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 [EVENT] Partie I. Le phare abandonné.

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Mitsu
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Mitsu
Dim 01 Juin 2014, 18:28


[EVENT] Partie I. Le phare abandonné.  580412PNJEleona

Eleona était  une elfe et, de ce fait, peut-être paraissait-elle représenter la sagesse. Seulement, comme certaines fées qui étaient vouées à voir leur cœur s'assombrir, la jeune femme avait vécu tellement de catastrophes qu'elle en avait souffert dans son âme. Petite sœur de Moon et Sun, deux elfes qui s'étaient sacrifiés durant l'ère du fléau des maudits afin qu'un antidote puisse être créé contre l'épidémie de sans-âme, elle avait regardé ces dernières donner leur vie en essayant de rester forte. Elle avait pensé qu'il en était ainsi, que le monde avait besoin que des individus se battent pour lui et soient prêts à sacrifier leur vie afin de sauver celle des autres. Néanmoins, depuis qu'elle existait et depuis le décès de ses sœurs, leur âme totalement annihilée, dans le cœur d'Eleona avait naquit un mal certain. Elle avait regardé ce sale sorcier, Orion, se faire juger puis assassiner quelques temps après, comme si la sentence était demeurée vide de sens, comme si un simple meurtre pouvait réparer les fautes qu'il avait commise. Un simple meurtre, contre des millions de son seul fait. Aussi, l'elfe avait suivi de près ce qu'il s'était passé avec l'autre homme, encore un empereur noir, ce Jun Taiji. Son cœur avait souffert qu'il disparaisse sans laisser la moindre trace après les horreurs qu'il avait engendré, après les actes qu'il avait ordonné, après ses propres actes. Comment les Grands de ce monde avaient-ils pu laisser pareille disparition se produire, sans jamais le chercher, sans jamais ne serait-ce qu'essayer ? Non. Le monde allait pour le mieux, c'était suffisant, tout le monde s'en contentait. Les gens étaient-ils tous malades ? Tous aveugles ? L'elfe n'en pouvait plus de vivre avec des crétins pareils, au milieu d'un peuple qui laissait les souverains se pavaner dans leur palais pendant que lui frôlait la famine. Oh ce n'était pas une famine de nourriture, non, c'était une famine de connaissances, une famine de réactions.

Quoi qu'il en soit, Eleona n'était une elfe que de sang, ne se considérant plus réellement comme telle depuis quelques temps. Elle volait de ses propres ailes si l'on pouvait le dire ainsi, sans tenir compte des ordres de son roi. Elle observait, se renseignait et comme si l'absence de retour du printemps dans certaines régions ne suffisait pas, elle avait appris ce qu'il en avait été du conseil des chefs. Pire que tout, elle avait appris que ce sorcier, celui qui avait causé chaos et destruction dans le monde, était à présent maître des esprits, chef des chamans. L'elfe en était restée tétanisée. Comment cela pouvait-il être possible ? C... comment les rois et les reines avaient-ils pu laisser cet homme prendre de nouveau le pouvoir sans broncher ? Un homme qui avait tous faillis les détruire de par sa simple volonté destructrice ? Comment pouvaient-ils laisser ce même homme gouverner un peuple et le laisser partir tranquillement après l'avoir rencontré... après s'être tous tenus devant lui ? Eleona ne comprenait pas, elle ne comprenait plus rien. Ceux qui voulaient détruire l'humanité avaient maintenant le droit de siéger tranquillement parmi les plus grands sans être inquiéter le moins du monde ? C'était tellement risible. Alors l'elfe s'était renseignée, apprenant une récente annexion du phare abandonné. Voilà comment l'emprise sur le monde commençait, pas des annexions, des monopoles économiques, la constitution d'une armée. Eleona était convaincu que les chamans étaient coupables, tout simplement parce que des esprits revenaient à la vie, tout simplement parce qu'elle avait appris que, comme par hasard, le maître des esprits pouvait faire advenir ce phénomène et prendre le contrôle des nouveaux vivants pour s'en faire une gigantesque armée.

Alors, sans plus attendre, l'elfe avait profité des révoltes se propageant de plus en plus sur les terres du Yin et du Yang pour monter sa propre révolution. Forte des ses alliés, ces derniers avaient fait passer le message traduisant la culpabilité des chamans, répondant aux ordres d'un homme qui avait déjà causé bien des ravages. Armée de la tête aux pieds, c'est avec un groupe important d'hommes et de femmes, venant de tous les horizons, venant de toutes les races, qu'Eleona se dirigeait vers le phare abandonné, bien décidé à en finir avec l'homme qu'elle accusait ainsi qu'avec ceux qui le défendraient. Le bien et le mal n'étaient que des notions après tout et puisque Eleona pensait faire ce qui était juste, elle se croyait également dans son droit, suivant la voie du bien. Elle ne savait pas ce qu'elle trouverait dans le phare mais une fois arrivée devant le vieux bâtiment, elle ne devait plus hésiter. Seulement, un petit détail la frappa... Il n'y avait pas de porte et les ronces entourant le bâtiment semblaient des plus épineuses et dangereuses. S'adressant à ceux de ses alliés qui étaient là depuis le début et aux individus qui avaient rejoint la marche et embarqué sur les navires pour atteindre l’amas rocheux, elle ordonna d'une voix forte et puissante : « Trouvez la porte ! ». Certains ne savaient sans doute pas contre qui ils se battaient, mais en vue de l'état dans lequel les terres du Yin et du Yang se trouvaient, la meilleure chose à faire était de trouver des alliés, et non de rester seul, car la solitude était un prétexte à la culpabilité.

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Lun 02 Juin 2014, 00:05




Des bruits de casses avaient limite faite tremblée le palais des enfers. Tout le monde s’était retourné devant ces bruits qui ne cessaient depuis le retour de la souveraine, pourtant, personne n'avait encore osé aller voir ce qu'il se passait réellement. Bien évidement les rumeurs sur ce qu'il c'était passé avait rapidement fait le tour et finalement il n'était pas compliqué de comprendre ce qui m'étais l'impératrice dans un tel état. Mais quand même ça durait depuis bien longtemps et étrangement elle n'avait pas commencé de génocide dans la ville pour montrer encore que le peuple n'avait pas intérêt à faire un pet de travers. Et pourtant, c'était bien son intention.
Adonis était là esquivant les quelque objets qui risquaient de venir se percutée sur lui, il me regardait, aussi patiemment qu'il le pût. Il savait que temps que je serais dans cet état, il ne pourrait rien faire. Non, mais pour qui ce prenait il ce crétin arrogant ? Il avait échoué dans ce qu'il avait voulu faire et il se permettait de juger. Si je le tenais en fasse de moi, je m'arrangerais pour lui faire ravaler toutes ses paroles et son sourire moqueur. Je n'allais pas laisser les choses se dérouler comme ça. Et puis il y avait cette magie qui continuait a baisser, inquiétant de plus en plus les populations, en temps normal je n'aurais pas fait attention, mais là. Puis il finit quand même par me demander qui finalement je voyais coupable moi.

-Les shamans, ce crétin fini peut très bien recommencer a faire des siennes. Les humains aussi, peut être qu'ils auraient enfin réussi a faire quelque chose de leurs dix doigts. Puis les magiciens, ils n'ont rien. Quant aux autres... peut être par leur passée les sorciers, mais je ne sais pas trop. Puis il y avait aussi les dèches, bélua et alfar. Enfin dans tous les cas, a mon avis, il n'y a qu'une seule solution.      

Il savait parfaitement ou je voulais en venir, dés mon retour je lui avais demander de voir s'il pouvait trouver des personnes de confiance suffisantes pour mener quelque assaut sur des villes, mais il avait fait chou blanc, avec ce qui avait circulé du conseil et ce qu'il ce passait. À ça rajouter la race elle-même, c'était presque missions impossibles.

- Dans ce cas, j'ai peut-être quelque chose qui va t'intéresser. Une femme, je ne sais pas trop qui pense aussi que les shamans son coupable, en tout cas Jun. Du coup elle compte attaquer le phare. Tu devrais t'y rendre.        

Hum pourquoi pas, c'était plutôt une bonne idée. J'avais alors pris le chemin du phare avec Kiata, si j'avais l'occasion d'aller lui planter mon arme dans son corps, je n'allais pas refuser. Je me dépêchais et je finis par y arriver enfin. Je remarquais alors le petit monde qui s'y trouvait, je remarquais aussi les ronces qui entouraient le phare. Il ne fallut pas longtemps pour que celle qui semblait vouloir attaquer cet endroit nous dise de trouver la porte. Comme si j'avais attendu pour commencer à la chercher. Je m'étais précipitée par les airs, me disant que je pouvais utiliser la voix du ciel, mais quand je commençais a survoler les ronces, certaines essayèrent de m'attraper, je du en trancher une et reculer. -Seul ceux qui on quelque chose a caché ferait une tel defense. pour moi, ça venait de montrée une nouvelle fois sa culpabilité, mais maintenant il allait falloir que je trouve une moye de rentrée, je regardais autour de moi, toutes les personnes qui essayaient de passée par les airs avaient certains soucis pour y parvenir.
Je me posais alors sur le sol et regardais les alentours, il devait bien avoir un autre endroit pour passer, mais par où ? Tout le phare était entouré de ronce, il fallait pourtant bien que quelqu'un rentre ? Je demandais alors à Kiata de chercher quelque chose, mais rapidement elle m'avait fait comprendre que pour cela, il aurait fallu être seul. Bon d'accord. Je commençais alors a faire le tour du phare, enfin plutôt des ronces puis finalement quelque chose attira mon regard. De fine trace qui se dirigeait vers l'océan. Je réfléchis un instant et je plongeais. Je nageais quelque temps, finalement, je finis par trouver une porte, elle était cachée sous l'eau la saloperie. Je remontais à la surface pour demander à ma panthère de venir, tout en prévenant les quelques personnes qui étaient près de moi. À elle de transmettre le message ensuite. Kiata rechignais alors de devoir plongée, elle et l'eau n'était pas vraiment amie, mais devant mon regard, elle finit par plongée.    

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Lun 02 Juin 2014, 19:53


Ses doigts tapotaient doucement contre le bastaing du bateau qui le transportait, lui et plusieurs autres personnes à son bord, tous formant un groupe de plus hétérogène. Des Anges jusqu’aux Démons, il y avait toutes sorte de race à bord venues chacune des quatre coins des terres du Yin et du Yang, de plus, mise à part la race, chacun d’entre eux étaient là pour des raisons différentes, l’argent, la gloire, devenir un héros, que des choses différentes. Mais un seul et même objectif les réunissaient tous en cet instant, prendre d’assaut le phare et éliminer tous ses occupants, car apparemment la jeune femme qui dirigeait la troupe était persuadée que ceux-ci étaient les responsables directs des divers évènements qui avaient, et continuaient d’ailleurs, à secouer le monde et à le menacer.
Un profond soupir s’échappa d’entre les lèvres du mercenaire, lui, le maître Elémental du feu, se fichait bien de tout cela, l’homme était à mille lieux de toutes ces histoires, seul l’argent et le combat l’avait motivé pour venir participer à cette prise d’assaut du phare.

Le regard lointain, un peu dans le vide et fixant l’horizon, Kain repensait encore à comment il s’était retrouvé embarqué là dedans.
C’était il y a quelques jours de ça, posé tranquillement dans une auberge de chemin, l’homme venait de terminer une mission, dite discrète, pour Takias, l’impératrice du tout, cela changeait assez du fait d’aller botter le cul à quelques types ou d’aller décapiter les indésirables sur le territoire Elémental, mais s’en était tout aussi excitant mine de rien.
Enfin, par un heureux hasard, la troupe qui allait mener l’assaut contre le chef des Chamans se trouvait justement dans le coin, et donc le mercenaire avait vite été repéré par quelques hommes qui en faisaient partit. Ayant la tête de l’emploi, ces derniers lui avaient aussitôt proposé de rejoindre leur groupe. Le guerrier fut des plus retissant au début, mais ceux-ci eurent tôt fait de le convaincre de venir avec eux, et ce en lui promettant qu’il y avait une belle somme d’argent à la clés et que les combat risquaient d’être fort intéressants et aussi assez corsés au vu de qui ils allaient affronter. Il n’en fallait pas plus pour motiver le mercenaire qui intégra le groupe à la seconde même. Mais la route était longue jusqu’à l’objectif et il avait très vite commencé à s’ennuyer, même là en cet instant sur le bateau qui les conduisait jusqu’à leur destination finale, le phare abandonné.

Un cri déchira les environs et tout l’équipage du navire s’anima d’un seul coup, le morceau rocheux où se dressait fièrement le phare était désormais en vue et l’on se préparait à accoster en vue de le prendre d’assaut.
Levant les yeux au ciel, Kain observa l’immense pilier qui transperçait même les nuages, s’élevant à une hauteur inimaginable  pour de simples mortels. La structure était des plus impressionnante, d’un noir de cendre lui donnant une allure peu avenante, mais cela était encore pire avec toutes les ronces qui recouvraient l’intégralité de cette dernière. Le tout avait une allure des plus glauque qui soit et certains en tremblaient déjà, rien qu’a la simple vue de ce bâtiment, or le mercenaire était d’autant plus excité qu’impatient en voyant cela.

Les hommes débarquèrent un par un sur le monceau de pierre et s’agglutinèrent en plusieurs rangées plus ou moins droite, mais celles-ci furent vite totalement brisées par les simples mots de celle qui dirigeait la troupe. Trouver la porte ? Elle était drôle elle, qu’elle porte ? Le mercenaire n’en voyait aucune, alors que tous s’évertuaient à en trouver une désespérément et dans la cohue, difficile de trouver quelque chose.
Le temps passa et soudain un message passa comme quoi il fallait plonger dans l’eau afin de trouver cette fameuse porte et pouvoir entrer à l’intérieur du phare. Kain et son compagnon, Hakan, celui-ci l’ayant rejoint et retrouvé après qu’ils aient accosté sur l’île, suivirent alors le groupe.

Finalement, ils arrivèrent au bord du précipice, l’Elémental jeta un coup d’œil mauvais à l’eau et aux vagues qui venaient lécher les roches. De part sa nature, l’eau n’était pas l’élément qu’il appréciait le plus.


Faut vraiment qu’on plonge là dedans…

Le reproche se sentait dans sa voix. Il n’y avait vraiment pas d’autre solution que cela ? Heureusement, Hakan, qui se tenait près de lui régla aussitôt le problème de l’Elémental.

Mais ouais ! Saute tu verra ça te ferra du bien.

Et sur ce, il lui donna une violente tape dans le dos qui le fit directement tombé dans la mer en un plongeon des moins élégants de tous.
L’homme dragon partit d’un rire éclatant et moqueur, avant de rejoindre son camarade dans l’eau.

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Mar 03 Juin 2014, 06:04





Elle marchait au gré du vent, l'esprit vide, sensation étrange depuis un trop long moment. Avant elle sentait un feu l'animer, couvant en elle prêt à exploser et maintenant elle ne sentait plus rien, comme si tout avait disparu. Cette magie qu'elle n'a encore jamais eu le temps d'utiliser, outre en rêve, moment de bonheur où elle manipulait pleinement la flamme de ce feu brûlant qui ne demande qu'à jaillir. Ne comprenant pas ce qui se passait, elle avait laissé une note à son cousin qu'elle partait en quête. De quoi ? Elle ne le savait pas... d'elle-même ? De sa magie ? Son feu ? Comment savoir alors qu'elle n'avait jamais rien été autre chose qu'une moins que rien de sa race. Heureusement qu'elle  savait voyager dans le temps et manier à peu près une petite lame pour se défendre. Et encore, même ses petits voyages qu'elle s'amusait à faire pour se divertir devenaient difficiles, comme si quelque chose empêchait tout usage de magie.

Tout ceci avait commencé depuis l'avènement où tout avait échoué, où plus rien n'était pareil. Mettant en péril de nombreuses choses. Elle vagabondait ainsi sur les routes du continent dévasté, son esprit tout aussi sujet au néant. Tant de choses à voir en ces terres, pourquoi ne pas prendre le temps de le faire alors que plus rien d'autre dans sa vie n'avait d'intérêt. De plus en plus elle se mit à croiser des gens, faisant circuler des rumeurs sur le phare abandonné, lieu où se cacherait une personne qui par le passé a fait le mal et serait aujourd'hui en mesure de recommencer. Maléna était déçu de ne pas connaître cette partie de l'histoire du monde qui sûrement en ce jour l'aiderai peut-être  à comprendre. N'ayant rien à perdre, et qui sait, tout à gagner, elle suivi un groupe qui allait au phare. Écoutant les conversations d'abord, si mêlant ensuite, comprenant que la raison de la visite était nullement une question de courtoisie mais bien de destruction. L'attaque pure et simple de l'endroit avec l'espoir que le grand chef des chamans s'y trouve pour en découdre avec lui par le langage de la force.

Au fil de la route, la rouquine apprit que le groupe était mené par une elfe nommé Eleona en soif de vengeance. «Ça fait quand même bizarre... d'habitude ils sont doux et batifolent avec la nature...» Elle haussa les épaules et tandis que le phare se dressait devant eux, elle écouta la requête de cette elfe en question. Exigeant de trouver la porte qui mène à l'intérieur... Simple requête mais résultat peu aisé au premier abord.

Des ronces sur une imposante surface de la pierre, ceux qui ont des ailes avaient essayé en hauteur dans l'espoir de traverser de cette façon. D'aucun n'y trouvant son compte, recevant plutôt l'effet inverse alors les plantes attaquait pour nuire au possible. L'attention de Maléna se dirigea sur une demoiselle aux longs cheveux blancs qui ne semblait un peu plus jeune qu'elle. Ne pouvant s'empêcher de sourire en voyant qu'elle avait une panthère noire pour compagnon. Alors qu'elle s'avançait vers elle pour entamer la conversation, Gaïa plongea sous l'eau pour y rester un moment avant de revenir et convaincre le félin de faire pareil. Regardant les autres fouiller partout cette damnée ouverture, elle plongea à son tour, se doutant bien que d'autres suivraient.

Suivant l'animal, elle atteignit elle aussi la porte recherchée par celle qui se faisait la meneuse des troupes. Un escalier de pierre permettant d'atteindre une plate-forme et accessoirement sortir de l'eau était là devant eux. Maléna ne se fit pas prier pour y prendre place dans l'attente des autres, essorant de ses mains sa tresse rousse. Attrapant alors son arbalète, prête à l'ouverture de la seule ouverture donnant accès à ce phare. L'élémental n'était pas là pour être au front mais bien en soutien au sein du groupe. Elle vit alors la démone sortir de l'eau à son tour et Maléna, n'ayant pas envie de se sentir seule dans ce lieu quasi clos, abordant par de simples paroles Gaïa.

- Salut, moi c'est Maléna.

Elle se retint de ne pas se taper le front à deux mains, pensant aussitôt « Mais quelle c*nne je fais...Je pouvais pas trouver pire comme présentation... » Maléna croisa les doigts pour ne pas avoir eu l'air trop folle, espérant que tout le monde arriverait rapidement et ouvrir la porte. Car franchement ils avaient beau être au sac sur le palier, il était quand même pas énorme et on allait forcément s'y marcher sur les pieds. Si quelqu'un lui écrase un orteil, c'est garantie qu'il retourne prendre un bain.

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Mer 04 Juin 2014, 12:48



Vincent était sujet à de nombreux doutes, il s'était laissé croire qu'il était devenu puissant. Que grâce au contrôle de son élément, cela faisait de lui quelqu'un d'exceptionnel ou du moins de plus intéressant que les autres. Mais alors que la claque de ses faiblesses faisait encore rougir son coeur il s'en prit une nouvelle en se rendant compte qu'au final, même sa capacité - dont il était fier - à maîtriser et contrôler son élément s'avérait guère parfaite. Il était tombé de haut, se surestimer est quelque chose d'autant dangereux que de stupide. Il était lent, faible et stupide. Toujours sur le continent dévasté, il continuait à errer. Alors qu'il longeait les côtes, son esprit rongé de songe, il aperçut un port. Visiblement en pleine activité, un brouhaha s'en dégageait. Le soleil avait déjà bien descendu de son zénith. Vincent s'approcha du quai. L'endroit n'était pas très grand mais plusieurs navires étaient tout de même accostés au quai. Les deux premiers visibles étaient des navires marchants. L'un déchargeant sa cargaison, l'autre préparant ses vivres pour le voyage. D'ici, l'odeur des épices et des diverses denrées se faisaient sentir. Un amas de fumet donnant vite faim. Le dernier bateau quant à lui n'était pas un navire de marchandise. Il semblait plus s'apparenter à un navire de transports qu'à un navire banal. Voyant les hommes y entrer, ce bâtiment était apparemment destiné à emmener ses voyageurs en guerre. Ils étaient tous armés, ou du moins pour la plupart. La majorité d'entre eux était des hommes, mais avec attention certaine femme se faisaient voir, même si plusieurs d'entre elles n'avaient guère d'attributs féminins.
Il s'approcha du navire transporteur, zigzaguant entre les marins. Il finit par arriver non loin d'un homme assit derrière une modeste table, plume en main en train d'écrire sur une feuille. Face à lui se trouvait une petite queue de personne, visiblement ils venaient se présenter pour monter dans le navire de transport qui se trouvait derrière l'homme assit. Vincent s'approcha vers l'un des hommes faisant la queue, lui demandant pourquoi il s'inscrivait et quel était le lieu de destination du bateau. Il lui répondit froidement que plusieurs hommes avaient parcouru la région pour annoncer qu'une personne recrutait de puissants guerriers pour aller livrer bataille. La destination était inconnue et ne serait transmise qu'une fois le navire en route. Puis l'homme tourna le dos à Vincent, signe que la discussion était close. Vincent était interpellé parce qu'il venait de dire. De nombreuses questions traversaient son esprit tourmenté. Qui allait-il combattre ? Pourquoi ? Où ? Tant de questions et aussi peu de gens pour se les poser. Ces gens allaient-ils réellement à la mort et au combat contre des ennemis inconnus et pour des raisons qu'ils ignoraient. Qu'est-ce qui pouvait bien motiver ce genre de personne ? Avaient-ils si peu de scrupule qu'ils n'en venaient même pas à se poser des questions ? « Peut-être ne faut-il pas se poser de questions ! » Rahôk venait d'apparaître au côté de Vincent. Il apparaissait toujours lors de moments comme celui-ci. Être créé par l'esprit de Vincent, rien ne l'en empêchait. « Pourquoi ne pas y aller ? » l'Élémental s'étonna de la proposition de Rahôk. « Quoi ? T'es fou ? Je ne vais tout de même pas m'embarquer dans une guerre pour aucune raison et sans avoir la moindre information ! » « Et pourquoi pas ? C'est peut-être ça la solution, arrêter de réfléchir et passer à l'acte, Rahôk montre les hommes faisant la queue en tendant le bras, tu vois ces hommes, ils n'ont pas oublié de se poser ces questions, ils ont tout simplement décidé de ne pas se les poser. Tu sais, il ne faut pas passer son temps à réfléchir du pourquoi et du comment sauter, mais prendre son élan et faire le saut. L'homme que nous avons croisé il y a peu, il est parvenu à te blesser et te mettre à mal parce qu'il avait fait un choix et qu'il ne s'était pas posé de questions. Il avait décidé de devenir fort et se moquait de ce que cela pouvait lui coûter, il ignorait toutes les contraintes afin de pouvoir se surpasser. Vas-y ! Ignore tes querelles intérieures, fonce et va de l'avant. C'est ainsi que tu en ressortiras grandi. » Puis Rahôk disparut, laissant Vincent en plein débat intérieur. Après quelques hésitations le discours de Rahôk convainquit Vincent, qui finit par se présenter et accompagner ces guerriers vers cette guerre inconnue. Il ne savait pas ce qui l'attendait mais s'il devait en arriver là pour s'améliorer, il le ferait.
Après un long voyage, ils finirent par arriver à destination : le phare abandonné. Ils s'approchèrent tous de l'endroit, lorsqu'une voix leur ordonna de trouver l'entrée de l'endroit. Chose plus facile à dire qu'à faire, certains se risquèrent au vol, mais aucun ne trouva de réponse ni de porte dans les airs. Ils étaient nombreux, Vincent se doutait qu'avec autant de personnes à la recherche de l'entrée, celle-ci ne serait pas très dure à trouver. Il décida donc de prendre de l'avance, afin de récolter de quelconques informations. Arrivé face au phare, il avança les mains et gela les ronces afin de ralentir leur mouvement pour lui laisser la possibilité d'approcher du mur. Face à celui-ci, il posa ses mains dessus et se concentra. Après quelques secondes il se transforma en glace et commença à traverser le mur. Une fois dans le mur, il utilisa sa capacité de vision des infrarouges pour s'assurer qu'il n'y avait aucune présence derrière le mur. Si aucune présence ne se faisait sentir, il continuerait sa manœuvre, mais s'il détecte ne serait-ce qu'une once de présent, il abandonnerait et ressortirait du mur vers l'extérieur.


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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Jeu 05 Juin 2014, 21:27

« Combien ?! ». D’ordinaire, le Déchu n’était pas homme à négocier les prix. Toute chose avait un coût, et ce n’était pas non plus l’argent qui faisait défaut. Cependant, parfois, il arrivait qu’il sente ressurgir en lui la fibre de l’Avarice ; rien de très grave, heureusement, mais il en venait à s’estomaquer purement et simplement devant ce qu’essayaient de lui extorquer certaines personnes. Or ici, il avait affaire à un forgeron – certainement des plus honnêtes, on ne pouvait pas lui en vouloir de placer ses prix à sa guise – et à l’arme qu’il tenait encore entre ses mains, sa poigne de fer l’immobilisant dans son étau. L’objet était magnifique, une lance orientale, un « Naginata » d’après son créateur. Le manche était en bois fossilisé, la lame en acier Pabamielien, irisée et tranchante comme un rasoir, longue comme son bras. La lance devait faire deux mètres dix, il ne l’avait qu’effleurée du bout du doigt et il mourrait déjà d’Envie de la posséder. Mais tout de même ; parfaite ou non, belle ou non, ce qu’en demandait l’artisan ne représentait pas moins de quatre mois de salaire aux thermes. Un bras. Ce qui était certain, c’était que d’une manière ou d’une autre, il ne repartirait pas sans. Le forgeron commençait d’ailleurs à le comprendre. « Elle le vaut largement. Je ne peux pas vous la laisser à moins, ce serait pécher ! ». Eerah haussa un sourcil incrédule. Il hésitait entre la blague de mauvais goût ou la gaffe maladroite. Optant finalement pour la seconde solution, il fit une moue contrariée.

Il aurait pu faire plus simple : prendre possession de son esprit, écraser sa volonté, remplacer ses souvenirs, l’obliger à la lui offrir. Mais si d’une part, ç’aurait été passablement cruel pour l’homme, c’était également loin d’être amusant. Le problème demeurait, il voulait cette arme, et il était pressé. Écartant avec une hypocrisie non masquée la voix qui le morigénait intérieurement, il se contenta de glisser dans la mémoire de l’homme quelques rencontres inexistantes. Peut-être au moins serait-il plus clément avec un vieil ami. Et l’aveugle ne fut pas déçu. Le changement de ton fut perceptible et instantané, il venait de passer du « Je regrette, monsieur. » au « Puisque c’est toi ! ». Déboursant tout de même à contrecœur une partie de sa maigre fortune personnelle, il finit par quitter le forgeron avec un sourire et une tape dans le dos. Oui, il avait un peu triché, et alors ? On l’attendait, il ne pouvait pas se permettre d’entamer une négociation plus approfondie. Laissant Megido derrière lui, le Déchu fila dans le crépuscule, goûtant avec satisfaction au chuintement mélodique que produisait la lame de son arme en tranchant l’air. Lui n’était vêtu que d’un veston de cuir, et d’une tenue de combat sombre. Il n’avait pas prévu de se faire remarquer ; ses cheveux avaient perdu de leur noirceur naturelle, il arborait une tignasse dorée, lui tombant à peine sur les yeux. En augmentant son âge, sa taille, diminuant son poids, retraçant ses traits, il s’assurait d’un certain anonymat. Il en était bien certain qu’on ne pouvait tromper ; on ne pouvait pas tromper le monde entier, mais éviter que son nom ne soit associé à un massacre sanglant – surtout en ces temps controversé, et si peu de temps avant une prise de pouvoir – était indispensable.

Au fur et à mesure qu’il approchait du Phare Abandonné, de plus en plus de questions venaient assombrir son visage. Il faisait bonne figure, tachait de participer comme il le pouvait aux mesures désespérées dans lesquelles s’étaient lancées les plus grandes personnalités de ces terres, mais il ne pouvait s’empêcher d’être des plus circonspects. C’était extrêmement hypocrite de sa part, mais on ne pouvait pas avancer sans faire des sacrifices. Il avait fait sa part ; le Conseil l’avait entendu – plusieurs fois, et pendant de longues minutes – personne n’avait choisi de prendre son avis en compte ; et en soi, ce n’était pas si grave. Il avait peut-être tort. Il était peut-être dans le faux. Mais il n’arrivait simplement pas à s’en convaincre. On ne pouvait malheureusement pas s’élever contre toutes les nations du monde et espérer leur soutien après ça. La seule solution qui lui restait était d’agir dans l’ombre, de jouer ses propres pièces. Il n’allait pas massacrer des Chamans uniquement parce que c’était le nom qu’ils portaient ; s’il rejoignait les rangs de cette femme qui menait l’assaut contre le phare, c’était d’abord et surtout pour aller prélever lui-même les informations dont il avait besoin, à la source. Jun Taiji cachait quelque chose, il n’y avait que sous couvert d’une pseudo-révolution qu’il pouvait tenter de s’en approcher.

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[EVENT] Partie I. Le phare abandonné.  GqzDWY

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http://yinandyangpower.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
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Ven 06 Juin 2014, 19:31


Comment suis-je arrivé devant le phare ? Je me le demande encore. Enfin, non. Je ne me le demande pas parce que je n'en ai cure.

« Tourner dans le vide, tourner dans le vide, tourner dans le vide, tourner dans le vide... »

Je ne cesse de répéter cela au plus grand désespoir des personnes qui m'ont amené dans ces maudites barques. Viens avec nous qu'elles disaient. Nous allons les attaquer!. En réalité, si j'ai choisi de les suivre c'est uniquement parce qu'elles ne m'avaient pas encore dit de qui il s'agissait. Les attaquer. Les. « Eux », ils allaient s'en prendre à « Eux ». Alors je n'avais pas hésité ! S'ils pouvaient me débarrasser de mes démons intérieurs, alors, j'étais partant. J'en avais marre de me réveiller dans des endroits différents à chaque fois, j'en avais marre de ne plus me rappeler de ce que j'avais pu faire avant, j'en avais marre de me faire arrêter à chaque coin de rue. Si seulement j'avais pu avoir conscience de mon dédoublement de personnalité. Mais au lieu de cela, je restais inconscient, totalement perdu, perdu dans les mystères de mes nuits, perdu dans les illusions de mon esprit, perdu dans les frasques de ma folie.

« Et puis tout s'effondre, quand il n'est plus làààà... »

Je me mis à chanter, mes yeux ne cessant de sursauter, regardant à droite et à gauche avec un air de psychopathe. Peut-être en étais-je un après tout ? Dans tous les cas, j'étais si important qu' « Ils » me surveillaient. Je le savais, ils voulaient ma peau... à moins qu'ils ne souhaitaient faire des expériences sur celle-ci ? Comme savoir ? Comment en être sûr ? Mon regard s'arrêta sur un homme au hasard. Ça se trouve il était avec « eux ». Il m'observait. Pourquoi me regardait-il ? Baisse les yeux, dégage ! Je te déteste !

« Aidez-moi, tout s'effondre... »

A ce moment là, peut-être que si j'avais eu ne serait-ce qu'une once de lucidité, je me serai aperçu que je faisais peur à tout mon entourage. J'étais cet homme étrange, un homme que l'on préfère ne pas approcher, un homme qui ne répond pas aux normes, celui qui se fait frapper par les fiers gaillards pour ne pas répondre aux critères, celui qui effraie les jeunes femmes de bonne famille, celui qui éveille la curiosité des enfants, ou qui éveille en eux ces cris répugnants et bruyants. Quoi qu'il en soit, ils avaient tous hâtes d'être au phare, ce phare étant pourtant l'exact représentation de mon esprit. Phare gris, phare impénétrable, phare du démon ou, du moins, de l'homme qui semblait être le pire criminel que les terres du yin et du yang ait connu selon certain. Phare malpolie, phare mal fini, ne possédant même pas de porte. A l'image de mon esprit, on ne pouvait entrer dedans, c'était peine perdu. Il ne recelait aucun trésor, qu'un chaos sans nom qui aurait contaminé le plus fin manipulateur existant. J'étais un mystère, un monstre, un virtuose de la folie, de la bizarrerie.

« Tourner dans le vide, tourner dans le vide, tourner dans le vide ! »

Je danse en accostant sur l'amas de pierres. Je suis pieds nus et je ne m'en aperçois que quand ces dernières écorches mes pieds, faisant couler ce sang qui semble vouloir dessiner pour moi l'avenir. De toute façon, je verrai l'avenir dans tout et n'importe quoi. Je sais ce qu'il se passera ! « Ils » viendront et m'attraperont pour leurs expériences ! Peut-être qu'ils sont déjà là !! Oh non !! NON ! Je saute dans l'eau. De toute façon, je m'en fiche, ce n'est que de l'eau. A moins que... A moins que cela ne soit qu'un piège, que cela ne soit justement ce qu' « ils » veulent. Je m'en veux d'être aussi naïf ! L'une des vagues de l'océan me rabat contre les rochers où je me blesse. Je n'ai pas le choix, il va falloir que je plonge, que je me rende au fond de l'eau. Comme un abruti je continue de chanter, ce qui ne donne qu'un bleblebleble inaudible. Pourtant, moi je m'entends clairement :

« Les vertiges et la douleeeuuurrr ! Ils sont superficieeeells ! »

Je finis par voir un passage et m'y engouffre. Qu'est-ce qu'ils font tous devant la porte ? Ne savent-ils pas l'ouvrir ? J'arrive, en dansant, continuant de chanter ma chanson avant que ma main ne s'abatte sur la poignée qui fait parler la ferraille de l'ouverture dans un grincement qui semble me rire au nez. Je lui rétorque alors :

« Tais toi ! Je ne t'ai rien demandé ! »

J'entre, simplement, me retrouvant dans le noir. J'aime le noir, sans doute pour de mauvaises raisons mais, à vrai dire, je pars du principe que si je ne vois rien, on ne me voit pas non plus. J'en suis convaincu.

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Mitsu
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Mitsu
Sam 07 Juin 2014, 19:41


[EVENT] Partie I. Le phare abandonné.  580412PNJEleona

Eleona fixait les ronces. Elle avait toujours su que ce phare était un monument maudit et difficile d'accès. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'était l'annexion des chamans sur celui-ci d'après les dires qu'elle avait entendu. A quoi pouvait-il bien servir ? Que pouvait-il bien contenir ? Après tout, rares étaient ceux qui y avait pénétré et plus rares encore étaient ceux qui avaient réussi à s'en sortir. « Eleona ! L'entrée est dans l'eau ! ». Cela ne l'étonnait pas. Devant ce mur grisâtre et ces ronces, beaucoup devaient reculer sans chercher. Et puis, les roches entourant le phare n'avaient rien de rassurant quand on savait que l'océan déchaîné rabattait violemment ses vagues sur elles. Pourtant, l'elfe n'hésita pas, plongeant sur les talons de la femme qui lui avait donné l'information. Aussi, trempée, elle fut rapidement devant les escaliers qui menaient dans le phare, passant la porte comme les autres. L'intérieur était plongé dans la plus profonde obscurité et, pourtant, elle pouvait le sentir, ça grouillait. De quoi ? Elle l'ignorait, mais, quelque part, il y avait des êtres vivants. Des chamans qui attendaient ? Ou pire ? Sur ses gardes, elle avançait à tâtons jusqu'à ce que la lumière s'impose à eux. Partout, sur les murs, des torches venaient de s'allumer, éblouissant l'elfe et révélant une immense pièce de laquelle partaient quatre ou cinq couloirs. Celle-ci était déserte mais son instinct reprenait le dessus, sonnant en elle l'alerte. Ce n'était pas normal. Elle murmura alors : « Nous étions attendus... ». C'était la seule explication. Du moins, il en existait une deuxième, mais elle n'y croyait pas : les torches s'allumaient automatiquement, par magie, au moindre mouvement. Cela aurait été trop gros. Et comme pour lui donner raison, une voix s'éleva, le corps appartenant à cette dernière apparaissant contre l'un des murs.

« Exact. Croyez-vous un seul instant que notre roi aurait pu laisser passer l'hypothèse d'une attaque quelconque de nos terres alors que le monde se révolte ici et là ? Pourquoi aurions-nous échappé à la sentence ? La sentence de fous qui ne font que regarder le passé pour juger du présent. Ne savez-vous donc pas que les morts, ceux de vos ancêtres même, nous communiquent la plus petite bribe d'information ? ». Elle rit. « Oh oui, vraiment, vous êtes suicidaires pour attaquer une nation possédant un réseau d'espionnage qui s'étend jusqu'aux palais des grands. ». Les esprits étaient partout et, bien que ces derniers temps soient ponctués de difficultés puisque la fusion était devenue extrêmement difficile et que certains esprits redevenaient vivants, ils demeuraient d'excellents informateurs. La chaman de rouge vêtu posa un instant son regard sur Eleona avant de l'étendre au reste du groupe. « Mais souriez car, en ce jour, les esprits de vos proches sont là pour vous accompagner dans la tombe. ». Certains avaient des difficultés à mourir mais le phénomène restait encore très rare. « Et puisque mon roi semble être un homme aimant faire de l'humour, il vous a prévu une surprise revenant des temps anciens. Si vous arrivez à les vaincre, peut-être que vous pourrez avoir une chance d'arriver jusqu'à ce dernier. Néanmoins, comme vous pouvez le constater, le phare est un vrai labyrinthe. Je doute que vous arriviez un jour jusqu'au sommet. ». Puis, la jeune femme s'éclipsa sans un mot de plus, des ombres semblant arriver de part les couloirs.

Eleona était restée impassible mais lorsqu'elle reconnut cette démarche chaotique, quand elle reconnut ces râles ne réclamant que la chair, elle laissa échapper un commentaire quasi-silencieux : « Non... ». Des sans-âmes. Il s'agissait de sans-âmes ! Ceux qui s'étaient répandus sur le monde lors de l'ère du fléau des maudits. Comment avaient-ils pu survivre malgré l'antidote qui avait été distribué sur les terres entières ? Le phare... Peut-être que le phare n'avait jamais été nettoyé depuis. La chose expliquait bien des événements, comme le peu d'hommes et de femmes qui en ressortaient vivants, comme la nécessité de garder le bâtiment hors de portée. L'elfe hurla : « Il faut sortir ! ». Mais une malédiction n'arrive jamais seule et il semblait que la porte n'eut jamais existé, celle-ci remplacée par un mur qui ne tarda pas à se couvrir de ronces épaisses et maléfiques qui s'étendirent à l'ensemble des murs du phare. Ils étaient bel et bien piégés et l'elfe ne pouvait rien y faire. Si, elle pouvait limiter les dégâts, avertir ceux qui se trouvaient ici, sans doute trop jeunes pour avoir vécu l'enfer que représentait l’œuvre d'Orion. « Ne les laissez pas vous mordre, vous seriez transformés immédiatement et rejoindriez leurs rangs. Vous devez leur couper la tête, le reste est inutile. Tant qu'ils pourront se déplacer, ils le feront. Protégez votre peau... ». Au moins, la lumière était restée allumée. Peut-être que cela aurait pu éveiller la curiosité d'Eleona. Après tout, si vraiment les chamans avaient voulu les tuer, il leur aurait suffit de couper toute source de clarté. Alors, que voulaient-ils au juste ? L'elfe n'eut guère le temps de philosopher sur la question, le sixième sens des morts-vivants se réveillant, leur odorat les guidant vers ce qu'ils souhaitaient avoir le plus au monde : de la chair fraîche.

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Lun 09 Juin 2014, 14:47


*fait moi encore une fois passée par de l'eau et je t'arrache la tête.*      
*tu le fais maintenant ou tu attends que l'on doive ressortir pour ça ? En attendant, donne-moi un peu de feu, je n'y vois strictement rien.*      

C'est alors dans un grognement qu'elle me créa une mini boule de feu, trop faible pour vraiment éclaire sur des mètres, mais au moins je verrais ou je mettrais les pieds. Et puis quelque part, c'était pratique, car ça me permettrait de ne pas me faire repérée trop facilement. Je remarquais cependant qu'une jeune femme était déjà là, elle se présenta, mais je me contenais de lui faire un signe de tête, qu'elle s'appelât Maléna ou Georgette, je n’en avais pas grand-chose a faire.
D'autres personnes finirent par arriver. Je regardais d'ailleurs deux hommes surgirent et je souris quelque peu en les voyant, je les connaissais, mais c'était quoi son nom encore ? Je ne me souvenais même pas s'il me l'avait déjà dit finalement, je me souvenais du combat contre le dragon, mais son nom.

-Hum, j'espère que tu te débrouilleras mieux qu'avec ton ami là. Car sinon j'ai bien peur que je doive ramasser ton cadavre, ce qui admettons le serait quand même dommage tu ne trouves pas.      

Puis il y avait un autre homme qui était apparu, celui-là je le connaissais plus pour ses belles idées. Donc messieurs ne jugeaient plus qu'il fallait des preuves ? Il avait donc jugé que Jun pouvait être le réponssable. C'est qu'il était plein de surprise le petit rebelle. J'étais quelque peu curieux de savoir ce qu'il allait faire ici. Espérant quand même que son infirmité ne nous pose pas trop de problèmes, mais je supposasse que non. N'empêche, j'aurais cru qu'il serait allé à Avalon après avoir entendu qu'il voulait le tronc de sa chère reine passée.
Cependant je tournais la tête quand j'entendis quelqu'un chanter, non, mais est-ce que cet idiot voulait nous faire repérée, car si c'était le cas, il n'avait cas poussée sa chansonnette un poil plus forte, je n'étais pas certaine que tout le monde entende en faite.
Seulement, alors que l'elfe venait de nous rejoindre toutes les lumières du couloir c'était soudainement allumer, il ne lui fallut pas longtemps pour conclure que nous étions attendu.
J'écoutais alors ce que disait la femme, j'avoue que je ne connaissais pas grand-chose au peuple chamanique, mais maintenant qu'elle disait ça, ça semblait plus que normal, les morts étaient autour de nous et eux qui étaient capables de communiquer avec eux. Cependant, je n'avais pas vraiment compris la deuxième partie de sa phrase, mais je regardais les nouveaux arrivants avec une certaine appréhension. L'elfe semblait ne pas vouloir y croire, puis elle voulu que l'on s'en aillent, mais ce ne serais pas si simple, ce ne serait pas possible malheureusement, enfin malheureusement, je devais avouer que fuir n'était pas vraiment dans mon optique. Mais de toute manier, la porte qui nous avaient permis d'arriver venait de disparaitre, nous empêchant simplement de faire marche arrière.
Elle nous expliquait alors que nous ne devions pas nous faire mordre. Je n'avais pas vraiment connu ces sans âmes, me trouvant dans un des rares endroits ou ils n'avaient pas mis les pieds. Mais je pris rapidement mon épée et si la seule solution c'était de leur trancher la tête, je le ferais avec plaisir. J'avançais alors vers les zombis qui se dirigeais vers moi, je contais me montrer extrêmement prudente et pour une fois je n'allais pas contée sur Kiata. Je savais que ça aurait été beaucoup plus simple de tout bruler, mais je n'étais pas folle non plus et je préférais éviter de mourir à cause de leur corps calciné.
Mon épée tranchait alors l'air le plus rapidement possible, je regardais autour de moi, ils étaient quand même un certain nom et je rappelais à Kiata de se montrer prudente. L'avantage de ce genre de créature, c'est qu'elles ne semblaient pas vraiment savoir utiliser ce qui leur restait de cerveaux, enfin en même temps j'étais en train de combattre des cadavres, ce n'était pas si étonnant. J'esquivais alors quelque main qui semblait essayer de me saisir. Et je continuais, des fois tranchant les bras pour atteindre les têtes, mais bientôt ils ne seraient plus un obstacle.
Cependant, pendant que j'étais occupée d'un, la foule qu'ils étaient aidant, un d'entre eux m'avait attrapée au niveau de la jambe, seulement, une des personnes qui était avec moi intervient, et même s'il réussit a lui trancher la tête, son action fis qu'un autre le mordis. Il me regarda alors un instant, l'air suppliant. Mais je me souvenais de ce qu'avait dit l'elfe et c'était vrai que pour certaine que j'avais déjà tué, il ne m'avait plus semblé aussi ancien que les autres, certain des nos c'était transformé et ce serais bientôt son tour. C'est pourquoi je ne réfléchis pas plus longtemps et sa tête alla rejoindre toute celle qui se trouvait déjà sur le sol. Tant pis pour lui, il n'avait qu'à ne pas se faire mordre.
Je fini alors ne pas me frayer un chemin, nous perdrions trop de temps a essayer de tous les tuer, non il nous fallait essayer de passée le plus rapidement possible. En passant, j'aidais l'une au l'autre personne, enfin disons plutôt que je tuais le plus de créatures sur mon passage et finalement je passais cette mare de monstre. Je tournais alors à droite sans vraiment réfléchir à la direction que je prenais, je ne voulais pas commencer à me casser la tête.
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Mar 10 Juin 2014, 19:15

Là ou la plupart des membres du groupe sautaient sans soucis dans l’océan, plongeant en ne faisant pas trop de bruit ni trop gicler des gerbes d’eau, Kain, de son côté, poussé par son camarade, battant des bras et des jambes avait carrément fait un plat en rencontrant la surface de l’eau. Ce qui provoqua une certaine hilarité parmi les hommes et les femmes qui virent la scène, détendant un peu l’atmosphère qui était des plus tendu en cet instant, car personne ne savait encore quels dangers pouvaient receler l’intérieur du phare.
Se débattant afin de flotter et retourné à la surface, le mercenaire observa les alentours afin de retrouver son satané compagnon de route qui venait de le pousser. Il aperçu rapidement sa tignasse rousse et son grand sourire moqueur d’affiché sur son visage, auquel l’homme avait terriblement envie d’effacer. En quelques brasses puissantes, il réussit à atteindre Hakan, étrangement celui-ci ne cherchait pas à fuir. Les deux se chamaillèrent comme deux gamins, avant d’être rappelés à l’ordre par certaines personnes en les invitant à se calmer un peu. Jetant alors un regard des plus mauvais à son compagnon, Kain lui promit qu’il allait ce venger un jour ou un autre, pour ensuite se mettre à suivre tout les autres en direction de la porte, vers l’entrée du phare abandonné.

Finalement, ils débarquèrent à l’intérieur de l’immense édifice, au pied d’un début de marche, leurs vêtements entièrement trempés et dégoulinant et serrés les uns contre les autres, de plus il faisait entièrement noir, ils n’y voyaient absolument rien. L’Elémental créa alors une petite boule de feu au dessus de sa tête, comme beaucoup d’autre, pouvant contrôler et créer le feu, en eurent la bonne idée, se qui permit d’y voir un minimum plus clair dans cette obscurité.
Profitant alors que cela bouchonnait un peu pour avancer, Kain se mit à essorer la cape sombre qui recouvrait son corps et cachait son armure, ne laissant apparaître que le manche de son épée qui ressortait derrière sa tête. C’était là un habit fort utile pour les nouvelles missions qu’il avait à effectuer pour sa reine et il offrait aussi plusieurs autres avantages, que ce soit avec ou sans son équipement.
Enfin, finissant de faire couler l’eau contenant dans son vêtement sur les bottes de quelques individus, ceux-ci ayant tôt fait de protester malgré le fait qu’il était tout aussi trempé que lui, la masse humaine finit par s’avancer petit à petit jusqu’à pouvoir enfin avoir un minimum d’espace pour bouger, ce sans être collés à ses voisins. Le guerrier en profita donc pour s’étirer un peu, sentant le combat approcher à grand pas. C’est à ce moment que quelqu’un s’adressa à lui, ainsi qu’à Hakan. Surprit, l’Elémental se tourna alors vers la voix et c’est le plus naturellement possible que ce dernier répliqua aussitôt.


T’es qui toi ?

Ne la reconnaissant pas, il la dévisageait d’une façon plus qu’impoli. Reconnaître les visages des gens qu’il croisai n’était pas son fort, à vrai dire Kain ne faisait aucun effort non plus. Heureusement que l’homme-dragon était là pour rafraichir la mémoire de son camarade, mais ce dernier n’émit alors qu’un bref bruit des plus désintéressé, avant de rajouter, un sourire amusé sur les lèvres.


Le plus dommage serait de ne pas retrouver le tiens.


Et sur ces mots, il s’apprêta à partir un peu plus loin, mais le fait que soudainement des torches se mettent à s’allumer tout autour d’eux retint son geste et accapara toute son attention, la sienne ainsi que celle de toute la foule. Illumina l’endroit, ils pouvaient dorénavant voir ou ils se trouvaient et surtout ou ils mettaient les pieds.
Peu après, une voix retentit pour leur expliquer que leur petite troupe était désormais prise au piège. Le mercenaire ne put s’empêcher d’émettre un léger bayement, trouvant le discours de la femme en rouge long et barbant. Il voulait de l’action, et vite.
Celle-ci ne tarda pas à arriver, sous la forme de long râle plaintif et à la démarche incertaine. Le visage du mercenaire s’illumina alors, une main posée sur le manche de son épée il s’avança vers l’ennemi, là ou d’autre suivirent les ordres de l’elfe ou tentèrent de fuir.


Que la fête commence.


Le guerrier dégaina alors son immense lame, tout en faisant voler sa cape dans le même mouvement.
D’un geste, il se mit alors à tailler, balayer tout les zombies qui avaient le malheur de se trouver à portée de son arme, découpant et déchirant la chair et les os de ses adversaires.
De son côté, Hakan se débrouillait tout aussi bien, transformant ses mains en ce qu’elles étaient réellement, s’occupant de lacérer chaque monstre à proximité.
Les quelques zombies qui réussirent à s’approcher du guerrier, passant la barrière de sa lame, essayèrent alors de le mordre, mais en vain, ceux-ci allant se casser les dents contre l’armure du mercenaire qui se trouvait sous son vêtement.

Et alors que l’affrontement se poursuivait, Kain, comme muer par l’excitation et le plaisir du combat se mit alors à faire se déchainer ses flammes. Ces dernières se mirent à lécher les corps qui s’embrasèrent instantanément, les transformant en véritables torches humaines qui répandirent le feu à tout ce qui ce qui pouvait être brûlé.


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Eerah
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Eerah
Ven 13 Juin 2014, 19:30

Dans un bruit de succion abominable, ce qui servait de tête au sans-âme se détacha, et alla rouler un peu plus loin, sa mâchoire s’agitant encore de claquements de dents spasmodiques. Eerah jura et bondit en arrière, ramenant la lance à ses côtés. Qu’est-ce qu’ils faisaient là ? Il n’y en avait plus, on les avait tous éradiqués, alors quoi, c’était ça le fléau ? Ca recommençait, encore et encore, on changeait simplement les règles ? Les combattre – même avec la magie – n’avait pas été chose aisée, alors sans, on ne pouvait que s’attendre au pire. Et voilà qu’il se retrouvait prisonnier d’une tour sans issue, remplie de ces bêtes dépourvues de sentiments et de sensations. C’était… Un peu agaçant ; il s’était entrainé pendant des jours, des mois entiers à percer les secrets de l’esprit, à mettre à nu les failles que porte en lui chaque être vivant, et voilà qu’il était confronté à la seule chose au monde qui en était délesté de l’un comme de l’autre. Au moins pouvait-il mettre à l’épreuve sa nouvelle lame, et il n’était pas déçu. L’engin coupait la chair et les os sans difficulté – il ne lui restait qu’à retrouver de ses leçons au camp d’entrainement de la Garde, il n’était plus à même de manier la hampe avec autant de facilité qu’auparavant. Il fit une moue dédaigneuse ; l’environnement n’aidait pas non plus, les couloirs étaient étroits, les ennemis nombreux, le tout était loin d’être adapté au maniement d’une arme de hast. Eerah ne se faisait plus d’illusion, quelqu’un là-haut lui en voulait, c’était une certitude. D’un autre côté, s’il s’était contenté de fomenter son petit coup d’état, d’éviter de rentrer dans le sombre bâtiment, rien de tout cela ne serait arrivé.

Il avait suivi la femme qui les avait tous réuni, dès l’instant où l’information était finalement remontée : l’entrée était sous-marine. Le Déchu n’avait pas réellement pris la peine de chercher lui-même, contrairement à certains, il n’était pas à ce point pressé de trancher des jarrets de Chamans. Il avait donc attendu en silence, jusqu’à ce qu’Eleona plonge à la suite de sa subalterne. Et maintenant ils étaient bloqués, enfermés. Pourtant, il avait eu l’occasion de fuir. À peine crevait-il la surface de l’eau que l’odeur de la mort s’était imposé à lui. L’aveugle avait cru à un maléfice, une illusion, et il avait eu tort. Les sans-âmes étaient bien là, et ils trainaient une faim décennale. Il n’avait pas attendu plus d’instruction, la plupart des personnes présentes se groupaient pour rejoindre un des nombreux couloirs, lui fila vers le plus proche, et s’enfonça dans le bâtiment. Il ne pouvait pas se permettre de laisser quelqu’un l’observer s’il était amené à subtiliser des documents ou épargner la vie d’un Chaman. Les monstres sans vie, eux, ne méritaient malheureusement pas autant de clémence. Il n’y en avait pas beaucoup, peut-être une vingtaine, et certains monuments de violence en avaient déjà fauché une bonne partie. Il avait reconnu l’Impératrice Démoniaque, Gaïa. Mieux ne valait-il pas se trouver dans le même groupe qu’elle, on ne pouvait pas espérer d’une Démone une stabilité à toute épreuve. D’ici à ce qu’elle décide que les Chamans méritaient plus de vivre que ses coéquipiers, il n’y avait pas long. Non, il travaillait mieux seul.

Eerah avançait courbé, trottinant en amortissant le bruit de ses pas, la lame de sa lance effleurant le sol de temps à autre, pour lui retourner une carte auditive du couloir dans un chuintement aigu. Il n’était pas si compliqué d’échapper à la vigilance des cadavres ambulants ; ce n’était qu’un sens comme un autre dont il pouvait les priver. Chaque étincelle de vie qui pulsait à moins de cinquante mètres de lui se voyait privée de cet odorat caractéristique. Ça ne pénaliserait pas ses alliés et les éventuels Chamans qu’il pouvait croiser, puisqu’ils n’en avaient pas l’utilité. Et pourtant, lorsqu’il était confronté à une de ces créatures, il ne pouvait simplement pas la contourner en silence. Chacune d’entre elles était le point de départ possible d’une nouvelle infection, on ne pouvait pas courir ce risque. Quelques secondes plus tard, il arrivait finalement à un nouveau croisement, et se redressa doucement. Il fronça les sourcils en se retournant. Pourquoi personne ne le suivait ? Ils étaient nombreux et les couloirs, pas tant que ça. Les chances que personne n’ait choisi d’emprunter la même voie que lui étaient quasiment nulles, alors pourquoi personne n’arrivait ? Muet, il patienta encore un instant, jusqu’à ce que la réponse arrive, par le biais de râles, et des bruits de pas d’une course effrénée. Ils avaient succombé. Le Déchu serra les dents, et tapa une fois au sol, du manche de son arme. Six sans-âme, et parmi eux, les odeurs de personnes qui avaient plongé en même temps que lui. Peut-être que s’il était resté avec eux, ça ne se serait pas produit. Il tiqua. Peu importe. Sa paume claqua contre le mur du couloir, et il entreprit de faire vibrer chaque pierre du plafond. Les monstres l’avaient aperçu, la course se fit folle, effrénée. « Bordel. ». Pas moyen ; l’édifice était solide, et sa magie déclinait. Abandonnant sa tâche, il prit le couloir de droite et commença à courir.

Pas besoin d’écouter pour sentir que la distance entre lui et ses poursuivants diminuait. Et vu leur nombre, il n’allait pas s’en sortir en combat direct. Un nouveau croisement se profilait, et de nouveau, trois directions s’offraient à lui. Juste avant d’y parvenir, il coupa tout sens aux créatures, qui ne ralentirent pas, avançant désormais à l’aveugle. D’une manière ou d’une autre, il n’avait plus qu’une seule chose à tenter. D’un pas de côté, il se plaça derrière l’angle du mur et plaça la lame du Naginata à hauteur de gorge. Il serrait la hampe à pleine main, ses articulations blanchies sous l’effort, jambes campées sur ses positions, prêt à résister au choc. Le sol tremblait presque, l’air s’emplissait de leurs cris erratiques. Eerah inspira, et la première bête vint se décapiter d’elle-même contre la lance. Puis une autre, une troisième, et le Déchu fit un pas en arrière, progressivement repoussé par l’impact. Un quatrième perdit la tête sous sa propre vitesse, mais les deux suivant trébuchèrent sur les cadavres de leurs prédécesseurs, et se redirigèrent vers l’aveugle. Il recula de deux pas, et se fit percuter de plein fouet. La force herculéenne du sans âme le propulsa quelques mètres plus loin, où il retomba durement, le dos contre la roche. Son arme tinta en heurtant le sol, et moins d’une seconde plus tard, le monstre était sur lui. Une main lui saisit la cheville, une autre s’agrippa à sa veste, l’arrachant presque d’une simple traction. « Saloperie ! ». Sa main tâtonna jusqu’au couteau dans son dos, et en attaquant la bête, il enfonça littéralement son poing et la lame qui y était logée dans la bouche du sans-âme. L’acier trancha la joue jusqu’à l’os, les dents du monstre se refermèrent sur le cuir, comme s’il n’avait rien senti. Empli d’un sentiment de peur et de dégout, le Déchu fit un grand mouvement de bras, tranchant de qui restait de son visage, ne laissant sur le tronc qu’une partie inférieure de mâchoire. Cette fois-ci, il commençait réellement à ressentir l’effroi qui devait prendre les victimes, avant qu’elles ne fassent dévorer. Mais il ne pouvait pas, il ne devait pas. C’était trop bête, surtout alors qu’il lui restait tant de choses à faire. Le corps sans vie du sans âme bascula de côté, aussitôt remplacé par le suivant. « Mais m*rde ! ». Eerah tenta de le repousser d’un coup de pied, qui le fit à peine boucher. La créature rampait de nouveau sur lui, et il recommença, encore, et encore. Plus il frappait de son talon, plus il enfonçait le visage du monstre, jusqu’à ce que son nez ne craque, que ses pommettes se brisent. Pris d’une folie frénétique, brutale, le Déchu continuait de donner de violents coups de pieds. Chaque impact était ponctué d’un mot craché à la face du sans âme. « Crève. Bordel. De. Truc. Dégueulasse ! ». Le dernier coup pulvérisa finalement l’os, et s’enfonça dans la masse gélatineuse de sa chair et de sa cervelle mêlée. Dans un dernier soubresaut, la main de son assaillant serra puissamment son tibia, arrachant un cri de douleur à l’aveugle. Finalement, les membres déjà pourris du monstre retombèrent, inanimés. Sa botte était toujours fichée dans la boite crânienne du sans âme, alors qu’il haletait bruyamment, sa tête retombant durement au sol. Non, finalement, il ne mourrait pas aujourd’hui. Il était soulagé, mais l’adrénaline coulait encore à flot dans ses veines. N’y tenant plus, il lâcha un long cri de délivrance, de rage et de soulagement. Ce qu’il pouvait détester ces bestioles.

1000 mots.... Et 467 en plus, pardon..


[EVENT] Partie I. Le phare abandonné.  GqzDWY

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Sam 14 Juin 2014, 04:21





La jeune élémentale avait prit le temps de regarder tout ceux qui étaient ainsi entré avec elle dans ce phare, cette tour sombre qui devait pourtant être source de lumière. Celle qui était à l'origine de leur présence expliqua ce qui les attendaient, l'objectif à atteindre malgré la présence de ces choses. Maléna n'avait pas connu ce moment où les sans-âmes avaient vagabondé sur les terres de ce monde, mais Eleona avait indiqué les plus importante informations à leur sujet. Ne pas les laisser mordre et leur couper la tête. «Simple comme bonjour....». Déjà que tous étaient prisonnier de cet endroit parce que la porte avait disparu, fallait s'attendre à tout de ce lieu dont les torches ont l'amabilité de s'allumer toute seule pour éclairer l'endroit.

La rouquine ne savait pas trop par où se lancer, regardant les autres se lancer au combat sans attendre, tuant, repoussant et évitant ces choses putrides qui en voulait en leur chair tendre et fraîche. Maléna n'avait pas l'intention de servir de buffet et sortir de cet endroit vivante. Son regard se posa sur un déchu, observant ses gestes jusqu'à le perdre de vue au tournant du couloir. «Il est aveugle... il va se faire bouffer!» Elle ne pouvait concevoir ce handicap, pour elle avoir les yeux clos en permanence serait signe de mort aussitôt, comment vivre sans ne plus pouvoir savourer la beauté du monde. Bref, elle décida de suivre le chemin emprunté par l'affranchit qui c'était mit à avancer de plus en plus vite, choisissant sa voie entre les choix de couloirs qui s'offraient à lui, poursuivit par les créatures.

Craintives, elle regardait constamment autour d'elle, arbalète en main pour tirer en plein tête toute chose sans vie qui s'approcherait d'elle. Le déchu semblait avoir détourné toute l'attention vers lui sans le vouloir, si bien que l'élémentale avait l'impression d'être totalement seule. Derrière elle, des bruits de combat en provenance des autres membres du groupe, elle s'arrêta sans savoir ce qu'elle devait faire. Hésitante. Effrayée. Ce fut les cris d'Eerah qui la tira de son instant de lunatisme, Maléna partant au pas de course dans la direction du long râle qu'elle venait d'entendre. Tournant le coin, elle eut pour spectacle de nombreux cadavres de ces choses sans nom et assis, adossé au mur, le déchu se tenait là, souffle court mais vivant. Elle se fraya un passage parmi les restes pour le rejoindre et se pencha pour poser sa main sur le bras de celui-ci.

- Je vous ai entendu hurler, je croyais bien qu'ils vous avaient eu. Avançons ensemble, vous voulez-bien ? Je suis Maléna.

La demoiselle se releva et regarda autour d'elle, un couloir partant de chaque côté de leur position. Comment savoir lequel des deux mènerait plus rapidement vers le sommet, la destination à atteindre tout en restant en vie. Elle donna un coup de main au déchu à se relever, souriante comme à son habitude, oubliant qu'il ne pouvait la voir. Sans attendre son avis, elle suivi son instinct, lui signifiant de prendre la route de gauche à sa suite. Arbalète levé, Maléna progressait avec légèreté pour éviter de faire du bruit et alerter ces êtres qui attendaient depuis des lunes de goûter à de le chair fraîche. Assurément ils avaient dû en avoir un temps mais le lieu avait dû être rapidement nettoyé de toute vie. «Mais combien de temps peuvent survivre ces choses... sans-âme, sans faim, sans soif... une arme efficace et peu onéreuse.» Les pensées de la rouquine se bousculaient dans sa tête, ne comprenant pas comment c'était possible. Elle n'était pas non plus celle qui avait le plus de connaissance sur ce qu'il advient après la mort, ces trucs d'esprit et de chaman, d'ombre ou tout autre appellation que cela pouvait avoir.

Un carreau quitta son arme, s'enfonçant entre ce qui restait des yeux d'une de ses bestioles, s'écroulant au sol en y laissant une forme étoilé, orifice d'entrée du projectile. Mais Eleona avait bien précisé de leur trancher la tête et Maléna le compris alors qu'il rampait vers elle pour assouvir sa faim. Replaçant son arbalète dans son dos, elle attrapa une pierre et frappa avec rage à la base de la nuque pour la briser, encore et encore en usant du côté plus tranchant pour réussir son labeur. Encore heureux qu'il était en solitaire, sans quoi elle y serait rester avec tout le temps que ça lui prenait juste pour régler le cas de l'un d'eux. Sentant la présence d'Eerah derrière elle, la rouquine murmura.

- Sans lame pour trancher ses choses je crois que je n'arriverai pas à grand chose. Au mieux mes carreaux les ralentissent mais sans plus. Toi tu as une lance plutôt impressionnante. Une idée ?

La courtoisie venait d'être mise de côté, après tout ils étaient tous là pour la même raison et les bonnes manières pouvait prendre une pause le temps de parvenir à sortir vivant de cet endroit. Elle n'en était pas moins respectueuse dans ses propos, prenant juste un ton plus familier. Était-ce pour se sentir plus à l'aise ? Peut-être...  Le chemin étant libre devant eux, elle se mit à avancer à pas lent, songeuse, attendant la réponse de l'homme derrière elle. Espérant une idée, une suggestion, un plan quelconque pour rejoindre le sommet et les autres qui n'avaient pas suivi la même direction qu'eux.

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Mitsu
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Mitsu
Dim 15 Juin 2014, 18:57


[EVENT] Partie I. Le phare abandonné.  580412PNJEleona

« Regarde les. ». Jun souriait, hors du phare, fixant un étrange tableau qui lui permettait d'observer l'intérieur de l'édifice, amusé. « Cet élémental de feu est d'une intelligence sans faille. Il faudra que je le remercie de son aide. Enfin, s'il arrive à sortir. ». Il soupira, fatigué. « Les gens sont stupides. Je ne dis pas que si j'étais responsable, je l'aurai crié sur tous les toits, mais il n'empêche que je ne mens pas souvent. J'omets, simplement. » Il finit tout de même par en rire. « Au moins, j'espère que ma surprise leur plaira. Allons l'installer ma chère. ». La chaman vêtue de rouge sourit à son tour, les deux disparaissant en cœur.

Dans le phare, un véritable brasier s'était déclaré, le feu contaminant mort-vivants et vivants, semblant ne faire aucune discrimination quant à ses victimes. Eleona n'en croyait pas ses yeux. C'était idiot car l'édifice semblait n'avoir aucune autre sortie que la porte par où ils étaient entrés, porte certes condamnée, mais qui aurait pu être descellée avec un peu de bonne volonté. L'elfe voyait l’œuvre de ses sœurs, sacrifiées, s'effacer dans la présence de ces êtres abominables. Elles avaient donné leur vie pour fabriquer l'antidote, pour que plus jamais aucune de ces créatures ne puisse fouler les terres du Yin et du Yang, mais, à présent qu'elle se retrouvait devant ces dernières, elle ne pouvait s'empêcher de penser avec effroi que jamais on ne pourrait en finir avec ce fléau qui avait plongé le monde dans une horreur sans fin. Aussi, c'est avec l'énergie de la rage qu'elle tranchait, l'une après l'autre, les têtes de ces choses abominables, s'essoufflant à la tâche mais n'abandonnant jamais. Qu'importe que la chair moisie et visqueuse de ces sans-âmes l'éclabousse, elle n'arrêterait pas, pas avant d'avoir trouvé le responsable. Ainsi, la jeune femme finit par crier : « Déplacez-vous dans les couloirs dès que vous en aurez l'occasion ! Nous devons monter dans la tour, jusqu'au sommet, où cet homme effroyable nous attend ! ». Se lançant la première, Eleona prit un couloir au hasard, courant sans s'arrêter, déviant les sans âmes qui semblaient être bien plus nombreuses qu'elle ne s'y était attendue. Pourtant, elle était bel et bien déterminée à avancer, trouvant enfin les escaliers, les bons, ceux qui montaient en haut de la tour. Les mort-vivants ne semblaient pas se trouver dans cette partie là du phare. Néanmoins, autre chose attendait les assaillants, une chose bien plus vicieuse car l'on pouvait difficilement lutter contre cette dernière. Des esprits parasites qui, à l'aide de la chaman aux habits rouges, s'emparèrent du corps de l'elfe, prenant la place de son esprit qui se retrouva éjecté. Impuissante, elle contempla sa silhouette se mouvoir seule, prenant les armes pour tuer tous ceux qui oseraient pénétrer dans la cage d'escalier. Seulement, cet esprit parasite n'était pas seul et les autres éjecteraient de leur corps tous les esprits qui seraient jugés au dessus de la moyenne pour qu'ils puissent tuer les plus faibles. Eleona regarda ainsi son corps prendre la vie de plusieurs personnes avant d'envisager de lutter contre cet esprit parasite. Mais comment faire ? Elle se sentait flotter dans les airs, incapable de toucher quoi que ce soit. Elle devrait pourtant réussir.

« Bien, parfait. ». Jun fixa un instant le spectacle qui s'offrirait aux étrangers, à ceux qui avaient cru un seul instant qu'envahir ce qui lui appartenait était une bonne idée. Ne le connaissaient-ils pas ? Étaient-ils à ce point désespérés ? Désireux de mourir avant l'heure ? Le chaman ricana quelques secondes avant de se téléporter vers d'autres contrées. A présent que ces hommes et ces femmes l'avaient aidé à nettoyer le phare, il allait le débarrasser d'eux. Il ne resterait plus qu'à reconstruire la bâtisse, en faire quelque chose de plus intéressant qu'un monument vide et hanté par de vieux « démons » du passé. Il espérait cependant qu'il y aurait quelques survivants pour qu'ils puissent contempler son œuvre. Cela pouvait paraître barbare mais, à vrai dire, chez les chamans, cette pratique était courante et honorifique. En effet, autour de la lumière éternelle du phare se trouvaient un homme et une femme, sacrifiés au dieu de la mort, ayant subi l'aigle de sang. Le dos de chacun ayant été ouvert, les côtes détachées et remontées, les cadavres regarderaient quiconque arriverait au sommet, leurs poumons sur les épaules, illustrant la figure emblématique d'un oiseau. Le maître des esprits avait même pris la peine de laisser un mot sur un parchemin roulé dans la bouche d'un des deux cadavres ; Pour ceux qui arriveraient à se débarrasser de l'esprit parasite, bien sûr.

770 mots

Explication:
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Lun 16 Juin 2014, 21:08

Les coups d’épée volaient dans tous les sens, gauche droite, chaque mouvements venait découper et arracher chaque zombie se trouvant sur la chemin de l’immense lame du mercenaire, faisant voler des myriades de membres en tous genre, sanguinolent et pourrissant. Ces derniers arrosèrent le guerrier, recouvrant sa cape, à l’origine noire, d’une couche sombre aux reflets vermeille. Celui-ci continuait son impitoyable massacre, encore et encore, ce avec frénésie en semblant être totalement inépuisable. Mais l’homme finit par s’arrêter pendant un instant, non de part la fatigue, loin de là, il en avait encore sous le bras, car venait de faire apparaître plusieurs boules de feu entre ses doigts, faisant ensuite s’écraser celles-ci contre ses adversaires qui brûlèrent instantanément. L’odeur de chair brûlées et de cendres se rependit dans l’air, tous comme les flammes qui vinrent lécher tous ce qui se trouvait à proximité et pouvait servir de repas à l’appétit insatiable et dévorant qu’était le feu.
Continuant son massacre, Kain rigolait comme un dément, totalement subjugué par la bataille, et l’instinct de combattant qui bouillait en lui.

De son côté, Hakan s’en donnait lui aussi a cœur joie, usant de ses mains, ou plutôt ses griffes pour déchiqueter chaque adversaire qui osait s’approcher de lui, mais contrairement à son camarade, lui, gardait un minimum de lucidité. Tout comme l’en témoigna le moment ou l’elfe hurla à tous ceux encore vivant de prendre les couloirs encore libre afin de pouvoir progresser à l’intérieur du phare jusqu’à atteindre le sommet de ce dernier et ainsi rencontrer un ennemi bien plus puissant que tous les zombies réunit en ce lieu. La perspective d’affronter ce dernier était bien plus excitante que celle de faire face à une horde de coquille vide, muée uniquement par leur plus bas instinct.
L’homme-dragon s’en alla donc avertir son compagnon, toujours en plein combat. Évitant les flammes, justement créée par celui-ci, il réussit à atteindre le mercenaire, jonglant entre les zombies qui voulait faire de lui son repas et les torches humaines qui courrait dans tous les sens, alliés comme ennemi. Vraiment qu’elle bonne idée il avait eut de foutre le feu à l’un de ceux-ci. S’il avait été seul cela aurait été vraiment efficace, mais là, avec tous ces autres combattants présent avec lui, il venait d’en tuer la plus part à cause du feu que l’Elémental venait de déclencher.
Enfin bon, cela n’était pas le problème d’Hakan, et encore moins celui de Kain qui devait bien se contre ficher des dommages collatéraux que pouvaient provoquer sa magie.
Le rouquin l’avertit alors qu’ils devaient prendre le couloir afin de monter à l’étage au-dessus et peut-être croiser enfin un ennemi à leur hauteur. Le mercenaire ne se fit pas prier, éliminant un dernier zombie, il suivit alors Hakan jusqu’à la salle supérieure.

Rien, aucun adversaire, la salle ou ils se trouvaient désormais était entièrement et étrangement vide. Intrigué, surprit, voire aussi inquiet, tous se demandaient bien pourquoi il n’y avait aucune âme qui vive dans cette pièce, craignant et sentant là le piège à plein nez, et pour cause. A peine furent t-ils rentrés que leur esprit se vit aussitôt séparé de leur corps, remplacé par un autre qui en prit le contrôle.
Kain et son compagnon n’en n’échappèrent pas eux aussi. Flottant dans les airs, le mercenaire voyait son corps en contre bas et prendre les armes contre ceux qui étaient ses alliés.
Se sentant soudainement des plus impuissant, intangible, il ne pouvait plus rien saisir, n’y même plus rien frapper, mais il semblait qu’il puisse encore se déplacer. Voir cet esprit user de son corps le mettait en rage plus qu’autre chose. De quel droit ce permettait-il de faire ça ? L’Elémental avait été éjecté aussi facilement que le fait de voler le jouet d’un enfant, ne pouvant absolument pas imposer son refus et sa volonté sur ce parasite qui cherchait à siniser dans sa chair, mais la surprise avait dû jouer beaucoup. Cette fois-ci l’homme ne se laisserait pas faire. L’intrus qui le contrôlait possédait peut-être sa puissance physique, mais en aucun ca son mental et sa force d’esprit. Sans attendre, la forme spectrale de Kain chargea directement vers sa forme matérielle, avec la ferme intention de récupérer celle-ci.
Le choc fut brutal, donnant aux deux esprits l’impression d’une réelle explosion. Le parasite tentait de repousser son agresseur, mais ce dernier ne lâchait aucune once de terrain, tout en ne relâchant aucunement la pression exercée sur celui qui avait prit possession de son corps.
Un cri de rage muet s’échappa de la gorge du mercenaire et dans un ultime effort, réussissant à imposer sa volonté face a son ennemi, il réussit à expulser le parasite, l’envoyant littéralement valser sur plusieurs mètres.

Enfin, l’Elémental venait de réintégrer son corps. Sous le coup de l’impulsion et la colère une aura rougeoyante et dangereuse s’échappa de celui-ci. Ne valait mieux pas le mettre en rogne en cet instant.
Ainsi pour étancher sa rage, il fonça vers les escaliers, continuant l’ascension du phare abandonné, bien décidé à trouver quelqu’un sur qui se déchainer.

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Jeu 19 Juin 2014, 22:13



Lentement ses cheveux viraient au blanc, alors que sa peau et ses yeux s'éclaircissaient. Il traversa le mur sans aucune difficulté. Lorsqu'il observa, de sa vision des infrarouges, Vincent ne remarqua aucune présence derrière le mur. Il ignorait tout de l'endroit dans lequel il était en train d'entrée. Ce phare était autant mystérieux qu'effrayant. Il savait qu'en y entrant de cette manière, aucun renfort ne pourrait lui venir en aide. Il espérait ne pas rencontrer de créature ou de monstre une fois entré. Qui sait ce qui pouvait s'y trouver. Après tout, tout le monde connu était en conflit. Chacun surveillait et suspectait son voisin. La guerre était inévitable. Vincent avait peur, non pas de croiser un ennemi, mais de ce qu'il devrait faire s'il en voyait un. Devrait-il le tuer ? Voilà une chose donc il n'était pas pressé d'accomplir. Certes tuer lui était déjà arrivé - à de rares occasions - mais uniquement pour sauver sa vie. S'il se retrouvait face à quelqu'un qui n'était pas agressif, la qualité d'ennemi de l'individu devait forcément signifier sa mort ? Tuer de sang-froid est probablement bien plus difficile que de tuer pour sa vie. Mais après tout il était trop tard, maintenant qu'il était ici, reculer lui était impossible. Il s'était engagé à venir ici, à aller jusqu'au bout, à ne pas reculer. Mais en serait-il capable, enlever la vie à un individu lui paraissait si difficile et compliqué. Avant de penser aux conséquences d'un tel acte peut-être devrait-il se demander s'il pourrait le faire, physiquement du moins. En effet, Vincent était un bien piètre combattant et il n'était pas dit que sa magie était suffisamment puissante pour combattre les éventuels ennemis qu'il pourrait croiser. Vincent avait bien observé les gens qu'il avait croisés lors de leur arriver au pied du phare. Certaines personnes semblaient être d'effroyable combattant et de redoutables guerriers. Sans compter leur équipement, il y avait des hommes équipés d'armes et d'armure toutes plus imposantes les unes que les autres. Vincent lui ne portait que son maigre Wakizashi - bien qu'il soit bien plus important que toute autre arme de ce monde - qu'il ne savait d'ailleurs pas très bien manier. C'était impressionnant, tout comme la diversité des races ayant foulée la terre du phare. Elfes, Élémental, Démon... À ce qu'avait compris Vincent, la personne à la tête des chamans avait déjà fait beaucoup parler d'elle. Un homme cruel et foncièrement méchant. À vrai dire Vincent n'avait rien contre lui, il n'était pas venu pour cela. Peu importe qui aurait été à la tête de leur adversaire, Vincent aurait participé à l'attaque.
Vincent finit enfin par traverser l'épais mur de pierre. Il arriva dans un couloir, il regarda autour de lui rapidement, mais il ne vit personne et entendu aucun bruit. Visiblement il était seul, ce qui l'arrangeait. Le couloir était en pièce, des murs jusqu'au sol en dalle. Il ne savait pas où il se trouvait et il n'avait aucune idée de la direction à prendre. Après quelques secondes à se demander quelle direction il serait plus judicieux de prendre Vincent entendit un bruit. Très léger, à peine perceptible. Il semble s'étouffer et disparaître dans les longs et frais couloir de l'édifice. En se concentrant, il paraissait évidant qu'il s'agissait de cris. Visiblement en empruntant la porte dissimulée, il semblerait qu'il ait rencontré quelques soucis. Mais la supposée grandeur du bâtiment étouffait tant le bruit qu'il était bien impossible de savoir dans quelle direction aller. De plus, à quoi bon vouloir les rejoindre, ils étaient nombreux et la venue d'un simple Élémental sans grand talent ne serait pas d'un grand secours. Il décida donc d'emprunter une direction, ne sachant pas réellement où celle-ci pourrait l'emmener. Il marchait, lentement et calmement. Il ne souhaitait pas se faire repérer, il ignorait encore si le phare était infesté d'ennemis ou de toute autre créature. Rahôk arriva à ses côtés. « Alors, l'idée c'est quoi exactement ? Tu comptes te balader, en espérant trouver quelques choses d'intéressantes ? » « Disons que c'est plus ou moins ça... » « Je vois, il marque une pause, un plan très réfléchi en somme... » « En même temps qu'espérais-tu ? » « Je sais pas... » La discussion se termina ainsi, Rahôk resta au côté de Vincent, mais aucun d'eux ne prononça un mot. L'Élémental continuait à se demander sur quoi il pourrait bien tomber. Il arriva ensuite à des escaliers, montant plus haut dans le phare. Il les monta doucement, mais il trouvait cela étrange. Il n'avait jusqu'à présent rencontré aucuns ennemis. Certes il n'était guère friand de combat et cela l'arrangeait bien de ne croiser aucun combattant, mais cette solitude l'inquiéta. Comment était-il possible d'errer en territoire ennemi sans rencontrer aucun opposant ? Il n'était peut-être pas un as en combat, en stratégie ni en guerre mais toute personne censée trouverait cela étrange.
Mais alors qu'il commençait sérieusement à s'inquiéter de ne trouver ni opposants ni pièges ni même d'indices il sentit un étrange souffle autour de lui. Une sensation bizarre, qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Une sorte de mal-être incompréhensible. Tout d'abord, il crut que cela pouvait avoir un rapport avec Rahôk pour une raison quelconque, mais il se rendit vite compte que ce n'était pas lui lorsqu'il ressentit un frisson lui parcourir le dos. Le genre de frisson que l'on peut ressentir lorsqu'on a la sensation d'être en présence d'un esprit ou d'une entité similaire. Il arriva ensuite dans une salle, des murmures semblaient s'en échapper. Des bruits étranges ici et là rendaient la pièce lugubre et effrayante. Soudain il sentit un poids étrange au ventre. Un mal qui ne semblait pas naturel. Vint ensuite un mal de tête insoutenable. Alors qu'il n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait, Vincent ne ressentit plus aucune douleur. Rahôk était en face de lui. « J'ai ressenti une sensation étrange, ce lieu est vraiment effrayant » Rahôk le regarda inquiet. « Heu, ouai...» avant le lui faire signe de la tête pour lui dire de se retourner. Vincent s'exécuta et se tourna. Soudain il sursauta et tomba au sol lorsqu'il aperçut son corps se mouvoir. « Co...Co. Comment ? » Dit-il en bégayant. « Nous avons attaqué des Shamans, il marque une pause, je soupçonne un esprit d'avoir investi ton corps. » Vincent n'en revenait pas, comment cela était-ce possible ? l'Élémental ne pensait pas que cela était possible, lui qui pensait qu'une sorte d'accord devait être fait entre l'esprit et l'homme, il était bien surpris. « Et comment je reprends mon corps moi ? » « J'en sais rien moi, comment j'le saurais ?!? » Le corps - abrité d'un quelconque esprit - était là, regardant à droit, à gauche stupidement. Ce tour de passe-passe avait probablement pour but d'affaiblir l'ennemi en invertissant le corps des troupes adverses pour semer la zizanie et le trouble. Malheureusement pour lui, Vincent était seul et la seule chose qu'il pouvait faire était d'attendre. Enfin c'est ce que pensait Vincent, en réalité, l'esprit s'en alla avec le corps de l'Élémental. Il avait probablement pour but de retrouver le reste du groupe et de les attaquer. Enfin cette manœuvre semblait bien futile puisque personne ne connaissait Vincent ils n'hésiteraient probablement pas à le tuer. Le problème réel était pour Vincent, Que ferait-il si son corps mourrait ? Serait-il condamné à errer ? Vincent poursuivit alors son corps. Rahôk eut un sourire, voir l'esprit de Vincent courir derrière son corps était une image - il faut l'avouer - très ironique. Il se mit face à son corps afin de lui barrer la route, mais rien n'y fit, il traversa son propre corps comme s'il ne lui avait jamais appartenu. Il retenta l'expérience à plusieurs reprises, mais elles se soldèrent toujours par un échec décevant. Puis il remarqua un détail. Même sous forme d'un esprit, il possédait toujours ses habits, il vérifia et oui il possédait toujours son wakizashi. Il murmura quelque mot. « Il est temps de savoir si oui ou non cette arme est lié à moi ! » Il sortit lentement l'arme de son fourreau. Puis il se jeta violemment sur son corps, le transperçant avec son arme qu'il tenait fermement « C'est mon corps enfoiré, il termine sa phrase en criant, je vous prierais de quitter les lieux ! » Puis il poussa violemment l'esprit hors de son corps et l'envoya plus loin. Une fois cela fait, Vincent se retrouva aspiré par son corps, comme si celui-ci avait besoin de lui. Lorsqu'il rouvrit les yeux, Vincent avait récupéré son corps, à sa grande joie.
Il prit quelques secondes pour se féliciter, fier d'être parvenu à reprendre son corps. Ensuite, il reprit la route qu'il avait commencée. Pour finir, il arriva dans une pièce. Après quelques secondes à scruter l'endroit il vit - avec effrois - deux personnes sacrifier. Leur posture et leur blessure étaient immondes. Vincent recula quelques pas à la vue de ce massacre. Il faillit vomir , mais parvint à se retenir. Il observa attentivement la pièce tout en essayant de ne pas poser son regard sur l'horreur qu'il avait en face de lui. « Regard, il semblerait qu'il ait quelque chose dans la bouche » dit Rahôk. « Tu te fous d'ma gueule, je touche pas à ça moi ! » « Arrêtes, c'est peut-être important, t'es venu là pourquoi sinon ? » Après réflexion Rahôk avait raison, jusqu'à maintenant il n'avait fait que se balader et essayer de récupérer son propre corps. Il s'approcha lentement des deux cadavres. Il retira doucement le mot caché dans la bouche du défunt, très lentement, comme s'il avait peur de venir réveiller le sommeil éternel de ces deux âmes. Puis il commença à le lire, mais il fut interrompu par du grabuge venant du couloir d'où il venait. Visiblement quelqu'un arrivait, probablement le groupe avec qui il était venu. Qui cela pouvait bien être ? Après quelques secondes, il aperçut quelqu'un courir, il portait une épée démesurément longue, qui était-ce ?


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[EVENT] Partie I. Le phare abandonné.

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