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 les épreuves de l'amitié {Pv Oberon} [terminé]

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Jeu 28 Aoû 2014, 12:35

Heureusement pour nous la force du magicien dans le combat au corps à corps n'était pas très élevée, ce qui nous permis de le pousser facilement jusqu'au bord du précipice. Après quelques secondes de combats il m'offrit l'ouverture que j'attendais et qui permis à Oberon de le bousculer dans la lave. Nous étions tous les deux essoufflé par le combat. Cependant alors qu'il se redressait je pus voir un sourire victorieux apparaître sur le visage d'Oberon. Cette réaction me surpris au plus haut point car durant toute notre excursion je ne l'avais pas une seule fois vu exprimer clairement ses émotions. Rien ne me disait qu'il ne l'avait pas fait durant mon inconscience mais j'étais sûr que ce n'était pas le cas. Il n'était pas du genre à crier partout ce qu'il ressentait. Me contentant de lui sourire calmement je me retins de rigoler quand je le vis se rendre compte de ce qu'il venait de faire. Dans le même temps il se tourna vers la dernière porte qui devait nous mener à ce que nous convoitions depuis le début. Cependant au même moment les lumières s'éteignirent et le fantôme réapparus devant nous nous expliquant que nous avions réussis et que les livres étaient désormais nôtres.

Le regard d'Oberon vint de nouveau chercher le mien et après un petit signe de tête nous prîmes le risque d'entrer dans la bibliothèque. Je ne savais pas qu'elle était sa motivation mais la mienne était très claire. Je voulais en apprendre plus sur l'histoire des humains et ce qu'était l'anti-magie. Et si je pouvais trouver un ou deux livres pouvant me servir à faire pressions sur Lui alors j'étais gagnante sur tous les points. Mais le dernier point n'était pas le plus intéressant. Je regardais la pièce d'un oeil curieux me demandant comme j'allais pouvoir trouver ce que je cherchais quand sa voix vint me tirer de ma rêverie. « Je ne sais pas vraiment. Je voudrais réussir à voir s'il n'y a rien à propos des humains dans tout cela. Au final je ne connais pas vraiment beaucoup de choses au sujet de ma propre race et j'aimerais pallier ce manque. Et si je ne parviens pas à trouver quelque chose sur notre histoire alors peut-être parviendrais-je à trouver des informations sur l'anti-magie. Même pour nous c'est une chose assez nébuleuse au final. »

Sans rien dire d'autre je me mis à arpenter les rangées de livres. La pièce n'était pas vraiment grande mais elle était haute ce qui lui avait permis d'accumuler une très grande quantité d'ouvrage. Il me fallut plusieurs minutes pour réussir à trouver ce que je cherchais. Il ne possédait presque aucun livre sur les humains et parmi ceux qu'il avait écrit les informations présentes à l'intérieur ne me furent pas d'une grande aide. Alors que je feuilletais un énième livre une idée me vint en tête et abandonnant ma lecture je me rendis à côté d'Oberon. « je ne sais pas ce que tu comptes faire de cette bibliothèque mais je viens de penser à quelque chose. Je suis désolée de remettre le sujet sur le tapis mais peut-être y a-t-il un livre qui parle du Kurbus et d'un potentiel moyen de le soigner. » Je ne dis rien d'autre préférant me taire. J'avais déjà entendus parler de cette maladie et on m'avait alors expliqué que c'était une maladie incurable. Je ne pensais pas qu'il y ai un quelconque moyen de le soigner mais il ne devait surtout pas perdre espoir. S'il le faisait alors il faisait un premier pas vers la mort.

Le laissant seul je fis demi-tour et repris ma recherche. Je pris quelques minutes à lire les rares livres intéressant et au terme de cette recherche. J'avais réussi à en apprendre plus sur l'histoire de mon peuple. Je n'en connaissais pas autant que je l'aurais espérais mais au moins j'avais des bases maintenant. Il ne restait plus que deux questions demandant une réponse maintenant. Que faire de la bibliothèque et comment sortir. Trouver une réponse à la deuxième question n'allait pas être dur cependant même si je ne voulais pas l'avouer nous ne pouvions laisser la bibliothèque comme ça. Elle contenait bien trop de savoir entre ses mur pour risquer de les laisser à la portée de n'importe qui. Me postant de nouveau à côté de lui je lui fis par de mes idées. « je ne sais pas si tu as cherché ou trouvé quelque chose mais pour ma part je n'ai plus rien à faire ici. Cependant je pense que tu seras d'accord avec moi mais nous ne pouvons pas laisser ce lieu tel quel. Il contient bien trop de connaissance pour prendre ce risque. Je soupirai avant de continuer. J'aurais voulu ne pas en arriver la mais nous allons être obligés de le détruire. Je pense que c'est ce qu'il aurait voulu de toute façons et c'est la moindre des choses que de respecter la dernière volonté de cet homme. »
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Jeu 28 Aoû 2014, 17:47

Ses yeux grisés s'attardèrent sur les immenses colonnes d'ouvrages. S'il avait connu cet endroit plus tôt et que ces fameux livres n'étaient pas liés à la magie, Oberon aurait été comble du paradis. Il a toujours été un lecteur assez assidu, curieux de connaître le point de vue des érudits sur les différents aspects du monde. En l'occurrence, cet érudit là ne lui plairait guère. Mais sans doute les plus fins mages se feront un plaisir d'y dénicher des connaissances désirées. En cela, l'Élémental ne pouvait laisser passer une telle occasion de les titiller. Les gens du commun ne franchiront, de toute manière, aucunement les épreuves, tandis que les plus puissants se retrouveront avec une récompense des plus cuite. A moins que les étages disparaissent par magie avec la disparition du magicien…

Lumi se décida d'y dénicher quelques connaissances avant de faire quoique ce soit. Oberon ne pouvait guère s'y opposer, elle avait bien mérité sa part de récompense après tout ce qu'ils avaient vécu. Il retint toutefois qu'elle n'avait que peu de connaissances sur son peuple d'attache, ce qu'il lui confirma sa théorie comme quoi elle était une humaine née loin de ses compatriotes, tout comme lui avec les elfes. N'ayant absolument rien d'autre à dénicher par ici, le gris se contenta de se faire une place sur une table et de s'y assoir. Il était quelque peu fatigué, il avait hâte de rentrer à Aeden, aussi étrange que cela puisse paraître. Mais dans le même temps, cela voulait dire qu'ils allaient devoir se séparer. C'était dommage, il l'aimait bien cette femme, après toutes ces horreurs qu'ils ont dû subir. C'est la vie ; sans parler du fait qu'il était plus proche de la mort et donc que retenir les liens qui se tissent entre lui et autrui ne lui plaisait pas vraiment.

Quand Lumi revint vers lui, il crut que c'était le moment de plier bagages, mais au lieu de ça elle lui conseilla de jeter un œil sur une potentielle information concernant sa maladie. Elle s'inquiète pour moi. En même temps, difficile de rester insensible face à un jeune homme se mourant – à part ses ennemis sans doute – mais ce n'était que se bercer d'espoir que de croire que le remède miracle se trouverait dans des archives magiciennes. Les humains ne pouvaient rien contre le Kurbus, les élémentals non plus ; diantre, même Mage lui avait dit qu'il était condamné et que les siens ne pouvaient rien pour lui. S'il n'avait pas menti, alors il n'y aurait rien dans ces bouquins. Et de toute façon, il était un élémental à présent, donc insensible à la magie blanche : s'il s'avère que le remède se trouvait dans la magie bienfaitrice des magiciens, alors c'était peine perdue… Il a fallut qu'il jette un regard sur Lumi, attardée à ses propres recherches, pour se dire que ça ne mangeait pas de pain que d'essayer. Oberon s'isola alors dans la section censée être consacrée à la guérison, bien que la plupart des bouquins soient tout mélanger. Il piocha dans trois ouvrages avares en informations, le quatrième mentionna la fameuse maladie mais sans plus. Plusieurs autres se succédèrent ainsi à la suite et il eut bien vite marre de courir après des chimères.

Au bout de quelques instants, l'humaine en finit avec sa propre besogne. Elle partageait son point de vue au moins : hors de question de laisser un tel endroit aussi exposé. Des mains malveillantes risquaient de s'y déposer. Et puisqu'ils n'avaient aucun moyen de sceller ce lieu une bonne fois pour toute, autant le détruire pour ne plus avoir de problème. Si Lumi n'était que peu encline à en arriver là, Oberon, lui, s'y mettrait à cœur joie. C'est dans ces moments-là qu'il regrettait de ne pas être d'un élément envahissant tel que le feu pour tout brûler ou la terre pour tout ensevelir sous les gravats. Le trentenaire à en devenir ne comptait cependant pas exclusivement sur la magie pour tout et il trouva bien vite la solution à ce problème : les torches ; d'un feu magique, certes, mais du feu quand même. Elles avaient dû être disposées là pour avoir une constante source de lumière là-dessous. Oberon s'empara de l'une d'entre elle et, se tenant face à une étagère, tourna la tête vers Lumi.

" La cause est entendue. " La flamme rongea les pages jusqu'à prendre feu.

Il fit cela sur deux autres points avant de jeter la torche plus loin, dans un tas de livres par terre. Il aurait bien voulu admirer l'incendie pendant un petit moment tellement ça le réjouissait, mais c'était ça ou finir asphyxier. Un coup d'œil vers l'humaine et ils prirent le large. En franchissant la porte qui les avait menés ici, ils se retrouvèrent instantanément dans la grotte de départ. Un vortex avait dû être dressé dès leur entrée dans la bibliothèque pour les faire sortir sans encombre, à croire que ce magicien avait tout prévu ; et heureusement, cela ne lui aurait guère plu de devoir franchir de nouveau les ténèbres profondes, le pont brisé, les squelettes, etc.

Il faisait noir là-dedans, vu qu'Oberon n'avait plus activé sa source de lumière. Ils durent se diriger vers l'entrée de la caverne pour commencer à avoir quelques particules lumineuses. La couchette était toujours présente, la sortie toujours aussi ensevelie au trois-quarts par des roches. La couleur des rayons parvenant tout de même à s'immiscer dans la grotte lui fit comprendre que ce devait être le crépuscule, ou le matin, difficile à dire combien de temps s'était écoulé à l'extérieur tant qu'ils affrontaient encore les épreuves. Le fils du métal se tourna alors vers la blanche. C'était le moment de se séparer : lui pour le berceau cristallin et elle pour autre part sûrement. Cependant, vu qu'il n'était pas très doué pour ce genre d'échanges – tout discret comme il était – il lui laissa le loisir de commencer, il répondra en conséquence.
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Jeu 28 Aoû 2014, 19:59

Je le regardais sans rien dire prendre la torche et commencer à enflammer les précieux ouvrages. Cela me faisait mal au coeur de me dire que tant de trésor allaient disparaître mais quelle que soit la manière dont je voyais les choses j'étais obligée d'admettre que c'était la meilleure chose à faire. En silence je contemplai les livres s'enflammer et les flammes étendres leur règne aux autres ouvrages de la bibliothèque. Le regard d'Oberon me fit comprendre que ce n'était plus le moment de rester ici et alors que nous franchissions de nouveau la porte d'entrée je fus frappée de surpris. Nous n'étions pas ressortis dans la salle ou avait eu lieu notre affrontement mais dans la grotte ou avait débuté notre périple. Ne possédant aucune lumière nous avançâmes à tâtons vers l'entrée de la grotte. Dehors le ciel était aux couleurs de l'aube et quand alors que nous venions de franchir les quelques rochers éboulé devant l'entrée je sentis le regard d'Oberon posé sur moi.

Je ne savais pas depuis combien de temps nous étions entrés dans cette grotte mais j'avais l'impression que cela ne faisait pas plus de quelques heures. Et pourtant le ciel me disait clairement le contraire. Posant mon regard dans le sien je restai un instant sans rien dire. Le futur allez peut-être nous faire nous rencontrer de nouveau mais nous ne pouvions être sur de rien. Cela m'embêtait quelques peu de partir et de laisser cet homme que je commençais à bien apprécier mais il n'y avait pas d'autre solution. Et il le savait aussi bien que moi. Ce n'est qu'après quelques secondes que je pris la parole. « De toute évidence c'est le moment des adieux n'est-ce pas ? Je ne sais pas ce que tu comptes faire mais pour ma part je n'en ai aucune idée. Je n'ai pas envie de retourner à Utopia mais il n'y a aucun lieu qui éveille ma curiosité à l'heure actuelle. » je marchais les mains croisées dans le dos et en faisant les cent pas. Après quelques secondes je poursuivis. « En tout cas je n'oublierais pas cette aventure de si tôt. Et je pense que toi non plus d'ailleurs. » Je laissai ma phrase en suspens. Je venais d'avoir une idée pour clôturer ce qui n'était sûrement qu'un au revoir. Cette idée n'allez pas lui plaire mais je n'en avais cure.  

Comblant le vide qui me séparait de lui je vérifiai distraitement que j'avais toutes mes affaires et que rien ne pouvait entraver ma course. « Je ne te dis pas adieu mais au revoir. Je sais que nous serons amené à nous revoir. Alors à bientôt. » Avec un air sérieux je lui tendis la main. Me retenant de rire devant sa mine étonnée j'attendis qu'il face en geste en direction de moi pour me pencher et déposer un dernier baiser au coin de ses lèvres. Cette fois-ci je me permis de rire franchement et tournant les talons je m'enfuis à travers les marais. Je savais qu'il n'aimais pas ma manière d'être et il ne faisait aucun doute que ce que je venais de faire aller le mettre mal à l'aise si ce n'est plus. Cela m'importait peu. Il aurait tout le temps de se venger à notre prochaine rencontre. Elle ne pourrait de toute façons pas être beaucoup plus mouvementé que ce que nous venions de vivre. Après quelques minutes de course je me forçai à m'arrêter et prenant appuie sur un arbre je me mis à réfléchir calmement et concrètement à ce que je pouvais faire maintenant.

J'avais entendus parler de deux autres lieux dans les marais mais je n'avais pas envie de me rendre dans l'antre des dragons et il était hors de question que je remette les pieds dans ce manoir maudit. La meilleur chose à faire restait de sortir d'ici et de réfléchir calmement dans un lieux plus calme. Au même moment Sheva vint se poser sur mon épaule et réclama que je lui caresse la tête. M'exécutant avec un petit rire je me remis en marche. Je ne savais pas vraiment vers ou était la sortie du marais mais j'allais forcement l'atteindre en marchant en ligne droite. Il fallait juste espérer que cela allait être rapide. Et même si les chances étaient faibles, frôlant l'impossible je devais faire attention à ne pas retomber sur lui. Nous venions de nous séparer pour mieux nous retrouver plus tard il était hors de question de tout gâcher à cause d'un manque de chance.  
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Jeu 28 Aoû 2014, 23:25

Elle me regarde toujours. Ce silence presque pesant commençait à légèrement l'agacer. Oberon n'était définitivement pas à l'aise pour ouvrir la conversation, surtout quand il fallait faire ses adieux avec cette humaine qu'il commençait à apprécier. Cela lui fait étrange de se dire que s'il n'avait pas entendu parler de la bibliothèque, ou même s'il ne s'était pas décidé à la traquer, Lumi n'aurait été qu'une connaissance et rien de plus. Il aurait tout bonnement raccompagné l'imprégné jusqu'à Aeden et c'est tout. Au final, elle a été quelque peu un bouleversement, difficile de rester indifférent à la première humaine qui a mis de côté sa nature pour ne voir que l'homme qui s'y cache, malgré lui, derrière. Oui, cela le peinait un peu, mais le bon côté des choses c'était que le lot d'ennui dans lequel elle l'avait empêtré était terminé.

La blanche finit par ouvrir le bal, faisait prendre conscience que c'était effectivement l'heure de se séparer. Apparemment, elle n'avait aucune envie de se rendre à Utopia, bien qu'aucune raison ne la retenait ici plus longtemps. Lui non plus remarque, à part retourner à Aeden, il n'avait fichtrement rien d'autre à accomplir en dehors des terres élémentaires. Puis, il fallait bien faire son rapport auprès de son commandant, sa mission venait d'être accomplie depuis belle lurette ! Oberon y pensa un peu tandis qu'elle faisait les cents pas, il allait sûrement se faire engueuler si on avait besoin de lui en ce moment-même… Il ne dira pas non à des vacances la prochaine fois. Car, comme le disait Lumi, il ne risquait pas d'oublier ce qu'il venait de réaliser dans ces marais.

" Je n'oublie jamais ma tendance à flirter avec la mort. " L'humour noir avait ça de bon d'être intraitable, peut-être pour cela qu'on n'aimait pas son sens de l'humour, aussi sombre que sa personne…

Après quoi, Lumi s'approcha de lui. Il commençait à redouter de ce qu'il allait se produire, mais il n'en fit pas tout un fromage lorsqu'il la vit lui tendre la main après avoir souhaité un au revoir plutôt qu'un adieu. C'est vrai, le monde avait beau être vaste, rien ne dit qu'il ne croiserait pas de nouveau sa route. Peut-être qu'il se rendra à Utopia un jour et qu'il finira par la croiser là-bas. Peut-être aussi qu'elle traînera sur le territoire des élémentals et le croisera à Aeden ou dans ses alentours. Tout était possible concrètement, mais ce qu'il lui faisait défaut c'était le temps. Qui dit qu'il ne succombera pas à sa maladie avant de la revoir ? Il ne pourra sans doute plus lui serrer la main, plus jamais fixer ses yeux bleus et sa chevelure pâle, son sourire, plus entendre ses rires, pas plus d'apprécier secrètement ses baisers. Lumi la mettait vraiment dans tous ses états et ceci le fit partager entre la frustration et l'envie.

Son pessimisme annihila tout de même tout espoir de pouvoir la recroiser, il se fit alors à l'idée que ce sera sûrement la dernière fois. Néanmoins, ce n'était pas dans son intention de mettre en berne le moral de Lumi : si elle espérait toujours qu'ils allaient se revoir, tant mieux pour elle. Avec une certaine hésitation, Oberon porta sa main vers celle que lui tendait sa compagne.

" A bientôt. " Répondit-il en miroir, même si ses doutes étaient encore présents.

Et bien évidemment, la jeune femme était maligne, ses lèvres effleurant les siennes dans un mouvement rapide avant de déguerpir, tout en riant, sans qu'il ne puisse réagir. C'est qu'elle avait osé recommencer… Oh et puis zut, Oberon ne pouvait pas nier qu'il aimait ça. Dans un autre temps, il aurait pu la ravir et faire beaucoup plus que la frôler. Alors qu'aujourd'hui, il n'osait plus, il ne pouvait tout simplement plus prétendre à quoique ce soit sans que son pessimisme ne vienne tout gâcher. Son cœur battait tout de même la chamade, son regard tentant au loin de fixer la silhouette de l'humaine le plus longtemps possible. Et quand elle ne fut plus à portée de vue, il porta ses doigts là où elle l'avait embrassé. Ça avait été doux, agréable, tant d'émotions qui lui faisaient défaut en ces temps sombres, ce qui lui arracha une mine assez triste.

Il resta planté là durant quelques temps, avant de prendre conscience du danger autour de lui. Il était plus que temps qu'il se retire de cet antre. Une petite inspiration en guise de courage, ses pas se dirigèrent vers la capitale de ses semblables. Aussi bizarre que cela puisse paraître, cet endroit lugubre venait d'accueillir un brin de romantisme en son sein et Oberon risquait d'en garder un bon souvenir.
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