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 Les épreuves de l'amitié avec Zéphiel

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Mer 18 Nov 2015, 18:55

Il se trouvait dans Avalon, plus précisément dans une partie des Halles des Titants. Il parcourait cette fourmilière de marchands, commerçant, artisans, vendeurs, gardes, paysans, femmes, hommes enfants. Tous sont entrain de déambuler parmi les étals allant de charcuteries à mobilier, d’étals d’armes et armures à romans et contes des siècles passé.

Naksatra se déplaçait avec difficultés dans tout ce beau monde, son objectif était une boutique d’où s’élevaient des éclats de voix, une bande de badauds étaient rassemblés devant la vitrine et regardaient l’intérieur. La boutique en question est une vielle librairie, pas dans le sens ou le bâtiment est vieux, à l’air décrépie ou en mauvais état, non, dans le sens ou c’était la librairie la plus vielle de la nouvelle Avalon. Le propriétaire est décrit comme un homme d’un grand silence, on dit de lui que c’est un déchu qui aurait vécu dans sa jeunesse une vie d’aventurier et d’explorateur. Arrivant dans son deuxième siècle de vie. Il se serait posé dans la citée et aurait ouvert une échoppe qui s’est agrandie pour devenir la célèbre « Au bonheur des Lecteurs ».  Quel que soit le livre que vous cherchiez il y a de grandes chances que vous le trouviez là-bas.

Nak se faufilait à l’intérieur à l’intérieur de la pièce pour assister à une scène plutôt incongrue. Une femme, une démone, équipait comme l’aventurier de base. La femme avait furieuse, effectivement cette dernière semblait fatiguée, ses vêtements était recouvert de boues, et elle dégageait une odeur nauséabondes, les mouches affluaient vers elle-t-elle une lumière dans la nuit attirant les moustiques.  Elle était donc furieuse envers le maitre de la boutique en brandissant une carte devant ses yeux. Le propriétaire avait un air amusé et essayer de raisonner la démone.
Le déchu de la Colère comprit quelques brides de la discussion. La jeune femme avait été informé par le bibliothécaire que un trésor de très grande valeur se trouvait dans le continent dévasté et plus exactement dans la région de l’antre du marais, ce qui expliquait son état déplorable, donc la jeune s’était rendue là-bas mais se serait fait attaquer par des hommes grenouilles et autres créatures amphibiens. Et apparemment insatisfaite, serait revenu pour montrer son mécontentement. Au bout de quelques minutes elle partit en vocifèrent des insultes qui ne fessait qu’augmenter le sourire et l’amusement de du propriétaire. Naksatra adossait à une étagère remplie d’ouvrage philosophique attendit que la population attroupé autour de la vitrine et sur les pas de la porte de la boutique s’en n’aillent et rejoignent le courant géant des Halles de Titants. L’endroit étant devenu plus calme Naksatra s’avança et entama la conversation avec l’homme qui apparemment semblait légèrement excentriques.

« Monsieur ? Monsieur excusez-moi ? »

L’homme se retourna et souris d’une façon bienveillante, ce qui avait pour don d’énerver Nak, ce genre d’expression faciale était pour lui une façon de dire que la personne qui converse avec vous est moqueur et pense d’avance à vous jouer de mauvais tour

« Je vous pris mon ami, appelez-moi Vendis, Vendis Malacate, propriétaire de la plus grande boutique de livres d’Avalon, a part évidemment la Grande Bibliothèque, je ne prétends pas avoir une collection aussi importante, il me faudrait cent fois la taille de mon noble échoppe pour accueillir autant d’ouvrage et … »

« Vendis, permettez-moi de vous couper, mais je viens ici car je suis un grand amateur de livres et j’ai vu votre annonce sur une affiche, donc si je pourrais avoir les détails je vous pris »

« Justement, la charmante personne qui vient de partir a essayé de répondre à ma demande, mais apparemment, elle a eu quelques difficulté. Ah ah ah ah … »

L’homme parti d’un fou rire et Naksatra se retenait de lui faire cesser ses éclats par un crochet dans le visage. Après avoir fini mais avec quelques larmes aux yeux et des hoquets il répondit au jeune déchu.

« J’ai eu vent de rumeurs et de légendes récemment, disant qui il y a très longtemps un puissant mage aurait caché des livres, parchemins et autres textes magiques dans les marais du continents dévasté suite à une guerre quelconque. Même la Grande Bibliothèque n’aurait pas ces livres en sa possession. Mais le marais est trompeur, si vous le souhaitez et suffisamment courageux vous pouvez essayer de les ramener pour moi. Le seul indice que je peux vous donner c’est que l’entrée se trouvai dans au fond d’une grotte. Simple ? Non ? »

Pour Naksatra c’était déjà accepté. Outre les crises qu’il piquait a sa mère étant jeunes, il passait des journées dans la bibliothèque de son père. Et s’est pour lui une façon de s’endurcir de voyager si loin. Après avoir donné sa réponse à Vendis il commença à partir pour rejoindre le Continent Dévasté qui se trouvait de l’autre côté du Continent Naturel. Au moment où il franchit la porte pour rejoindre l’extérieur, Malacate lui lança de derrière son comptoir «  Et surtout n’écrasait pas les grenouilles ! » Avant de partir dans une nouvelle crise de rire. Quel cinglé ce type.  

Cherchez une Bibliothèque perdu depuis des siècles dans un marais putride. Ou pourrait être la difficulté las dedans ?

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Jeu 19 Nov 2015, 18:56


- Pourquoi est-ce que je dois encore t'accompagner ?
- Parce que c'est toi qui l'as voulu.

Un rire sortit de la gorge de Zéphiel alors qu'il avançait sereinement, vêtu de son ensemble rouge, bandes au torse et pantalon ample, accompagné de son nouvel ami qui portait un simple pantalon droit noir et des bottes.
Posant ses yeux vert dans ceux noir et marron de son compagnon, l'ange posa une main sur son épaule et observa la route qu'il leur restait encore à faire pour atteindre les marais.

- Qu'est-ce qu'on cherche déjà ?

- Une ancienne bibliothèque renfermant les secrets d'anciennes magies connues de personne autre que la personne qui les a écrites.
- Ha je me souviens, encore un truc farfelu. Je me demande pourquoi j'ai voulu te suivre cette fois.
- Alors ça mon ami, il n'y a que toi qui peux répondre.
- Ouai… peut-être.

Levant ses bras derrière sa tête, le déchu soupira alors qu'au fond de lui il était plus qu'heureux d'accompagner l'ange dans ses quêtes, ayant promis au Tiregan de veiller sur lui comme à la prunelle de ses yeux. Les deux hommes le voyait comme quelqu'un avec un potentiel immense, qui saurait protéger ceux qu'il aimerait au péril de sa vie sans se poser la moindre question. Il était vraiment un homme attachant, dans tous les sens du terme.

- Zéphiel ?
- Oui ?

Plongeant son regard sombre dans celui de l'ange, l'homme aux cheveux châtain secoua la tête avant de reprendre la route.

- Non rien, laisse tomber.
- Tu es sûr que ce n'est pas important ?
- Oui, lâche le morceau et bouge toi avant que je décide de rester faire ma sieste ici. Tu m'fatigue.

Fit-il avec nonchalance sans se retourner.

- Orphee…

L'ange l'observa avancer puis se hâta à sa suite pour ne pas qu'il se perde. Après tout, seul le blond était en possession de la carte et pourrait leur permettre d'arriver au niveau des marais sans se rallonger la route ou même tourner en rond.
Ils marchèrent tout le jour, s'arrêtant contre un arbre le soir venu sans allumer de feu, se nourrissant de viande séché qu'ils transportaient dans un petit sac que l'ange gardait précieusement. La seule chaleur qu'ils s'autorisaient était celle de leur corps, dormant côte à côte pour ne pas mourir de froid la nuit venue.

Le lendemain matin ce fut le déchu qui réveilla l'ange brusquement.

- Zéphiel, dépêche toi, on est pas tout seul je crois.

En effet, derrière eux le grognement d'un animal sauvage se laissait percevoir faiblement. Ils devaient se trouver sur son territoire probablement. L'animal ne semblait pas du tout prompt à les laisser partir, bien au contraire, il semblait vouloir en découdre et se montra même au grand jour. Un loup gris sauvage, plus grand que la moyenne.

- Bon, il ne nous laisse pas le choix.
- Attend !

La main de Zéphiel se posa doucement sur celles d'Orphee et il laissa son regard planté de celui de l'animal. Après un bref instant, le sourire de l'ange revint orner son visage doucement.

- C'est un Bélua.
- Quoi ?!
- C'est un Bélua. Il ne nous fera pas de mal.
- Mais pourquoi grognait-il ?
- Sans doute quelque chose le gêne-t-il, je ne sais pas, mais ce n'est pas après nous, je le sens.
- Comment peux-tu en être si sûr ? Tu parles aux animaux ?
- Non, mais, j'aime la nature plus que tout, et comme le vent, elle est une seconde mère pour moi.

Le déchu soupira. Décidément, cet homme était bien au-delà de ce qu'il avait pu penser à Jucktion. Il serait probablement un de ceux qui permettrons à l'amour de subsister même pendant une guerre, ou tout du moins, au bonheur.
Le loup bondit vers eux. Orphee voulu protester, envoyer sa magie, mais l'ange se posta entre eux. Le loup arriva à leurs pieds et bondit de nouveau, ses crocs venant déchiqueter un serpent venimeux qui s'apprêtait à mordre la cheville du déchu.
Laissant une main sur le poignet de son ami, le blond vint s'avancer un peu vers le Bélua et posa une main sur sa tête.

- Merci l'ami.

Le loup remua simplement de la queue et partit dans les bois. Pourquoi leur avait-il sauvé la vie, qui était-il réellement ? S'il le recroisait, il promettait de lui accorder un instant et de l'écouter.
Orphee resta muet. Il ne comprenait pas, ou alors, comme lui, comme le Tiregan, comme même le démon avant eux, il avait sentit ce quelque chose que l'ange avait au fond de lui qui en faisait un homme d'exception, un homme qu'il voulait pour eux seul, jalousement. Ils se battaient pour lui, ils défiaient parfois leurs propres lois pour lui, pour rester à ses côtés, le voir sourire, le voir et le toucher secrètement. Ils le voulaient, chacun à leur manière.

Laissant la main de l'ange serrer son poignet, le déchu s'avança doucement et l'entraîna à sa suite.

- Allons-y, trouvons ta bibliothèque.

C'était rare de le voir emplie de fougue comme ça, mais l'ange ne s'en plaint pas, bien au contraire, et ils arrivèrent en fin d'après-midi dans le marais.

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Ven 20 Nov 2015, 01:00

« ENFIN ! Voilà donc le fameux marais … très puant effectivement, enfin … »


Naksatra venait d’arriver à la lisière du marais après un long périple à travers l’océan et une marche à pied dans le continent dévasté de quelques jours. La traversée de l’océan s’était révélé plus ardue que prévu, en n’effet, Naksatra n’ayant jamais pris la mer ne pensait pas avoir le mal de mer. Trois jours de calvaire, Trois jours et deux nuits à passer son temps sur le pont, la tête par-dessus le bastingage. Un cauchemar. Non mécontent d’avoir rejoint la terre ferme d’un port du continent dévasté, l’Ange déchu de la Colère n’en demeura pas moins fatigué, plutôt content de s’être débarrassé de ce trajet en mer, il prit des provisions auprès de l’équipage et partis en direction du marais.

Il traversa deux-trois villages et  se renseigna auprès de ses habitants à propos de la fameuse bibliothèque. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait du marais, les habitants lui donnèrent divers informations. Les premiers patelins le prenaient pour un fou et se moquèrent de cet étranger … Naksatra leur montra sa force, il déteste que des personnes qui lui sont inférieurs en force se moquent de lui, oh, il ne tua pas, mais il fit en sorte de faire savoir à ces déchets que le ridiculiser était une erreur. Mais plus il passait de villages, plus les gens semblaient « fidèle » à cette histoire de Magicien qui aurait caché beaucoup d’ouvrages qui lui appartenait. Certains allaient même à dire que leurs ancêtres avaient vu et côtoyaient le fameux mage.

Curieusement, les derniers habitants  lui montrait plus de respect qu’à un noble. Apparemment un aventurier qui s’aventurait dans le marais devait bien être accueillit, car ce dernier en revient après avoir effectué une soit disant quête de soi, des ragots dans ce genre là … La dernière personne à lui avoir adressé la parole était une veille folle qui lui avait dit « Et surtout faites bien attention aux grenouilles jeune homme, en n’écrasait une est signe de malheur ... » Les mêmes propos que lui avait dit Vendis Malacat. Quelles bandes de dégénérés.

Et il était toujours là, à l’antre du marais. Naksatra remarqua de légers remous dans les eaux, mouches et moustiques étaient en abondance,  et un vacarme assourdissant de croassement se faisait entendre de partout. Le soleil était encore haut mais d’ici quelques heures, sa sœur, la Lune, la remplacera mais il sera préparé, une veille lui avait remis une lanterne pour éclairer son chemin la nuit venue.
Il faisait plutôt chaud et Naksatra se félicitait d’être venu habillé simplement d’une chemise blanche et d’un pantalon de lin noir, il dégagea une mèche noire jais qui s’était mis en travers de ses yeux toucha machinalement la garde de son épée,  après avoir pris une profonde respiration il partit dans le marais et s’enfonça de plus en plus dans l’eau qui s’arrêta au niveau de ses genoux. Avançait las dedans était horrible. Racine, mauvaises herbes, puanteurs et visibilité restreinte était de mise.

Il marchait depuis une dizaine de minutes, quand il remarqua une ombre bougeait à grande vitesse à sa gauche ! L’instinct pris le dessus et Naksatra sorti son épée pour la pointer en une fraction de seconde dans la direction de l’ombre. Cette dernière resta immobile, et l’Ange déchu vit deux grands yeux ovales de couleurs jaune et noirs le fixait, et croassement se fit entendre, mais différents des autres … plus prédateurs … plus gros qu’une simple grenouille. La créature avança et commença à être visible. Une peau verdâtre, des cuisses enflées et un ventre de horriblement enflé, une bouche non, une mâchoire ! Des dents trop grandes pour en contenue, rognait une jambe d’aspect humaine et d’après son regard, Naksatra semblait appétissant. Jetant son os derrière lui, se mit dans une position d’agression, des mains griffues et palmées était dirigés vers Nak. Ce dernier tourna autour de la créature mi-homme mi- grenouille qui était sans doute un Bélua mais sa race n’importait peu. Le jeune homme agrippa la garde de son épée angélique à deux mains regarda la bête dans les yeux. Les ailes déployaient.

Les deux s’observaient. Le déchu ne bougeant pas d’un cil. Le Bélua, lui, gigotait et claquait sa mâchoire en direction de son prochain repas, son menton visqueux était dégoulinant de la salive du monstre.
Et soudain ! Une branche d’arbre craqua et le Bélua Grenouille croassant d'une manière tonitruante qui fit s'envoler plusieurs oiseaux se trouvant à la cime des arbres et le monstre s’élança contre le Déchu, empêtrait dans l’eau marécageuse qui leva son épée pour préparer le coup de pattes.



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Ven 20 Nov 2015, 23:00

Les deux hommes observèrent avec prudence les marais devant eux. Ils n'y voyaient pas bien loin, en cause la flore très abondante et dense. Sans rassurer les deux compagnons, s'ils voulaient trouver la bibliothèque enfouie au fond d'une grotte dans ces marais, il fallait bien y aller. Ce fut l'ange le plus téméraire des deux. A mesure qu'il marchait, il sentait ses pieds toucher de la vase, des racines recouvertes d'algues glissantes, des petites roches à certains endroit aussi, jusqu'à ce que l'eau lui arrive au niveau des genoux. Il ne voyait pas plus loin qu'à un ou deux centimètre sous l'eau. Le danger était là, l'ange en était certain.
Derrière lui, hésitant à l'accompagner dans cette eau putride, le déchu soupirait. D'une, ce n'était pas son genre d'aller se mettre dans ce genre de situation pour le plaisir, et de deux, il détestait non seulement l'odeur mais aussi l'atmosphère.

- Zéphiel, on peut pas chercher la grotte en volant ?

- Non, les branches sont trop basses. Il va falloir se mouiller. Viens…

Lui tendant une main chaleureuse, l'ange attendit qu'il la saisisse pour le soutenir. Se serait une lourde épreuve pour eux que d'avancer dans ce bourbier mais ils n'avaient pas d'autre solution pour le moment.
Prenant de son autre main sa lance, l'ange s'en servait pour tâter le terrain et éviter de sombrer dans les profondeurs de la vase. Pas après pas, lentement, ils gagnaient du terrain sur leur ultime destination dont il faudrait trouver le moyen de se dépêtrer pour partir. L'allée sera sans doute bien plus aisé que le retour.

Zéphiel veilla à ne pas faire tremper le sac de leurs maigres provisions et lorsqu'il manqua de tomber, la main dans la sienne se serra plus fort et les muscles se bandèrent, le retenant suffisamment pour lui permettre de retrouver son équilibre.

Lorsque le chant des grenouilles changea, Zéphiel tendit une oreille, cessant leur progression et intimant le silence à Orphee en posant son doigt devant ses lèvres. Un nouveau cri, plus long, plus rauque troubla l'atmosphère lourde des marais.
Serrant sa main dans celle du déchu, l'ange déploya ses ailes, c'était un risque à prendre, la nature devenait hargneuse, il avait vue l'envol des oiseaux et le croassement indiquait clairement une futur attaque. Ainsi donc, ils ne devaient pas être seuls à s'aventurer ici.
Lançant un regard à son ami, l'ange fit quelques brefs battement d'ailes pour se soulever de l'eau et lorsqu'il comprit que ça serait impossible là où ils se trouvaient, utilisa sa magie de vent pour les porter tous les deux, sans lâcher la main d'Orphee qui soupira à la seule idée d'aller secourir un parfait inconnu. Bien sûr, avant, comme Zéphiel, il aurait sauté sur l'occasion, se serait hâté d'aller sauver la vie en danger mais maintenant, c'était son fardeau, il ne voulait plus risquer sa vie pour celle des autres pour la gratitude qu'il en recevait.
Ne cherchant pas à nuire à l'ange pour autant, lorsqu'il vit l'immense silhouette se dessiner non loin devant eux, il tira sur le bras de son compagnon qui, par la surprise du geste, relâcha sa magie. Les deux hommes tombèrent dans l'eau lourdement. L'arme de l'ange finit sa course un peu plus loin et ne mit que peu de temps avant de disparaître dans l'eau boueuse du marais.

- Un crapaud géant.

Dit alors Orphee avant de voir un homme devant cette drôle de bête.

- Il faut aller l'aider ! Tout seul il…

- Détends-toi, il n'est pas à l'article de la mort non plus.

Un autre croassement se fit entendre, tout aussi redoutable que le premier, derrière les deux compagnons. Zéphiel se retourna et remarqua une ombre bouger dans les arbres.

- Orphee…
- J'ai entendu.

Le déchu inspira longuement avant de placer une main sur son bras recouvert de métal rouge et noir qu'il tendit vers le nouveau crapaud. Dans ses yeux, la volonté de mort était clairement visible.

- Tu commence à m'ennuyer…. Sérieusement !


Sur son dernier mot, une lame de métal transperça le crâne de la bête de part en part, laissant la créature béate mourir en silence. Seule sa chute fut lourde et bruyante pour la forêt. Il ne pourrait pas le refaire une deuxième fois tout de suite, il avait besoin de ressourcer sa magie.

Zéphiel, sentant son compagnon faiblir, vint passer un bras au niveau de sa taille et passer le bras de son ami par dessus ses épaules pour le soutenir avant de se retourner vers l'homme contre le premier crapaud plein d'animosité. Il espérait que pour lui tout irait bien.
Dans leur mésaventure, ils avaient semer le sac de vivre.

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Dim 22 Nov 2015, 01:59


Il avait paré le coup de patte du Crapaud. L’haleine fétide du monstre lui piquait les yeux. Prenant une respiration difficile du  à cause des relents du Crapaud, Naksatra le repoussa avec suffisamment de force pour dans une zone de sécurité. Il ne pouvait pas volait, ni courir, la créature enfance de lui avait une aisance pour se déplacer assez étonnante. Le seul moyen pour Naksatra serait de le trancher sur une parade, car c’est bien beau de le repousser mais s’il ne contre-attaque jamais, le combat tournera surement en sa défaveur.  D’un coup, arrivant d’entre les arbres et l’eau marécageuse, apparu deux énergumènes. Un Ange et  … un Déchu ? L’ange fit tomber un objet brillant dans l’eau verdâtre, Nak n’eut pas le temps de voir ce que c’était mais il remarqua que le Déchu qui accompagnait avait un bras noir et rouge ce ne que au moment où une lame sorti du bras du Déchu pour se planter dans un deuxième Crapaud qui se trouvait dans les arbres et qui s’écrasa dans les eaux noirs du marais que Naksatra compris que le Déchu en face de lui possédait un bras métallique. Mais il n’avait pas le temps de s’occuper d’eux, le monstre que, lui affrontait, ne semblait pas s’intéresser à son ancien camarade, sa faim restait focalisé sur l’Ange de la Colère.

Se tournant autour, les deux adversaires continuaient à se fixer. La créature bondit d’un coup vers Naksatra pour lui porter une deuxième attaque, Nak re-bloqua mais il se passa quelque chose de bizarre, la créature attrapa littéralement le tranchant de l’épée et se fit saigner la main mais l’Ange Déchu ne comprit que trop tard quand il senti les griffes de la deuxième patte s’enfonçait dans son épaule. Se retenant de gémir, Nak retira la première patte du monstre qui tenait la lame de son épée,  lui tordit son poignée et de sa main valide il coupa net le membre de l’immonde Créature avec son épée. Tous les mouvements qu’il faisait le faisaient souffrir à cause de la présence des griffes du monstre dans son épaule. Mais grâce cette action, le Crapaud gémit et recula de toute urgence en se tenant son moignon. Une lueur de rage et non plus de faim se lisait dans ses yeux globuleux. S’il devait tuer, cette fois-ci, ça sera pour faire couler le sang de son ennemi.

En se décrivant des cercles dans l’eau marécageuse, le pied de Naksatra buta sur quelque chose de long. Il se pencha lentement tout en regardant le Crapaud dans les yeux, ce dernier croassait de douleur et ses respirations étaient de plus en plus difficiles, il attrapa l’objet. C’était une lance. Etonnamment, elle dégageait une énorme puissance, Nak pensa tout de suite qu’il devait s’agir de l’arme qu’avait fait tomber l’Ange. Il jeta un bref regard à celui-ci qui tenait son compagnon, il regarda rapidement l’être de lumière et après lui avoir fait un hochement de tête il lui lança son arme en espérant que ce dernier pourra la rattraper, malgré le fait qu’il soutient le Déchu de métal. L’Ange déchu de la Colère espérait que l’Aile blanche puisse la récupérait s’en servir et il reporta son attention sur le Crapaud amputé. Il fallait terminer ce combat, car lui et son camarade qui était en train de pourrir dans l’eau noire du marais n’était surement pas les seuls, une tribu ou un autre regroupement du même style. Naksatra décida de prendre les devants et d’attaquer, il puisa dans toute sa force pour se rapprocher le plus vite possible de sa cible avant que son adversaire n’est le temps d’agir.

La créature lâcha son moignon et leva sa patte griffu en direction de la tête de Nak  pour pouvoir le lui arracher de ses épaules, l’Ange déchu esquiva le coup de patte de peu, qui lui arracha quelques mèches de cheveux mais il pu transpercé le ventre de la créature qui gesticula de douleur se qui ne d’augmenter que l'enfoncement de l'épée angélique dans la chair, sa langue gigotait de droite à gauche, son bras encore valide essayait de d'attraper son agresseur mais la blessure fatale le fatiguait de plus en plus. L'homme Crapaud tomba à genoux et Naksatra retira son épée et regardait sa victime croasser difficilement en crachant du sang. l'Ange déchu lui laissa quelques secondes puis leva son épée et l’abatis d'un coup à l'horizontal et trancha net la monstrueuse tête qui sombra dans l'eau, le reste du corps flotta légèrement à la surface dégageant une odeur se mariant très bien avec l'environnement du marais. Néanmois sa blessure à l'épaule le faisait souffrir et se demandait si l'Ange pourrait le soigner, il remarqua encore une fois en rangeant son arme que la lame n'était toujours pas taché de sang. Il se plaça en face de l'homme aux ailes blanches et déclara d'une voix épuisé

" Bonjour, je m'appelle Tathamet Naksatra, mais je préfère Naksatra ou Nak, je peux vous aider avec votre Déchu?"

Tout en disant cela il espérait attirer suffisamment confiance et aida un potentiel allié à porter son compagnon d'armes

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Lun 23 Nov 2015, 10:09

Orphee posa ses yeux sombres sur le déchu qui se battait contre l'autre crapaud vindicatif. S'amusant presque de voir sa manière de faire, il fini par tenter de se redresser seul mais son corps ne le soutenait pas encore assez. Il lui faudrait être plus fort, et pourquoi diable avait-il tuer cet autre crapaud en protégeant l'ange d'ailleurs. L'ange était nettement plus puissant que lui, mais encore foncièrement gentil pour chercher un compris avant la mort. Il ne l'avait jamais vue se battre sérieusement au-delà de ses limites, mais il espérait pouvoir avoir cet honneur un jour, et en faire tout autant pour le garder en vie.
Zéphiel l'observait avec angoisse. Il avait une sainte horreur de rester en retrait alors qu'il pourrait l'aider, mais peut-être Orphee avait-il raison, il fallait le laisser faire et attendre de voir au cas où ils n'auraient plus d'autre choix que d'intervenir pour lui éviter la mort. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas. Même, pendant son combat, il osa ramasser l'arme que l'ange avait perdu et la lui relancer. Relâchant d'un bras son ami, il la saisit tout naturellement et s'en servit pour se maintenir mieux dans la boue du marais.
Pas une seconde Zéphiel ne manqua le combat qui opposer cet homme à ce crapaud, et bientôt, la créature tomba à son tour dans l'eau du marais, laissant son sang donner une toute autre teinte à l'eau déjà bien sombre.

Relâchant lentement Orphee en lui donnant sa lance pour qu'il s’appuie dessus, ce que fit le déchu en posant quelques questions muettes à son ami, il le vit faire quelques pas vers l'autre énergumène qui avait mit le temps pour abattre un simple crapaud. Il songeait cela, mais avec la magie qu'il avait du employer pour le tuer lui, il comprenait que l'autre ai pris son temps.
Ils eurent droit à une présentation brève. Ainsi donc il se nommait Naksatra. Orphee s'en souviendrait, comme il se souvenait des prénoms de tous ceux qu'il avait rencontré, même avant en temps qu'ange, même avant sa rencontre avec l'ange et le tiregan.

- Enchanté Naksatra, moi c'est Zéphiel, et lui Orphee.


Tout en observant la blessure à l'épaule d'un probable futur compagnon de route, le blond gardait un œil discret sur son ami qui semblait avoir bien du mal à se tenir tout seul debout, mais qui ne montrait rien. Approchant très lentement une main de l'épaule du second déchu de leur petite troupe, Zéphiel laissa sa magie passer discrètement pour soigner celle vilaine blessure et retirer, s'il y avait, toute trace de poison. Ca ne l'étonnerait pas que dans ces marais putride, les créatures soient venimeuses et les plantes vénéneuses.

- Ne restons pas là… J'ai pas un bon pressentiment.

Fit alors Orphee en se laissant soutenir par son comparse, redonnant la lance à l'ange qui ouvrirait la route. Ils feraient une bien drôle d'équipe. Déjà de base, il trouvait que l'ange avait de drôle de fréquentation. Un démon, il lui avait raconté, et visiblement, il croyait toujours en lui, un tiregan, Nicholas, plutôt distant avec les autres et qui couvait l'ange, et lui, un déchu, qui avait voulu comprendre cet ange, savoir pourquoi à ce point il donnait envie de le suivre.

- Zéphiel ?


Il le voyait immobile et les yeux perdu derrière eux. C'est en sentant le souffle chaud dans sa nuque qu'il comprit alors ce qui pouvait avoir dans leur dos.

- Zéphiel…
- Silence.

L'ange avait terminé de soigner Naksatra à l'instant et se préparer à repousser l'immonde créature. Ce n'était pas un crapaud cette fois, c'était une sorte de corbeau à pattes d'homme qui était bien de deux têtes plus grands qu'eux trois.
Le croassement du corbeau fit frissonner le blond qui mima de posséder un arc dans ses bras après avoir attacher soigneusement sa lance dans son dos. Il criait dans ses yeux à ses camarades de ne surtout pas bouger.
Peu à peu, dans ses doigts, on pouvait discerner quelques volutes vertes former un arc et une flèche. Il visait l'oeil de la créature, au moins pour la repousser et avec un peu de chance, la tuer. Priant de toute son âme son élément de lui obéir, Zéphiel ne quitta pas des yeux le corbeau et lorsqu'il voulu attraper la tête d'un des deux déchus, décocha son trait de vent meurtrier. Le cri que fit la créature alerta probablement la moitié du marais où ils se trouvaient.
Orphee, dès qu'il vu la main relâcher la pression sur la flèche, avait entraîner Naksatra qui le soutenait à avancer vers l'ange, à se placer derrière lui.

- Aide le, j'ai juste besoin de recouvrer mes forces, mon corps n'est pas aussi fort qu'avant.


Il mettait en cause son enfermement prolongé à Jucktion. Il avait presque tout perdu là bas, et si l'ange n'était pas venu, il aurait sans doute laisser son âme loin derrière lui.

Le corbeau hurlait de douleur mais n'avait visiblement pas dit son dernier mot. Réitérant son attaque, cette fois contre l'ange, il se heurta à un bouclier. La main de l'ange fut néanmoins recouverte de quelques écorchures mais il en fallait plus pour l'arrêter.
Zéphiel considéra ses amis et la hargne de la bête face à eux.

- C'est pas comme ça qu'on arrivera à trouver cette fichue grotte…

Marmonna le déchu, tout en essayant de puiser au fond de son corps suffisamment de ressource pour protéger les deux combattants du corbeau à jambes humaines. Pourvus que tout aille vite, c'était sa condition. Il répugnait vraiment de se trouver dans ce marais.

- Baisse toi !!


Hurla-t-il au blond qui s'éxécuta et évita un coup d'aile qui voulait le décapiter. Comme avec Nicholas, il pourrait bien les guider, mais ils étaient moins rompu à l'art du combat que le Tiregan. Il regretterait presque sa présence en cet instant.
Pourtant le Tiregan lui avait dit ces mots avant de partir : fais lui confiance, tu serais surpris de ce qu'il est capable de faire juste pour protéger ceux à qui il tient.
Alors, il lui ferait confiance, et à cet autre déchu aussi.

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Mer 25 Nov 2015, 14:11

Il était un peu éreinté, après ce combat, c’était son premier vrai combat depuis une éternité et ce Crapaud lui avait permis de se dérouiller. En s’approchant de l’Ange et du Déchu il rangea son arme dans son fourreau. L’Ange s’appelait  Zéphiel et son compagnon Orphee, pendant les présentations, Naksatra se massait son épaule ensanglanté ce qui dut attirer l’attention de Zéphiel car ce dernier s’approcha pour le soigner. Sa main dégageait une sensation de … légèreté ? Les entailles formées par la créature commencèrent à se refermer petit à petit, Nak remarqua que le visage de l’Ange faisait ressortir une légère sérénité, il avait sans doute voulu intervenir pendant le combat mais il ne l’avait pas fait car il était en train de soutenir son ami mais en voyant Naksatra s’en sortir ça l’avait sans doute rassurer. Fermant les yeux et laissant Zéphiel faire son travail, l’Ange Déchu de la Colère respira calmement et se demandant ce que ses personnes faisaient là, même si, il se doutait de leurs buts.


A côté d’eux il entendit, un léger murmure provenant d’Orphee, Nak n’entendit pas ce qu’ils se disaient mais remarqua que l’attitude de l’Ange avait changé. Après avoir, d’une lenteur dérangeante, retirait sa main et mine de rien tout ce passa vite. Il vit son soigneur faire apparaitre une sorte d’arc de vent et tirait une flèche derrière lui, à ce moment, Orphee l’avait attirait avec lui et tous deux, s’étaient retrouvé à projeter contre un arbre du marais. En se relevant et en n’aidant Orphée à se rétablir, Naksatra entendit un croassement de la même trempe que du Crapaud. Il vit alors leur nouvel adversaire : Un homme ? Non. Une chose d’une taille impressionnante, un corps recouvert de part et d’autre de plumes noirs, de longues jambes squelettiques,  et une tête de corbeau ensanglanté, surement provoqué par l’attaque de Zéphiel. Orphee lui demanda  d’aller lui prêter main-forte, lui-même était trop faible pour aider l’Ange. Naksatra  jugea bon de l’écouter et ressorti son épée et tenta de contourner le Corbeau pour essayer l’attaquer par derrière, mais leur adversaire avait prévu le coup et enragé par la perte de son œil il balança son énorme main griffu vers ses côtes, Naksatra para avec son épée, mais la puissance du coup le fit reculer de quelques mètres malgré la vase du marais qui ralentissait ses mouvements.  Nak jugea rapidement les précédents évènements, l’Ange avait créé un arc qui lui avait permis de décocher une flèche asser  puissante pour provoquer des dégâts non-négligeable à l’Homme-Corbeau. Si Naksatra pouvait permettre à Zéphiel de recommencer son attaque pour qu’il puisse viser un point vital de la créature et ainsi mettre un terme au combat. Il cria à l’Ange


«  Je vais essayer le distraire, réessaye ton truc avec l’arc et tente de toucher un point vital »


Le corbeau détourna la tête pour fixer d’un air belliqueux ce lui qui venait de crier, il le regarda et ouvra son bec bien grand et poussa un croassement. Naksatra se baissa pour ramasser des algues pourri et les jeta au visage de la créature qui l’ai dévia de leurs trajectoire. En pouvait voir son bec formait un léger sourire de requin en direction du gêneur et commença à se diriger vers l’Ange de la Colère à grande enjambé. Nak se remit dans la même position contre son combat du Crapaud. Le pied gauche mit en avant, le torse droit, les deux mains sur la garde au niveau de la taille, la pointe de la lame dirigée vers l’ennemi. Toujours aussi étincelante même dans un lieu aussi sombre que celui-ci. La Créature avançait toujours, faisant claquer son bec en direction de son futur repas. Tout aussi surnaturel qu’elle est, ça reste une bête, elle régissait à des instincts basiques, une quelconque stratégie comme celle de détourner l’attention d’un adversaire pour permettre à des alliés de contourner l’ennemi.


La chose emplumée commença en donnant en coup de pied vers la tête de Naksatra. Ce dernier le para avec le tranchant de son épée, mais ça n’eut pas l’effet désirée, sa jambe d’un blanc cadavérique était aussi dure que de la roche. La créature profita d’une demi-seconde d’inattention de la part du jeune Déchu pour forcer sur sa jambe pour le déstabiliser. Nak se rétabli le plus rapidement possible et vit un bec grand ouvert se diriger vers lui. Il puisa dans toute sa force et contracta tous ses muscles, il ferma le bec d’une main et fit en sorte de le briser. Le résultat fut aussi intéressant, au lieu de le briser, il lui tordit ver le haut, arrachant un horrible croassement étouffé.

« Au moins t’arrêtera de nous vriller les tympans »

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Jeu 26 Nov 2015, 17:02

Les yeux verts prirent une lueur froide en voyant la bête rugir de douleur. Une chance qu'il avait pu complètement rétablir le bras de Naksatra, car se battre en étant blessé était loin d'être avantageux, surtout dans un environnement moite comme celui-ci où les bactéries devaient être plus que prolifique.
L'arc vibra, comme l'air lorsqu'on le transperçait, et la flèche rendit borgne le corbeau humanoïde.

Orphee gracia son comparse d'un signe de tête pour l'avoir aidé à se redresser avant de l'envoyer aider leur ange. Qu'il détestait être faible, même s'il ne voulait pas se battre au moins, il aurait pu le protéger et fuir loin de ça avec lui. Mais il ne pouvait pas, et il doutait que Zéphiel soit du genre à accepter de fuir et de laisser un compagnon seul en retrait.

Le blond garda son calme et son arc disparu au moment où la flèche pénétra l'oeil de la bête. Il ne souriait pas, il ne cillait pas. Son corps se pencha faiblement en avant et la tension du à sa concentration était palpable. Dans son dos pourtant, on complotait pour l'aider. Il entendit les voix des deux hommes et aperçu la silhouette de l'homme à l'épée immaculée.
Sa brillance le frappa mais il n'en n'avait jamais vue de semblable.

A la voir de prêt pourtant, Orphee en reconnu la finesse et l'intensité.

- Naksatra, les anges sont avec toi !

Sous ses mots, le déchu sourit et en voyant le bec tordu se redressa. Il n'avait pas complètement récupéré, mais il se sentait suffisamment mieux pour tenir tout seul. La lance décrivit une étrange rotation lorsqu'il la jeta en direction de Zéphiel.

Le blond observa, chercha une ouverture mais il ne lui permis aucun écart. Serrant son poing gauche, il avança dans l'eau. Lorsque Orphee interpella le second déchu, il se stoppa, admira la force de son compagnon qui retourna le bec de la créature et en sentant l'air changer derrière lui, releva sa main qui intercepta l'arme.
Son corps se pencha, la lance frôlait la surface trouble de l'eau. Il siffla, aussi fort qu'il le pouvait, pour avoir sur lui le regard de la bête.

- Je ne te permet pas de mettre à mal mes compagnons. Je ne te permet pas de troubler le calme de ce marais ni même ton envie meurtrière.

Tout autour de lui, des filaments lumineux vert apparurent et voletèrent doucement avant de se concentrer sur la pointe de sa lance.

- Tu ne voleras plus.

Sur ses mots, il donna deux coups de lance dans l'air en décrivant des demis cercles à la verticale, tout en veillant à ce que Naksatra ne soit pas dans son champ d'action. Des lames de vent suivirent son geste et il amputa l'homme corbeau de ses ailes et bras noirs. Le sang jaillit de ses articulations complètement inutiles et le cri, malgré son bec tordu, fut aussi douloureux qu'un coup de pied au ventre. La créature était monté dans les aigus lors de son cri d'agonie et elle voulu en finir avec le déchu qu'elle avait à porté, mais en dirigeant son attention sur lui, elle en oubliait l'ange et ses attaques de vent.

- Tu ne chanteras plus.


Un nouveau geste, le bec coula à pique et le sang afflua de nouveau alors que la bête tomba en arrière dans l'eau putride. Elle se tordait de douleur, mais de son œil encore entier promettait mille tourment à l'ange.

- Tu ne vivras plus.

Comme une sentence, il matérialisa de nouveau son arc de vent et encocha une flèche bien plus net que la première, comme si, au fil du combat, sa concentration n'avait cessé de croître. Il visa en l'air et laissa le temps à sa flèche de terminer sa courbe et retomber dans le coeur de l'homme corbeau qui rendit son dernier souffle et cessa de bouger.
L'ange ferma les yeux et toute sa magie se volatilsa avant qu'il ne pose ses yeux sur Naksatra.

- Est-ce que tout va bien pour toi ?


Lui demanda-t-il alors en s'approchant, laissant Orphee le suivre pour les rejoindre. Le déchu de la paresse souriait distraitement et jetait à nouveau un regard sur l'arme de son homologue.

- Où as-tu eu cette lame Nak ?


Demanda-t-il sans se soucier si ses deux compagnons étaient fatigués ou non. Le marais ne semblait pas paisible, loin de là, et plus ils s'enfonceraient, plus il leur serait dur de survivre face à ses gardiens.

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Ven 27 Nov 2015, 23:49

L’Ange prononça sa sentence envers l’Homme-Corbeau, les lames de vents coupèrent les ailes qui tombèrent dans l’eau marécageuse, Naksatra se demandait quelle effet sa devait être de perdre ses ailes. Une chose horrible sans doute. L’Ange continua son jugement, se fut le bec qui s’arracha du visage, du sang s’écoula le long du visage monstrueux. L’ange finit son verdict et envoya une nouvelle flèche de vent meurtrière qui transperça la créature de par son cœur, la créature eut un spasme qui se rependit dans tout son corps, elle tomba à genoux, son dernier œil vide d’émotion se fit recouvrir par sa paupière, le reste de son corps tomba et sombra dans les eaux noirs du marais. Cette capacité qu’avait Zéphiel de manipuler mettait en garde Nak sur le fait que cet homme devait être puissant. L’Ange Déchu de la Colère avait toujours la main sur la garde de son épée remarqua des yeux rouges et jaunes dans la pénombre des arbres, les yeux disparurent, comme si les créatures reconnaissaient la puissance de l’Ange, pour combien de temps il serait en paix, il ne le savait pas. Il s’arrêta sur une grosse racine de d’arbres et s’assit sur elle pour respirer, Orphée avait l’air d’aller mieux et d’avoir récupéré ses forces.


Zéphiel se rapprochât de lui en questionnant son état


« Hein ? Oh oui je vais bien, un peu fatiguer, enchainer ce combat après celui contre le Crapaud, une petite pause de cinq minutes ne serait pas de refus mais je me doute bien qu’il faudrait qu’on n’avance un peu dans ce marais pour trouver un endroit sûr. Mais avant qu’on parte, j’ai une petite question. Etes-vous pour la fameuse bibliothèque ? Si oui j’aimerais que nous discutions à l’avance de ce que allons faire si on la découvre. En toute amitié évidemment »


Naksatra ne voulait pas se montrer offensant mais il souhaitait être clair sur ce point-là, on lui avait demandé de retrouver la bibliothèque du marais et de récupérer quelques ouvrages. Après les autres livres l’Ange pouvait se les garder y’a pas de problèmes. Le Déchu dénommé Orphée, s’avança lentement vers eux grâce à la lance de Zéphiel. Il arriva vers eux et posa une question à laquelle Nak ne s’attendait pas. Ou avait-il eu cette épée ? Il aurait bien aimé ne pas répondre mais après les récents évènements … Et puis l’Ange pouvait connaitre l’origine de cette épée, ce qui serait un pas de plus vers l’histoire de ses parents. Ce qui ne serait pas de trop pour Nak qui souhaitait toujours en n’apprendre plus son père


« Eh bien, pour te dire j’en sais pas grand-chose. Mon père est mort bien avant que je le connaisse et ma mère est décédé il y a quelques mois maintenant, avant de quitter le lieu de mon enfance je suis allé chercher dans un vieux coffre, cette épée qui aurait appartenu à mon père, ... Sinon je peux aussi vous dire, a part le faite qu’elle a l’air de sortir des forges des Anges, qu’à chaque fois que je tranche un ennemi, le sang ne la tache pas et il y a ces runes écrite dans notre langue Orphée. Si on les traduits en langue commune ça donne ça : Mort ou vie. Je n’ai pas encore compris ce qu’elle signifiait, j’espère avoir répondu à ta question »


Naksatra prit sur lui et passa son épée à Orphée pour qu’il puisse l’examiner, pendant que ce dernier regardait sa lame, il invita tout le monde à se remettre en route vers la grotte qui contenait la bibliothèque. Le mieux il partirait de cet endroit, le mieux se serait. Nak remarqua que ses provisions avaient été trempés et donc immangeable, dépitait, il les jeta dans l’eau en lâchant un juron, ils devront se serrer la ceinture jusqu’à sortir du marais. En n’attendant l’Ange de la Colère surveillait les environs pendant qu’il parcourait le marais, au bout de cinq minutes il réclama son épée à Orphée, la remettant dans son fourreau, il se sentait soulagé de l’avoir à nouveau en sa possession et recommença à inspecter les lieux tout en marchant. Rien n’a signalé pour le moment, depuis que le Corbeau avait été réduit au silence, la petite troupe n’essuya aucune attaque de monstres, tant mieux, au moins ça leurs laissaient le temps de se reposer, il n’était pas question de relâcher leurs vigilance mais au moins c’était déjà ça.

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Dim 29 Nov 2015, 17:02

Ce fut soulagé qu'en le voyant s'installer sur une racine haute, il l'entendit répondre que tout allait pour le mieux. Zéphiel n'aimait pas prendre la vie, ni même imposer un jugement, mais il avait une sainte horreur à ce qu'on s'en prenne à des personnes innocentes, ou plus encore, à ses amis.
La question sur leur raison de se trouver dans les marais le laissa pensif. C'est vrai, ils s'étaient entraider sans même savoir ce que l'un ou l'autre venait faire dans cette région.

- Eh bien, oui, nous sommes à la recherche de la fameuse bibliothèque. Néanmoins, c'est pour des raisons personnelles, donc je doute que nous te gênions.

Il n'en dit pas plus, coupé dans son élan par la question d'Orphee sur l'épée. Lui n'y connaissait rien, il était encore trop jeune à la vie pour savoir ce genre de chose. Mais à en juger par le regard de son ami sur la lame, pour lui, c'était d'un tout autre ordre.
S'avançant un peu plus vers Naksatra, le déchu saisit la lame qu'il lui tendait avec une pointe de regret alors qu'il lui racontait comment il l'avait eu.

- Comment une telle lame a-t-elle pu…

Orphee admirait sa brillance, son éclat majestueux et les inscriptions gravées. Tout en la faisant tourner dans ses mains, sans prendre le risque de la faire tomber, il laissa ses doigts effleurer la lame et la résonance ne le trompa pas dans ses souvenirs. Un homme avait déjà tenu cette arme, un homme aux côtés duquel il s'était déjà battu lorsqu'il avait ses ailes blanches.

- Si cette lame est un héritage, sache néanmoins qu'elle a appartenu à un archange de la justice et que son inscription correspond à la balance des choix qu'il devait bien souvent faire pour le compte des siens.

Il soupesa l'arme. A en juger par sa tenue, elle n'avait pas vieillit et elle ne s'était jamais émoussé. Si ce qu'il pensait était vrai, alors cette épée était lié à son porteur. Tant qu'il vivrait, elle ne se brisera jamais.
Souriant distraitement, il la trouvait parfaite, comme ce jour là. Tout en secouant son visage, il perçu le bruit des pas dans l'eau de ses camarades et se remit en marche à son tour. Il ne faisait pas bon de traîner dans les environs, et même si la faune avait pris ses distances, la flore les entravait avec une précision redoutable.

- Tu en sais des choses…

Fit alors Zéphiel en tournant ses yeux sur Orphee tout sourire, se moquant gentiment de son ami.

- N'oublie pas ce que j'ai été. Je ne regrette ni ma vie, ni ma seconde chance parmi les anges, et encore moins ma déchéance.
- Ha, tu es un homme sans regrets, tu es sûr ?
- Sur ma vie je n'en n'ai pas, sur mes actions oui. Cette fois là…

Tendant sa main pour rendre l'arme à son propriétaire, ses yeux touchèrent le sol avant qu'il ne continue.

- Cette fois là, si je ne lui avait pas pris sa lame, il serait sans nul doute encore en vie.
- De qui parles-tu ?
- De la première personne a avoir porté cette épée.

Ouvrant grand ses yeux, l'ange reporta toute son attention sur la route. Mis à part quelques grosses racines, quelques profondeurs inquiétantes, rien ne semblait vouloir les déranger, pas depuis la mise à mort du corbeau humanoïde.
Pourtant, à mesure qu'ils avançaient, dans l'eau, une forme allongée, sans pattes, à sang froid, les suivait discrètement.

- En fait tout à l'heure Nak, j'aurais du te dire que les archanges étaient à tes côtés grâce à l'épée. Nul doute que leur regard reste posé dessus encore maintenant. Tu as peut-être une grande destiné, va savoir. 

Tout en finissant par tourner le sujet en dérision, Orphee se rapprocha rapidement de Zéphiel et passa une main légère sur son épaule. Au moment où il parvint à capter son attention, il montra la surface de l'eau en face d'eux qui était tout sauf plane comme elle aurait dû être.
Comprenant parfaitement, l'ange observa les arbres. Il était impossible pour eux d'aller s'y réfugier, si d'autres hommes corbeau y résidaient, se serait un vrai carnage. L'ange n'avait pas non plus envie d'utiliser sa magie pour les faire passer par dessus l'eau et tenter de trouver la grotte.

- Un serpent de mer, un reptile ou une chose comme ça.

- Alors essayons de progresser uniquement sur les racines émergées pour ne pas prendre le risque d'un nouvel affrontement. Pas que l'idée de manger du serpent grillé me déplaise, mais si on use toutes nos forces de combat maintenant, qui sait ce qui adviendra.
- L'idée du serpent grillé me donne faim.

Fit alors Orphee qui laissa Zéphiel monter en premier sur la racine hors de l'eau et invita Naksatra à en faire de même. Un peu plus proche d'eux, l'eau ondula faiblement et le déchu toujours les pieds dans l'eau, attendait. Il ne voulait pas mourir, pas non plus jouer au héros, mais il voulait voir ce monstre de ses propres yeux et savoir si l'arme qu'il avait cru reconnaître était bien l'épée que porter son jeune homologue.

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Mer 02 Déc 2015, 20:40

De quoi ? Il avait du mal entendre. Oui, c’est surement ça. Il est logique qu’en voyant cette lame,  de se dire qu’elle a forcément appartenu à un ange, mais, c’est de son père qu’il a tenait. D’accord, il en savait rien justement de son paternel, ni de sa mère d’ailleurs. En n’y réfléchissant, un Ange pouvait être déchu de son statut sacré. Soit, un Ange, d’accord. Mais Orphée lui avait dit que cette épée appartenait dans le passé à un Archange de la justice. Tant de choses étaient confuses dans son esprit, il se souvint de la bibliothèque de son père, dans l’un des livres qu’il avait lu, il avait vu un passage qui mentionnait la hiérarchie des anges. Il existait un ordre appelait les Archanges Véritables, connu dans toutes les terres du Ying et du Yang, ces êtres ailés étaient au nombre de sept et le plus puissant est celui de la Justice, considéré comme le bras droit du Souverain des Cieux, il est l’ange qui juge si l’un de ses congénères doit être déchu ou pas, grand stratège et guerrier, mais aussi sage et diplomate.  Naksatra secouait la tête. Que penser ?


Zéphiel lui avait assuré qu’il était là pour une raison personnelle et qu’ils ne le dérangeraient pas, bon au moins, ça s’est clair. Il voulut en n’apprendre plus sur eux, comment ils s’étaient rencontrés ? D’où ils venaient ? Si il était amené  à les côtoyaient pour un temps, au moins les connaître un peu. Au moment où il commença à ouvrir la bouche pour se renseigner, Orphée lui dit qu’il que les Archanges le regardaient surement de près. Mais qu’est-ce qu’ils surveillaient, lui ? Ou l’épée.


Aller Naksatra reprend toi et finit ce pour quoi tu es venu
murmura t il dans sa langue maternel


Soudainement, il remarqua que les deux hommes s’étaient arrêtés, apparemment une chose les suivait de près et c’est vrai qu’en regardant un peu l’eau remuait de façon anormale. Zéphiel décida de passer par les racines qui dépassaient de l’eau noir et verdâtre du marais. Bonne idée, si le petit groupe pouvait éviter un autre combat, histoire de se reposer. En gravissant les branches il demanda une chose à l’Ange Déchu


« Dis-moi Orphée, j’ai une requête : J’aimerai, quand Zéphiel, toi et moi on n’aura trouvé respectivement ce qu’il nous faut,  avoir plus d’informations sur cette lame et toute l’histoire qu’elle a, car si, comme tu le dis, elle aurait appartenu à un Archange de la Justice. Ça me laisse perplexe car, comme je te l’ai décrit juste avant, je l’ai trouvé dans un coffre avec une lettre de mon père qui m’était adressé. Mais je souhaite avoir une discussion avec toi plus tard si on l’a maintenant, je risque d’être déconcentré. Es-tu d’accord ? »


Il espérait être le plus aimable possible, c’était la première personne qu’il rencontrait et qui en savait autant sur son épée, donc une possibilité en plus d’en n’apprendre sur son mystérieux père. Nak ne pouvait pas se permettre de laisser une occasion pareille. Ils avançaient rapidement, les racines n’entravaient pas leurs  mouvements ou du moins leurs compliquaient pas leur progression. La chose était toujours sur les talons du trio d’aventuriers. Qu’est-ce qui les suivaient ? Il avait entendu Zéphiel et Orphée supposaient à un serpent de mer ou un reptile. La défaite des deux Crapauds et  du Corbeau avait peut-être dissuadé momentanément quelques créatures de les attaquer. Espérons que cela dure jusqu’à la découverte de la grotte. Au faite, l’Ange connaissait-il des informations supplémentaires sur l’emplacement de la mystérieuse grotte ? Ou alors des renseignements sur le magicien qui avait caché ses bouquins dans ce bourbier infâmes ? Naksatra pouvait au moins affirmer avec certitude qu’il avait trouvé de bons gardiens.


« Zéphiel ? Que savez-vous de plus que moi sur l’emplacement de la grotte ? Car la seule chose que je sais c’est ce qu’on m’a dit : Une grotte perdu dans le marais et les villages ne m’ont rien dit d’utiles Tout ce que je sais, c’est que certains habitants des villages sont des ancêtres de ceux qui auraient rencontrés le fameux magicien. Tu ne saurais pas un ou deux trucs sur l’emplacement de la grotte ou alors sur ce magicien ? C’est bien beau d’avancer en aveugle mais je tiens à signaler qu’on n’a plus de provisions donc ça risque de devenir un peu compliqué »

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Mar 22 Déc 2015, 22:12

Orphee soupira et se rappela malgré lui cette scène sanglante. Les démons, les anges et les archanges, les défenseurs des vertus et les défenseurs des péchés s'affrontaient. Lui n'était pas encore assez fort à cet époque, pourtant il y était, les pieds dans le sang. Il se souvint, à ce moment là sa magie était monté en lui et ne lui avait pas obéit. Alors cet archange était venu, le protégeant d'un trait mortel avec son épée qui vibra. Le sang coulait, rouge, et il ne voyait presque plus rien, pourtant il le reconnu, il le connaissait, l'archange de la justice, tout jeune en poste et pourtant, cette bataille lui incombait déjà. Sa main chaude l'aida à se relever et, sentant une attaque fondre sur eux, Orphee lui avait prit l'arme des mains et l'avait brandit face à la magie noire qui fut annihilé, non pas par la puissance de l'ange qu'il était, mais par celle de l'épée, propriété de l'archange.
Une larme de regret naquit dans le creux de ses yeux qu'il balaya en grimpant à son tour sur les racines, faisant bien attention de ne pas glisser. Quand Naksatra lui adressa quelques mots, il eu du mal à tout bien saisir, mais le plus important resta dans sa tête, il voulait en savoir plus, il voulait connaître ce que savait le déchu de la paresse sur cette arme, tout ce qu'il savait. Hochant positivement la tête, il resta perdu dans son souvenir en contemplant la brillance de l'arme. Sa vibration, si particulière. D'où tirait-elle cette lumière ? Nul doute que son camarade trouverait plus ample réponse dans la bibliothèque des anges.
Se rendant compte qu'il attendait une réponse, Orphee haussa les épaules et répondit clairement :

- Je te le promet. Dès qu'on est en lieu sûr, je te raconte tout ce que je sais.

Zéphiel observait les alentours avec méfiance alors qu'il avait bien remarqué que son ami semblait perdu dans ses souvenirs. Troublait lorsqu'il remarqua la larme dans l'oeil d'Orphee, l'ange ne prononça pourtant pas un mot, connaissant sa nature au fils des jours passés à ses côtés. C'était une personne franche mais discrète.

Un cri sourd, comme un animal blessé, résonna dans le marais peu après la question de Naksatra à Zéphiel sur ce qu'il savait de la bibliothèque. Attrapant une branche basse pour éviter de glisser sur la prochaine racine, l'ange frémit mais répondit, les sens aux aguets.

- Ce que j'en sais c'est qu'elle se trouve au fond d'une grotte dont l'accès est bien camouflé par la végétation puisque personne n'a su la trouver depuis des années. Je sais aussi qu'elle est bien gardée, du moins, c'est ce que me souffle le vent.
- C'est pas bien rassurant tout ça petit ange.
- Je sais bien, mais pour ce qui concerne la nourriture, c'est vrai qu'on a plus rien. Notre sac est tombé dans l'eau mais, on pourra toujours se débrouiller. Je suis sûr qu'on trouvera bien une créature à tuer et comestible. Faudra juste faire un feu, ça je ne sais pas faire.
- Je peux toujours essayer, mais je garantis rien dans cette atmosphère humide.

L'ange posa ses yeux vert sur les deux déchus à ses côtés et continua d'avancer alors que de nouveau, le cri de l'animal blessé retentit.

- Achever et dépecer me dérange pas non plus.

Finit par dire Orphee avant de se retourner et de voir le dessus de l'eau bouger un peu plus et deux yeux jaunes se faire voir à raz de la surface.

- Sans glisser, il va falloir courir jusqu'au cri de la bête à l'agonie. Avec un peu de chance, c'est un gros chat bon à manger. Si on le tue pas vite, les prédateurs risques d'arriver en masse et nous on risque de se faire prendre pour futur repas.
- Orphee…

Zéphiel attira son attention. Tout autour d'eux, plusieurs paires d'yeux jaunes ressortaient petit à petit de l'eau, restant à la limite de la surface. Ca n'annonçait rien de bon pour le trio d'aventuriers.

- Courrez !


Annonça-t-il sans tergiverser plus longtemps, poussant l'ange à démarrer et ouvrir la voie devant eux, laissant son vent les porter un peu lorsque les racines étaient trop glissantes. Les yeux jaunes les suivaient, de près ou de loin, mais pas un seul de ses propriétaires ne venaient les attaquer.

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HRP : désolée pour l'attente, imprévus IRL :)
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Mar 29 Déc 2015, 13:28

Ils avançaient grâce aux énormes racines des arbres, racines tellement géantes quelles sortaient de l’eau putride du marécage. La progression n’était pas difficile pour le trio bien singulier, composé de deux Anges Déchus : l’un de la Colère, l’autre de la Paresse. Le troisième compagnon était un Ange : grand, resplendissant et après l’avoir bien démontré, cet être de lumière était bien puissant … Naksatra réfléchissait à la conception des évènements : Un Ange et deux Ailes Noirs qui fessaient équipe, pour trouver un lieu mystérieux et emplis de magie. L’ange de la Colère, malgré le fait, qu’il est demandé  à Orphée de ne plus évoquer le précédent sujet de conversation,  était encore remplit de doutes au sujet de son épée, et paradoxalement, de son père. Si son paternel, avait été de son temps un Ange, qui plus est, un Archange de la Justice ! Cela chamboulerait ses convictions. Peut-être devrait-t-il en parler à Zéphiel ? Qui sait ? Il pouvait très bien se renseigner auprès de ses supérieurs, ou alors, dans quelques archives, au sujet d’un certain Ange de la Justice qui aurait embrassé la mort et qui aurai eu en sa possession une épée étincelante.

Pendant qu’ils marchaient à travers le marais, Naksatra écoutait  d’une oreille absente ce que l’Ange lui disait, il ne savait pas grand-chose par rapport à lui, mais il était d’accord avec lui au niveau du ravitaillement : Ils devraient se dépêcher de trouver quelque chose à manger et aussi, trouver de l’eau potable. Leur salut alimentaire venait d’un animal, dont le cri résonnait au loin. Tout d’un coup. L’action se débloqua, la créature qui les suivait, était à présent accompagnée de ses congénères. Ils se mirent à accélérer le pas pour éviter un autre combat, ils étaient fatigués et une bataille supplémentaire risquait de les fatiguaient encore plus, l’Ange était certes fort, mais, Orphée ne semblait pas dans une forme optimal de combat depuis leur échange sur l’épée de Nak et ce dernier était lui aussi fatigué. Il ne maitrisait pas encore la Superforce qu’il avait utilisé toute à l’heure face au Corbeau, apportait de la puissance à la personne qui en faisait appel, et si quelqu’un l’utilisait en étant faible, ou si il n’avait pas assez endurci son corps : Cela puisait dans sa vitalité et l’épuisait.

Ainsi, ils couraient en direction du cri de l’animal, ils ne s’étaient pas concertés avant, mais plus par instinct. S’ils trouvaient la créature, l’équipe pourrait faire un rapide feu de camp, et cuisiner la chose qu’ils trouveront, si elle est comestible. A de rare occasion, pendant qu’ils sautaient de racines en racines, Naksatra se sentait transporté, comme si il était transporté par quelques choses de léger. Il ne lui fallut pas longtemps pour deviner que Zéphiel était derrière ceci. Tout d’un coup, une question vint dans l’esprit de Nak. Il se permit de lui poser dans leur situation car, les créatures du marais ne semblaient pas les suivre.

« Zéphiel, je me posais une question … Vous autres les Anges, vous êtes protecteur d’un Humain en particulier non ? Avez-vous un Humain sous votre aile ? Comment se gère ce genre de relation ? »

Il espérait que sa question n’était pas indiscrète, l’Ange de la Colère avait entendu des histoires à propos  d’Anges qui auraient eu sous leurs protections un Humain, et ces derniers seraient mort et les Anges, devenus de n’avoir pu les protéger, aurait fait des actes contraire à leurs idéologies. On lui contait qu’un jour, une Ange Gardienne aurait succombé au Péché de la Luxure avec son protégé. Au bout d’un moment, ils arrivèrent dans un vaste endroit sans arbres et sans racines. Au centre il y avait de la terre qui se soulevait des eaux verdâtres  du marais, un petit ilot en définition. Sur cette land de terre, il y avait une sorte de Crapaud géant, mais pas comme les deux qu’ils avaient combattus un peu plus tôt, celui ressemblait vraiment à un batracien, il n’était humanoïdes. La bête était couchée sur le sol et elle sifflait en bougeant la gueule de droite à gauche. Elle s’était hissée hors de l’eau, trainant du sang derrière elle, Naksatra regarda ses compagnons et leurs proposa une idée

«  Cette bête est à l’agonie, l’achever serai un acte de bonté envers elle. Et puis, ont pourraient  la cuisiner pour nous restaurer. Apres avoir, bien entendu, identifié ses blessures, si elle n’a pas été empoisonné. J’ajouterais que ses cris d’agonie risquent d’attirer des prédateurs plus imposants. Que pensez-vous ? »

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Dim 10 Jan 2016, 11:50


Le mot avait fusé et l'ange n'avait pas pu se poser la moindre question. Il fut poussé par Orphee à avancer, veillant à ce que ses amis ne tombent pas, usant de sa magie pour retenir les pieds glissant et pour facilité les sauts lorsque la distance était un peu grande entre deux racines. Il ne fallait pas mettre un pied dans l'eau, qui sait ce que leur réserver ces yeux jaunes qui les suivait malgré leur course effrénée. Au fil de la course, l'ange sentit une présence s'éloigner, c'était Orphee, mais il n'avait pas le temps de s'arrêter, sinon il tomberait et entraînerait peut-être Naksatra avec lui. Un pincement au coeur le fit ralentir et écouter les bruits de la bête mourante vers laquelle ils se dirigeaient désormais.
Priant fortement, il espérait que le déchu de la paresse ne ferait pas la pire bêtise qui soit.

*****

Petit à petit, il ralentit sa course, laissant ses deux camarades prendre de l'avance. Ce n'était pas pour lui, tous ces efforts, il n'était pus dans le mouvement depuis bien longtemps déjà et n'avait pas envie d'en faire trop non plus. Pourtant, il se doutait que l'ange s'inquiéterait pour lui, comme il s'inquiétait pour tout le monde d'ailleurs, mais quelque part, il ne s'en souciait pas plus que cela. Cet envie, ce besoin de se reposer était plus fort que tout.
Se postant contre le tronc d'un gros arbre, Orphee leva les yeux vers sa cime et sourit. La nature avait vraiment quelque chose de magique. Alors qu'il se laissait à rêvasser, deux yeux jaunes s'arrêtèrent devant lui et petit à petit, remontèrent à la surface, laissant une tête écailleuse se dessiner hors de l'eau seconde par seconde, silencieuse.
Il l'avait sentit, toute cette puanteur n'avait pas fait faillir ses sens de guerrier, et bien qu'il soit faible, il avait ses instincts assez développé pour survivre un minimum dans un milieu aussi hostile que celui-ci.
Ses yeux s'arrêtèrent dans les pupilles jaunes de la créature devant lui. Un sifflement lui hérissa les poiles et l'amusèrent. Terminerait-il sa vie ainsi, croqué par un reptile dans un marais putride ? Il s'y refusait mais que pouvait-il faire d'autre de toute manière ?
A mesure que la mâchoire se rapprochait de lui et que le sifflement de la respiration atteignait sa peau, le déchu perdit consistance et appuya sa tête contre le tronc qui le soutenait, résigné mais apeuré par la mort.

La tête reptilienne se baissa, le corps allongé de la créature passa à côté du déchu, entourant l'arbre sans toucher la peau d'Orphee. Il entendit un craquement sec et sourd et vit quelques plumes tomber devant ses pieds. De nouveau, un même craquement et quelques nouvelles plumes, puis il perçu le mouvement inverse du corps allongé du reptile. Un serpent à la mâchoire aussi redoutable que celle d'un crocodile.
Lentement, il perçu de nouveau la tête puis la gueule de la bête. De celle-ci dépassé deux corps ensanglanté aux plumes noires. Des corbeaux, tout ce qu'il a de plus normal. Le serpent les posa aux pieds du déchu et se coucha un peu plus loin, gardant ses iris jaunes rivés sur l'homme aux plumes noires.

Il ne s'était déroulé que quelques secondes depuis qu'il s'était séparé de ses camarades et pourtant, toute cette scène lui avait paru duré une éternité. Mais le cadeau fait par ce serpent le troubla. Pourquoi cette aide, voulait-il juste les remercier de les avoir débarrasser des crapauds venimeux ?

- Il faut que je rejoigne les autres.

Ses yeux étaient figés dans ceux de la créature et un sourire se figea sur le visage d'Orphee.

*****

Zéphiel regardait les chemins qui se dessinait devant eux, cherchant à rejoindre la créature et à ne pas tomber dans l'eau où les observait les yeux jaunes. Après plusieurs minutes ils tombèrent sur un espace plus dégager et en son centre comme une sorte de terre-plein émergé où de l'herbe semblait pousser. Au centre de ce terre-plein du sang et une panthère ou quelque chose s'en rapprochant.

Derrière eux, un serpent d'eau surmonté par un individu approchait à grande vitesse.

- Zéphiel n'approche pas !!

Mais alors qu'il criait, il était déjà trop tard et l'ange s'était aventuré sur l'espace recouvert d'herbe. Autour de lui, et si Naksatra l'avait suivit, autour d'eux, des crocs se relevèrent à une vitesse folle et les enfermèrent. Ils venaient d'entrer dans la gueule d'une plante carnivore géante. L'odeur de mort commençait à s'élever, lentement. Dans quelques minutes, ils seraient digérer par la plante.


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Mer 20 Jan 2016, 22:50

Tout se passa vite. L’Ange avait devancé Naksatra et s’était dirigée vers le félin qui était à l’agonie. L’ange déchu ne s’était pas rapproché, Zéphiel s’était précipité pour aller voir l’état de la bête. Lui, il était resté en arrière, Orphée était introuvable. Avait-t-il trébuché sur une racine ? Ou s’était-t-il fait attrapé par une des bêtes du marais ? Alors qu’il s’apprêtait à alerter Zéphiel de la disparition de leur compagnon, il remarqua du mouvement dans l’eau, quelque chose se rapprochait de leur position à grande vitesse. Tout d’un coup, venant de noires profondeurs du marais, une scène plutôt absurde : Orphée à califourchon sur une sorte de serpent de mer géant. Il avait l’air paniquée et puis, que faisait-t-il sur cette bestiole ?

Il allait commencer à faire signe au Déchu quand ce dernier leurs cria de fuir ou dans le même genre. Ne comprenant pas ou il voulait en venir, Naksatra se retourna et vit alors avec stupéfaction ce que Orphée leur crier de fuir. Le soulèvement de terre sur laquelle était la panthère agonisante, bougeait de manière étrange, elle ondulait et de l’écume apparaissait en masse tout autour de la petite surface de terre. L’Ange qui était partie examiner la bête ayant compris ce qu’il se passait, avait bondit en arrière, évitant de ce fait, une énorme mâchoire se refermer, avalant le félin mourant. Une plante carnivore.

Naksatra en n’avait déjà vu sur des étals de marchands à Avalon, mais jamais de cette taille. Le genre de plante que les bonnes femmes mettent aux fenêtres pour éviter les éventuels vols. La gueule végétale provoquait des bruits horribles de suçons et elle semblait ingurgiter. Le trio regarder la scène se tenant sur leurs gardes, qui sait, peut-être que la plante démoniaque aller leurs sautait dessus. Mais au final elle en fy rien. Quelques minutes plus tard, la petite surface de terre avait repris sa forme normal, l’écume avait disparu et l’animal avec. Il y avait un truc qui le gênait dans tout ça, de ne pas avoir pu sauver la bête qui était en train de rendre son dernier souffle de vie, il avait voulu abréger ses souffrances, mais au fond de lui, il se disait que cette bête aurait mérité d’avoir la vie sauve. Regardant avec précision tout autour d’eux,  il supposa que tout danger était temporairement écarté, Naksatra se demandait si à un moment ou un autre il aurait une once d’accalmie qui durerait plus de dix minutes. Il prit une longue respiration et se rapprocha de son homologue aux ailes noires et lui posa plusieurs questions qui le titillaient depuis l’arrivé héroïque et désespérée d’Orphée.

«  Dis-moi Orphée ? Tu fais quoi sur cette bestiole ? Et qu’est-ce qui t’es arrivé ? Et comment as-tu su pour la plante carnivore ? »

L’Ange Déchu de la Colère remarqua que derrière son interlocuteur, pendant que ce dernier lui répondre à ses nombreuses interrogations, plusieurs ombres qui se formaient à l’abri des arbres, elles étaient longues et d’allures fines, les créatures laissaient entrapercevoir des grands yeux jaunes ainsi des éclats scintillant qui devait être les dents accélérés de ces prédateurs, les mêmes yeux que la monture plutôt exotique qu’Orphée s’était trouvé. Les créatures serpentines restaient à la lisière de la petite clairière. D’ailleurs, Nak remarqua que le nouveau compagnon de Zéphiel avait l’air d’être plus imposant que les autres qui se situaient derrière.

«  Je ne te savais pas dompteur de bêtes aquatiques » dit Naksatra avec un petit sourire. «  Tu nous expliques ton petit exploit s’il te plait? N’ont pas que ça me déranges  que tu te sois trouvé un moyens de transport original faut le dire, mais ton petit fan-club qui te suit derrière toi m’intrigue bien »

Car pourquoi, la créature se laissait monter aussi docilement ? Et par quel sortilège les congénères ne les attaquaient pas ? Eh bien, il était tombé sur deux énergumènes bien étranges. Un Ange manipulant le vent comme si cela était normal pour lui et un Déchu énigmatique qui semblait connaitre des possibles éléments de ses origines. Mais plus que tout, cela soulageait Naksatra de savoir Orphée sain et sauf, ce dernier de devait encore lui conter son histoire, son histoire à lui ainsi qu’à son épée et de son ancien propriétaire. Quelques minutes plutôt quand l’Ange de la Colère s’était rendu compte de l’avoir laissé dans les bois, il avait craint qu’il ne lui soit arrivé de quelconques mésaventure

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Les épreuves de l'amitié avec Zéphiel

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