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 Les sirènes de Sceptelinôst [Kumiko]

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Jeu 17 Juil 2014, 02:00

Kumiko était particulièrement déboussolé par cette découverte. La table rituel lui rappelait les heures sombres d'un passé dont il essayait d'éloigner ses pensées. L'enlèvement, la rupture avec sa vie d'avant, ces vampires... Firin. Il voyait dans chaque inscription, dans chaque runes, les symboles des ruses du destin. De la volonté des Aetheri pour que son chemin soit semé d'embuches. Si seulement cela avait une signification...
Un arrière goût d'amertume se répandait dans la bouche de l'aphone, un besoin de revoir maman.
Il lui fallut quelques secondes pour reprendre un fonctionnement de pensée normal.
Ce mec à l'allure d'un porc suant a-t-il lui aussi ses petits vices cachés ? Ca sonne faux, il n'aurait pas cet air aussi apeuré et s'il utilisait vraiment cette table, il pourrait se prémunir de la charge de ces voleuses sur son commerce.
Kumiko ne savait pas quoi décider. Mais une utilisation personnelle de ces outils n'était pas convaincant et une alliance avec les sirènes ne lui paraissait pas plus réaliste.
L'aphone se mit à faire les cents pas dans la pièce obscure. Ses pensées fusaient à lui en faire perdre le fil.
Le vendeur ne s'est pas allié à ces sirènes... Ça n'aurait pas de sens ! Pour atteindre quelle finalité ? Jake et moi ? Rien de tout ça ne tient de bout, nous sommes clairement des cibles sans le sou et la propreté des instruments rituel montre qu'ils ne sont pas utilisés régulièrement, cela exclurait que l'on soit les victimes d'un complot afin de se servir de nous comme objet sacrificiel. Quoi que je n'en sois pas si sur...
Kumiko se rapprochait des objets. Que des théories dans le vent.
Jake proposa la sienne. L'aphone haussa un sourcil. Le vendeur voudrait protéger ce placard en priorités et les voleuses seraient en recherche de ces objets... Mais comment connaîtrait-elle la localisation...
En sont-elles conscientes, déjà ? Il se pourrait qu'elles attaquent les boutiques de ce vendeur dans le but de trouver ces objets, un peu à l'aveugle. Elles seraient seulement connaisseuses des boutiques dont il serait propriétaire ? Non...
Kumiko s'arrêta un instant.
Il prit son ardoise et écrit : Il faut que nous attendions de voir ces sirènes...

Kumiko ferma l'armoire et Jake lui tendit une épée. Il la saisit, lui esquissa un sourire et remonta au rez-de-chaussé. Kumiko avait sa lance sur lui, rattachée à son sac, camouflée dans un tissu lourd, la faisant passer pour un objet long comme un corps embaumé très affiné. Mais cette épée pourrait servir. L'aphone posa l'épée sous le comptoir de la boutique.
Kumiko prit son ardoise, attira l'attention de Jake puis écrivit : On pourrait se relayer pour ce qui est de la surveillance.
Il effaça puis écrivit : Je prends les cinq prochaines heures. Tu peux te reposer en attendant.
Il allait falloir attendre encore un peu avant la tombée de la nuit, entre deux et trois heures. Mais Kumiko avait cette habitude de l'attente à observer. La chasse, le pistage...
Il se saisit de la cloche et de la corde, s'installa près de la porte d'entrée pour attacher la corde à la poignée. Il tendit la corde et mit à lester sur une cale de bois la cloche agrippée elle aussi à la corde.
Il observa à nouveau la salle et prit une chaise qui lui semblait plutôt agréable puis s'y installa, feuilletant le calepin des ventes comme si cela allait être intéressant d'une manière ou d'une autre.

Les quatre heures qui suivirent ne furent vraiment pas haletante. Le soleil qui arrivait dans la pièce laissa rapidement place à l'ombre qui obscurcissait très nettement la vue. Un voile soporifique prit place et le stimulant but plus tôt pour parer à la nuit blanche procurait une descente très fatigante. La torpeur commençait à fermer machinalement les yeux de l'aphone et il ne se remettait à guetter que sous les morsures d'Hashi.
Il se ressaisit puis partit voir Jake pour lui demander de le relayer, lui secouant légèrement l'épaule.
Ce fut à ce moment là que la cloche se mit à sonner frénétiquement, quelqu'un tentait d'ouvrir la porte de la boutique.
Kumiko prit discrètement sa lance sortit de son tissu épais puis se mit en garde.
La poignée bougeait.
La cloche sonnait doucement.
La poignée s'arrêta.
Ils entendirent le bruit d'un objet métallique s'insérer dans la serrure.
Quelques sons de bout de métal se frottant les uns les autres.
Puis le son du loquet qui finit par se soulever.
La porte s'ouvrit dans un long grincement inquiétant et trois silhouettes avancèrent en silence, l'une d'elles entrant avec une torche, dévoilant la présence des deux humains.
Les trois cambrioleuses eurent un mouvement de surprise.
L'une d'elle, une grande rousse à la cicatrice balafrant le visage, prit la parole :
« Ah bah cette fois ce con*ard a eu l'audace de demander la bienveillance à des types de garder son tas d'ordure ! »
Elle avait une épée effilée à la taille, des vêtements moulant sa silhouette. Son sourire mesquin dévoilait une arrogance pleinement assumée.
La porteuse de la torche était plus petite, brune au teint halé, de grands yeux fatigués, armée elle aussi d'une épée un peu plus large.
Une grande blonde était là aussi, dominant les deux autres, deux poignards à la taille, les sourcils froncés. Elle jeta un regard à Jake.
« Qu'est-ce qu'il vous a fait miroiter pour que vous vous imposiez un tel calvaire que de respirer le même air que ces sculptures infectes ? » lui lança-t-elle.
« Ce mec me fait pitié... Mais il va payer ! »
Les deux autres acquiescèrent.
Kumiko sortit son ardoise et écrivit à leur adresse : Et vous, vous avez quelles intentions envers cette boutique ?
Elles furent un instant intriguées par ce que l'aphone faisait pour communiquer puis la brune répondit d'une manière évidente :
« Bah le piller bien sur ! Gratter là où se le ferait bien chier... »
La blonde rétorqua : « Ce crétin n'avait pas qu'à nous insulter ! Il va voir qu'on ne se moque pas impunément de notre gang ! »  
Kumiko tilta en voyant leurs jambes charnues par leurs muscles dans leurs combinaisons moulantes.
Les deux humains étaient totalement à côté de la plaque... Ce ne sont pas des sirènes mais Les Sirènes. Une bande de voleuses de bas-étage. Kumiko soupira, déçu et rassuré.
Il conservait sa garde, ne les perdant pas de vue. Cependant, il sentait au fond de lui l'envie de rejoindre l'action de ces humaines, de détruire toutes ces horreurs en l'hommage à cette fraternité qui unissait tous les protagonistes de cette scène.
La blonde finit par conclure la discussion, sortant ses dagues.
« Malheureusement pour vous, nous aimons jouer sur l’ambiguïté, nous avons une réputation à tenir, vous savez... C'est pourquoi nous n'avons jamais de témoins... »
Elle esquissa un sourire
Je suis fatigué... Mais voilà enfin une activité stimulante...
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Dim 12 Oct 2014, 15:02


    Cette affaire n'était qu'ombres, tromperies, et arnaques en tout genre.. En qui se fier ? Comment savoir ce que projetaient des sirènes dans une ville débordant de pirates et pilleurs en tout genre ? Etaient-elles de mèche avec quelqu'un ? Essayait-on de nous duper nous aussi ? Etions-nous au centre d'une énorme affaire illicite, ou étaient-ce seulement nos esprits trop débordants d'imagination qui provoquaient de tels délires ? Les hypothèses étaient nombreuses, mais aucune ne semblait conduire à une satisfaction commune. Tout semblait excuses vaseuses, théories grossières, pour relier entre eux des faits ce qui au final n’avait pas de consistance réelle, ou s’avéraient être de vastes coïncidences. Beaucoup de questions restaient en suspens, et la mienne ne fut que très vite bafouée, car insuffisante, je supposais. Nos nombreuses spéculations s’achevèrent sur une note simple, concise. Nous avouions enfin tous deux que la rencontre avec nos assaillantes était capitale, pour qu’on puisse réellement en déduire quoique ce soit de leur comportement.


    De retour à l'étage, petite discussion stratégique ( quasiment à sens unique cela dit ), avant qu'on n'enchaîne sur cette longue attente qui s'annonçait interminable.. Les tours de garde fixés, et les quelques manipulations de Kumiko achevées, je me reposai dans un coin. Du moins, c’est ce à quoi aspirait mon corps, tandis que mon esprit, mes pensées se voyaient plus tournées vers les assaillants qui manquaient d’arriver à tout moment. La nuit était proche, et avec elle leur arrivée. J’avais soif d’aventure, me voilà servi. Je récoltais ce que j’avais semé. Le piège vers lequel je nous avais conduit se refermait enfin, et j’eus peur qu’il ne nous entraîne avec lui. Ma survie était au centre de mes pensées, constamment. Je faisais peut-être preuve d'éogïsme, mais un humain dépourvu de ce dernier, ne faisait pas long feu.. La nuit, le sommeil, porteraient peut-être conseil qui sait.. m'étais-je forcé de croire sans pour autant parvenir à réellement crouler dans le monde des songes. Je fus facilement réveillé par l'aphone dès que celui-ci vint me trouver. Mon tour de garder un œil sur les lieux était venu, mais étrangement la cloche interrompit mon mouvement ascendant, essayant de me redresser. Les tintements bruyants firent du silence de mort un brouhaha incompréhensible. On s'acharnait sur la porte d'entrée, avant de tenter par des moyens plus doux d'ouvrir la serrure qui ne tarda pas à céder. Elles avaient une certaine maîtrise, et semblait prêtes à tout genre d'imprévus. La cloche bruyante marqua les débuts de nos galères, et les imminentes hostilités qu’on était sûrs de déclencher à les contrecarrer ainsi. Les sirènes.. elles étaient là. Arrivées, elles ne partiraient pas sans leur dû.  Trois formes hasardeuses que seule la flamme béante permettait de distinguer, trois silhouettes féminines dépourvus de charme, par leur côté grossier prédominent. Elles nous repérèrent sans problème, nous mêmes n'ayant aucune intention de nous cacher. La conversation s'engagea avec un naturel ahurissant, malgré leurs paroles crues, arrogantes. Elles semblaient avoir une dent, non seulement envers ces objets qu'elle disait 'infects', mais aussi envers leur propriétaire. L'échange s'acheva sur une note de provocation. Je n'eus que quelques questions à leur poser, “Si elles sont si fécondes que ça, pourquoi vouloir les dérober ? Ou si c'est pour les détruire, pourquoi aller aussi loin ? Qu'est-ce que ça vous fout ? Et pis, en quoi il a pu vous avoir ofondu ?” , mais même là elles restaient inflexibles. Tout restait toujours aussi flou, même si leur indentité et leurs objectifs s'étaient clarifiés de peu.

    Le combat s’engagea. Elles étaient trois; nous étions en clair désavantage. Les coups fusaient, fendaient l’air. Sur les lames se reflétait la lumière blanche, claire et pure que laissait passer les quelques parcelles de verre que saleté et poussière n’avaient pas recouvert. J’essayais, dans un état mental de survie primordiale, de les prendre au dépourvu, de me détacher de leurs corps pour ne pas risquer de me faire empaler dès que mon attention se détournerait d’une pour se porter sur l’autre. Elles étaient agiles, perfides. On voyait bien qu’elles brillaient dans les arts du combat rapproché, et qu’elles nourrissaient leurs techniques du sang de leurs ennemis, ainsi que de leur savoir faire. Elles étaient vicieuses, et leurs précédents assez effroyables pour inspirer à certains le respect, à d’autres la peur. Elles ne connaissaient pas, contrairement à nous, l’usure des lames ni des combats, et avaient l’endurance pour les supporter. On pouvait comprendre d’où leur venait la durabilité d’une telle renommée qui en temps normal s’effaçait d’un coup de brosse, dès qu’autre craie ferait son apparition dans le tableau de ces grands gaillards. Elles s’imposaient dans le milieu, car elles étaient fortes, mais sans en devenir aveugles, elles profitaient des pires supercheries pour atteindre leur but.

    Armé du poignard que j'avais trouvé dans les sous-sols, plein de rouille mais assez aiguisé pour blesser nos adversaires, je peinais à les atteindre. J'étais parvenu à lacérer la peau de deux d'entre elles, mais ces coupures n'étaient en rien synonymes de victoire.. On était dans de beaux draps, en très mauvaise position. La blonde bondit sur moi, et j'eus à peine le temps de réagir et de lui soustraire un de ses poignards. De l'autre, levé, elle entailla mon bras gauche, avant de reculer de quelques pas. Elle semblait satisfaite, lorgnant du regard les deux autres, voyant que le combat s'éternisait plus que prévu. Elles n'avaient sûrement jamais du avoir deux gaillards suicidaires qui essayeraient réellement de déjouer leurs plans. Même pour nous, ça devait être un sacré exploit, des plus insensés pour ma part. J'ignorais Kumiko pendant toute la durée du combat. De mon côté, je neutralisais la blonde en la surprenant par derrière, la forçant à l'évanouissement avec un tissu crade que je pris derrière le comptoir. Effondrée au sol, une autre propulsée vers moi, je n'eus qu'à brandir ma lame pour qu'elle y empale d'elle-même son flanc gauche, et ne se laisse tomber au sol. Je me contentais de l'immobiliser, ahuri, neutralisant la magie qu'elle essayait de m'insuffler. Je regardais du côté de l'autre humain, qui semblait à son tour avoir pris le dessus. De quelques bouts de corde nous les attachâmes, et encore heureux nous n'y avions laissé ni un bras, ni une jambe. De peu.

    Les voyant toutes trois assomées, nous les laissâmes gémir dans un coin, un torchon pour les empêcher de brayer et de se faire aider par le premier venu, par le premier bon samaritain qu'elles charmeraient par leurs beaux yeux. Fermant alors les portes de la boutique, et prêts pour revenir les chercher à la première heure, je massageais mes muscles meurtris, et craquait mon cou d'un bruit quasi effrayant. Regardant l'homme à mes côtés, je fis, nonchalamment : “Par contre, je suis lessivé.. J'te conseille qu'on rentre pioncer quelques heures, avant d'aller chercher notre 'rémunération'. On ne se sera pas donné autant de mal pour rien au moins..” Mes deux bras croisés à l'arrière de ma tête, dans l'espoir de la faire tenir en place malgré la fatigue qui me tiralliait, je pris la direction de l'auberge que nous avions quitté, insouciants, plus tôt dans la journée. Les drpas que j'avais trouvé d'un confort moindre m'appelaient de plus en plus fort, et mon corps exténué ne voulait plus écouter la raison. Nous aurions tout le temps de nous en prendre à la bourse du marchand le lendemain. Pour l'heure, le sommeil était primordial.
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Sam 18 Oct 2014, 17:42

C'était pas le meilleur des moments. Fallait dire aussi que tout cela avait été une longue journée et à ce moment précis, beaucoup de choses poussaient à l'endormissement. La veillée nocturne à guetter, la descente du boost de caféine et la nuit blanche tiraient les muscles du muet, les rendant fragiles à l'effort et long à la chauffe. Et c'était pas le moment de se mettre dans l'ambiance, il allait falloir faire démarrer la machine à froid.
Jake posa quelques questions qui demeuraient en suspens dans l'esprit du muet. Voilà une situation où la parole lui aurait été utile. Pour déstabiliser l'ennemi, il fallait aussi parler. Dans l'art du combat, la moquerie, l'humiliation verbale et la provocation sont des atouts indéniables.

La situation n'était pas bonne pour les deux humains et Kumiko ne voulait pas d'un combat qui risquerait de mener à la mort d'une quelconque personne. Mais il n'était pas le seul à décider du sort de cette nuit.
Les trois femmes se lancèrent sur eux, armes de poing en main.
La rousse choisit de faire face à l'aphone, la blonde à Jake et la brune décida de rester en retrait.
L'assaillante de Kumiko lui fonça dessus, l'épaule en avant, lui cognant avec brutalité la cage thoracique. Il fit un bond en arrière, lâcha sa lance sous le choc et heurta fortement le mur derrière lui. Une poterie en mouvement lui tomba sur le coin du crâne. Un petit gémissement plus tard, l'aphone aperçut la rousse s'approcher dangereusement avec son épée effilée. Réflexe de survie, il s'accroupit pour entendre fendre l'air la lame au dessus de sa tête, la tête de l'épée se plantant dans le mur à la paroi tendre.
Il serra le poing et le projeta dans le ventre de la rousse qui se plia sous le choc mais n'en fut que plus énervée. Un pas de côté plus tard, il se libéra pour courir derrière le comptoir et récupérer l'épée que Jake lui avait donné. Il menaça son assaillante mais son regard trahissait son manque de concentration. Ni une ni deux, elle vint lui attraper le poignet et effectua une torsion qui obligea l'humain à lâcher son arme. Elle saisit l'épée, profita de son avantage physique sur le muet pour plaquer sa tête contre le comptoir et leva l'arme en l'air pour engager son coup. Kumiko eut le temps de lui filer un coup de pied dans le genou qui fit dévier son attaque, plantant la lame dans le bois du comptoir. Une masse de cheveux blonds fut propulsée en l'air.
La rousse pigna de rage et l'aphone profita de ça pour se défaire son emprise et lui caler le coup de tête qu'il n'avait jamais réussi à effectuer correctement jusqu'alors. Tellement réussi que le blondin s'en fit saigner le nez. La rousse s'évanouit sur le coup, n'ayant pas vu venir celui-ci.
Il fallut quelques minutes à l'aphone pour qu'il récupère ses esprits, observant la brune se planter contre la lame de Jake et lui faire son affaire.

Ils les attachèrent avec le reste de motivation et de force qui leur restaient puis sortirent après avoir barricadé les lieux comme il fallait. Naturellement, le chemin prit fut celui de l'auberge. Il faisait nuit et les rues de la ville était beaucoup plus calme. Le silence faisait du bien après le bruit causé par l'altercation. Kumiko ne tilta pas tout de suite quand Jake lui parla. Il acquiesça longuement.
Une fois au lit, il lui fallut tout de même un bon quart d'heure pour trouver le sommeil. Même si ses muscles étaient usés, son esprit était envahi par tout ce qu'il venait de vivre. Les images de la bagarre lui revenaient en flashs et les souvenirs se marchaient les uns sur les autres. Le silence lui vint et il s'emporta doucement avec lui.

Ce sont les rayons du soleil par la fenêtre négligemment restée ouverte qui le tirèrent de ses songes. On pouvait entendre d'ici la rumeur de la foule au réveil et cela fit douter de la teneur du sommeil que Kumiko venait d'ingurgiter. Après avoir observé le plafond pendant une dizaine de minute, il se leva, prit son équipement du réveil- blague à tabac, pipe, moyen de communiquer, bouquin sur les plantes, monnaie- et sortit de sa chambre.
La chambre de l'aphone se situait au premier étage et de sa porte on pouvait sentir l'émulsion de la pulpe des agrumes et du pain grillant provenant du rez-de-chaussé. Il descendit et observa la salle. L'horloge murale indiquait sept heures et demi du matin. Le tenancier avait lui aussi eut droit à une petite nuit car c'est lui qui avait réceptionné les deux humains. Celui-ci esquissa un sourire à l'aphone, le reconnaissant.
L'aphone se dirigea vers le comptoir où le propriétaire s'affairait à la confection du petit déjeuner.
"Hé bah, c'est pas le lever au son du coq mais c'est pas loin..." fit-il suivi d'un rire rocailleux.
Kumiko avait encore la tête du matin, les yeux collés, la mine pâle et les cheveux hirsutes. Mais il réussit à modeler un sourire peinant.
"Bon, j'vous sers quoi de bon pour ce matin ?"
Kumiko sortit les quelques pièces de monnaie que le marchand d'art lui avait filé. Il écrit : Un thé, un jus d'agrumes variés, quelques tartines et un grand verre d'eau.
Le tenancier opina du chef et se mit en exécution tandis que l'aphone bourrait sa pipe de tabac. Le gars mit le tout sur un plateau que Kumiko prit puis il partit s'installer sur une table en terrasse. Ses yeux mirent quelques secondes à s'habituer à la luminosité. Il s'installa à une table libre, posa le plateau et le livre, saisit sa pipe et craqua une allumette.
Sa pipe en bouche, les premières toux du réveil passées, il entreprit d'en savoir un peu plus sur les bienfaits de la lavande en attendant l'arrivée de son compagnon de route.
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Les sirènes de Sceptelinôst [Kumiko]

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