enfant. Même si elle n’accommodait pas les béluas à son espèce, pour une fois elle allait faire grâce. Après tout, elle devait se sentir aussi seule qu'Ophalee avant qu'elle ne rencontre ces hommes. Anna et Gabriel ne prenaient pas pour autant la Louve pour une bête de tête. Seulement elle les avait aidés. Cela leur avait été suffisant pour la joindre. D'ailleurs elle se montra bonne vivante en lançant des prières à tous ceux qui survivaient, encore. Une fut pour celle dont elle vit naître la rage.
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Sam 14 Juil 2012, 18:42

Mon regard semblait perdu dans le vide. J'étais de nouveau seule, après m'être aperçue que l'homme dans lequel j'étais rentrée était ce génie qui m'avait donné le courage de faire ce qui devait être fait, celui que j'avais admiré lorsque nous avions affronté Delix. Un sourire s'était d'ailleurs peint sur mon visage lorsque je l'avais reconnu, mes yeux avaient surement reflété ma joie de le trouver une fois de plus sur mon chemin. Il avait raison, nous ne nous rencontrions que dans les cas désespérés. Mais je m'interrogeais sur la raison de sa venue à lui. Je ne le connaissais pas, bien entendu, mais à chaque fois qu'un événement semblait bouleverser le monde, il apparaissait. Alors, était-il qu'un être curieux ou, comme je le pensais, voulait-il sauver notre monde? Peut importait pourquoi, seul le résultat importait au final. Quoi qu'il en soit, le résultat à présent était que j'étais désespérément seule. Malheureusement pour moi, j'avais du mal à gérer ce genre de situation et je me plongeais dans des réflexions qui ne faisaient que m'enfoncer un peu plus dans un brouillard dans lequel peu d'individus ressortaient vivants. Alors, je m'appuyais doucement contre la paroi de ce mur qui nous avait séparé, regardant autour de moi. Il n'y avait personne, juste une grande pièce au bout de laquelle une seule porte me faisait face. Si je comprenais bien, il n'y avait qu'un seul chemin qui s'offrait à moi. Mais l'emprunterai-je? Non...je ne voulais plus bouger, pourquoi étais-je venue à la base? Non, je n'étais pas venue ici, l'on m'y avait poursuivi. Et pourquoi dans ce cas le destin m'avait-il fait entrer dans ce lieu maudit? Les dieux pensaient-ils que j'étais si forte que je pourrai battre ces sans âmes, ces êtres infâmes qui me faisaient si peur? Je ne pouvais pas.

Doucement, mon corps glissa vers le sol et je me recroquevillais sur mes genoux, enfonçant ma tête entre mes bras. C'était un cas désespéré, seule je n'arriverai à rien...vraiment à rien. J'avais envie que ce labyrinthe disparaisse, que ces zombies disparaissent, j'avais envie de voir Iro ou juste de me retrouver de nouveau en compagnie de Naram que je trouvais rassurant. Je ne savais pas comment cet homme était avec les autres, mais cela ne m'importait pas. Peut-être est ce que je le voyais un peu comme un grand frère ou, du moins, quelque chose qui s'y apparentait. Finalement, je me disais que je mourrai peut-être ici, que ma cause était peine perdue. Et je ne voyais pas tous les zombies qui s'approchaient de moi en silence, attirés par mon odeur. Seulement, j'étais encore une fois plongée dans cet étrange état où je me sentais prise de mélancolie, quelque chose d'inexplicable qui m'empêchait d'avancer. J'étais folle, folle d'être persuadée que j'étais faible, car mes pouvoirs avaient changé l'environnement autour de moi et sans que je ne m'en aperçoive, le labyrinthe s'était peu à peu couvert de fleurs bleues merveilleuses alors que certains murs disparaissaient pour se transformer en statue merveilleuses ou en tableaux. Peu à peu mon pouvoir agissait sans même que je ne le commande. Et, c'est quand je relevais les yeux que je m'aperçus du changement d'environnement alors que j'étais sur une petite estrade, mon mur toujours dans mon dos. Je regardais alors avec étonnement les morts-vivants qui m'entouraient, ne semblant plus obéir à leur simple instinct. Je me levais alors, sentant quelque chose d'extraordinaire s'opérer en moi, une sensation de puissance que je n'avais jamais ressenti comme cela par le passé. Je savais que j'étais forte, que j'étais capable de commander les morts-vivants, que j'étais capable de modifier cette tour comme je l'entendais...

« Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme... »

Et cette tour avait beau avoir promis à qui tuerait dix zombies de lui donner une information capitale, je pensais que je pourrai les utiliser pour sauver des individus, ceux qui étaient coincés ici et là. De mon estrade, je regardai chacun des morts, leur dictant ce qu'ils devaient faire. Ainsi, avec tout l'étonnement qui me restait, je les vis s'exécuter, aller chercher dans le labyrinthe de la tour les survivants. Ils allaient me les ramener, j'en étais certaine. C'était étrange, oui, cet état dans lequel je me trouvais était même plus que cela. C'était un peu comme avoir un blocage toute sa vie sur l'apprentissage d'une langue de nos contrés et, tout à coup, sans qu'on n'en sache les raisons, savoir la parler parfaitement alors qu'on n'y était jamais arrivé par le passé. Je me sentais dans un état étrange, un état où j'avais foi en mes pouvoirs, foi en moi. Je pris alors la décision de rester sur mon estrade pour faire disparaître ce maudit labyrinthe. De mon corps s'échappait une drôle d'atmosphère. Je n'avais jamais su contrôlé mes pouvoirs, fuyant sans jamais faire face...et à présent, je prenais conscience d'une chose que j'avais toujours ignoré : j'avais assez de force pour regarder mes ennemis dans les yeux et gagner. Alors, je m'assis en tailleur avant de murmurer :

« A nous deux ô tour inconnue... »

Et je commençais à modeler la tour, transformant les murs en d'autres objets, essayant en même temps de propager mon champs de fleurs dans les tunnels afin que chacune des personnes présentes puissent me rejoindre là où je me trouvais, et, ensembles, nous en finirons avec ces zombies, dégageant la tour de cette épidémie.
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Sam 14 Juil 2012, 19:09

Le jeune chaman ne pouvait dire un mot, toute les choses qui se déroulaient devant lui était bien trop rapide. Cependant bien que la panique semblait possédait chacun des êtres ici présents, Zelerion, lui, gardait son calme, il observait tout avec intérêt. Tout d’abord une femme se précipita pour aller tuer les morts...enfin les Non-Morts, cette dernière venait de succomber à la rage, son animal compagnon venait de se condamner. Un acte peu réfléchi de toute évidence car dans ce genre de moment, le calme et l’intelligence étaient les bienvenues pour résoudre les tracas.

Cette tour qui devenait folle était des plus curieuses, comment était-ce possible qu’un batiment parle, une question que ce cher Zelerion ne tarderait pas à poser à Blacky. Il était très curieux et n’hésitait pas à demander à son Maitre Chaman tout et n’importe quoi. Mais le temps n’était point aux questionnements. Naram l’avait aperçu et semblait plus qu'intéresse par l’Ami des Esprits. Certes, ce n’était point Zelerion qui absorbait l’attention du génie mais l’esprit contenu en lui. Il se tût, ne voulant pas trahir la confiance de Mitsuko I.

Sans comprendre pourquoi, il se fit trainer par cet homme qui semblait assez dangereux, il représentait la folie bleue ! Cela n’inquiétait en rien Zelerion qui se contentait de suivre cet homme avec un sourire joyeux. Découvrant chaque trait de son comportement. Le chaman pouvait sentir son propre cœur battre plus fort cependant il ne s’agissait pas de son excitation mais de celle de la reine du mal, l’attirance que provoquait le génie envers elle était indéniable. Courant après l’homme bleu, copiant ces gestes afin de survire à tout ces êtres affamés. Dans la course, il avait usé de son arc pour transpercer l’oeil jusqu’au cerveau d’un mort tout plein de sang. Il fuyait tellement vite, qu’il ne put voir le corps de sa victime tombé.

Puis ils s’arrêtèrent devant un grand vide, la moindre chute leur serait fatal... si seulement il y avait un sol. Naram fit une réflexion logique qui rendait la situation comique... du point de vue du chaman en tout cas.


"Tu rigoles, tu te moques mais tu sembles bien plus affolé qu’autre chose Naram, c’est un bon style qui émane de toi mais es-tu vraiment l’image de toi ? N’as-tu pas peur de ce lieu plus qu’autre chose Naram...-Sin ?"

Ce n’était pas vraiment lui qui avait parlé disons que ce discours était un mélange des pensées des deux personnes se trouvant dans le même corps. Zelerion se pencha afin de déchiffrer ce vide puis sans attendre, il se jeta sans craintes dans le gouffre avec un sourire toujours aussi abruti qu’au naturel.
La chute fut courte, ce brouillard qui rendait aveugle toute personne en hauteur disparut pour le fou qui venait de sauter, il vit un magnfique champs de fleurs bleus. Il pensait qu’elle atténuerait la chute mais au contraire. Il s’enfonça dans ces dernières, elles n’étaient qu’un autre des passages du labyrinthe. L'atterrissage fut plutôt doux, il se trouvait face à une demoiselle aux cheveux bleus.... à croire que la couleur de ce monde était le bleu. Il prit la parole en essayant de lui transmettre le réconfort par le sourire.

"Bonjour ! Vous croyez que je suis à la mode ou pas ? Non mais parce que je suis brun alors vous voyez, je me suis peut-être trompé, il faudrait peut-être que je devienne un monsieur Bleu comme Naram....vous connaissez Naram ? Moi non ! Enfin..."

Il n’ajouta rien et découvrit la pièce du regard, elle était tout à fait différente du labyrinthe, des statuts, des tableaux en pagaille sur le sol... c’était artistique !
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Lun 16 Juil 2012, 15:49


¤ Event Partie I : Groupe II ¤  583210PNJgroupeII

Qu'avait-elle fait? Solira regardait autour d'elle à présent, consciente que si la tour avait changé c'était uniquement parce qu'elle avait appuyé sur ce maudit bouton. La bélua était seule, encore, et elle ne comprenait pas pourquoi ce lieu semblait si enclin à leur fournir des informations alors que le changement qu'il avait opéré n'avait rien d'avantageux pour eux. En effet, ainsi, les zombies étaient répartis dans différents recoins et l'espoir de les trouver tous était totalement nul. Alors pourquoi cette voix avait-elle résonné dans ce lieu, une voix qui n'avait rien de logique car depuis quand les tours pouvaient-elles parler? A moins que la personne à qui appartenait celle-ci n'ait rien à voir avec la tour? Pourtant, pourquoi promettre à un individu de répondre à n'importe laquelle de ses questions? Cette voix connaissait-elle tout sur tout? Solira réfléchissait, se demandant qui pouvait posséder une connaissance absolue en ce monde hormis les dieux? Et puis, après tout, quel individu dans une telle situation allait poser une question personnelle alors qu'il pouvait connaître l'identité du coupable ou même l'antidote? Il fallait être totalement stupide. Et ça, peut-être que la fameuse voix l'avait compris, calculé. Et puis, combien d'individus étaient prêt à tuer autant de zombies, combien en ressortiraient vivants? Solira ne comprenait pas...il n'y avait rien de logique là dedans. C'est pour cela qu'elle prit une décision, la décision de chercher ces zombies et de les tuer, ou du moins, d'en tuer dix pour être fixé. Apparemment, depuis tout à l'heure, la voix n'avait pas de nouveau résonné ce qui signifiait que personne ne l'avait prise au sérieux.

La jeune bélua serra ses poings, bien décidée à réussir où d'autres avaient échoué. Elle avait envi de voir qui se cachait derrière cette fameuse voix et, surtout, de connaître le nom du coupable, une personne qui avait tué sa famille de par sa cruauté. Alors, la jeune femme sentit une force naître en elle, une force qu'elle n'avait sans doute jamais senti, une force qui lui donnerait des ailes et, elle pensa alors :

* J'y arriverai, pour vous, pour pour venger! *

Oh elle mit quelques minutes le temps de trouver les zombies et de les massacrer, usant d'une magie naissante, d'une magie alimentée par une forte conviction, par un désir de gagner. Seulement, alors qu'elle s'apprêtait à trancher la tête du dixième zombie, un des comparses de cette horreur se jeta sur elle, la mordant sauvagement à l'épaule avant qu'une silhouette ne l'attrape solidement par le bras avant de lui couper la tête d'un coup de sceptre. Il restait encore un zombie qui subit le même sort. Solira trouva le temps de se recroqueviller sur elle-même, sachant qu'elle se transformerait bientôt en un de ces êtres abjecte. Tout était fini, elle avait perdu. Pourtant, elle sentit une main délicate lui relever le menton, ses yeux rencontrant ceux de la femme qui venait de la sauver, deux yeux verts magnifiques.

« Qui...qui êtes vous? »

« Qui je suis n'a pas d'importance. L'important est plutôt de savoir si tu auras la force de continuer. »

« Mais je viens d'être mordu, tout est fini... »

« Chut...le processus prend un certain temps. Je suis certaine que tu réussiras à faire ce qui est juste, à tuer ce dernier être dépourvu de vie, à connaître qui est derrière tout cela. »

« Le connaissez-vous? »

« Oui, mais si je te le disais maintenant, cela ne servirait à rien. Relève le défi qui t'es proposé et une fois que tu auras le nom de cette personne en ta possession, révèle le au plus grand nombre... »

« Vous...bien. »

La jeune femme lui fit un petit geste de la main suivit d'un rire cristallin avant de passer par l'une des portes et de disparaître comme elle était venue. Solira regarda sa blessure...elle n'avait plus beaucoup de temps. Alors, elle se mit en route, trouvant le dernier zombie et le tuant sans aucune pitié. Alors, la voix résonna à l'oreille de la bélua :

« Merci de ton aide. Quelle est ta question? »

« Je veux connaître l'identité du coupable! »

« Le coupable est... »

~

Solira se mit à courir, cherchant quiconque pourrait entendre ce qu'elle savait à présent. Elle finit par passer une porte qui la fit se retrouver dans une pièce étrange dont les murs étaient absents, remplacés par des objets de toute sorte. Une jeune femme aux longs cheveux bleus se trouvait sur une estrade et un homme aux cheveux bruns finissait sa phrase. Solira dit alors d'un air las :

« Je sais qui est derrière tout ça! »

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