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 [EVENT] Partie III. Sceptelinôst

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Lun 04 Aoû 2014, 14:06






« Elle est incontrôlable ! » murmura une ombre qui, dans un mouvement lâche et agacé, rabattit davantage sa capuche sur son visage. L'autre se mit à rire, loin d'être aussi nerveuse et angoissée que la première. Pire, elle semblait même amusée, presque satisfaite. Dissimulée sous une longue cape pourpre, on ne discernait presque rien d'elle. « Qu'il y a-t-il de drôle, là dedans ? » - « Rien. » répondit tout bas une voix douce et chaude. « Ça me plaît, c'est tout.» - « Nous allons avoir des ennuis.» -  « Celui qui osera nous approcher déchantera vite face à l'accueil qui lui sera fait.» Cassandra, charmante ondine aux cheveux blonds et aux mires céruléennes, assena un regard sévère à celle qui avançait lentement à ses côtés. Nul ne pourrait reconnaître la Dame des Abysses, sous cette apparence. La sulfureuse Khæleesi avait choisi de revêtir une autre forme pour mieux couvrir ses méfaits. À l'opposé de la flamboyante chevelure rouge qu'on lui connaissait, elle abordait un noir terne qui encadrait un visage juvénile au teint pâle. Le vert intense de ses yeux clairs n'étaient plus. L'ambre coulait dans ses iris. Elle était méconnaissable. « Comment dois-je t'appeler ? » Vanille sourit. « A ta guise.» - « Alors … va pour Chiara. Combien de temps allons-nous devoir rester avec elle ?» Cassandra cracha presque les derniers mots, comme écœurée par la simple évocation de la Démone. Vanille soupira. « Libre à toi de retourner à la Cité si tu ne te sens pas à même de remplir cette mission. Je ne t'ai pas forcé et dans mes souvenirs, c'est toi qui a insisté pour venir. J'accompagnerai cette Taiji jusqu'à la personne à qui j'ai promis sa libération.» - «  A-t-on eu raison, de la délivrer ? » - « Raison ? » répéta Vanille dans un rire. Moqueuse et acide, elle ne prit pas même la peine de répondre à cette question sans sens.

Sceptelinost avait bien piètre allure. En cette époque de trouble, qui pouvait resplendir si ce n'est ceux dont on préférerait ne pas entendre parler ? Décadence et vice, la cité sombrait un peu plus chaque jour dans les méandres des crimes. Autrefois déjà, elle n'était guère l'un de ses lieux paisibles et tranquilles. Seulement, alors que les gens perdaient raison et voguaient sur un incommensurable flot de peur, civilités et politesses n'étaient plus vraiment de rigueur. Des groupuscules armés, autant de lames que de fureur, arpentaient les ruelles et pillaient les maisons, pour les plus chanceux. Des débris et des corps jonchaient le sol. Des demeures entières brûlaient, sans que cela ne préoccupe personne. Des hommes et des femmes courraient. Échappaient-ils à leur bourreau ou étaient-ils des meurtriers ? Nul ne comptait leur poser la question. « Lapsa.» souffla Vanille en voyant la Démone filer. Elle avait choisi de ne pas l'appeler par son premier nom, celui que trop connaissait. « Tu vois bien qu'on ne peut pas la contrôler ! Elle n'en fait qu'à sa tête, ne parle presque pas … et sa puissance … Ressens-tu sa magie ? Comment est-ce possible ? Elle ne peux pas posséder le cristal bleu. Elle devrait être déposséder de toute once de sortilèges. » Vanille sourit. « Sais-tu quelque chose à ce sujet … Chiara ? » - « Tu aurais du contempler un peu plus longtemps sa prison des eaux.» - « Navrée, j'étais trop occupée à sauver notre peau.» - « Rien ne l'atteignait. Sa cellule visait à la couper du monde extérieur et même le fléau de nos terres ne parvenait à la frapper. Elle était maintenue captive avec quelques pierres … » Vanille s'interrompit, évitant de justesse un corps qui tombait dont ne sait trop où. Elle soupira. « Quoiqu'il en soit, elle risque de garder sa force un moment mais elle finira par s'épuiser.» Une vive explosion retentit. C'était cette démone, Mitsuko Lapsa Taiji. Elle avait laissé sa magie imploser et autour d'elle, il n'y avait plus rien. Vanille sourit.

[EVENT] Partie III. Sceptelinôst Rhgrtg10

« Quelle poigne, mesdemoiselles.» Un homme souriait, lui aussi. Assis sur le pas d'une porte, une épée ensanglantée à la main, il dévisageait les jeunes femmes tandis que Vanille attrapait Mitsuko. « Rejoignez-nous.» - « Nous ? » répéta Cassandra. « Je me nomme Killian. » On devinait d'un regard qu'il devait être un Déchu, même si ses ailes étaient à présent d'une blancheur immaculée. « Avec quelques ... amis ... nous avons décidé de détruire cette ville. »
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Lun 04 Aoû 2014, 16:03

« Mais c'est gé-nial ! ». Les yeux pétillants, transi d'amusement et de joie, Mickey observait les mains sur les hanches la cité qui pointait devant eux. C'était le dernier tournant d'une route sinueuse longeant la falaise, et ils pouvaient enfin distinguer Sceptelinôst, la ville pirate, à quelques centaines de mètres plus loin. Le soir tombait et pourtant l'immense cavité rocheuse était lumineuse, éclairée par les incendies et les explosions. C'était beau. La fin arrivait, et enfin, le peuple comprenait son erreur, il se rebellait enfin contre les fausses morales propagées par la race Angélique. Le feu n'était que l'apparence prise par la colère et l'indignation ; enfin le voile se levait, et enfin, des êtres qui s'étaient cachés sous l'oppression des Ailes-Blanches ressurgissaient de l'ombre, les aidant, Mitsuko et lui, à répandre à nouveau le bien. D'ici, il sentait déjà l'odeur caractéristique de la chair brûlée, il s'en emplissait les poumons avec délice, comme un gourmet prêt à entamer son repas. Et c'était bien ce qu'il avait l'intention de faire, encore une minute ou deux, et ils arriveraient en ville, et là, il aurait de quoi manger. Une ombre passa sur son visage. Du moins si les autres n'avaient pas déjà tout dévoré. Il appréciait les efforts que faisaient certain pour tuer et mettre à sac, mais ça n'autorisait à personne de lui dérober son déjeuner, c'était lui le Héros de l'histoire après tout. Après Mitsuko, bien sûr, mais ce n'était pas comparable. Il la savait plus délicate que lui en matière de nourriture, et c'était tout à fait compréhensible : lui n'avait pas encore la prestance et la puissance pour prétendre à plus prestigieux repas que la chair d'un soldat ou d'un lieutenant, tout au plus. Son rôle était également de localiser et de mettre à bas les cibles potentielles qui pourrait satisfaire l'appétit de la Dame en Rouge. Sa propre faim passait après celle de sa maitresse, c'était évident.

Pourtant, il y avait une chose qui lui donnait moins envie de sourire et de s'exclamer ; le ciel pourpre qui tourbillonnait au-dessus de la cité n'était qu'annonciateur de malheur. Il n'avait pas mis longtemps à comprendre l'effet délétère qu'avaient eu ces nuages bleutés sur sa personne. Lorsqu'ils avaient quitté le Continent des Glaces, après leur courte entrevue avec le Ridere - qu'il avait jugé jusque là avarié et hors d'usage, car inutile - la chose ne lui avait pas paru étrange, après tout il avait déjà vu des ciels similaires, ou presque, lors de tempêtes et d'ouragans. Mais c'est plus tard, une fois monté sur le dos de Bambi, son ex-futur Dragon apprivoisé, qu'il s'était rendu compte du sort affreux que la créature difforme avait jeté sur eux. Sa magie s'était dissipée. Lorsque Mitsuko lui avait annoncé la chose, il n'avait pas tiqué, après tout il ne s'en servait pas ou peu, et de toute manière du moment qu'il avait à manger, le reste importait peu. C'est en essayant de grignoter un volatile attrapé sur le chemin qu'il se rendit compte de son erreur. Ses dents ne tranchaient plus avec autant d'efficacité ; pire, il n'était même plus capable de trancher en deux un simple os. La découverte avait été dévastatrice. Après une scène de panique pure, il avait fini par retrouver son calme, non sans mal. D'après la Dame en Rouge, c'était temporaire, et surtout, cela lui permettrait de développer son élégance au moment du repas. La déclaration était tombée, il allait devoir emmener avec lui des couverts. Oh bien sûr, ce n'était pas la première fois qu'il en utilisait, il était civilisé, comme tout le monde. Mais lorsqu'ils partaient en mission contre les Anges, c'était au combat qu'il se nourrissait, à même la chair encore brûlante de ses adversaires. Il n'avait pas le temps de sortir couteau et fourchette pour se mettre à table. Mais cette fois, au moins pour cette fois, il allait devoir prendre son temps. Ça ne l'enchantait pas le moins du monde, mais il n'avait pas le choix. Du bout des doigts, il tâta sa sacoche pour s'assurer que les ustensiles étaient bien en place, ainsi que tout le matériel qu'il avait emporté depuis le Manoir. Il y avait là quelques explosifs, une petite hache, et un peu de corde. Tout pour s'amuser, se réconforta-t-il en souriant. Non, la soirée n'allait pas être si ennuyante que ça. Même sans magie, il y avait toujours moyen de passer du bon temps. Il se tourna vers sa maitresse, l'œil vif et un sourire carnassier aux lèvres, demanda : « Je peux y aller, ma Dame ? ».

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Mar 05 Aoû 2014, 18:30

Event III Sceptelinôst

Sceptelinôst, j’aimais beaucoup cette ville, Elle était une ville pleine de malfrat, plein de débauche, de criminel qui me rappelait ma vie humaine... Oui, cette ville pouvait me rendre un peu nostalgique... Mais rien ne pouvais être plus magnifique qu’aujourd’hui. Oh oui on était en surpopulation, tous les morts étaient revenus à la vie. On ne pouvait plus utiliser la magie, je n’étais même pas sûr que mon sang soit encore du poison. Et le ciel prenait progressivement une teinte de fin du monde. Mais je devais avouer que j’adorais ça... C’était le chaos et c’était un peu la vision de mes rêves... La peur, les cris, le sang et la mort. Tout ça saupoudré de viol et de torture.  Comme je vous le disais, c’était ce que je voyais si les terres du Yin et du Yang étaient parfaite... Mais le problème était que je n’étais pas encore le souverain de toutes les terres du Yin et du Yang... Mais je devais avouer qu’avec la perte de magie, je me demandais si je n’aurais pas été capable de tenir tête à cette garce de Gaia...

Enfin bref, pour le moment, il était temps de régler se problème de surpopulation et pour cela un massacre de masse était la meilleur de solution et surtout un moment qui allait être très amusant. Petit problème cela dis... Si je ne voulais pas courir après mes proies toute la journée, je devais faire quelques choses pour mon apparence. Apres tout, celle-ci était celle d’un être donc le corps était défraichit et ou la moitié des os apparaissais. Et sans magie, comment je pouvais simplement changer d’apparence !? Impossible de prendre une apparence plus ou moins humaine et je n’avais pas le temps de joué à cache-cache dans le chaos qui régnais. Et puis on allait vite se demander pourquoi vu que c’était le bordel le plus total. Enfin bref, je mettais mon costume pour couvrir tout mon corps à moitié décomposer avant de couvrir le plus possible mon visage avec mon masque... Bon, de prêt on remarquait que j’avais une tête d’os, mais de loin c’était passable.

Sceptelinôst, quand j’arrivais aux abords de la vie, je sentais déjà une certaine délectation en moi... Généralement c’était la ville ou je faisais le moins de vague. Apres tout, une ville c’était une ville remplit d’ordure en tout genre. Pour s’amuser un peu sans se cacher, c’était l’idéal... Donc j’évitais autant que faire se peut de massacre des gens ici. Mais les réglés avait changé. La fin du monde était en quelques sortes annoncé et même si  certaine personne tentait tant bien que mal à rétablir l’équilibre. Moi je tenais à profiter de ce chaos autant que faire se peut.

Alors que j’arrivais seulement, je pouvais voir que les amusements avaient déjà commencer, peut-être même depuis un petit moment déjà... Tout ce que j’espérais c’était qu’il en restait pour moi... Ce qui aurait été surprenant que non, vu que maintenant on se marchait pratiquement les uns sur les autres. Toujours était-il que quelques explosions attiraient mon regard vers un lieu ou des gens semblaient se réunir pour une raison qui m’était encore inconnu. Un peu curieux quand même, je me dirigeais vers ses personnes pour en savoir de quoi il en retournait...

J’entendais alors un homme discuter avec d’autre gens, il y avait d’autres genres autour de lui aux mines réjouis et au corps déjà couvert de sang de victime. Les mots de l’homme aux ailes d’ange me confirmait sur mon impression ses gens étaient venu comme moi pour s’amuser au dépens des autres. Je n’étais pas radin, il y avait assez de proie pour tout le monde aujourd’hui, alors je m’avançais vers le petit groupe et je bousculais par ailleurs une personne sans prendre la peine de m’excuser... D’ailleurs pourquoi je le ferais... Et je disais :


Killian, c’est ça ? Alors aujourd’hui, tu peux me considère comme ton ami.

Ami... Pff, c’était du n’importe quoi, mais il m’aurait fallu un siècle pour massacrer tout ce monde et si certaine courageux venait à vouloir jouer les héros. Cela risquait de vite devenir chiant. Alors si j’avais quelques alliés pour la journée pourquoi pas... Même si je ne serais jamais ami avec eux... Je n’avais jamais eu besoin d’ami avant et je n’en aurais jamais besoin. Même Shin qui pourtant était toujours avec moi n’était pas mon ami, juste un allié utile de temps à autre. Toujours était-il que je sortais mon épée et quelques centimètre de ma chaîne pour la faire tournoyer  un peu histoire de montré mon impatience de m’amuser...

766 Mots

Résumé:

FICHE PAR DITA | EPICODE
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Ven 08 Aoû 2014, 00:08

Les yeux fermés , mon esprit me semblait bien lointain… beaucoup plus léger… Et je ne sentais également plus rien venant de mon corps, comme si je n’étais plus enfermé dans cette enveloppe charnelle... C’était une sensation étrange bien que je ne pouvais la juger désagréable ou agréable. J’étais… différente. Et cette constatation ne fit que bouillir mon sang dans mes veines. La dernière fois que j’avais ressentie cela, en ouvrant à nouveau les yeux, il me manquait une partie importante de mon anatomie. Alors je me préparais à toute éventualité. Et plus je tentais de reprendre contact avec mon corps, et plus mon esprit se remettait à fonctionner et à me questionner. Où étais-je ? Pourquoi n’ouvrais-je tout simplement pas les yeux ? Que faisais-je avant de me retrouver dans ce lieu que je n’avais toujours pas identifié ? Petit à petit, au fur et à mesure que les connexions entre mes neurones se reformaient, la mémoire et mes souvenirs me revenaient… Un grand cratère… Une jeune elfe envoyée d’une déesse… Une descente en rappel… Une capture… Des elfes qui n’y ressemblaient plus tellement… Puis des arbres… De grands arbres appelés Yggdrassils… Oui ! Je me rappelais désormais ! J’avais fait le choix de sacrifier des années de ma vie afin de sauver ces monarques elfiques des temps passés, ces piliers de la nature toute entière ! Et j’avais été absorbé par l’un deux… Je me sentis alors soudainement apaisée, envahit par une douce chaleur rassurante… Il me fallait maintenant me souvenir des paroles de la déesse. J’étais… dans une fleur. Alors toutes les sensations de mon corps me revinrent et je sentis toute la délicatesse des pétales qui m’enveloppaient, de leur touché semblable à de la soie. Je baignais dans une sorte de liquide à l’odeur sucrée et chaud.. Il était temps. J’ouvris mes yeux et m’étirais, repoussant doucement les pétales qui s’écartèrent d’eux même. La luminosité du lieu dans lequel je me trouvais était étrange… tout comme les dimensions. Je me trouvais à Ghuzôum, où tout était immense. C’était un spectacle incroyable ! Et le lieu semblait avoir été partiellement épargné pour le moment. Mais j’étais un intrus, une nuisance, et je ne comptais pas m’éterniser plus longtemps ici, de peur d’y attirer les Rideres. Sautant au bas de ma fleur de naissance, je me rendis compte à quel point je me sentais apaisée dans ce lieu, mais aussi en sécurité. Etais-ce grâce à mon sacrifice pour la nature ? Sans doute ! Je décidais donc d’user de cet avantage afin de retrouver mon chemin… « - Par où aller ? ». Et comme une réponse silencieuse à ma simple question, des champignons plus grands que moi s’illuminèrent en un chemin, qu’il me suffit de suivre pour sortir de ce lieu. Me retournant une dernière fois vers cette étrange forêt, je me promis de revenir ici si jamais je survivais à ce qui allait venir et m’inclinait respectueusement vers ces végétaux. « - Merci de votre aide. Je reviendrais. ». Je ne savais pas si cet étrange lien avec la nature allait duré, mais pour l’instant, j’avais encore l’impression de faire partit d’un tout, et me dirigeais à nouveau forte vers ce monde où régnait le chaos.

Et quel chaos… quelle désolation… J’étais arrivée sur le continent dévasté, après avoir cherché refuge ou lieu propice au repos… Un endroit où la vie aurait continué à battre, un signe qui me prouverait que mon sacrifice n’aura pas été vain… Mais rien. Absolument rien n’avais changé, si ce n’est que l’on pouvait apercevoir d’étranges cylindres bleues s’élevant droit vers le ciel, un peu partout. La nature ne me semblait pas plus forte, et la vie me semblait toujours aussi fébrile… Avais-je seulement permis à ce monde d’obtenir un sursis ? Il fallait croire que oui… Et le désespoir s’empara à nouveau de moi, et avec lui mes noires convictions refirent surface… Nous étions dans une grande phase de changement, c’était une fatalité. Et cette transformation s’opérait dans le sang et la douleur… Pourquoi tenter de fuir ou de changer ce qui était pourtant une évidence ? Nous ne pouvions rien faire, absolument rien… Fuir ou résister ne faisait que retarder l’inévitable et c’était idiot. Vivre encore des années ? Vœux stupide et sans intérêt. Je préférais œuvrer pour le changement et mourir maintenant pour renaître en une créature nouvelle dans ce nouveau monde qui naîtrait de toute cette destruction. Alors je me rappelais une vieille phrase que me racontait notre nourrice, lorsqu’elle nous contait des histoires de pirates. Ceux qui souhaitent mourir heureux vont à Sceptelinôst. Et cela m’apparut comme un excellent choix de destination. Un endroit où le vice sévit habituellement ? Par les temps qui court, cela devait être devenu une véritable foire à la violence et au meurtre ! Parfaitement ce que je recherchais… Une ville qui ne demande qu’à être détruite, où la mort est partout. C’est donc dans cette optique que je me rendis à la presque-île si jovialement célèbre.

En arrivant dans les rues de la ville, je ne m’étais pas trompé. Tout n’était que pillage, cris de peur et d’agonie, maison brûlés et tragédies. Je souris malgré moi à ce spectacle. C’était donc cela que le chaos des hommes ? A mes yeux, toute cette animation était grandiose, et il me tardait d’y participer. Je marchais sur des cadavres, mes jambes recouvertes d’éclaboussures de sang. Et je riais comme une enfant, emportée par cette ambiance festive. Moi qui avait connue les horreurs de ce monde, je comprenais maintenant ce plaisir que l’on pouvait ressentir à faire le mal. La folie m’emportait ? Probablement, mais je n’en avais que faire ! Une explosion retentit au loin et attira mon attention. De l’animation ! J’en voulais plus, et courut dans sa direction. Et j’arrivais tout juste à temps pour entendre un homme aux ailes blanches proposer de détruire la ville… Douce proposition… Je souris d’un air sadique. « - Je suis des vôtres. ».

Récapitulatif:
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Ven 08 Aoû 2014, 19:01


Après avoir quitté la ville de Megido, je m'étais rendue au port de Sceptelinôst. C'était une ville que je n'avais jamais mis les pieds et pourtant j'en avais toujours eu envie. Pour la simple et bonne raison que je savais qu'ici, personne ne faisait vraiment de règles. Chacun faisait plus au moins comme il le voulait. Quelque part véritable ville de débauche, c'était le meilleur endroit où on pouvait se trouver par moment. En tout cas pour moi, je me doutais bien que certaines personnes voudraient peut-être voir cette ville tout simplement détruite. Mais ce n'était pas mon cas bien au contraire. J'espérais qu'elle allait encore tenir debout encore longtemps en faite. Au moins ici on pouvait véritablement se détendre.
Quelque part c'était même paradoxal, car c'était aussi la ville ou il fallait faire le plus attention possible en faite. Mais bon c'était ce qui était amusant en faite. Cependant quand j'arrivais à proximité de la ville, je remarquais que de la fumée semblait s'en échapper. D'accord ça pouvait être des cheminées. Mais ça me semblait quand même assez gros pour n'être que ça en faite. J'avançais alors d'un pas un peu plus rapide en voulant savoir ce qu'il se passait exactement. Bon a la base je voulais vraiment du repos avant de reprendre la route du volcan, mais tant pis, si je pouvais un peu me défouler avant de rentrée, ça m'éviterait peut être de détruire une autre salle du palais.
Car oui, c'était aussi ce que j'avais besoin, me détendre et quand j'arrivais au abord de la ville je compris que je pourrais me donner à coeur joie. La ville était en pleine destruction. Hors pas de défense en court, donc je pouvais supposée qu'il n'y avait pas de rides, ce qui n'était pas plus mal en faite. Je cherchais alors quelqu'un du regard, je voulais en savoir un peu plus sur ce qui se passait. J'avançais alors parmi les débris d'une ancienne maison qui se trouvait près de moi, cherchant s'il y avait quelqu'un qui avait survécu à son effondrement ou quelque chose comme ça. Mais finalement, je tombais sur un homme qui semblait être un simple pillard.
Je fis alors signe à Kiata qui bondit sur lui, le plaquant au sol face contre terre. Pendant qu'il rallait et essayait de se dégageais, je m'approchais de lui, plantant légèrement mon arme dans le sol et m'accroupissant pour le regarder dans ses yeux. Il se tu alors et me jetas un regard assassin.

-Dit moi, je contais me reposer ici et je voie que la ville semble avoir quelques soucis, est ce que tu peux me dire un peu plus sur ce qu'il ce passe ici.
-Je ne sait pas trop, un groupe semble avoir décidé d'attaquer la ville. Et puis il semble avoir quelqu'un qui peu encore utiliser sa magie, car elle fait toute exploser il me semble. Ou alors ils utilisent de la poudre ou je ne sais quoi, mais en gros je ne suis pas certaine qu'une femme comme vous devrait rester ici.
-Ne me sous-estime pas.

Je laissais alors Kiata s'en charger. Je venais d'entendre le bruit d'une explosion et je me demandais ce que ça pouvait être. Je me redressais et partis dans cette direction. J'avais envie d'en savoir un peu plus en faite. J'arrivais alors au moment ou un homme proposait à un groupe de fille des rejoints. En premiers lieux, j'aurais pu penser à un ange au vu de ses ailes, mais finalement, en entendant ces paroles, je compris qu'il devait s'agir d'un déchu.

— hum... si ça ne vous ennuie pas, j'aimerais moi aussi me joindre à la fête. Je suis certaine que l'on pourra bien s'amuser.

Au programme, destruction et meurtre. Que demander de plus au final ? J'avais juste reconnu une silhouette qui m'était familière, même s'il m'avait tapée quelque peu sur le système, je n'étais pas vraiment surprise de le voir ici. À vrai dire, peut être qu'il y avait pas mal de démons qui allait profitée de la situation en faite.
Alors certes, je pouvais agir de ma cotée, mais j'avais envie de voir comment ils comptaient faire tous ensemble. Et puis peut-être qu'ils n'allaient pas vraiment s'arrêter à cette ville, même si la prochaine n'était pas vraiment tout pré finalement. Enfin bon on verra bien. Tout ce que je savais, c'est que là, j'allais bien m'amuser.

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Lun 11 Aoû 2014, 23:54






« Bien.» murmura Killian, dont les airs sévères et sérieux laissaient à penser que les sourires ne devaient guère étirer son visage plus d'une fois par an. On devinait avec aise qu'il était le genre d'hommes froids et avides, dont les douceurs de l'existence avaient été balayé d'un revers de la main pour une sauveur amer d'interdit et de vices. Les bras croisés, il fit quelques pas, son épée ensanglantée toujours à la main. De ses grands yeux clairs, il dévisageait les personnes présentes. Certaines étaient intrigantes, d'autres insignifiantes. Quelques unes parvenaient à le fasciner bien que ses traits demeurent de marbre. Il se contenta s'attarder son regard dans les mires claires, colorées ou ternes, de quelques curiosités. « Sceptelinôst est une ville à la fois riche et pauvre. Si une grande majorité de ses habitants ne sont que des crèves-la-faim tout juste bon à passer l'ennui, les grands établissement de la Cité sauront contenter les amoureux de l'or, qui se plairont aussi à détruire ses signes de luxe. C'est là que nous commencerons, par ces bourgeois gras et hautains qui méprisaient de haut tout ceux qu'ils ne jugeaient pas digne de leur égard.» L'ersatz approximatif et flou d'un sourire ombragea ses lèvres.  Loin de le rendre plus sympathique, il abordait une expression malsaine. « Qu'importe qui vous êtes, qui vous avez étiez, ces gens-là vous toisaient parce que vous n'étiez pas eux.» Le Déchu s'approcha d'une Démone aux longs cheveux blancs. « Vous ici. » Ce n'était pas tous les jours que l'on croisait l'Impératrice. « Votre présence ne peut que flatter mon égo. Enchanté de vous compter parmi nous et d'avoir la chance d'être témoin et acteur de vos méfaits à venir. » Le peuple de la Reine Ténébreuse était largement représenté parmi la foule qui s'amassait peu à peu. Quelques Vampires rôdaient aussi, les yeux éclatantes, tandis que des Sorciers discutaient tout bas avec un Alfar. Instruit, il reconnu l'essence d'une Dullahan avant de contempler, perplexe les deux Sirènes qui semblaient escorter une étrange Démone enfantine. Il s'abstint de tout commentaire et s'en retourna auprès des quelques Ailes-Noires qui l'accompagnaient. « On murmure que, lorsque le sang a trop coulé une nuit, le lendemain, l'aube est rouge.» Il leva les yeux sur la voute sombre et poussiéreuse. « Essayons de mettre des couleurs à un tableau qui est sombre depuis trop longtemps.»

« Chiara, que fait-on ? » La douce Cassandre, hésitante, n'était pas certaine de devoir suivre ce Déchu beau-parleur. Si l'Ondine était loin d'être une sainte et que ces meurtres feraient pâlir bon nombre de criminels des terres, elle ne prenait guère du plaisir dans la violence commune de Gælyan.  Mitsuko et Vanille échangèrent un regard entendu. « Restons un peu, oui. Si tu n'es pas à l'aise dans les plaisirs de ces barbares, va à l'est. Nous sommes dans un port, je suis certaine que tu trouveras de quoi satisfaire tes lubies.» répondit doucement la Dame des Abysses, dont la voix et l'apparence demeuraient dissimulées par ses maléfices. « Tu me connais bien.» - « Les femmes comme toi ne sont pas difficiles à comprendre. Tu as l'air charmante et avenante mais tu es une vraie Næphina. » Un Vampire des Mers à la tolérance risible qui détestent les gens d'en haut.

Killian avançait, droit et insensible. Dans les rues de la Cité Pirate, il faisait sa route, guidant son groupe à travers les allées sombres et morbides. On aurait juré une armée. Lame à la main, regards éteints de toute étincelle d'humanité, ils déambulaient jusqu'à dénicher ce qu'ils voulaient. Parfois, quelqu'un bondissait de l'obscurité pour tenter le désespéré. Le Déchu s'en débarrassait en quelques mouvements, sans ralentir le pas. Lorsque son chemin croisait celle d'une torche embrasée, il ne pouvait s'empêcher de la faire tomber là où du bois s'entassait. Le tout sans détourner la tête, sans bouger les yeux. « Nous y voilà.» Un grand bâtiment de pierres blanches et dorés s'érigeaient, majestueux, quoiqu'en partie délabré par les évènements derniers. Il tenait malgré tout encore relativement debout. « Voici le Théâtre de l'Homme qui rit. Un nom bien trompeur puisqu'il s'agit d'un établissement tenu par de riches aristocrates, qui proposent jeux et filles pour aller au plus simple, ainsi que l'hébergement de ceux qui peuvent se le permettre.» Il rit sans joie ni sourire. « Voyez les ombres filer aux fenêtres. Ils sont là, se pensant bien à l'abri sous leurs draps de soie et de satin. Ils contemplent les autres et attendent que la situation se règle.» - « Vous êtes bien moralisateur.» Killian baissa les yeux sur la petite chose qui avait pris la parole. « Et vous, qui êtes vous ? » - « Chiara.» - « Hum hum. Alors écoutez moi bien Chiara.» D'un geste brusque, il plaqua la jeune femme contre un mur. D'une main, il souleva son menton pour qu'ils aient le regard l'un dans l'autre. « Avant que la soif du sang m'emporte et que je m'égare dans les plus bas instincts de nos espèces, pour détruire pour le simple plaisir, je veux agencer quelques vengeances qui me tiennent à cœur.» Sans bouger, sans quitter des yeux la Sirène, il ajouta aux autres : « Quiconque à un acte à faire peut le faire. Dans ce chaos, tout est permis. Autant en profiter. Ceux qui ne sont là que pour les délices des pêchés seront ravis de pouvoir s'adonner à leur passion en servant les causes d'autrui. Puis détruisons. Tuons. Simplement : faites ce qu'ils vous plait.»  Il s'écarta de la demoiselle. « A l'attaque.»  

930 mots.


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Mar 12 Aoû 2014, 23:09

Event III Sceptelinôst
On entre en jeu



Un sourire amusé et aussi un peu moqueur venait s’afficher quand je voyais Gaia ma souveraine actuel pointé le bout de son visage pour participer à cette joyeuse fête bien amical. J’étais plutôt surprise, déjà elle faisait bien des manières pour s’inviter et puis vu son statut, elle aurait très bien put forcer le passage pour être la dirigeante même de l’attaque. Moi j’étais encore à l’heure actuelle qu’un démon lambda. Plutôt puissant et même sans ma magie, mais je n’avais actuellement pas de véritable statut ou de puissance qui me permettrait de prédire à une quelqu’un monté hiérarchique. Toujours était-il que je savais que l’entente entre Gaia et moi n’était toujours pas des plus cordiaux. Lors de nôtres séjour ensemble dans la tour, on ne c’était pas entre tué, mais plus d’une fois on aurait pu en venir aux mains. Mais je n’étais pas rancunier... Je savais faire abstraction de mes sentiments l’espace d’un moment... Te toute façon, je savais que j’aurais sa place un jour ou l’autre. Alors... Pourquoi je devais l’exciter pour quelques détails futiles. Je m’avançais alors vers elle et discrètement je lui disais :

Pas trop frustrer de se laisse commander par un déchu... Un ancien ange ?

Un peu de provocation ne pouvait pas faire de mal... De toute façon, c’était une remarque assez juste vu qu’on se laissait diriger en quelques sortes par cet homme. Moi cela ne me faisait ni chaud, ni froid. Car, je n’avais rien contre les déchus... Ni les anges par ailleurs... J’aimais juste torturer ses derniers car, étant des êtres purs, les pervertir et les abimer étaient un plaisir incommensurable. Enfin bref, j’écoutais alors le discoure de cet homme mais franchement la moitié ne m’intéressait guère... Je suivais donc le troupeau impatient de savoir ou serait notre terrain de jeu... Même si j’espérais que cela ne dure pas trop longtemps pour y arriver. Mais non, celui-ci se mettait à parler encore et encore. On était peut-être arrivé devant le lieu où j’allais pouvoir m’amusé un peu. Cet homme continuait son discourt qui était comme l’avait deviné cette Chiara plutôt moralisateur... Je regardais ensuite la scène et les paroles de cet homme avec un peu plus d’attention et quand je comprenais que c’était aussi voir même surtout pour la vengeance qui faisait cela, je ne pouvais m’empêcher de dire à moitié discrètement :

Pff... Petite nature.

Je trouvais cela tellement simple et banale de faire tout cela pour une simple histoire de vengeance. Moi la vengeance ne faisais pas partie de mon vocabulaire. Déjà parce que j’aimais aussi avoir mal. Mais aussi parce que j’avais déjà beaucoup de gens... De femmes surtout qui rêvais de se venger de moi... Ce qui était logique après ce que je leur avais fait. Toujours était-il que je ne croyais qu’en moi-même et donc jamais, je ne pouvais être déçu ou même trahis. Alors comment aurais-je pus avoir un sentiment de vengeance.

Enfin bref, après une attente assez longue à mon gout, le mot magique sortait de sa bouche... Tout le monde ou presque fonçais sur les lieux, moi j’aimais prendre mon temps... Je n’allais pas bousculer pour quelques morts rapides. Cela n’avait que peu d’intérêt pour moi. Mais je savais que dans ce jeu, je n’allais pas pouvoir faire comme j’aimais vraiment. Donc, j’allais devoir me montré plus rapide et surtout et c’était assez difficile à admettre moi sadique que d’habitude. Mais c’était aussi le jeu alors une fois à l’intérieur, je décidais de suivre les règles du jour et peut-être si j’avais le temps me garder une à la fin que je pourrais profiter plus pleinement... Cela-dit quel dommage que ses femmes ne sont sans doute plus vierges depuis longtemps.

Une fois à l’intérieur, je me trouvais rapidement un homme qui c’était cacher sous une table de roulette et que personne n’avait encore remarqué. Je l’attrapais par les cheveux pour le mettre à mon niveau. Celui-ci tentait de se débattre au point de me frapper au visage ce qui retirait une partie de mon masque, dévoilant une partie de mon visage squelettique. Suite à cela un sourire voulait se dessiner sur mon visage. Je le frappais dans l’estomac avant de lui dire d’un ton amusé :

On dirait que tu as choisis le mauvais numéro mon garçon... Attention, rien ne va plus.

Je plaçais une de mes mains au niveau de l’entre-jambe et l’autre au niveau du cou, je soulevais l’homme pour le retourner et le planter en plein sur le jeu de la roulette. Cela lui transperçait le ventre et on pouvait entendre un cri de douleur alors que je faisais tourner la roulette, avant de partir sous un rire amusé.



781 Mots

Pour Vanille:
Résumé:

FICHE PAR DITA | EPICODE
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Jeu 14 Aoû 2014, 00:59

Piller, tuer, détruire et répandre un peu plus le chaos sur ce monde et dans cette ville... Étais-ce vraiment là ce que je désirais avant que nous finissions tous par mourir et disparaître ? Cela ne me ressemblait pourtant pas, ou du moins pas à l'idée que je me faisais de moi... Je me posais encore la question alors que j'écoutais ce que ce déchus pouvait bien avoir d'intéressent à nous dire. Attaquer les bourgeois... Pourquoi pas ? Ce choix me semblait assez évident mais aussi lâche... Ces humais là ne devaient pas savoir se défendre... Ils n'ont que les mots et leur or pour blesser, je le savais fort bien. La vie et les dieux n'avaient jamais été cléments avec moi. Issus d'une riche famille qui m'avait ni plus ni moins que vendue à un marchand peu scrupuleux, j'avais vécue l'horreur de passer de l'état d'enfant protégée de tout à une femme dont ce monstre pouvait disposer à sa guise. il avait donné mon âme en pâture à ses confrères, qui avaient tous pu disposer de mon corps comme bon leur semblait. L'on m'avait forcé à subir l'humiliation, le déshonneur, la douleur et d'autres choses qu'il m'était encore bien trop douloureux de nommer... Mais au final, je n'étais ressortie de tout cet enfer que plus fort, bien que ma haine du genre humain en soit née. Alors oui, peut-être qu'alors que notre univers vivait ses derniers matins, je pouvais me permettre de les colorer moi aussi de rouge, prenant ma revanche finale sur cette vie dont je n'avais eu le choix. Et qui sait, peut-être que je partirais ainsi le cœur léger et prête à recommencer une nouvelle existence sous de nouveaux auspices.

Je suivis donc notre guide sans prêter plus attention aux autres qu'il m'était nécessaire pour ne pas les provoquer. Ils me semblaient tous bien plus puissants que je ne l'étais, ce qui ne me mettait pas le moins du monde en confiance. Autant les éviter afin que leur préférence de jouet reste focalisée sur ces riches que nous allions vandaliser. Des cris et des bruits d'explosion retentissaient de toute part alors que nous nous rendions à notre objectif. Je gardais la tête basse, ne souhaitant pas observer d'avantage le monde agoniser. Et je me demandais encore ce que je pouvais bien faire ici, en compagnie de ces gens qui n'aspiraient probablement qu'au meurtre et à la destruction, et qui devaient si bien ce complaire sur terre par ces temps de chaos. Ce n'était pas mes ambitions et cela ne l'avais jamais été. Et c'est à cet instant que je compris qu'il y avait u nouveau désir qui venait de naître en moi. Celui de découvrir cette part maléfique qui existe sur ces terres, de comprendre ces gens qui ne prenaient que du plaisir en faisant souffrir les autres. Et l'on en revenait encore une fois toujours à la même chose, à cette curiosité profonde qui est propre à ma sœur et moi. Je redressais alors ma tête et ouvrit grands mes yeux. J'étais peut être faible, d'un autre milieu qu'eux, mais j'apprendrais et j'en profiterais pour moi aussi assouvir un désir de vengeance trop longtemps gardé en moi.

Je m'approchais de l'ange aux ailes noires d'un air décidé. Il avait bien dit que ceux ayant une mission personnelle pouvaient la remplir ? Alors je n'allais pas me gêner pour guider ce puissant groupe vers ceux qui m'avaient détruite. "Killian ? Quand nous en auront finis avec eux, j'ai une vendetta personnelle contre ces marchands bourgeois qui ne me voyaient que comme une marchandise comme une autre. Détruisons-les." Puis je pénétrais moi aussi à l'intérieur du Théâtre de l'Homme qui rit, non sans avoir récupéré une pelle qui traînait au sol auparavant. Je savais que face à la peur de mourir, même ces hommes gras de leurs sous pouvaient m'attaquer. L'air sentais la peur, et chacun s'appliquait à provoquer le plus de dégâts possibles. Et moi dans tout cela, j'observais ces scènes d'un autre univers et apprenaient de leurs méfaits. Et petit à petit, l'euphorie générale m'envahissait. C'est alors que j'entendis un cri derrière moi et eut juste le temps, peut être par réflexe, d'asséner un coup de mon arme de fortune en pleine face d'un vieux chauve débonnaire. Ma respiration en devint saccadée tandis que tout mon corps se retrouvait submergé d'adrénaline... Et alors que je pensais être accablée de remords en voyant son corps s'effondré au sol, dépourvus de sa vie, ce fut tout le contraire qui se produisit. Du plaisir. Un étrange plaisir m'envahit. ~ Je crois que je commence à comprendre...~ La soirée allait enfin pouvoir réellement débuter !

Récapitulatif:
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Lun 18 Aoû 2014, 17:06

« Oui. ».

Mitsuko s'envola, n'ayant que faire d'une absence de magie à laquelle elle n'était guère soumise. Du ciel, elle contempla Sceptelinôst en feu, Sceptelinôst ponctuée de bruits saccadés, les sons de l'horreur et du crime. Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres rouges. Maudits insectes. Elle détestait les personnes niaises mais ceux qu'elle haïssait encore plus, c'était les êtres tuant sans raison, juste pour le plaisir. Ceux là n'avaient rien compris à ce qu'était que le véritable plaisir, celui qui naît au plus profond de l'être lorsque l'on comprend que la réalisation est complète. Mais soit, il fallait des abrutis, ils étaient indispensables car les membres des armées l'étaient, armées constituées que de moutons répondant aux ordres d'un loup. D'ailleurs, elle trouvait la situation risible. Comment un démon pourrait accepter de se faire guider, simplement guider, non soumettre ? Elle ne se soumettrait jamais, sauf à plus puissant qu'elle, mais quoi qu'il en soit, elle ne marcherait pas dans les pas de ce Jillian, ne répondrait nullement à ses volontés car la sienne seule comptait. Elle ferait ce qu'elle avait à faire, et personne ne pourrait la détourner du chemin qu'elle désirait emprunter, ni un autre démon, ni même sa reine. La royauté, qu'est ce que cette jeunette pouvait-elle bien y connaître ? Mais qu'importe, tant qu'elle n'osait pas lui formuler un ordre, elle n'avait aucune raison de lui prouver sa déloyauté complète. Au final, elle n'était pas si déloyale, elle était simplement... indépendante, divergente, bien trop ancienne pour recevoir un quelconque impératif. Et puis, il ne fallait guère oublier qu'elle possédait encore sa magie, l'une des raisons pour laquelle elle était sortie de son manoir. Sa puissance revenait, lentement mais sûrement. Ce n'était qu'une question de temps, comme toute chose. Le trône des démons ? Elle le laissait volontiers. La position était bien trop étriquée et trop dangereuse pour ce qu'elle valait. Et puis, sincèrement, qui aimerait se terrer au fond d'un volcan, en Enfer ? Personne. Mitsuko visait les sommets, l'abondance, et non les sous-sols et les terres dévastées. Elle fixa Mickey, son avancée. Il serait parfait parce qu'elle l'élèverait dans cette optique. Parfait comme le seraient les descendantes qu'elle comptait placer à ses côtés au Manoir Taiji. Et si elle était ici, c'était justement pour l'une d'entre elle. Une sorcière. Mitsuko Irae Taiji.

Mitsuko finit par se poser sur le toit d'une maison dont la voisine était en feu. Les flammes étaient magnifiques, elle aurait pu les contempler durant des heures et des heures, et elle l'aurait d'ailleurs fait si elle n'était pas si occupée. Lapsa était ici, sa fille. Seulement, elle ne pouvait s'en occuper à présent, la démone respirant une puissance qui semblait ne point avoir diminué avec le temps. Elle s'éteindrait, c'était une évidence et quand cela arriverait, elle s'en emparerait et la placerait auprès d'une personne qu'elle jugeait digne de s'en occuper correctement, une personne qui avait grand besoin de connaître le mal plus que quiconque. C'était un fait sur lequel elle riait souvent : ces créatures bénéfiques qui se battaient contre les êtres maléfiques mais qui, finalement, ne les connaissaient pas, perdues dans leur ethnocentrisme, dans leurs valeurs diverses et variées, incapables de connaître, de comprendre, de savoir. L'inverse était également véridique. La démone avait passé un nombre considérable d'années à étudier l'anthropologie sociale et culturelle. Rien de tel pour éveiller l'esprit. Malheureusement, certaines traditions anciennes se perdaient. « Hum. ». Il faut dire que comprendre chaque race était un art difficile, surtout dans ce présent où le Yin et le Yang n'étaient pas gouvernés. Des rois partout, protégeant leurs secrets et leurs positions, le monde était guère aussi ouvert qu'autrefois. Mais qu'importe, elle avait voulu réapparaître dans ce présent, sa mort était de son fait et elle ne pouvait pas s'en plaindre. Au moins pouvait-elle s'amuser à faire changer les choses. Et la première étape de ces changements consistait à réunir sa famille au complet. Les Taiji avaient marqué les ères de ces terres, toutes réunies, le profit à en tirer était immense. Sa famille dominerait ces terres, d'une façon ou d'une autre.

Réfléchissant à la position de Mitsuko Irae Taiji, la démone regardait le petit groupe se diriger ici et là. Sa fille avait longtemps été intenable et elle était heureuse d'avoir offert au monde un chaos de taille. Enfermée dans l'océan, il avait fallu être idiot pour la sortir de sa prison, ou avoir une idée précise en tête. Les idées et leur poids. Elle devrait remercier Jun d'avoir, sans le vouloir, contribué à la réalisation de son projet. La démone détourna les yeux de celle qui l'avait dévoré le premier jour de son existence pour changer de position. Irae. Où pouvait-elle bien être ? Le hasard parfois fait bien les choses et c'est justement en fixant le bâtiment que le groupe s'apprêtait à attaquer qu'elle l'aperçut, sur l'un des balcons, occupée à contempler la scène de la cité enflammée. Bien sûr, elle aurait dû se douter qu'elle ne raterait pour rien au monde un spectacle pareil. Elle était sans doute celle de la lignée qui aimait le plus le feu, le feu et la glace, les deux éléments s'accoutumant parfaitement avec son statut particulier de confectionneuse de potions. Elle en congelait même parfois, jadis. Revenue à la vie, elle devait à présent se trouver dans une fâcheuse position. Elle ne refuserait pas son offre, c'était une évidence. Mais puisqu'elle se trouvait dans ce fameux bâtiment, elle devrait s'y rendre, avec les autres, mais pourtant bien seule. C'était un concept, un ressenti. Elle était libre, libre et affranchie de tout besoin d'appartenance sociale. Seul Mickey pouvait prétendre à la côtoyer sur le long terme et elle ferait le maximum pour que, le moment venu, il soit capable de marcher sur son propre chemin, dégagé du besoin de sentir l'approbation d'autrui.

Elle n'entra pas dans le bâtiment par la porte. Pourquoi faire simple alors que l'on pouvait soigner ses entrées ? Se transformant en fée, elle se glissa par l'embrasure d'une fenêtre, une femme non au courant de ce qu'il se passait plus bas s'attendrissant en la voyant. Seulement, elle cessa de sourire au moment où la démone reprit forme, le bout tranchant de sa canne épée touchant durement le cou de celle qui connaissait bien mieux les lieux qu'elle. « Enchantée, je me nomme Mitsuko Aria Taiji, ancienne souveraine du Yin, actuellement propriétaire du Manoir du même nom trônant sur les hauteurs de l'antre des damnés. J'ai quelque chose de précieux à récupérer ici et j'aimerai que vous me guidiez jusqu'à elle sans douter un seul instant que si je vous laisse en vie c'est parce que j'ai besoin de vous. Si vous cherchez ne serait-ce qu'à fuir ou à me trahir, j'ai bien peur de devoir exposer plus tard votre cadavre à l'une des fenêtres. Mais comme je doute sincèrement du bon goût de la chose, j'espère réellement que nous n'aurons pas à en venir à de tels extrémités. Cela ne se fait, en plus de cela, guère entre gens civilisés, n'est-il pas ? ». Elle sourit, faisant signe à la jeune femme de se lever. « Nous devons traverser le bâtiment. Seulement, puisqu'il est attaqué, je suppose qu'il serait bien trop dangereux de passer par les couloirs comme le ferait n'importe quel individu ne le connaissant pas. Comme je vous le disais, j'ai moi-même un manoir, traversé par des passages secrets qui perdraient toute personne non habituée à les côtoyer. Je suis certaine que cette demeure en possède également. ». La jeune femme fit oui de la tête, restant tout de même digne malgré le danger. Cela plut à la démone qui préférait l'audace à la soumission. Elle la suivit donc, entrant dans le passage de la cheminée. « Vous ne souhaitez pas nous éliminer, vous ? ». « Oh non. Je ne tue que très rarement sans raison. Lorsque je le fais, c'est que je mange l'individu. Cela est bien plus respectueux de déguster la chair des innocents plutôt que de laisser les rats et les vers s'en occuper. Néanmoins, lorsque l'on me donne une raison, je préfère torturer longuement, laissant mes victimes en vie des mois, des années, jusqu'à ce qu'elles deviennent folles et oublient jusqu'à leur identité et leur parjure envers ma personne. C'est plus... poétique dirons nous. ». Elle sourit. « Et puis, cela me permet d'étudier les conséquences psychologiques de mes traitements. Un intérêt toujours intact. ». La jeune femme ne répondit rien. Elle n'avait pas besoin d'une démonstration de force de la part de l'intéressée pour comprendre qu'il valait mieux lui obéir. Car, après tout, si manger les corps était une raison suffisante pour tuer, elle comprenait que la démone annihilait les êtres sans cause véritable, juste pour le plaisir de les goûter. Quant à la seconde catégorie, jamais elle ne voudrait en faire partie. « Nous y sommes. ». « Très bien. bonne journée à vous, si vous ne vous faites pas tuée par cette bande d'enragés plus bas. ». Elle sourit avant d'ouvrir la porte, traversant la pièce pour se rendre sur le balcon de cette dernière, rejoignant Irae. « Vous ne me connaissez pas et, pourtant, vous savez qui je suis. ».

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Mer 20 Aoû 2014, 17:35


Même si je m'en foutais quelque part, je me demandais ce qu'avait pu lui faire la bourgeoisie pour qu'il veuille à tout prix commencer par eux. Car bon, pas besoin d'être riche et gras pour toiser les autres. Suffisait d'entre un démon digne de ce nom et chaque être autre que soit même n'était qu'un petit insecte qui avait plutôt intérêt à s'écarter de son chemin. De plus, je savais que certaine personne, bien que non riche et d'une race autre que démon, prenait aussi ce malin plaisir. Et heureusement d'ailleurs, le monde était des plus amusants quand il y avait ce genre de petit détail. Enfin bon, en même temps il avait beau dire ce qu'il voulait, ce qui m'intéressait, c'était la destruction.

-Je ne manquerait ce genre d'événement pour rien au monde.

L'homme m'avait visiblement repérée, avait il été surpris ? Si c'était le cas j'étais limite vexée. J'étais peut-être là par hasard, mais ça jamais je ne l'admettrais, mais dans tous les cas, c'était des plus normal que je me trouve ici. Au moins je pourrais me défouler un peu après tout ce qui s’était passé pour le moment. Même si malheureusement je ne pourrais pas être aussi cruel que l'habitude, sans magie c'est assez compliquer faut bien l'avouer, mais bon, il ne fallait pas négliger mon utilisation des armes non plus, donc je ne me faisais pas trop de soucis a ce niveau-là.
Je ne répondis pas à Samuel, je n'en voyais pas l'intérêt et puis je ne voulais pas me prendre la tête avec lui pour le moment. Notre soeur dans la tour m'avait suffi pour comprendre un peu comment il marchait. Aujourd'hui j'avais besoin de me détendre et non de répondre au pique d'un pitoyable tentateur. Oui j'écoutais ce que me disait un déchu et certes ce n'était pas ce qui me plaisait le mieux. Mais finalement que je le suive ou non ça revenait au même, tout ce qui m'importait, c'était la destruction pure et simple. Alors si ce que voulais cet homme autant le faire et puis, rien ne m'empêchais d'en faire qu'à ma tête dés que je le voulais après tout. Que l'on commence, par le théâtre ou l'auberge peu m'importait.
Enfin, une fois arriver sur les lieux, je regardais Kiata, il ne fallut pas beaucoup pour qu'elle comprenne ce que je voulais d'elle, ce n'était pas par ce que l'on ne pouvait plus parler ensemble que l'on ne savait plus communiquer, on se connaissait trop bien pour ça. Rapidement, certaines personnes essayèrent de nous barrer le chemin, comme s'ils espéraient réellement pouvoir faire quelque chose contre des personnes qui ne voulaient qu'une chose, détruire, tuer et piller. Ils allaient rapidement comprendre leur erreur, le seul souci, c'est que ça allait certainement leur coutée la vie, mais bon. On savait tous deux ce que l'on avait à faire, comme elle ne m'entait d'aucune utilité vue que je ne savais plus contrôler le feu qu'elle créait, ben qu'elle aille s'amuser.
Rapidement mes armes transpercèrent la peau des autres individus, certains essayaient de lutter, de me toucher, mais c'était en vain. Rapidement j'avais réussi à reprendre mes habitudes de combat d'avant, j'avais appris à utiliser mes pouvoirs bien après avoir appris à combattre à l'arme. À l'époque, je m'étais demandé pourquoi, mais maintenant je commençais à me demander si ce n'était pas pour ce genre de situation. Oh je ne croyais pas qu'ils avaient prévu que ça arrive, mais ils avaient de l’être prévoyant. Mais je n'allais pas commencer à être nostalgique et encore moins reconnaissante envers mes parents. J'avais d'autres choses à faire.
Certaine personne voulaient fuir, celle qui passaient a proximité de moi avait la chance de mourir de mes armes, beaucoup eurent un ou des membres en moins, je ne m'occupais pas vraiment de les achever pour être honnête, certain je les laissais simplement agoniser sur le sol une fois que j'étais certaine qu'il ne pourrait pas se relever. Le faite de pouvoir me défouler de la sorte me détendait vraiment. En plus je me doutais qu'il n'y aurait personne pour nous emmerder, il y avait d'autres choses a faire, plus importante en quelque sorte, enfin a leurs yeux. Kiata finit par me rejoindre, malgré son pelage sombre, je pouvais voir le sang sur ses babines, visiblement elle s’était bien amusée aussi, tant mieux. Il ne devait plus rester grand monde a tuer de tout manier. Dommage que je ne pouvais pas finir en foutant le feu au bâtiment. Quoique... je cherchais le bar et souris. Mon épée alla fracassée toute les bouteilles d'alcool qui se trouvait là, puis en fouillant un peu, je fini par trouver de quoi allumer en fouillant les cadavres. J'allumais alors négligemment avant de me dirigeras vers la sortie.

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Ven 22 Aoû 2014, 14:14






« Qu’il en soit ainsi. Les marchands devenus bourgeois seront les prochains à subir l’ire noire des vengeurs de l’ombre. Il est toujours bon d’allier l’utile à l’agréable. » souffla Killian tandis qu’il contemplait le bâtiment qui devenait ruines. Il dédaigna accorder un bref regard à la jeune femme qui lui avait demandé cette faveur lugubre, avant de s’élancer à son tour, arme à la main. Loin d’être animé par le moindre, même le plus infime, des scrupules, le Déchu jouait de sa lame avec une infinie cruauté qui faisait froid dans le dos tant il paraissait distant de ces actes. « Hum. Je me verrais bien vivre dans un endroit tel que celui-ci. Cadavres et désastre exclus, bien évidemment. » murmura Cassandra en enjambant ma dépouille de celui qu’elle venait de tuer par sa magie. Rêveuse et pensive, elle fit glisser ses doigts sur le bois clair des meubles. « Si tu ne me déçois pas, c’est dans un Palais que tu vivras. Néanmoins, tu ferais mieux de t’habituer aux corps sans vie.» répondit Vanille dans un sourire. Perchée sur le lit à baldaquin, elle scrutait la Sirène et la Démone. La première agissait proprement. La seconde ne faisait pas dans la dentelle et, avec sa puissance dévastatrice, arrachait des vies à la volée. Une énième secousse fit trembler la bâtisse. Cassandra s’approcha de la couche et leva les yeux pour glisser à sa Reine : « Elle est trop instable et va tous nous faire tuer en détruisant cet établissement de l’intérieur. » - «  Elle a été bridée pendant des siècles. Sa magie a besoin d’être libérée. » - « Elle m’inquiète. Elle est tellement … » - « Notre mission touche à sa fin. Supporte sa présence encore quelques temps. » - «  Les filles. » L’Ange Noir, planté dans l’encadrement de la porte, dévisageait avec une certaine sévérité les trois demoiselles. Les bras croisés, le regard dur, il soupira. « Dépêchez-vous. » Vanille se mit à rire alors qu’il tournait les talons. « Pourquoi tant d’empressement ? Donner la mort est un Art. »

« C’est étrange. » - «  Je dirais même assez troublant. » Des vagues de murmures s’élevaient. Les hommes de Killian, perplexes et surpris, se regardaient, tous réunis dans le même hall sans exception alors qu’ils n’avaient pas chercher à se rejoindre. « Killian, qu’est-ce que cela signifie ? » L’intéressé avait les lèvres pincées et les doigts tremblants de rage. « Je l’ignore mais cela n’augure rien de bon. Nous ferions mieux de … » Coupé par une voix douce et basse, il ne put terminer sa phrase. Agacé, il chercha des yeux l’insolente. Elle était perchée bien plus haut, assise sur la rambarde du second étage qui surplombait le hall où ils s’entassaient tous. Elle balançait ses pieds nus dans le vide, tranquille et sereine. Les traits impassibles, elle dévisageait Killian de ses grands yeux verts. Elle n’avait pas l’air bien âgée. Belle demoiselle aux longs cheveux violets, ils étaient peu à l’avoir déjà rencontré, encore moins à savoir qui elle était. Vanille, les bras croisés, avança de quelques pas, un sourire aux lèvres. En cette époque pour le moins troublée, la Grande Prophétesse apparaissait régulièrement. A chaque fois, elle était un peu différente. Il fallait bien avouer que la pauvre devait passer son temps à se tirer du royaume des morts, et ses renaissances la changeaient toujours, bien que très superficiellement, cela restait perceptible. « Les châtiments injustifiés seront punis à l’avènement du renouveau. Que le Destin vous porte. » Elle se leva doucement avant de faire volte-face. Elle s’éclipsa dans un grand éclair lumineux de poussières d’étoiles. « Killian, qui était-ce ? » - « Qu’importe. Sortons. Il n’y a plus rien ici. On m’a signalé un convoi armé.» Il tourna la tête vers Melody. « Des marchands, de ceux que vous vouliez, ma chère. »

Killian, dans un élan de miséricorde, attrapa le bras d’une jeune femme, lui évitant par la même occasion une mort peu glorieuse par une malheureuse flèche entre les deux yeux. « La Cité réagit enfin. Certains semblent vouloir nous arrêter. Prenez garde. Nous avons des ennemis, en plus de nos proies. » Il lâcha la demoiselle. Une explosion les souffla tous. Projetés en avant, hébétés, les gens se relevaient lentement. L’édifice qu’ils venaient de piller, dont ils avaient tué les habitants, venait de s’effondrer. Trois silhouettes se sortirent des décombres, loin d’être perturbées par ce qui venait de se produire. « Je t’avais bien dit que ça finirait comme ça. » railla tout bas Cassandra en se frottant le bras, endolori. C’était la deuxième des Mitsuko qui avait fait cela, bien évidemment.

780 mots.


Explications:

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Sam 23 Aoû 2014, 02:01

Event III Sceptelinôst
On entre en jeu



On jouait au jeu du massacre ou du règlement de compte... Franchement, si pour moi le but n’était pas de s’amusé du Chaos ambiant, je leur aurais dit quelques politesses avant de foutre le camp. Mais comme on disait : « Plus on est de fou plus on rit. » Je me disais que cela ne me coutais rien d’essayer se petite dicton. Et j’avouais que voir des dizaines de personnes pénétrer dans un endroit, crée la panique et le chaos m’amusait bien. Mais cela ne m’empêchait pas de participer, bien au contraire, j’étais très friand des massacres de masse, même si je trouvais qu’il y avait toujours un gout de trop peu.

Enfin bref, quand j’entrais, je m’amusais premièrement à empaler un pauvre type sur une table de roulette avant de le faire tourner, un moment amusant. Car, je laissais l’homme encore vivant, sa mort n’allait venir qu’une fois qu’il se sera vidé de son sang. Rapidement, je m’occupais d’un autre homme qui semblait cette fois vouloir vendre chèrement sa peau. Cela m’amusait alors que je bloquais ses coups d’épée avec ma propre épée. Je m’amusais quelques secondes avec lui avant de le désarmée... Evidemment que je parlais de désarmée, je voulais dire que je lui tranchais la main qui tenait son arme. Mais à peine avait-il le temps de remarquer que je venais de lui trancher la main, que je lui attrapais le visage pour le coller bien fort sur le sol... Vous savez histoire de lui faire cracher quelques dents. J’utilisais ensuite toute ma force pour lui briser tous ses cotes... Certains avait touché ses poumons ce qui faisait qu’il se mettait à cracher du sang... Je souriais avant de le laisser dans cet état pitoyable.

Je me retournais alors attirer par une voix étrange quand je sentais une lame se planter dans ma chair au niveau de l’épaule gauche. Un gamin à peine adulte m’avait attaqué par surprise, mais on voyait bien à son regard qu’il n’avait pas l’habitude. Je lui brisais alors le poignet d’une torsion avant de lui briser son bras et puis l’autre... Je le retournais pour qu’il soit dos à moi  et posait ma main devant sa bouche pour l’empêcher de crier vu que cette voix dont je ne savais pas vraiment comment elle m’était parvenue. Je me dirigeais donc ou était venu cette voix avec ma victime avec moi. Je voyais une femme et je devais avouer que je ne comprenais rien de ce qui se passait sur le coup. Cette femme venait d’apparaitre pour dire quelques mots avant de disparaitre... Je restais perplexe quelques secondes avant d’entendre Killian dire qu’il était temps de partir... Je reprenais mes esprits alors pour regarder le pauvre jeune homme et lui dire :

Il a raison, la baraque brûle, il n’y a plus rien de drôle. Adieu.

Je brisais alors les genoux du pauvre garçon, il ne pouvait donc plus marcher, ni ramper... Il était condamner à mourir bruler ou d’asphyxie s’il avait de la chance... Je quittais alors la pièce et la demeure regardant le pauvre garçon tout en le faisais un signe de la main... Comme si je lui disais au revoir... Ce qui était surtout une forme de moquerie sur le destin qui l’attendait.

Quand je sortais, je pouvais voir que la milice était arrivée pour nous arrêter, je souriais amusé. Alors que la maison ou je venais de sortir il y a quelques minutes seulement tombait en ruine... Je faisais une moue un peu surpris et je disais à moi-même :

Tiens, je n’avais pas pensé qu’il mourrait écraser... Ma foi...

Je ne prêtais pas attention aux femmes qui venaient de sortir des décombres, Je préférais avancer vers la milice qui nous bloquait le chemin. Une fois arrivé à bonne distance, je lançais ma chaine vers l’une des cibles. La lame se plantait en plein dans le ventre. Je tirais pour que l’homme se retrouver à quelques centimètres de moi avant de le transpercer cette fois avec ma lame. C’était dommage que je ne puisse plus utiliser ma magie, mais ma force était bien suffisante pour affronter de simple homme pendant un moment. Surtout que moi je n’étais pas du genre à avoir peur de prendre des coups. Bien au contraire, j’aimais cela.

Je continuais donc me chemin vers ses pauvres gens que j’allais massacrer à tour de bras... Je savais que je ne serais pas le seul. Apres tout, on était tous là pour ça. Mais je serais le seul qui à la fin serait complètement hilare.



759 Mots

Résumé:

FICHE PAR DITA | EPICODE
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Mar 26 Aoû 2014, 10:05


Les dents rougies par le sang, Mickey avala difficilement le liquide poisseux, sentant sa gorge s’emplir de son goût métallique. C’était nouveau, et assez inattendu. Pas le sang, bien sûr ; il connaissait sa texture et son odeur depuis toujours, il était même presque certain que c’était la première chose qui avait touché sa langue. Mais cette fois-ci, c’était différent. Pour la première fois, la première fois de toute son existence, c’était le sien. Oh, il avait bon goût, là n'était pas le problème ; en revanche, l'ecchymose qui se formait déjà sur sa joue, elle, était bien moins plaisante. Il ne s'y attendait pas, pas le moins du monde, et pourtant, c'était arrivé. Peu après le départ de Mitsuko, il avait filé en ville, en quête d'Anges ou autres trouble-fêtes à dévorer. La chose ne paraissait pas si compliquée : Parmi toutes les personnes présentes, il en était peu qui semblait défendre la vraie foi, comme lui. Ici et là, on pillait, on tuait, et il voyait même certains se déshabiller pour continuer le combat avec de jeunes femmes extrêmement bruyantes. Mais aucun d'eux n'était là pour la Cause, aucun d'eux ne comprenait les vrais enjeux de cette bataille. La plupart finissaient persuadés qu'ils faisaient le mal, alors que le mal, le vrai mal, la source des malheurs qui s'abattaient sur le monde, n'avait qu'un nom : Ange. Mickey lui savait, il connaissait la vérité. Il était le Héros, après tout. Aussi il ne faisait pas de distinction parmi ses cibles ; à part la Dame Rouge, chacun représentait une âme à sauver. Le jeune démon marchait dans les rues, enjambait les cadavres et les blessés comme s'ils n'existaient pas. Il était en droit de se chercher une victime de choix, et pas un infirme ou une femme à moitié morte. Et la meilleure solution, pour cela, c'était de se diriger droit sur les combats. Les armes résonnaient plus loin, accompagnées des cris et hurlements de centaines de voix unies ; un concert exquis. Il s'était même arrêté une minute, le temps de sortir ses couverts de son sac, et de sangler celui-ci dans son dos, avant de trottiner en chantonnant vers l'épicentre du chaos. « Pour eux, les cloches sonnent... ». Un chant guerrier Démon qu'il avait lu dans un ouvrage au manoir Taiji.

Tout semblait propice à un véritable massacre, et il en salivait d'avance. Personne à épargner, comme dans les batailles rangées, personne à sauver, et un seul objectif, tuer. Mais il n'était jamais arrivé sur l'avenue principale où se déroulaient les combats. Quelques ruelles plus loin, en tournant au coin d'un bâtiment, le cannibale avait connu un des plus grands moments de joie de sa vie. Plus loin, un groupe de quatre personnes, en armure étincelante, rayonnants, et surtout, quatre paires d'ailes immaculées. Des Anges, enfin. Il en avait entendu à propos de ces serviteurs du mal, de la corruption dont ils faisaient preuve, et de leur acharnement à tromper et dissimuler la vérité. Ses pires ennemis. Et ils étaient à portée. S'il ramenait quatre cœurs d'anges à Mitsuko, pas le moindre doute sur la fierté qu'il pourrait lire dans ses yeux. Mais il connaissait la réputation de ses monstres ailés. Experts de la trahison et du mensonge, la seule solution qu'il avait à sa disposition, se montrer plus fort qu'eux. Et il savait qu'il l'était. Il avait franchi le tournant, pris son regard le plus attendrissant, le plus troublé, puis s'était avancé. Il avait tout prévu. Une fois qu'il les aurait atteints, une fois qu'ils auraient perdu tout moyen et succombé à l'effet de surprise, il les tuerait, les dévorerait. À quelques mètres seulement, il avait commencé à pleurer, comme il avait appris à le faire, toutes ces années. « Je... J'ai perdu ma... Ma... ». Mickey en riait d'avance. C'était si simple, si... Une seconde avait passé, et il était au sol, le visage en feu, la douleur s'étendant de sa joue à son crâne. Le meneur de troupe Ange, lui, avait encore la main en l'air, étincelante dans son gantelet d'acier. Au sol, l'enfant ne pleurait plus. Plus du tout ; qu'est-ce qui venait de se passer ? Il s'était entaillé la langue sous la force du coup, et le sang commençait à se répandre dans sa bouche.

« Regardez... Ils envoient même leurs rejetons faire le sale boulot, maintenant... ». « Ça me dégoute. ». Mickey était encore étendu dans la boue et la poussière. Il s'était vite repris. Pour l'effet de surprise, c'était raté, mais il pouvait toujours se relever et les éventrer l'un après l'autre, il pouvait... La main de fer se referma sur sa gorge, et bientôt, il était plaqué contre le mur d'une ruine, les pieds s'agitant à plus d'un mètre du sol. À quelque centimètres de son visage, l'Ange le détaillait, les yeux emplis de mépris. « Tu pue l'aura de Démon à des lieues. Qu'est-ce que tu imaginait faire, hein ? Nous avoir, à quatre contre un ? ». « Peut-être qu'il en cache plus qu'il n'en a l'air. ». Le cannibale se débattait comme il pouvait, enserrant de toutes ses forces le poignet de métal, sans parvenir à le faire bouger d'un pouce. La situation était bien moins amusante maintenant, on aurait même pu croire de loin qu'il risquait de mourir. Mais il ne pouvait pas mourir. C'était lui le Héros de l'histoire, et un Héros ne meurt jamais avant la fin. « Ce qu'il est réellement, on va bientôt le savoir. Reprends ton apparence naturelle, et dis-nous s'il y en a d'autres comme toi. ». Les consignes de la Dame lui revinrent ; s'il était capturé par des Anges, ne rien dire, ne pas céder. Il ne pouvait pas la décevoir, et surtout pas la première fois qu'il tombait sur ces monstres. « Je m'appelle Mickey K. Maester. ». Le commandant grogna, et le hissa un peu plus contre la pierre. « Je ne veux pas ton nom, engeance infernale, réponds à ma question. ». « Je m'appelle Mickey K. Maester. ». Un instant de flottement, et son tortionnaire se mit à rire doucement, rapidement rejoint par ses hommes. « Très bien, tu veux jouer. ». D'un coup sec, il arracha au Démon son sac et le haut de sa tenue, et plaqua de nouveau son dos nu contre la roche glacée. Impuissant, Mickey contemplait, les yeux affolés, emplis de rage, le vêtement être piétiné par la brute ; c'était un cadeau de Mitsuko. Il ne pouvait pas se laisser malmener, il était son meilleur élève, sa réussite, il ne pouvait pas échouer. Mais ses pieds battaient en vain, et bien que la pression sur son cou se soit suffisamment relâchée pour lui permettre de respirer, il avait de plus en plus de mal à rester vif et aux aguets. Dans sa vision périphérique, il percevait vaguement que l'homme était en train de tirer quelque chose de sa poche. « Je répète ma question, dernière chance. Reprends ton apparence naturelle, et dis-nous s'il y en a d'autres comme toi. ». L'enfant n'hésita pas une seconde, et se força à reprendre un peu de voix. « Je m'appelle Mickey K. Maester. Et ce n'était pas une question. ». Bien mal lui en pris. Un claquement se fit entendre, et le Démon hurla. La décharge d'adrénaline liée à la douleur le parcouru de long en large, et il écarquilla les yeux en tentant d'apercevoir ce qui l'avait attaqué. Dans la main gantée de l'ange, une bande de cuir cloutée pendait mollement, prête à frapper de nouveau, alors que son flanc s'ornait déjà d'un énorme ecchymose. « Reprends ton apparence naturelle, et dis-nous s'il y en a d'autres comme toi ! ». « Je m'appelle Mickey K. Maest - Aah !». Le fléau avait frappé de nouveau, ouvrant une entaille sanglante sur la peau blême du garçon. Cette fois, il commençait à avoir vraiment peur. Ses pupilles cherchaient désespérément une ombre bienveillante dans le ciel, quelque chose pour lui venir en aide, mais rien ne vint. Il était seul face à la pire engeance que portait le monde, et il ne pouvait rien faire, sinon se taire. « Obéis, païen ! ». Cette fois-ci, il n'eut pas le temps de répondre, et le cuir s'abattit une nouvelle fois, de chaque côté de son ventre, cette fois, marbrant sa peau de suie, de sang, jusqu'à en bleuir la chair. « Je… Je m'app - ». Il ne pouvait plus finir ses phrases ; l'Ange frappait où il pouvait, variant les plaisirs, en s'acharnant parfois sur des zones à vif, ou en marquant consciencieusement chaque parcelle de son corps. Il fouettait ses cuisses, meurtrissait sa poitrine, déchiquetait ses bras, et Mickey n'avait plus ni la force de parler, ni l'envie. Il acceptait que son histoire, l'histoire dont il était le Héros, puisse toucher à sa fin des mains de ses pires ennemis. Des monstres qu'il n'avait jamais rencontré, dont il n'avait pas idée de la force, dont il n'avait pas conscience de la haine. « C'est la dernière fois, Démon. Reprends ton apparence naturelle, et dis-nous s'il y en a d'autres comme toi, ou tu va mourir ici, seul. Ton cadavre pourrira ici, et nous retrouverons chaque personne, chaque chose à laquelle tu tiens, et nous détruirons tout. Je te fais le serment que je briserais chaque chose que tu as jamais aimé. Obéis, ou tu va mourir. ». Ouvrant le seul œil valide qui lui restait, le garçon fixa l'Ange. Il leva une main en sang, décharnée, et tenta une dernière fois d'atteindre les plumes blanches. Elles étaient presque à portée, il pouvait encore gagner, il pouvait encore tous les tuer, et retrouver Mitsuko. Elle serait fière de lui, il le fallait, à tout prix. Puis sa pupille glissa vers le visage du bourreau, et il comprit qu'il allait mourir. Il allait tout perdre, et ce monstre allait le tuer. Puis il tuerait les autres, mais il n'y avait personne d'autre, personne à part… À part elle. Et elle ne le laisserait jamais faire. Elle le vengerais. De toutes ses forces, les dernières forces qui lui restait, tentant d'ignorer un bras cassé, la peau de ses flancs en lambeaux, il inspira, empli sa cage thoracique, sans faire attention à ses côtes brisées. Puis il rugit, une dernière fois, il hurla à s'en faire entendre de tout Sceptelinôst. « Je suis Mickey K. Maester ! ».

1746 Mots
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Mar 26 Aoû 2014, 12:03

Un petit temps passa, avant que la jeune femme de rouge vêtue ne fasse signe à sa descendante de la suivre. Elles devaient sortir du bâtiment car si elle pourrait s'envoler sans le moindre soucis en cas de problèmes, la sorcière qu'elle était venue chercher, elle, aurait bien plus de difficultés. Se mouvant d'un pas ni trop lent ni trop rapide, elle commença à chercher un escalier quelconque qui leur permettrait de descendre trouver l'entrée. La luxure en flacon qu'elle tenait dans sa main fut ouverte, répandu sur son corps, dans l'atmosphère de l'endroit. Cela leur éviterait d'être perturbées par de stupides créatures ne cherchant que massacres et tortures. Elle n'avais pas le temps pour ces enfantillages, son dessein était bien plus grand et il touchait presque à sa fin. Elle n'avait plus besoin de faire semblant de ne pas savoir, d'être innocente dans tout ceci. La pensée que cela avait été organisé longtemps à l'avance s'était imposée d'elle-même à son esprit et ce pour une raison des plus simples qu'elle n'exposerait point ici. Plus tard. En attendant, le premier qui se mettrait sur son chemin aurait des envies bien plus pécheresses que celles du plus imminent démon de la luxure. « Vous savez, je nourris l'espoir de voir ma famille un jour réunie. Je pense que cet espoir sera bientôt une réalité. Le Monde connaît notre nom. Nous avons marqué l'histoire, l'une après l'autre, sans jamais faillir. Sauf votre fille qui s'égara sur le chemin de la gloire. Mais je vais arranger cela. Réunies, ensembles, nous bâtirons un empire, nous ferons trembler leurs vies monotones et nous rendrons au monde ce goût si particulier qu'il a perdu jadis. Ensembles, nous construirons l'impossible. ». Mitsuko devrait s'occuper de sa propre fille également. Elle sourit alors qu'elles sortaient du bâtiment, à présent dans les ruelles bondées d'individus plus malfaisants les uns que les autres. Elle se plaisait dans cet environnement, il ne l'inquiétait pas. Peut-être était-ce son ego qui la préservait de la peur. Sa puissance n'était toujours pas revenue mais les choses allaient changer, rapidement, elle le sentait au plus profond de son être. Pas encore, pas tout à fait, mais d'ici quelques temps, le monde lui appartiendrait dans l'ombre. « A vrai dire, je ne vous demande pas réellement votre avis. Je sais que vous désirez me rejoindre et, malgré vos doutes, je puis vous assurer que lorsque viendra le moment où ce monde renaîtra de ce chaos, vous ne retournerez pas nourrir l'Au Delà. Vous resterez belle et bien vivante. ». Elle n'en disait pas d'avantage, n'ayant guère envie de faire tomber le mystère de sa connaissance. Irae acquiesça. Elle n'avait rien à perdre à rejoindre la première des Taiji, justement, cela allait parfaitement avec ses projets. Un monde en flamme, un monde glacé, ensembles, elles pourraient réaliser des miracles.

L'attention de la femme à la chevelure feu fut attirée vers un cri, poussé par une voix qu'elle connaissait que trop bien. Mickey. Elle ouvrit ses ailes d'un noir de jais, squelettiques et effrayantes, faisant signe à sa descendante de la rejoindre à pied. Arrivée sur les lieux, aucun sourire ne magnifiait ses traits, non. Si ses yeux auraient pu tuer ces immondes créatures ils n'auraient guère pris une autre expression que celle qu'ils empruntaient à présent. Elle s'approcha, lentement, très lentement, la tête haute, les fixant comme les insectes qu'ils étaient sans ciller. Le fourreau de sa canne épée glissa doucement jusqu'au sol et arrivée à leur hauteur, elle finit par sourire. « Je crains fort devoir vous annoncer que cette journée n'est guère des meilleures pour vous... ». Les hommes auraient bien répondu quelque chose mais les effluves de la dame étaient bien trop délicieuses pour qu'ils pensent à réfléchir convenablement. Ils n'avaient qu'une envie : pécher. Oh elle les aurait bien laisser se donner un plaisir mutuel en pleine rue, attendant que leurs ailes se noircissent. Elles les auraient alors découpé proprement et envoyé en cadeau à l’Élue des cieux pour lui apprendre à tenir ses semblables. Le seul problème c'est que sans magie, nulle déchéance. Son plaisir ne pouvait donc être complet et elle en fut contrariée, tournant rapidement sur elle même pour prendre l'élan nécessaire à son geste, usant d'une force qui grandit subitement pour décapiter l'homme, plantant ensuite la lame fine mais efficace dans le cœur d'un autre. Le sang gicla, tâchant un sol déjà trop souvent souillé. Lorsque Irae arriva, Mitsuko s'interrompit, entourée de cadavres trop faciles à éliminer, les hommes privés de leur magie. Elle la fixa puis désigna Mickey d'un signe de la tête. « Portes le et rejoins le groupe qui s'est formé auprès d'un dénommé Killian. Il me reste des choses à faire, notamment récupérer ma fille. Ensuite, nous rentrerons au manoir. ». Irae ne chercha pas à comprendre, préférant obéir, soulevant l'enfant pour se diriger vers une direction inconnue. Elle fut cependant attirée dans une salle, comme tous les autres, assistant au discours de la Prophétesse d'un regard amusé, chuchotant à l'enfant : « Au moins, tu ne recevras aucune punition. ». Elle non plus puisqu'elle s'était contentée d'admirer. « Une fois au manoir, nous te soignerons. Tu t'es bien battu. ». La sorcière savait parler aux enfants. Elle pensait sans doute de la même façon que la démone : ils étaient des vases vides à remplir et si le procédé était fait correctement, alors leur évolution était parfaite.

Mitsuko, quant à elle, avait ouvert la cage thoracique de l'homme responsable des sévices infligés à Mickey, lui arrachant le cœur. Elle l'offrirait au démon une fois qu'il serait rétabli. Puis, prise d'un amusement sans nom, elle découpa les ailes de ces pauvres créatures. Après cela, et pendant des jours et des jours, à Sceptelinôst, l'on put apercevoir, à l'avant d'un navire, une figure de proue représentant une femme en marbre, portant dans son dos des ailes d'ange véritable.

980 mots
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Mer 27 Aoû 2014, 20:14

Ôter la vie d’être vivants pouvait être bien plus amusant que je ne me l’étais imaginé. Tous semblaient s’en donner à cœur joie dans cette bâtisse qui commençait à en trembler. Des cris de frayeur se mêlaient à des hurlements d’agonie pour un effet que je trouvais des plus harmonieux. Étais-ce de la peur que je ressentais chez toutes ces pauvres victimes présentes ? Oui, à n’en point douter. Pour ma part, toujours armée de cette pelle en métal, que je parvenais difficilement à manipuler de part ma faible force, je continuais à distribuer des coups à ceux qui avaient le malheur de tenter de s’enfuir. Et peu à peu, une montée d’adrénaline me grisa les esprits. Il me fallait ressentir d’avantage cette douleur que ces visages meurtris m’offraient… C’était étrange, puisque cela n’aurait jamais été le cas avec mon ancienne personnalité. Probablement que je me serais dressée fièrement face à cette bande d’assoiffée de destruction, dans le but stupide de défendre ces hommes qui n’avaient rien demandé. Ou alors aurais-je tenté de fuir également, mais dans tous les cas, ma nuque aurait finit par se briser, comme celle que je venais d’entendre, provenant de ce corps que ma pelle avait touché. Je secouais vivement la tête pour en chasser ces souvenirs du passé. Au diable la gentille fillette que j’étais ! Aider mon prochain ne m’avait jamais permis de me sauver la vie ou encore d’être véritablement heureuse ! Tout n’était qu’illusion, je le voyais désormais dans ce chaos. Aucun d’entre eux n’essayait de sauver un autre, c’était du chacun pour sois. La vie m’offrait là une magnifique leçon que je tâcherais d’appliquer par la suite au quotidien… si je ne meurs pas d’ici là. C’était étrange d’ailleurs, comme ma volonté première de mourir dans cette ville avait disparue pour laisser place à une sorte d’euphorie et d’amusement… Oui, malgré que le monde était à feu et à sang, je trouvais ici, à littéralement me défouler sur ces braves gens, une forme de jeu que je n’avais jamais eu l’occasion d’expérimenter auparavant. Même alors que je torturais ma chère petite sœur, je n’avais ressentis tel plaisir…

Et je riais désormais à gorge déployée à chaque fois que je parvenais à asséner par miracle un coup de pelle vengeur. Les corps s’entassaient partout où mes yeux se posaient, nous avions réalisés un véritable carnage… et je ne pu m’empêcher de trouver à ce macabre spectacle quelque chose de… grandiose. Plus jamais je ne verrais la mort de la même façon. C’était un jeu, un art, dés l’instant où nous étions celui ou celle qui la distribuait aux vivants. Je soufflais quelques secondes, posant mon arme de fortune au sol et m’essuyant quelques traces de sang sur les mains et le visage, quand quelque chose, une drôle de sensation en moi, m’attira. Je savais que se refuser de suivre son instinct pouvait s’avérer fatal… alors je me laissais guider à travers les pièces de cadavres… Et nous étions tous là, tous rassemblés dans le hall. Certains levaient déjà les yeux vers une balustrade du second étage, et je suivis leur regard. Une étrange femme aux cheveux violets se tenait là, assise, et nous observait de son regard… Mais les paroles qu’elle prononça me laissèrent une amère impression… Que voulait-elle dire ? Que nous serons punis de ces jeux auxquels nous nous adonnions aujourd’hui ? Soit, de toute les façon, je ne voyais pas ce que le destin pouvait encore m’arracher, ou de pire que ma tête… Mais tous semblaient troublés par cette soudaine apparition, qui venait de disparaître dans un flash de magie. Mais je n’avais pas le temps de penser à tout cela… Kilian s’adressa directement à moi, m’annonçant la bonne nouvelle… Des marchands…

Je souriais plus que jamais, bien trop heureuse de pouvoir jouer avec les corps de cette race humaine que je détestais tant ! Pressant le pas, je suivis notre groupe, non sans garder un œil sur ce qui nous entourait… La ville commençait à réagir à nos méfaits. Le courage ne quittait jamais totalement un cœur... tant que celui-ci était encore entrain de battre. Le bâtiment s’écroula derrière nous et me fit un peu sursauter. Qui avait bien pu être assez puissant parmi nous pour être capable de le détruire dans son intégralité ?! Si je parvenais à l’identifier, il me faudra le fuir comme la maladie… Le cortège était en vue, et ils semblaient transporter toutes sortes d’objets de valeur… Des pillards, pleutres et sans aucun scrupule… Une vague de colère monta dans mon cœur et ce fut comme si plus rien n’existait tout autour de moi. Un seul désir persistait. Celui de les tuer, de les exterminer jusqu’au dernier. Pour tout ce que les hommes dans leur genre m’avaient fait subir, pour la façon dont ils avaient considérés mon corps et l’avait mutilé… Ils allaient payer ! Je me ruais alors sur eux, frappant tous les êtres qui se trouvaient à ma portée, sans distinction, ennemi ou allié, avec une force décuplée par mon adrénaline et ma rage ! Ils allaient mourir, tous jusqu’au dernier, et le levé du soleil sera teinté du rouge de leur sang…

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