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 les épreuves de l'amitié {Pv Oberon} [terminé]

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Jeu 05 Juin 2014, 00:28

L’antre des marais était exactement comme il me l’avait décrite. Des dizaines d’hectares s’étendant à perte de vue et recouvert d’une brume si épaisse que voir à plus de deux mètres semble être une chose possible uniquement en rêve. Et bien sur dans une telle zones il ne pouvait se produire qu’une seules chose et dont je commençais désormais à avoir l’habitude. Et plus que l’habitude je commençais à être résignée. Je m’étais encore une fois perdus. Mais pour une fois je pouvais m’en prendre à autres chose que à moi même. Et je ne m’en privait pas loin de la. Cela devait faire plusieurs heures que je tournais en rond et plus le temps passait plus je pestais contre ce maudit marais.

Si j’étais venues ici ce n’était pas pour m’amuser à tourner en rond et m’enfoncer toutes les trente secondes dans une mares ou dans de la boues. Non si j’étais venues ici c’était dans le but de trouver la bibliothèque ou mon maitre c’était à plusieurs reprise rendus lors des dernières années. Les moments ou il venait ici était les seules moments ou il ne me prenait pas avec lui et ou je pouvais faire ce que je voulais durant plusieurs jours. Cependant la majorités du temps à son retour nous repartions immédiatement en exploration ou, de manières plus fréquentes, j’avais droit à plusieurs jours d’expérience sur sujet humain. Enfin la question n’était pas la et j’avais d’autres chose à faire que de me rappeler le passé. J’étais complètements perdus et je n’avais aucunes idée de ou pouvait se trouver cette maudite bibliothèque.

Las de chercher en vain je siffla Sheva. Il devait surement survoler les environs et peut-être avait-il réussit à apercevoir quelque chose du ciel. Quelque seconde après mon sifflement je le vis descendre tranquillement vers moi et à son attitude et au petit sifflement désolé qu’il fit je compris qu’il n’avait rien trouvé. Enfin cela n’était pas surprenant si la brume recouvrait entièrement le sol et rendait la vu à plus quelque mètre impossible alors c’était probablement la même chose la-haut. Bien il ne me restait plus que à avancer à tâtons et prier pour trouver cette maudite bibliothèque. Je ne comprenais pas comme je pouvais ne pas la voir ou la trouver. D’après les écrit que j’avais lus elle contenait plusieurs centaine de livre alors comment un bâtiments aussi grand pouvait ne pas être visible. A moins qu’elle ne soit souterraine mais dans ce cas l’entrée devrait être visible aussi.

Toute ces pensée ne firent que m’énerver encore plus. Je ne supportais pas de ne pas trouver mais pire que sa je ne supportais pas mon incapacité. Dans un soudain accès de rage je donnas un coup de pieds dans un arbre mort présent à proximités. Cela eu pour effet de le faire basculer dans une mare située derrière. Cependant perdant mon point d’appuis je tombas a la renverse avec lui. L’eau en plus d’être glacée était poisseuse et collante. Et quand j’en ressortis en plus d’être trempée des morceau d’algue étaient accroché dans mes vêtement et mes cheveux. Cet événement fut la goutte d’eau de trop. Je m’assis au pied d’un arbre et me mis à pleurer de rage contre moi même et ce fichu marais.
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Lun 09 Juin 2014, 15:07

- Bleuarg...

Le simple bruit d'un vomissement au fond d'une taverne. J'avais voulu faire mon malin en buvant un maximum d'alcool hier soir, ouaip, les tavernes sont pas sûr pour un gamin comme moi ici, et résultat, j'me réveilla avec un sale goût dans la bouche et une envie de vomir. Après avoir lâché l'objet nocif, je parti faire un tour dans la salle du bar, en essayant de marcher droit, chose compliquée pour moi à ce moment. Seulement quelques personnes étaient présentes, discutant tranquillement ou à l'inverse dormant sur leur table. Je m’asseyais sur une des chaises du bar et me fis servir une de leurs boissons qui t'enlève ton mal de crâne. Un autre gars à côté de moi, mal remis du bordel de la veille visiblement, vint m'accoster et commença à discuter. J'avais pas vraiment suivi ce qu'il me racontait depuis tout à l'heure mais je commença à tendre l'oreille quand il se mit à me parler d'une quête qu'il n'avait pas réussi à accomplir. Dans un grand marais qui se tenait à quelques milliers de pas d'ici, se trouverait d'après une rumeur  une bibliothèque rempli de livres rares appartenant à un vieux mage. J'sais pas pourquoi, j'm'y attendais, lorsqu'une oreille attentive se rajouta à côté de moi. Cette chère Ryuko avait sûrement tout entendu et je pouvais déjà deviner ce qu'elle avait en tête : Vieux livres rares = Argent.

- Mashiro, je te laisse exactement sept secondes pour prendre tes affaires.

Pas besoin de le répéter deux fois, je range les quelques affaires qui traînent dans la chambre et nous partons vers le marais. Se rendre à destination nous pris plusieurs heures à la marche, pendant lesquelles l'autre planche à pain n'avait fait que se plaindre et m'avait même obligée à la porter sur son dos. Heureusement qu'elle ne pouvait pas lire dans mes pensées celle-là, sinon je serais déjà enterré...

Ma nausée me reprit quand je vis les lieux où se cachait cette mystérieuse bibliothèque. De la boue à perte de vue, des arbres morts à perte de vue, une flore pas vraiment haute en couleur, rien de bien accueillant. Si cela n'en tenait qu'à moi, je serais déjà parti loin d'ici, j'avais pas envie de moisir ici, surtout que ça doit être rapide dans un endroit pareil.

*Paf*

Un gros bruit se fit entendre à quelques dizaines de pas de notre position actuelle. Tandis que Ryuko se transforme en arme en cas d'ennemi, je me mis à courir comme un dératé à travers la forêt pour finalement arrivé sur le lieu du crime. Victime présumée, un vieil arbre, suspect, une jeune fille en pleurs. Je me saisis d'une branche et la lança sur la demoiselle.

- Prends ça ! Vous ne pouvez nier les faits, vous êtes coupable de déforestation !
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Mar 17 Juin 2014, 01:29

J'étais encore en train de me lamenter sur mon sort quand une branche fendis l'air et vint me frapper à la tête. Au même moment j'entendis une voix crier «Prends ça ! Vous ne pouvez nier les faits, vous êtes coupable de déforestation ! » fasse à cette agression inattendues la surprise remplaça vite la colère. Et  surprise alla en grandissant quand je vis la personnes que je devais remercier pour m'avoir envoyer une branche en pleine tête. Il s'agissait d'un gamin qui ne devait pas avoir plus de dix-huit ans. Il n'était pas très grand et possédait une coupe de cheveux défiant les lois de la gravités. Je me relevas soudainement et me rapprochas rapidement de lui. En temps normal je n'aurais rien dit pour son geste mais aujourd'hui ce n'était pas le cas. Cette zones m'avait poussée à bout et j'avais besoins de passer mes nerfs sur quelqu'un. Et manque de chance pour lui il était au mauvais endroit au mauvais moment.

Je parcourut les quelques mètres qui nous séparait en quelques enjambées et me posta devant lui. Je le regardas quelques secondes dans les yeux et le gifla. « Non mais sa va pas de jeter des objets sur les gens sans aucunes raison ?! Tu as de la chance que la branche n'étais pas bien grosse et qu'elle ne m’aie pas fait mal. Si sa avait été le cas tu ne t'en serais pas tirée juste avec une claque et une joue un peu rougit. » Je détournas le regard et le reportas sur le marais. La dernière fois que j'avais gifler quelqu'un remontais à plusieurs années et j'avais à peu près réussis à me contrôler depuis ce temps. Cependant ce marais m'avais vraiment mis hors de moi. Et puis c'était sa faute aussi quelle idée de me lancer une branche en pleine tête pour la simple raison que j'avais fait tomber un arbre mort.

Je le regardas un instant et le vis en train de se frotter la joue. Il est vrai que ma réaction avait été un petit peut disproportionnée par rapport à ce qu'il c'était passé. Et puis il ne m'avait pas fait mal je n'avais donc pas vraiment de raison de lui en vouloir. Tout en continuant de regarder le marais je dis « excuse moi de t'avoir giflé toute à l'heure je n'avais aucune raison de faire cela. C'est juste que sa fait plusieurs heures que je tourne dans ce maudit marais et je commence vraiment à en avoir marre de ne pas trouver ce que je cherche. Et je dois bien avouer que la branche en pleine tête n'as pas vraiment aidée à ce que je reste calme » Je sourit distraitement en disant la dernière phrase et me perdit de nouveau dans mes pensées. Qu'est-ce qu'un gamin comme lui pouvait bien faire dans un lieu pareil ? Ce n'était pas le lieu le plus dangereux de ces terres néanmoins ce n'était pas un endroit pour quelqu'un comme lui. Enfin si il avait réellement l'âge qu'il semblait avoir. J'avais plus d'une fois rencontrée des gens âgés de plusieurs dizaines d'années mais ne faisant qu'une trentaines, si ce n'est moins. Dans tous les cas cela ne me coûtais rien de lui demander ce qu'il faisait ici et peut être pourrait m’accompagner dans ma recherche. A deux cela serait peut être plus simple et j'aurais moins de chance de me retrouver de nouveau dans un tel niveau d'énervement.

Je me retournas vers lui et en lui tendant la main je dis « Bon c'est peut être un peut tard pour les présentation mais bon. Enchantée je m'appelle Lumi. Encore pardon pour la claque de toute à l'heure mais j'étais vraiment à bout de nerf. »
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Mar 12 Aoû 2014, 14:29

    " Ce n'est pas ce à quoi tu as été formé, mais on manque de bras chez les autres brigades en ce moment. Et puisque je me suis laissé dire que tu n'avais rien à faire… Oberon dédaigna la remarque sur sa paresse, se contentant de terminer ses préparations.
    - Je renverrai votre gars ici. Pour la suite, c'est à lui de voir. " Son supérieur haussa les épaules, il connaissait bien son apprenti après tout.

Cela ne faisait que quelques jours que l'Élémental était parvenu à se faire embaucher par la brigade des saboteurs. Il pouvait alors comprendre qu'on n'aurait que de tâches à lui proposer, en plus d'être ingrates. S'il avait signé, ce n'était que pour trois raisons : il avait besoin d'argent, il avait besoin d'un toit et les Brouilleurs l'avaient impressionné lors de la cérémonie organisée en hommage à l'armée. Oberon était loin d'être patriote, cela ne l'empêcha toutefois de se plaire parmi les saboteurs, lui qui a œuvré dans l'ingénierie auprès de sa tribu. Avec tout le matériel mis à disposition, il avait de quoi se faire plaisir, tout en approvisionnant sa brigade. Ceci dit, il n'avait que peu de choses d'intéressants à réaliser en ce moment, ce qui le lassa quelque peu.

Se rendre à l'antre des marais pour livrer un message à un élémental n'était pas censé être dans ses cordes. Mais que pouvait-il bien y faire ? Quand un supérieur lui donnait un ordre, il obéissait, nul besoin d'y réfléchir davantage. En plus, Galick, son partenaire berserker, n'avait pas mâché ses mots une fois, mentionnant une bibliothèque secrète se trouvant dans les marais. Les rumeurs que ramenaient celui-là, en plus d'être nombreuses, se révélaient souvent vraies. Oberon ne pouvait pas nier qu'il était efficace dans ce domaine, il voyageait davantage aussi. L'Élémental n'était pas féru d'aventures, mais cette histoire de livres magiques cachés le titilla. Qui sait ce qu'ils renfermaient concrètement et ce que pourraient en faire les plus mal avisés. Le fils du métal comptait bien s'en emparer avant qu'on en fasse mauvais usage ; et s'il s'avère qu'ils sont trop dangereux, il n'hésitera pas à les détruire pour le bien de tous. La magie est un poison. C'est ce qu'il avait toujours affirmé et il demeurait ferme sur cette position, surtout depuis sa transformation en élémental.

Le saboteur fraichement engagé quitta la sécurité d'Aeden afin de s'aventurer au beau milieu du danger. Il avait d'ailleurs troqué son uniforme pour une tenue plus conventionnelle, juste de quoi ne trahir que très peu son appartenance au peuple des éléments. Oberon était ainsi, toujours à voyager simple et léger. Ses nombreuses foulées sur les dunes de sable lui avaient appris plus que n'importe quel professeur. Ce n'est donc qu'avec un certain arrière-goût amer qu'il trempait ses bottes dans la vase de ce sinistre endroit. Il se sentirait davantage en sécurité si le berserker l'avait accompagné, mais celui-ci rôdait n'importe où, sans réelle raison apparente. Sûrement sortira-t-il de nulle part, comme par magie, pour lui donner un coup de main inattendu. Bien qu'en s'enfonçant davantage dans le marais, il commençait à en douter. Oberon préférait se dire qu'il devait compter que sur lui-même, cela lui permettra d'écarter tout espoir futile.

L'arme au poing, juste au cas où, l'ancien elfe se demandait ce que fichait un garçon si jeune dans un endroit aussi dangereux. Les jeunes d'aujourd'hui réclamaient beaucoup trop de sensations fortes ces derniers temps, après on s'étonne que les familles se retrouvent déchirées. Remarque, je suis dans le même cas… Oberon restait relativement jeune pour son âge, ce qui l'irritait quelque fois quand on le prenait pour un gamin ayant à peine entamé la vingtaine. Puis, tout comme le gars qu'il recherchait, il ne passait pas inaperçu avec son physique particulier : ses plaques métalliques s'étaient métamorphosées en une fine couche de particules grises, à même sa peau. Cela les faisait paraître plus comme des peintures ou des tatouages de cette manière, mais elles demeuraient dures comme l'acier, c'est juste qu'il contrôlait mieux sa magie du métal. Pour le reste, rien d'inchangé, ses cheveux toujours aussi gris argenté, ses yeux toujours aussi sombres que le fer… Son physique détonnait pas mal avec la simplicité qu'il s'était conservé auparavant, ce qui le frustrait encore plus.

Il finit par mettre de côté ses noires pensées lorsqu'il tomba nez à nez avec le fameux adolescent. Une drôle de tignasse et une petite taille, c'était bien lui. Oberon n'aperçut que de peu qu'il était accompagné d'une femme, mais il s'en fichait pour l'instant. S'avançant prudemment, rengainant son épée-double pour démontrer son innocence, il sortit de sa poche son badge de l'armée, histoire d'avoir une certaine autorité sur lui.


    " Mashiro Kasama ? Il mit en évidence son badge une fois que son identité fut confirmée. Oberon, de la brigade des saboteurs. Vous êtes convoqué à Aeden. Ordre de l'armée. " C'était plus les Kasama, ses parents, qui le réclamaient mais ils étaient quand même passé par l'intermédiaire de l'armée.

Une fois qu'il s'était mis d'accord avec le jeune imprégné, il le laissa quitter les marais pour la capitale. Le saboteur le laissa y retourner seul, comme convenu : sa mission avait été de lui faire part de la convocation, pas de le raccompagner. Ainsi, il avait pu faire d'une pierre deux coups ; son objectif étant accompli, il était libre de ses agissements pour le moment, et c'était l'occasion de traquer ces fameux livres de magicien. L'antre était vaste, l'entrée pouvait se trouver n'importe où. Mais bon, le fils du métal avait du temps à brûler, pas besoin de se presser.

Sauf qu'il restait un dernier détail à régler : la jeune femme encore présente. Oberon l'observa, sans décrire une once d'hostilité. Il ne savait pas ce qu'elle faisait avec le jeune homme de tout à l'heure, mais puisqu'elle ne l'accompagnait pas, c'est qu'elle avait autre chose à faire. Ici ou autre part. L'homme de fer douta tout de même qu'elle soit une jouvencelle perdue dans les marais, quelque chose lui disait qu'elle savait ce qu'elle faisait ici. Mais pour l'heure, l'Élémental ne préférait pas l'embêter, déjà que ce n'était pas dans son style et puisqu'en plus il semblait avoir affaire avec une humaine. En effet, il ne ressentait aucune magie en elle et elle avait tout l'air d'une humaine, bien que sa pâleur perceptible l'intrigua, lui qui était tout le contraire car "né" dans le désert. Ce détail était important puisque les humains étaient sans aucun doute la race qu'Oberon respectait, et même admirait, le plus. Quelle chance d'être épargné de toute magie et même d'avoir la possibilité de la contrer… Ainsi, le fils du métal se montrerait beaucoup plus courtois avec elle qu'avec l'imprégné de tout à l'heure ; puis bon, il était intervenu au beau milieu de leur discussion aussi, il avait de quoi s'excuser.


    " Pardon. De vous avoir dérangée, je veux dire. " Sa voix était un poil plus nerveuse qu'à l'accoutumé, faut dire que c'était la première humaine qu'il rencontrait depuis sa transformation et il craignait qu'elle le rejette pour sa nature ; sa propre famille en avait fait de même, pour rappel.
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Mar 12 Aoû 2014, 23:03

Je venais tout juste de me présenter à Mashiro qu'un autre jeune homme fit irruption à côté de nous. Il s'adressa à lui et ne sembla même pas remarquer ma présence. Il échangèrent quelques mots que je ne compris pour la plupart pas, située trop loin d'eux, et après ce rapide échange Mashiro s'éloigna sans rien dire. Je ne savais pas de quoi ils avaient parlé mais de toute évidence c'était important. Mon regard suivit quelques secondes Mashiro qui s’éloignait dans le marais avant de se reporter sur le nouveau venu. Qui était-il et surtout que faisait-il ici. N'était-il venu que dans le but de le rapatrier ou voulait-il autre chose. Je n'allais de toute façons sûrement pas tarder à le savoir.

Je l'observai un court instant. Il semblait plus âgé que moi, il devait avoir aux alentour de la trentaine d'année. Ses vêtements ne me laissaient pas très bien voir son corps et si il avait des signes distinctif je ne les vis pas immédiatement. La seule chose que je put distinguer fut un léger éclat métallique semblant provenir de sa peau mais je ne pouvais pas en être sure à cause de son accoutrement et de la luminosités présente. Nous restèrent quelques secondes à nous regarder puis il prit la parole. Ce fut pour s'excuser et ce qu'il me dit me tira un petit rire. Il n'avait nullement besoin de s'excuser il était venu pour faire son travail je n'avais aucune raison de le réprimander pour cela.

C'est avec un petit sourire sur les lèvres que je lui répondit. « Vous n'avez nullement besoin de vous excuser, vous avez fait ce que vous aviez à faire non ? » Je plaçait mes yeux dans les siens et attendit un bref instant, réfléchissant à ce que j'allais faire maintenant. J'étais venue dans ce marais avec l'objectif de trouver cette bibliothèque et même si mes dernière mésaventure m'avait quelques peu découragée et ne me donnaient pas vraiment envie de continuer mes recherches je n'avait pas non plus envie de faire demi-tour tout de suite. Mon regards toujours perdus dans le sien je cherchais une solution sans parvenir à trouver quoi que se soit qui me convienne. Je n'avais vraiment pas envie de faire demi-tour mais je devais bien admettre que c'était sans doute la meilleur chose à faire. Je me détournai de lui et alla m'asseoir sur une souche située juste à coté. Très vite mon regard retourna se poser sur lui. J'avais voulu trouver seule cette bibliothèque mais il y avait quelque chose auquel je n'avais pas pensé. Rien ne me garantissait que je parviendrais à y pénétrer seule. Dire que tout allez peut-être dépendre de cet homme dont je ne connaissais rien.

Après quelques secondes je pris la parole. Il me semblait l'avoir entendu dire qu'il s’appelait Obéron mais je n'étais pas vraiment sure de moi c'est pour cette raison que quand je lui adressa de nouveau la parole ma voix était hésitante et un petit peu tremblante. « Au fait je ne me suis pas présentée je m'appelle Lumi. Enchantée. Je crois vos avoir entendus que vous vous nommez Obéron c'est cela ? » Laissant un cours instant le silence emplir de nouveau la zone j’attendis un bref instant avant de continuer. « Au faite pourquoi êtes vous la ? Je veux dire si vous étiez venus uniquement pour cet enfant vous seriez probablement déjà repartis cependant ce n'est pas le cas. » j'avais toujours mon petit sourire sur les lèvres mais il c'était cette fois teinté de mystère. Je me doutais de la raison qui le poussait à rester ici, c'était sûrement la même que moi, mais je voulais l'entendre de sa bouche. Une fois cela fait alors peut-être pourrions nous voir pour se rendre ensemble dans la bibliothèque. Je ne le connaissais pas mais il me semblait à première vu être quelqu'un de confiance. Il ne me restait qu'à prier pour ne pas me tromper.
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Mer 13 Aoû 2014, 20:14

S'il y a bien une chose qui l'étonnait actuellement, c'était bien cette femme. Oberon ne s'était pas attendu à trouver une humaine sur le continent dévasté, encore moins au beau milieu d'un marais à la réputation plus que douteuse. La simple vue de cette jeune femme lui remémorait la maison, enfin sa tribu quoi. Le désert regorgeait des membres de cette race, sans parler de la cité d'Utopia. Ce devait être une voyageuse sans doute, ou juste une humaine "dissidente", dans le sens qu'elle n'avait jamais vu le jour auprès de son peuple ; lui-même avait été un elfe adopté par des humains après tout. En tout cas, Oberon était ravi de rencontrer une tête amicale, mais reste à savoir si la réciproque serait vraie. Maintenant qu'il était élémental, il ne risquait pas d'être bien accueilli, c'est d'ailleurs l'une des raisons qui l'a poussé à éviter Utopia lors de son exil. Enfin, rien ne l'obligeait à rester ici de toute manière, ils n'auront qu'à se séparer si le tout ne passe pas comme prévu.

Le trentenaire remarqua le regard que lui offrit la jeune femme, une paire d'azur qui le scrutait sans aucune méfiance apparente. C'était déjà un bon point à prendre, ou alors c'est qu'elle ne se rendait pas compte de sa nature. Mais bon : une peau légèrement brillante, des cheveux gris, des yeux gris aussi, des marques de ferrailles sur la peau, Oberon n'avait rien d'humain et elle devait bien s'en douter. Pour autant, elle ne le lâcha pas du regard, riant même à ses excuses qui, selon elle, n'étaient pas nécessaires. Elle avait raison en même temps, il s'était un peu trop précipité, sûrement l'enthousiasme. Pour toute réponse, il acquiesça, le regard un poil fuyant. Il ne pouvait pas nier qu'elle avait du charme, en plus d'être accueillante et compréhensive. Ce qui l'intrigua chez elle, c'était sa couleur de cheveux, ses souvenirs ne contenaient pas des humains avec une telle pâleur au niveau des cheveux, pour quelqu'un d'aussi jeune cela va s'en dire. Enfin, Oberon n'en ferait pas tout un fromage, cela l'amusait même de penser qu'ils étaient assortis tous les deux, alors que d'habitude il se plaignait de ses cheveux qui ont virés argentés…

Quoiqu'il en soit, l'Élémental commençait à se dire qu'il allait devoir prendre congé d'elle. Cette dernière sembla s'éloigner en même temps. Il balaya les alentours de son regard d'acier, se demandant où pouvait bien se trouver cette fameuse grotte. Il devait y en avoir plein ici, des grottes, et la plupart ne devaient être piégées. C'était tellement compliqué, il ne fallait pas s'étonner après qu'Oberon peste contre l'aventure… La recherche allait lui prendre trois plombes, mais bon, quand il faut y aller, faut y aller ! Il reporta donc de nouveau son regard sur la jeune femme pour lui souhaiter un au revoir, quant il se rendit compte qu'elle le fixait toujours, assise cette fois-ci. Quel idiot, il ne l'avait même pas remarqué alors qu'il tournait la tête un peu partout ! Le bleu de ses yeux finit toutefois par l'apaiser, Oberon ne voulait pas paraître davantage couard. Elle prit d'ailleurs l'initiative de se présenter ; nouvelle bourde, il aurait dû, lui, se présenter plus tôt, c'était lui l'intrus. A croire que la simple présence d'un humain le mettait dans tous ses états. Pouvait-on vraiment le lui reprocher ? Pas si sûr, tant de temps et de kilomètres le séparaient de sa tribu… Mais ils n'en restaient pas moins deux êtres qui venaient à peine de prendre contact, ce qui le poussa à en suivre les modalités.


" Oui, je me nomme bien Oberon. Enchanté, Dame Lumi. " Ça devait être bien la première fois que quelqu'un soit enchanté de le rencontrer, lui. Autant rendre poliment le geste, surtout qu'il l'était également, enchanté.

S'ensuivit une question pertinente de sa part, pour un peu il aurait cru qu'elle lui serait gré d'en rester là. D'habitude, Oberon n'était que très peu enclin à révéler ses desseins. Ce fut néanmoins le sourire mystérieux que Lumi lui offrit qu'il changea radicalement d'avis. Elle en est après les livres aussi. Cela crevait les yeux et ne fut pas bien difficile à deviner : quelle autre raison pousserait cette jeune fille à s'aventurer ici ? Il savait que Draguial et un domaine trônaient dans ces marais, mais ce n'était pas la bonne route pour y accéder, normalement. Aussi, l'imprégné de tout à l'heure ne semblait pas lié à elle, vu qu'elle ne l'avait pas suivi. Et pour saupoudrer le tout, c'était toujours ce sourire qui le mettait sur la voie. S'il décryptait comme il faut, c'était une invitation qu'elle lui proposait, elle devait être au courant de ses propres objectifs ; peut-être à cause des regards qu'ils avaient lancés plus tôt sur son environnement.

Bref, Lumi était maligne, certainement plus que lui, et pour cela, il la respectait. Très peu était parvenu à le cerner comme il faut mais elle, elle lisait en lui comme dans un livre. Oberon n'y voyait donc pas de raison de lui mentir ou de l'envoyer balader. Il était conscient que sa recherche serait vouée à l'échec s'il n'avait pas une seconde cervelle pour l'assister. Quant à savoir ce que cette humaine fera des livres… Elle n'en tirerait aucune répartie à cause de son anti-magie, il douta donc qu'elle en use en guise de maléfices. Au pire, s'il découvre qu'elle cache de sombres projets, il ne se gênera pas pour lui barrer la route. Les mauvais détenteurs de magie, Oberon en faisait une vendetta personnelle. Enfin, ils n'y étaient pas encore, loin de là.


" Vous avez raison, je l'aurai sûrement raccompagné en temps normal. Il fit à peine deux pas autour d'elle en lorgnant les marécages. Et si vous étiez attachée d'une manière ou d'une autre à ce jeune homme, vous l'auriez aussi suivi. Puis il reporta son regard d'acier sur elle. Or, il est parti et nous sommes visiblement toujours là. Ce petit jeu l'amusait bizarrement, bien que pas même l'ombre d'un sourire ne trônait sur ses lèvres, sûrement à cause de l'ambiance morbide des marais. Ses yeux trahissaient tout de même son état d'esprit, il était plus que temps d'aller droit au but : Il y aurait une rumeur sur ces marais, à propos d'une bibliothèque… " Et il la laissa alors mordre à l'hameçon et continuer la danse verbale.
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Jeu 14 Aoû 2014, 12:42

Après avoir répondu à ma première question en me disant qu'il s'appelait bien Obéron il sembla hésiter un court instant avant de continuer à parler. J'avais déjà une petite idée de ce qu'il allait me dire mais je tenait à en être sûre. Il fit quelques pas autour de moi en commençant à parler. Il s'amusait à faire le récapitulatif de ce qui s'était passé et des raisons qui nous avaient poussé à rester ici. Il ne souriait pas mais ses yeux le trahissaient et je voyais très bien que cela le faisait rire. Et j'étais dans le même cas que lui. Ce n'est qu'après quelques secondes qu'il fit enfin référence à la bibliothèque. J'avais donc bien devinée il était lui aussi ici pour les livres qu'elle renfermait. J'attendis quelques secondes avant de continuer sa phrase. « Il y aurait une bibliothèque dans ces marais qui renfermeraient bon nombre de connaissance sur des sujets en tout genre. Vous avez je pense deviné que je suis ici pour la même raison que vous n'est-ce pas ? »

Savoir qu'il était là pour la même raison que moi était déjà un bon point mais cela ne faisait pas tout. Je devais savoir ce qu'il savait à propos de la bibliothèque en elle_même. Et trouver son peuple d'appartenance pouvait-aussi être une bonne chose à savoir. Décidant de me focaliser en premier sur se deuxième point je me mis à observer ses mouvements. Quand il s'était présenté à moi quelques minutes plus tôt j'avais crus distinguer un reflet métallique émaner de sa peau mais je n'avais pas vraiment fait attention au reste. Ainsi maintenant que je le regardais vraiment en détail son appartenance au peuple des élémentaux me sauta aux yeux. Et à voir ses cheveux gris et les marques métalliques présente sur sa peau il ne faisait presque aucun doute qu'il était un élémental de métal. J'avais déjà eu la chance de côtoyer des élémentaux mais je n'en avais jamais vu un rattaché au métal.

Avoir cette révélation soulevait en moi quelques questions mais je parvins à me contenir afin de ne pas les lui poser. Avant d'obtenir des informations en plus de sa part je voulais essayer de deviner ce qu'il savait du lieu que nous convoitions tous les deux. Encore une fois je n'eus pas à chercher longtemps pour trouver ce que je voulais. Il me suffisait de voir les regards qu'il lançait continuellement à droite et à gauche pour comprendre que lui aussi n'avait aucune idée de l'endroit où se trouvait la bibliothèque. Je continuai de le regarder un bref instant puis je repris la parole je pensais avoir eu des réponses à mes questions mais il me fallait sa confirmation pour être sûre de ne pas m'être trompée.

« Dites-moi Obéron, votre peau semble trahir votre appartenance au peuple des élémentaires mais je préfère être sûre de ce que j'avance. Vous êtes bien un élémental de métal n'est-ce pas ? » Mes yeux brillaient de curiosité devant cette question. Je sais que les élémentaux maîtrise pleinement l'élément qui leur est rattaché mais si cela 'est guère impressionnant pour la maîtrise de l'eau ou de la glace je suis vraiment curieuse de voir ce qu'il est capable de faire avec le métal. Je secoue la tête, ce n'est pas le moment de l'embêter avec ce genre de question. Si la bibliothèque est bel et bien piégée il sera sûrement amené à utiliser sa magie j'aurais donc la réponse à mes questions à ce moment-là. Il ne me reste plus qu'à voir avec lui pour le deuxième point, nos connaissances au sujet de ce lieu. « Au fait que savez-vous au sujet de cette bibliothèque ? À vous voir regarder autour de nous avec autant d'intérêt je pense pouvoir affirmer que vous êtes comme moi et que vous n'avez pas la moindre idée de où elle se trouve je me trompe ? » je le regarde en souriant, ses réactions mes font rire. Il semble gêné de ma présence pourtant je ne fais rien pour que ce soit le cas. Je me lève de la souche où j'étais assise et m'étire. Rester ici ne nous mènera à rien autant continuer à avancer, avec de la chance nous parviendrons à tomber sur notre objectif par hasard. Je me tourne vers lui toujours le sourire aux lèvres. « Que diriez-vous d'avancer ? Nous n'allons pas trouver grand-chose si nous restons ici alors ne perdons pas plus de temps et mettons-nous en marche. Vous répondrez à mes questions sur la route et si vous en avez pour moi j'y répondrais avec joie. »
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Sam 16 Aoû 2014, 15:27

Si Oberon s'était prêté au jeu, c'est bien parce qu'elle s'est jouée de lui, donc en toute logique il avait suivi la cadence. Contrairement à ce qu'on pourrait le croire, cela lui arrive de se montrer sarcastique, bien que ce soit souvent méchant. Dans le cas présent, il n'avait aucune raison de se moquer d'elle : Lumi prenait juste ses précautions et il ne lui en tenait pas rigueur. Chacun de leur côté, ils jugeaient l'autre pour cerner ses intentions. Il ne fut alors pas bien difficile, du fait de leur perspicacité respective, de deviner qu'ils partageaient un but commun. Rien que le fait qu'elle soit visiblement une humaine l'arrangeait totalement ; il était conscient que les êtres magiques tels que les magiciens et les sorciers leur ressemblaient pas mal, mais vu qu'il ne ressentait aucune magie émaner d'elle… Après, le rapport entre un élémental et un humain devait être différent qu'entre deux élémentals, Oberon n'était toujours pas à l'aise avec ceci.

Quoiqu'il en soit, elle remarqua bien vite qu'il savait ses intentions. Oberon se contenta d'acquiescer de la tête pour confirmer ses dires. Lumi se mit alors à le jauger physiquement cette fois apparemment, vu qu'elle l'observa avec curiosité. Si elle était assez cultivée, elle devinera sans doute sa nature ; et étant donné qu'elle ne sembla pas être effrayée, l'Élémental comprit qu'elle devait s'en ficher de son appartenance. Voilà qui faciliterait la tâche, lui qui avait tant entendu dire que les humains exécraient le peuple élémentaire. Lumi devait être une exception, ses questions étaient davantage teintées de curiosité que de méfiance. Il croisa les bras en la laissant émettre ses suppositions sur sa race, Oberon appréciait de pouvoir côtoyer, pour une fois, quelqu'un qui se servait bien de ses sens et de son intelligence. Elle visait juste en tout point sans qu'il ne puisse la contredire. Dans un sens, c'était un peu dérangeant de se faire dénuder de la sorte, bien qu'il ne peut pas lui en vouloir. Elle enchaîna de toute façon directement sur le sujet principal : la bibliothèque.


" Décidément, vous êtes perspicace. " Ce fut tout ce qu'il put répondre lorsqu'elle émit l'hypothèse qu'il ne savait pas où se trouvait l'entrée.

Au moins ils étaient deux apparemment. Son petit commentaire n'avait aucun reproche en arrière-plan, de sa part cela se rapprochait plus du compliment. Oberon trouvait cela pas plus mal, il n'aura pas besoin de beaucoup parler si Lumi devinait sans grand mal la marche à suivre à chacun de leur pas. Ouais, c'était une bonne idée de s'en faire une camarade pour trouver la bibliothèque. Sans parler du fait que, si elle cherchait d'elle-même la cachette, c'est qu'elle devait avoir plus d'un tour dans son sac…

Le fils du métal la laissa se lever, s'étirer. Ce petit sourire qui ornait son visage ne le laissa pas indifférent. Quand était-ce la dernière fois qu'un humain lui avait souri de la sorte ? … Très longtemps, même trop. En fait, Oberon commençait même à douter qu'elle soit réellement humaine. Et puisqu'elle semblait disposer à répondre joyeusement à ses questions, il pourra toujours soulever ce point ; indirectement sans doute, lui qui était loin d'être curieux verbalement parlant. Les deux âmes se mirent donc en route, marchant dans ces marais putrides et forcément remplie de dangers. Trouver l'entrée de la grotte devait être la partie la plus compliquée, même si les rumeurs faisaient état de pièges près de la dite bibliothèque, histoire de rajouter du piment dans l'aventure sans doute. Oberon ne mena pas vraiment la marche – déjà que ce n'était pas son style – il resta à la même hauteur que sa compagne. Surtout qu'elle désirait des réponses aussi, autant lui rendre toute la bonne intention qu'elle lui procurait.


" Je suis effectivement un élémental de métal. Cela le démangea un peu, il ne ressemblait donc visiblement pas à un humain, dommage… J'aimerai être aussi affirmatif que vous et parier que vous êtes une humaine. Mais vous semblez différente. " Il restait franc, sans pour autant réclamer concrètement une réponse, tout lui en somme.

Ce devait être, en effet, bien la première fois qu'il rencontrait une humaine si jeune avec des cheveux blancs. Quoique sa chevelure ne la vieillisse pas, c'est juste qu'ils fussent d'un blanc pur, rien d'humain en gros. L'affirmer haut et fort serait hypocrite de sa part, vu ses cheveux gris, eux aussi qui ne lui rajoutaient pas tant d'années, c'était d'un gris purement métallique. Bref, Oberon sentait qu'elle dégageait un petit quelque chose qui lui était inconnu. Si ça avait un attrait magique, il l'aurait sûrement compris, mais ce n'était pas le cas. A croire qu'en plus d'avoir la chance de côtoyer une humaine depuis un bout de temps, elle le fascinait. L'Élémental n'était néanmoins pas très expressif, si ce n'est pour trahir son mécontentement ou son agacement en situation. Là il restait relativement neutre, bien qu'assez détendu tant qu'il savait qu'elle était humaine, et toujours aussi peu bavard du côté initiateur du terme. Oberon n'était pas raciste non plus, il ne faisait que juger avant de réagir, rien d'autre.

Enfin, qu'importe qu'elle soit une humaine pas toute entière, lui-même conservait quelques attraits elfiques, qui pour les yeux les plus assidus seront facilement repérables ; tant qu'ils n'étaient pas masqués par ses petites touches métalliques justement. L'Élémental garda un œil sur les alentours, sans réellement porter un regard sur Lumi. La brume était toujours présente et qui sait ce qu'elle masquait sous son manteau de vapeur.
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Dim 17 Aoû 2014, 14:58

Nous marchions sans réel but dans l'antre des marais. Ni lui ni moi ne savions ou se rendre et nous étions obligés de marcher en nous fient à notre chance. Nous marchions à côté sans parler quand il pris soudainement la parole. Après tout je lui avais dit que s'il avait des questions il était libre de me les poser c'était donc normal qu'il ne s'en prive pas. Pourtant quand il m'adressa la parole se ne fut pas réellement une question qu'il me posa, cela se rapprochait plus d'une constatation. J'attendis quelques secondes avant de me retourner vers lui et de placer mon regard dans le sien. « Je suis désolée de vous décevoir mais je suis une humaine tout ce qu'il y a de plus normal. Le seul élément que j'ai qui pourrait fausser votre jugement et le fait que je suis la fille d'un ange. Mais cela n'influe que légèrement sur mon physique pas sur ce que je suis réellement. »

Il n'avait pas vraiment besoin d'en savoir autant pourtant je devais être la plus franche possible avec lui si je voulais que tout ce passe pour le mieux une fois dans la bibliothèque. Les quelques écrits que j'avais pu lire à son sujet rapportaient des couloirs piégés limitant grandement l'entrée en ce lieu. J'avais tout d'abord cru que je pourrais m'y rendre seule mais plus j'y repensais plus je me rendais compte que je m'étais trompée sur toute la ligne. Si seulement une poignée de gens avait réussi à pénétrer en ce lieu il n'y avait pas beaucoup de solutions. Soit il y avait une deuxième entrée, elle totalement inconnue et n'étant référencée dans aucun livre. Soit ils étaient plusieurs à avoir tenté de rentrer. Il était évident qu'à plusieurs les chances de réussir à passer les pièges étaient plus élevés. Les capacités d'une personne pouvant combler les déficiences d'une autre.  

Je portai de nouveau mon regard sur Obéron. Je ne savais pas vraiment de quoi il était capable mais cela m'importait peu. J'aurais largement de quoi découvrir tout cela en temps et en heure. Le seul élément qui pouvait-être intéressant de connaître tout de suite et qu'il fallait bien l'avouer m'intéressais grandement était sa magie. C'était quelque chose que je ne pouvais pas moi-même maîtriser il était donc logique que je m'interroge à ce sujet étant donné que si une épreuve nécessité son utilisation alors il serait le seul à pouvoir faire quelque chose. De nouveau je n'hésitai qu'un bref instant avant de lui poser ma question « j'ai une petite question si vous me permettez. Étant une humaine je n'ai pas accès à la magie. Je voudrais donc savoir ce que vous vous maîtrisez comme magie. »

attendant sa réponse je fis voguer mon regard sur les environs. La brume recouvrait toujours les environs rendant impossible de voir quoi que se soit à plus d'une dizaine de mètre. Je ne savais pas comment nous allions pouvoir faire pour trouver l'entrée de ce que nous cherchions. Se reposer sur la chance m'avait semblé être une bonne idée cependant maintenant que j'avais pris conscience de la taille des terres sur lesquelles nous marchions je me rendais compte que c'était loin d'être le cas. C'est en pensant à cela que je me rendis compte que je ne savais même pas quelle apparence possédait l'entrée que nous recherchions. Pour qu'elle n'ait pas souvent été trouvée cela voulait dire que ce n'était pas un bâtiment en extérieur mais si nous devions trouver une grotte dans un tel endroit alors nos recherches allaient encore s'éterniser.

Tout en continuant de marcher je lui adressai la parole de nouveau. « Nous ne pouvons pas continuer de marcher au hasard, ce lieu est bien trop grands la seule chose que nous allons réussir à faire c'est nous perdre. Cependant je suis bien obligée d'avouer que je n'ai pas la moindre idée pour nous simplifier la recherche. Tu n'aurais pas une idée toi ? » J'avais volontairement quitté le vouvoiement pour passer au tutoiement, c'était la meilleure chose à faire au vu du temps que nous allions passer ensemble.
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Lun 18 Aoû 2014, 13:27

L'Élémental se crispa légèrement lorsqu'elle le fixa de nouveau pour répondre à ses hypothèses. Oberon n'avait pas l'habitude qu'on pose des regards si insistants sur sa personne, alors qu'il était encore un elfe à l'époque. Faut dire que la tribu entière ne l'aimait pas tant que ça ; pas à cause de ses oreilles pointues, son caractère. Il était, certes, un peu renfermé sur lui-même, mais de là à ce qu'on l'ignore purement et simplement, il y avait de la marge. Oberon ne s'en montra pas plus privilégié pour autant, sûrement Lumi était davantage curieuse pour son apparence élémentaire que pour son identité tout court. Ne sachant pas trop si cela devait être considéré comme une aubaine ou non, il préféra juste essayer de s'y habituer, car ce ne serait sûrement pas la première fois.

C'est d'ailleurs au tour du gris de lorgner du côté de sa congénère blanche : donc, elle était une humaine née d'un parent ange, voilà qui expliquait bien des choses. Oberon fut d'ailleurs surpris d'apprendre que les anges se manifestaient vraiment en leur monde ici-bas, lui qui croyait encore que ce n'était qu'une des nombreuses légendes qu'on racontait afin de masquer le caractère terne de ces terres. Il n'y discerna également aucune once de mensonges dans ses dires – à quoi bon de toute façon ? – ce qui, au vu de cet aspect naturel, le fascina un cran de plus.


" Vous ne me décevez aucunement. " Un simple commentaire rempli de franchise, rien à ajouter.

Il retint tout de même sa langue de fourcher encore une fois, ils n'étaient pas là pour échanger des mondanités. Son esprit toujours accaparé par la localisation de cette foutue grotte, le fils du métal n'eut toujours pas le loisir d'en discuter avec Lumi que cette dernière voulut s'informer sur ses capacités magiques. Merci de me rappeler que j'en ai. Voulut-il lui lancer à la face. Cependant, sa question n'en était pas moins pertinente : selon ce qu'ils risquaient de rencontrer sur leur route, il se peut qu'il ait l'obligation de s'en servir, que cela lui plaise ou non. Nombreuses étaient les fois où, encore elfe à l'époque, il s'était malencontreusement vu user de sa magie. Ces fois-là s'empilaient davantage maintenant qu'il était devenu élémental.

" En théorie, je créé et manipule le métal à ma guise, comme vous devez vous en douter. Il dégagea son regard ailleurs, comme si cela l'agaçait de l'admettre. Dans la pratique, j'ai été imprégné de mon élément depuis peu. Ne vous attendez donc pas à des prouesses. " Il avait aussi ses deux petits tours là, d'ombre et de lumière, bien qu'il ne voit pas l'utilité de les mentionner spécifiquement.

En parler lui fit repenser que c'était, selon les rumeurs, un magicien qui aurait caché la bibliothèque. Si c'était bien le cas, il y aurait sûrement des pièges magiques ou des tours bloquant la magie. Oberon s'était donc retenu de dire qu'ils ne devraient pas avoir à compter sur ses pouvoirs, sûrement les épreuves de la grotte le contrediront malheureusement. Quoiqu'il en soit, il ne pensait aucunement que Lumi était un poids sans magie, au contraire : son anti-magie devrait leur être d'un grand secours, sans parler du fait que si l'Élémental se plante dans ses manipulations, elle ne devrait pas être blessée dans le processus. Deux paires de bras étaient mieux qu'une seule dans tous les cas.

Sa camarade aventurière finit par, elle aussi, se questionner sérieusement sur l'emplacement de cette bibliothèque, et plus particulièrement son entrée. Oberon partageait son avis : errer en comptant uniquement sur la chance n'allait pas les avancer davantage. Sachant que je déborde énormément de chance. Lui faire part de ceci ne ferait néanmoins que révulser l'humaine. Un détail le fit quand même tiquer, sans rapport avec leur recherche : elle l'avait tutoyé. Cela lui a été rapide à adopter. Oberon ne s'en montra nullement ingrat, elle pouvait le tutoyer ou le vouvoyer, comme ça lui chante. De son côté, il mettra du temps à se mettre à tutoyer, à moins qu'elle ne l'autorise à en faire de même. Enfin bref, ils avaient plus importants à faire et peu de temps avant qu'il fasse noir. Puisqu'elle lui demandait son avis sur leur situation, autant ne pas y aller de main morte.


" Notre plus gros problème est cette brume. Cela nous faciliterait la tâche si on pouvait la dissiper. Et là, il regrettait pas mal de ne pas être un élémental d'air. Mettant le brouillard de côté pour l'instant, le véritable problème demeurait la localisation probable de l'entrée. Si c'est vraiment une grotte que nous cherchons, alors il est inutile de traîner par ici : ce terrain est trop plat, trop vaste. Il nous faut trouver… Il avait le mot sur le bout de la langue. … une dune ? Ce n'était sûrement pas le mot approprié pour des marais ! Enfin non, pas une dune, mais… Il soupira, consterné de se faire passer pour un idiot en une telle situation. Suivez-moi. " Se contenta-t-il d'énoncer en marchant d'un pas précipité. Il lui était si facile de s'énerver pour un rien, alors qu'il s'efforçait de feindre la sérénité par l'intermédiaire d'une expression blasée.

L'idée était là : une grotte, normalement, ça se formait au versant d'un haut-plateau. A moins que l'entrée soit un puits, une porte, n'importe quoi d'autre, mais les rumeurs en auraient sûrement fait mentions. Le fils du métal essaya de ressasser les dires de son berserker : il avait bien dit que l'entrée était dans la grotte, pas que la grotte elle-même était l'entrée. Cela voulait dire que ce n'était pas une entrée tordue qu'ils devaient localiser mais bien une grotte, naturelle et tout ça. Ainsi, Oberon avait raison : il n'y a pas de grottes dans les marécages et les arbres ; dans les alentours, peut-être. Il guida donc Lumi dans une direction aléatoire, dans l'espoir de tomber sur un relief de terre ou quelque chose dans ce goût-là. Cela leur prit, tout au plus, quelques minutes, lorsque l'Élémental parvint à en distinguer les formes à travers la brume. Evidemment, ce n'était qu'à ce moment précis, en le voyant de ses propres yeux, que les noms lui revinrent en mémoire.

" Un tertre, une colline, bref, un truc comme ça. " Ses mots reflétaient quelque peu son énervement, il détestait vraiment l'aventure.

De son doigt ganté, il désigna l'amoncellement de terre qui s'élevait devant eux. Si ça avait été une dune, ça aurait été du sable, mais non, pas de sable ici, d'où sa méprise. Ce n'était vraiment pas bon de passer la majorité de sa vie dans le désert, heureusement qu'il avait fait des livres un compromis. Oberon avait l'air d'un jeune adulte qui quittait le foyer familial pour la première fois : déboussolé et perdu. Ce monde était trop grand pour lui et les marais ne faisaient pas parti de ses lieux favoris. En tout cas, ils ne leur restaient plus qu'à trouver une grotte en longeant le flanc, tout en espérant tomber sur la bonne…
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Mar 19 Aoû 2014, 12:18

Nous étions arrêtés et j'attendais patiemment sa réponse. Je me doutais que, comme moi, il n'avait sûrement aucune idée précise de ce que nous pouvions faire pour trouver la grotte cependant ça ne me coûtait rien de lui demander son avis. En effet quand il me parla ce fut pour me dire ce que je savais déjà cependant il avait raison, le principal problème venait de cette brume qui nous empêchait de voir très loin. Après quelques secondes il continua soulevant un problème auquel je n'avais pas pensé. Instantanément je me maudis pour ne pas y avoir pensé plus tôt. La grotte ne pouvait pas être dans une zone aussi plate, il fallait trouver un endroit pus vallonné. J'écoutais toujours ce qu'il me disait mais d'une oreille plus distraite cette fois. Soudainement je l'entendis soupirer. Il semblait ne pas parvenir à trouver les mots qu'il voulait. Cette réaction me tira un petit rire et quand il me dit de le suivre je le suivis sans rien dire de plus,

Il nous fallut quelques minutes avant de parvenir à trouver ce que nous voulions. Quand ce fut le cas les mots qu'il cherchait quelques minutes plus tôt lui revinrent immédiatement en tête. Bien qu'il ait souhaité m'accompagner à la recherche de la bibliothèque sa voix trahissait son énervement. De nouveaux je laissai échapper un petit rire face à cette réaction. Il semblait ne pas apprécier l'aventure outre mesure. Après tout c'était compréhensible, patauger dans un marais à la recherche de quelque-chose n'existant potentiellement pas pouvait être frustrant. Posant la main sur son épaule je l'arrêtai avant qu'il n'avance vers la colline. Dans le même temps je sifflais Sheva qui devait se trouver à proximité de nous. Il ne lui fallut qu'une poignée de secondes pour venir se poser sur mon épaule. « Ce ne doit pas être la seule grotte des environs donc afin d'éviter qu'on perdes du temps je vais envoyer Sheva regarder les environs. Si on ne trouve rien il pourra nous guider jusqu'à la prochaine grotte. Enfin il faut espérer que nous allons trouver vite ce que nous cherchons, je commence à en avoir assez de marcher la dedans. »

Ayant fini ma phrase j'en profitai pour parler doucement à l'oreille de Sheva. Il ne se fit pas prier et s'envola immédiatement à la recherche de ce qui allait être la suite de notre exploration. Je le regardai un moment s'envoler puis me tournant de nouveau vers Oberon je lui fis un petit signe de tête et me partis en direction de la grotte. Il ne nous fallut pas longtemps pour ce rendre compte que l'entrée ne risquait pas d'être ici. À l'exception de quelques squelettes d'animaux sur le sol elle était vide et nous pouvions la voir en entier en étant sur le seuil. Cette fois-ci se fut à mon tour de soupirer. « Bon sa aurait été trop simple si nous avions trouvé l'entrée du premier coup non ? Je ne sais pas combien de temps il va mettre avant de revenir, autant prendre notre mal en patience et attendre ici. Un peu de repos ne nous feras pas de mal et il vaudrait mieux éviter d'arriver fatigué devant les piège tu ne penses pas ? »

Joignant le geste à la parole Je fis quelques pas à l'intérieur et m'assis sur ce qui avait jadis du servir de couche à quelqu'un. Sans rien dire d'autre j'appuyai ma tête sur le mur et fermai les yeux. Je sombras très vite dans une sorte de semi sommeil. Quelques minutes plus tard je fus tirée de mes pensées par Sheva qui se posait sur mon épaule. Je pris quelques secondes pour retrouver mes esprits et me leva péniblement. Une fois cela fait je me dirigeai vers l'entrée de la grotte afin de rejoindre Oberon. Sheva n'attendit pas que je lui parle et s'envola dans le marais. « Bon suivons le. Nous aurons peut-être plus de chance dans la prochaine. » Lui souriant je me mis à suivre mon corbeau. Cette fois-ci il nous fallut encore quelques minutes avant d'atteindre la grotte. Cependant une fois devant un problème s'imposa à nous. La grotte était bien plus profonde que l'autre et je n'avais pour ma part aucun moyen de l'éclairer. Laissant échapper un juron je pris la parole. « M*rde j'ai totalement oubliée de prendre de quoi nous éclairer. Tu n'aurais pas quelque chose qui pourrait faire l'affaire toi ? Parce que si nous devons nous diriger à l'instinct la dedans autant faire demis-tour tout de suite. »
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Mar 19 Aoû 2014, 18:52

Tandis qu'elle riait de ses bourdes, Oberon tenta en vain de les ignorer. Ce n'était certainement pas la première fois que cela lui arrivait, surtout qu'il ne savait jamais s'il devait s'en réjouir de provoquer des émotions positives chez autrui ou plutôt qu'il devait s'énerver pour si peu. Afin de palier à ce genre d'incertitude, il se contenta de se dire que le silence est d'or, rien de plus. L'Élémental allait d'ailleurs pénétrer dans la première grotte à vu, histoire de tirer un trait sur cette histoire, lorsque Lumi l'arrêta dans son geste, de manière tactile. Elle ne faisait que lui exposer un nouvel angle d'attaque, mais Oberon ne trouva pas cela anodin que l'humaine daigne se salir les mains malgré sa nature. Au moins ne fit-elle aucun commentaire sur sa peau quelque peu différente qu'autrui. Au contraire, elle fit entrée en scène une espèce d'oiseau au plumage sombre. Le contraste entre la jeune femme et l'animal ne manqua pas de lui paraître cocasse, il s'abstint néanmoins de tout commentaire. Lumi faisait preuve d'ingéniosité en envoyant un éclaireur à leur place, Oberon approuva alors l'idée, surtout lorsqu'elle mentionnait le fait qu'elle en avait marre de traîner des pieds dans ces marécages putrides.

" Nous sommes deux. " Assura le gris en entrant avec elle là-dedans, au moins ça puait moins à l'intérieur.

Et comme il fallait s'y attendre, ce n'était pas la bonne. Le contraire aurait été surprenant, remarque. Oberon n'en baissa pas moins les bras pour autant, ils avaient encore de la marge avant de déclarer forfait. Sa compagne humaine proposa alors de se reposer le temps que l'oiseau revienne de son excursion aérienne. En sa qualité d'homme plus ou moins responsable, il la laissa s'endormir pendant ce petit laps de temps, tandis qu'il faisait le guet à l'entrée de la grotte. On sait jamais, il ne connaissait pas par cœur l'écosystème de cet endroit. Assis, la lame de son arme effleurant la roche devant lui, il profita de cette petite pause, peut-être un peu trop en fait puisqu'il ne résista pas à l'idée de fermer quelques secondes les yeux, juste pour se remettre les idées en place.

Et à cela, c'est en levant les yeux qu'Oberon s'aperçut, qu'étrangement, les marais avaient laissés place à une étendue sablonneuse. Ne comprenant pas trop ce qu'il se passait tout d'un coup, il vit au loin une caravane se déplacer au loin, même s'éloigner de lui. Ses couleurs ne lui parurent pas moins étrangères : c'était très clairement sa tribu d'antan. Tout cela n'était qu'un rêve ? Songea-t-il, presque heureux de constater qu'il n'a jamais eu à s'exiler, qu'il n'était peut-être pas malade et qu'il n'avait jamais assassiné ce magicien. Il se leva précipitamment pour aller les rejoindre, avant de les perdre de vue. Mais à peine fit-il deux pas à l'extérieur de la grotte que l'odeur nauséabonde des marécages lui frappa les narines et l'illusion se dissipa pour laisser place de nouveaux à cet endroit sordide. Un coup d'œil en arrière : Lumi dormait toujours. Oberon eut alors un de ces maux de tête qu'il porta sa main à son crâne. Foutu Kurbus. On l'avait bien prévenu qu'il risquait d'avoir des hallucinations, cela faisait parti des nombreux symptômes. Dépité par cette expérience, il se rassit aussitôt.

Sheva revint à eux quelques minutes plus tard, ils se remirent alors en route. Lumi avait beau lui sourire, l'Élémental restait quelque peu amer de ce qu'il venait de voir là. Ses sombres pensées le tiraillèrent tout le long du trajet, surtout lorsqu'ils arrivèrent face à la nouvelle grotte. Ce ne sera forcément pas la dernière qu'ils exploreront. Oberon reprit quand même ses esprits lorsqu'il constata que c'était bien sombre là-dedans ; et ce que lui demanda l'humaine le ferait presque halluciner de nouveau. Se tournant vers elle, un sourcil quelque peu arqué, il ne se fit pas prier pour fouiller son paquetage afin d'y extirper une torche, l'unique qu'il avait emmené.


" Vous partez à la recherche d'une bibliothèque souterraine, et ce sans instrument d'éclairage ? L'interrogation lui parut pertinente pendant qu'il se démenait à allumer le feu. Lumi, vous faites une piètre exploratrice. " Ne put-il s'empêcher d'affirmer en toute honnêteté une fois sa besogne terminée.

Se retournant vers l'entrée caverneuse, c'était limite s'il n'étirait pas un sourire en coin de satisfaction. Il n'avait pas pu s'empêcher de laisser passer ça, une bonne petite revanche en retour à ses rires, plus amusés que moqueurs sans doute, mais on ne pouvait pas s'en prendre à Oberon éternellement sans représailles. Puis bon, le jeune homme était difficile à amadouer, elle aura du mal à se défaire de son caractère quelque peu rebelle et accablant de franchise, même blessante. Aussi, ce juron qu'elle avait laissé échappé n'avait pas manqué de l'amuser mentalement, voilà une humaine qui avait du caractère, ce qui n'était pas plus mal en fin de compte ; il avait la fâcheuse tendance de chérir ses relations houleuses plutôt que les favorables.

Même s'il aurait bien voulu s'attarder sur sa réaction, l'heure n'était pas à la rigolade : il invita la jeune femme à le suivre, levant la torche bien devant eux afin de mettre en évidence les moindres recoins. Par mesure de sécurité, il avait pris la peine de dégainer son épée-double, l'empoignant de la main droite, même si c'est censé être une arme se maniant à deux mains. Contrairement à la première grotte, celle-ci était beaucoup plus profonde. Il doutait que le saint Graal s'y trouve néanmoins. Il prit soin de longer les parois, d'un pas léger, ces couloirs de roches s'éternisaient pas mal à force. Ce n'est qu'après qu'on entendit un fracas qui se fit écho. Se figeant instantanément, des légers bruits continuaient de se manifester en fond, clairement plus loin dans les entrailles de la caverne. Oberon se tourna vers Lumi, plaçant un index bien droit sur ses lèvres à lui tout en tendant la torche à l'humaine. Il allait avoir besoin de ses deux mains pour son arme et le maximum de concentration. La cause entendue, il continua sa route en toute discrétion, ses mains fermes sur le manche de sa lance à lames extrêmes. Au bout d'un virage, il se plaqua contre la paroi : c'était là que les échos prenaient sources. L'Élémental jeta un œil à l'humaine puis, maintenant son courage à deux mains, se pencha prudemment, la pique en avant.

Un Aquape le fixa, au milieu d'ossements auxquels étaient rattachés quelques morceaux de viandes décharnées depuis un bail. L'animal avait dû chercher de la nourriture là-dedans, il n'y aura trouvé pas grand-chose au final. Oberon serra des dents devant une telle mascarade et s'avança d'un pas agacé vers le petit omnivore qui prit aussitôt la fuite.


" C'est ça, casse-toi ! Avant que je me fasse une écharpe avec ta fourrure ! " Il grogna longuement de consternation.

Le fils du métal examina les os : ce n'était clairement pas cet animal qui avait fait ceci et le prédateur avait dû quitter les lieux depuis un bout de temps. Pour le reste, c'était un cul-de-sac ; pas d'entrée secrète, pas d'indice, rien du tout. Oberon rengaina son arme en signe de soumission puis revint vers Lumi, reprenant le flambeau en main.

" Rien. Admit-il malheureusement, il haussa ensuite des épaules. Jamais deux sans trois ? " Cet ersatz de question avait été posé avec beaucoup plus de fatigue que de curiosité ; tout ça pour un Aquape…
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Mer 20 Aoû 2014, 12:58

Ma question venait à peine d'être posée qu'il me regardait avec un regard chargés d'incrédulité. Certes j'avais omis ce petit détail et je me retrouvais maintenant incapable de faire quoi que se soit. Je ne m'étais pas fait prier pour me moquer de lui quand il avait eu des problèmes et cette fois-ci c'était son tour. Je me retiens de faire une quelconque remarque. Il avait raison je ne m'étais pas bien préparée et si j'avais été seule j'aurais été dans l'embarras. Cependant je n'étais pas seule et lui avait prévu ce qu'il fallait ,tout allait donc pour le mieux. Alors qu'il se retournait vers l'entrée de la grotte afin d'ouvrir la marche j'eus l'impression de voir un petit sourire se dessiner sur ses lèvres. J'étais déjà énervée par le fait qu'il se soit permis de me donner une leçon mais cela me mettait presque hors de moi. Une expression boudeuse sur le visage je le suivis à quelques mètres de distance. Je n'acceptais déjà pas facilement qu'on me donne des leçons mais qu'on se moque de moi était hors de question.

La grotte était en tout point différente de la première. Alors que la première nous pouvions la voir en intégralité en restant sur le seuil il nous fallut ici plusieurs minutes pour parvenir au bout. Soudainement un bruit sourd nous parvins. Il provenait du fond de la grotte et même une fois qu'il fut finis nous continuâmes à entendre des bruits. Lentement Oberon se retourna vers moi et plaçant son index sur ses lèvres pour m'indiquer de me taire il me tendit la torche et s'avança vers le fond de la grotte. Je fulminais à le voir agir ainsi. Pour qui se prenait-il ? Il pensait que parce que j'étais une femme je ne pouvais me défendre seule en cas de problème ? Il me fallut une bonne dose de concentration pour ne pas lui envoyer la torche dessus et aller voir moi-même ce qu'il y avait au fond de la grotte. Cependant je savais que c'était la plus mauvaise chose à faire si je voulais que la suite de notre exploration se passe pour le mieux aussi restant immobile je me mis à respirer longuement afin de me calmer. Soudainement j'entendis Oberon crier et un petit aquape sortit de sa cachette. Il s'arrêta un instant devant moi me regardant d'un oeil curieux et craintif avant de prendre la fuite de nouveau.

Quelques secondes plus tard il me rejoignait à son tour me disant qu'il n'y avait rien au fond de la grotte. Je lui rendis le flambeau et de nouveau le laissa passer devant. Je n'avais pas encore accepté ce qu'il avait dit mais sa petite interaction avec le pauvre omnivore m'avait quand même fait rire. De toute évidence ne pas trouver ce que nous cherchions commençait à l'énerver au plus haut point. Ce qui était compréhensible, je n'avais pas envie de voir nos recherche continuez à se soldez par des échec. Et si un autre Aquape passait dans le coin il n'aurait sûrement pas la même chance que le premier cette fois. Je souris en pensant à cela et ne put m'empêcher d'imaginer un instant Oberon courir après ce pauvre animal dans le seul but de calmer ses nerfs.

Après quelques minutes nous étions de nouveau sortis de la grotte et suivions Sheva qui avait trouvé une nouvelle grotte durant notre absence. L'un comme l'autre nous ne devions pas ressentir le besoin de parler car cette fois-ci le chemin jusqu'à notre prochaine destination se fit dans le silence. Après de longues minutes de marche nous étions arrivés devant un nouveau tertre. La grotte était cachée par des rocher qui était tombé au niveau de l'entrée et l'avait presque entièrement bouchée. « Bon il ne nous reste plus qu'à espérer que nous aurons plus de chance avec celle-ci. Je pense que je vais commencer à désespérer si ce n'est pas encore la bonne. » Puis après jeté un coup d’œil à la torche qu'il avait éteint le temps de traverser le marais. « En tous cas je suis peut-être mal préparée mais il me semble que c'est la seule torche que tu possèdes et nous n'allons plus pouvoir l'utiliser longtemps. Tu ne m'as encore rien dit à ce sujet mais j'ose espérer que tu as une quelconque magie pouvant nous servir à nous repérer. » Je ne lui laissai pas le temps de répondre quoi que se soit que je me dirigeai vers la grotte. Bien qu'il y ai eu un éboulement au niveau de l'entrée le passage était assez facilement praticable et il ne me fallut que quelques secondes pour me retrouver à l'intérieur.

À l'inverse des autres grottes que nous avions explorées celle-ci semblait différente, comme ci les créatures n'avaient pas osé s'en approcher. Ou que quelqu'un les avaient empêchée de venir. Il n'y avait aucun ossement par terre contrairement aux autres grottes et sur la portion du mur éclairée par la lumière du jour un ancien campement était visible. Un petit sourire naquit sur mes lèvres. Peut-être la chance était-elle avec nous finalement. Avançant de quelques pas je jetai un coup d'oeil rapide dans la grotte et attendit qu'Oberon me rejoigne
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Jeu 21 Aoû 2014, 01:04

Jamais deux sans trois, oui. Oberon espérait bien que c'était la dernière, car ils étaient tous les deux sur les nerfs. Après, ce n'était sans doute que des rumeurs, ce n'est pas comme si Galick, et la populace en général, colportait les meilleurs filons. Néanmoins, une bibliothèque de magicien, l'Élémental ne pouvait laisser un tel endroit tomber entre de mauvaises mains, il ira même le purifier par le feu si nécessaire. Encore fallait-il trouver l'entrée, l'accès intérieur risquait aussi d'être sacrément corsé. La vie n'était jamais facile après tout…

Lorsqu'ils sortirent de la seconde grotte, l'ancien elfe vit, avec un certain amusement, les empreintes de l'Aquape qu'il venait de chasser se diriger vers l'eau. Au moins ne risquait-il pas de retomber sur lui, ce petit vicieux. Le fils du métal éteignit la torche afin de ne pas l'user pour rien ; se servir de lumière était inutile contre la brume. Tant qu'il ne ferait pas noir sombre, ils n'avaient aucun besoin de gâcher leur matériel. D'humeur un peu grognon à cause de cette mésaventure plus qu'irritante, Oberon suivit nonchalamment Lumi, qui elle-même suivait le trajet tracé par son oiseau. Il se demandait d'ailleurs comment elle parvenait à communiquer avec cet animal, mais il se retint de briser le silence pour des sottises. Il se surprit d'ailleurs à ressasser ce qu'il lui avait dit avant qu'ils ne pénètrent dans la seconde grotte : ses mots avaient sûrement été un peu trop crus, alors qu'elle aurait pu avoir peur de lui ou tout bonnement le rejeter pour sa nature d'élémental. Oberon se sentit hypocrite sur le coup, ce qui lui fit sécréter un goût amer dans la gorge. Il n'allait pas s'excuser ouvertement de cette attaque – elle avait bien le droit de rire de ses actes plus que grotesques après tout – mais il allait quand même s'efforcer de ne pas réitérer. Autant que son premier contact avec une humaine en tant qu'élémental ne soit pas un fiasco.

Lumi remit d'ailleurs cela en lumière – comme quoi, il n'avait rien eu à faire – le narguant à son tour sur l'unique torche qu'il avait en stock. Décidemment, cette femme avait du mordant, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Elle maniait en fait tellement bien les mots que cela lui plaisait d'essayer de briser cette garde qu'elle s'efforçait de maintenir derrière son assurance et ses sourires. Sa remarque demeura, comme toujours, pertinente et il dut mettre pas mal de temps à allumer ce fichu feu sur la torche.

Tandis que Lumi était déjà rentrée dans la grotte, Oberon ne se vit pas d'autres choix que de faire son petit tour de magie. Et tant pis pour elle si elle manquait le spectacle, il n'allait pas se faire prier pour le faire sans son attention. Il passa la main près de la flamme et s'hâta à en extraire toute la lumière, jusqu'à ce que le feu s'éteigne et que ses plaques reflètent les particules lumineuses que son corps venait de consommer. Concrètement, l'ensemble de sa silhouette brillait, mais c'était surtout les marques métalliques qui s'illuminaient de milles feux, ainsi que ses yeux. Ils allaient avoir une torche humaine aussi longtemps qu'ils en auraient besoin ainsi. Sans perdre de temps, Oberon s'infiltra dans la grotte et s'exhiba au charmant regard de sa compagne. Comme il avait hâte de connaître sa réaction alors qu'il croisa les bras, l'air plus que las.


" Evite de me fixer trop longtemps surtout, tu risques de te brûler la rétine. " C'était en partie faux, puisqu'il contrôlait l'intensité de cette lumière, mais bon, si elle ne voulait pas qu'il l'aveugle soudainement sous l'impulsion…

L'Élémental avait fait exprès de passer au tutoiement cette fois, à force il s'y serait allé de toute manière. Puis bon, comme dit plus tôt, il se sentait bête d'avoir été si exécrable à son égard. En tout cas, l'humaine pouvait se moquer de lui outre mesure – son berserker l'avait traité de "luciole" sous cette forme – au moins ils n'auront pas à se mordre les doigts en surveillant le feu de la torche, en plus d'avoir les mains pleinement libres cette fois !

Son corps lumineux leur fit donc découvrir l'aspect interne de la caverne, qui se révéla fort différente des deux autres. Plus travaillé, et ayant visiblement été habité, Oberon se vit croire l'espace d'un instant qu'ils étaient au bon endroit. Une fouille plus approfondie se révéla toutefois nécessaire. Sans plus attendre, il prit de nouveau la précaution de porter son arme en main et avança, au même rythme que Lumi cette fois-ci. La luciole lumineuse sentit l'atmosphère changer, s'alourdir même, quelque chose de différent flottait dans l'air, et ce n'était pas l'odeur nauséabonde des marais cette fois. Magie. Pensa-t-il instantanément en identifiant la chose, accoutumé à la côtoyer continuellement. Venaient-ils de trouver la grotte des rumeurs ? C'était limite trop beau pour être vrai. Avec prudence, ils continuèrent leur petit bout de chemin. Petit à petit, des glyphes se dessinèrent sur leur passage : non-magiques, mais les signes étaient typiquement l'œuvre d'un magicien. Ils devinrent de plus en plus nombreux et envahissants au fur et à mesure qu'ils s'enfoncèrent dans les ténèbres de la grotte et que l'extérieur n'était plus visible de leur position.

Et là se dressa une mystérieuse porte. D'une constitution métallique, dorée mais usée, elle semblait en piteux état depuis belle lurette et semblait avoir été demeurée fermée depuis longtemps. Pourtant, aucun interstice ne trahit l'intérieur, pas de trou, rien du tout. S'ils voulaient savoir ce qu'elle renfermait, il n'y avait qu'à pousser la poignée. Mais avant, Oberon préférait s'assurer qu'ils ne tombent pas bêtement dans les mailles que le fichu magicien avait dû installer. Il fit résonner la lame de son arme contre la porte et tendit l'oreille au moindre son trahissant des installations extérieures à la porte. Au bout d'un moment, il se reporta vers Lumi.


" Pas de piège. Métallique, j'entends. " S'ils étaient purement magiques, là ils auront du mal et il ne pouvait rien y faire.

Oberon jeta un coup d'œil vers la porte, puis regarda longuement l'humaine, se demandant si c'était une si bonne idée de se lancer dans la gueule du loup comme ça. Il finit quand même par inspirer un bon coup avant de porter sa main à la poignée. D'un geste frêle, il activa le mécanisme et l'entrée s'ouvrit sous leurs yeux ébahis. L'heure des épreuves avait sonnée.
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Jeu 21 Aoû 2014, 13:12

Regardant les murs de la grotte et ce qui avait jadis servit de campement à quelqu'un j'attendais la venue d'Oberon. Après quelques minutes une lumière se présenta devant l'entrée de la grotte et m'attendant à voir Oberon sa torche à la main je ne fit pas spécialement. Quand je me rendis compte qu'il y avait quelques chose de différente dans cette lumière. Elle n'était pas de la même couleur et aussi chancelante que celle que nous avions utilisé dans la première grotte. Me retournant intriguée je pus constater qu'il avait abandonné la torche et que la lumière provenait directement des marques métalliques présente sur son corps. Lentement il croisa les bras et, sûrement en réponse au regard ébahis que je lui jetais il me répondis d'éviter de le regarder trop longtemps sous risque de m’abîmer la vue. Je ne fit pour ainsi dire pas attention à cette remarque trop occupée à le regarder sous tous les angles. Une foule de questions se bousculaient en moi mais, au pris d'un monumentale effort de volonté je parvins à les lui épargner. Du moins pour le moment.

Soudainement alors que nous marchions, côté à côté cette fois-ci, dans la grotte afin d'essayer de voir ce qui nous attendez plus loin je réagis à ce qu'il m'avait dit quelques seconde plus tôt. Il m'avait tutoyer chose que je m'étais permis mais qu'il avait évité jusque la. Je souris à cette pensée. J'avais été bête de le juger si vite. Il avait sûrement juste voulu me protéger ce qui était un réflexe normal après tout. J'allais lui parler quand je fis son visage changer d'expression. Il semblait sentir quelque chose en provenance de devant nous. Ma main sur le manche de ma dague j'hésitai un instant à la sortir. Cependant je me repris assez vite, ce ne pouvait pas être un monstre nous aurions vu des traces de sa présence et j'aurais sûrement sentis quelque chose moi aussi. Hors ce n'était pas le cas, cela voulait forcement dire une chose. Ce qu'il sentait était donc presque obligatoirement d'origine magique. Ce n'est que quelques mètre plus loin que les premières marques se firent voir. Elles n'avaient rien de magique mais leur présence ne laissait aucun doute. C'était l'ouvre d'un ou de plusieurs magiciens. Durant une seconde je me mis à regretter de ne pas savoir lire cette langue.

Puis très vite cette envie disparue à la vue de ce qui se tenait devant nous. Une porte en fer qui semblait ne pas avoir été touchée depuis des siècles. La porte ne faisait pas la totalité de la largeur de la grotte mais elle était enchâsser dans un mur présentant les même motif qu'elle et lui aussi en fer. S'approchant doucement de la porte Oberon fit raisonner son épée sur la porte. Une fois que le bruit se fut arrêter il se tourna vers moi en me disant qu'il n'y avait aucun piège métallique dans la porte. C'était un bon point il fallait juste se mettre à espérer qu'il n'y avait pas non plus de piège magique. Nous eûmes tout les deux le même réflexe et dans le même temps nos regard se croisèrent. Nous nous demandions tout deux si c'était vraiment une bonne idée et après quelques seconde il soupira longuement et ouvrit la porte nous dévoilant le couloir présent de l'autre côté.

Devant nous était présent un couloir s’étendant sur quelques mètres aux termes de cette distance des marches était visible, descendant plus profondément dans le sol. Alors que les murs de l’autre côté de la portes était recouvert de symbole aucun n'était visible ici. Alors que je l'avais entendus respirer profondément quelques secondes plus tôt ce fut à mon tour cette fois-ci. Sans rien lui dire je fit quelques pas en direction des marches et jetai un coup d’œil en contrebas. Bien qu’éloignée de la lumière était visible. De toute évidence le début des épreuves devait se trouver la-bas. « Bon et bien il ne nous reste plus que à descendre maintenant. J'ai une petite question sur ta capacité à devenir une lumière. Peut-tu rester comme cela indéfiniment et peut-tu régler la puissance de la lumière ? En fonction de cela je te demanderais peut-être quelque chose une fois en bas. » J'attendis qu'il vienne à côté de moi et nous descendîmes les marches. Ce faisant il m'expliqua rapidement les grandes lignes de sa capacité à nous éclairer et une fois en bas alors que nous baignions dans la lumières de la pièce, quatre chemin nous faisant face je lui posai une dernière petite question. « Peux-tu devenir le moins lumineux possible mais sans t'éteindre pour autant ? Pour l'instant nous avons de la lumière mais on ne sais pas pour combien de temps il serait donc regrettable que tu t’éteigne alors que nous pouvons à tout moment nous retrouver dans le noir. » Mon regard vagabonda un instant sur les chemins face à nous. « je ne sais pas si c'est la première épreuve ou si nous allons devoir tous les emprunter mais je te laisse faire le choix du premier que nous allons arpenter. »
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les épreuves de l'amitié {Pv Oberon} [terminé]

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